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Patent Searching and Data


Title:
RIGGING PARTICULARLY FOR SAILING BOARD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1985/000336
Kind Code:
A1
Abstract:
Rigging for nautical or terrestrial craft comprising a sail (1) integral with a mast hinged to the craft. According to the invention, the sail (1) is stretched on two symmetrical uprights (2) which are themselves bent by a cable (7) tensioned by a hoist (10) so as to give the sail a lenticular shape.

Inventors:
CARN PATRICK (FR)
Application Number:
PCT/FR1984/000166
Publication Date:
January 31, 1985
Filing Date:
July 05, 1984
Export Citation:
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Assignee:
CARN ROZENN MICHELE FRANCOISE (FR)
CARN GWENDOLINE M K (FR)
International Classes:
B63B35/79; B63H9/04; B63H9/06; (IPC1-7): B63H9/06; B63B35/72
Foreign References:
EP0031074A11981-07-01
DE3208340A11983-09-15
FR1156952A1958-05-23
US2858788A1958-11-04
EP0030495A21981-06-17
FR2453776A11980-11-07
US1916459A1933-07-04
BE884950A1980-12-16
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Claims:
REVENDICATIONS:
1. Gréement pour engin nautique ou terrestre, monté sur un pied de mât (16)articulé, comprenant une voile (1) montée sur un élément support, caractérisé en ce que la voile (1) est symétrique et établie sur un cadre constitué de deux montants verticaux (2) réunis à leurs parties supérieure (3) et inférieure(4) , la hauteur de la voile (1) étant supérieure à sa largeur. Gréement selon la revendication 1, caractérisé en ce que le cadre constitué par les montants (2) est arqué par l'intermédiaire d'au moins un élément de tension (7) s'étendant dans la direction longitudinale de la voile (1). tendu par un moyen de tension (10) Gréement selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu' un espar (5) est disposé entre les montants verticaux (2) sensiblement au tiers de la hauteur de la voile (1) de manière à permettre la manoeuvre de celleci autour de l'articulation (16) du gréement sur 1'engin. Gréement selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les montants (2) sont réunis par au moins un élément de maintien transversal (6,8), solidarisé à ses deux extrémités avec les montants (2), deux câbles (7) étant tendus entre les extrémités du moyen de maintien transversal (6,8) et le pied (16) du gréement par des moyens de tension (10). Gréement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les montants (2) sont arqués dans leur plan et dans un plan perpendiculaire à leur position de repos,1 'espar horizontal de manoeuvre (5) présentant une concavité opposée à celle de la voile (1) tendue. . Gréement selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les montants sont arqués par un câble (7) tendu par un palan (10) entre la partie supérieure commune (3) des montants (2) et le pied de gréement (16) . Gréement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la voile (1) est constituée de deux nappes, respectivement d'extrados (11) et fintrados (12) dont les extrémités forment un fourreau (14) pour les montants (2). Gréement selon la revendication 7 , caractérisé en ce qu'une garniture (13) est disposée entre les deux nappes (11,12). Gréement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les montants (2) sont munis d'articulations (28) sensiblement à hauteur de la bôme (5), permettant au gréement de s'incliner vers 1'arrière. Gréement selon la revendication 9, caractérisé en ce que la bôme (5) présente dans sa partie centrale une articulation (29).
Description:
GREEMENT, NOTAMMENT POUR PLANCHE A VOILE

La présente invention a pour objet un gréement destiné en particulier, mais non exclusivement aux planches à voile et notamment aux planches connues sous le nom de "fun-board".

On sait que le gréement des planches à voile est actuellement réalisé au moyen d'une voile triangulaire enfilée sur un mât, lui-même monté au moyen d'une articulation sur la planche proprement dite. La manoeuvre de la voile s'effectue à l'aide d'une double bôme ou " hishbone". Un tel gréement est décrit dans le brevet US-A-3 487 800 au nom de SCHWEITZER.

Ce gréement, largement répandu, donne satisfaction en ce qui concerne les planches à voile traditionnelles, bien que son rendement ne soit pas parfait, notamment en raison du cintrage du mât sous l'action du vent qui fait que la voile déverse et perd de son efficacité.

On a vu récemment apparaître des planches dites "fun-board" qui sont plus petites que les précédentes et ne portent le planchiste que lorsque la planche est en mouvement ce qui conduit à des départs du genre ski nautique au cours desquels le planchiste est dans l'eau. Dans ce type de planche, l'utilisation du gréement mentionné ci-dessus rend délicat le virement de bord vent arrière car la voile se trouve en drapeau lors de 1'empannage : à ce moment, le planchiste risque de se retrouver dans 1'eau à moins que la planche n'ait une aire suffisante pour permettre le virement de bord.

La présente invention a pour objet . de remédier à cet inconvénient en proposant un gréement de rendement amélioré par rapport à celui de la technique connue.

Selon la présente invention, le gréement monté sur un pied de mât articulé est caractérisé en ce qu'il comprend une voile symétrique établie sur un cadre constitué de deux montants verticaux réunis à leurs parties supérieure et inférieure, la

hauteur de la voile étant supérieure à sa largeur.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le cadre * précité est arqué par l'intermédiaire d'au moins un câble tendu entre le haut et le bas du gréement.

Les montants sont arqués dans leur plan et dans un plan perpendiculaire à leur position de repos de manière à faire prendre à la voile une forme lenticulaire, un espar de manoeuvre ou bδme présentant une concavité opposée à celle de la voile tendue.Le gréement selon l'invention donne à la voile la forme d'une lentille sous-tendue par des arcs-boutan s. On sait que cette structure est extrêmement résistante et le gréement ainsi constitué présente une bonne rigidité qui lui permet d'utiliser dans les meilleures conditions l'énergie du vent. De préférence, l' espar de manoeuvre est disposé entre les montants verticaux sensiblement au tiers de la hauteur de ceux-ci.

Selon encore une autre caractéristique de l' invention, chacun des montants constituant le mât est muni, à hauteur de la borne, d'une articulation. En cas de difficultés, le gréement peut plier évitant ainsi de casser.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit et qui, faite en référence aux dessins annexés, en illustre divers exemples de réalisation. Sur les dessins:

- la Fig.l représente, en perspective, un gréement selon 1'invention ;

- la Fig.2, le même gréement, vu de l'arrière ;

- la Fig.3 , une forme de voile différente;

- la Fig.4, un mode particulier de montage de la voile sur les montants verticaux du cadre. - La Fig.5, une variante de montage du gréement ;

- La Fig.6, une vue en coupe horizontale d'une voile épaisse;

- La Fig.7, un schéma montrant le montage d'une voile épaisse sur un montant;

- La Fig.8, un schéma montrant l'articulation des montants.

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Sur les Figs 1 et 2, la voile 1 est tendue sur des montants 2 reliés par leurs extrémités supérieure 3 et inférieure 4, 1'extrémité inférieure 4 prenant appui sur la planche P au moyen d'une articulation 16.Le pied de mât articulé 16 permet au gréement de se mouvoir dans toutes les positions voulues au-dessus du plan horizontal. On sait que le rendement d'une voile au voisinage de la surface de l'eau est mauvais compte tenu de l'irrégularité des courants d'air à ce niveau. Une certaine constance dans la direction ne se retrouve que légèrement plus haut et selon une caractéristique de l'invention, la voile est en quelque sorte verticale, le rapport de sa hauteur sur sa largeur étant supérieur à celui d'une voile ordinaire. Ainsi, le rôle des courants d'air irréguliers de surface dans 1 entraînement de la planche est réduit au minimum. Les montants 2 sont tendus par un ou des câbles 7 au moyen de tendeurs 10 (Fig.2) par exemple du type palan entre le pied de mât 16 et un espar horizontal 6 disposé au voisinage de la partie supérieure de la voile. Cette tension est appliquée sur les montants (2) avant adaptation du gréement sur la planche. En tant que de besoin, un ou deux câbles 8 ou espars 6 évitent une trop grande déformation de la voile sous l'influence de la traction exercée par les câbles 7. A hauteur d'homme, le gréement est tenu en main par le planchiste à 1'aide de 1'espar horizontal 5 qui est de préférence cintré en direction inverse de celle du cintrage de la voile . Ce gréement s'utilise comme un gréement classique pour progresser dans les différentes directions mais il facilite l'empannage de la voile puisque celle-ci étant symétrique, le planchiste le fait passer devant lui perpendiculairement à la direction du vent, et non dans le lit de celui-ci, ce qui inverse le bord d'attaque et le bord de fuite sur l'autre panne. Il n'y a donc plus de perte de puissance au moment de l'empannage, la voile n'ayant pas à être effacée en drapeau à aucun moment. En outre, la forme concave de la voile accroît sa puissance et son indéformabilité par les câbles verticaux qui contraignent les tubes à jouer le rôle d'arcs-boutants contrebalançant la traction du planchiste sur la bôme. Les montants 2 peuvent être réalisés par exemple en alliage de métaux légers tel que

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de l'aluminium ou en fibres de verre ou de carbone incluses dans une résine convenable.

Sur les Figs 1 et 2, la voile présente une forme lenticulaire. Un câble 8 peut être monté entre les montants 2 de manière à ce que ceux-ci ne s'écartent pas exagérément dans un plan vertical au détriment du cintrage. Il est également possible d'utiliser un cadre tel que celui qui est représenté sur la Fig.3 dont la partie supérieure présente une surface de voile plus importante que la partie inférieure, les montants 2 étant réunis à nouveau à leurs extrémités supérieure 3 et inférieure 4.

La Fig.4 représente le montage de la voile 1 sur un montant 2 grâce à un fourreau équipé de moyens de laçage 31 soit du type Velcro (marque déposée) soit par un système de boutonnage ou de fermeture à glissière. Des oeillets 27 montés de place en place sur la hauteur du montant 2 permettent de tendre la voile vers les extrémités du tube à l'aide d'un cordage non représenté. Ce système de montage de la voile ainsi que la structure géométrique de celle-ci permettent d'obtenir très aisément une réduction de voilure par carguage de la voile. Il suffit en effet de séparer la partie supérieure de la voile des montants 2 et de l'enrouler sur -la hauteur désirée comme schématisé en 32 sur la Fig.l.

Sur la Fig.5, le gréement est constitué par une voile 1 établie sur deux montants symétriques 2 réunis à leurs extrémités supérieure 3 et inférieure 4, les montants 2 étant arc-boutés par un câble 7 tendu par un palan 10. Sensiblement au tiers de la hauteur de la voile, une borne 5 de forme arrondie permet de manoeuvrer le gréement, le câble 7 n'étant pas lié à la borne ou espar 5. Le ou les câbles 7 passent à l'extérieur de la borne 5 de sorte que l'inclinaison de celle-ci permet d'ajuster la tension du câble et par suite le creux de la voile. La borne 5 est fixée sur les montants 2 par des cordages.

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Comme indiqué ci-dessus, la forme symétrique du gréement permet l'établissement d'une voile pleine ou épaisse. Comme cela apparaît sur la Fig.6, dans le type de gréement symétrique considéré, la surface d'extrados 11 de la voile reste toujours la même, c'est à dire qu'à 1'encontre de ce qui se produit dans une voile à une nappe classique, la fonction des faces de la voile n'est pas modifiée lors de l'utilisation. Ce gréement est donc particulièrement adapté pour recevoir une seconde nappe de tissu 12 destinée à constituer la surface d'intrados dont la conformation sera, au cours de l'utilisation, différente de celle de la surface d'extrados 11. De plus, la faible épaisseur du bord d'attaque constitué par l'un des montants 2, par rapport aux mâts classiques qui doivent pour contrebalancer les efforts qui leur sont appliqués par la voile être assez épais, favorise l'application des filets d'air sur les faces 11 et 12 d'une telle voile qui se comporte alors un -peu comme une aile d'avion, sans trainée importante en arrière du bord de fuite.La voile selon une autre caractéristique de l'invention comprend deux nappes 11 et 12 de tissu réunies à leurs extrémités par deux fourreaux 14 dans lesquels sont inclus les montants 2, comme cela apparaît à plus grande échelle sur la Fig.7.

Lorsqu'une telle voile est soumise au vent, la nappe d'intrados 12 subit la pression du vent et prend une courbure peu marquée, tandis que la face d'extrados 11 soumise à une dépression plus importante que la pression prend une courbure plus marquée, en relation avec l'écoulement des filets d'air sur la face 11. Afin d'améliorer le profil de la voile, il est possible d'introduire entre les nappes 11 et 12 une garniture 13 qui peut être , soit une couche de mousse plastique, soit encore un ensemble de lattes ou plus généralement tout matériau rigide ou semi-rigide maintenant un ecartement entre les deux nappes. Les nappes sont, par exemple cousues de manière à ce que les tensions sur chacune des nappes n'aient pas tendance à s'égaliser et qu'il n'y ait donc pas d'interactions entre les nappes.

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Le gréement tendu selon 1'invention étant peu dé ormable est soumis à des efforts considérables dans les lames déferlantes . lorsqu'il n'est pas tenu par son utilisateur après une chute à l'eau . Afin de réduire les risques de rupture des montants 2, il est possible, comme représenté sur la Fig.8 de les munir d'une articulation 28 au voisinage de la borne 5. Ainsi, le câble 7 encaisse les efforts de l'arrière vers l'avant alors que l'articulation se plie dans le sens contraire. L'articulation 28 prévue sur chacun des montants est bien entendu bloquée par une pièce tarée de retenue, jouant le rôle de frein. Comme cela apparaît sur la Fig.8, le gréement peut se plier de la position I à la position II autour des articulations 28 lorsque les forces exercées sur le gréement sont trop importantes et correspondent au tarage du frein. Lorsque le frein est relâché, le pliage vers l'intérieur peut se faire librement permettant de réduire 1'encombrement du gréement à la hauteur de la branche supérieure de celui-ci, soit sensiblement les deux tiers de la hauteur de la voile. De préférence, la borne 5 est également munie d'une articulation 29 de manière à permettre un pliage complet du gréement.

La présente invention peut être mise en oeuvre chaque fois que l'on entend utiliser la force éolienne et notamment sur les voiliers, sur les planches à voile, sur les chariots à " voile "speed-sails"(marque déposée) et sur les planches à roulettes (wind-skates) .

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