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Patent Searching and Data


Title:
RIGGING FOR A SAILING BOAT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1992/016407
Kind Code:
A1
Abstract:
The rigging comprises, for each mast (3), two upwardly-converging futtocks (5), the lower ends of which are joined to the hull (2) and are pivotable about longitudinal axes (7), and the upper ends of which are joined to a crossbar linking both futtocks for pivoting about longitudinal axes, and to which is attached the mast (3). The lower end of the mast is unsupported by the boat's hull (2), devices being provided for tilting the mast in the longitudinal plane of the boat and for longitudinally and transversally adjusting the mast heel's position relative to the deck. Said rigging may be used in cruising yachts.

Inventors:
NEYRINCK MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR1992/000254
Publication Date:
October 01, 1992
Filing Date:
March 19, 1992
Export Citation:
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Assignee:
FRANCOIS DENIS (FR)
NEYRINCK MARC (FR)
International Classes:
B63B15/02; (IPC1-7): B63B15/02
Domestic Patent References:
WO1990011219A11990-10-04
Foreign References:
FR2535673A21984-05-11
FR2579557A11986-10-03
FR2577194A11986-08-14
FR2535671A11984-05-11
US4940008A1990-07-10
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Gréement de voilier, caractérisé en ce qu'il comporte, pour chaque mât (3), deux jambes (5) convergentes vers le haut, dont les extrémités inférieures sont chacune articulées sur la coque (2) du voilier autour d'axes longitudinaux (7) et dont les extrémités supérieures sont articulées autour d'axes longitudinaux sur une traverse (13) qui relie les deux jambes, et sur laquelle est fixé le mât (3), dont l'extrémité inférieure ne prend pas appui sur la coque (2) du voilier, des moyens étant prévus pour réaliser l'inclinaison du mât dans le plan longitudinal du voilier et pour réaliser le réglage longitudinal et transversal de la position du pied du mât par rapport au pont du voilier.
2. Gréement selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de réglage de l'inclinaison ou quête du mât, dans le plan longitudinal du voilier sont constitués par une traverse (13) de section circulaire, sur laquelle est montée pivotante une bague (18) portant le mât (3).
3. Gréement selon la revendication 2, caractérisé en ce que la bague (18) montée pivotante sur la traverse est équipée d'un axe (19) orthogonal à la traverse (13), et sur lequel est articulée une chape (20) portant un couiisseau (22) engagé dans une glissière longitudinale (23) solidaire de la partie avant du mât (3).
4. Gréement selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité inférieure de chaque jambe (5) est également articulée autour d'un axe (8) transversal au voilier, une bielle (16) disposée en arrière de la jambe étant articulée d'une part, sur celleci et, d'autre part, sur la coque (2) du voilier, l'un au moins de ces deux points d'articulation étant de position réglable pour permettre le réglage de l'inclinaison de la jambe, la retenue de celleci vers l'avant étant réalisée par l'intermédiaire d'un hauban (17), de longueur réglable, fixé d'une part, à proximité de l'extrémité supérieure de la jambe et, d'autre part, en arrière de celleci, sur la coque (2) du voilier.
Description:
GREEMENT DE VOILIER

La présente invention a pour objet un gréement de voilier. Dans un voilier, chaque mât est généralement posé sur le pont, au milieu de la coque dans le cas d'un voilier monocoque ou d'un trimaran, ou 5 au milieu d'une traverse reliant les deux coques dans le cas d'un catamaran, ce montage étant effectué de façon rigide. Qu'un mât soit monté fixe ou tournant, il est habituellement retenu par un étai placé à l'avant qui vise à l'empêcher de basculer en arrière, et par des haubans disposés latéralement qui visent à l'empêcher de basculer latéralement et

10 en avant. Sous l'action des voiles, le mât a tendance à basculer sous le vent, étant retenu dans son mouvement par l'étai et le hauban situé du côté du vent. L'étai et ce hauban compriment le mât qui subit également une flexion sous l'action directe de la voile. Ces contraintes sont très défavorables car elles engendrent une tendance très importante au

1. flambage, ce phénomène étant d'autant plus sensible que le mât est plus haut. Il en résulte la nécessité d'utiliser de nombreux autres éléments, tels que barres de flèches, bas haubans, galhaubans, pataras, guignols, tous éléments constitutifs d'un gréement dormant qui est lourd, qui amène du fardage, et qui, en cas de rupture, conduit inévitablement à la destruction 0 du mât. Dans le cas de voiliers de croisière hauturière, il existe souvent plusieurs mâts, tous ces mâts étant susceptibles d'être équipés de voiles devant être réduites pour adapter la voilure à des conditions de navigation difficiles, et équipés pour que les voiles puissent être changées pour être adaptées au mieux aux conditions de vent, nécessitant des manoeuvres 5 fréquentes, et d'autant plus compliquées qu'elles sont effectuées dans des conditions difficiles.

Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en fournissant un gréement qui permette d'éviter les effets de compression sur Je mât et, par suite, limite les risques de flambage de celui-ci, tout en 0 étant susceptible d'être équipé d'une voilure simple à établir, à réduire, et à manoeuvrer, ce qui constitue un facteur favorable pour la navigation en croisière lorsque les conditions de temps changent fréquemment.

A cet effet, le gréement qu'elle concerne, comporte, pour chaque mât, deux jambes convergentes vers le haut, dont les extrémités inférieures 5 sont chacune articulées sur la coque du voilier autour d'axes longitudinaux et dont les extrémités supérieures sont articulées autour d'axes longitudinaux sur une traverse qui relie les deux jambes, et sur laquelle est

fixé le mât, dont l'extrémité inférieure ne prend pas appui sur la coque du voilier, des moyens étant prévus pour réaliser l'inclinaison du mât dans le plan longitudinal du voilier et pour réaliser le réglage longitudinal et transversal de la position du pied du mât par rapport au pont du voilier. Le mât étant monté non pas en appui direct sur le pont ou sur une traverse reliant les deux coques, dans le cas d'un catamaran, est suspendu, en un point situé sensiblement au-dessus du niveau de son extrémité inférieure. Ce montage suspendu du mât évite tout phénomène de compression sur celui-ci, se traduisant généralement par un phénomène de flambage.

Au contraire, dans le cas présent, seules les deux jambes travaillent en compression simple, et reportent cette compression sur deux parties extrêmement solides de la coque. Le trapèze constitué par la coque, les deux jambes et la traverse supérieure, étant déformable, il est possible de réaliser une inclinaison latérale du mât soit pour l'incliner du côté du vent pour rechercher un effet de sustentation, soit pour l'incliner sous le vent, pour des raisons de sécurité en vue d'éviter un chavirage de l'embarcation. Il est à noter que le mât peut être tendu depuis son point de fixation sur la traverse jusqu'à son pied qui ne repose pas sur le pont, et qui est positionné par rapport à la coque par des écoutes de pied de mât fixées sur des chariots. Le mât ne fléchit qu'au-dessus de son point de suspension jusqu'à son sommet seulement, sous l'action de la force exercée par le vent sur la voile.

Selon une forme simple de réalisation de l'invention, les moyens de réglage de l'inclinaison ou quête du mât, dans le plan longitudinal du voilier sont constitués par une traverse de section circulaire, sur laquelle est montée pivotante une bague portant le mât.

Il est ainsi possible d'adapter l'inclinaison longitudinale ou quête du mât aux conditions de navigation, ou au cours des manoeuvres, virement de bord face au vent, en rendant le bateau ardent par inclinaison du mât vers l'arrière, ou empannage, en rendant le bateau mou par inclinaison du mât vers l'avant.

Conformément à une autre caractéristique de l'invention, la bague montée pivotante sur la traverse est équipée d'un axe orthogonal à la traverse, et sur lequel est articulée une chape portant un couiisseau engagé dans une glissière longitudinale solidaire de la partie avant du mât.

Il est ainsi possible de régler la hauteur de suspension du mât sur la

traverse, avant de bloquer le mât dans la position verticale souhaitée, par biocage du couiisseau dans la glissière.

Selon une autre caractéristique intéressante de l 'invention, l'extrémité inférieure de chaque jambe est également articulée autour d'un axe transversal au voilier, une bielle disposée en arrière de la jambe étant articulée d'une part, sur celle-ci et, d'autre part, sur la coque du voilier, l'un au moins de ces deux points d'articulation étant de position réglable pour permettre le réglage de l'inclinaison de la jambe, la retenue de celle-ci vers l'avant étant réalisée par l'intermédiaire d'un hauban, de longueur réglable, fixé d'une part, à proximité de l'extrémité supérieure de la jambe et, d'autre part, en arrière de celle-ci, sur la coque du voilier.

Il est avantageux de pouvoir régler la quête ou inclinaison des jambes dans le sens longitudinal, ne serait-ce que lors des opérations de démâtage ou pour réaliser des réparations. Le réglage de l'inclinaison des jambes est donné par réglage de la position des biellettes réglables, et réglage de la longueur des deux haubans associés.

Il est intéressant de noter qu'il n'existe qu'un seul hauban de chaque côté, ce qui facilite le montage de plusieurs mâts sur une même coque, puisque rien ne vient gêner la voile du mât qui est situé devant un autre mât. Une fois réglée l'inclinaison des jambes et la hauteur du mât vis-à-vis de la traverse, il suffit ensuite de régler la position du pied de mât pour l'adapter aux conditions de navigation.

De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence aux dessins schématiques annexés représentant, à titre d'exemples, non limitatifs, une forme d'exécution de ce gréement :

Figure 1 est une vue en perspective d'un bateau constitué par un catamaran équipé de deux mâts ;

Figure 2 est une vue de côté du bateau de figure 1 ; Figures 3 et k en sont deux vues de face, dans deux positions du mât ;

Figure 5 est une vue de détail et à échelle agrandie du montage de l'extrémité inférieure d'une jambe sur la coque du bateau ;

Figure 6 est une vue en perspective de détail et à échelle agrandie du montage du mât sur la traverse reliant les extrémités supérieures des jambes.

L'embarcation représentée au dessin est un catamaran comportant

deux coques 2, reliées l'une à l'autre par un pontage, et dont le gréement comprend deux mâts 3 équipés chacun d'une voile 4.

Conformément à la caractéristique essentielle de l'invention, le gréement de chaque mât comprend deux jambes 5. Chaque jambe 5 est articulée à son extrémité inférieure sur le pont 6 autour de deux axes, à savoir un axe longitudinal 7 et un axe transversal 8. A cet effet, sur le pont est fixée une pièce 9 en forme de chape équipée de l'axe transversal 8, sur lequel est articulée une pièce 10, elle-même articulée autour de l'axe longitudinal 7 dans une chape 12 montée à l'extrémité inférieure de la jambe 5. Les deux jambes 5 convergent vers le haut, et sont reliées l'une à l'autre par une traverse 13 sur laquelle leurs extrémités supérieures 14 en forme de chape sont articulées autour d'axes longitudinaux 15. Le réglage dans le sens longitudinal ou quête de chaque jambe est réalisé grâce à une bielle 16 articulée d'une part, sur le pont du bateau et, d'autre part, sur la jambe considérée, l'un au moins de ces deux points étant de position réglable, pour pouvoir précisément faire varier l'inclinaison de la jambe. La retenue de chaque jambe vers l'avant est réalisée par l'intermédiaire d'un hauban 17 disposé en arrière de la jambe, fixé à proximité de l'extrémité supérieure de celle-ci et sur le pont. Sur la traverse 13 qui est de section circulaire est montée articulée une bague 18, dont l'extrémité arrière est équipée d'un axe 19 orthogonal à l'axe de la traverse, et sur lequel est articulée une chape 20 portant un couiisseau 22, engagé de façon réglable dans une glissière 23 longitudinale solidaire de la partie avant du mât 3. A son extrémité inférieure, chaque mât 3 est relié par un système d'écoutes 2 à des rails respectivement transversaux 25 et longitudinaux 26.

En pratique, il est tout d'abord procédé au réglage de la quête des deux jambes 5, puis au réglage en hauteur du mât 3 par rapport à la traverse 13, étant précisé que le mât 3 ne repose pas sur le pont et est suspendu à la traverse. Ensuite, en période de navigation, il suffit de donner au mât l'inclinaison voulue soit dans le plan transversal, soit dans le plan longitudinal en jouant sur les systèmes d'écoute 24, 25, 26. Les figures 2 à 4 montrent respectivement l'inclinaison longitudinale ou quête des mâts, une position intermédiaire d'un mât, dans le sens transversal, et une position inclinée d'un mât à la figure 4. Cette inclinaison résulte, après déplacement du pied de mât latéralement, d'une déformation du trapèze

formé par la coque du bateau, les deux jambes 5 et la traverse supérieure 13.

Il est ainsi possible de réaliser très facilement l'inclinaison du mât selon l'orientation souhaitée pour obtenir soit un effet de sustentation, soit au contraire diminuer la prise du vent sur la voile, notamment lors d'un coup de vent, ou encore pour faciliter certaines manoeuvres telles que changements de bord en inclinant le mât soit vers l'avant, soit vers l'arrière.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce gréement décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation. C'est aini notamment, que les moyens de réglage pourraient être différents ou que ce gréement pourrait s'appliquer à d'autres types d'embarcation qu'un catamaran, dont le nombre de mâts serait également différent sans que l'on sorte pour autant du cadre de l'invention.