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Title:
RIGID DOWNHALL WHICH IS CONNECTED TO THE MAST AND BOOM OF A SAILING VESSEL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/028898
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a downhall (1) comprising a telescopic inner tube (4) and outer tube (5). The invention is characterised in that it comprises an inner body (13) which is housed inside the two tubes and which contains at least one block (11) to which it is attached. According to the invention, when the block is not being subjected to any external stress, the aforementioned inner body is designed to slide in one direction parallel to the axis of the tubes under the force of an actuating element (21), thereby triggering a locking mechanism which is designed to block the two tubes. Moreover, when the block is being subjected to a stress opposite to that exerted by the actuating element, said inner body is designed to slide in the opposite direction, thereby causing the two tubes to separate by releasing the locking mechanism.

Inventors:
MIHAILOVIC PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/002804
Publication Date:
April 08, 2004
Filing Date:
September 24, 2003
Export Citation:
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Assignee:
WICHARD (FR)
MIHAILOVIC PIERRE (FR)
International Classes:
B63H9/10; (IPC1-7): B63H9/10
Foreign References:
US5115752A1992-05-26
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GERMAIN & MAUREAU (Lyon Cedex 06, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Halebas (1,101, 201) comportant un tube interne (4) et un tube externe (5) télescopiques destinés à tre rattachés respectivement à la bôme (3) et au mât (2) d'un voilier, et comprenant un corps interne (13) logé dans les deux tubes et contenant au moins une moufle (11) qui lui est rattachée, ledit corps interne étant apte : lorsque la moufle ne subit aucune contrainte extérieure, à coulisser dans un sens parallèle à l'axe des tubes sous l'action d'un organe actionneur (21), ce coulissement permettant d'enclencher un mécanisme de verrouillage conçu pour réaliser le blocage des deux tubes, lorsque la moufle subit une contrainte opposée à celle exercée par l'organe actionneur, à coulisser dans un sens contraire, ce coulissement permettant d'obtenir la désolidarisation des deux tubes par désengagement du mécanisme de verrouillage, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage est agencé pour réaliser simultanément le blocage rigide des deux tubes en extension et en compression du hale bas.
2. Halebas (1,101, 201) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage est apte à coopérer avec des crémaillères (29,203) solidaires du tube externe.
3. Halebas (1,101, 201) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le tube interne (4) comporte des trous oblongs (27) dans chacun desquels l'axe (19) de l'une des moufles (11) rattachées au corps interne (13) peut coulisser longitudinalement.
4. Halebas (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage comprend un corps de verrouillage (20) solidaire du tube interne (4) et muni de pnes (22) aptes à se translater dans une direction perpendiculaire à l'axe des tubes.
5. Halebas (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le corps interne (13) comporte des fentes inclinées (17,18) dans chacune desquelles est inséré un ergot latéral (24) présenté par l'un des pnes (22).
6. Halebas (1) selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que l'organe actionneur (21) est constitué par un ressort prenant appui contre le corps de verrouillage (20) et contre l'une des parois d'extrémité (14) du corps interne (13).
7. Halebas (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le corps interne (13) est sensiblement en forme de U.
8. Halebas (101,201) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le corps interne (13) présente des pans convergents (103) dans sa partie supérieure.
9. Halebas (101) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage comprend des billes (102) disposées autour des pans convergents (103) et aptes à coopérer avec des orifices (30) présentées par les crémaillères (29).
10. Halebas (201) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage est réalisé à l'aide de pignons (202) disposés autour des pans convergents (103) et solidaires du tube interne (4), lesdits pignons étant aptes à coopérer avec les crémaillères (203).
Description:
HALE-BAS RIGIDE RATTACHE AU MAT ET A LA BOME D'UN VOILIER La présente invention se rapporte à un hale-bas rigide destiné à tre rattaché au mât et à la bôme d'un voilier.

Dans les voiliers à gréements de type Marconi, les grand voiles forment schématiquement un triangle rectangle dont les cotés perpendiculaires sont assujettis l'un au mât et l'autre à la bôme. L'angulation verticale de cette dernière est définie, d'une part, par la tension de la voile qui tend à la faire remonter, et d'autre part, par l'action d'un élément appelé hale-bas qui la tire vers le bas. Il faut de plus tenir compte de la masse de la bôme. L'équilibre de ces forces permet, par réglage de la tension du hale-bas, de conférer une courbure optimale à la voile pour la bonne marche du voilier.

Lors de manoeuvres de réduction de voilure, ou plus encore lorsque le voilier est au port, la tension de la voile disparaît. La bôme n'est alors plus soutenue et s'affaisse. Afin de la maintenir à bonne hauteur, il est classiquement utilisé un cordage qui permet de la tirer vers le haut. En dépit de sa simplicité, ce cordage présente nombre d'inconvénients. En effet, lorsqu'il n'est pas utilisé, il ne faut pas oublier de le détendre afin de permettre un réglage correct de la voile. Or, une fois détendu, d'une part, ce cordage pend et frotte le long de la voile entraînant à la longue une usure non négligeable, et d'autre part, ce cordage peut gner les manoeuvres de l'équipage. De plus, sa position sur l'extrados de la voile crée des turbulences néfastes aux écoulements d'air.

Pour remédier à cela, il a été mis au point des hale-bas dits rigides qui offrent la faculté de pouvoir supporter la bôme en plus de leur fonction de base qui est de la tirer vers le bas.

II a été proposé un hale-bas hydraulique constitué d'un vérin hydraulique à double effet pouvant exercer une force indifféremment, soit en poussant, soit en tirant, l'angulation de la bôme étant de ce fait parfaitement maîtrisée. Ce dispositif est très performant, toutefois son coût, son poids, et la nécessité d'y adjoindre une pompe hydraulique souvent également lourde et coûteuse le destinent plutôt aux très grands voiliers.

Beaucoup plus répandus, les hale-bas à ressort comportent classiquement un palan exerçant une force de traction pour le réglage de la voile auquel est associé un fort ressort de compression permettant d'exercer un effort poussant. Ce ressort, métallique ou à gaz, est inséré dans un système

de deux tubes télescopiques et en provoque l'extension, l'un des tubes étant fixé au mât et l'autre à la bôme. Ce type de hale-bas est décliné par de nombreux fabricants dans différentes variantes afin d'en améliorer le fonctionnement. Cependant tous présentent les mmes inconvénients : - le ressort servant à repousser la bôme étant par essence élastique, la bôme ne peut donc offrir un appui réellement ferme aux navigateurs lors des manoeuvres de réduction de voilure durant lesquelles l'équilibre est souvent précaire, - la force poussante du ressort s'ajoutant à la tension de la voile, l'effort à exercer pour régler la bôme vers le bas avec le palan se trouve donc notablement augmenté, - la position haute de la bôme est fixée une fois pour toute par la force du ressort. Sur certains modèles, elle peut toutefois s'ajuster en réglant les butées du ressort, - la course relativement réduite imposée par le ressort conduit les fabricants à proposer leurs hale-bas en de nombreuses longueurs afin de couvrir toute la gamme des voiliers susceptibles d'tre équipés.

Il a également été proposé un hale-bas à lames qui s'apparente plutôt à un accessoire complétant un hale-bas classique à palan. II est constitué de lames en matériau composite qui, s'arc-boutant sous la bôme, repoussent celle ci vers le haut. En réglant la position de leurs extrémités, on ajuste la valeur de l'effort de poussée ainsi que la position haute de la bôme à l'équilibre. Ce type de hale-bas est néanmoins encombrant et ne se prte que difficilement au réglage.

La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients évoqués précédemment, et concerne à cet effet un hale-bas comportant un tube interne et un tube externe télescopiques destinés à tre rattachés respectivement à la bôme et au mât d'un voilier, et comprenant un corps interne logé dans les deux tubes et contenant au moins une moufle qui lui est rattachée, ledit corps interne étant apte : lorsque la moufle ne subit aucune contrainte extérieure, à coulisser dans un sens parallèle à l'axe des tubes sous l'action d'un organe actionneur, ce coulissement permettant d'enclencher un mécanisme de verrouillage conçu pour réaliser le blocage des deux tubes, lorsque la moufle subit une contrainte opposée à celle exercée par l'organe actionneur, à coulisser dans un sens contraire, ce coulissement

permettant d'obtenir la désolidarisation des deux tubes par désengagement du mécanisme de verrouillage, le mécanisme de verrouillage étant agencé pour réaliser simultanément le blocage rigide des deux tubes en extension et en compression du hale-bas.

Ainsi, la combinaison de telles caractéristiques permet d'aboutir à un hale-bas au fonctionnement automatique présentant les avantages suivants : - le positionnement de la bôme est parfaitement rigide et fiable puisqu'il résulte d'un blocage mécanique des deux tubes. La bôme peut alors offrir un appui ferme aux navigateurs au cours de leurs manoeuvres de réduction de voilure, .-l'organe actionneur ayant pour unique fonction, lorsque le corps interne ne subit aucune contrainte extérieure, de repousser légèrement ce dernier afin que le mécanisme de verrouillage puisse bloquer les deux tubes, il en découle que cet organe actionneur ne possède qu'une faible raideur. Par conséquent, les contraintes à exercer sur le corps interne pour régler la bôme sont sensiblement égales à celles appliquées dans le cas d'un hale-bas classique utilisant un simple cordage, - la course de réglage de la bôme est très importante contrairement à celle d'un hale-bas à ressort pour lequel la plage de réglage est imposée par le ressort, -le corps interne est protégé par les deux tubes, et l'encombrement global du hale-bas est donc modéré.

Préférentiellement, le mécanisme de verrouillage est apte à coopérer avec des crémaillères solidaires du tube externe.

Avantageusement, le tube interne comporte des trous oblongs dans chacun desquels l'axe de l'une des moufles rattachées au corps interne peut coulisser longitudinalement.

Selon un premier mode de réalisation préférée de l'invention, le mécanisme de verrouillage comprend un corps de verrouillage solidaire du tube interne et muni de pnes aptes à se translater dans une direction perpendiculaire à l'axe des tubes.

Avantageusement, le corps interne comporte des fentes inclinées dans chacune desquelles est inséré un ergot latéral présenté par l'un des pnes.

De façon préférentielle, l'organe actionneur est constitué par un ressort prenant appui contre le corps de verrouillage et contre l'une des faces d'extrémité du corps interne.

Avantageusement encore, le corps interne est sensiblement en forme de U.

Selon un deuxième mode de réalisation préférée de l'invention, le corps interne présente des pans convergents dans sa partie supérieure.

Selon une première variante de ce deuxième mode de réalisation préférée, le mécanisme de verrouillage comprend des billes disposées autour des pans convergents et aptes à coopérer avec des orifices présentées par les crémaillères.

Selon une seconde variante de ce deuxième mode de réalisation préférée, le mécanisme de verrouillage est réalisé à l'aide de pignons disposés autour des pans convergents et solidaires du tube interne, lesdits pignons étant aptes à coopérer avec les crémaillères.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée qui est exposée ci-après en regard du dessin annexé dans lequel : La figure 1 est une vue en perspective d'un hale-bas, selon le mode de réalisation préférée de l'invention, rattaché au mât et à la bôme d'un voilier.

La figure 2 est une vue en perspective partiellement éclatée du hale-bas représenté à la figure 1.

La figure 3 est une vue en perspective partielle agrandie du hale- bas représenté à la figure 2.

La figure 4 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un hale-bas en position déverrouillée selon la première variante du deuxième mode de réalisation préférée de l'invention.

La figure 5 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un hale-bas selon la figure 4 en position verrouillée.

La figure 6 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un hale-bas en position déverrouillée selon la seconde variante du deuxième mode de réalisation préférée de l'invention.

La figure 7 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un hale-bas selon la figure 6 en position verrouillée.

A la figure 1 est représenté un hale-bas 1 selon l'invention rattaché à un mât 2 et à la bôme 3 d'un voilier. Plus précisément, ce hale-bas 1

comporte un tube interne 4 et un tube externe 5, une extrémité 6 du tube interne 4 étant rattachée à la bôme 3 sur laquelle est enverguée une grand voile 7, et une extrémité 8 du tube externe 5 étant rattachée au mât 2 dans sa partie inférieure. Bien évidemment, un montage inversé peut tre réalisé, les tubes interne et externe étant alors rattachés respectivement au mât et à la bôme du voilier. Un jeu 9 de moufles mobiles liées au tube interne 4, et un jeu 10 de moufles fixes liées au tube externe 5 sont représentés de façon schématique à la figure 1.

En se reportant aux figures 2 et 3, on observe que le jeu 9 est constitué de deux moufles mobiles 11 à quatre réas 12, ces moufles mobiles 11 étant contenues dans un corps interne 13 destiné à tre logé dans le tube interne 4. Ce corps interne 13 comprend une paroi supérieure 14 et deux parois latérales parallèles 15,16, ces dernières présentant chacune, d'une part, une fente 17,18 inclinée par rapport à l'axe des tubes 4,5, et d'autre part, deux orifices circulaires qui sont chacun traversés par l'axe 19 de l'une deux moufles 11. Les fentes 17,18 présentent une inclinaison inverse l'une par rapport à l'autre.

Un corps de verrouillage 20, destiné à tre rattaché au tube interne 4, est positionné entre les moufles 11 et un ressort 21 prenant appui contre la face interne de la paroi supérieure 14 du corps interne 13. Plus précisément, ce corps de verrouillage 20 est doté de deux pnes 22 opposés présentant respectivement un ergot latéral 24 engagé dans la fente inclinée 17, 18 d'une paroi latérale 15,16 du corps interne 13.

En partie basse, le tube interne 4 présente, d'une part, deux prolongements latéraux 26 munis chacun de deux trous oblongs 27 destinés à servir de guide aux axes des moufles mobiles 11 lors de leur déplacement longitudinal, et d'autre part, deux échancrures 28 destinées à tre traversées par les pnes 22 lors de leur coulissement.

Le hale-bas 1 comporte également deux crémaillères 29 présentant chacune une rangée de perforations 30. Ces crémaillères 29 sont fixées dans le tube externe 5 de façon à ce que leurs perforations 30 soient situées face aux pnes 22 du corps de verrouillage 20.

Lorsque les moufles mobiles 11 ne subissent aucune contrainte extérieure, le ressort 21 se détend et, en prenant appui sur le corps de verrouillage 20 solidaire du tube interne 4, force le corps interne 13 à coulisser en direction de l'extrémité supérieure du tube externe 5. Les ergots latéraux 24

des deux pnes 22 glissent alors le long des deux fentes 17,18 jusqu'à ce qu'ils butent dans la partie basse de celles-ci. Compte tenu de l'inclinaison des fentes 17,18, les pnes 22 sont amenés à se translater vers l'extérieur de façon perpendiculaire à l'axe des tubes 4,5. Les pnes 22 viennent donc finalement se loger dans les perforations 30 des crémaillères 29 de façon à assurer un blocage mécanique rigide et fiable des tubes 4,5.

Lorsque les moufles mobiles 11 subissent des contraintes opposées à celles exercées par le ressort 21, par exemple lorsqu'un navigateur tire sur le cordage (non représenté) relié auxdites moufles du hale-bas 1, ces moufles mobiles 11 provoquent le coulissement du corps interne 13 vers le bas puisqu'elles sont rattachées à ce dernier. Les ergots latéraux 24 des pnes 22 sont alors amenés à glisser le long des fentes 17,18 et viennent en butée en partie haute de celles-ci. Compte tenu de l'inclinaison des fentes 17,18, les pnes 22 sont amenés à se rétracter, et donc à se désengager des perforations 30 des crémaillères 29. Les deux tubes 4,5 sont alors désolidarisés, autorisant ainsi le réglage vertical de la bôme 3.

Pour relever la bôme 3 en absence de voile, comme cela peut tre nécessaire au port pour dégager le pont du voilier, il suffit de la repousser manuellement vers le haut tout en exerçant une faible tension sur les moufles 11 permettant la rétractation des pnes 22.

Les figures 4 et 5 représentent une vue schématique en coupe longitudinale d'un hale-bas 101 selon l'une des variantes de l'invention. Ce hale-bas 101 diffère principalement du hale-bas 1 décrit aux figures 1 à 3 par le fait que le mécanisme de verrouillage employé est constitué à partir de billes 102. Les caractéristiques communes aux deux hales-bas 1,101 conservent les références données aux figures 1 à 3.

Le hale-bas 101 comprend également un corps interne 13 contenant des moufles mobiles 11 qui lui sont rattachées. Ce corps interne 13 présente deux pans convergents 103 dans sa partie supérieure, ces pans convergents 103 faisant face aux crémaillères 29. Une bille 102 est disposée entre chaque pan convergent 103 et la crémaillère 29 qui lui correspond. Un ressort (non représenté) est disposé entre des cordages 104 et vient prendre appui contre la partie basse du corps interne 13.

Lorsque les moufles mobiles 11 ne subissent aucune contrainte extérieure, le ressort provoque le coulissement du corps interne 13 vers le haut. Chaque bille 2 est alors, dans un premier temps, entraînée par le pan

convergent 103 du corps interne 13 qui lui correspond, et dans un deuxième temps, amenée à s'engager dans l'une des perforations 30 de la crémaillère 29. Il en découle alors que les billes 102 constituent des obstacles permettant de stopper le coulissement du corps interne 13.

Lorsqu'un navigateur tire suffisamment sur les cordages 104, les moufles mobiles 11 provoquent le coulissement en force du corps interne 13 vers le bas puisqu'elles sont rattachées à ce dernier. Lorsque les billes 102 ne sont plus en contact avec les parois latérales du corps interne 13, ces billes retombent alors par gravité et reprennent chacune leur position entre le pan convergent 103 et la crémaillère 29 qui lui correspond. Les tubes interne et externe 4,5 sont alors désolidarisés, autorisant ainsi le réglage vertical de la bôme.

Les figures 6 et 7 représentent une vue schématique en coupe longitudinale d'un hale-bas 201 selon une autre variante de l'invention. Ce hale-bas 201 diffère principalement du hale-bas 101 décrit aux figures 4 et 5 par le fait que le mécanisme de verrouillage employé est constitué à partir de pignons 202. Les caractéristiques communes aux deux hales-bas 101, 201 conservent les références données aux figures 4 et 5.

Ce hale-bas 201 comprend deux crémaillères 203 crantées qui sont en permanence au contact de deux pignons 202. Ceux-ci sont chacun constitués par un moyeu 205 hexagonal auquel sont rattachées deux roues crantées 206, le moyeu 205 étant solidaire du tube interne. Un ressort (non représenté) est disposé entre les cordages 104 et vient prendre appui contre la partie basse du corps interne 13.

Lorsque les moufles mobiles 11 ne subissent aucune contrainte extérieure, le ressort provoque le coulissement du corps interne 13 vers le haut. Ce coulissement est stoppé lorsque les parois verticales de la partie supérieure du corps interne 13 viennent en prise avec les moyeux 205 hexagonaux.

Lorsqu'un navigateur tire suffisamment sur les cordages 104, les moufles mobiles 11 provoquent le coulissement en force du corps interne 13 vers le bas puisqu'elles sont rattachées à ce dernier. Les tubes interne et externe 4,5 sont ainsi désolidarisés et peuvent se translater, les roues crantées 206 coopérant avec les crémaillères 203 crantées.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des exemples particuliers de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.




 
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