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Patent Searching and Data


Title:
ROTARY ELECTRIC MACHINE AND METHOD FOR MAKING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/035685
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an electric machine whereof the stator comprises a laminated magnetic circuit (1) comprising a plurality of teeth delimiting longitudinally oriented notches, conductive electric wires (2) being arranged in the notches, and entwined (3) at the ends of the stator. It comprises an outer sheath (4) forming part of the final motor. It comprises a composition (6) for impregnating the entwined wires, whereof the filler has a high particle size distribution, and a composition (8) for impregnating the notches containing a filler with lower particle size distribution.

Inventors:
BOURQUI GERALD (CH)
LINDA JEAN-LOUIS (CH)
MEUWLY ROGER (CH)
TORNARE MARCEL (CH)
Application Number:
PCT/EP2001/012290
Publication Date:
May 02, 2002
Filing Date:
October 24, 2001
Export Citation:
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Assignee:
CONCEPTION & DEV MICHELIN SA (CH)
BOURQUI GERALD (CH)
LINDA JEAN LOUIS (CH)
MEUWLY ROGER (CH)
TORNARE MARCEL (CH)
International Classes:
H02K3/32; H02K3/50; H02K15/12; H02K3/34; (IPC1-7): H02K3/32; H02K3/50; H02K15/12
Foreign References:
US3874073A1975-04-01
EP0266602A11988-05-11
US4128527A1978-12-05
EP0660336A21995-06-28
US3710437A1973-01-16
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Bauvir, Jacques (Service SGD/LG/PI-LAD Clermont-Ferrand Cedex 09, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. I, Machine électrique tournante comprenant un stator, le stator comprenant un circuit magnétique feuilleté (1) comportant un empilage de tôles magnétiques disposées sensiblement parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor de la machine, le circuit magnétique comportant une pluralité de dents, les dents délimitant des encoches orientées longitudinalement, des fils conducteurs électriques étant disposés dans les encoches, le rapport de la somme des sections des carrés circonscrits tracés autour de la section de chaque fil conducteur à la section utile d'encoche étant pour chaque encoche supérieur à 0.7, les fils d'encoche étant immobilisés par une composition (8) d'imprégnation d'encoche contenant une résine thermodurcissable et une charge (81), de granulométrie telle que la taille moyenne des particules dont elle est constituée est inférieure à 15 elm environ, et telle qu'au moins environ 80% en masse des particules ont une taille inférieure à 25 ßm, ladite composition d'imprégnation d'encoche comportant au moins 65% en masse de ladite charge.
2. Machine électrique tournante comprenant un stator, le stator comprenant un circuit magnétique feuilleté (1) comportant un empilage de tôles magnétiques disposées sensiblement parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor de la machine, le circuit magnétique comportant une pluralité de dents, les dents délimitant des encoches orientées longitudinalement, des fils conducteurs électriques étant disposés dans les encoches, le rapport de la somme des sections des carrés circonscrits tracés autour de la section de chaque fil conducteur à la section utile d'encoche étant pour chaque encoche supérieur à 0.7, les fils d'encoche étant immobilisés par une composition (8) d'imprégnation d'encoche contenant une résine thermodurcissable et une charge (81) de granulométrie telle que la taille maximale des particules dont elle est constituée est inférieure à 0. 045*+, avec + étant le diamètre des fils conducteurs électriques (2) disposés dans les encoches, ladite composition d'imprégnation d'encoche comportant au moins 65% en masse de ladite charge.
3. Machine selon l'une des revendications 1 ou 2, dans laquelle la granulométrie de la charge (81) est telle qu'au plus 3% en masse des particules ont une taille supérieure à 50 glum.
4. Machine selon l'une des revendications 1 à 3, dans laquelle ladite composition d'imprégnation d'encoche comporte au moins 700xi en masse de ladite charge.
5. Machine selon l'une des revendications 1 à 4, dans laquelle la charge de la composition d'imprégnation d'encoche est choisie dans le groupe constitué par la farine de silice, le quartz, le nitrure d'aluminium et l'alumine.
6. Machine selon l'une des revendications 1 à 5, dans laquelle la granulométrie de la charge de la composition (8) d'imprégnation d'encoche est telle que la taille moyenne des particules est inférieure à 10 pm environ, et est telle qu'au moins environ 80% en masse des particules ont une taille inférieure à 20 Am.
7. Machine selon la revendication 6, dans laquelle la granulométrie de la charge de la composition (8) d'imprégnation d'encoche est telle qu'environ pas plus de 3% en masse de particules ont une taille supérieure à 45pm.
8. Machine selon l'une des revendications 1 à 7, comportant des chignons (3) aux deux extrémités axiales du circuit magnétique, les conducteurs dans les chignons étant imprégnés par une composition (6) d'imprégnation de chignon contenant une résine thermodurcissable et une charge (61) de granulométrie plus élevée que la granulométrie de la charge de la composition d'imprégnation d'encoche.
9. Machine selon la revendication 8, dans laquelle la granulométrie de la charge de la composition d'imprégnation de chignon est telle qu'elle comporte de 30 à 55 % en masse environ de particules dont la taille est comprise entre 500 tm et 1000 tim, comporte de 25 à 45 % en masse environ de particules dont la taille est comprise entre 200 Hm et 600 µm, le solde étant constitué par au moins 5 % en masse de particules dont au moins 80% en masse ont une taille inférieure à 25 um et au plus 3 en masse ont une taijje supérieure à 50 µm.
10. Machine selon la revendication 9, dans laquelle la granulométrie de la charge de la composition d'imprégnation de chignon est telle qu'elle comporte un solde constitué par au moins 5 % en masse de particules dont au moins 80% en masse ont une taille inférieure à 20 Lllt et au plus 3% en masse ont une taille supérieure à 45 pm.
11. Machine selon l'une des revendications 1 à 10, dans laquelle le circuit magnétique feuilleté (1) est monté à l'intérieur d'un fourreau (4) réalisé en matière métallique.
12. Procédé de fabrication d'un stator de machine électrique tournante, ledit stator comprenant un circuit magnétique feuilleté comportant un empilage de tôles magnétiques disposées sensiblement parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor de la machine, le circuit magnétique comportant une pluralité de dents, les dents délimitant des encoches orientées longitudinalement, comprenant les étapes suivantes : installer des fils électriques conducteurs dans les encoches et former des chignons aux deux extrémités axiales du circuit magnétique ; installer à axe vertical l'ensemble comportant le circuit magnétique supportant les conducteurs dans les encoches et les chignons ; imprégner sous vide les conducteurs dans les encoches avec une composition d'imprégnation d'encoche comportant une résine thermodurcissable et une charge ; procéder à la polymérisation de la composition.
13. Procédé selon la revendication 12, dans lequel l'étape d'imprégnation sous vide des conducteurs dans les encoches permet d'effectuer l'imprégnation des conducteurs dans les chignons avec la même composition d'imprégnation.
14. Procédé de fabrication d'un stator de machine électrique tournante, ledit stator comprenant un circuit magnétique feuilleté comportant un empilage de tôles magnétiques disposées sensiblement parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor de la machine, le circuit magnétique comportant une pluralité de dents, les dents délimitant des encoches orientées longitudinalement, comprenant les étapes suivantes : installer des fils électriques conducteurs dans les encoches et former des chignons aux deux extrémités axiales du circuit magnétique ; installer à axe vertical l'ensemble comportant le circuit magnétique supportant les conducteurs dans les encoches et les chignons ; imprégner le premier chignon, en position axialement supérieure, avec une composition d'imprégnation de chignon comportant une résine thermodurcissable et une charge de granulométrie élevée ; retourner ledit ensemble et l'installer à nouveau à axe vertical, le premier chignon devenant le chignon inférieur ; imprégner sous vide les conducteurs dans les encoches avec une composition d'imprégnation d'encoche comportant une résine thermodurcissable et une autre charge de granulométrie plus faible que la granulométrie de la charge de la première composition ; imprégner le second chignon avec une composition d'imprégnation de chignon, comportant une résine thermodurcissable et une charge de granulométrie élevée ; procéder à la polymérisation desdites compositions.
15. Procédé selon la revendication 14 dans lequel, avant l'imprégnation du second chignon, on effectue une étape de polymérisation au moins partielle d'au moins la composition d'imprégnation d'encoche.
16. Procédé selon l'une des revendications 12 à 15, pour un stator de machine dont le rotor est monté à l'intérieur du stator, dans lequel l'ensemble comportant le circuit magnétique supportant les conducteurs dans les encoches et les chignons est, avant la première étape d'imprégnation, emprisonné entre un fourreau extérieur faisant partie du moteur final et un noyau intérieur amovible occupant sensiblement le volume à réserver pour le rotor.
17. Procédé selon l'une des revendications 12 à 16 dans lequel, pendant l'imprégnation des conducteurs dans les encoches, on introduit sous vide la quantité totale de composition d'imprégnation d'encoche par fractions successivement, et après chaque fraction, on ramène le stator à la pression atmosphérique.
18. Procédé selon l'une des revendications 12 à 16 dans lequel, pendant l'imprégnation des conducteurs dans les encoches, on introduit sous vide la quantité totale de composition d'imprégnation d'encoche par fractions successivement, et après chaque fraction, le stator est soumis à une pression supérieure à la pression atmosphérique.
Description:
Machine électrique tournante et procédé de fabrication.

La présente invention se rapporte aux machines é) ectriques tournantes, moteurs ou générateurs, et plus précisément aux stators de celles-ci.

Dans une construction courante, le stator de telles machines comporte un circuit magnétique et des bobinages de fils conducteurs de l'électricité, réalisés en général en fil de cuivre isolé, souvent de section ronde. Le circuit magnétique quant à lui est feuilleté ; il est constitué par un empilage de tôles magnétiques. Chaque tôle est découpée de façon à aménager des encoches délimitées par des dents, les encoches étant le logement des fils conducteurs électriques. Ce principe d'agencement du stator est largement appliqué pour les machines synchrones ou asynchrones.

Il existe des applications pour lesquelles il est désirable d'atteindre à la fois des puissances importantes et une grande compacité du moteur. Pour donner simplement un exemple concret, lorsque l'on souhaite implanter des moteurs électriques de traction dans les roues de véhicules automobiles, il est souhaitable de pouvoir développer des puissances valant au moins 10 kW par moteur, et même la plupart du temps au moins 25 ou 30 kW par moteur, pour un poids le plus faible possible afin de ne pas trop alourdir les masses non suspendues. 11 est également désirable que l'encombrement soit aussi très réduit, ne dépassant pas ou dépassant le moins possible du volume intérieur de la roue pour ne pas interférer avec les éléments du véhicule lors des débattements de suspension et lors d'autres types de mouvement de la roue par rapport à la caisse du véhicule.

Ces impératifs (puissance élevée, encombrement et poids faibles) rendent très problématique l'implantation de moteurs électriques de traction dans les roues de véhicules de tourisme. sauf à améliorer radicalement le rapport poids/puissance des machines électriques actuellement disponibles sur le marché.

Par ailleurs ? il est nécessaire de contenir l'échauffement dû aux pertes des machines en deçà de certaines limites sous peine de provoquer des dégradations irréversibles, notamment à l'isolation des conducteurs électriques. Les calories produites dans les conducteurs du stator doivent donc être évacuées de manière aussi efficace que possible.

Dans les applications les plus exigeantes, it est déjà bien connu de refroidir les machines électriques tournantes au moyen d'un liquide. Dans ce cas, une circulation forcée du liquide est

assurée à l'intérieur même de la machine électrique tournante, principalement le stator dans lequel se trouvent les bobinages électriques, afin de conduire les calories à l'extérieur vers un échangeur thermique.

Afin de bien maintenir mécaniquement les conducteurs électriques dans leurs encoches, de renforcer l'isolation électrique et aussi afin de contribuer à un bon échange thermique par conduction, il est déjà connu d'imprégner les conducteurs électriques dans de la résine qui remplit les différentes encoches et qui recouvre les chignons de part et d'autre du stator.

Malheureusement, si l'imprégnation des conducteurs par la résine s'avère indispensable dans les moteurs à hautes performances, les résines utilisées pour imprégner les conducteurs dans les encoches sont des matériaux relativement mauvais conducteurs thermiques. II est aussi connu d'utiliser, pour imprégner les conducteurs des chignons, des résines chargées, meilleures conductrices de la chaleur. Malheureusement, les résines utilisées dans les chignons ne conviennent pas pour l'imprégnation des conducteurs dans les encoches. Les charges ne peuvent pas pénétrer dans les faibles interstices restant libres dans les encoches, et ceci d'autant plus que, dans les moteurs performants, on cherche à atteindre un taux élevé de remplissage des encoches par du cuivre.

En outre, l'évacuation des calories engendrées dans les encoches est problématique. I1 subsiste en effet couramment des défauts d'imprégnation, c'est-à-dire des bulles (air, produits de dégazage) qui restent emprisonnées à l'intérieur de la masse de conducteurs et résine. La conséquence en est que l'échange thermique à l'endroit où il y a ces défauts d'imprégnation est de bien moindre performance encore car il ne peut se faire par conduction. II en résulte une élévation locale de la température, préjudiciable à la bonne tenue des isolants électriques utilisés, ayant pour conséquence des phénomènes de claquage thermique des machines électriques tournantes.

L'invention a pour objectif d'améliorer radicalement les performances thermiques des machines électriques tournantes. Elle a pour objectif de réaliser une imprégnation des conducteurs électriques dans les encoches bien plus homogène, de bien plus grande qualité. Elle a pour objectif de permettre l'imprégnation par une résine qui soit suffisamment bonne conductrice thermique.

Ceci est tout particulièrement important si l'on veut élever le couple nominal d'une machine électrique tournante. A cette fin, on souhaite pouvoir injecter un courant le plus élevé possible. I1 en résulte d'inévitables pertes par effet Joule, d'où des calories prenant naissance dans les

conducteurs situés dans les encoches et dans les chignons et qu'il faut évacuer aussi efficacement que possible.

L'invention se rapporte à une machine électrique tournante comprenant un stator, le stator comprenant un circuit magnétique feuilleté comportant un empilage de tôles magnétiques disposées sensiblement parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor de la machine, le circuit magnétique comportant une pluralité de dents, les dents délimitant des encoches orientées longitudinalement, des fils conducteurs électriques étant disposés dans les encoches, le rapport de la somme des sections des carrés circonscrits tracés autour de la section de chaque fil conducteur à la section utile d'encoche étant pour chaque encoche supérieur à 0.7. Les fils électriques sont immobilisés dans les encoches par une composition d'imprégnation d'encoche contenant une résine thermodurcissable et une charge, ladite composition d'imprégnation d'encoche comportant au moins 65% en masse de ladite charge.

Le rapport indiqué ci-dessus dénote un taux de remplissage des encoches par les fils conducteurs très élevé. II s'agit de construire des machines de forte puissance massique.

Sous un premier aspect, la granulométrie de la charge de la composition d'imprégnation d'encoche est telle que la taille moyenne des particules dont elle est constituée est inférieure à 15 p. m environ, et est telle qu'au moins environ 80% en masse des particules ont une taille inférieure à 25 p. m.

En fait, la caractérisation de la charge indiquée ci-dessus n'est pas indépendante du diamètre ou plus généralement de la taille de la section des fils conducteurs utilisés. Si la caractérisation indiquée est très bien adaptée à des fils dont le diamètre est de l'ordre de 1, 2mm à 1, 5mm, eux- mêmes bien adaptés à des machines de forte puissance massique concernées par l'invention, on peut aussi considérer que, sous un autre aspect, la granulométrie de la charge est telle que la taille maximale des particules dont elle est constituée est inférieure à 0.045*+, avecX étant le diamètre des fils conducteurs électriques disposés dans les encoches.

De préférence, la granulométrie de la charge est telle qu'au plus 3% en masse des particules ont une taille supérieure à 50 ßmi Cette charge est de préférence de la farine de silice (oxyde de silicium), du quartz (forme cristallisée de silice), du nitrure d'aluminium ou de l'alumine. On a découvert que ces charges,

notamment lorsqu'elles sont mises en oeuvre selon le procédé ci-dessous, améliorent radicalement les performances d'une machine électrique.

On sait par ailleurs que le stator comporte des chignons aux deux extrémités axiales du circuit magnétique. L'invention s'étend aussi à une machine électrique tournante dans laquelle les conducteurs dans les chignons sont imprégnés par une composition d'imprégnation de chignon contenant une résine thermodurcissable et une charge de granulométrie plus élevée que la granulométrie de la charge de la composition d'imprégnation d'encoche.

Pour fixer les idées, la différence de granulométrie peut se qualifier par référence à la taille des particules et à la répartition entre différentes tailles. Par exemple, la charge de granulométrie élevée comporte de 30 à 55 % en masse environ de particules dont la taille est comprise entre 500 u. m et 1000 llm ; elle comporte de 25 à 45 % en masse environ de particules dont la taille est comprise entre 200 pm et 600 Hmn le solde étant constitué par au moins 5 % en masse de particules dont au moins 80% en masse ont une taille inférieure à 25 u. m et de préférence inférieure à 20 pLm environ et au plus 3% en masse ont une taille supérieure à 5ohm et de préférence à 45 ßm environ.

De son côté, la charge de granulométrie moins élevée est caractérisée par une taille moyenne des particules inférieure à 15 ßm environ et de préférence inférieure à 10 ßm environ, et comporte au moins environ 80% en masse de particules dont la taille est inférieure à 25 ym et de préférence inférieure à 20 ism environ, et ne comporte environ pas plus de 3% en masse de particules dont la taille est supérieure à 50 ßm et de préférence à 45 ism environ On a constaté qu'une telle charge permet d'améliorer la conductibilité thermique de la composition d'imprégnation d'encoche et que l'amélioration des propriétés de conductibilité thermique de la composition ne s'accompagne pas d'une augmentation préjudiciable de la viscosité de la composition.

De préférence, pour atteindre des valeurs de conductibilité thermique vraiment très importantes pour un matériau d'imprégnation d'encoche, ladite composition d'imprégnation d'encoche comporte au moins 70% en masse de ladite charge.

L'invention propose un procédé de fabrication d'un stator de machine électrique tournante, ledit stator comprenant un circuit magnétique feuilleté comportant un empilage de tôles magnétiques disposées sensiblement parallèlement à un plan perpendiculaire à 1'axe de rotation du rotor de la machine, le circuit magnétique comportant une pluralité de dents, les dents délimitant des encoches orientées longitudinalement, le procédé comprenant les étapes suivantes : -installer des fils électriques conducteurs dans les encoches et former des chignons aux deux extrémités axiales du circuit magnétique ; -installer à axe vertical 1'ensemble comportant le circuit magnétique supportant les conducteurs dans les encoches et les chignons ; -imprégner sous vide les conducteurs dans les encoches avec une composition d'imprégnation d'encoche comportant une résine thermodurcissable et une charge ; -procéder à la polymérisation de la composition.

Afin de mettre en oeuvre des compositions d'imprégnations toutes deux chargées et différentes au moins par leurs charges, 1'invention propose un procédé de fabrication d'un stator de machine électrique tournante, ledit stator comprenant un circuit magnétique feuilleté comportant un empilage de tôles magnétiques disposées sensiblement parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor de la machine, le circuit magnétique comportant une pluralité de dents, les dents délimitant des encoches orientées longitudinalement, le procédé comprenant les étapes suivantes : -installer des fils électriques conducteurs dans les encoches et former des chignons aux deux extrémités axiales du circuit magnétique ; -installer à axe vertical l'ensemble comportant le circuit magnétique supportant les conducteurs dans les encoches et les chignons ; -imprégner le premier chignon, en position axialement supérieure, avec une composition d'imprégnation de chignon, comportant une résine thermodurcissable et une charge de granulométrie élevée ; -retourner ledit ensemble et l'installer à nouveau à axe vertical, le premier chignon devenant le chignon inférieur ; -imprégner sous vide les conducteurs dans les encoches avec une composition d'imprégnation d'encoche comportant une résine thermodurcissable et une autre charge de granulométrie plus faible que la granulométrie de la charge de la première composition ; -imprégner le second chignon avec une composition d'imprégnation de chignon, comportant une résine thermodurcissable et une charge de granulométrie élevée ;

-procéder à la polymérisation desdites compositions.

Au dessin annexé, la figure 1 est une coupe comprenant l'axe d'une machine tournante, illustrant une phase initiale du procédé illustrant l'invention ; la figure 2 est une section partielle selon AA de la figure 1 ; la figure 3 est une coupe comprenant l'axe de la machine tournante, illustrant une phase ultérieure du procédé selon l'invention ; la figure 4 est une coupe comprenant l'axe de la machine tournante, illustrant une phase finale du procédé selon l'invention ; la figure 5 est une coupe comprenant l'axe de la machine tournante, montrant le stator ainsi obtenu ; la figure 6 est une coupe comprenant l'axe d'une machine tournante selon l'invention, montrant le stator et le rotor.

L'invention propose une composition d'imprégnation spécifique pour imprégner des conducteurs électriques en cuivre verni. On décrit ci-dessous l'application à l'imprégnation dans les encoches et l'imprégnation dans les chignons. Les compositions proposées comportent une résine thermodurcissable et divers adjuvants de mise en oeuvre. Quelques exemples non limitatifs sont donnés ci-dessous afin que l'exposé de l'invention soit complet. Cependant, l'invention ne portant pas en soi sur la résine, beaucoup de variantes peuvent être adoptées, l'homme du métier étant invité à aussi se reporter à l'état de la technique classique en ce qui concerne la résine.

La préparation de la composition d'imprégnation d'encoche peut se faire comme suit. Dans un premier exemple, on met en étuve une farine de silice (SIKRON B800, disponible chez Quarz Werke) pour la porter à 130°C, On prépare la formulation de résine époxy. On mélange 100 parts (en masse) de résine CY 179 avec 115 parts de durcisseur HY 917. On introduit 30 parts de flexibilisant DY040 et de 0>05 à 2 parts d'accélérateur DY070, selon la vitesse de réticulation souhaitée (tous les produits indiqués concernant la résine étant disponibles chez VANTICO).

Ensuite, on amène cette composition à une température de 100°C et on ajoute quelques gouttes- c'est à dire environ de 0. 05 à 0. 10 parts-de BYK A501 (BYK-CHEMIE), additif antimoussant, On introduit progressivement 455 parts de charge dans 245 parts de résine, et on mélange jusque obtention d'un liquide homogene tout en restant à température élevée. On dégaze sous vide le mélange final jusqu'à disparition des bulles. La composition obtenue comporte ainsi environ 65%

en masse de charge et 35% en masse de résine. La composition d'imprégnation d'encoche est ainsi prête à être coulée. La charge utilisée est de granulométrie faible, de fluidité suffisante pour l'application visée, et garante d'une conductibilité thermique qui reste significative (de l'ordre de 0. 9 W/mKL).

Une autre composition d'imprégnation d'encoche peut être réalisée en utilisant comme charge de l'alumine ou oxyde d'aluminium (CL 4400 FG disponible chez ALCOA). On met en étuve l'alumine pour la porter à 140°C. Pour préparer la résine, on mélange 100 parts (en masse) de résine CY 179 avec 115 parts de durcisseur HY 917. On introduit 30 parts de flexibilisant DY040 (tous les produits indiqués ci-dessus étant disponibles chez VANTICO). On ajoute 6 parts d'additif dispersant BYK 9010 (BYK-CHEMIE), et quelques gouttes-c'est à dire environ 0.10 parts- d'additif antimousse (BYK A501 de BYK-CHEMIE). Ensuite, on amène cette composition à une température de l'ordre de 60°C à 70°C. On introduit rapidement 714 parts de charge dans 251 parts de résine, et on mélange jusqu'à obtention d'une suspension homogène utilisable pour l'imprégnation, On dégaze sous vide le mélange final jusqu'à disparition des bulles. La composition obtenue comporte ainsi environ 74% en masse d'alumine et 26% en masse de résine. La composition d'imprégnation d'encoche est ainsi prête à être coulée et supporte des températures de mise en oeuvre plus élevées (on peut la chauffer pour faciliter sa mise en oeuvre, sur un bobinage lui-même chauffé à environ 120°C). Après mise en oeuvre, on peut durcir cette composition par paliers à différentes températures supérieures à 140°C et jusqu'à 180°C. La conductibilité thermique obtenue est plus importante (de l'ordre de 1.6 W/mK).

L'utilisation de l'additif dispersant permet d'incorporer une part de charge assez importante, permettant lorsque l'on dépasse 70% d'élever significativement la conductibilité de la composition obtenue. On peut même atteindre une conductibilité de l'ordre de 2. 0 W/mK en incorporant 80% d'alumine.

Augmenter dans la composition le pourcentage de charge favorise normalement l'augmentation de la conductibilité thermique, principalement si l'on dépasse un certain seuil. Mais cela augmente aussi la viscosité, ce qui peut rendre plus difficile la mise en oeuvre, La viscosité est un paramètre important car c'est la viscosité combinée à la température de mise en oeuvre qui va contribuer notamment au fait que la composition d'imprégnation est utilisable ou non. Il est à noter que le niveau de conductibilité dépend aussi de la régularité de la distribution de la charge dans la composition finale. Effectivement, augmenter (par l'utilisation d'un dispersant par exemple) la

régularité de la distribution des particules de charge entraîne une diminution de la viscosité mais également de la conductibilité thermique. Dans cette optique, on a intérêt à ce que, toutes autres choses égales par ailleurs, la viscosité de la composition prête à être coulée soit à un niveau suffisamment élevé, qui reste compatible avec la phase d'imprégnation ultérieure qui va être décrite.

Dans l'exemple suivant, concernant toujours l'imprégnation d'encoche, on propose de préparer deux mélanges intermédiaires appelés mélanges A et B, tous les deux chargés avec l'alumine (CL 4400 FG) préalablement étuvée.

Le mélange A, préparé selon le mode opératoire indiqué au deuxième exemple ci-dessus, comporte les composants suivants : résine CY 179 (100 parts), agent flexibilisant DY 040 (30 parts), agent dispersant BYK 9010 (2.4 parts), additif anti-moussant BYK A501 (0.1 parts), charge CL 4400 FG (286 parts). La suspension est stockée dans un récipient approprié et on la laisse refroidir.

Le mélange B, préparé selon le mode opératoire indiqué au deuxième exemple ci-dessus, comporte les composants suivants : durcisseur HY 917 (115 parts), agent dispersant BYK 9010 (3. 6 parts), additif anti-moussant BYK A501 (0.1 parts), charge CL 4400 FG (429 parts). La suspension est stockée dans un récipient approprié et on la laisse refroidir.

Le durcisseur et la résine n'étant pas mélangés, les mélanges A et B peuvent être stockés plusieurs jours et probablement beaucoup plus longtemps, sans dégradation préjudiciable. Pour préparer la composition d'imprégnation, on procède de la façon suivante : 1, Mettre en étuve les mélanges A et B entre 70°G et 80°C ; 2. Homogénéiser les suspensions ; 3. Peser les mélanges A (100 parts) et B (131 parts), les mélanger puis dégazer sous vide ; La résine d'imprégnation est ensuite mise en oeuvre à une température comprise entre 80°C et 100°C.

On donne ci-dessous un exemple de composition d'imprégnation de chignon. On utilise 308 parts d'alumine ou oxyde d'aluminium (CL 4400 FG disponible chez ALCOA) dont au moins 80tus) en masse des particules a une taille inférieure à 20 t111 et au plus 3% en masse ont une taille supérieure à 45 um, 617 parts d'alumine dont les particules ont une taille comprise entre 50 ( ?Lm et

1000 Lt. m, et 463 parts d'alumine dont les particules ont une taille comprise entre 200 plm et 600 p. m. Pour préparer la résine, on mélange 100 parts (en masse) de résine CY 179 avec 115 parts de durcisseur HY 917. On introduit 30 parts de flexibilisant DY040 (tous les produits indiqués ci- dessus étant disponibles chez VANTICO). On ajoute environ 0.10 part d'additif antimousse (BYK A501 de BYK-CHEMIE). Ensuite, on amène cette composition à une température de l'ordre de 60°C à 70°C, on introduit la charge, préalablement chauffée à 140°C environ, dans la résine et on mélange jusqu'à obtention d'une suspension homogène utilisable. On dégaze sous vide le mélange final jusqu'à disparition des bulles. La composition obtenue comporte ainsi environ 85% en masse de charge et 15% en masse de résine. Après mise en oeuvre, on peut durcir cette composition par paliers à différentes températures supérieures à 140°C et jusqu'à 180°C. La conductibilité thermique obtenue est très élevée (de l'ordre de 4.0 W/mK).

En résumé, la composition d'imprégnation d'encoche comporte avantageusement au moins 65% de charge, et si l'on utilise une composition optimisée pour l'imprégnation des chignons, celle-ci comporte avantageusement au moins 85% de charge.

Les compositions indiquées se prêtent particulièrement bien à une parfaite imprégnation des conducteurs notamment par la mise en oeuvre des procédés décrits ci-dessous.

On voit notamment à la figure 1 un stator comprenant un circuit magnétique feuilleté 1 comportant un empilage de tôles magnétiques disposées sensiblement parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe. Le circuit magnétique comportant une pluralité de dents, les dents délimitant des encoches orientées longitudinalement, des fils conducteurs électriques 2 étant disposés dans les encoches. On voit également des chignons 3 aux extrémités du stator, ainsi que les sorties 30 de fils du bobinage à l'un des chignons. Soulignons que la figure 2 est seulement un schéma sur lequel on a représenté que quelques fils conducteurs électriques 2. Le nombre de fils conducteurs électriques 2 que l'on y voit n'est pas représentatif du taux de remplissage d'encoche très élevé caractéristique de l'invention. A ce propos, notons encore que la section utile de 1'encoche pour installer des fils de cuivre est la section géométrique de l'espace de ladite encoche à laquelle on a retranché la section occupée par d'autres éléments éventuellement installés dans l'encoche, tel qu'une feuille isolante 11 recouvrant les parois intérieures des encoches. La section utile correspond à la surface de la section limitée par la feuille isolante 11, la section de celle-ci n'étant pas comprise dans la section utile. Dans le cas, très courant, où les fils conducteurs électriques 2 ont une section circulaire, le carré circonscrit tracé autour de la section de chaque fil

conducteur est un carré dont le côté vaut le diamètre du fil conducteur électrique 2. Soit SI ! a somme des sections des carrés circonscrits tracés autour de la section de chaque fil conducteur.

Soit S2 la section utile. Le rapport S I/S2 permet de quantifier le taux de remplissage des encoches par les fils conducteurs. On a indiqué ci-dessus qu'il est très élevés L'ensemble comportant le circuit magnétique 1 supportant les conducteurs 2 et les chignons 3 est, avant la première étape d'imprégnation, emprisonné entre un fourreau extérieur 4 faisant partie du moteur final, et un noyau intérieur amovible 5, ici en trois parties 51,52,53, occupant sensiblement le volume à réserver pour le rotor. Bien entendu, le noyau 5 est revêtu d'une composition de démoulage parce qu'il devra être démonté.

Comme on le voit à la figure 1, avant d'imprégner le chignon supérieur, on installe à axe vertical l'ensemble comportant le circuit magnétique supportant les conducteurs et les chignons. Les sorties de fils 30 sont du côté inférieur. On procède à l'imprégnation du premier chignon, en position axialement supérieure, avec une composition 6 d'imprégnation de chignon, dont la charge 61 est de granulométrie élevée. La composition a une conductibilité thermique très élevée, de préférence supérieure à 3 W/mK et avantageusement supérieure à 4 W/mK. On peut utiliser une composition d'imprégnation proposée ci-dessus comme composition d'imprégnation de chignon. Un autre exemple d'une composition utilisable, disponible cette fois dans le commerce, est la composition vendue sous la dénomination « STYCAST 2850 KT » (disponible chez EMERSON & CUMIN).

Ensuite, on obture l'extrémité axiale du côté du chignon 3 déjà imprégné au moyen d'un obturateur 7 comportant des évents 71. De préférence, on aura introduit une quantité de composition d'imprégnation de chignon telle que la composition remonte légèrement dans les évents. On obture ensuite les évents.

Ensuite, on retourne ledit ensemble et on l'installe à nouveau à axe vertical, le premier chignon devenant le chignon inférieur (voir figure 3).

Le coulage de la composition 8 d'imprégnation d'encoche contenant une charge 81 est effectué sous vide, sur des bobinages préalablement chauffés à une température d'environ 100°C, afin de favoriser l'imprégnation par une viscosité abaissée. De préférence, pendant l'imprégnation des conducteurs dans les encoches, on introduit la quantité totale de composition d'imprégnation d'encoche par fractions successivement, par exemple en deux ou trois fois, avec après chaque

fraction, une phase de retour progressif à la pression atmosphérique, voire élévation à une pression supérieure à la pression atmosphérique, et retour au vide. Une alternance de phases d'élévation de pression et retour au vide pour introduire chaque fraction favorise une grande homogénéité de l'imprégnation. Ainsi, la machine électrique tournante est bien moins sujette à des claquages thermiques lorsqu'elle est sollicitée de façon importante. De préférence, on aura introduit une quantité totale de composition d'imprégnation d'encoche telle que la composition déborde légèrement dans le chignon supérieur.

Avant de poursuivre l'imprégnation, on retire éventuellement l'excès de composition d'imprégnation d'encoche présent dans le second chignon et on procède éventuellement à une polymérisation au moins partielle de la composition d'imprégnation d'encoche pour éviter que celle-ci, de densité plus faible que celle qui sera utilisée pour imprégner le second chignon, ne se mélange avec la composition d'imprégnation du second chignon.

On procède ensuite à l'imprégnation du second chignon (voir figure 4) avec une composition d'imprégnation de chignon, de préférence au moyen de la même composition 6 d'imprégnation de chignon que celle utilisée pour le premier chignon. On démonte ensuite le noyau 5 et on obtient ce qui est représenté à la figure 5, à savoir un stator prêt à recevoir un rotor, des flasques aux extrémités axiales, des connecteurs, et éventuellement d'autres éléments auxiliaires comme un circuit de refroidissement.

A la figure 6, on voit une machine électrique tournante comprenant un stator S et un rotor R monté à l'intérieur du stator S. C'est la disposition constructive la plus courante pour les machines électriques, mais cette disposition est bien entendu non limitative à l'égard de l'invention. Le stator S comprenant un circuit magnétique feuilleté 1. Le stator comporte des chignons 3 aux deux extrémités axiales du circuit magnétique. Le fourreau 4 est réalisé en une matière métallique et constitue, au moins en partie, la carapace extérieure 45 protégeant les organes électriques, assurant la tenue mécanique du moteur. Un circuit 40 destiné à faire circuler un liquide de refroidissement est aménagé dans le fourreau 4. A cette fin, le fourreau 4 comporte à sa surface extérieure un filet 42. Une chemise extérieure 43 est montée autour du fourreau 4. Le circuit 40 forme un serpentin.

On voit un des orifices 44 permettant de raccorder le moteur à une source de fluide de refroidissement.

Pour certaines applications, il est possible d'utiliser la composition d'imprégnation d'encoche pour l'imprégnation totale d'un stator, y compris les chignons. Dans ce cas, l'étape d'imprégnation sous vide des conducteurs dans les encoches, décrite avec référence à la figure 3, permet l'imprégnation totale, cette étape commençant par imprégner le chignon inférieur, puis les encoches, et enfin le chignon supérieur, avec la même composition d'imprégnation. Certaines compositions d'encoches proposées par la présente invention ont une conductibilité thermique suffisamment élevée pour cela, même si des compositions spécifiques pour une imprégnation de chignon peuvent avoir une conductibilité thermique supérieure. L'invention permet d'atteindre de tels niveaux de conductibilité pour une composition compatible avec une imprégnation des fils conducteurs dans les encoches que l'on peut utiliser une seule composition chargée pour l'ensemble du stator, ce qui simplifie la fabrication.

On a comparé les performances d'un stator réalisé au moyen de la composition d'imprégnation d'encoche décrite et selon le procédé d'imprégnation qui vient d'être décrit aux performances d'un moteur qui utilise pour les encoches, une résine non chargée identique à celle de la composition d'imprégnation d'encoche décrite ci-dessus, et la même composition d'imprégnation de chignon.

Pour un régime de fonctionnement identique, proche d'une charge maximale du moteur, on observe que les diminutions de température maximale atteinte sont de l'ordre de 20°C à 25°C dans les chignons, preuve d'une augmentation très significative de la conduction par les encoches puisque la composition d'imprégnation de chignon est identique, et de l'ordre de 25°C à 30°C dans les encoches. Ainsi, on obtient un gain indirect dû au fait que la température de fonctionnement ayant été abaissée de façon substantielle, la résistance électrique des bobinages est légèrement diminuée, ce qui provoque une légère amélioration du rendement de la machine électrique tournante.

Si l'on admet une température maximale de fonctionnement inchangée, il en résulte que l'on peut augmenter l'intensité de courant passant dans les bobinages, donc on peut augmenter la puissance de la machine.

L'invention peut être utilisée indifféremment pour réaliser des moteurs électriques ou bien des alternateurs. Afin d'améliorer encore la compacité du moteur, on peut prévoir que le stator comporte une canalisation pour la circulation d'un fluide de refroidissement, par exemple un liquide de refroidissement du genre de ceux utilisés pour le refroidissement des moteurs thermiques des véhicules automobiles.




 
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