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Title:
ROTATABLE CONTROL SYSTEM FOR ELECTRIC CIRCUIT BREAKER APPARATUS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/012806
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a rotatable control system for an electric apparatus for cutting off at least one line in the event of an overload or a short-circuit, said system being arranged on a secondary cover (2) that is pivotably removable relative to the casing (1) of the apparatus, and provided for: manually closing or opening the line(s) monitored by the apparatus while passing the rotational movements, between two abutments of a rotatable handle (6) rotatably connected to said secondary cover (2), to a lever (5) which projects from a primary cover of the casing (1) and which is directly and mechanically connected to the mechanical lock of the apparatus; and sending the movement of said lever (5) back to the rotatable handle (6) in the event that the lock is opened. Said system is characterized in that it comprises a gear mechanism (11, 12) that transmits the rotational movement of the rotatable handle (6) to a fork (9) pivotably mounted in the secondary cover (2), the two arms (10a, 10b) of the fork being arranged on either side of the lever (5), and a means (7, 44, 46, 48a, 48b) for locking the handle (6) in both manually opened and closed positions of the line(s).

Inventors:
DURET ANTOINE (FR)
MEYER LOIC (FR)
DECKERT FRANCIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/051585
Publication Date:
February 03, 2011
Filing Date:
July 27, 2010
Export Citation:
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Assignee:
HAGER ELECTRO SAS (FR)
DURET ANTOINE (FR)
MEYER LOIC (FR)
DECKERT FRANCIS (FR)
International Classes:
H01H71/10; H01H9/20; H01H71/52; H01H71/56
Foreign References:
US2830154A1958-04-08
DE202006015632U12007-01-04
GB2279810A1995-01-11
GB2279809A1995-01-11
FR2701592A11994-08-19
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
LITTOLFF, Denis (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne en cas de surcharge ou de court circuit, disposé sur un couvercle secondaire (2) amovible pivotant par rapport au boîtier (1 ) de l'appareil, prévu pour :

- fermer ou ouvrir manuellement la ou les lignes contrôlées par l'appareil en répercutant les mouvements de rotation entre deux butées d'une manette rotative (6) reliée à rotation audit couvercle secondaire (2) à un levier (5) dépassant d'un couvercle primaire du boîtier (1) et mécaniquement directement relié à la serrure mécanique de l'appareil ;

- répercuter le mouvement dudit levier (5) à la manette rotative (6) en cas d'ouverture de la serrure,

caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme à engrenages (11 , 12) transmettant le mouvement de rotation de la manette rotative (6) à une fourche (9) montée pivotante dans le couvercle secondaire (2) et dont les deux branches (10a, 10b) sont disposées de part et d'autre du levier (5), et des moyens de verrouillage (7, 44, 46, 48a, 48b) de la manette (6) en les deux positions d'ouverture et de fermeture manuelle de la ou des lignes.

2. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une roue dentée (8) apte à tourner dans le couvercle secondaire (2), entraînée en rotation par une platine d'entraînement (22) de la manette rotative (6), et comportant une portion dentée (1 1 ) prévue pour coopérer avec un secteur denté (12) solidaire de la fourche (9).

3. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la platine d'entraînement (22) et la roue dentée (8) sont reliées par au moins une liaison du type pions (35) / lumières (34).

4. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la fourche (9) est montée pivotante, entre le couvercle secondaire (2) et une plaque (17) d'allure parallèle à ce dernier qui lui est fixée, au moyen d'un arbre (14) dont les deux extrémités sont placées dans des logements (15a) / orifices (15b) circulaires respectivement du couvercle secondaire (2) et de la plaque (17), un ressort de torsion (18) étant monté entre une came (20) de la fourche (9) et la plaque (17) en vue de solliciter élastiquement ladite fourche (9) vers ses deux positions d'extrémité stables correspondant à l'ouverture et à la fermeture de la ou des lignes et vers sa position intermédiaire correspondant au déclenchement de la serrure.

5. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la fourche (9) présente une came (20) prévue pour coopérer avec le ressort de torsion (18) constitué d'une portion centrale spiralée maintenue en appui sur le profil de la came (20) et de deux branches (19a, 19b) fixées à la plaque (17).

6. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la came (20) présente un profil à deux évidements en V successifs suivis d'une portion plane, correspondant respectivement à l'ouverture des lignes, à la position déclenchée de la serrure et à la fermeture des lignes.

7. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage de la manette consistent en un coulisseau (7) de cadenassage dont une première extrémité est percée d'un orifice (42) de cadenassage et qui est apte à coulisser dans le corps (23) de la manette (6) entre deux positions, une position rétractée dans ledit corps (23) permettant le déplacement rotatif de la manette (6), et une position déployée entraînant de plus un pivotement du coulisseau (7) faisant sortir l'extrémité percée hors du corps (23) de la manette (6), la seconde extrémité du coulisseau actionnant au cours du pivotement un plot de verrouillage (46) mobile en translation en vue de bloquer la rotation de la manette (6) par rapport au couvercle (2).

8. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'au moins un ressort (39a, 39b) est disposé entre le coulisseau (7) de cadenassage et le corps (23) de la manette (6) en vue de solliciter ledit coulisseau (7) au cours du pivotement vers la position déployée.

9. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le coulisseau (7) pivote par rapport à un arbre (37) solidaire du corps (23) de la manette (6) et qui est logé dans une lumière oblongue (41 ) dudit coulisseau (7), au moins un ressort de torsion (39a, 39b) à portion centrale spiralée placée autour de l'arbre (37) et branches d'extrémité en appui respectivement sur des pattes latérales (40) du coulisseau (7) et sur le corps (23) de la manette (6) étant prévu.

10. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon l'une des revendication 7 à 9, caractérisé en ce que la seconde extrémité du coulisseau (7) comporte des tourillons (44) latéraux aptes à se déplacer dans des glissières (45) du plot (46) de verrouillage orientées sensiblement parallèlement à la direction du coulissement du coulisseau (7) de cadenassage dans le corps (23) de la manette (6).

11. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon l'une des revendication 7 à 10, caractérisé en ce que le plot de verrouillage (46) est guidé en translation dans la platine d'entraînement (22), une butée (49) prévue sur ladite platine (22) limitant son déplacement translatif lorsqu'il est en face de deux orifices (48a,

48b) pratiqués dans le couvercle (2) et correspondants aux positions d'ouverture et de fermeture de la serrure mécanique de l'appareil électrique de coupure.

12. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon l'une des revendication 2 à 11 , caractérisé en ce que la manette (6) est fixée à la roue dentée (8) par clipsage de la platine d'entraînement (22) à ladite roue (8), qui comporte un tourillon axial (21) prévu pour s'insérer dans un logement cylindrique axial (25) de la platine (22) situé sur sa face opposée à la roue dentée (8), une plaque de clipsage (26) mobile en translation contre ladite platine (22), partiellement guidée dans une fente (29) pratiquée à la base du logement cylindrique

(25), comportant un profil interne (28) placé dans le logement (25) apte à coopérer avec au moins une surface inclinée (30a, 30b) correspondante de l'extrémité du tourillon (21 ), en vue de déplacer ladite plaque (26) à rencontre d'un ressort (27) jusqu'à clipsage dudit profil (28) dans au moins un évidement (32a, 32b) du tourillon (21).

13. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la fente (29) équipant la base du logement cylindrique (25) est semi- circulaire, le profil interne (28) de la plaque de clipsage (26) comportant une échancrure centrale entourée de deux épaulements symétriques correspondant à deux portions de surfaces tronconiques (30a, 30b) équipant l'extrémité du tourillon (21), séparées par un promontoire central (31) destiné à s'insérer dans ladite échancrure, et surmontant deux évidements (32a, 32b) de même secteur angulaire que les surfaces tronconiques (30a, 30b).

14. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon l'une des revendications 12 et 13, caractérisé en ce que la plaque de clipsage (26) comporte une patte d'extrémité (51), accessible via une fenêtre (52) de la platine d'entraînement (22), pour l'actionner en translation et démonter la manette (6).

15. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon l'une des revendications 12 et 13, caractérisé en ce que la plaque de clipsage (26) comporte un profil externe (50) prévu pour loger le plot de verrouillage (46), muni de moyens pour empêcher la translation de la plaque (26) et son démontage en position déployée du coulisseau (7).

16. Système de commande rotatif pour appareil électrique de coupure d'au moins une ligne selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens consistent en au moins un téton (53a, 53b) dépassant de la plaque (26) au niveau du profil externe (50) et disposé devant une surface (54) du plot de verrouillage (46) en position déployée du coulisseau (7).

Description:
Système de commande rotatif pour appareil

électrique de type disjoncteur

La présente invention a trait à un système de commande rotatif pour appareil électrique de type disjoncteur de coupure d'au moins une ligne électrique en cas de surcharge ou de court-circuit, ledit système de commande étant disposé sur un couvercle secondaire amovible pivotant par rapport au boîtier de l'appareil.

Le système de l'invention est notamment utilisable pour des boîtiers moulés, constitués à titre principal d'un socle et d'un couvercle dit primaire qui forment l'enveloppe des composants, conférant sa fonction principale à l'appareil, et que l'on munit d'un couvercle dit secondaire amovible permettant notamment de changer le mode de commande.

Lorsque la manette de commande consiste en le levier directement relié à la serrure équipant ce genre de produit, le couvercle secondaire présente un orifice permettant le déplacement dudit levier et servant de capot de protection. Lorsque l'utilisateur fait le choix d'une commande rotative, le couvercle secondaire est modifié pour intégrer un organe de commande rotatif actionnant ledit levier. En clair, le couvercle secondaire permet deux options de commande selon sa configuration.

Dans ce cas, le système de commande rotatif est prévu pour :

D'une part fermer ou ouvrir manuellement la ou les lignes contrôlées par l'appareil en répercutant au levier dépassant du couvercle primaire du boîtier, qu'il n'est évidemment pas question de modifier les mouvements de rotation entre deux butées d'une manette rotative reliée à rotation audit couvercle secondaire ; et

D'autre part, répercuter en sens inverse le déplacement dudit levier à la manette rotative en cas d'ouverture de la serrure.

Selon l'invention, le système de commande rotatif comporte à titre essentiel un mécanisme à engrenages transmettant le mouvement de rotation de la manette rotative à une fourche montée pivotante dans le couvercle secondaire et dont les deux branches sont disposées de part et d'autre du levier, et des moyens de verrouillage de la manette rotative en les deux positions d'ouverture et de fermeture manuelle de la ou des lignes.

A titre principal, il s'agit de transmettre au levier interne le mouvement rotatif imprimé au système de commande apparent, levier qui n'est plus accessible, et qui obéit à une sollicitation plutôt de type translatif. La transformation de mouvement s'effectue à l'aide d'une fourche qui obéit bien entendu elle-même à un mouvement rotatif, mais qui exerce sur le levier une action de nature tangentielle reflétant la position relative dudit levier et du bras de la fourche qui l'entraîne, au niveau de leur point d'appui.

En fait, il est prévu une roue dentée apte à tourner dans le couvercle secondaire, entraînée en rotation par une platine d'entraînement de la manette rotative, et comportant une portion dentée prévue pour coopérer avec un secteur denté solidaire de la fourche. La transmission du mouvement rotatif s'effectue donc par un mécanisme à engrenage classique.

La platine d'entraînement fait partie de la manette rotative, alors que la roue dentée tourne dans le couvercle secondaire. Ils sont classiquement reliés par au moins une liaison du type pions / lumières. Pour ce qui la concerne, la fourche est montée pivotante entre le couvercle secondaire et une plaque d'allure parallèle à ce dernier qui lui est fixée, au moyen d'un arbre dont les deux extrémités sont placées dans des logements / orifices circulaires respectivement du couvercle secondaire et de la plaque, un ressort de torsion étant monté entre une came de la fourche et ladite plaque en vue de solliciter élastiquement la fourche vers ses deux positions d'extrémité stables correspondant à l'ouverture et à la fermeture de la ou des lignes et vers une position intermédiaire correspondant au déclenchement de la serrure.

En d'autres termes, la liaison mécanique à engrenage ne se contente pas de répercuter un mouvement rotatif de la roue dentée à la fourche, elle comporte des moyens additionnels de rappel rendant la manipulation des moyens de commande plus précise mais aussi plus agréable en les sollicitant vers leurs différentes positions stables de fonctionnement normal ou témoignant d'un défaut sur une ligne.

Plus précisément, la fourche présente une came prévue pour coopérer avec le ressort de torsion, lequel est constitué d'une part d'une portion centrale spiralée maintenue en appui sur le profil de la came et d'autre part de deux branches fixées à la plaque mentionnée.

C'est donc la portion centrale spiralée qui se déplace relativement à la came et permet d'offrir un fonctionnement assisté entre les différentes positions stables, qui sont séparées par le passage de points durs.

A cet effet, la came présente un profil à deux évidements en V successifs suivis d'une portion plane, correspondant respectivement à l'ouverture des lignes, à la position déclenchée de la serrure et à la fermeture des lignes.

Selon une configuration possible, les moyens de verrouillage de la manette dont il a été fait état auparavant consistent en un coulisseau de cadenassage dont une première extrémité est percée d'un orifice de cadenassage et qui est apte à coulisser entre deux positions dans le corps de la manette, une position rétractée dans ledit corps permettant le déplacement rotatif libre de la manette, et une position déployée entraînant de plus un pivotement du coulisseau faisant sortir l'extrémité percée hors du corps de la manette, la seconde extrémité du coulisseau actionnant au cours du pivotement un plot de verrouillage mobile en translation en vue de bloquer la rotation de la manette par rapport au couvercle.

Il est à noter que le verrouillage ne peut être obtenu que lorsque le coulisseau est déployé, ce qui n'est pas possible dans n'importe quelle position de la manette relativement au couvercle secondaire. Il faut en effet que le plot de verrouillage mobile puisse être actionné, ce qui implique l'existence d'évidements ou d'orifices de réception dans le couvercle secondaire, pour qu'il y ait déploiement complet et verrouillage. Dans ce cas, la boucle d'un cadenas peut être introduite dans l'orifice de cadenassage pour sécuriser la position de la manette. Comme auparavant, le fonctionnement du coulisseau est "assisté", au moins vers sa position déployée, puisqu'au moins un ressort est disposé entre le coulisseau et le corps de la manette en vue de solliciter ledit coulisseau, au cours du pivotement, vers sa position déployée.

Plus précisément, le coulisseau pivote par rapport à un arbre solidaire du corps de la manette et qui est logé dans une lumière oblongue dudit coulisseau, au moins un ressort de torsion à portion centrale spiralée placée autour de l'arbre et doté de branches d'extrémité en appui respectivement sur des pattes latérales du coulisseau et dans le corps de la manette étant prévu.

La combinaison d'un mouvement translatif et d'un déplacement rotatif dudit coulisseau est donc en l'espèce obtenue par l'utilisation d'un binôme arbre / lumière oblongue.

La seconde extrémité du coulisseau comporte des tourillons latéraux aptes à se déplacer dans des glissières du plot de verrouillage orientées sensiblement parallèlement à la direction du déplacement du coulisseau de cadenassage dans le corps de la manette.

Ces glissières permettent "d'absorber" le déplacement translatif du coulisseau, sans obérer l'action que doivent transmettre les tourillons latéraux au moment de la rotation du coulisseau, en vue de déplacer le plot de verrouillage en translation.

Ce dernier est guidé en translation dans la platine d'entraînement, une butée prévue sur ladite platine limitant son déplacement translatif lorsqu'il est en face de deux orifices pratiqués dans le couvercle, correspondants aux positions d'ouverture et de fermeture de la serrure mécanique de l'appareil électrique de coupure.

Le verrouillage devant être effectué uniquement dans cette position, en l'espèce à l'ouverture et à la fermeture de la ou des lignes contrôlées par l'appareil de l'invention, il n'y que deux orifices ou évidements pratiqués dans le couvercle et permettant le blocage relatif de la manette et du couvercle secondaire. Selon une possibilité, la manette est fixée à la roue dentée par clipsage de la platine d'entraînement à ladite roue, qui comporte à cet effet un tourillon axial prévu pour s'insérer dans un logement cylindrique axial de la platine situé sur sa face opposée à la roue dentée, une plaque de clipsage mobile en translation contre ladite platine étant partiellement guidée dans une fente pratiquée à la base du logement cylindrique. Cette plaque comporte un profil interne placé dans le logement apte à coopérer avec au moins une surface inclinée correspondante de l'extrémité du tourillon, en vue de déplacer ladite plaque à rencontre d'un ressort jusqu'à clipsage dudit profil dans au moins un évidement du tourillon.

Le clipsage résulte du déplacement guidé, à rencontre de moyens de rappel, de la plaque de clipsage, entraînée dans un sens au moment de l'installation de la manette, puis rappelée par le ressort dans l'autre sens lors de la mise en correspondance du profil avec le ou les évidements du tourillon axial de la roue dentée.

Plus précisément, la fente équipant la base du logement cylindrique est semi-circulaire, le profil interne de la plaque de clipsage comportant une échancrure centrale entourée de deux épaulements symétriques correspondant à deux portions de surfaces tronconiques équipant l'extrémité du tourillon, séparées par un promontoire central destiné à s'insérer dans ladite échancrure, et surmontant deux évidements de même secteur angulaire que les surfaces tronconiques.

Par ailleurs, la plaque de clipsage comporte une patte d'extrémité, accessible via une fenêtre de la platine d'entraînement, pour l'actionner en translation et démonter la manette.

La plaque de clipsage comporte de plus un profil externe prévu pour loger le plot de verrouillage, munie de moyens pour empêcher la translation de la plaque et son démontage en position déployée du coulisseau.

Lorsque la manette est en position cadenassée, il n'est dès lors plus possible de la démonter. Plus précisément, lesdits moyens consistent en au moins un téton dépassant de la plaque au niveau du profil externe et disposé devant une surface du plot de verrouillage en position déployée du coulisseau.

La présente invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures, pour lesquelles :

- les figures 1 a et 1 b représentent, en vue perspective, respectivement le couvercle secondaire muni de sa manette rotative et le boîtier destiné à être équipé d'un tel couvercle secondaire ;

- la figure 2 est une vue en perspective éclatée dudit couvercle secondaire et de la manette ;

- la figure 3 représente, toujours en perspective, la roue dentée ;

- les figures 4a et 4b montrent, sous deux angles distincts, la fourche ;

- la figure 5 est une vue de dessous du couvercle secondaire mettant en lumière le fonctionnement de la came, de la fourche et du ressort de torsion ;

- la figure 6 illustre, en vue perspective éclatée, le montage de la manette rotative sur le couvercle secondaire ; et

- la figure 7 représente, toujours en vue perspective éclatée, Ia constitution de la manette rotative.

En référence aux figures 1 a et 1 b, le disjoncteur représenté comporte un boîtier (1), en l'occurrence en plastique moulé, formant l'enveloppe principale des composants constituant ledit disjoncteur. Le couvercle secondaire (2) est monté de manière amovible sur le boîtier (1), d'une manière connue en soi, notamment au moyen des tourillons (3a, 3b) coopérant avec des logements (4a, 4b) de manière à former une charnière. Le disjoncteur comporte un levier de commande (5) directement lié à la serrure mécanique du disjoncteur, manipulable entre deux positions d'extrémité reflétant respectivement la fermeture et l'ouverture des lignes, et qui peut prendre une troisième position intermédiaire dans l'hypothèse d'une ouverture due à une surcharge ou à un court-circuit sur l'une des lignes. Le couvercle secondaire (2) comporte une manette rotative (6) destinée à réaliser la même fonction que le levier (5), à savoir opérer manuellement la fermeture et l'ouverture des lignes d'une part, et refléter la position particulière dudit levier (5) en cas d'ouverture accidentelle du disjoncteur d'autre part.

Par ailleurs, et de manière à garantir la sécurité des utilisateurs, la manette rotative peut être verrouillée en position soit de fermeture, soit d'ouverture des lignes, à l'aide d'un système additionnel basé sur un coulisseau (7) mobile entre deux positions dans la manette rotative (6), une position rétractée dans laquelle il est noyé à l'intérieur du corps (23) de la manette (6), et une position déployée telle qu'elle apparaît en figure 1 a.

La figure 2 montre la totalité des composants du couvercle secondaire (2) et leurs liaisons fonctionnelles. Ainsi, une roue dentée (8) montée à rotation dans le couvercle (2) permet d'actionner une fourche (9) dont les deux branches (10a, 10b) ont pour fonction de pousser le levier (5) dans les deux sens, selon la direction communiquée à la manette (6). La forme précise de la roue dentée (8) et de la fourche (9) apparaît respectivement aux figures 3, 4a et 4b.

La roue dentée (8) comporte en réalité une excroissance axiale d'allure centrale dotée d'une portion dentée (11) prévue pour coopérer avec un secteur correspondant (12) de la fourche (9). Pour que la mise en correspondance des secteurs dentés (11 ) et (12) se fasse dans de bonnes conditions, la roue dentée (8) est montée à rotation dans le couvercle secondaire (2) de telle sorte qu'elle puisse décrire un déplacement angulaire limité par des butées prévues dans le couvercle (2) coopérant avec des butées correspondantes (13a) et (13b) de la roue dentée (8).

La fourche est également montée rotative dans le couvercle (2), et elle comporte à cet effet un arbre (14) dont l'une des extrémités est insérée dans un évidement (15a) du couvercle secondaire (voir en figure 2) et l'autre extrémité est montée à rotation dans un orifice (15b) d'une plaque (17) vissée au couvercle secondaire (2). La rotation de la fourche (9) est également non pas contrôlée mais assistée par un ressort de torsion (18) du type à portion centrale spiralée et à deux branches d'extrémité (19a, 19b), qui apparaît plus précisément en figure 5. Lesdites branches (19a, 19b) sont fixées à la plaque (17), alors que la portion centrale coopère avec une came (20) de la fourche (9) comportant en l'espèce deux chevrons suivis d'une portion plane permettant de solliciter la fourche (9) dans ses positions stables respectivement d'ouverture, d'ouverture accidentelle des lignes et de fermeture normale. Plus précisément, les deux V des chevrons correspondent respectivement à la position ligne(s) ouverte(s) et ouverture de la serrure par surcharge ou court-circuit, et la portion plane correspond à la position ligne(s) fermée(s). Ce dernier appui permet de maintenir la position fermée en statique, et n'est pas susceptible de s'opposer au retour de la manette en position de disjonction.

La roue dentée (8) est par ailleurs équipée d'un tourillon axial (21 ) permettant son assujettissement mécanique à la manette rotative (6) par clipsage. Ainsi, comme cela apparaît en figures 6 et 7, ladite manette (6) se compose d'une platine d'entraînement (22) sur laquelle est monté le corps (23) de la manette (6) auquel est lié le coulisseau de cadenassage (7), recouvert par un capot (24). Le corps (23) est vissé sur la platine d'entraînement (22).

L'ensemble, constituant la manette (6), est clipsé sur la roue dentée (8), au moyen du tourillon axial (21) s'insérant dans un logement cylindrique axial (25) de la platine (22). Le clipsage proprement dit est réalisé par une plaque de clipsage (26) pouvant glisser au contact de la surface supérieure de la platine (22), à rencontre d'un ressort (27). Cette plaque (26) comporte un profil interne (28) présentant une échancrure centrale flanquée de deux épaulements latéraux, ledit profil (28) s'insérant dans une fente (29) disposée à la base du logement cylindrique (25). Ce profil présente une correspondance avec la partie supérieure du tourillon axial (21), présentant deux surfaces tronconiques (30a, 30b) entourant un promontoire central (31), comme cela apparaît à la figure 3. Une correspondance similaire existe avec les orifices (32a, 32b) et le poteau central (33) apparaissant à la base du tourillon axial (21). Au montage, la manette rotative (6) est enfichée sur le tourillon axial (21), qui pénètre par conséquent dans le logement cylindrique (25). Les deux surfaces tronconiques (30a, 30b) repoussent la plaque de clipsage (26) vers la gauche de la figure 6 à rencontre du ressort (27), jusqu'à ce qu'elles arrivent en correspondance avec les orifices (32a, 32b) : le clipsage s'effectue alors par libération de l'énergie du ressort (27).

La plaque de clipsage (26) comporte par ailleurs un profil externe (50) apte à loger un plot de verrouillage (46) dont le fonctionnement est décrit ultérieurement.

Outre cette liaison mécanique, la platine d'entraînement (22) comporte des lumières (34) coopérant avec des pions (35) respectivement pratiqués dans la surface supérieure de la roue dentée (8) et dépassant de la surface inférieure de la platine (22).

Le fonctionnement du coulisseau de cadenassage (7) apparaît également clairement en référence aux figures 6 et 7. Ce coulisseau peut coulisser dans une glissière (36) du corps (23) de la manette rotative (6), et il peut pivoter autour d'un arbre (37) relié à deux oreilles (38a, 38b) dépassant du disque formant l'une des parties du corps (23) de la manette rotative (6). Deux ressorts (39a, 39b), comportant chacun une branche qui s'appuie contre le corps (23) de la manette (6) et une seconde branche s'appuyant contre des pattes latérales (40) du coulisseau (7), exercent une action tendant à faire sortir le coulisseau (7) de sa glissière (36). L'orifice (41) dans lequel passe l'arbre (37) est oblong, permettant au coulisseau (7) un mouvement de translation à l'intérieur du corps (23) de la manette rotative (6).

Le coulisseau (7) comporte par ailleurs à l'une de ses extrémités un orifice d'allure circulaire (42) permettant son cadenassage. Celui-ci est surmonté par une semelle de manipulation et de guidage (43) permettant à l'utilisateur de déplacer le coulisseau entre sa position rétractée et sa position déployée. Le coulisseau (7) comporte ensuite, à l'autre de ses extrémités, des tourillons latéraux (44) (voir figure 7) pouvant se déplacer dans des glissières (45) latérales d'un plot de verrouillage (46), lesdites glissières (45) étant orientées pour ne pas s'opposer au déplacement translatif du coulisseau (7) dans la glissière (36), au cours de la première phase de son mouvement, et pour permettre au tourillon (44) de déplacer le plot de verrouillage (46) vers le bas, notamment au travers de l'orifice (47) pratiqué dans la platine de base (22), en direction du couvercle (2) lorsque le coulisseau (7) est dans sa phase finale rotative. Plus précisément, lorsque la manette rotative (6) est en position soit d'ouverture, soit de fermeture manuelle des lignes, le plot de verrouillage (46) se situe dans l'axe des orifices (48a, 48b) (voir figure 6) du couvercle secondaire (2), et peut s'y insérer si le coulisseau (7) est dans sa position déployée. Dans ce cas, le plot de verrouillage (46) arrive en butée au contact du talon (49) dépassant de la platine d'entraînement (22). Ce sont les ressorts (39a, 39b) qui, rappelant le coulisseau dans sa position déployée lorsqu'il a subi une première translation vers la droite, entraînent de manière dynamique les tourillons (44) vers le bas, et génèrent par conséquent une action sur le plot de verrouillage (46) lorsqu'il est en position d'insertion dans les orifices (48a, 48b) du couvercle secondaire (2).

La plaque de clipsage (26) est munie, sur son profil externe (50), de tétons (53a, 53b) disposés devant une surface (54) du plot de verrouillage (46) en position déployée du coulisseau (7), et qui empêchent alors la translation de ladite plaque (26). Tout démontage de la manette (6) est alors impossible.

Lorsque le coulisseau (7) est en position rétractée, une patte d'extrémité (51) de la plaque de clipsage (26) (voir figures 6 et 7), accessible via une fenêtre (52) de la platine d'entraînement (22), permet le démontage de la manette.

Le verrouillage est donc possible uniquement dans ces positions, correspondant à la fermeture et à l'ouverture des lignes. Aucun verrouillage n'est bien entendu possible dans la troisième position stable, correspondant à une ouverture accidentelle des lignes, en l'absence d'orifice ou d'évidement correspondant dans le couvercle (2). L'invention telle qu'illustrée par les figures ne doit être considérée que comme un exemple de mise en œuvre non limitatif, l'invention englobant également les variantes de formes et de configurations à la portée de l'homme de l'art.