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Title:
ROTATING ELECTRIC MACHINE FOR FULL-WAVE CONTROL AND WITH PULSE-WIDTH MODULATION AND ELECTRICAL ASSEMBLY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/122653
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a rotating electrical machine comprising: - a stator (2) comprising a rotor body (9) and a winding (8), the winding (8) passing in the notches (21) of the rotor body (9), the notches having an isthmus, - a rotor (3) comprising a rotor body (24) with cavities (33, 34, 35, 36, 38, 39) and permanent magnets (14, 15, 27, 28, 29, 30, 31, 32), disposed in the cavities, forming magnetic poles (25, 26) having a central axis (d), a quadrature axis (q) being equidistant from two successive central axes (d), the ratio (C1) between the width of the isthmus and the width of the notch (21) being greater than or equal to 0.40 and less than or equal to 0.7, the ratio (C2) between an air gap at the central axis and an air gap at the quadrature axis being greater than or equal to 0.8 and less than or equal to 1.5. The invention also relates to an electrical assembly comprising such a rotating electrical machine and an inverter.

Inventors:
KHLISSA RADHOUANE (FR)
LEGRANGER JÉROME (FR)
FRATILA RADU (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/084401
Publication Date:
June 16, 2022
Filing Date:
December 06, 2021
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EQUIP ELECTR MOTEUR (FR)
International Classes:
H02K1/27; H02K1/16; H02K21/14
Domestic Patent References:
WO2019081427A12019-05-02
Foreign References:
US20180358876A12018-12-13
DE102018112971A12019-12-05
EP3297130A12018-03-21
FR3086118A12020-03-20
Attorney, Agent or Firm:
VALEO POWERTRAIN SYSTEMS (FR)
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Claims:
Revendications lectrique tournante (1) ayant un axe de rotation (A) comprenant :

- un stator (2) comprenant :

- un corps de stator (9), notamment un premier empilement de tôles magnétiques, comprenant des dents (19) dont l’extrémité radialement intérieure est libre, des encoches (21) étant délimitées par deux dents (19) successives, chaque dent (19) comprenant un premier pied de dent (22) s’étendant circonférentiellement dans une première direction et un deuxième pied de dent (23) s’étendant circonférentiellement dans une deuxième direction opposée à la première direction,

- un bobinage (8) comprenant des conducteurs passant dans les encoches (21),

- un rotor (3) comprenant :

- un corps de rotor (24), notamment un deuxième empilement de tôles magnétique, comprenant des cavités (33, 34, 35, 36, 38, 39),

- des aimants permanents (14, 15, 27, 28, 29, 30, 31, 32) disposés à l’intérieur des cavités (33, 34, 35, 36, 38, 39) de manière à former une succession de pôles magnétiques Nord (25) et pôles magnétiques Sud (26), chaque pôle magnétique Nord (25) et pôle magnétique Sud (26) ayant un axe central (d) et un axe en quadrature (q) équidistant de deux axes centraux (d) successifs, les axes centraux (d) et les axes en quadrature (q) passant par l’axe de rotation (A), dans laquelle, dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation (A) :

- une première distance (Hl) est une largeur d’une encoche (21) définie radialement au niveau du conducteur radialement le plus intérieur (37) passant dans l’encoche (21),

- une deuxième distance (H2) est la distance entre une première extrémité de l’un des premiers pieds de dent (22) et une deuxième extrémité de l’un des deuxièmes pieds de dent (23), la première extrémité de l’un des premiers pieds (22) et la deuxième extrémité de l’un des deuxièmes pieds de dent (23) se faisant face et appartenant à deux dents (19) successives,

- une troisième distance (El) est la distance minimale, mesurée radialement sur l’axe central (d) de l’un des pôles magnétiques Nord (25) et pôles magnétiques Sud (26), entre un premier matériau magnétique du corps de stator (9), notamment le premier empilement de tôles magnétiques, et un premier matériau magnétique du rotor (3), notamment le deuxième empilement de tôles magnétiques ou l’un des aimants permanents (14, 15, 27, 28, 29, 30, 31, 32),

- une quatrième distance (E2) est la distance minimale, mesurée sur l’axe en quadrature (q), entre un deuxième matériau magnétique du corps de stator (9), notamment le premier empilement de tôles magnétiques, et un deuxième matériau magnétique du rotor (3), notamment le deuxième empilement de tôles magnétiques ou l’un des aimants permanents (14, 15, 27, 28, 29, 30, 31, 32), un premier ratio (Cl) entre :

- la différence la première distance (Hl) et la deuxième distance (H2), et

- la première distance (Hl), étant supérieur ou égal à 0,40, notamment supérieur ou égal à 0,48, et inférieur ou égal à 0,7, et un deuxième ratio (C2) entre la quatrième distance (E2) et la troisième distance (El) étant supérieur ou égal à 0,8 et inférieur ou égal à 1,5.

2. Machine électrique tournante (1) selon la revendication précédente dans laquelle les cavités (33, 34, 35, 36, 38) sont fermées dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation (A) de manière à ce que les aimants permanents (14, 15, 27, 28, 29, 30) soient enterrés.

3. Machine électrique tournante (1) selon l’une des revendications précédentes dans laquelle les aimants permanents (29, 30, 31, 32) ont une magnétisation radiale.

4. Machine électrique tournante (1) selon l’une des revendications 1 et 2 dans laquelle pour chacun des pôles magnétiques (25, 26) du rotor (3), une première cavité (33, 35) et une seconde cavité (34, 36) recevant chacune au moins un aimant permanent définissent, dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation (A), une forme en V, le haut du V étant orienté radialement vers l’extérieur, les pôles des aimants permanents (14, 15, 27, 28) orientés vers le haut du V étant identiques et définissant une polarité dudit pôle magnétique (25, 26) du rotor (3).

5. Machine électrique tournante (1) selon la revendication précédente dans laquelle la première cavité (33, 35) et la seconde cavité (34, 36) se rejoignent au niveau de la pointe du V.

6. Machine électrique tournante (1) selon l’une des revendications précédentes dans laquelle le nombre d’encoches (21) du stator par pôle magnétique (25, 26) du rotor (3) est supérieur ou égal à 1.

7. Machine électrique tournante (1) selon l’une des revendications précédentes dans laquelle le bobinage (8) comprend plusieurs phases et le nombre d’encoches (21) par phase est supérieur ou égal à 1. 14

8. Machine électrique tournante (1) selon l’une des revendications précédentes dans laquelle le bobinage (8) est triphasé ou double triphasé.

9. Machine électrique tournante (1) selon l’une des revendications précédentes dans laquelle une cinquième distance (H3) étant la largeur maximale de l’une des encoches (21), la deuxième distance (H2) est inférieure à la cinquième distance (H3).

10. Ensemble électrique comprenant une machine électrique tournante (1) selon l’une des revendications précédentes et un onduleur alimentant le bobinage (8) et permettant une commande de type pleine onde et une commande à modulation de la largeur d’impulsion.

11. Ensemble électrique selon la revendication précédente dans lequel l’onduleur est alimenté ou alimente une source d’énergie électrique ayant une tension comprise entre 24V et 60V.

Description:
Description

Titre de l'invention : Machine électrique tournante pour contrôle pleine onde et à modulation de largeur d’impulsion et ensemble électrique

L’invention porte sur une machine électrique tournante adaptée pour être contrôlée avec une stratégie de commande de type pleine onde et une stratégie de commande à modulation de largeur d’impulsion. L’invention porte également sur un ensemble électrique comprenant une telle machine électrique tournante et un onduleur.

Il est connu de la demande de brevet FR3086118A1, une machine électrique tournante ayant un axe de rotation et comprenant:

- un stator comprenant :

- un corps de stator, notamment un premier empilement de tôles magnétiques, comprenant des dents dont l’extrémité radialement intérieure est libre, des encoches étant délimitées par deux dents successives, chaque dent comprenant un premier pied de dent s’étendant circonférentiellement dans une première direction et un deuxième pied de dent s’étendant circonférentiellement dans une deuxième direction opposée à la première direction,

- un bobinage comprenant des conducteurs passant dans les encoches,

- un rotor, inscrit dans un cylindre de révolution ayant pour axe F axe et de rotation et ayant un rayon externe, et comprenant :

- un corps de rotor, notamment un deuxième empilement de tôles magnétique, comprenant des cavités,

- des aimants permanents disposés à l’intérieur des cavités de manière à former une succession de pôles magnétiques Nord et pôles magnétiques Sud, chaque pôle magnétique Nord et pôle magnétique Sud ayant un axe central où la valeur absolue du premier harmonique du champ magnétique est la plus élevée, un axe en quadrature étant équidistant de deux axes centraux successifs.

Ce type de machine électrique tournante peut être alimenté par un onduleur alimentant le bobinage avec une stratégie de type à modulation de la largeur d’impulsion (MLI ou PWM en anglais) à basse vitesse de rotation et une stratégie de type pleine onde à haute vitesse de rotation. Ce type d’alimentation permet de réduire les pertes énergétiques dans l’onduleur. Cependant à basse charge la stratégie pleine onde augmente les pertes énergétiques dans la machine électrique tournante. Le rendement de l’ensemble électrique est alors réduit, augmentant la consommation électrique quand l’ensemble électrique est utilisé en mode moteur et réduisant l’énergie générée quand l’ensemble électrique est utilisé en mode générateur. La présente invention vise à résoudre tout ou partie de ces inconvénients.

L’invention porte sur une machine électrique tournante ayant un axe de rotation comprenant :

- un stator comprenant :

- un corps de stator, notamment un premier empilement de tôles magnétiques, comprenant des dents dont l’extrémité radialement intérieure est libre, des encoches étant délimitées par deux dents successives, chaque dent comprenant un premier pied de dent s’étendant circonférentiellement dans une première direction et un deuxième pied de dent s’étendant circonférentiellement dans une deuxième direction opposée à la première direction,

- un bobinage comprenant des conducteurs passant dans les encoches,

- un rotor comprenant :

- un corps de rotor, notamment un deuxième empilement de tôles magnétique, comprenant des cavités,

- des aimants permanents disposés à l’intérieur des cavités de manière à former une succession de pôles magnétiques Nord et pôles magnétiques Sud, chaque pôle magnétique Nord et pôle magnétique Sud ayant un axe central et un axe en quadrature équidistant de deux axes centraux successifs, les axes centraux et les axes en quadrature passant par l’axe de rotation, dans laquelle, dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation :

- une première distance est une largeur d’une encoche définie radialement au niveau du conducteur radialement le plus intérieur passant dans l’encoche,

- une deuxième distance est la distance entre une première extrémité de l’un des premiers pieds de dent et une deuxième extrémité de l’un des deuxièmes pieds de dent, la première extrémité de l’un des premiers pieds et la deuxième extrémité de l’un des deuxièmes pieds de dent se faisant face et appartenant à deux dents successives,

- une troisième distance est la distance minimale, mesurée radialement sur l’axe central de l’un des pôles magnétiques Nord et pôles magnétiques Sud, entre un premier matériau magnétique du corps de stator, notamment le premier empilement de tôles magnétiques, et un premier matériau magnétique du rotor, notamment le deuxième empilement de tôles magnétiques ou l’un des aimants permanents,

- une quatrième distance est la distance minimale, mesurée sur l’axe en quadrature, entre un deuxième matériau magnétique du corps de stator, notamment le premier empilement de tôles magnétiques, et un deuxième matériau magnétique du rotor, notamment le deuxième empilement de tôles magnétiques ou l’un des aimants permanents, un premier ratio entre :

- la différence la première distance et la deuxième distance, et

- la première distance étant supérieur ou égal à 0,40, notamment supérieur ou égal à 0,48, et inférieur ou égal à 0,7, et un deuxième ratio entre la quatrième distance et la troisième distance étant supérieur ou égal à 0,8 et inférieur ou égal à 1,5.

En utilisant de telles valeurs pour le premier ratio et le deuxième ratio, on obtient des formes de pôles magnétiques de rotor associées à une taille d’encoche de stator qui permettent une amélioration globale du rendement d’un ensemble comprenant la machine électrique tournante et un onduleur qui lui est associé. En effet pour avoir un bon rendement de l’onduleur, on alimente le bobinage du stator avec une stratégie de type à modulation de la largeur d’impulsion à basse vitesse de rotation et une stratégie de type pleine onde à haute vitesse de rotation. L’utilisation d’un premier ratio supérieur ou égal à 0,40, notamment supérieur ou égal à 0,48, et inférieur ou égal à 0,7, et d’un deuxième ratio supérieur ou égal à 0,8 et inférieur ou égal à 1,5 permet de réduire les pertes énergétiques dans la machine électrique tournante à basse charge et lorsque la stratégie pleine onde est utilisée sans dégrader la puissance maximale de l’ensemble électrique. Le rendement global de l’ensemble électrique est alors augmenté. La consommation électrique quand l’ensemble électrique est utilisé en mode moteur est réduite et l’énergie générée quand l’ensemble électrique est utilisé en mode générateur est augmentée.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention les cavités sont fermées dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation A de manière à ce que les aimants permanents soient enterrés. L’utilisation d’aimants enterrés permet une amélioration du maintien en centrifugation des aimants dans le corps de rotor. Une telle caractéristique permet également de limiter la démagnétisation des aimants permanents.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention, les aimants permanents ont une magnétisation radiale.

L’utilisation d’aimants agencés pour qu’ils aient une magnétisation radiale par rapport à l’axe de rotation permet une structure de rotor simple dans laquelle les pôles magnétiques du rotor sont par exemple formés grâce à un aimant unique.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention, pour chacun des pôles magnétiques du rotor, une première cavité et une seconde cavité recevant chacune au moins un aimant permanent définissent, dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation, une forme en V, le haut du V étant orienté radialement vers l’extérieur, les pôles des aimants permanents orientés vers le haut du V étant identiques et définissant une polarité dudit pôle magnétique du rotor.

L’utilisation d’une structure en V permet d’améliorer le couple mécanique de la machine électrique tournante. Une telle structure permet également une amélioration de la puissance massique de la machine électrique tournante. Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention la première cavité et la seconde cavité se rejoignent au niveau de la pointe du V.

Une telle caractéristique permet de rapprocher les aimants au niveau de la pointe du V. Il est ainsi possible d’augmenter le volume d’aimants dans le rotor et donc d’augmenter la puissance de la machine ou utiliser des aimants moins puissants sans réduire la puissance de la machine électrique tournante.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention, les cavités sont formées de manière à ce que les aimants permanent aient une magnétisation orthoradiale, l’orientation des pôles de deux aimants permanents successifs alternant pour que les pôles se faisant face de deux aimants successifs soient des pôles Nord ou des pôles Sud de manière à former respectivement un pôle magnétique Nord ou un pôle magnétique Sud du rotor.

Une telle disposition des aimants permanents permet l’utilisation d’un volume d’aimant permanent important. Un tel volume d’aimant permanent permet d’obtenir des bonnes performances notamment avec des aimants permanents de type ferrite.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention, le nombre d’encoches du stator par pôle magnétique du rotor est supérieur ou égal à 1.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention, le bobinage comprend plusieurs phases et le nombre d’encoches par phase est supérieur ou égal à 1.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention, le bobinage est triphasé ou double triphasé.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention, une cinquième distance H3 étant la largeur maximale de l’une des encoches, la deuxième distance H2 est inférieure à la cinquième distance H3.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention la puissance maximale de la machine électrique tournante est comprise entre 10 et 35kW.

Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention le corps de stator est inscrit dans un cylindre dont le diamètre est supérieur ou égal à 90mm et inférieur ou égal à 250mm.

L’invention porte aussi sur un ensemble électrique comprenant une machine électrique tournante telle que décrite précédemment et un onduleur alimentant le bobinage et permettant une commande de type pleine onde et une commande à modulation de la largeur d’impulsion.

L’utilisation d’un tel onduleur permet d’améliorer le rendement de l’onduleur sur toute la plage de vitesses de rotation la machine électrique tournante. Une commande de type à modulation de la largeur d’impulsion peut être utilisée à basse vitesse de rotation et une stratégie de type pleine onde peut être utilisée à haute vitesse de rotation. Selon une caractéristique supplémentaire de l’invention, l’onduleur est alimenté ou alimente une source d’énergie électrique ayant une tension comprise entre 24V et 60V.

Dans tout ce qui précède, le rotor peut comprendre un nombre de paires de pôles quelconque, par exemple six ou huit paires de pôles.

Dans tout ce qui précède, la machine électrique tournante peut avoir un stator ayant un bobinage électrique polyphasé, par exemple formé par des fils ou par des barres conductrices reliées les unes les autres.

La machine électrique tournante peut comprendre un composant électronique de puissance, apte à être connecté au réseau de bord d’un véhicule. Ce composant électronique de puissance comprend par exemple un onduleur/redresseur permettant, selon que la machine électrique tournante fonctionne en moteur ou en génératrice, de charger un réseau de bord du véhicule ou d’être électriquement alimenté depuis ce réseau.

La machine électrique tournante peut encore comprendre une poulie ou tout autre moyen de liaison vers le reste d’un groupe motopropulseur du véhicule. La machine électrique tournante est par exemple reliée, notamment via une courroie, au vilebrequin d’un moteur thermique du véhicule. En variante, la machine électrique tournante est reliée à d’autres emplacement du groupe motopropulseur, par exemple à l’entrée d’une boîte de vitesses du point de vue du couple transitant vers les roues du véhicule, en sortie de la boîte de vitesses du point de vue du couple transitant vers les roues du véhicule, au niveau de la boîte de vitesses du point de vue du couple transitant vers les roues du véhicule, ou encore sur le train avant ou le train arrière de ce groupe motopropulseur.

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d’exemples non limitatifs de mise en œuvre de celle-ci et à l’examen du dessin annexé sur lequel :

- la figure 1 représente une vue partielle schématique en coupe d’une machine électrique tournante,

- la figure 2 représente une vue partielle schématique en coupe d’une machine électrique tournante selon un premier mode de réalisation de l’invention,

- la figure 3 représente une partielle schématique d’un détail de la figure 2,

- la figure 4 représente une vue partielle schématique en coupe d’une machine électrique tournante selon un deuxième mode de réalisation de l’invention,

- la figure 5 représente une vue partielle schématique en coupe d’une machine électrique tournante selon un troisième mode de réalisation de l’invention.

Sur toutes les figures, les éléments identiques ou assurant la même fonction portent les mêmes numéros de référence. Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation ou que les caractéristiques s’appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées ou interchangées pour fournir d’autres réalisations. La figure 1 représente une vue partielle schématique en coupe d’une machine électrique tournante 1 ayant un axe de rotation A selon un premier mode de réalisation de l’invention. La machine électrique tournante 1 comprend un stator 2 et un rotor 3 dans un carter. Le carter comprend par exemple un premier palier 5, un deuxième palier 6 et une entretoise tubulaire 7. L’entretoise tubulaire 7 est par exemple enserrée entre le premier palier 5 et le deuxième palier 6, par exemple grâce à des tirants non représentés entre le premier palier 5 et le deuxième palier 6. Le stator est fixé à l’intérieur du carter 32, par exemple monté serré dans l’entre toise tubulaire 7.

Au sens de l’invention, sauf en cas de précision contraire, les termes radial et radialement s’entendent par rapport à l’axe de rotation A. Au sens de l’invention, sauf en cas de précision contraire, les termes longitudinal et longitudinalement signifient dans la direction de l’axe de rotation A.

Dans un mode de réalisation non représenté de l’invention, l’entretoise tubulaire comprend une chambre de refroidissement dans laquelle circule un liquide de refroidissement.

Dans un mode de réalisation non représenté de l’invention, il n’y a pas d’entretoise tubulaire et le stator est enserré entre le premier palier et le deuxième palier.

Le stator comprend un corps de stator 9 et un bobinage 8. Le corps de stator 9 comprend par exemple un premier empilage de tôles magnétiques. Par exemple le bobinage 8 comprend des conducteurs électriques dont une partie active passe dans des encoches formées dans le corps de stator 9 et une partie de connexion ou chignon est formée à l’extérieur des encoches. Le bobinage 8 est par exemple un bobinage de type en épingles.

Le rotor 3 est par exemple fixé sur un arbre 4 d’axe de rotation A. L’arbre 4 est guidé en rotation par un premier roulement 11 monté dans le premier palier 5 et un deuxième roulement 12 monté dans le deuxième palier 6. Un élément d’entrainement 13, par exemple une poulie ou un engrenage est fixé à l’arbre 4.

Dans un autre mode de réalisation non représenté, l’arbre 4 est guidé en rotation par rapport au premier palier et au deuxième palier grâce à d’autres moyens de guidage en rotation connus, par exemple des paliers lisses.

La figure 2 représente une vue en coupe dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation A du stator 2 et du rotor 3 d’une machine électrique tournante selon un premier mode de réalisation. Le corps de stator 9 comprend des dents 19 dont l’extrémité radialement intérieure 20 est libre. Des encoches 21 sont délimitées par deux dents 19 successives. Chaque dent 19 comprend un premier pied de dent 22 s’étendant circonférentiellement dans une première direction et un deuxième pied de dent 23 s’étendant circonférentiellement dans une deuxième direction opposée à la première direction.

Les conducteurs du bobinage 8 sont par exemple logés entre un fond de l’encoche, radialement à l’extérieur de l’encoche 21, et le premier pied de dent 22 et/ou le deuxième pied de dent 23.

Le rotor 3 est inscrit dans un cylindre de révolution ayant pour axe l’axe et de rotation A et ayant un rayon externe L.

Le rotor 3 comprend un corps de rotor 24 et des aimants permanents 14, 15, 27, 28. Le corps de rotor 24 comprend par exemple un deuxième empilement de tôles magnétiques. Le corps de rotor 24 comprend des cavités 21 dans lesquels les aimants permanents 14, 15, 27, 28 sont disposés de manière à former une succession de pôles magnétiques Nord 25 et pôles magnétiques Sud 26. Les cavités 21 sont par exemple des cavités longitudinales.

Chaque pôle magnétique Nord 25 et pôle magnétique Sud 26 ont un axe central d passant par l’axe de rotation A. L’axe central d passe par le point du pôle magnétique où la valeur absolue du premier harmonique d’un champ magnétique est la plus élevée. La valeur absolue du premier harmonique du champ magnétique est mesurée sur le rayon externe L en tournant autour du rotor 3 par rapport à l’axe de rotation A, le rotor 3 étant immobile et le bobinage 8 du stator 2 n’étant pas alimenté électriquement. On comprend que l’harmonique est ici considéré par rapport à un angle autour de l’axe de rotation A. Un axe en quadrature q passant par l’axe de rotation A est équidistant de deux axes centraux successifs.

Les cavités 21 peuvent être fermées dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation A de manière à ce que les aimants permanents soient enterrés comme dans le premier mode de réalisation.

Pour chacun des pôles magnétiques 25, 26 du rotor 3, une première cavité 33, 35 et une seconde cavité 34, 36 reçoivent par exemple chacune au moins un aimant permanent 14, 15, 27, 28. La première cavité 33, 35 et la seconde cavité 34, 36 définissent, dans un plan orthogonal à l’axe de rotation A, une forme en V. La première cavité 33 et la deuxième cavité 34 sont par exemple longitudinales. Le haut du V est orienté radialement vers l’extérieur. Les pôles des aimants permanents orientés vers le haut du V sont identiques et définissent une polarité dudit pôle magnétique du rotor. La première cavité 33, 35 et la deuxième cavité 34, 36 peuvent être séparées au niveau de la pointe du V par exemple par une bande de matière du corps de rotor 24.

Dans un autre mode de réalisation de l’invention non représenté, la première cavité et la deuxième cavité se rejoignent au niveau de la pointe du V. La première cavité et deuxième cavité forment alors une seule cavité en forme de V.

Dans un autre mode de réalisation de l’invention non représenté, la première cavité et la deuxième cavité recevant les aimants sont séparées radialement à l’intérieur par une troisième cavité recevant également un aimant. L’orientation de la troisième cavité est par exemple perpendiculaire à un rayon du rotor. Le pôle orienté radialement vers l’extérieur de l’aimant permanent reçu dans la troisième cavité est le même que le pôle orienté radialement vers l’extérieur des aimants permanents reçus dans la première cavité et la deuxième cavité. La première cavité, la deuxième cavité et la troisième cavité définissent une forme de U.

Dans une variante non représentée de cet autre mode de réalisation de l’invention, la première cavité, la deuxième cavité et la troisième cavité se rejoignent de manière à former une seule cavité en forme de U. En variante les aimants reçus dans cette seule cavité se rejoignent de manière à former un seul aimant en forme de U.

Le nombre d’encoches du stator par pole magnétique est par exemple supérieur ou égal à 1. Dans les modes de réalisation de l’invention représentés sur les figures, le nombre d’encoches du stator par pole magnétique est 6.

Le bobinage 8 comprend par exemple plusieurs phases et le nombre d’encoches par phase est supérieur ou égal à un.

Le bobinage 8 de la machine électrique tournante 1 est par exemple triphasé ou double triphasé. Un ensemble électrique peut comprendre la machine électrique tournante 1 et un onduleur non représenté. L’onduleur alimente le bobinage 8. L’onduleur permet par exemple deux types de commande différentes de la machine électrique tournante : une commande de type pleine onde et une commande à modulation de la largeur d’impulsion.

Par exemple, l’onduleur est alimenté ou alimente une source d’énergie électrique, notamment une batterie électrique, ayant une tension comprise entre 24V et 60V.

La figure 3 représente un détail du premier mode de réalisation de l’invention de la figure 2.

Une première distance H1 est une largeur de l’une des encoches 21 dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation A. La première distance H1 est définie radialement au niveau du conducteur radialement le plus intérieur 37 passant dans l’encoche. La première distance H1 est par exemple la distance la plus petite mesurée radialement au niveau d’une zone la plus large de la section du conducteur radialement le plus intérieur 37.

Par exemple, dans les modes de réalisation représentés sur les figures, les conducteurs ont une section rectangulaire et les encoches 21 ont une section trapézoïdale dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation A. La largeur des encoches est plus large dans une zone radialement à l’extérieur des encoches que dans une zone radialement à l’intérieur des encoches 21. La première distance H1 est donc mesurée au niveau radialement intérieur, hors arrondi, du conducteur radialement le plus intérieur 37.

Dans un autre mode de réalisation de l’invention non représenté, les conducteurs ont une section ronde. La première distance est donc mesurée radialement au niveau du centre de la section ronde. Une deuxième distance H2 est la distance, mesurée dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation A, entre une première extrémité de l’un des premiers pieds de dent 22 et une deuxième extrémité de l’un des deuxièmes pieds de dent 23, la première extrémité de l’un des premiers pieds 22 et la deuxième extrémité de l’un des deuxièmes pieds de dent 23 se faisant face et appartenant à deux dents successives.

Un premier ratio Cl entre :

- la différence la première distance H1 et la deuxième distance H2, et

- la première distance H1 est supérieur ou égal à 0,40, notamment supérieur ou égal à 0,48, et inférieur ou égal à 0,7.

Une troisième distance El est la distance minimale, mesurée radialement sur l’axe central d de l’un des pôles magnétiques Nord 25 et pôles magnétiques Sud 26, entre un premier matériau magnétique du corps de stator 9 et un premier matériau magnétique du rotor 3. Le premier matériau magnétique du corps de stator 9 est par exemple le premier empilement de tôles magnétiques. Le premier matériau magnétique du rotor 3 est par exemple le deuxième empilement de tôles magnétiques ou l’un des aimants permanents. Dans le premier mode de réalisation de l’invention de la figure 2 et la figure 3, le premier matériau magnétique du rotor 3 est le deuxième empilement de tôles magnétiques.

Une quatrième distance E2 est la distance minimale, mesurée sur l’axe en quadrature q, entre un deuxième matériau magnétique du corps de stator 9 et un deuxième matériau magnétique du rotor 3. Le deuxième matériau magnétique du corps de stator 9 est par exemple le premier empilement de tôles magnétiques. Le deuxième matériau magnétique du rotor 3 est par exemple le deuxième empilement de tôles magnétiques ou l’un des aimants permanents. Dans le premier mode de réalisation de l’invention de la figure 2 et la figure 3, le deuxième matériau magnétique du rotor 3 est le deuxième empilement de tôles magnétiques.

Un deuxième ratio C2 entre la quatrième distance E2 et la troisième distance El est supérieur ou égal à 0,8 et inférieur ou égal à 1,5.

Une cinquième distance H3 est la largeur maximale de l’une des encoches. La deuxième distance H2 est par exemple inférieure à la cinquième distance H3.

La figure 4 représente une représente une vue en coupe, dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation A, du stator 2 et du rotor 3 d’une machine électrique tournante selon un deuxième mode de réalisation.

Le deuxième mode de réalisation est similaire au premier mode de réalisation. Cependant la disposition des aimants permanents 29, 30 dans le corps du rotor 24 est différente. Des cavités 38, par exemple des cavités longitudinales, sont formées dans le corps de rotor 24 de manière recevoir les aimants permanent 29, 30. Les aimants permanents ont une magnétisation radiale c’est-à-dire qu’un du pôle Nord et du pôle Sud de l’aimant permanent est orienté radialement vers l’extérieur et l’autre du pôle Nord et du pôle Sud est orienté radialement vers l’intérieur. Des aimants permanents 29 dont le pôle orienté radialement vers l’extérieur est un pôle Nord et de aimants permanents 30 dont le pôle orienté radialement vers l’extérieur est un pôle Sud alternent circonférenciellement. Ainsi une succession de pôles magnétiques Nord 25 et de pôles magnétiques Sud 26 est formée sur le rotor 3.

Les aimants permanents 29, 30 ont par exemple une forme de parallélépipède rectangle s’étendant longitudinalement dans les cavités 38.

Dans un autre mode de réalisation non représenté de l’invention, les aimants permanents comprennent une pluralité d’aimants permanents élémentaires.

Dans le deuxième mode de réalisation, les cavités 38 peuvent être fermées dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation A de manière à ce que les aimants permanents soient enterrés. Dans le deuxième mode de réalisation de l’invention, le premier matériau magnétique du rotor 3 utilisé pour définir la troisième distance El est, comme dans le premier mode de réalisation de l’invention, le deuxième empilement de tôles magnétiques. De même le deuxième matériau magnétique du rotor utilisé pour définir la quatrième distance E2 est, comme dans le premier mode de réalisation de l’invention, le deuxième empilement de tôles magnétiques.

La figure 5 représente une vue en coupe, dans un plan perpendiculaire à l’axe de rotation A, du stator 2 et du rotor 3 d’une machine électrique tournante selon un troisième mode de réalisation. Le troisième mode de réalisation est similaire au deuxième mode de réalisation. Cependant la disposition des aimants permanents 31, 32 dans le corps de rotor 24 est différente.

Dans le troisième mode de réalisation de l’invention, les aimants permanents 31, 32 sont disposés en surface de la surface externe du corps de rotor 24. Le corps de rotor 24 comprend des cavités 39 ouvertes radialement vers l’extérieur et recevant les aimants permanents 31, 32.

Dans une variante non représentée du troisième mode de réalisation, le rotor comprend une enveloppe externe réalisée dans un matériau amagnétique, notamment un alliage d’aluminium ou de la matière plastique. L’enveloppe participe par exemple au maintien radial des aimants sur le corps de rotor.

Dans le troisième mode de réalisation et sa variante, le premier matériau magnétique du rotor 3 utilisé pour définir la troisième distance El est l’aimant permanent 31, 32. Le deuxième matériau magnétique du rotor utilisé pour définir la quatrième distance E2 est, comme dans le deuxième mode de réalisation de l’invention, le deuxième empilement de tôles magnétiques.

Dans un autre mode de réalisation de l’invention non représenté, les cavités sont formées de manière à ce que les aimants permanent aient une magnétisation orthoradiale. L’orientation des pôles de deux aimants permanents successifs alterne pour que les pôles se faisant face de deux aimants successifs soient des pôles Nord ou des pôles Sud de manière à former respectivement un pôle magnétique Nord ou un pôle magnétique Sud du rotor.