Pochette de sécurité

Domaine de l'invention

L' invention se rapporte à une pochette à fixer à une partie du corps par l'intermédiaire d'une sangle et apte à contenir des objets de taille relativement petite tels que des cartes de crédit ou d'identité, des bijoux, des téléphones mobiles, des lunettes de soleil, etc. En particulier, la pochette de la présente invention permet d'éviter le vol de son contenu soit par arrachage de la pochette, soit par son ouverture subreptice. La présente invention concerne également l'utilisation de cette pochette pour sa fixation à une partie d'un corps humain.

état de la technique

II existe sur le marché de nombreuses variantes de pochettes de ce type. La plupart de ces pochettes comprennent une face avant et une face arrière, jointes de telle sorte à laisser une ouverture qui est fermée de manière réversible par rabattement de la face libre d'un rabat et sont munies de moyens de fixation à une sangle ou un élément de vêtement. Les moyens de fixation de la pochette peuvent se trouver situés sur la face libre du rabat (voir US-A-4139133) , entre les faces avant et arrière

(voir US-A-1972480) , mais sont le plus souvent sur une des faces avant ou arrière de la pochette.

Dans beaucoup de cas, lorsqu'elles sont portées ceintes à une sangle telle qu'une ceinture ou un bracelet, la partie libre dudit rabat se trouve, en position fermée, située

vers l'extérieur, et facilitant ainsi leur ouverture subreptice par un voleur.

Pour palier à cet inconvénient évident, il a été proposé par exemple dans DE8531152-U1 (Fig.l&2), US-A-1651921 (Fig.1-3), FR-A-2476460 (Fig.l&2), US-A-1418871 (Fig.1-3) et US-A-4705086 (Fig.l) de porter une telle pochette entre la sangle ou le rebord d'un élément de vêtement et le corps, rendant ainsi l'accès du contenu de la pochette plus difficile à un voleur. Ce mode d'utilisation de la pochette décrite a cependant l'inconvénient de rendre difficile l'accès du contenu de la pochette à son propriétaire également, puisque la pochette est coincée entre le corps et un élément de vêtement ou une sangle, ce qui peut d'ailleurs être inconfortable dans les cas où la pochette ou son contenu est épais.

Alors que dans les pochettes décrites dans les documents cités ci-dessus, les moyens de fixation sont situés sur la face opposée à la face sur laquelle se rabat la face libre du rabat pour refermer la pochette, la demande US-A-6286736 propose une pochette comprenant un moyen de fixation par pince formant ressort (ou « clip ») situé sur une première face avec une languette solidaire de la seconde face de la pochette et se rabattant sur la première face pour fermer la pochette. Si cette pochette rend l'ouverture subreptice de la pochette plus difficile que pour les pochettes précitées, il en facilite l'arrachage puisque la pochette n'est fixée à un élément de vêtement que par le clip.

On voit qu' il demeure un besoin pour une pochette de sécurité à fixer sur un élément de vêtement d'une personne, qui rende son vol à l'arrachage et le vol subreptice de son

contenu quasiment impossible, tout en maintenant un accès aisé de son contenu à son propriétaire et porteur.

Résumé de l'invention

La présente invention est définie par les revendications indépendantes ci-jointes. En particulier, une pochette selon l'invention comprend :

" une face avant,

" une face arrière,

" une ouverture située entre la face avant et la face arrière et donnant accès à un contenu de la pochette, " un rabat solidaire de la face avant et dont une extrémité libre est apte à se rabattre de sorte à recouvrir au moins partiellement la face arrière afin de fermer la pochette,

" des premiers moyens de fixation de la pochette situés sur la face arrière de la pochette

et se caractérise en particulier de US-A-6286736 en ce que les premiers moyens de fixation comportent au moins deux boutonnières aménagées dans la face arrière de la pochette et adaptées à recevoir au travers de celles-ci une sangle apte à ceindre la pochette à une partie d'un corps humain.

Une telle pochette est, selon l'invention, ceinte à une partie d'un corps humain par une sangle passée au travers desdites au moins deux boutonnières de sorte que,

" dans une position fermée de la pochette, l'extrémité libre du rabat se trouve en contact

avec une partie de la face arrière de la pochette, et est située entre la sangle et le corps humain; et

" dans une position ouverte de la pochette, l'ouverture se trouve d'un côté extérieur de la sangle .

De cette manière il n'est pratiquement pas possible d'ouvrir la pochette sans que son propriétaire ne s'en rende compte, puisque le rabat se trouve coincé entre la sangle (ceinture ou bracelet) et le corps, tout en assurant le confort puisque la pochette elle-même se trouve du coté extérieur de la sangle (c'est-à-dire séparée du corps par la sangle) et son contenu peut donc être épais (par exemple un téléphone mobile ou des lunettes). L'utilisation d'au moins deux boutonnières comme mode de fixation à une sangle assure l'inviolabilité de la pochette par arrachage car, d'une part, une sangle telle qu'une ceinture ou un bracelet est plus résistante qu'un vêtement et, d'autre part, les boutonnières faisant partie intégrante de la pochette et la sangle étant enfilée au travers desdites boutonnières, la séparation de la pochette et de la sangle ne peut se faire qu'en retirant la sangle de la partie du corps autour de laquelle elle est ceinte.

Brève description des figures

Ces aspects ainsi que d'autres aspects de l'invention seront clarifiés dans la description détaillée de modes de réalisation particuliers de l'invention, référence étant faite aux dessins des figures, dans lesquelles :

Fig.l montre une vue en perspective d'une pochette connue,

Fig.2 montre une vue en perspective d'une pochette selon un mode de réalisation de l'invention,

Fig.3 montre une vue en coupe transversale de deux variantes (a) & (b) de pochettes connues de l'art antérieur comparées à (c) celle d'une pochette selon l'invention telle que représentée à la Fig.2,

Fig.4 montre un exemple de premiers moyens de fixation d'une pochette selon l'invention, et deux variantes (a) & (b) de deuxièmes moyens de fixation.

Fig.5 montre un exemple d'utilisation d'une pochette selon l'invention portée à la taille d'une personne.

Les figures ne sont pas dessinées à l'échelle. Les éléments semblables sont dénotés par des références semblables dans les figures.

Description détaillée de modes de réalisation particuliers

Les Fig.l et 4 (a) montrent schématiquement une pochette connue, telle que par exemple celles qui sont divulguée par les documents DE-8531152-U1, US-A-1651921, FR-A-2476460, US-A-1418871 et US-A-4705086.

Une telle pochette (1) comporte une face avant (2), une face arrière (3), une ouverture (4) située entre la face avant et la face arrière et donnant accès à un contenu (5) de la pochette, un rabat (6) solidaire de la face avant et dont une extrémité libre (7) est apte à se rabattre vers la face

arrière afin de fermer la pochette, des premiers moyens de fixation (8) de la pochette à un élément de vêtement ou à une sangle (9) (ceinture ou bracelet) apte à ceindre la pochette à une partie d'un corps humain (10), par exemple un bras ou la taille.

Lorsque cette pochette est portée par une personne, son contenu (5) se trouvera du côté intérieur du vêtement ou de la sangle (9), ce qui entraînera que ledit contenu sera coincé entre la sangle (9) et le corps, par exemple le bras ou la taille de la personne qui le porte.

La Fig. 2 montre une pochette (1) selon l'invention. La Figure 3 compare schématiquement des pochettes (a) telles que décrites dans les documents cités en référence aux Figures 1 et 4 (a) supra ; (b) selon la divulgation de US-A-6286736 ; et (c) selon l'invention.

Comme on peut le voir sur ces figures, la pochette selon l'invention comporte les mêmes éléments de base que les pochettes connues, à savoir une face avant (2), une face arrière (3), une ouverture (4) située entre la face avant et la face arrière et donnant accès à un contenu (5) de la pochette, un rabat (6) solidaire de la face avant et dont une extrémité libre (7) est apte à se rabattre vers la face arrière afin de fermer la pochette, ainsi que des premiers moyens de fixation (8) de la pochette à une sangle (9) apte à ceindre la pochette à une partie d'un corps humain (10) .

II faut comprendre que la face arrière (3) de cette pochette est la face qui viendra se placer la plus proche du corps (10) de la personne qui portera la pochette. La face avant (2) de cette pochette est la face opposée à la

face arrière (3) et est donc la face de la pochette séparée du corps de la personne qui portera la pochette par la face arrière (3) et qui sera essentiellement visible lorsque la pochette sera portée par la personne (10) .

La pochette selon l'invention se distingue des pochettes connues du type représenté à la Figure 3 (a) par le fait que les premiers moyens de fixation (8) permettant de fixer la pochette à la sangle (9) sont situés sur la face arrière (3) de la pochette, de sorte que, lorsque la pochette est en position ouverte, c'est-à-dire lorsque le rabat (6) est ouvert, l'ouverture (4) donnant accès au contenu (5) de la pochette, et donc le contenu (5) de la pochette se trouvent substantiellement du côté extérieur (11) de la sangle (9) assurant ainsi le confort de la personne portant la pochette ; l'inviolabilité de la pochette est assurée par le mode de fermeture consistant à rabattre le rabat (6) de manière que l'extrémité libre du rabat se retrouve coincée entre la sangle et le corps du porteur.

La sécurité de la pochette selon l'invention est renforcée par rapport à celle décrite dans US-A-6286736 illustrée à la Figure 3 (b) en ce que les premiers modes de fixation (8) consistent en au moins deux boutonnières aménagées dans la face arrière (3) de la pochette et adaptées à recevoir au travers de celles-ci une sangle (9) apte à ceindre la pochette à une partie d'un corps humain (10) . De cette manière, il n'y a aucun moyen d'arracher la pochette de la sangle à laquelle elle est fixée contrairement à la variante de la Figure 3 (b) où la pochette est fixée uniquement par un clip.

Comme l'illustrent les Fig. 1 et 2, le côté extérieur (11) de la sangle (9) est le côté visible de ladite sangle lorsque cette dernière est portée par une personne (10), alors que le côté intérieur (12) de la sangle (9) est le côté opposé au côte extérieur (11), c'est-à-dire le côté qui viendra se placer contre le corps (10) de la personne qui portera la pochette. De cette manière, le contenu (5) ne se retrouve pas coincé ou serré contre le corps lorsque la pochette est portée du côté extérieur de la sangle (9) . La sangle (9) peut être de différentes formes et dimensions. De préférence, la sangle (9) est une ceinture ou un bracelet.

La pochette selon l'invention peut être ceinte au moyen de la sangle (9) à différentes parties du corps humain (10) tels que par exemple la taille, un bras, une jambe ou tout autre partie du corps humain qui pourrait convenir à cet effet.

La Fig. 4 (a) & (b) montre une vue de la face arrière (3) de la pochette selon l'invention. On y voit les premiers moyens de fixation (8) de la pochette à une sangle (9) . Ces premiers moyens de fixation (8) comportent au moins deux boutonnières, dans l'exemple deux boutonnières (8), ménagées dans la face arrière (3) de la pochette et au travers desquelles la sangle (9) est apte à passer.

De préférence, l'extrémité libre du rabat (7) est apte à recouvrir une partie substantielle de la face arrière de la pochette lorsque cette dernière est dans une position fermée. En particulier, il est préférable si l'extrémité libre du rabat (7) recouvre la partie de la face arrière comprise entre les au moins deux boutonnières. Le fait

d'augmenter la partie du rabat qui se trouvera coincée entre la pochette et la partie du corps qui la porte lorsque la pochette est portée fermée augmente en effet la difficulté à l'ouverture subreptice de la pochette.

Afin d'encore améliorer la sécurité, la pochette selon une version encore préférée de l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte des deuxièmes moyens de fixation (20) pour fixer l'extrémité libre du rabat de manière amovible à la face arrière. De préférence, les deuxièmes moyens de fixation peuvent par exemple comporter au moins une bande Velcro (voir Figure 4 (a) ) , au moins un bouton à pression, une boutonnière apte à recevoir l'extrémité libre (7) du rabat (voir Figure 4 (b) ) , etc. De préférence, les deuxièmes moyens de fixations se trouvent sur la partie de la face arrière comprise entre au moins deux boutonnières (8), assurant ainsi que l'ouverture de la pochette ne puisse se faire sans introduire un doigt ou un ustensile entre la sangle et le corps de la personne portant la pochette.

De préférence, le rabat (6) présente une forme triangulaire ou trapézoïdale, l'extrémité libre (7) ayant une largeur inférieure à celle de la partie du rabat se repliant au niveau de l'ouverture (4) pour la refermer. De cette manière, la fermeture de la pochette en glissant l'extrémité libre (7) entre la sangle et le corps est facilitée par rapport à une configuration rectangulaire du rabat (6) .

La Fig. 5 montre un exemple d'une pochette (1) selon l'invention portée à la taille d'une personne (10) au moyen d'une ceinture (9) .

La pochette selon l'invention peut être réalisée dans différentes formes et dimensions, en fonction de ce qu'elle est sensée contenir: par exemple des cartes d'identité ou de crédit, un téléphone mobile, des lunettes de soleil ou de vue, des clés, des bijoux, un appareil photo, ou tout autre objet susceptible d'être transporté dans une pochette de ce type. La pochette de la présente invention peut être réalisée dans différents matériaux, synthétiques ou naturels, souples ou rigides. De préférence, elle est réalisée en cuir ou en simili-cuir ou en tissus synthétiques ou naturels, de préférence des tissus de grande résistance afin d'éviter les risques de déchirure des boutonnières en cas d'arrachage de la pochette. Le cas échéant, les extrémités des boutonnières (8) peuvent être renforcées par couture de pièces de renforts (par exemple triangulaires)

Terminologie