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Patent Searching and Data


Title:
SAFETY SEAT, NOTABLY FOR A CHILD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/042286
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a safety seat (1) of the type having a seat part (3a) that is kept at a distance from the ground by support means (5). This seat is characterized in that it comprises detection means and signalling means, the latter being able to go off when it is shaken and/or unintentionally inclined.

Inventors:
BAILLIARD LAURENT (FR)
DEVELAIS LOUIS PASCAL (FR)
HERBAULT PATRICK (FR)
DUPONT-MADINIER EDOUARD (FR)
Application Number:
PCT/EP2016/071218
Publication Date:
March 16, 2017
Filing Date:
September 08, 2016
Export Citation:
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Assignee:
BLUEBEEP (FR)
International Classes:
A47D1/00; A47D15/00
Domestic Patent References:
WO2016128478A12016-08-18
Foreign References:
US20010048372A12001-12-06
US20150130605A12015-05-14
US20060049677A12006-03-09
US20130201013A12013-08-08
CN103786608A2014-05-14
US5528219A1996-06-18
FR2861025A12005-04-22
US20010048372A12001-12-06
Attorney, Agent or Firm:
CAMUS, Olivier et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS 1.- Siège de sécurité du type comportant une assise

(3a) maintenue à distance du sol par des moyens d'appui (5), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection (34,36) et des moyens de signalement (23d) , ces derniers étant aptes à se déclencher lorsque ledit siège est soumis à une agitation supérieure à un niveau de seuil.

2. - Siège de sécurité suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de détection (34,36) et de signalement (23d) sont en relation avec un système central (23b) qui gère les valeurs relevées par ces derniers.

3. - Siège de sécurité suivant l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que les moyens de détection comprennent au moins un accéléromètre (34), notamment de type tridimensionnel.

4. - Siège de sécurité suivant la revendication 3 caractérisé en ce qu' il comprend des moyens aptes à faire effectuer par 1 ' accéléromètre (34), avec une fréquence donnée, une série de (N) mesures de l'accélération subie par ledit siège, suivant les axes de mesure (x,y,z) de 1 ' accéléromètre .

5. - Siège de sécurité suivant l'une des revendications 3 ou 4 caractérisé en ce qu' il comprend des moyens aptes à réaliser, pour chacun des axes de mesure (x,y,z), une valeur moyenne de l'accélération (γΧΓη, Yym, Yzm ) .

6. - Siège de sécurité suivant l'une des revendications 2 à 5 caractérisé en ce que le système central comporte des moyens aptes à comparer les composantes de la valeur de l'accélération fournie par 1 ' accéléromètre (34) avec une valeur de seuil et des moyens aptes à activer les moyens de signalement lorsque cette valeur devient au moins égale à ladite valeur de seuil.

7. - Siège de sécurité suivant l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens de détection comprennent au moins un capteur capacitif.

8. - Siège de sécurité suivant la revendication 7 caractérisé en ce que le capteur capacitif est disposé de façon telle qu'il soit apte à détecter d'une part la présence d'un occupant sur le siège et d'autre part une modification de la position de l'occupant sur celui-ci. 9 Siège de sécurité suivant l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens de détection comprennent au moins un inclinomètre (36) .

10.- Siège de sécurité suivant la revendication 9 caractérisé en ce que le système central comporte des moyens aptes à comparer la valeur de l'inclinaison (I) fournie par 1 ' inclinomètre (36) avec au moins une valeur de seuil (Is) et des moyens aptes à activer les moyens de signalement (23d) lorsque cette valeur devient au moins égale à ladite valeur de seuil (Is) . 11.- Siège de sécurité suivant l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens de signalement sont de type audio, tels que notamment un vibreur ou un buzzer (23d) et/ou de type lumineux tels que notamment un flash ou une LED et/ou de type électronique mettant en œuvre des moyens de transmission de type bluetooth, notamment basse énergie, vers tout appareil compatible avec cette technologie tels que notamment smartphone et/ou ordinateur et /ou haut-parleur autonome et /ou téléviseur.

12.- Siège de sécurité suivant l'une des revendications précédentes comportant un harnais de maintien pourvu d'au moins une sangle latérale (17a, 17b) et d'une sangle d'entrejambe (7) dont une première extrémité se termine par une boucle de verrouillage (19) avec au moins une sangle latérale (17a, 17b), caractérisé en ce que la seconde extrémité de la sangle d'entrejambe (7) traverse l'assise (3a) par un orifice de passage (11) et se prolonge par des moyens de rappels (15) aptes à exercer une force de rappel sur celle-ci tendant à appliquer la boucle (19) contre 1 ' assise ( 3a) .

13. - Siège de sécurité suivant la revendication 12 caractérisé en ce que les moyens de rappel sont constitués d'un élément de sangle élastique (15) solidarisé de la sangle d'entrejambe (7) à l'une de ses extrémités et d'un point de fixation (13) du siège à son autre extrémité.

14. - Siège de sécurité suivant l'une des revendications 12 ou 13 caractérisé en ce qu'il comporte, à proximité de l'orifice de passage (11), un capteur de proximité (21) de la boucle (19) en mesure de détecter la présence de celle- ci lorsqu'elle est appliquée contre l'assise (3a) sous l'action des moyens de rappel.

Description:
SIEGE DE SECURITE, NOTAMMENT POUR ENFANT

La présente invention concerne un siège de sécurité, notamment un siège pour enfant, tel que par exemple un siège de type chaise-haute, un siège de transat un siège de balançoire ou un siège de vélo etc..

On sait que l'une des principales causes d'accidents domestiques est la chute d'enfants suite à une mauvaise utilisation d'une chaise-haute.

On retiendra principalement les accidents survenus en raison d'un basculement de la chaise et ceux survenus en raison d'une chute de l'enfant à partir de celle-ci.

On a ainsi constaté l'existence d'accidents graves survenus suite au basculement d'une chaise d'enfant provoqué par exemple par une agitation intempestive de ce dernier, ou par le fait que l'enfant a brutalement repoussé sa chaise-haute en prenant par exemple appui sur une table proche. Le basculement accidentel de la chaise-haute peut également se produire suite à une tentative maladroite de l'enfant pour grimper seul sur celle-ci.

Ces accidents peuvent également se produire lors de la chute pure et simple de l'enfant à partir de la chaise- haute. C'est pourquoi on a proposé d'équiper des sièges de sécurité de moyens de retenue de la personne. On sait que les moyens de retenue qui équipent les sièges de sécurité, et notamment les sièges pour enfants, comportent habituellement une ceinture ou un harnais qui est pourvu de plusieurs points d'attache, notamment trois ou cinq points, qui coopèrent avec une boucle de verrouillage qui assure la solidarisâtion du harnais avec la personne dont on souhaite assurer le maintien et la sécurité.

Plus précisément ces harnais comportent généralement, lorsqu'ils sont de type dit trois points, deux sangles ventrales et une sangle d'entrejambe et, lorsqu'ils sont de type cinq points, deux sangles ventrales, une sangle d'entrejambe et deux sangles d'épaule, la sangle d'entrejambe recevant la boucle de verrouillage.

On a cependant constaté que ces moyens de maintien ne présentaient pas une efficacité suffisante pour empêcher les chutes accidentelles. Ces dernières surviennent la plupart du temps lorsque l'enfant a réussi à se détacher du harnais de maintien, et qu' il est sorti de sa chaise-haute sans que la boucle de verrouillage ne soit défaite.

On comprend qu'un maintien correct de la personne ne peut être assuré que si les sangles sont solidarisées de la boucle de verrouillage et c'est pourquoi on a proposé, dans l'état antérieur de la technique, divers moyens permettant de contrôler le bon état de ce verrouillage.

On a ainsi proposé, dans le domaine des chaises-hautes pour enfant, notamment par le brevet FR 2.861.025, des dispositifs simples qui se contentent de contrôler si la boucle de verrouillage est bien verrouillée et, dans l'hypothèse où tel n'est pas le cas, d'émettre un signal sonore à l'attention de l'entourage de l'enfant.

De tels dispositifs ne répondent pas directement aux besoins liés à ce type de siège dans la mesure où il est nécessaire de laisser à l'enfant une certaine mobilité lui permettant de jouer, de se nourrir etc ... si bien que ce dernier peut parfaitement se désangler tout en conservant la boucle de verrouillage à l'état verrouillé. Par ailleurs, lorsque l'enfant n'est pas présent sur le siège il est, sauf cas particuliers évoqués ci-après, inutile de déclencher une alerte si la boucle de verrouillage n'est pas verrouillée.

C'est pourquoi on a proposé d'équiper certains sièges d'un capteur de présence, mais dans la mesure où le problème de la libération de l'enfant de son harnais de maintien sans que la boucle de verrouillage ne soit déverrouillée ne soit résolu ce capteur se révèle totalement inefficace.

On a également proposé, dans la demande de brevet US

2001/048372 une chaise-haute équipée d'un dispositif permettant de déclencher une alarme lorsqu'elle est soumise à une inclinaison dont la valeur dépasse une valeur de seuil déterminée. Un tel dispositif n'est pas en mesure d'assurer une sécurité efficace dès lors que le temps existant entre le déclenchement de l'alarme et le basculement de la chaise n'est généralement pas suffisant pour permettre une intervention prévenant la chute de celle-ci .

La présente invention a pour but de proposer un siège de sécurité, notamment pour enfant, qui soit en mesure non seulement de vérifier tout au long de la présence d'une personne sur le siège, que la stabilité du siège est assurée et que les moyens de maintien de l'occupant sur le siège sont bien opérationnels, mais également de détecter les prémices d'un basculement et de la chute de la chaise ce qui permet une intervention empêchant cette dernière et ceci que l'enfant soit ou non en position sur celle-ci.

La présente invention a ainsi pour objet un siège de sécurité comportant une assise maintenue à distance du sol par des moyens d'appui, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection et des moyens de signalement, ces derniers moyens de signalement étant aptes à se déclencher lorsque ledit siège est soumis à une agitation et/ou à une inclinaison intempestive. Notamment, les moyens de signalement sont aptes à se déclencher lorsque ledit siège est soumis à une agitation supérieure à un niveau de seuil. Suivant l'invention les moyens de détection et de signalement pourront être en relation avec un système central qui gérera les valeurs relevées par ces derniers, ce système central pouvant comporter un microcontrôleur et/ou un microprocesseur.

Les moyens de détection pourront comprendre au moins un accéléromètre, notamment de type tridimensionnel. Le siège pourra comprendre des moyens aptes à faire effectuer par l' accéléromètre, avec une fréquence donnée, une série de mesures de l'accélération subie par ledit siège, suivant les axes de mesure de 1 ' accéléromètre . Il pourra comprendre également des moyens aptes à réaliser, pour chacun des axes de mesure, une valeur moyenne de l'accélération.

Le système central pourra comporter des moyens aptes à comparer les composantes de la valeur de l'accélération fournie par 1 ' accéléromètre avec une valeur de seuil, et des moyens aptes à activer les moyens de signalement lorsque cette valeur devient au moins égale à ladite valeur de seuil.

Les moyens de détection pourront comprendre au moins un capteur capacitif. Ce capteur capacitif sera disposé de façon telle qu'il soit apte à détecter d'une part la présence d'un occupant sur le siège et d'autre part une modification de la position de l'occupant sur celui-ci.

Par ailleurs, les moyens de détection pourront comprendre au moins un inclinomètre et le système central pourra comporter des moyens aptes à comparer la valeur de l'inclinaison fournie par cet inclinomètre avec au moins une valeur de seuil et des moyens aptes à activer les moyens de signalement lorsque cette valeur devient au moins égale à ladite valeur de seuil.

Les moyens de signalement pourront être de type audio, tels que notamment un vibreur ou un buzzer et/ou de type lumineux tels que notamment un flash ou une LED et/ou de type électronique mettant en œuvre des moyens de transmission de type bluetooth, notamment basse énergie, vers tout appareil compatible avec cette technologie tels que notamment smartphone et/ou ordinateur et/ou haut- parleur autonome et /ou téléviseur.

Le siège de sécurité pourra comporter des moyens de maintien d'un occupant sur le siège, constitués d'un harnais pourvu d'au moins une sangle latérale et d'une sangle d'entrejambe dont une première extrémité se termine par une boucle de verrouillage avec au moins une sangle latérale, caractérisé en ce que la seconde extrémité de la sangle d'entrejambe traverse l'assise par un orifice de passage et se prolonge par des moyens de rappels aptes à exercer une force de rappel sur celle-ci tendant à appliquer la boucle contre l'assise.

Ces moyens de rappel pourront être constitués d'un élément de sangle élastique solidarisé de la sangle d'entrejambe à l'une de ses extrémités et d'un point de fixation du siège à son autre extrémité.

Le siège pourra comporter, à proximité de l'orifice de passage, un capteur de proximité de la boucle en mesure de détecter la présence de celle-ci lorsqu'elle est appliquée contre l'assise sous l'action des moyens de rappel.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, des formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un siège de sécurité pour enfant suivant l'invention en position de non verrouillage,

- la figure 2 est une vue en perspective du siège de sécurité pour enfant représenté sur la figure 1 en position de verrouillage, - la figure 3 est une vue arrière du siège de sécurité pour enfant représenté sur les figures 1 et 2,

- les figures 4 et 5 sont des vues schématiques de deux exemples de logiques électroniques mises en œuvre suivant la présente invention,

- les figures 6 et 8 sont des vues en coupe transversale d'un mode de mise en œuvre d'un capteur de flexion respectivement avant et après flexion de la sangle de maintien sur laquelle il est disposé,

- la figure 7 est une vue de dessus du capteur de flexion représenté sur les figures 6 et 8,

la figure 9 est une vue schématique d'un capteur mécanique de présence d'une personne sur le siège,

- la figure 10 est une vue schématique d'un capteur électronique de présence d'une personne sur le siège,

On a représenté sur les figures 1 à 3 un siège de sécurité 1, destinée à recevoir un occupant et notamment un enfant, formant une chaise-haute. Cette chaise-haute comprend une assise 3a et un dossier 3b qui sont maintenus à une distance souhaitée du sol par quatre pieds 5.

Suivant l'invention cette chaise-haute comporte des moyens qui sont aptes d'une part à contrôler le bon maintien d'un occupant sur celle-ci au moyen d'un harnais et d'autre part à détecter les événements qui constituent les prémices d'une chute de la chaise-haute de façon à permettre une intervention permettant de prévenir cette chute .

Les moyens de détection des prémices d'une chute s'exerceront à deux niveaux, d'une part au niveau d'une détection d'une agitation manifestée par l'occupant de la chaise-haute, et d'autre part au niveau d'une inclinaison de celle-ci qui, habituellement, suit l'agitation et qui précède de peu la chute. On comprend ainsi l'intérêt de mesurer un niveau d'agitation qui, associé à l'absence d'une détection de changement d' inclinaison, permet de déclencher par anticipation une alerte sans attendre le début du basculement réel de la chaise-haute.

En ce qui concerne les moyens de maintien, le siège 1 comporte un harnais qui comprend principalement une première sangle centrale 7, dite d' entre- jambe, qui, à l'une de ses extrémités, comporte une boucle de verrouillage 9, et qui traverse l'assise 3a par un orifice 11 pour se fixer, par son autre extrémité, à la partie supérieure du verso du dossier 3b, en un point de fixation 13 avec interposition d'une sangle élastique de rappel 15. Ainsi, en l'absence de toute sollicitation, en position de repos du siège, et ainsi que représenté sur la figure 1, la sangle de rappel 15 applique la boucle de verrouillage 9 contre l'orifice 11.

Le harnais de maintien comprend également deux sangles latérales 17a et 17b qui sont disposées symétriquement par rapport au dossier 3b. Les extrémités de chacune de ces deux sangles 17a et 17b traversent la partie supérieure du dossier 3b et de l'assise 3a pour se fixer au verso de ces deux éléments. Par ailleurs ces deux sangles se rejoignent sur un crochet 19 apte à coopérer avec des moyens complémentaires de la boucle de verrouillage 9, de façon à pouvoir venir se verrouiller dans celle-ci en position d'immobilisation d'un occupant sur la chaise-haute 1, ainsi que représenté sur la figure 2.

Sur le verso la de la chaise-haute 1 on a disposé, à proximité de l'orifice 11, un capteur 21 apte à détecter la présence de la boucle de verrouillage 9 lorsque cette dernière se trouve appliquée contre l'orifice 11 sous l'effet de la traction qui lui est appliquée par la sangle élastique de rappel 15, ainsi que représenté sur la figure 1.

Le capteur de présence 21 de la boucle de verrouillage 9 est relié à une logique électronique disposée dans un boîtier 23. Cette logique électronique comprend une batterie d'alimentation 23a, notamment une batterie au lithium, qui alimente un microcontrôleur ou un microprocesseur 23b qui est en relation, par des moyens de connexion filaires 25, avec le capteur de boucle 21. Un interrupteur 23c permet de commander la mise sous tension du dispositif et un buzzer 23d commandé par le microcontrôleur 23b permet de signaler toute situation critique. Ce boîtier 23 peut être placé par exemple sous l'assise 3a de la chaise-haute, sensiblement au centre de celle-ci, de façon à se trouver hors de portée de

1 ' occupant .

Dans ces conditions le siège de sécurité 1 suivant l'invention fonctionne de la façon décrite ci-après. A l'état de repos le harnais de la chaise-haute 1 se trouve dans la position représentée sur la figure 1, c'est-à-dire que la sangle élastique de rappel 15 applique la boucle de verrouillage 9 contre l'orifice 11 et que l'interrupteur 23c est en position ouverte, si bien que l'électronique de commande contenue dans le boîtier 23 n'est pas activée et l'alarme est en conséquence inopérante.

L'utilisateur de la chaise-haute dépose l'occupant, par exemple un enfant, sur celle-ci et boucle le harnais en introduisant les crochets 19 dans la boucle de verrouillage 9. Pour ce faire il exerce une traction sur la sangle d' entre- jambe 7 à l' encontre de la force de rappel exercé par la sangle élastique de rappel 15. L'utilisateur active alors l'électronique de commande en basculant l'interrupteur 23c sur la position « marche ». Le microcontrôleur 23b peut dès lors accuser réception de l'activation en commandant la génération d'un signal sonore via le buzzer 23d à l'attention de l'utilisateur qui a dès lors la confirmation que le système est bien opérationnel.

On comprend que dans cette position de maintien de l'enfant, et tant que celui-ci conserve une position qui ne libère pas la boucle de verrouillage 9, le capteur de position 21 de la boucle 9 ne détecte pas celle-ci dans la mesure où elle s'en trouve trop éloignée.

Si, au cours du trajet, l'enfant se libère totalement ou partiellement du harnais, alors la sangle élastique de rappel 15, en raison de l'effort de traction qu'elle exerce sur la boucle de verrouillage 9, ramène celle-ci contre l'orifice 11, donc à portée de réception du capteur de présence de boucle 21, et ce dernier envoie alors au microcontrôleur 23b un signal. A réception le microcontrôleur 23b déclenche alors, à l'attention de l'utilisateur, une alarme au moyen du buzzer 23d. L'utilisateur est ainsi prévenu que l'enfant s'est partiellement désanglé et il peut alors intervenir.

Les moyens de détection de présence de la boucle de verrouillage 9 peuvent être de types très divers.

Ainsi ils peuvent par exemple être constitués d'une antenne passive de type « tag RFID » qui est disposée sur la boucle de verrouillage 9 et qui sera détectée par des moyens appropriés complémentaires du capteur 21. Ils peuvent également être constitués d'un aimant ou d'une partie aimantée de la boucle qui fermera un circuit électrique via un dispositif de type ILS ou un détecteur à effet Hall du capteur 21.

On peut bien entendu suivant l'invention faire appel à tout autre moyen permettant de contrôler le maintien correct de l'enfant sur le siège et notamment à un dispositif mettant en œuvre le contrôle d'un bon état de flexion d'au moins l'une des sangles de maintien. On a constaté en effet que, notamment au niveau de l'épaule de l'enfant, la courbure n'est pas la même lorsqu'il est désanglé que lorsqu'il est correctement sanglé.

Dans un tel exemple de mise en œuvre, représenté sur les figures 6 à 8, le dispositif de contrôle comprend un détecteur 20 qui se situe dans le prolongement d'un boîtier 22 et comporte une languette souple et déformable 24, par exemple en un composé de polyamide, polyéther, polyester, isocyanate, etc. Cette languette possède cependant une rigidité suffisante pour que, en l'absence de sollicitation elle soit en mesure de reprendre sa forme rectiligne ainsi que représenté sur la figure 6.

Le boîtier 22 et le détecteur 20 comportent deux accéléromètres 24a et 24b qui sont pourvus, de façon connue, d'une fonction inclinomètre que l'on va utiliser dans le cas présent. Le premier inclinomètre 24a est disposé dans le boîtier 22 et est relié à un microcontrôleur 23b. Le second inclinomètre 24b est disposé quant à lui à l'extrémité libre de la languette 24 et est relié au microcontrôleur 23b par une liaison filaire 28. Ainsi le microcontrôleur 23b est en mesure de déterminer facilement la valeur f de la flexion du détecteur, et donc celle de la sangle de maintien latérale 17a, 17b sur laquelle il est monté, par la simple différence des valeurs délivrées par les deux inclinomètres . Le microcontrôleur 23b compare cette valeur f_ à une valeur de seuil fs_ et si elle est supérieure il en déduit que la courbure est suffisante pour que l'enfant soit bien sanglé et, à l'inverse, si elle est inférieure il en déduit que l'enfant est détaché et émet un signal avertisseur à l'attention de 1' utilisateur . Dans un autre exemple de mise en œuvre de la présente invention la chaise-haute 1 est pourvue de moyens permettant de détecter la présence d'un enfant sur celle- ci, ces moyens étant en relation avec le microcontrôleur 23b.

Les moyens de détection ainsi que les moyens de communication avec le microcontrôleur 23b peuvent également être de types très divers. Ces moyens peuvent, de façon non limitative, être par exemple de type mécanique tel que notamment un capteur de pression ou de poids, de type électronique tels que notamment à cellule photoélectrique, à jauge de contrainte ou de type capacitif.

On peut ainsi faire appel à des capteurs de présence de type mécanique, ainsi que représenté sur la figure 9. Un tel capteur qui est par exemple disposé dans un coussin disposé sur l'assise 3a de la chaise-haute, peut être constitué d'une platine 27 sur laquelle un palpeur 29 est monté à rotation autour d'un axe 31 et qui, en l'absence de contrainte, est positionné dans une position haute par un ressort de compression 33. Un contacteur 35 est disposé sur la platine 27 de façon que, lorsque le palpeur 29 se trouve en position basse, celui-ci se trouve activé.

On comprend ainsi que, lorsque l'enfant est en position sur la chaise-haute 1, en raison de son poids, le palpeur 29 se trouve basculé en position basse si bien qu'il exerce une pression sur le contacteur 35. Ce dernier ferme ainsi un circuit permettant d'envoyer un signal au microcontrôleur 23b qui permet à ce dernier de prendre en compte la présence de l'enfant sur la chaise-haute.

On peut bien entendu suivant l'invention, faire appel à tout autre type de capteur de présence et notamment à un capteur de type piezzo 37 ainsi que représenté schématiquement sur la figure 10. Sur celle-ci le capteur est constitué d'un boîtier 37a renfermant une cartouche à cristal piezzo 37b et dont la partie antérieure est pourvue d'un palpeur 37c qui, lorsqu' aucune contrainte ne s'exerce sur lui, dépasse de la partie supérieure du boîtier 37a. Ce palpeur 37c est lié mécaniquement à un élément de transmission rigide 37d avec la cartouche piezzo 37b, de façon que, lorsque l'on exerce sur lui une force d'appui, dans le sens de la flèche A sur la figure 10, la cartouche piezzo 37b se trouve comprimée et génère une impulsion qui est communiquée, via des moyens de communication, notamment de type filaire, au microcontrôleur 23b. A réception ce dernier prend en compte la présence d'un enfant sur le siège 1.

Dans une variante de l'invention on peut également constituer un détecteur de présence de l'enfant au moyen d'une antenne capacitive disposée dans un boîtier qui pourra être positionné sous l'assise 3a de la chaise-haute ainsi que le boîtier 23 mentionné précédemment et représenté sur la figure 1.

Une telle variante de l'invention est particulièrement intéressante en ce qu'elle ne nécessite pour sa mise en œuvre aucune modification de la chaise-haute. Cette antenne capacitive sera par ailleurs capable de détecter la présence de l'enfant à travers le matériau de l'assise 3a que celui-ci soit notamment en bois ou en un matériau de synthèse. La mesure d'antenne capacitive pourra se faire à distance et, suivant le réglage des paramètres de celle-ci, elle sera en mesure de diagnostiquer, d'une part la présence ou non d'un enfant dans la chaise-haute et d'autre part des variations plus faibles correspondant au fait que l'enfant se soulève légèrement, par exemple d'un centimètre, alors que sa présence est détectée, ce qui participera aux moyens mis en œuvre pour la détection d'une agitation ainsi qu'exposé ci-après. Ainsi une antenne capacitive constitue bien un moyen de détection et de mesure d'un niveau d'agitation de l'occupant du siège.

En ce qui concerne les moyens de détection des prémices d'une chute, la chaise-haute 1 est ainsi équipée de moyens de détection de l'agitation.

Dans un exemple de mise en œuvre de ces moyens de détection de l'agitation de l'occupant de la chaise-haute, on dispose, par exemple sous l'assise 3a de celle-ci, notamment dans le boîtier 23, au moins un accéléromètre 34, de type tridimensionnel, qui est connecté au microcontrôleur 23b, et est en mesure de détecter tout mouvement intempestif de la chaise-haute, c'est-à-dire tout mouvement brutal traduisant une agitation importante de l'enfant qui, si elle continuait, pourrait entraîner le basculement pur et simple de la chaise-haute.

L' accéléromètre 34 est disposé de façon telle que, ainsi que représenté sur la figure 1, son axe x soit positionné vers l'avant de la chaise-haute 1, son axe y soit positionné transversalement à celle-ci et son axe z soit positionné verticalement.

Les moyens détecteurs d'agitation pourront comprendre des moyens de réglage permettant, notamment lors de l'initialisation, de corriger par voie logicielle une erreur éventuelle de positionnement.

La détection de l'agitation peut s'effectuer en continu avec une fréquence de mesure de l'ordre par exemple de 100 fois par seconde. Ainsi, dans un premier exemple de l'invention, le microcontrôleur 23b effectue une série de N mesures de l'accélération, par exemple de l'ordre de 10 à

20 mesures, et préfèrentiellement 16, suivant chacun des trois axes x, y,z. On aura ainsi des mesures:

Yxl , Yx2, . . . . Yxn

Puis le microcontrôleur 23b réalise une moyenne γ ΧΓη , Yym, Yzm de ces différentes mesures et l'on a :

Yxm = ( Yxl + Yx2 + . . . . + Yxn ) /N

Yym = ( Yyl + Yy2 + . . . . + Yyn ) /N

Yzm = ( Yz l + Yz2 + . . . . + Yzn ) /N

et il calcule ensuite, pour chacun des axes x, y, z, l'écart moyen c'est-à-dire la moyenne de la valeur absolue de l'écart de chacune de ces mesures avec cette valeur moyenne.

Yxl - Yxm Yx2 - Yxm Yxn ~ Yxm ) /N 5y Yyl - Yym Yy2 ~ Yym Yyn ~ Yym ) /N 5 z = ( l Yz l - Yzm l + Yz2 - Yzm l + Yzn ~ Yzm ) /N

Cette valeur de l'écart moyen est ainsi représentative des mouvements effectués par l'occupant de la chaise-haute 1 suivant chacun des trois axes x, y, z. Ces valeurs caractéristiques du niveau d'agitation suivant les trois axes x, y, z sont ainsi intéressantes en ce qu'elles permettent au microcontrôleur 23b, via un logiciel de gestion approprié, d'être en mesure de prendre en considération des situations dangereuses très diverses.

On comprend ainsi que lorsque la chaise-haute 1 est immobile, l'écart moyen sera de l'ordre du bruit de mesure de 1 ' accéléromètre 34, c'est-à-dire de l'ordre de +/ 1 à 2 bits, c'est-à-dire les bits de poids faible de la mesure contenue dans les registres de 1 ' accéléromètre 34 ce qui constitue une première valeur de seuil.

Si cette dernière est dépassée, le microcontrôleur 23b détecte une valeur de seuil plus élevée ce qui correspond à un état de la chaise-haute 1 non immobile et déclenche alors les moyens de signalement. Un seuil plus élevé permettra au microcontrôleur 23b de faire la différence entre un niveau d'agitation normal correspondant à la présence d'un occupant dans la chaise-haute et un niveau d'agitation alarmant beaucoup plus élevé.

La présente invention permet de détecter par exemple une situation dans laquelle une personne et notamment un enfant déplace la chaise-haute avec un enfant déjà présent sans qu'un tel déplacement modifie son inclinaison puisque, dans une telle situation, la valeur de l'écart moyen suivant l'axe z, soit la valeur δ ζ , sera faible voire inexistante et que les valeurs δ χ et 5 y auront des valeurs importantes caractéristiques du déplacement de la chaise- haute dans un plan.

Pour améliorer la prédominance d'une agitation dans le plan horizontal caractérisant un déplacement de la chaise- haute 1 sans basculement le microcontrôleur comparera l'agitation dans le plan horizontal égale à la racine carrée des deux agitations suivant les axes x et y à celle de l'axe z vertical. Si l'agitation dans le plan horizontal est très supérieure, par exemple trois fois supérieure, à l'agitation suivant l'axe vertical, le microcontrôleur 23b privilégiera un déplacement latéral.

Ces moyens de détection d'une agitation sont également en mesure de détecter une situation dans laquelle la chaise-haute 1 étant vide, un enfant cherche à monter dans cette dernière, et ceci bien avant que les moyens de détection d'une variation d'inclinaison de la chaise n'aient réagi. En effet dans une telle situation, lorsque la chaise-haute est munie de moyens de détection de présence, toute agitation de la chaise prédominant dans le plan établira une telle situation.

Dans un autre mode de mise en œuvre les moyens de détection de l'agitation de l'occupant de la chaise-haute, on utilisera des moyens d'analyse des N échantillons de mesure effectués plus précis. Au lieu d'une simple détermination d'un écart moyen, on utilisera une méthode, bien connue en elle-même, à savoir la méthode dite des moindres carrés, pour définir la fonction linéaire approchant le plus la mesure physique des N échantillons :

- la distance à la droite de régression linéaire sera le mesure de l'agitation suivant un des axes,

la pente de la droite de régression linéaire caractérisera si elle est faible une simple translation, si la pente est forte une croissance/décroissance significative des valeurs successives diagnostiquant la combinaison d'une agitation et d'une rotation conduisant à une variation monotone croissante/décroissante des valeurs d' accélérations .

Lorsqu'une agitation supérieure à un niveau de seuil est détectée le microcontrôleur 23b déclenche alors une alarme via ses moyens avertisseurs. Ces derniers peuvent être constitués, dans un mode de réalisation simple et ainsi que mentionné précédemment, par le buzzer 23d ou, dans un mode de réalisation plus sophistiqué, l'alerte peut être relayée par un signal local par un signal sonore et/ou visuel envoyé sur un récepteur RF déporté, ou un terminal intelligent de type smartphone ainsi que sur tout appareil équipé d'une technologie bluetooth, notamment de type basse énergie, ou de tout autre standard de transmission d' information, et notamment une chaîne hifi, un ordinateur, un téléviseur, un haut- parleur autonome etc..

Par ailleurs, dans certains contextes d'une surveillance collective, par exemple de type crèches maternelle, il est possible de mettre en œuvre une solution par transpondeur ou antenne analogue aux systèmes d'antivol. En l'absence d'alerte, le transpondeur est enfermé dans un logement métallisé faisant office de cage de Faraday. En cas d' alerte ou d' alarme une des faces du logement est physiquement ouverte permettant la détection du transpondeur. La solution par antenne plane est également possible, l'antenne étant en regard ou non d'un étui métallisé empêchant la détection de l'antenne analogue aux systèmes d'antivol.

On peut bien entendu suivant l'invention créer une redondance des capteurs permettant d'améliorer la sécurité du système.

La présente invention prend également en compte la situation dans laquelle la chaise-haute commence à basculer et propose des moyens en mesure de détecter une variation de l'inclinaison de celle-ci.

On peut ainsi faire appel à un inclinomètre 36 disposé sur le siège, par exemple sous l'assise 3a de celui-ci notamment dans le boîtier 23, ainsi que représenté sur la figure 4, qui enverra au microcontrôleur 23b la valeur I_ d'inclinaison instantanée du siège. A réception, le microcontrôleur 23b comparera cette valeur I_ à une valeur limite de référence _I_i et si cette dernière est atteinte il déclenchera alors une procédure d'alarme.

Bien entendu on pourra de façon intéressante combiner l'utilisation à la fois de 1 ' accéléromètre détectant une agitation de l'occupant et de 1 ' inclinomètre détectant une inclinaison de la chaise, de façon à pouvoir générer un avertissement progressif à l'attention de l'utilisateur.

Ainsi par exemple, si l'occupant de la chaise-haute 1 commence à s'agiter, sans que cette agitation soit cependant suffisante pour entraîner une inclinaison du siège, cette agitation sera cependant détectée par

1' accéléromètre 34 et envoyée au microcontrôleur 23b qui, via les moyens avertisseurs, émettra un signal spécifique caractéristique d'une simple agitation, soit par le buzzer 23d soit au moyen d'un signal vocal.

On peut également suivant l'invention prévoir, notamment des fins pédagogiques, de mettre en œuvre des moyens aptes à émettre une préalerte, par exemple sous la forme d'une émission d'ultrasons, que seul l'enfant pourra entendre, et ceci avant l'émission de l'avertissement destiné à alerter l'utilisateur. Puis, si l'agitation de l'occupant devient telle qu'elle provoque une inclinaison de la chaise-haute, celle-ci sera alors détectée par 1 ' inclinomètre et envoyée au microcontrôleur 23b qui, via les moyens avertisseurs, émettra alors un autre signal caractéristique d'une inclinaison du siège. L'utilisateur sera ainsi averti de la prééminence d'un risque sérieux et imminent de chute de la chaise-haute.

Bien entendu, suivant l'invention la fonction inclinomètre peut être assurée, de façon connue, par un accéléromètre et notamment un accéléromètre trois axes ou par un inclinomètre du type utilisant un ou plusieurs gyroscopes.

Le siège de sécurité suivant l'invention pourra comporter des moyens d'analyse constitués notamment par des moyens électroniques comprenant par exemple des portes logiques ou des moyens constitués d'un microcontrôleur qui effectuera ce type d'analyse par des moyens logiciels.

Les moyens d'analyse pourront, à titre d'exemple, détecter diverses configurations qui présentent un danger et notamment les cas suivant :

- Un enfant plus âgé qui grimpe ou se suspend à la chaise-haute lorsqu'un enfant est déjà installé sur celle- ci au risque de la faire basculer est diagnostiqué par la détection du niveau d'agitation principalement dans un axe latéral y, par un accéléromètre, alors qu'il y a un enfant assis et sanglé détecté par les moyens de détection de présence,

- Un enfant dont la chaise-haute est disposée près d'une table et qui repousse celle-ci de la table au risque de la faire basculer est identifié par la détection d'un niveau d'agitation principalement suivant l'axe longitudinal y et les variations d'angle d'inclinaison de la chaise-haute par les accéléromètres ,

- Un enfant qui est sur la chaise-haute et qui se tient debout sur celle-ci au risque de la faire basculer est diagnostiqué par la détection qu' il y a un enfant sanglé mais pas assis,

- Un enfant qui est mal sanglé ou qui s'est détaché et cherche à sortir de la chaise-haute au risque de la faire basculer est diagnostiqué par la détection d'un niveau d'agitation et la détection d'un sanglage incorrect, notamment au niveau de l'épaule par les moyens de détection d'un sanglage correct tels que décrit en regard des figures 6 à 8.

- Un enfant qui est mal sanglé et qui risque de glisser et de s'étrangler est diagnostiqué par la détection d'un niveau d'agitation et la détection d'un sanglage incorrect, notamment au niveau de la sangle d'entrejambe, par les moyens de détection du type décrit en regard des figures 1 à 4.

On pourrait également suivant l'invention prévoir l'activation et/ou la désactivâtion du système par la détection de gestes de la main de l'occupant du siège au moyen par exemple d'une antenne capacitive intégrée au boîtier ou prévoir l'activation automatique au moment où est détectée la présence de la sangle d'entrejambes, finalisant la mise en place de l'occupant.