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Patent Searching and Data


Title:
SAFETY VALVE FOR SEALED CHAMBER CONTAINING A PRESSURISED FLUID SUCH AS A LPG TANK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/007805
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a safety valve (1) for a sealed chamber designed to contain a pressurised fluid, such as LPG, consisting of a hollow body (2) wherein is a spring (7) co-operating at one end with a closure valve (9). It comprises a means (8) for calibrating bearing stresses applied against the spring (7) at its other end, closure means (20) ejectable from the hollow body (2) and shape-memory decalibrating means (12) for the spring to enable its release outwards of the pressurised gas stream. The decalibrating means is a shape-memory spring (12) mounted to counter the spring (7) and whereof the stiffness increases when a predetermined temperature threshold is reached.

Inventors:
COMBES BENOIT (FR)
FOUCHER LAURENT (FR)
FOURNIER PATRICE (FR)
VOLCLAIR JEAN-PAUL (FR)
Application Number:
PCT/FR2000/001841
Publication Date:
February 01, 2001
Filing Date:
June 30, 2000
Export Citation:
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Assignee:
GIAT IND SA (FR)
COMBES BENOIT (FR)
FOUCHER LAURENT (FR)
FOURNIER PATRICE (FR)
VOLCLAIR JEAN PAUL (FR)
International Classes:
F16K17/00; F16K17/38; F16K31/00; (IPC1-7): F16K17/38; F16K31/00; F16K17/00
Foreign References:
GB2135429A1984-08-30
US4570852A1986-02-18
US4973024A1990-11-27
DE1500118A11969-05-29
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
Celanie, Christian (13 route de la Minière Boîte postale 214 Versailles, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Soupape de sûreté (1) pour une enceinte étanche destinée à contenir un fluide sous pression, du type GPL, constituée d'un corps creux (2) ci l'intérieur duquel se trouve un ressort (7) coopérant à une extrémité avec un clapet (9) de fermeture, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de tarage (8) des contraintes de pression appliquées contre le ressort (7) à son autre extrémité, un moyen d'obturation (20) éjectable du corps creux (2) et un moyen de tarage (12,21,22) à mémoire de forme du ressort pour permettre la libération vers 1'extrieur du fluide gazeux sous pression.
2. Soupape de sûreté (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de tarage (8) est constitue par une vis (9) perforée vissée dans le corps (2).
3. Soupape de sûreté (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le moyen d'obturation (20) est un bouchon.
4. Soupape de sûreté (1) selon 1'une quelconque des revendications 1 ci 3, caractérisée en ce que le moyen de tarage est un ressort (12) de détente à mémoire de forme monté en opposition avec le ressort (7) et dont la raideur augmente des qu'un seuil prédéterminé de température est atteint.
5. Soupapedesûreté(1)selonlesrevendications1 3, caractérisée en ce que le moyen de detarage est un ressort (21) de traction à mémoire de forme monté en parallèle avec le ressort (7) et dont la raideur augmente des qu'un seul prédéterminé de température est atteint.
6. Soupape de sûreté (1) selon les revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le moyen de tarage est une tige (23) à mémoire de forme montée en parallèle avec le ressort (7) et dont la longueur diminue des qu'un seuil prédéterminé de température est atteint.
7. Soupape de sûreté (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un joint d'étanchéité (13) dispose à la base du clapet (9).
8. Soupape de sûreté (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la vis perforée (9) comporte un pas de réglage correspondant aux contraintes de pression.
9. Soupape de sûreté (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'acquisition de données tel un capteur de température qui coopère avec le moyen d'obturation (20).
10. Soupape de sûreté (1) selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de traitement des données aptes à déterminer l'éjection du moyen d'obturation qui sont relies à un voyant lumineux situe au niveau du tableau de bord du véhicule.
Description:
SOUPAPE DE SURETE POUR ENCEINTE ETANCHE CONTENANT UN FLUIDE SOUS PRESSION TEL UN RESERVOIR GPL Le secteur technique de la présente invention est celui des dispositifs de sûreté destines à équiper les enceintes étanches contenant un fluide liquide sous pression tels que les réservoirs de gaz de pétrole liquéfie (GPL) utilise comme carburant pour les véhicules a moteur.

Afin de réduire la pollution liée aux rejets dans l'atmosphère résultant de l'utilisation massive des véhicules automobiles, il est souhaitable de développer la consommation de carburants moins polluants que 1'essence ou le fuel.

Les fluides gazeux liquéfiés sous pression, tels que le gaz de pétrole et le gaz naturel, constituent des carburants qui répondent à Involution des nouvelles contraintes environnementales.

A titre d'exemple, par rapport à 1'essence, le GPL engendre 1'émission d'une quantité de dioxyde de carbone inférieure de 40 à 75% et d'une quantité d'hydrocarbures imbrûlés et d'oxyde d'azote inférieure de 30 à 65%. Cette réduction est d'autant plus significative lorsque le véhicule effectue des trajets de courte distance, puisqu'il est bien connu que l'importance des rejets est fonction de la température du moteur.

I1 faut également noter que ce carburant GPL présente l'avantage de ne pas contenir d'additifs tels que le plomb, le soufre ou le benzène, dont 1'émission est nuisible à la santé des populations.

Les fluides gazeux liquides sous pression sont contenus dans des réservoirs qui supportent des contraintes liées à leur confinement dans des conditions déterminées de température et de pression et à 1'evolution possible de leurs propriétés physico-chimiques qui en résultent. En effet, le GPL se trouve en équilibre binaire entre une phase liquide et une phase gazeuse. Cet état peut, sous

1'effet de la température, provoquer une élévation importante de la pression interne susceptible d'entrainer 1'explosion du réservoir.

C'est la raison pour laquelle, afin d'éviter une éventuelle détérioration du réservoir, on a recours à un limiteur de remplissage. A cette fin, on s'arrange pour que la phase liquide n'occupe que 80% du volume disponible. Les 20% de volume restant au-dessus constituent un ciel gazeux apte à absorber les dilatations de la phase liquide en fonction des variations de la température ambiante.

Si l'on se réfère à la courbe connue de l'évolution du comportement du carburant GPL liquide a l'intérieur d'un réservoir en fonction de la température, on sait que la dilatation de la phase liquide peut augmenter de 21, 8% entre 0 et 60°C. Cela signifie que lorsque la phase liquide occupe 80% du volume du réservoir à une température de-15 °C, si celle-ci se dilate, elle peut atteindre 97% du volume lorsque la température est voisine de 50 °C.

Cette forte augmentation du volume a pour conséquence de réduire très fortement le ciel gazeux qui ne représente plus alors que 3% du volume. Dans cet état, il ne peut plus absorber la dilatation de la phase liquide. Le réservoir va alors subir des contraintes mécaniques élevées qui peuvent entrainer son explosion. Il existe encore un risque conséquent pour la sécurité, si le limiteur de remplissage n'assure plus sa fonction, en cas de mauvais fonctionnement, car l'utilisateur peut dépasser la limite de remplissage du réservoir. On dit que 1'on se trouve dans une situation de plein hydraulique, le ciel gazeux étant quasi inexistant.

On sait également que la tension de vapeur saturante peut conduire également à la destruction du réservoir lorsque la température atteint un seuil critique. Ce

phénomène est bien connu, car la pression de vapeur saturante emprisonnée dans un réservoir étanche est fonction de la température ambiante.

Si lton se réfère aux courbes connues de tension vapeur des carburants GPL en fonction de la température, on sait que la pression crolt de manière sensiblement exponentielle en fonction de la température. On constate par exemple que la pression passe de 2.105 Pa à 10°C à 8.105 Pa à 50°C. Il y a donc, en cas de très forte augmentation de la température externe (qui peut se produire notamment lors d'un incendie), un risque que le seuil de pression, qui provoque la rupture du réservoir, soit dépassé et que de ce fait il explose.

Pour répondre à ces contraintes, on a développe des réservoirs, comme ceux décrits dans le brevet W098/01962, qui présentent des caractéristiques de résistance mécanique accrue. Il est constitue d'un récipient interne étanche et d'une coquille externe qui 1'entoure. Celle-ci presente une ame en nid d'abeilles afin de lui conférer des propriétés mécaniques supérieures de résistance aux contraintes tout en lui permettant d'avoir une configuration répondant aux besoins des modèles de véhicules qu'il est destine équiper.

L'utilisation de tels réservoirs; bien que parfaitement adaptes pour des usages en condition normale, a montre sa limite lorsqu'ils sont soumis à des contraintes thermiques fortes que lton rencontre par exemple en cas d'incendie du véhicule.

Plusieurs accidents ont conduit à 1'explosion d'un réservoir de véhicule sous l'action de la chaleur, ce qui a cause de sérieux dommages pour les utilisateurs et les secouristes.

C'est la raison pour laquelle pour remédier à ce

problème, on a développe des dispositifs de sécurité qui protègent les réservoirs contre le risque d'explosion en cas de surpression.

C'est ainsi que l'on a pense à placer sur des réservoirs un bouchon obturateur réalise dans un matériau qui fond des qu'un seuil prédéterminé de température est atteint. Situé en contact de la phase gazeuse de fluide, il permet, par l'ouverture d'un orifice résultant de sa fonte, la libération du fluide gazeux vers ltextérieur et ainsi une diminution de la pression interne du réservoir.

Bien que simple de conception, ce dispositif présente des inconvénients d'utilisation qui réduisent sa fiabilité.

En effet, lorsque lton se trouve en plein hydraulique (c'est à dire dans un état ou il se produit une forte augmentation de la pression avec une faible variation de la température), le seuil de température permettant la fonte du bouchon obturateur n'est pas atteint, mme si la pression peut provoquer la rupture du réservoir. Il en résulte alors un risque d'explosion du réservoir et donc un danger pour les usagers. D'autre part, en cas d'incendie du véhicule. l'experience a montré que si le feu atteint seulement une partie du réservoir éloignée du bouchon fusible, le réservoir monte en pression sans que le bouchon fonde.

Pour améliorer encore la sécurité, on a songea disposer sur la partie du réservoir en contact avec la phase gazeuse une soupape de sécurité qui autorise la libération du fluide gazeux sous pression des qu'un seuil prédéterminé de pression (par exemple de 27.105 Pa ( 1)) est atteint à l'intérieur du réservoir.

Ce dispositif, bien que permettant d'assurer une meilleure sécurité en cas de plein hydraulique, n'assure plus totalement sa fonction de sécurité lors d'une

augmentation très rapide de la température qui conduit une modification localisée des propriétés mécaniques de résistance du réservoir.

Par exemple, lors d'un incendie, une très forte chaleur est repartie ou non sur l'ensemble du réservoir en fonction de la propagation du feu (avec une température qui peut parfois dépasser les 750°C). Ces conditions altèrent et modifient le comportement des matériaux qui constituent le réservoir. Cela se traduit par une fragilisation qui diminue le seuil de rupture. Le réservoir est alors susceptible d'exploser malgré la soupape puisque son seuil de tarage n'est plus adapte.

Il en resulte, dans de telles situations, un danger qui ne permet pas aux secours d'assurer une intervention en toute sécurité.

Le but de la présente invention est de concevoir une nouvelle soupape de sûreté pour des enceintes étanches tels que les réservoirs GPL ou à essence, apte à assurer la sécurité quelle que soit la cause de l'augmentation de pression, que celle-ci soit localisée en un point du réservoir ou non.

L'invention a donc pour objet une soupape de sûreté pour une enceinte étanche destinée à contenir un fluide <BR> souspression,dutypeGPL,constituéed'uncorpscreuxa l'intérieur duquel se trouve un ressort coopérant à une extrémité avec un clapet de fermeture, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de tarage des contraintes de pression appliquées contre le ressort à son autre extrémité, un moyen d'obturation éjectable du corps creux et un moyen de detarage à mémoire de forme du ressort pour permettre la libération vers l'extérieur du fluide gazeux sous pression.

Le moyen de tarage est constitue par une vis perforée

vissée dans le corps.

Le moyen d'obturation est un bouchon.

Selon un mode de réalisation, le moyen de tarage est un ressort de détente à mémoire de forme monté en opposition avec le ressort et dont la raideur augmente des qu'un seuil prédéterminé de température est atteint.

Selon un autre mode de réalisation, le moyen de tarage est un ressort de traction à mémoire de forme monte en parallèle avec le ressort et dont la raideur augmente des qu'un seul prédéterminé de température est atteint.

Selon un autre mode de réalisation, le moyen de tarage est une tige à mémoire de forme montée en parallèle avec le ressort et dont la longueur diminue des qu'un seuil prédéterminé de température est atteint.

Avantageusement, la soupape comporte un joint d'étanchéité dispose à la base du clapet.

La vis perforée comporte un pas de réglage correspondant aux contraintes de pression.

Selon une forme de réalisation, la soupape comporte des moyens d'acquisition de données tel un capteur de température qui coopère avec le moyen d'obturation et des moyens de traitement des données aptes à déterminer 1'éjection du moyen d'obturation-qui sont relies à un voyant lumineux situe au niveau du tableau de bord du véhicule.

Un tout premier avantage de cette soupape réside dans le fait que, grâce à sa conception, elle assure une fonction de protection garantissant pleinement la sécurité, mais également une fonction d'indication sur l'état des contraintes subies par le réservoir.

Un autre avantage de la soupape selon 1'invention réside dans sa simplicité de réalisation.

D'autres caractéristiques, détails et avantages de 1'invention ressortiront plus clairement à la lecture du complément de description qui va suivre de modes de réalisation donnes à titre d'exemple, en référence au dessins sur lesquels : -la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une soupape de sûreté conforme à l'invention, -la figure 2 est une coupe illustrant un autre mode de réalisation de la soupape, -la figure 3 est une coupe illustrant un autre mode encore de la soupape, -la figure 4 est une coupe selon AA de la figure 3.

Sur la figure 1, on a représenté une coupe suivant l'axe longitudinal XX de la soupape 1 constituée d'un corps 2 creux et étanche réalisé dans un matériau lui conférant des propriétés de résistance aux contraintes et sollicitations (corrosion par exemple) auxquelles il sera soumis au cours de son utilisation, par exemple du laiton.

Le corps creux 2 se présente sous la forme générale d'un élément tubulaire délimitant extérieurement trois sections 2a, 2b et 2c de diamètre différent. La section 2a présente un certain nombre de pans aux fins de serrage dans un perçage approprie du réservoir non représenté. La section 2b est une partie filetée pour'le vissage dans le réservoir. La section 2c est en contact avec le ciel gazeux de GPL. La section 2c se prolonge par une paroi radiale 3 munie d'une perforation 4. La paroi radiale 3 est munie c6t6 interne d'une collerette 5.

Un logement 6, ménagé à l'intérieur du corps 2, reçoit un ressort principal 7, interpose entre une vis 8 à tte perforée et un clapet 9. Cette vis 8 constitue le moyen de tarage du ressort 7. La tte de la vis 8 est munie d'un prolongement tubulaire 10 dans lequel est engage le ressort

7 en appui sur un épaulement 11. Le diamètre externe du prolongement 10 est adapte au diamètre interne du logement 6. L'autre extrémité du ressort 7 vient en appui sur le clapet 9 fermant la perforation 4, ce clapet étant lui-meme en appui sur la collerette 5.

Un ressort 12 en alliage à mémoire de forme est en appui, d'un côte sur le clapet 9, de 1'autre sur la paroi radiale 3 faisant ainsi opposition au ressort principal 7.

Un joint 13, solidaire du clapet, est dispose entre ce clapet 9 et la collerette 5. Dans sa position de montage sur un réservoir GPL, la soupape 1 fait saillie a l'intérieur de ce réservoir, le joint 13 étant en contact avec le fluide par l'intermédiaire de sa phase gazeuse et éventuellement liquide.

Le clapet 9 se présente sous la forme d'un premier élément tubulaire 14 dont le diamètre externe est adapte au diamètre interne du logement 6 à des fins de guidage du ressort 7 et du clapet lui-meme et un second élément tubulaire 15 de diamètre inférieur assurant le guidage du ressort 12, réunis entre eux par une paroi radiale 16. qui sert d'appui au ressort 12. Le clapet 9 partage ainsi le logement interne 6 en deux parties isolées l'une de l'autre, une partie 17, dite supérieure, destinée notamment au ressort 7 et une partie 18, dite inférieure, destinée notamment au joint 13 ainsi qu'au ressort 12. Sur la figure 1, on voit que le joint 13 est log6 à ltextrémité du second élément 15 du clapet et que le ressort 7 est engage dans le premier élément 14. Le clapet 9 est muni de perçages 19, par exemple au niveau de 1'6liment 15 permettant la communication entre la partie inférieure 18 et la partie supérieure 17 du corps 2. Enfin, le corps creux est ferme par un bouchon 20 engage à force dans celui-ci.

En position fermée, comme illustrée sur la figure 1, le

clapet 9 et le joint 13 obturent hermétiquement la perforation 4 afin de bloquer la libération de la phase gazeuse du carburant GPL contenu dans le réservoir (non représenté) et dans lequel la soupape 1 est en contact en position d'utilisation.

La soupape 1 comporte donc un moyen de tarage permettant au ressort 7 de résister à un seuil de pression prédéterminé. Ce moyen est constitue, dans la forme de réalisation représentée, par la vis 8 munie d'un pas permettant d'assurer rapidement le réglage de l'intensité de la contrainte associée au seuil de pression, ctest-à- dire son tarage.

A ce titre, à température ambiante, on choisit une contrainte du ressort 7 correspondant à une pression interne de 27.105 Pa ( 1) pour etre conforme aux normes actuelles concernant les réservoirs GPL.

A l'intérieur du corps 2, le ressort 12 constitue un moyen de tarage qui par ses propriétés crée un effort supérieur et s'oppose à celui du ressort 7 en dégageant le joint 13 de la collerette 5, pour permettre la libération du fluide gazeux dans certaines conditions, comme cela sera décrit ultérieurement.

Le ressort 12 est constitue d'un alliage à mémoire de forme. Sa raideur, faible à température ambiante, augmente des qu'un certain seuil de température est franchi. De préférence, il s'agit d'un alliage du type nickel/titane.

On choisit les caractéristiques physico-chimiques de ces matériaux de manière à ce quelles soient adaptées aux contraintes liées aux conditions d'utilisation. Notamment, on utilise des matériaux à mémoire de forme qui doivent changer de caractéristiques lorsqu'on atteint un seuil prédéterminé dans une plage de température donnée.

Cette caractéristique est très importante, car elle

assure le tarage du ressort 7 des que la température atteint le seuil critique fixe. C'est la situation que l'on rencontre notamment en cas d'incendie du véhicule. Sous 1'effet de la chaleur, le ressort 12 retrouve une raideur importante et exerce sur le clapet 9 un effort opposea celui du ressort 7, ce qui entraine une modification du tarage de la soupape 1. On assure ainsi 1'6vacuation du fluide gazeux sous pression qui provoque alors 1'6section du bouchon 20. L'intégrité physique du réservoir est préservée et le risque d'explosion annulé mme en cas d'augmentation localisée très importante de la température.

Grâce à la soupape selon l'invention, la sécurité des personnels assurant les secours se trouve ainsi assurée.

Le fonctionnement est le suivant. Le ressort 7 étant tare à la valeur conventionnelle maintient le clapet 9 et donc le joint 13 contre la collerette 5 pour assurer ltétanchéité. Lorsque la pression augmente à l'intérieur du réservoir et atteint un seuil prédéterminé, le ressort 7 est comprime pour éloigner le joint 13 de la collerette 5 et le carburant GPL passe de la partie inférieure 18 à la partie supérieure 17 à travers les perchages 19. La pression du GPL entraine alors 1'éjection du bouchon 20 et le GPL est évacué vers 1/exterieur. Le ressort 12 ne joue aucun rôle dans ce cas. Si le véhicule prend feu, alors le ressort 12 voit sa raideur augmenter sous 1'effet de la température et exerce sur le clapet 9 un effort oppose à celui exerce du ressort 7 pour éloigner le joint 13 de la collerette 5. Le ressort 7 est alors dtar. La pression nécessaire à 1'6vacuation du GPL est donc moindre et autorise 1'evacuation continue de ce fluide vers l'extérieur après éjection du bouchon.

Un avantage également procure par l'invention réside dans le rôle joue par le bouchon 20 lorsque lton se trouve

dans un état de plein hydraulique (c'est à dire lorsqu'il y a une forte augmentation de pression à l'intérieur du réservoir sans variation importante de la température). La pression exercée au niveau de la soupape 1 va conduire a 11 ouverture du clapet 9, ce qui va permettre au gaz de traverser par l'orifice 4. Il va alors exercer sur le bouchon 20 une pression qui conduit à son éjection et il pourra ainsi s'échapper par 1'orifice de la vis perforée 8 vers ltextérieur du réservoir.

Non seulement, on évite les risques de destruction par explosion du réservoir, mais il est également possible de détecter, lorsque le bouchon est absent, qu'une pression supérieure à 27.105 Pa a été dépassée à l'intérieur de celui-ci. On pourra alors prendre les mesures adaptées afin d'éviter que de telles contraintes ne puissent se reproduire.

Selon une variante de réalisation représentée schématiquement sur la figure 2, on utilise un ressort en traction. Dans ce cas, un ressort 21 en alliage à mémoire de forme est dispose du mme cote que le ressort principal 7, par exemple suivant le mme axe XX. Sur la figure, le ressort 7 entoure le ressort 21 et est fixe sur la bague 8 et sur le clapet 9. La structure générale de la soupape reste identique, mais le fonctionnement est le suivant.

Le ressort de traction 21, sous 1'effet de la température, retrouve une raideur importante et exerce ainsi une traction sur le clapet 9 contre la force du ressort 7 qui est ainsi detare. On assure ainsi 1'evacuation du fluide gazeux sous pression qui provoque 1'6section du bouchon 20. Ce ressort de traction 21 est lié, d'un cote à la partie mobile de la soupape, de l'autre à un élément de la structure du corps qui sert de point d'appui lors de la rétractation du ressort 21.

Selon une autre variante de réalisation représentée schématiquement sur la figure 3, on utilise une tige 22 en alliage a mémoire de forme du mme c6t6 que le ressort principal 7. Cette tige est liée à la partie mobile de la soupape, le clapet 9, d'une part et à un élément de la structure du corps, par exemple une rondelle perforée 23 en appui sur la bague 8, qui sert de liaison lors de rétractation de la tige 22 d'autre part. La structure générale de la soupape reste identique et le fonctionnement est le suivant.

La tige 22, sous 1'effet de la température, opère une réduction de sa longueur et exerce ainsi une traction sur le clapet 9 en s'appuyant sur la rondelle 23. Le joint 13 est alors éloigné de la collerette 5 et les gaz stéchappent au travers des trous pratiques dans la rondelle.

On notera que, suivant les deux premiers modes de réalisation (ressorts de détente et de traction), les ressorts 12 ou 21 ne jouent aucun rôle dans le cas d'une surpression interne dans 1'enceinte étanche. Si le véhicule prend feu, alors le ressort 12 ou 21, sous 1/effet de la température, produit son effort et ouvre le clapet 9.

Dans le troisième mode de réalisation, la surpression provoque la levée de la tige 22 et de la rondelle perforée 23 qui lui est liée. Les gaz peuvent stévacuer par les trous 24 pratiques dans la rondelle d'appui comme montr6 sur la figure 4. Cette tige ntinterfère donc pas avec le fonctionnement de la soupape en cas de surpression interne à 1'enceinte etanche.

Dans une variante de réalisation, il est envisageable de disposer des moyens d'acquisition de données tel qu'un <BR> <BR> capteurdetempérature.Onpeutparexempleavoirrecoursa un thermocouple qui sera connecte à un organe de régulation qui assurera l'ouverture d'un cache amovible ou de tout

autre dispositif susceptible d'assurer une obturation amovible du corps creux. Ce capteur de température pourra commander la mise sous tension du ressort à mémoire de forme dont 1'6chauffement provoquera sa transformation et donc l'ouverture de la soupape.

On peut également envisager de placer des moyens de détection de éjection du bouchon 20 constitues d'un capteur, tel qu'un capteur de type inductif, qui sera connecte à un voyant lumineux ou une alarme sonore dispose <BR> surletableaudebordduvéhiculepourpermettre l'usager de connaltre 1'état du réservoir.

Il va de soi que des moyens sont prévus pour que la chaleur régnant au niveau d'une partie quelconque du réservoir soit transmise vers la soupape, en particulier le moyen de tarage, pour provoquer son fonctionnement.

Ainsi, on pourrait par exemple prévoir un corps métallique en contact avec inclément à mémoire de forme et le réservoir favorisant le transfert rapide de la chaleur.

Bien entendu, 1'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite, mais elle couvre toutes les variantes.