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Title:
SAILBOARDER SECURING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/085961
Kind Code:
A2
Abstract:
The present invention relates to a securing device for a sailboarder (4) comprising a hook (30) and a bearer line (5), the bearer line (5) being able to be connected to a boom (6) used to control a sail (2) of a sailboard in such a way as to form a loop connected to the hook (30). This securing device (D) is notable in that it is equipped with a casing (20) having an open first (25) and second (26) free end, two lateral faces (23) and a top face (22) and a bottom face (21), the first end (25) being fixed to a rigid support (10) via a vertical pin (24) so that the casing (20) can rotate about the vertical pin (24). The open second free end (26) of the casing (20) bears the hook (30), mounted on a horizontal pin (32), which can move in a rotary movement between a closed position and a position of unhooking the bearer line (5). The unlocking of the hook (30) is triggered by a rotational movement of the casing (20) about the vertical pin (24).

Inventors:
RODRIGUEZ DAVERIO RODOLFO (ES)
Application Number:
PCT/IB2007/000239
Publication Date:
August 02, 2007
Filing Date:
January 29, 2007
Export Citation:
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Assignee:
RODRIGUEZ DAVERIO RODOLFO (ES)
International Classes:
B63H9/10; B63B35/79
Foreign References:
FR2521519A11983-08-19
FR2345172A11977-10-21
Attorney, Agent or Firm:
GPI & ASSOCIES (Paul1330, rue Guillibert de la Lauzière,EuroParc de Pichaur, Bât D1 Aix En Provence Cedex 3, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation (D) d'un véliplanchiste (4) comportant un crochet (30) et un cordage porteur (5), ledit cordage porteur (5) étant apte à être relié à un arceau de manoeuvre (6) d'une voile (2) de planche à voile de manière à former une boucle liée audit crochet (30),

caractérisé en ce que ledit dispositif comporte un carter (20) ayant une première (25) et une deuxième (26) extrémités libres ouvertes, deux faces latérales (23) ainsi qu'une face supérieure (22) et une face inférieure (21 ), ladite première extrémité (25) étant fixée à un support rigide (10) via un axe vertical (24) dirigé selon l'axe longitudinal du véliplanchiste de manière à ce que ledit carter (20) puisse effectuer un mouvement rotatif autour dudit axe vertical (24), ladite deuxième extrémité libre (26) étant munie du crochet (30) qui est fixé audit carter (20) par un axe horizontal (32) pour pouvoir effectuer un mouvement rotatif autour dudit axe horizontal (32), ledit mouvement rotatif dudit carter (20) autour de l'axe vertical (24) libère ledit crochet (30) qui effectue un mouvement rotatif autour de l'axe horizontal (32) pour que ledit cordage porteur s'échappe dudit crochet (20) afin de désolidariser le véliplanchiste de l'arceau de manœuvre (6).

2. Dispositif selon la revendication 1 ,

caractérisé en ce que ledit carter (20) comporte au moins un ressort de rappel le liant audit crochet (30).

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce que ledit crochet (30) comporte un doigt de retenu (33).

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce que la paroi supérieur dudit crochet (30) comporte un rebord (37) apte à coopérer avec ladite face supérieure (22) dudit carter (20).

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce que ledit crochet (30) est dirigé vers les pieds dudit véliplanchiste (4).

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce que ledit mouvement rotatif dudit crochet (30) autour dudit axe horizontal (32) est au maximum de 1 10° avec la verticale selon le sens anti-trigonométrique.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce que ledit mouvement rotatif dudit carter (20) autour dudit axe vertical (24), libérant ledit crochet (30) pour que le

crochet (30) effectue un mouvement rotatif autour de l'axe horizontal (32) afin que ledit cordage porteur puisse s'échapper, est compris entre 5° et 10°.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce que ladite face inférieure 21 dudit carter (20) présente une inclinaison ( β ) avec la verticale comprise entre 100° et 1 10° selon Ie sens anti-trigonométrique.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce qu'il comporte un platine rigide (40), insérée à l'intérieur dudit carter (20), solidaire dudit support de fixation (10).

10. Dispositif selon la revendication 9,

caractérisé en ce qu'une zone extrémale (40') de ladite platine rigide (40) a une forme concave.

1 1. Dispositif selon la revendication 9,

caractérisé en ce qu'une zone extrémale (40') de ladite platine rigide (40) a une forme plane.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 1 1 ,

caractérisé en ce que, ledit dispositif de fixation (D) comportant un doigt de retenu (33), ladite platine rigide (40) comporte un doigt rétractable (41 ) qui coopère avec ledit doigt de retenu (33).

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 12,

caractérisé en ce que, du côté dudit support de fixation (10), deux coussinets souples sont disposés de part et d'autre de ladite platine rigide (40), entre ladite platine rigide (40) et lesdites faces latérales (23) dudit carter (20).

14. Dispositif selon la revendication 13,

caractérisé en ce que lesdits coussinets sont amovibles.

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce qu'il est agencé sur un harnais.

Description:

Dispositif de fixation pour véliplanchiste

La présente invention concerne un dispositif de fixation à déverrouillage rapide permettant d'aider un véliplanchiste au cours de la pratique de son sport.

En effet, une planche à voile comporte généralement un flotteur sur lequel est articulé un mât muni d'une voile. De plus, la planche à voile est pourvue d'un arceau de manœuvre, dénommé « wishbone » en langue anglaise par l'homme du métier, permettant au véliplanchiste d'orienter la voile par rapport au vent suivant le besoin.

On comprend aisément que, en fonction de la vitesse du vent, le maintien de la voile réalisé par le véliplanchiste à l'aide d'un simple arceau de manœuvre est extrêmement fatiguant. Il nécessite des efforts de traction musculaire importants pouvant à court terme tétaniser les avant-bras du véliplanchiste par exemple. Une telle situation est évidemment à proscrire pour la sécurité du véliplanchiste.

Dans ces conditions, le flotteur est généralement muni de systèmes d'accrochage dans lesquels les pieds du véliplanchiste sont insérés. Ces systèmes sont efficaces et soulagent quelque peu le véliplanchiste mais ils s'avèrent insuffisants.

Par suite, il a été nécessaire d'introduire d'autres dispositifs, dénommés par commodité « dispositifs de fixation ». Il a alors été réalisé des harnais ayant pour fonction de relier le tronc, au niveau de la poitrine ou de la ceinture abdominale par exemple, du

véliplanchiste à l'arceau de manœuvre par un cordage porteur. En maintenant le cordage porteur tendu de part sa propre position, le véliplanchiste diminue considérablement les efforts exercés sur ces avant-bras puisque l'arceau de manœuvre est à la fois tenu par les bras et le tronc du véliplanchiste.

L'introduction de tels dispositifs constitue incontestablement un progrès majeur. Néanmoins, des problèmes jusque là inconnus sont apparus.

En effet, en cas de chute violente du véliplanchiste, chute en fin compte commune dans l'exercice de ce sport, ce dernier est en quelque sorte solidarisé à la voile et au mât par le cordage porteur.

Durant la chute, la voile peut basculer brutalement et entamer un mouvement rotatif autour de l'articulation du mât au flotteur. Ainsi cette voile pourrait agir en tant que « catapulte » et propulser violemment le véliplanchiste à une grande distance.

Un phénomène identique peut aussi se produire en cas de chute brutale du vent. Plus précisément, lorsque le vent chute, il n'exerce plus de pression sur la voile. Par conséquent, le véliplanchiste peut être rejeté vers l'arrière et tomber sous l'effet de son propre poids, entraînant la voile avec lui via le cordage porteur. Il va alors se trouver dans l'eau, sous la voile, dans une situation éventuellement catastrophique s'il se met à paniquer.

Pour remédier à ces inconvénients et éviter des accidents préjudiciables pour l'intégrité physique du véliplanchiste, il est impératif que les dispositifs de fixation autorisent un déverrouillage rapide du cordage porteur si nécessaire.

On connaît, par le document FR 2 521 519, un premier dispositif de fixation ayant un système de déverrouillage.

Le véliplanchiste porte alors sur lui un harnais muni d'un crochet dont l'extrémité libre est dirigée vers la tête du véliplanchiste. Pour que son tronc soit attaché à l'arceau de manoeuvre par un cordage porteur, ce cordage porteur comporte un dispositif présentant la forme d'une pince comprenant deux pièces identiques articulées l'une sur l'autre.

En position normale, les deux pièces identiques enserrent le crochet du harnais, le véliplanchiste étant alors notamment soutenu par le cordage porteur à l'arceau de manœuvre.

Lorsqu'un effort se produit, à cause d'une chute par exemple, les deux pièces identiques de la pince s'écartent, libérant ainsi le crochet. Le véliplanchiste ne sera alors pas entraîné par la voile.

Ce premier dispositif répond au besoin . Toutefois, pour être utilisable, il nécessite le changement du cordage porteur initial de la planche à voile afin d'y implémenter le nouveau cordage porteur muni notamment de la pince décrite précédemment, ce changement induisant de fait un coût supplémentaire pour le véliplanchiste.

De plus, ce premier dispositif met en œuvre une pièce supplémentaire, à savoir la pince ce qui augmente la masse du dispositif.

On connaît, par le document FR 2 345 172, un deuxième dispositif de fixation ayant un système de déverrouillage.

II comporte un harnais muni d'un crochet, dont la pointe est dirigée vers les pieds du véliplanchiste, auquel on accroche un cordage porteur passant de plus autour de l'arceau de manœuvre de la planche à voile. Il n'est donc pas nécessaire d'utiliser un moyen intermédiaire pour relier le cordage au crochet.

Le crochet est agencé dans une fente d'une platine rigide via un axe horizontal autour duquel il est apte à basculer. En position normale, un moyen de blocage, disposé entre la platine rigide et le crochet, interdit tout mouvement rotatif au crochet.

Or, ce moyen de blocage est relié au véliplanchiste par une ficelle passant autour de son poignet. En cas de chute, le véliplanchiste réalise alors un mouvement avec son poignet pour débloquer le crochet et par conséquent le cordage porteur le reliant à l'arceau de manœuvre.

Ce deuxième dispositif est aussi efficace mais il implique l'intervention du véliplanchiste pour que le détachement du cordage porteur à l'arceau soit réalisé. Or, on comprend que dans une situation d'urgence, il convient de limiter au maximum l'intervention du véliplanchiste puisque l'on ne peut garantir que cette dernière sera possible et sûre.

La présente invention a alors pour objet de proposer un dispositif de fixation d'un véliplanchiste actif, permettant de s'affranchir des limitations des dispositifs mentionnés ci-dessus en minimisant le nombre d'éléments nécessaires pour limiter la masse du dispositif tout en garantissant un décrochage automatique du cordage à l'arceau de manœuvre en cas de besoin.

Selon l'invention, un dispositif de fixation d'un véliplanchiste comporte un crochet et un cordage porteur, le cordage porteur étant relié à un arceau de manœuvre d'une voile de planche à voile de manière à former une boucle liée au crochet. Ce dispositif de fixation est remarquable en ce qu'il est muni d'un carter ayant une première et une deuxième extrémités libres ouvertes, deux faces latérales ainsi qu'une face supérieure et une face inférieure, la première extrémité étant fixée à un support rigide via un axe vertical de manière à ce que le carter puisse effectuer un mouvement rotatif autour de l'axe vertical, c'est-à-dire autour d'un axe d irigé selon l'axe longitudinal du véliplanchiste.

De plus, la deuxième extrémité libre comporte un crochet dirigé vers les pieds du véliplanchiste et fixé au carter par un axe horizontal pour pouvoir effectuer un mouvement rotatif autour de l'axe horizontal.

Avantageusement, le carter comporte au moins un ressort de rappel le liant au crochet, ce ressort de rappel tendant à amener le crochet dans une position « fermée » dans laquelle le cordage porteur est maintenu dans le dispositif de fixation.

De même, le crochet comporte un doigt de retenu servant à maintenir Ie crochet dans cette position « fermée ».

Par suite, lors d'une navigation classique, le cordage porteur est tendu et exerce un effort de traction dirigé selon l'envergure du carter.

Toutefois, lorsque le véliplanchiste chute, compte tenu de sa position légèrement décalée par rapport au mât selon l'envergure

du flotteur, le cordage porteur va s'incliner notamment latéralement par rapport à l'envergure du carter du dispositif de fixation, exerçant ainsi un effort latéral sur le carter. Ce dernier pivote alors autour de l'axe vertical. Par suite, lorsque le carter a réalisé un mouvement rotatif suffisant autour de l'axe vertical, compris entre 5° et 10°, le crochet est relâché, plus précisément son doigt de retenu, et entame à son tour un mouvement rotatif autour de l'axe horizontal sous l'effet de la traction du cordage porteur qui est supérieure à l'effort exercé par le ressort de rappel. Le cordage porteur peut alors s'échapper du crochet ce qui désolidarise le véliplanchiste de l'arceau de manœuvre.

De plus, dans une situation différente, si le vent vient à chuter brutalement, pour éviter de tomber en arrière, le véliplanchiste s'abaisse dans le but de baisser son centre de gravité, pour éloigner la planche du lit du vent.

Pour pouvoir s'abaisser et donc ne pas tomber en arrière, on comprend bien que le véliplanchiste ne doit plus être accroché à l'arceau de manœuvre par le cordage porteur. Ainsi, tout en s'abaissant, il réalise un mouvement latéral du bassin afin que le cordage porteur exerce un effort de traction latéral sur le carter ce qui permet finalement au crochet de libérer le cordage porteur.

Par ailleurs, la paroi supérieure du crochet comporte de préférence un rebord apte à coopérer avec la face supérieure du carter de manière à ce que la rotation du crochet n'excède pas 1 10° par rapport à la verticale dans le sens anti-trigonométrique, de préférence 105°, le crochet étant alors aligné avec ledit carter.

En outre, afin de bloquer le doigt de retenu du crochet, en position fermée, le dispositif selon l'invention comporte une platine

rigide, insérée à l'intérieur dudit carter, solidaire du support de fixation.

Selon un premier mode de réalisation, une zone extrémale de la platine rigide, en l'occurrence la zone extrémale opposée au support de fixation, a une forme concave, c'est-à-dire ouverte vers l'extérieur du dispositif et non pas vers le support de fixation. Cette forme s'explique par la rotation du crochet dans la mesure où le doigt de retenu décrit alors un arc de cercle, cet arc étant en vis-à- vis de la forme concave de la platine rigide.

Selon un deuxième mode de réalisation, la zone extrémale est plane de manière à être disposée dans un plan sensiblement orthogonal aux faces supérieure et inférieure du carter. L'usinage de la platine rigide s'en trouve alors facilité.

De plus, quelque soit le mode de réalisation, la zone extrémale de la platine rigide est munie d'un doigt rétractable qui coopère avec le doigt de retenu. Ainsi, en position fermée, le doigt de retenu du crochet est maintenu par le doigt rétractable de la platine rigide. Le crochet ne peut donc pas entamer un mouvement de rotation autour de l'axe horizontal. Par contre, lorsque Ie carter tourne autour de l'axe vertical, le crochet se déplace aussi latéralement dans la mesure où dans cette direction il est solidaire du carter. Le doigt de retenu s'écarte donc latéralement du doigt rétractable. Lorsqu'il atteint une position où il n'est plus en vis-à- vis du doigt rétractable, c'est-à-dire lorsque le carter a effectué un mouvement rotatif autour de l'axe vertical compris entre 5° et 10° par rapport à sa position d'origine, le doigt de retenu n'est de fait plus bloqué. Le crochet peut entamer son mouvement rotatif, l'effort exercé par le cordage porteur étant supérieur à l'effort de rappel exercé par le ressort de rappel.

Par ailleurs, il convient de prendre des dispositions afin que le crochet, et donc le cordage porteur, ne soient pas libérés de façon intempestive.

Par conséquent, du côté du support de fixation, deux coussinets souples, de préférence en une matière souple apte à résister à de l'eau salée, sont disposés de part et d'autre de la platine rigide, entre cette platine rigide et les faces latérales du carter. Il faut alors un effort latéral minimal pour que ces coussinets s'écrasent et pour que le carter puisse tourner autour de l'axe vertical. Cette disposition prémunit donc le dispositif de fixation contre toute ouverture intempestive en tolérant de faibles efforts latéraux.

Avantageusement, les coussinets sont amovibles. Ainsi, il devient possible de les changer afin d'adapter la résistance et/ou la superficie des coussinets en fonction notamment de la corpulence du véliplanchiste.

Enfin, pour optimiser le maintien du cordage porteur dans le crochet du dispositif de fixation, avantageusement agencé sur un harnais, la face inférieure du carter présente une inclinaison avec la verticale comprise entre 100° et 1 10° dans le sens anti- trigonométrique, de préférence 105°.

L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description suivante, qui illustre un exemple de réalisation préféré, donné sans aucun caractère limitatif, en référence aux figures annexées qui représentent :

- la figure 1 , une vue schématique d'un véliplanchiste agencé sur une planche à voile,

- la figure 2, une vue isométrique du dispositif de fixation selon l'invention,

- la figure 3, une vue éclatée du dispositif de fixation selon l'invention, et

- la figure 4, une coupe du dispositif de fixation selon l'invention.

Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence.

La figure 1 présente un véliplanchiste 4 agencé sur une planche à voile. Cette planche à voile comporte un flotteur 1 muni d'un mât 3, articulé au flotteur 1 et solidarisé à une voile 2.

Afin de se mouvoir sur une surface d'eau, la planche à voile est pourvue d'un arceau de manœuvre 6 permettant au véliplanchiste 4 de déplacer la voile 2 autour de l'articulation du mât 3 au flotteur 1.

Le véliplanchiste 4, situé en arrière du mât 3 selon l'envergure du flotteur 1 , est debout sur le flotteur 1 et tient fermement l'arceau de manoeuvre 6. De plus, il est accroché à l'arceau de manoeuvre 6 via un cordage porteur 5 relié à sa ceinture abdominale. Etant donnée la position du véliplanchiste 4 sur cette figure 1 , on imagine aisément l'importance que revêt le

cordage porteur qui réduit les efforts exercés sur les avant-bras du véliplanchiste 4.

La présente invention a pour objet un dispositif de fixation D du véliplanchiste accrochant le cordage porteur 5 au véliplanchiste 4.

La figure 2 présente une vue isométrique de ce dispositif de fixation D qui est agencé sur un support rigide 10 solidarisé au véliplanchiste, en étant intégré à un harnais par exemple.

Le dispositif de fixation D comporte une platine rigide 40, un crochet 30 dirigé vers les pieds du véliplanchiste, et un carter 20 muni de deux faces latérales 23, d'une face supérieure 22 ainsi que d'une face inférieure 21 , et d'une première 25 et d'une deuxième 26 extrémités libres ouvertes.

La première extrémité libre 25 du carter 20 est fixée au support rigide 10 par un axe vertical 24 permettant un léger déplacement rotatif du carter 20 autour du support rigide 10.

De même, le crochet 30 est fixé à la deuxième extrémité 26 du carter 20 via un axe horizontal 32 qui traverse le crochet 30 et les faces latérales 23 du carter 20. Ainsi, le crochet peut effectuer un mouvement rotatif, par rapport au carter 20, autour de l'axe horizontal 32.

La figure 3 présente une vue éclatée du dispositif de fixation D, selon un premier mode de réalisation, permettant d'expliciter son montage.

La platine rigide 40 est fixée au support rigide 10 par un moyen usuel, des points de soudure par exemple, de manière à lui être perpendiculaire. Une zone extrémale 40' de la platine rigide 40 présente une forme concave, la face 42 de la zone extrémale 40' étant ouverte vers l'extérieur du dispositif D et non pas vers le support rigide 10.

De plus, cette face 42 de la zone extrémale 40' est munie d'un doigt rétractable 41. Ce doigt rétractable 41 tend à saillir de la zone extrémale 40' de la platine rigide 40 par un moyen usuel, un ressort par exemple tel que représenté sur la figure 4. Toutefois, une pression exercée sur ce doigt rétractable 41 lui permet de rentrer à l'intérieur de la platine rigide 40. Une fois la pression relâchée, le doigt rétractable 41 retrouve sa position originelle et saille de la platine rigide 40.

Par ailleurs, Ie carter 20 vient englober la platine rigide 40, la première extrémité libre 25 du carter 20 étant fixée au support rigide 10 par un axe vertical, un boulon muni d'un écrou par exemple.

La deuxième extrémité libre 26 du carter 20 accueille le crochet 30 qui est fixé aux faces latérales 23 du carter 20 par un axe horizontal.

En outre, deux ressorts de rappel, non représentés sur les figures, lient aussi le crochet 30 au carter 20, les parois latérales du crochet 30 comportant alors des évidements 36 pour accueillir ces ressorts de rappel. Ces derniers tendent à pousser le crochet 30 pour le maintenir en position fermée afin que la pointe 35 du crochet 30 soit la plus proche possible du support 20.

Enfin, il est important de noter que des coussinets souples non représentés sur les figures, en caoutchouc par exemple, sont agencés de part et d'autre de la platine rigide 40. Par suite, ils sont disposés à l'intérieur du carter 20, en étant compris entre cette platine rigide 40 et les faces latérales 23 du carter 20.

En outre, selon un deuxième mode de réalisation non représenté par une figure, la zone extrémale 40' est plane et non pas concave. La face 42 de cette zone extrémale 40' est alors contenue dans un plan sensiblement orthogonal aux faces supérieure 22 et inférieure 21 du carter 20. Par suite, il n'y a aucun risque d'interférences entre le doigt de retenue 33 et la face 42 de la zone extrémale 40' de Ia platine rigide 40.

La figure 4 présente une coupe schématique montrant le dispositif D en position fermée.

On constate que le crochet 30 comporte un doigt de retenu

33 qui coopère avec le doigt rétractable 41.

Ainsi, en position fermée à savoir la position où le cordage porteur 5 est correctement maintenu dans le passage 34 présent entre le crochet 30 et la face inférieure 21 du carter 20, le doigt de retenu 33 est bloqué contre le doigt rétractable 41. Malgré l'effort exercé par le cordage porteur 5 selon l'envergure du carter 20 soit selon l'axe X, le crochet 30 ne peut pas entamer de mouvement rotatif autour de l'axe horizontal 32.

Toutefois, si le véliplanchiste 4 vient malheureusement à chuter, compte tenu de la position du véliplanchiste par rapport au

mât et de la trajectoire de la voile, un effort latéral important selon l'axe Y va être exercé sur le dispositif D.

A partir d'un effort minimal, les coussinets s'écrasent et le carter 20 entame un mouvement rotatif autour de l'axe vertical 24 compris entre 5° et 10°, de préférence 7°, possible aussi bien vers la gauche que vers la droite du carter 20 selon le cas. I l en va de même pour le crochet 30 et son doigt de retenu 33 qui sont solidarisés aux faces latérales 23 du carter 20 par l'axe horizontal 32.

A contrario, Ie doigt rétractable 41 ne bouge pas puisqu'il est lié au support rigide 10 via la platine rigide 40. Par conséquent, le doigt de retenu 33 s'éloigne du doigt rétractable 41 . Dès lors, on finit par atteindre une situation où le doigt de retenu 33 et le doigt rétractable 41 ne sont plus en vis-à-vis. Ils ne coopèrent plus, et le crochet 30 entame alors un mouvement rotatif autour de l'axe horizontal 32 sous l'effort exercé par le cordage porteur 5 et libère ainsi ce dernier. Le dispositif de fixation D est finalement en position ouverte. Dans ces conditions, le véliplanchiste n'est plus lié à la voile 2 et ne risque plus d'être catapulté au loin par cette dernière.

Par ailleurs, la paroi supérieure du crochet 30 comporte un rebord 37 qui est à même de coopérer avec la face supérieure 22 du carter 20, limitant par suite la rotation du crochet à un angle maximal de 1 10°.

En outre, on note que le processus décrit précédemment est réversible. En effet, le cordage porteur étant libéré, le ressort de rappel agit pleinement ce qui implique que le crochet 30 entame un

mouvement rotatif pour que sa pointe 35 se rapproche du support rigide 10.

En parallèle, n'étant plus soumis à un effort latéral, les coussinets retrouvent leur forme et le carter 20 retourne naturellement dans sa position originelle.

Le doigt de retenu 33 finit alors par venir en contact contre la face inclinée F du doigt rétractable 41. En poussant sur cette face inclinée F, le doigt de retenu 33 oblige le doigt rétractable 41 à s'enfoncer dans la platine rigide ce qui permet au crochet de continuer sa course. Lorsque le doigt de retenu 33 n'appuie plus sur la face inclinée F du doigt rétractable 41 , ce dernier saille de nouveau. Le dispositif de fixation D est alors en position fermée.

Enfin, on note que le maintien du cordage porteur dans le passage 34 est optimisé lorsque Ia face inférieure 21 du carter 20 présente une inclinaison β avec la verticale, c'est-à-dire l'axe z, comprise entre 100° et 1 10° selon le sens anti-trigonométrique.

Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en œuvre. Bien qu'un mode de réalisation ait été décrit, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.