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Title:
SAILBOAT WITH TILTING MAST
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/006985
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a sailboat (1) which is equipped with a tilting mast (13), comprising a connecting structure (4, 5, 6), at least two hulls (2) which extend parallel to a longitudinal axis and a mast base (16) which is linked to the connecting structure such that it can pivot longitudinally around a transverse pivot axis. The inventive sailboat also comprises two lateral shrouds (18) which are fixed to two sides of the mast base and which are pivot-connected to the connecting structure such that they can pivot with the mast base. The aforementioned lateral shrouds are designed to maintain the mast base in a plane that is perpendicular to the pivot axis. In addition, the sailboat comprises a variable-length tilting mechanism (27) which is fixed to (i) the mast base and (ii) a fixed point on the connecting structure, such that a variation in the variable length causes the mast to pivot longitudinally. The tilting mechanism comprises a locking member which can lock the mechanism in at least one length configuration.

Inventors:
TISSIER FRANCOIS (FR)
GRATEAU CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/050504
Publication Date:
January 18, 2007
Filing Date:
June 01, 2006
Export Citation:
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Assignee:
WINDKART CONCEPTION (FR)
TISSIER FRANCOIS (FR)
GRATEAU CHRISTOPHE (FR)
International Classes:
B63B1/12; B63B15/00
Foreign References:
US3898948A1975-08-12
FR2779409A11999-12-10
FR2579557A11986-10-03
Attorney, Agent or Firm:
LAGET, Jean-Loup (161 rue de Courcelles, Paris, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Voilier (1) à mât (13) inclinable, comprenant une structure flottante, et une base de mât (16) liée à ladite structure flottante de manière à pouvoir pivoter selon une direction longitudinale dudit voilier autour d'un axe de pivotement (A), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de maintien latéraux (18) fixés d'une part à deux côtés latéraux de la base de mât et d'autre part liés de manière pivotante à ladite structure flottante, ladite base de mât et lesdits moyens de maintien latéraux formant un ensemble pivotant apte à pivoter selon ladite direction longitudinale autour dudit axe de pivotement, lesdits moyens de maintien latéraux étant aptes à maintenir la base de mât dans un plan perpendiculaire audit axe de pivotement, ledit voilier comprenant en outre un mécanisme d'inclinaison (27, 127) présentant une longueur variable, ledit mécanisme d'inclinaison étant fixé d'une part audit ensemble pivotant et d'autre part à un point fixe (5) de ladite structure flottante de manière qu'une variation de ladite longueur variable entraîne un pivotement dudit mât selon ladite direction longitudinale, ledit voilier comprenant des moyens de limitation apte à limiter les variations de la longueur variable du mécanisme d'inclinaison dans le sens d'une diminution de ladite longueur variable et/ou dans le sens d'une augmentation de ladite longueur variable.

2. Voilier selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite structure flottante comprend une structure de liaison rigide (4, 5, 6) et au moins deux coques (2) allongées liées à deux côtés de la structure de liaison rigide de manière à s'étendre sensiblement parallèlement selon ladite direction longitudinale du voilier, ledit axe de pivotement étant transversal auxdites coques, lesdits moyens de maintien latéraux (18) étant liés de manière pivotante à ladite structure de liaison, ledit point fixe (5) de ladite structure flottante étant un point fixe de ladite structure de liaison.

3. Voilier selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé par le fait que ledit mécanisme d'inclinaison est agencé de manière que ladite longueur variable dudit mécanisme d'inclinaison s'étend dans ledit plan perpendiculaire audit axe de pivotement.

4. Voilier selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que ledit point fixe de la structure flottante est situé

vers F arrière dudit voilier par rapport audit ensemble pivotant, de sorte qu'une augmentation de ladite longueur variable, respectivement une diminution, correspond à une inclinaison vers l'avant, respectivement vers l'arrière, dudit mât.

5. Voilier selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que ledit mécanisme d'inclinaison présente un état de virement de bord dans lequel la valeur de ladite longueur variable correspond à une inclinaison dudit mât vers l'avant dudit voilier.

6. Voilier selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que ledit mécanisme d'inclinaison présente un état normal dans lequel la valeur de ladite longueur variable correspond à une inclinaison dudit mât vers l'arrière dudit voilier.

7. Voilier selon la revendication 6, caractérisé par le fait que ledit mécanisme d'inclinaison présente un état de sport dans lequel la valeur de ladite longueur variable correspond à une inclinaison dudit mât plus vers l'arrière par rapport à l'inclinaison dudit mât dans ledit état normal.

8. Voilier selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que ledit mécanisme d'inclinaison présente un état de montage dans lequel la valeur de ladite longueur variable correspond à une inclinaison dudit mât vers l'avant dudit voilier selon un angle supérieur ou égal à 90°.

9. Voilier selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que lesdits moyens de limitation incluent un organe de verrouillage apte à verrouiller ledit mécanisme d'inclinaison dans un ou plusieurs états prédéterminés correspondant chacun à une valeur prédéterminée de ladite longueur variable.

10. Voilier selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que ledit mécanisme d'inclinaison comprend au moins un cylindre (28 ; 29) dont une extrémité est fixée audit point fixe de ladite structure flottante et au moins un piston (29 ; 43) dont une extrémité est liée à ladite base de mât, ledit piston étant guidé de manière coulissante dans ledit cylindre de manière à faire varier ladite longueur variable dudit mécanisme d'inclinaison.

11. Voilier selon la revendication 10, caractérisé par le fait que ledit mécanisme d'inclinaison comprend un moyen de

sollicitation élastique (39) apte solliciter ledit piston (29) pour le faire coulisser dans ledit cylindre (28).

12. Voilier selon la revendication 10 ou 11, caractérisé par le fait qu'il comporte un organe de verrouillage apte à verrouiller ledit piston dans au moins une position déterminée par rapport audit cylindre, ledit piston présentant au moins une encoche (32, 33), ledit organe de verrouillage comprenant un cliquet (35) lié audit cylindre et un organe élastique (37) apte à solliciter ledit cliquet dans un état verrouillé dans lequel ledit cliquet est apte à coopérer avec ladite encoche pour maintenir ledit piston dans ladite au moins une position prédéterminée, ledit cliquet étant apte à être actionné par un utilisateur à l' encontre dudit organe élastique dans un état libéré dans lequel ledit cliquet ne coopère pas avec ladite encoche.

13. Voilier selon l'une des revendications 10 à 12, caractérisé par le fait que lesdits moyens de limitation incluent une butée de piston (31) présente sur ledit piston et une butée de cylindre (42) présente sur ledit cylindre, ledit mécanisme d'inclinaison présentant au moins un état prédéterminé dans lequel ladite butée de piston coopère avec ladite butée de cylindre.

14. Voilier selon l'une des revendications 10 à 13, caractérisé par le fait que ledit mécanisme d'inclinaison comprend une tige télescopique (43) guidée de manière coulissante dans ledit piston (29) et un second organe de verrouillage (45, 46) apte à verrouiller ladite tige télescopique dans une position prédéterminée par rapport audit piston.

15. Voilier selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé par le fait que lesdits moyens de maintien latéraux comprennent au moins deux haubans latéraux rigides.

16. Voilier selon l'une des revendications 2 à 15, caractérisé par le fait que ledit voilier est un catamaran comprenant deux coques (2).

17. Voilier selon la revendication 16, caractérisé par le fait que ladite structure de liaison comprend une traverse avant (4) sensiblement rectiligne reliant lesdites deux coques, ledit axe de pivotement correspondant à la direction longitudinale de ladite traverse avant, ladite base de mât et lesdits moyens de maintien latéraux étant liés

à ladite traverse avant par des paliers (17, 19) de manière à pouvoir pivoter autour de ladite traverse avant.

18. Voilier selon la revendication 17, caractérisé par le fait que lesdits paliers comprennent des bagues en matière plastique (17a) entourant des portions cylindriques à section circulaire de ladite traverse avant de manière à pouvoir tourner autour de ladite traverse avant.

19. Voilier selon la revendication 17 ou la revendication 18, caractérisé par le fait que ladite structure de liaison comprend une potence (22) liée à ladite traverse avant en s 'étendant vers l'arrière dudit voilier à partir de ladite traverse avant, et une deuxième traverse (5) liée auxdites coques en arrière de ladite traverse avant, ladite potence étant fixée à ladite deuxième traverse, ledit point fixe de la structure de liaison étant un point de ladite potence ou de ladite deuxième traverse.

20. Voilier selon la revendication 19, caractérisé par le fait que ladite structure de liaison comprend une traverse arrière (6) en forme d'arc dont la concavité est tournée vers l'avant du voilier et reliant lesdites deux coques en arrière de ladite traverse avant, ladite deuxième traverse étant liée de manière pivotante à ladite traverse arrière et présentant également une forme d'arc correspondante, ladite potence étant liée de manière pivotante à ladite traverse avant, lesdites traverses avant et arrière étant liées auxdites coques par des attaches amovibles (10), ladite potence étant fixée à ladite deuxième traverse par une attache amovible, ledit mécanisme d'inclinaison étant fixé à ladite base de mât par une attache amovible, de sorte que ladite traverse avant, ladite base de mât, lesdits moyens de maintien latéraux et ladite potence forment un premier ensemble séparable desdites coques et apte à être replié dans un état sensiblement plan, ladite deuxième traverse, ladite traverse arrière et ledit mécanisme d'inclinaison formant un deuxième ensemble séparable desdites coques et dudit premier ensemble et apte à être replié dans un état sensiblement plan, dans lequel la deuxième traverse se loge dans la concavité de la traverse arrière.

21. Structure de montage pour catamaran à mât inclinable, caractérisé par le fait qu'elle comprend lesdits premier et deuxième ensembles de la revendication 20.

Description:

VOILIER A MAT INCLINABLE

La présente invention se rapporte à un voilier à mât inclinable.

Des voiliers, notamment des catamarans, dont l'inclinaison du mât est réglable en cours de navigation, sont connus.

Par exemple, le document FR 2 579 557 décrit un catamaran comprenant un mât inclinable vers l'arrière pour augmenter la vitesse de navigation. Le mât est supporté par deux haubans latéraux dont les bases peuvent glisser sur des rails fixés aux coques grâce à des glissières, ce qui permet d'incliner le mât. Le déplacement des glissières est commandé à l'aide d'un système de poulies et d'écoutes. Il est également possible d'incliner le mât en déplaçant son pied.

Le voilier décrit dans ce document présente plusieurs inconvénients. Lorsqu'on déplace les glissières, l'angle formé par les haubans et le mât et l'angle formé par les haubans et les rails varient. Il est donc nécessaire de prévoir des articulations appropriées pour fixer les haubans au mât et aux glissières. De plus, les efforts latéraux sont supportés par les haubans. Ainsi, quand on veut incliner le mât vers l'arrière en déplaçant les glissières sur les rails vers l'arrière, une force importante s'opposant à ce glissement s'exerce sur le hauban situé au vent en raison de l'effort latéral supporté. De même, quand on veut redresser le mât en faisant glisser les glissières sur les rails vers l'avant, une force importante s'opposant à ce glissement s'exerce sur le hauban situé sous le vent en raison de l'effort latéral supporté. Ce glissement est donc difficile à produire et peut demander un effort important de l'utilisateur. Les glissières doivent être particulièrement solides.

L'invention a pour but de fournir un voilier à mât inclinable ne présentant pas au moins certains des inconvénients précités de l'art antérieur.

Pour cela, l'invention fournit un voilier selon la revendication 1.

Selon un mode de réalisation préféré, ledit voilier est un voilier multicoques à mât inclinable, comprenant une structure de liaison rigide, au moins deux coques allongées liées à deux côtés de la structure de liaison rigide de manière à s'étendre sensiblement parallèlement selon une direction longitudinale du voilier, et une base de mât liée à la

structure de liaison dudit voilier de manière à pouvoir pivoter selon la direction longitudinale dudit voilier autour d'un axe de pivotement transversal auxdites coques, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de maintien latéraux fixés d'une part à deux côtés latéraux de la base de mât et d'autre part liés de manière pivotante à ladite structure de liaison, ladite base de mât et lesdits moyens de maintien latéraux formant un ensemble pivotant apte à pivoter selon ladite direction longitudinale autour dudit axe de pivotement, lesdits moyens de maintien latéraux étant aptes à maintenir la base de mât dans un plan perpendiculaire audit axe de pivotement, ledit voilier comprenant en outre un mécanisme d'inclinaison présentant une longueur variable, ledit mécanisme d'inclinaison étant fixé d'une part audit ensemble pivotant et d'autre part à un point fixe de ladite structure de liaison de manière qu'une variation de ladite longueur variable entraîne un pivotement dudit mât selon ladite direction longitudinale, ledit voilier multicoques comprenant des moyens de limitation apte à limiter les variations de la longueur variable du mécanisme d'inclinaison dans le sens d'une diminution de ladite longueur variable et/ou dans le sens d'une augmentation de ladite longueur variable.

L'expression « de longueur variable » ci-dessus ne signifie pas nécessairement que le mécanisme d'inclinaison présente une structure rectiligne, mais au moins que le mécanisme d'inclinaison présente au moins deux points distincts dont la distance peut varier.

Grâce à ces caractéristiques, pour incliner le mât, il suffit de faire varier la longueur variable du mécanisme d'inclinaison, ce qui peut se faire avec un effort réduit. En effet, les efforts latéraux sont supportés par les moyens de maintien latéraux et ne s'opposent donc pas à la variation de longueur du mécanisme d'inclinaison. Aucune contrainte de fabrication sur le mécanisme d'inclinaison n'est donc imposée par les efforts latéraux. La fixation des moyens de maintien sur la base de mât peut être très simple, par exemple par simple soudage. La fixation des moyens de maintien sur la structure de liaison peut également être très simple car le seul mouvement qu'elle doit autoriser est un pivotement selon l'axe de pivotement. Les moyens de limitation permettent de limiter le basculement du mât dans au moins une direction, par exemple vers l'avant et/ou vers l'arrière.

De préférence, la variation de ladite longueur variable est limitée par au moins une longueur minimale ou une longueur maximale, ladite longueur minimale et/ou ladite longueur maximale étant définies par lesdits moyens de limitation.

De préférence, ledit mécanisme d'inclinaison inclut un organe élastique agencé de manière à pouvoir faire varier ladite longueur variable.

De préférence, le mécanisme d'inclinaison est agencé de manière que la longueur variable dudit mécanisme d'inclinaison s'étend dans ledit plan perpendiculaire à l'axe de pivotement.

Avantageusement, le point fixe de la structure de liaison est situé vers l'arrière du voilier par rapport audit ensemble pivotant, de sorte qu'une augmentation de la longueur variable, respectivement une diminution, correspond à une inclinaison vers l'avant, respectivement vers l'arrière, du mât.

De préférence, le mécanisme d'inclinaison présente un état de virement de bord dans lequel la valeur de la longueur variable correspond à une inclinaison du mât vers l'avant du voilier.

Dans cet état, le point vélique du voilier est décalé vers l'avant et le moment de force résultant de la force du vent et de la force anti-dérive tend à faire tourner le voilier. Il est donc possible de réaliser un virement de bord, alors que cette manœuvre est difficile voire impossible à réaliser avec les voiliers multicoques connus, en particulier avec les catamarans.

Avantageusement, le mécanisme d'inclinaison présente un état normal dans lequel la valeur de la longueur variable correspond à une inclinaison du mât vers l'arrière du voilier.

Selon un mode de réalisation particulier, le mécanisme d'inclinaison présente un état de sport dans lequel la valeur de la longueur variable correspond à une inclinaison du mât plus vers l'arrière par rapport à l'inclinaison du mât dans l'état normal.

Dans cet état, on a constaté que le voilier pouvait atteindre des vitesses importantes.

De préférence, le mécanisme d'inclinaison présente un état de montage dans lequel la valeur de la longueur variable correspond à

une inclinaison du mât vers l'avant du voilier selon un angle supérieur ou égal à 90°.

Dans cet état, il est facile d'effectuer des opérations de montage. Par exemple, il est facile de fixer la voile au mât car tout le mât, et notamment son sommet, est situé à une hauteur accessible. Dans le cas où la base de mât comprend un cylindre de réception destiné à recevoir un mât, l'introduction du mât dans le cylindre de réception peut se faire sensiblement horizontalement. Il n'est donc pas nécessaire de porter le mât verticalement.

Avantageusement, les moyens de limitation incluent un organe de verrouillage apte à verrouiller le mécanisme d'inclinaison dans un ou plusieurs états prédéterminés correspondant chacun à une valeur prédéterminée de la longueur variable.

Ainsi, l'utilisateur ne doit pas effectuer de réglage précis de l'inclinaison du mât. Au contraire, il peut se contenter de commander le mécanisme d'inclinaison pour passer d'un état prédéterminé à un autre.

Selon un mode de réalisation particulier, ledit mécanisme d'inclinaison comprend au moins un cylindre dont une extrémité est fixée audit point fixe de ladite structure de liaison et au moins un piston dont une extrémité est liée à ladite base de mât, ledit piston étant guidé de manière coulissante dans ledit cylindre de manière à faire varier ladite longueur variable dudit mécanisme d'inclinaison.

De préférence, ledit mécanisme d'inclinaison comprend un moyen de sollicitation élastique apte solliciter ledit piston pour le faire coulisser dans ledit cylindre.

Grâce à ces caractéristiques, l'utilisateur ne doit pas exercer d'effort, ou éventuellement ne doit exercer qu'un effort réduit, pour faire varier la longueur du mécanisme d'inclinaison. En effet, l'effort nécessaire est exercé par le moyen de sollicitation élastique. Par exemple, la raideur du moyen de sollicitation élastique est choisie de manière à compenser sensiblement la charge statique du mât.

Avantageusement, ledit mécanisme d'inclinaison comporte un organe de verrouillage apte à verrouiller le piston dans au moins une position déterminée par rapport au cylindre. De préférence, ledit piston présente au moins une encoche, ledit organe de verrouillage comprenant un cliquet lié audit cylindre et un organe élastique apte à solliciter ledit

cliquet dans un état verrouillé dans lequel ledit cliquet est apte à coopérer avec ladite encoche pour maintenir ledit piston dans ladite au moins une position prédéterminée, ledit cliquet étant apte à être actionné par un utilisateur à rencontre dudit organe élastique dans un état libéré dans lequel ledit cliquet ne coopère pas avec ladite encoche.

De préférence, lesdits moyens de limitation incluent une butée de piston présente sur ledit piston et une butée de cylindre présente sur ledit cylindre, ledit mécanisme d'inclinaison présentant au moins un état prédéterminé dans lequel ladite butée de piston coopère avec ladite butée de cylindre.

Avantageusement, ledit mécanisme d'inclinaison comprend une tige télescopique guidée de manière coulissante dans ledit piston et un second organe de verrouillage apte à verrouiller ladite tige télescopique dans une position prédéterminée par rapport audit piston.

De préférence, lesdits moyens de maintien latéraux comprennent au moins deux haubans latéraux rigides.

Avantageusement, ledit voilier est un catamaran comprenant deux coques.

De préférence, ladite structure de liaison comprend une traverse avant sensiblement rectiligne reliant lesdites deux coques, ledit axe de pivotement correspondant à la direction longitudinale de ladite traverse avant, ladite base de mât et lesdits moyens de maintien latéraux étant liés à ladite traverse avant par des paliers de manière à pouvoir pivoter autour de ladite traverse avant.

Avantageusement, lesdits paliers comprennent des bagues en matière plastique entourant des portions cylindriques à section circulaire de ladite traverse avant de manière à pouvoir tourner autour de ladite traverse avant.

De préférence, ladite structure de liaison comprend une potence liée à ladite traverse avant en s'étendant vers l'arrière dudit voilier à partir de ladite traverse avant, et une deuxième traverse liée auxdites coques en arrière de ladite traverse avant, ladite potence étant fixée à ladite deuxième traverse, ledit point fixe de la structure de liaison étant un point de ladite potence ou de ladite deuxième traverse.

Selon un mode de réalisation particulier, ladite structure de liaison comprend une traverse arrière en forme d'arc dont la concavité est

tournée vers l'avant du voilier et reliant lesdites deux coques en arrière de ladite traverse avant, ladite deuxième traverse étant liée de manière pivotante à ladite traverse arrière et présentant également une forme d'arc correspondante, ladite potence étant liée de manière pivotante à ladite traverse avant, lesdites traverses avant et arrière étant liées auxdites coques par des attaches amovibles, ladite potence étant fixée à ladite deuxième traverse par une attache amovible, ledit mécanisme d'inclinaison étant fixé à ladite base de mât par une attache amovible, de sorte que ladite traverse avant, ladite base de mât, lesdits moyens de maintien latéraux et ladite potence forment un premier ensemble séparable desdites coques et apte à être replié dans un état sensiblement plan, ladite deuxième traverse, ladite traverse arrière et ledit mécanisme d'inclinaison formant un deuxième ensemble séparable desdites coques et dudit premier ensemble et apte à être replié dans un état sensiblement plan, dans lequel la deuxième traverse se loge dans la concavité de la traverse arrière.

Ainsi, le voilier peut être démonté, par exemple pour être transporté ou stocké. Dans l'état démonté, le voilier est peu encombrant du fait de l'état sensiblement plan que peuvent prendre les premier et deuxième ensembles.

Le voilier selon l'invention peut être démontable et dans ce cas l'invention fournit une structure de montage pour catamaran à mât inclinable, caractérisé par le fait qu'elle comprend lesdits premier et deuxième ensembles ci-dessus.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins :

- la figure 1 est une vue en perspective 3 A avant d'un voilier selon un mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 2 est une vue en perspective 3 A arrière du voilier de la figure 1 ;

- la figure 3A et 3B sont respectivement une vue de côté du voilier de la figure 1 et une vue en coupe

axiale du mécanisme d'inclinaison du voilier de la figure 1, dans un état normal ;

- les figures 4A et 4B sont des vues similaires aux figures 3A et 3B, avec le mécanisme d'inclinaison dans un état de virement de bord ;

- les figures 5A et 5B sont des vues similaires aux figures 3A et 3B, avec le mécanisme d'inclinaison dans un état de montage ;

- les figures 6A et 6B sont des vues similaires aux figures 3A et 3B, avec le mécanisme d'inclinaison dans un état de sport ;

- la figure 7 est une vue en perspective du mécanisme d'inclinaison du voilier de la figure 1, dans l'état des figures 6 A et 6B ;

- la figure 8 est une vue en perspective d'une variante du mécanisme d'inclinaison ;

- la figure 9 est une vue de profil du mécanisme d'inclinaison de la figure 8 ;

- la figure 10 est une vue en perspective et en coupe partielle du mécanisme d'inclinaison de la figure

8 ;

- la figure 11 est une vue en perspective et en coupe partielle d'un détail du mécanisme d'inclinaison de la figure 8 ;

- la figure 12 est une vue en perspective d'un détail du mécanisme d'inclinaison de la figure 8 ;

- la figure 13 est une vue en perspective et en coupe partielle d'un détail du mécanisme d'inclinaison de la figure 8 ; et

- la figure 14 est une vue en perspective d'une pièce du mécanisme d'inclinaison de la figure 8.

Le catamaran 1 comprend deux coques 2 rigides rectilignes et s 'étendant parallèlement selon une direction longitudinale du catamaran 1. Les coques 2 sont reliées par une structure de liaison 3 comprenant une traverse avant 4 et une traverse arrière 6. Chaque coque 2 présente, sur sa surface supérieure, un bossage avant 8 et un bossage

arrière 9 dans lequel sont ménagés des logements de réception (non représentés) des extrémités des traverses 4 et 6, respectivement. Les traverses 4 et 6 sont maintenues dans les logements de réception par des attaches amovibles 10, par exemple des brides de fixation semi- circulaires vissées dans les coques 2.

La traverse avant 4 est réalisée en métal ou en matériau composite. Les extrémités de la traverse avant 4 sont courbées pour que leur orientation corresponde à l'orientation des logements de réception. La portion centrale de la traverse avant 4 est cylindrique de section circulaire et s'étend perpendiculairement aux coques 2, selon un axe transversal A. La courbure des portions d'extrémité 99 de la traverse avant 4 permet de réaliser une liaison non pivotante avec les coques 2, par exemple à l'aide de deux brides de fixation sur chaque portion 99.

La traverse arrière 6 présente une forme d'arc constitué de deux portions latérales 6a rectilignes reliées par des portions arquées à une portion centrale 6b rectiligne. Les extrémités des portions 6a sont maintenues dans les logements de réceptions dont l'orientation est inclinée vers le haut et vers l'arrière de la coque. Ainsi, la traverse 6 est agencée de manière que la portion centrale 6b s'étend à un niveau supérieur au niveau de la traverse 4, la concavité de la traverse 6 étant tournée vers l'avant.

Une toile souple 7 fixée aux traverses 4 et 6 et s 'étendant entre celle-ci sur une majeure partie de l'espace inter-coques constitue à la fois une paroi de fond d'habitacle du catamaran 1, sur laquelle peut s'asseoir un utilisateur 11, et un dossier pour l'utilisateur 11. La toile 7 présente deux bords cousus avant 7a et un bord cousu arrière 7b de manière à former des enveloppes tubulaires de fixation. Les traverses 4 et 6 passent dans ces enveloppes tubulaires de fixation. Ainsi la toile 7 est fixée aux traverses 4 et 6. La toile 7 présente des découpes 12 permettant à l'utilisateur de caler ses pieds. La toile 7 peut présenter des œillets (non représenté) permettant de fixer un coussin (non représenté) sur la toile 7, par exemple au milieu. Le coussin est de forme allongée et s'étend de manière transversale, permettant à l'utilisateur de s'asseoir sur la toile 7 sans glisser vers l'avant. De préférence, les œillets permettent de fixer le coussin dans au moins deux positions différentes, pour s'adapter à la taille de l'utilisateur.

Le catamaran 1 comprend un mât 13 et une bôme 15 qui supportent une voile 14 globalement triangulaire. Le côté inférieur de la voile 14 peut être fixé à la bôme 15 sur toute sa longueur ou uniquement au niveau du coin de la voile 14. Un autre côté de la voile 14 est fixé au mât 13. Une écoute de voile 48, représentée sur la figure 3 A, permet de border la voile 14. Une extrémité de l'écoute 48 est fixée à la bôme 15, à proximité de l'extrémité de la bôme 15, en une position réglable à l'aide d'une glissière 49 pouvant glisser par rapport à la bôme 15. A partir de la glissière 49, l'écoute 48 passe successivement par une poulie 50 fixée à la traverse 6, des poulies 51 fixées à la bôme 15 et une poulie (non représentée) fixée à la traverse 4, de manière à être ramenée à niveau de l'utilisateur 11. L'utilisateur 11 peut maintenir l'écoute 48 en main ou la fixer à l'aide d'un taquet (non représenté) prévu par exemple sur une traverse intermédiaire 5.

Un cylindre de réception de mât 16 est fixé au centre de la traverse avant 4 par un palier central 17, de manière à pouvoir pivoter selon la direction longitudinale du voilier, autour de l'axe A. A cet effet, le palier 17 comprend une bague en matière plastique 17a, qui entoure la traverse 4 et y est fixée par des vis, et une bague métallique 17b qui entoure la bague 17a. La bague 17b peut tourner autour de la bague 17a. La bague 17a présente deux épaulements latéraux qui empêchent un déplacement axial de la bague 17b. Le cylindre de réception 16 est métallique et est soudé à la bague 17b. Le pivotement du cylindre 16 entraîne un glissement de rotation de la bague 17b par rapport à la bague 17a, ce qui peut se faire sans risque de grippage du fait du contact plastique/métal.

L'extrémité inférieure du mât 13 est insérée dans le cylindre 16. Un organe de fixation 20 sensiblement cylindrique est fixé au sommet du cylindre 16, par exemple par vissage, et permet de fixer le mât 13 dans le cylindre 16 en faisant passer le mât 13 dans l'organe 20 et en fixant le mât 13 à l'organe 20, par exemple à l'aide d'une goupille. Ainsi, le mât 13 est lié de manière pivotante à la traverse avant 4. Un haie-bas de bôme 21, rigide ou en cordage souple, relie une douille arrière (non représentée) de l'organe de fixation 20 à la bôme 15.

Deux haubans latéraux 18 sont fixés à l'organe de fixation 20, par des goupilles coopérant avec des douilles latérales 98 de l'organe

de fixation 20. Alternativement, les haubans pourrait être fixé au sommet du cylindre 16 par soudage. Les haubans 18 sont constitués par des tubes métalliques rigides qui s'entendent latéralement depuis le sommet du cylindre 16 vers la traverse 4, à laquelle ils sont fixés de manière pivotante par des paliers latéraux 19 similaires au palier 17. Ainsi, les haubans 18 peuvent également pivoter autour de l'axe A, en restant dans le même plan que le cylindre 16. Les haubans 18 maintiennent le cylindre 16 et donc le mât 13 dans un plan vertical perpendiculaire à l'axe A, passant par le centre de la traverse 4, en soutenant les efforts latéraux exercés sur le mât 13, provenant notamment de l'action du vent sur la voile 14.

Le catamaran 1 comprend une potence 22 constituée de deux tubes métalliques 23 reliés de manière pivotante à la traverse 4 par des paliers 24 similaires au palier 17. La potence s'étend de manière inclinée vers l'arrière du catamaran 1. Un guidon 25 est fixé à l'extrémité de la potence 22. Un dispositif d'affichage de la position et de la vitesse du catamaran 1 , par exemple basé sur le système GPS, peut être fixé au guidon 25. Le guidon 25 permet de commander des safrans 26 pour diriger le catamaran 1. Les safrans 26 sont fixés de manière amovible, par exemple par clipsage, aux extrémités arrières des coques 2. Ils peuvent être relevés, comme représenté sur la figure 5 A, ce qui permet de poser le catamaran 1 sur le sol. Chaque safran 26 comprend un bras horizontal 54 relié de manière amovible et pivotante à une tringle 55. Les tringles 55 sont reliées de manière pivotante à une glissière 57 guidée de manière coulissante sur une barre 56. La barre 56 est soudée à la traverse arrière 6 de manière à s'étendre transversalement d'une portion 6a de la traverse 6 à l'autre. Deux câbles (non représenté) relient le guidon 25 à la glissière 57, en passant par des poulies, de sorte qu'en tournant le guidon 25 dans un sens ou l'autre, l'utilisateur peut faire coulisser la glissière 57 d'un côté ou de l'autre. Les tringles 55 et les bras 54 transforment le coulissement de la glissière en un pivotement des safrans 26 autour de l'axe B, représenté sur la figure 3A.

Le catamaran 1 comprend également une traverse intermédiaire 5. Comme la traverse arrière 6, la traverse 5 comprend deux portions latérales rectilignes et une portion centrale rectiligne agencées de manière à former un arc de forme correspondante à la forme

de la traverse 6. Les extrémités de la traverse 5 sont liées de manière pivotante aux extrémités de la traverse 6. La traverse 5 est inclinée vers l'avant, sa concavité étant tournée vers l' arrière du catamaran 1. Au niveau d'une portion intermédiaire entre les paliers 24 et le guidon 25, la potence 22 est fixée à la portion centrale de la traverse 5, par une attache amovible. Ainsi, bien que la potence 22 soit liée de manière pivotante à la traverse 4 et que la traverse intermédiaire 5 soit liée de manière pivotante à la traverse 6, la potence 22 et la traverse 5, et donc le guidon 25, sont fixes par rapport aux traverses 4 et 6 et aux coques 2 à l'état monté représenté sur les figures.

Un vérin 27, apte à s'allonger et à se rétrécir, est fixé par une extrémité arrière à la portion centrale de la traverse intermédiaire 5, entre les deux tubes 23 de la potence 22, et par une extrémité avant à une douille arrière 96 de l'organe de fixation 20. Ainsi, lorsque le vérin 27 conserve une longueur donnée, le cylindre 16 et donc le mât 13 conservent une inclinaison donnée. Lorsque le vérin 27 s'allonge, le cylindre 16, et donc les haubans 18 et le mât 13, pivotent autour de l'axe A de manière à s'incliner plus vers l'avant par rapport à l'inclinaison donnée. Lorsque le vérin 27 se rétrécit, le cylindre 16, et donc les haubans 18 et le mât 13, pivotent de manière à s'incliner plus vers l'arrière. Dans le cadre de la description du vérin 27, on entend par « avant » la gauche de la figure 3B et par « arrière » la droite de la figure 3B. Le vérin 27 est agencé dans le catamaran 1 avec son extrémité « avant » (respectivement son extrémité « arrière ») vers l'avant (respectivement vers l' arrière) du catamaran 1. Bien entendu, le vérin 27 pourrait être agencé différemment.

Le vérin 27 comprend un cylindre creux 28 présentant une extrémité arrière fermée et une extrémité avant ouverte. Le cylindre 28 est fixée à la traverse 5 au niveau de son extrémité arrière. A cet effet, le cylindre 28 présente au moins un alésage arrière 53 permettant de fixer le cylindre 28 à une douille (non représentée) présente sur la traverse 5, à l'aide d'une goupille. Le vérin 27 comprend également un piston 29 guidé de manière coulissante à l'intérieur du cylindre 28, et faisant saillie en dehors du cylindre 28 vers l'avant. Une bague avant 31 et une bague arrière 30 sont fixées au piston 29 de manière à coulisser avec le piston 29 dans le cylindre 28. Les bagues 30 et 31 présente un diamètre

extérieur correspondant au diamètre intérieur du cylindre 28, le reste du piston étant de plus petit diamètre. Une rainure circulaire 32, ouverte vers le cylindre 28, est ménagée dans la bague 31. De même, une rainure circulaire 33 est ménagée dans la bague 30. Alternativement, les deux rainures 32 et 33 pourraient être ménagée dans une seule bague. Le fait d'avoir deux bagues 30 et 31 permet, lors de la fabrication du vérin 27, de régler la position des rainures 32 et 33 indépendamment. Les bagues 30 et 31 présentent des surfaces arrière inclinées, respectivement 30a et 31a, au niveau de leurs côtés tournés vers l'arrière du cylindre 28.

Un capuchon 34 est fixé au cylindre 28, de manière à délimiter un espace protégé adjacent au cylindre 28. Un cliquet 35 est fixé au capuchon 34 dans l'espace protégé de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe 97 entre un état verrouillé et un état libéré. Dans l'état verrouillé, représenté par exemple sur la figure 3B, une tête 36 du cliquet 35 passe à l'intérieur du cylindre 28 par une ouverture appropriée. La tête 36 est apte à s'engager dans une des rainures 32 ou 33 pour maintenir le piston 29 fixe par rapport au cylindre 28. Dans l'état libéré, la tête 36 est escamotée radialement vers l'extérieur du cylindre 28 et ne peut pas s'engager dans une des rainures 32 ou 33. Un ressort 37 sollicite le cliquet 35 dans l'état verrouillé. Un câble 38 est fixé par une extrémité au cliquet 35. Le câble 38 sort du capuchon 34 par un alésage approprié et son autre extrémité est reliée à un organe de commande (non représenté) fixé sur le guidon 25, qui permet d'exercer une traction sur le câble 38 pour faire pivoter temporairement le cliquet 35 dans l'état libéré, à l' encontre du ressort 37. L'organe de commande est par exemple similaire à l'organe de commande de changement de vitesse d'une bicyclette.

Le vérin 27 comprend un ressort hélicoïdal 39, agencé dans le cylindre 28 de manière à prendre appui sur l'extrémité arrière fermée du cylindre 28 et sur la bague arrière 30. Le ressort 39 sollicite le piston 29 pour le faire sortir du cylindre 28, c'est-à-dire pour le faire coulisser vers l'avant par rapport au cylindre 28. La bague 31 comprend des joints toriques 40, assurant une liaison quasi étanche entre le piston 29 et le cylindre 28. Au niveau de son extrémité avant, le cylindre 28 comprend une paroi de fermeture 42 percée d'un passage pour le piston, comprenant également des joints toriques 40 assurant une liaison quasi

étanche entre le piston 29 et la paroi 42. La paroi 42 et la bague 31 délimitent donc une chambre pneumatique 41. Par « quasi étanche », on entend que de l'air peut entrer ou sortir de la chambre 41 selon un débit de fuite limité qui freine les déplacements du piston 29 dans le cylindre 28.

Le piston 29 est creux et le vérin 27 comprend une tige télescopique 43 guidée de manière coulissante dans le piston 29. Le piston 29 présente, au niveau de son extrémité avant, une tête 44 de diamètre plus important que le reste du piston 29. Un alésage 45 traverse diamétralement le piston 29, au niveau de la tête 44. Un alésage 46 traverse diamétralement la tige 43. La tige 43 peut être fixée par rapport au piston 29, à l'aide d'une goupille passant dans les alésages 45 et 46. Au niveau de son extrémité avant, la tige 43 comprend un autre alésage 47 permettant de fixer la tige 43 à la douille arrière 96 de l'organe de fixation 20, à l'aide d'une goupille. La tige 43 comprend une bague arrière 52 de diamètre extérieur correspondant au diamètre intérieur du piston 29, le reste de la tige 43 étant de plus petit diamètre.

La figure 3A représente le catamaran 1 dans un état normal de navigation, et la figure 3B représente le vérin 27 dans un état normal correspondant. Le mât 13 est légèrement incliné vers l'arrière du catamaran 1, par rapport à une droite verticale perpendiculaire à la direction longitudinale du voilier et à l'axe A. La tige 43 est fixée par rapport au piston 29, grâce à la goupille qui passe dans les alésages 45 et 46. Le piston 29 est fixé par rapport au cylindre 28, grâce à la tête de cliquet 36 qui coopère avec la rainure 33 de la bague arrière 30. Ainsi, la longueur du vérin 27 est fixe, et l'inclinaison du mât 13 est fixe.

L'utilisateur peut commander le vérin 27 pour faire passer le catamaran 1 dans d'autres états.

La figure 4A représente le catamaran 1 dans un état de virement de bord, et la figure 4B représente le vérin 27 dans un état de virement de bord correspondant. Le mât 13 est légèrement incliné vers l'avant du catamaran 1, par exemple selon un angle d'environ 20° par rapport à la verticale. La bague 31 est en butée contre la paroi 42, et la tige 43 reste fixée au piston 29. Ainsi, la longueur du vérin 27 est fixe, et l'inclinaison du mât 13 est fixe.

Pour passer de l'état normal à l'état de virement de bord, il suffît à l'utilisateur de tirer sur le câble 38 à l'aide de l'organe de commande précité. Dans ce cas, le cliquet 35 pivote dans son état libéré, et la tête de cliquet 36 se désengage de la rainure 33. L'action du ressort 39, éventuellement conjuguée à la poussée du vent sur la voile 14, fait donc coulisser le piston 29 vers l'avant, jusqu'à ce que la bague 31 arrive en butée contre la paroi 42. Pour passer de l'état de virement de bord à l'état normal, l'utilisateur tire sur l'écoute 48 de manière à border la voile 14. Une fois la voile 14 complètement bordée, l'utilisateur continue à tirer sur l'écoute 48, ce qui a pour effet de faire pivoter le mât 13 vers l'arrière. Le piston 29 coulisse donc vers l'arrière dans le cylindre 28. Quand la bague 30 arrive au niveau de la tête de cliquet 36, la tête 36 glisse sur la surface inclinée 30a pour faire pivoter le cliquet 35 vers son état libéré à l' encontre du ressort 37. Le piston 29 peut donc continuer à coulisser vers l'arrière jusqu'à ce que la tête 36 arrive en regard de la rainure 33. La tête 36 s'engage alors dans la rainure 33 sous l'action du ressort 37 et le vérin 27 est de nouveau dans son état normal.

Dans l'état de virement de bord, le point vélique du catamaran 1 est décalé vers l'avant par rapport à l'état normal. Il est donc possible de réaliser facilement un virement de bord. Pour cela, alors qu'il navigue dans l'état normal avec du vent provenant par exemple de bâbord, l'utilisateur fait tourner le catamaran 1 à l'aide du guidon 25 de manière à entamer la manœuvre de virement de bord. Quand le catamaran est presque « nez au vent », l'utilisateur commande le vérin 27 pour passer dans l'état de virement de bord. Ainsi, sous l'action du vent, le catamaran continue à tourner jusqu'à se retrouver dans une position dans laquelle le vent vient de tribord. Pour compléter la manœuvre, l'utilisateur borde la voile 14 jusqu'à ce que le vérin 27 repasse dans l'état normal.

La figure 5A représente le catamaran 1 dans un état de montage, et la figure 5B représente le vérin 27 dans un état de montage correspondant. Le mât 13 est incliné vers l'avant selon un angle supérieur ou égal à 90°. Cet état est normalement utilisé quand le catamaran 1 repose sur le sol, pour le montage ou le démontage. Il est facile de fixer la voile 14 au mât 13, et d'insérer le mât 13 dans le cylindre de réception 16. Dans cet état, le piston 29 est dans la même

position par rapport au cylindre 28 que dans l'état de virement de bord, et la tige 43 est libre de coulisser par rapport au piston 29, jusqu'à ce que la bague arrière 52 arrive en butée contre la tête 44 du piston 29, comme représenté sur la figure 5B.

Pour passer de l'état normal à l'état de montage, l'utilisateur fait d'abord passer le catamaran 1 dans l'état de virement de bord comme expliqué ci-dessus. Il est possible que lors de cette opération, une personne se trouve entre les deux coques 2, devant la traverse 4. Comme la chambre pneumatique 41 est limitée de manière quasi étanche, la vitesse d'avancée du piston 29 est limitée par la pression de l'air dans la chambre 41 qui s'oppose à l'action du ressort 39. Ainsi, les risques d'un choc entre le mât 13 et la personne en question sont limités. Ensuite, l'utilisateur retire la goupille qui passe dans les alésages 45 et 46, et laisse le mât 13 s'incliner vers l'avant, éventuellement en limitant sa vitesse à la main. Bien entendu, l'utilisateur pourrait commencer par retirer la goupille qui passe dans les alésages 45 et 46, puis par commander le vérin 27 pour faire passer le piston 29 dans la même position par rapport au cylindre 28 que dans l'état de virement de bord. Pour passer de l'état de montage à l'état normal, l'utilisateur soulève le mât 13 à la main de manière à le faire pivoter vers l'arrière. La tige 43 coulisse dans le piston 29 et quand l'alésage 46 arrive en regard de l'alésage 45, l'utilisateur refait passer la goupille dans les alésages 45 et 46. Le piston 29 coulisse par rapport au cylindre 28 et quand la tête de cliquet 36 arrive en regard de la rainure 33, elle s'engage dans celle-ci comme expliqué ci-dessus.

La figure 6A représente le catamaran 1 dans un état de navigation sportive ou état de sport, et la figure 3B représente le vérin 27 dans un état de sport correspondant. Le mât 13 est plus incliné vers l'arrière du catamaran 1, par rapport à l'état normal de la figure 3 A. La tige 43 est fixée par rapport au piston 29, grâce à la goupille qui passe dans les alésages 45 et 46. Le piston 29 est fixé par rapport au cylindre 28, grâce à la tête de cliquet 36 qui coopère avec la rainure 32 de la bague avant 31. Ainsi, la longueur du vérin 27 est fixe, et l'inclinaison du mât 13 est fixe.

Dans l'état de sport, le point vélique du catamaran 1 est décalé vers l'arrière, ce qui permet d'atteindre des vitesses plus importantes.

Pour passer de l'état normal à l'état de sport, l'utilisateur borde la voile 14 à l'aide de l'écoute 48 et utilise l'organe de commande précité pour désengager la tête de cliquet 36 de la rainure 33. Le piston 29 coulisse alors vers l'arrière du cylindre 28. Au cours de ce coulissement, dans le cas où la distance entre les bagues 30 et 31 est inférieure à la longueur de la tête 36, comme représenté sur la figure 3B, le cliquet 35 reste dans l'état libéré et la tête de cliquet 36 glisse sur la bague 30 puis sur la bague 31 jusqu'à se retrouver en regard de la rainure 32 dans laquelle elle s'engage sous l'action du ressort 37. Dans le cas où la distance entre les bagues 30 et 31 est supérieure à la longueur de la tête 36, la tête de cliquet 36 glisse d'abord sur la bague 30. Ensuite, en raison de l'action du ressort 37, le cliquet 35 reprend son état verrouillé et la tête 36 se retrouve entre les bagues 30 et 31. Quand la tête 36 arrive en contact avec la surface inclinée 31a, la tête 36 et la surface 31a coopèrent pour faire pivoter le cliquet 35 dans l'état libéré, puis la tête 36 glisse sur la bague 31 jusqu'à se retrouver en regard de la rainure 32 dans laquelle elle s'engage.

Le catamaran 1 peut être démonté pour le transport et/ou le stockage, en effectuant les opérations suivantes. L'ordre indiqué n'est pas impératif. Certaines opérations peuvent être exécutées simultanément par plusieurs personnes. Quand le catamaran 1 est dans l'état monté représenté sur les figures, on détache le haie-bas 21 et le mât 13 de l'organe de fixation 20. Il est alors possible de retirer le mât 13 du cylindre de réception 16. Les tringles 55 sont séparées des bras 54, et les safrans 26 sont retirés des coques 2. On détache le vérin 27 de l'organe de fixation 20 et on détache la potence 22 de la traverse intermédiaire 5. Les traverses avant 4 et arrière 6 sont détachées des coques 2. On fait pivoter la potence 22 et/ou le cylindre 16 et les haubans 18 jusqu'à ce que la potence 22 soit presque parallèle au cylindre 16, en contact avec les haubans 18. Un premier ensemble formé par la traverse 4, les haubans 18, le cylindre 16 et la potence 22 est alors dans un état sensiblement plan. On fait pivoter la traverse intermédiaire 5 de manière à ce qu'elle se loge dans la concavité de la traverse 6. Le vérin 27 et les

tringles 55 sont également repliés dans le plan de la traverse 6. Un deuxième ensemble formé par les traverses 5 et 6, le vérin 27 et les tringles 55 est alors dans un étant sensiblement plan. Le premier et le deuxième ensemble peuvent être séparés des coques 2 en détachant les attaches 10. Ces deux ensembles sont alors reliés uniquement par la toile 7 qui est souple et peuvent donc être disposés parallèlement l'un à côté de l'autre de manière à présenter un encombrement réduit.

Dans une variante, la potence 22 n'est pas détachée de la traverse intermédiaire 5, mais elle y est reliée de manière pivotante. Lors du démontage, on fait pivoter le cylindre 16, les haubans 18, la potence 22, la traverse intermédiaire 5 et la traverse 6 les uns par rapport aux autres de manière similaire à ce qui est décrit ci-dessus, de sorte que l'unique ensemble comprenant ces différents éléments occupe un encombrement réduit.

Le catamaran 1 peut être remonté en suivant une procédure inverse.

Un voilier selon l'invention pourrait présenter des différences par rapport au catamaran 1 qui vient d'être décrit.

Le vérin 27 pourrait être fixé à un des haubans 18, à proximité du sommet du hauban 18 pour augmenter le bras de levier, et non au cylindre 16.

Le vérin 27 décrit comprend trois pièces mobiles les unes par rapport aux autres pour permettre un allongement du vérin 27 et pouvant être fixées les unes par rapport aux autres pour fixer la longueur du vérin 27, à savoir le cylindre 28, le piston 29 et la tige 43. Alternativement, le vérin ne pourrait comprendre que deux pièces télescopiques mobiles l'une par rapport à l'autre pour permettre un allongement du vérin et pouvant être fixées l'une à l'autre pour fixer la longueur du vérin, par exemple par une goupille comme dans le cas du piston 29 et de la tige 43 ou par un mécanisme « cliquet-rainure » comme dans le cas du piston 29 et du cylindre 28. Le vérin pourrait également comprendre plus de trois pièces télescopiques mobiles les unes par rapport aux autres et pouvant être fixées les unes par rapport aux autres.

Le catamaran 1 décrit comprend une base de mât comprenant le cylindre de réception 16, permettant de relier le mât 13 à

la traverse avant 4. Le mât 13 pourrait être relié directement de manière pivotante à la traverse avant 4, par exemple par une articulation fixée à la traverse 4. Dans ce cas, la portion d'extrémité inférieure du mât 13 constitue la base de mât, à laquelle sont reliés les haubans latéraux et le vérin.

La traverse intermédiaire 5 pourrait être directement fixée aux coques 2, par exemple dans des logements ménagés dans des bossages similaires aux bossages 8 et 9.

Le catamaran 1 pourrait comprendre un mécanisme de traction fixé au cylindre de réception 16, par exemple au niveau de l'organe de fixation 20, permettant de tirer sur le mât 13 vers l'arrière. Cela offre une autre solution que celle consistant à tirer sur l'écoute 48 pour le passage de l'état de virement de bord à l'état normal ou de l'état normal à l'état de sport. Le mécanisme de traction peut par exemple être un cordage dont une extrémité est fixée à l'organe de fixation 20 et dont l'autre extrémité peut être tirée par l'utilisateur 11. Pour offrir une multiplication de force, le cordage peut éventuellement faire un ou plusieurs allers-retours entre une poulie fixée à l'organe de fixation 20 et une poulie fixée à la traverse 5 ou à la potence 22. Un taquet peut être prévu, par exemple sur la traverse 5, pour bloquer le cordage et ainsi limiter un allongement du vérin 27. Dans ce cas, le cliquet 35 et les encoches 32 et 33 peuvent être omises.

Les coques 2 ne sont pas nécessairement rectilignes. Au sens de l'invention, la direction longitudinale de voilier est définie par la direction normale de déplacement du voilier correspondant à une ligne médiane des coques 2.

L'invention ne se limite pas aux voiliers de type catamaran et s'applique notamment aux trimarans et aux voiliers monocoques. Dans le cas d'un voilier monocoque, la base de mât et les haubans latéraux sont par exemple relié à une barre transversale fixée au-dessus du pont de la coque.

Les figures 8 à 14 représentent un vérin 127 pouvant être utilisé à la place du vérin 27. Le vérin 127 comprend un cylindre 101 dont l'extrémité arrière présente une bague de fixation 102 permettant de fixer le cylindre 101 à la traverse intermédiaire 5. Une pièce d'extrémité 103 est fixée au cylindre 101, au niveau de son extrémité avant, opposée

à la bague de fixation 102. La pièce d'extrémité 103 présente un orifice central agencé dans l'axe du cylindre 101, et porte trois poulies à l'extérieur du cylindre 101. Le cylindre 101 présente deux encoches latérales 104 qui s'étendent depuis la pièce d'extrémité 103 en direction de la bague de fixation 102.

Le vérin 127 comprend également un piston 105 apte à coulisser longitudinalement par rapport au cylindre 101 et à faire saillie hors du cylindre en passant par l'orifice central de la pièce d'extrémité 103. Une pièce de bout 106 est fixée à l'extrémité arrière du piston 105. La pièce de bout 106 présente deux portions qui font saillie à l'extérieur du cylindre 101 par les encoches 104. La pièce de bout 106 porte deux poulies.

Une pièce de queue 116, représentée sur la figure 13, est fixée à l'extrémité arrière du piston 105, et présente une portion en saillie 119. Une pièce de verrouillage 111 est représentée sur la figure 14, et présente un orifice circulaire 114 et une encoche de passage 115, débouchant dans une chambre intérieure 113. La pièce de verrouillage 111 est agencée partiellement dans le cylindre 101 et peut légèrement pivoter autour d'un axe de basculement 112. Une portion de la pièce de verrouillage 111 est agencée à l'extérieur du cylindre 101 et porte une poulie 117.

Un ressort hélicoïdal 107 est agencé à l'intérieur du cylindre 101, autour du piston 105. Le ressort 107 prend appui d'une part sur la pièce d'extrémité 103 et d'autre part sur la pièce de bout 106. Le ressort 107 sollicite le piston vers l' arrière, c'est-à-dire le ressort 107 tend à déplacer le piston 105 dans sa position la plus rétractée à l'intérieur du cylindre 101, représenté sur les figures 8 à 10.

Dans cette position, la portion en saillie 119 de la pièce de queue est agencée dans la chambre intérieure 113 de la pièce de verrouillage 111, et un ressort 118 agit sur la pièce de verrouillage 111 pour que cette dernière coopère avec la portion en saillie 119 afin de maintenir le piston 105 en position.

Une poignée 109 permet de tirer sur un cordage 110, qui passe par les poulies de la pièce d'extrémité 103, de la pièce de bout 106 et la poulie 117 de manière à déplacer la pièce de bout 106 de la pièce

d'extrémité 103, c'est-à-dire de faire coulisser le piston 105 vers l'avant et incliner le mât vers l'avant, avec un effet de multiplication de force.

Quand l'utilisateur commence à tirer sur la poignée 109, la tension dans le cordage 110 agit sur la poulie 117 et fait basculer la pièce de verrouillage 111 à l' encontre de l'action du ressort 118, dans une position dans laquelle la portion en saillie 119 peut sortir de la chambre intérieure 113. Quand l'utilisateur relâche la poignée 109, le ressort 107 pousse le piston 105 vers l'arrière jusqu'à ce que la portion en saillie 119 coopère avec la pièce de verrouillage 111 pour maintenir le piston 105 en place. La portion en saillie 119 présente une surface inclinée pour faire pivoter temporairement la pièce de verrouillage 111 afin de pénétrer dans la chambre intérieure 113.

Une poulie 108 pour l'écoute de voile est fixée au cylindre 101, diamétralement opposé à la poignée 109.

Ainsi, le vérin 127 permet à l'utilisateur d'incliner le mât vers l'avant simplement en tirant sur une poignée, et de faire revenir le mât en position normale de navigation simplement en relâchant la poignée 109. Bien entendu, d'autres moyens pour tirer sur le cordage 110 pourraient être utilisés à la place de la poignée 109 tout en conservant l'avantage de la simplicité d'actionnement, par exemple une pédale.

Le piston 105 présente, à proximité de son extrémité avant, une zone de diamètre réduit 132. Le vérin 127 présente une tête 137 qui comprend un tube de tête 139, un bouchon 138 inséré dans le tube de tête 139 et des bagues 140 fixées au bouchon 138 et au tube 139, qui permettent de fixer l'avant du vérin 127 à l'organe de fixation 20.

Une attache 134 permet de fixer la tête 137 au piston 105. Plus précisément, l'attache 134 présente deux tiges de blocage 136 parallèles, de longueur correspondant environ au double du diamètre du tube de tête 139, qui passent par des orifices ménagés dans le tube de tête 139 et font saillie de part et d'autre du tube 139. De chaque côté du tube 139, les tiges 136 sont reliées par des entretoises 135. Les tiges 136 présentent, sur une demi-longueur à partir de l' entretoise 135 représentée en haut sur la figure 11, une section circulaire, et sur le reste de leur longueur une section de demi-cercle.

Ainsi, quand l'attache 134 est dans la position représentée sur la figure 11, les tiges 136 coopèrent avec la zone de diamètre réduit 132 du piston 105 pour fixer la tête 137 par rapport au piston 105. Quand l'attache 134 est dans une position dans laquelle l'entretoise 135 représentée en bas de la figure 11 est contre le tube 139, la zone de diamètre réduit 132 se trouve en regard de la portion de section en demi- cercle des tiges 136, et la tête 137 peut se déplacer par rapport au piston 105. Dans un mode de réalisation non représenté, le piston 105 présente plusieurs zones de diamètre réduit 132, ce qui permet un réglage de la longueur du vérin 127 et donc de l'inclinaison du mât.

Le vérin 127, comme le vérin 27, présente également un état de montage. En se référant à la figure 11, le vérin 127 comprend un tube intermédiaire 130 guidé à coulissement à l'intérieur du piston 105. La zone de diamètre réduit 132 du piston 105 et une portion élargie du tube intermédiaire 130, située à l'arrière de celui-ci, assurent un guidage en coulissement axial du tube intermédiaire 130. Le tube intermédiaire 130 présente une zone de diamètre réduit 133.

Le vérin 127 comprend également un tube intérieur 131 guidé à coulissement à l'intérieur du tube intermédiaire 130. La zone de diamètre réduit 133 du tube intermédiaire 130 et une portion élargie du tube intérieur 131, située à l'arrière de celui-ci, assurent un guidage en coulissement axial du tube intérieur 131. Le tube intérieur 131 est fixé à la tête 137 par une goupille 141.

Quand l'attache 134 est dans la position représentée sur la figure 11, la tête 137 ne peut pas bouger par rapport au piston 105 et la longueur du vérin 127 dépend du déplacement du piston 105. Quand l'attache 134 est dans son autre position précédemment décrite, la tête 137 peut bouger par rapport au piston 105. Les tubes 130 et 131 peuvent coulisser vers l'avant, jusqu'à ce que leur portions élargies arrière viennent en butée contre les butées 142 et 143, respectivement, formées par un rétrécissement de l'extrémité avant du piston 105 et du tube intermédiaire 130, respectivement.

On constate que grâce à ces caractéristiques, il est très facile d'allonger le vérin 127 en faisant coulisser les tubes télescopiques 130 et 131, afin par exemple de permettre le montage du mât. Pour cela, il suffit de déplacer l'attache 134 dans sa position qui permet le déplacement de

la tête 137 par rapport au piston 105. L'attache 134 reste solidaire de la tête 137, il n'y a donc pas de risque de la perdre.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.