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Title:
SCALE PREVENTIVE DEVICE AND WATER TREATMENT APPARATUS COMPRISING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/034185
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a scale preventive device (7) comprising an electromagnetic induction coil (3) with several windings powered in open circuit, whereof the respective turns are interposed to cover a zone (74) common to all of them on the wall of a conduit (8), or other chamber, against which circulates an aqueous solution. They receive individually the pulses from the generating means (4) producing voltage signals with frequencies different from one another. The invention also concerns an apparatus (6) advantageously including, between a device filtering solid particles (61) and a device eliminating chlorine (62), such a scale preventive device (7) wherein said zone provides an enlarged passage section on a water supply conduit, in particular in the domestic applications of the invention.

Inventors:
BOUILLON CLAUDE (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/003030
Publication Date:
June 15, 2000
Filing Date:
December 07, 1999
Export Citation:
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Assignee:
CALCLAIR (FR)
BOUILLON CLAUDE (FR)
International Classes:
C02F1/48; F16L58/00; C02F1/00; (IPC1-7): C02F1/48
Domestic Patent References:
WO1988005763A11988-08-11
Foreign References:
FR2697537A11994-05-06
DE4318429A11994-12-08
DE8913491U11990-02-01
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif antitartre de type électrique, à monter sur la face externe d'une paroi guidant un milieu aqueux en renouvellement permanent, caractérisé en ce qu'il comporte une bobine d'induction électromagnétique (3a) faite d'une pluralité de fils conducteurs formant des enroulements multispires (30a31a) dont les spires successives respectives sont parallèles et intercalées d'un enroulement à l'autre pour couvrir une zone de ladite paroi qui leur est commune, et qui, à l'une des extrémités de l'ensemble, sont individuellement alimentés, en circuit ouvert, par des moyens générateurs (4a) produisant, par rapport à un potentiel de référence (T), des impulsions de tension décalées dans le temps qui sont simultanément admises dans chacun desdits enroulements respectivement, le retour au potentiel de référence s'effectuant à travers ledit milieu (1).
2. Dispositif antitartre suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ladite bobine (3a) comporte au moins deux enroulements (30a31a) sur la face externe d'une paroi guidant un liquide aqueux, qui sont alimentés à partir desdits moyens générateurs (4a) par des signaux de tension périodiques (SlaSlb) à fréquences différentes, lesdits signaux étant avantageusement rectangulaires, de telle sorte que, chacun desdits enroulements fonctionnant en antenne rayonnant à travers ladite paroi, il se crée dans le liquide un courant impulsionnel (i) qui est l'image instantanée de la combinaison desdits signaux de tension (SlaSlb), ladite paroi étant portée au potentiel de référence par mise à la terre (T).
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, ladite paroi étant celle d'une conduite (2) dans laquelle circule de l'eau (1), les enroulements (30a31a) de ladite bobine (3a) sont constitués par des fils électriquement conducteurs isolés formant des spires hélicoïdales autour de ladite conduite (2).
4. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, ladite paroi étant celle d'une cuve (2"), ladite bobine (3c) est constituée par des enroulements en spirales planes (30c, 31c) apposés chacun en recouvrement d'une mme zone de paroi de ladite cuve (2").
5. Dispositif selon l'une quelconque des reven dications précédentes, caractérisé en ce que les rapports entre lesdites fréquences prises deux à deux ne sont pas des nombres entiers, comme on sait l'obtenir en produisant lesdites fréquences de manière aléatoire par des générateurs de fréquence individuels.
6. Dispositif selon l'une quelconque des reven dications précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé sous la forme d'un récipient à bol cylindrique (700) autour duquel sont enroulés les fils desdits enroulements et dans lequel est organisé un circuit d'eau passant par une tige centrale creuse (20) et un volume annulaire (23) entre la paroi dudit bol et ladite tige (20).
7. Appareil de traitement de l'eau destiné à tre inséré entre deux tronçons amont et aval d'une conduite d'eau, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (7) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite bobine est formée autour d'un tube formant ladite conduite (8) entre les tronçons amont (91) et aval (90), ledit tube offrant à l'eau un trajet allongé et/ou une section agrandie par rapport au reste de la conduite.
8. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit tube (74) est porté par le couvercle (701) d'un récipient comportant un bol amovible (700) dans lequel se logent ledit tube (74) muni de la bobine (3) ainsi que le générateur de signaux (4), ledit tube (74) formant dans ledit bol une lyre en U de section plus importante que le reste de la conduite.
9. Appareil selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend un bâti (60) supportant le dispositif antitartre (7) ainsi qu'un tronçon de conduite intermédiaire (8) à raccorder auxdits tronçons amont (91) et aval (90) de la conduite principale (9), ledit bâti supportant également des dispositifs classiques de traitement d'eau comprenant un premier dispositif (61), disposé sur l'aval et destiné à filtrer les particules solides, et un second dispositif (62) disposé sur l'amont, destiné à assurer une purification chimique, notamment par rétention du chlore contenu dans l'eau, et en ce qu'il est prévu un fil conducteur (fT) pour relier lesdits tronçons amont (91) et aval (90) de la conduite principale (9), ceuxci étant en matériau conducteur et mis à la terre (T).
10. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comporte trois bols associés de manière amovible à des couvercles respectifs fixes sur ledit bâti (60,10), pour constituer respectivement ledit dispositif amont, équipé d'un filtre de particules, ledit dispositif aval, équipé d'un filtre de purification chimique, et ledit dispositif antitartre, ce dernier étant réalisé conformément à la revendication 7.
Description:
DISPOSITIF ANTITARTRE ET APPAREIL DE TRAITEMENT D'EAU COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF La présente invention concerne un dispositif anti- tartre, permettant de détruire les dépôts incrustants, ceux dont on déplore en particulier la présence dans les circuits d'installations industrielles ayant à guider des milieux aqueux et dans les conduites d'alimentation en eau de consommation utilitaire ou domestique, ainsi que de prévenir la formation de tels dépôts.

L'invention se rapporte plus précisément aux dispositifs anti-tartre qui agissent à travers une paroi par voie électromagnétique, en exploitant des modifications de polarité ionique et les réarrangements cristallographiques des molécules qui s'ensuivent. Elle trouve application dans de très nombreux domaines de l'industrie, notamment dans toute situation où l'on utilise une solution aqueuse risquant de provoquer la formation de dépôts de tartre s'incrustant dans les parois à son contact.

Dans un tel contexte, l'invention vise princi- palement à favoriser la solubilisation d'ions métalliques, tels que les ions calcium du calcaire présent dans les eaux non déminéralisées. Ces derniers sont responsables de la formation du tartre proprement dit, lequel est constitué d'un tartrate mixte de calcium et potassium ou magnésium, alors mme que ces ions, tels le calcium, sont normalement véhiculés dans le liquide à une concentration inférieure à la saturation du sel soluble.

Mais dans le langage commun, la notion de tartre s'étend à tout dépôt dû à la cristallisation de sels sous une forme dite incrustante, qui retient avec elle toutes sortes d'impuretés, que ce soit par des phénomènes plutôt d'ordre chimique ou par des phénomènes purement physiques,

en les accumulant sur la surface des parois le long desquelles l'eau circule.

On sait aussi que le tartre est particulièrement gnant dans les conduites d'eau, dont il réduit la section de passage, progressivement jusqu'à les obstruer. Mais le problème se pose aussi dans le cas de parois de surface étendue, où le tartre forme un revtement isolant et risque de se détacher en blocs qui sont alors entraînés dans le liquide. Et il se pose tout autant dans des installations industrielles impliquant des opérations en milieu aqueux. A ce titre, les liqueurs de cellulose et la pâte à papier sont des exemples de milieux aqueux dont le traitement doit se soumettre à des impératifs tant techniques que financiers qui font qu'il est hautement souhaitable d'empcher la formation de sels incrustants sans avoir à engager un fort investissement.

L'invention concerne également un appareil comprenant un tel dispositif anti-tartre, qui est parti- culièrement adapté pour assurer un traitement multiformes de l'eau circulant dans une conduite d'arrivée dans un circuit ouvert, notamment pour l'alimentation en eau à usage domestique à partir du réseau public, sans passer par une déminéralisation de l'eau qui la rendrait impropre à la consommation humaine, ou plus généralement animale.

La présente invention vise donc essentiellement à résoudre simultanément les différents inconvénients que l'on reproche aux dispositifs de l'art antérieur, notamment ceux qui mettent en oeuvre des procédés chimiques de modification de la composition, et à éviter le recours à tout phénomène d'ordre physico-chimique (électrolytique en particulier) se traduisant autrement que d'une manière locale infinitésimale n'ayant pas de conséquence sur les propriétés du liquide.

Elle vise aussi à apporter une solution à bon marché qui permette, dans les meilleures conditions d'efficacité, non seulement d'empcher la formation de dépôts incrustants,

mais également de détruire les dépôts qui peuvent s'tre déjà formés avant l'installation du dispositif ou appareil de l'invention.

D'autres avantages de la solution proposée par l'invention, ne serait-ce que dans ses modes de réalisation préférés, sont liés aux besoins technologiques et/ou éco- nomiques de ne pas entraîner de difficultés d'entretien ou, de manière plus spécifique, de détérioration des parois guidant le liquide traité, de faciliter l'équipement d'un matériel existant, mme dans les cas où l'on ne peut avoir accès à l'intérieur des circuits du liquide en cause, de ne pas exiger de fortes puissances électriques quand le débit du liquide est important, sans pour autant cantonner les applications de l'invention à de faibles débits ni conduire à des résultats insuffisants.

Pour ce faire, l'invention prévoit de monter sur la face externe d'une paroi guidant un liquide en renou- vellement permanent, une bobine d'induction électro- magnétique faite d'une pluralité de fils conducteurs formant des enroulements multispires dont les spires successives respectives sont parallèles et imbriquées pour couvrir une zone de ladite paroi qui leur est commune, et qui, à l'une des extrémités de l'ensemble, reçoivent individuellement, en circuit ouvert, des impulsions de tension électrique décalées dans le temps, le retour au potentiel de référence s'effectuant à distance à travers le liquide.

Dans ses formes de réalisation pratique préférées, le dispositif selon l'invention comprend des moyens générateurs de signaux de tension fournissant une pluralité de signaux périodiques de tension, de préférence rectangulaires ou sensiblement tels, qui présentent des fréquences individuelles différentes et qui sont admis simultanément en alimentation de chacun des enroulements respectivement. Les fréquences s'étalent typiquement dans une gamme comprise dans l'intervalle de 1 kHz à 10 kHz.

Quand le dispositif de l'invention est opératif, chaque enroulement alimenté en circuit ouvert fonctionne comme une antenne, en rayonnant de l'énergie électro- magnétique dans le liquide à travers la paroi, et les spires successives des fils conducteurs étant intercalées d'un enroulement à l'autre, il se crée dans le liquide un courant impulsionnel qui, localement, est l'image instantanée de la combinaison des signaux de tension.

En constituant les moyens générateurs de signaux périodiques de tension par différents générateurs individuels alimentant respectivement les différents enroulements, il est particulièrement aisé d'assurer que les différents signaux soient asynchrones entre eux, à des fréquences déterminées de manière aléatoire, et que les rapports de proportionnalité entre les fréquences prises deux à deux ne soient pas des nombres entiers. De la sorte, d'un enroulement à l'autre en chaque endroit de la bobine et à chaque instant, les impulsions de tension sont décalées dans le temps.

D'une manière surprenante, il est significatif du bon déroulement du processus détartrant, par transfert d'énergie électro-magnétique aux atomes entartrants et propagation des modifications de charge ionique qui s'ensuivent avec le liquide en circulation, que l'on observe globalement l'existence d'un courant, haché mais jamais nul, parcourant le liquide au-delà de la bobine à enroulements multiples, alors mme que les parois dont il s'agit sont en général métalliques, donc conductrices.

Conformément à l'invention, les enroulements peuvent tre réalisés suivant deux modes principaux, dont le choix est avantageusement lié à l'application envisagée. En particulier, lorsqu'il s'agit d'une conduite dans laquelle circule de l'eau ou toute autre solution ou suspension aqueuse, on aura intért à préférer des fils ou autres circuits électriquement conducteurs enroulés autour de la

conduite suivant des spires parallèles successives dans une configuration de type hélicoïdal. Les spires propres aux différents enroulements peuvent tre jointives sur la conduite ou se situer en des positions superposées. Au contraire, quand il s'agit de cuves ou de récipients similaires, il semble plus commode d'apposer sur la face externe des parois contre lesquelles circule le produit entartrant, une bobine équivalente en configuration plane, constituée par une pluralité de fils décrivant chacun un trajet de spirale en colimaçon.

Dans la grande généralité des applications de l'invention, la conduite ou le récipient dans lequel circule le liquide est en matériau électriquement conducteur et connecté à la terre, comme il est d'ailleurs couramment exigé par les normes de sécurité en vigueur. Il en résulte que la mise à la terre matérialise le potentiel de référence par rapport auquel les signaux d'alimentation de la bobine sont émis. On obtient aussi des résultats équivalents quand la paroi supportant la bobine est isolante, si le liquide est lui-mme en contact ailleurs, à distance de la bobine elle-mme, avec une pièce mise à la terre, c'est-à-dire au potentiel de référence des signaux, ou potentiel zéro, par exemple quand il passe par les tubulures d'admission ou d'évacuation de l'enceinte d'un réacteur.

L'invention a encore pour objet un appareil incor- porant un tel dispositif dans le cadre d'un traitement multiformes de l'eau circulant dans une conduite, en particulier pour l'alimentation en eau potable de locaux tels que ceux d'une habitation. L'appareil, destiné à tre inséré entre un tronçon amont et un tronçon aval de cette conduite, combine avantageusement les effets de destruction et prévention du tartre suivant l'invention avec ceux d'autres dispositifs de purification en eux-mmes classiques. Des dispositions particulières de l'invention prévoient d'utiliser le mme type de récipient, à bol

amovible (le plus souvent transparent) pour chacun des dispositifs d'un mme modèle d'appareil commercial).

Comme l'effet anti-tartre se traduit sur la charge ionique de composés solubles, il est largement préférable, conformément à l'invention, de disposer en amont du dispositif anti-tartre les filtres physiques qui retiennent les particules solides (sable et autres sédiments notamment), alors que les dispositifs de purification chimique, tels ceux qui agissent par transport d'ions (électrolyse, échange d'ions, ou osmose notamment) se situeront en aval.

La mise en place du dispositif selon l'invention est très aisée. Elle ne nécessite la réalisation que d'une série unique d'enroulements, qui de plus sont libres à l'une de leurs extrémités. La génération de signaux de tension, avantageusement rectangulaires, est une opération bien connue de l'homme de métier, qui ne demande pas de matériel coûteux en faisant appel à la technologie actuellement disponible. Le dispositif n'est pas agressif pour les conduites ou parois de récipients (pas d'effet de pile électrique), et le procédé mis en oeuvre n'implique pas d'effets secondaires parasites dans le milieu auquel il est appliqué (en particulier pas de modification de la composition chimique de ce milieu).

Le dispositif selon l'invention s'applique en particulier à des conduites véhiculant de faibles débits de liquide (par exemple des conduites d'alimentation en eau à partir du réseau public dans les applications domestiques de l'invention), mais aussi à des récipients ou conduites recevant de grandes quantités de liquide (par exemple des conduites dont le diamètre est compris entre 500 et 1000 mm pour des débits de l'ordre de 5000 m3/h), et éventuellement dans des conditions de températures élevées (typiquement jusqu'à 120 °C). L'expérience a montré que, mme dans ces conditions extrmes, l'efficacité du dispositif reste

entière, et la puissance électrique consommée est faible, typiquement dans une gamme de 1 à 25 watts.

Il a également été prouvé que le bénéfice apporté par la mise en oeuvre de l'invention ne se limite pas à empcher la formation des dépôts de tartre en action de prévention. Quand on installe le dispositif ou l'appareil de l'invention sur un circuit déjà encrassé, on peut observer que les dépôts incrustants disparaissent progressivement, par mise en solution du tartre.

Sans vouloir limiter l'invention par une interprétation particulière des phénomènes, on peut supposer qu'il s'agit généralement de provoquer des réarrangements cristallographiques des molécules de sels calciques, quand on sait, par exemple, que le carbonate de calcium est capable de cristalliser alternativement sous la forme rhomboédrique de la calcite et sous la forme orthorhombique de l'aragonite. Une fois ainsi induites, répététivement au niveau de la bobine à l'échelle infinitésimale, les modifications qui s'ensuivent vis-à-vis de la tendance à la formation de dépôts incrustants se propagent avec le liquide dans l'ensemble du circuit.

L'invention sera mieux comprise et d'autres carac- téristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui suit et des figures annexées, parmi lesquelles : -les figures 1A et 1B illustrent schématiquement deux variantes de réalisation d'un dispositif anti-tartre selon l'invention équipant une conduite d'eau ; -les figures 2A et 2B sont des diagrammes explicitant le fonctionnement des dispositifs des figures 1A et 1B ; -la figure 3 concerne un autre exemple de réalisation d'un dispositif anti-tartre suivant l'invention, monté ici sur un réacteur, ou autre cuve, ayant à traiter ou simplement recevoir un produit en milieu aqueux ;

-la figure 4 représente schématiquement un appareil de traitement d'eau incorporant un dispositif anti-tartre selon l'invention sur une conduite d'alimentation en eau potable.

-et la figure 5 est une vue schématique en coupe longitudinale, d'une variante du dispositif anti-tartre, intégré dans un appareil de traitement d'eau par ailleurs similaire à celui de la figure 4.

Le dispositif illustré par les figures 1A et 1B se monte, comme il est schématiquement représenté, sur une conduite cylindrique 2 ou 2'véhiculant de l'eau 1, sous une composition plus ou moins visqueuse ou chargée, dans la mesure où il peut s'agir par exemple, non seulement d'eau proprement dite, mais aussi d'un gel, d'une dispersion dans l'eau d'un liquide non miscible avec l'eau, ou d'une suspension dans l'eau de particules solides.

Le dispositif suivant l'invention comprend essentiellement, comme il a déjà été indiqué, une bobine électromagnétique faite d'une pluralité d'enroulements conducteurs apposés sur la face externe de la conduite. Bien que leur nombre soit supposé de l'ordre de 5 à 15 en réalité, la figure 1A montre un tel dispositif la dans lequel ladite bobine est constituée par un bobinage 3a à deux enroulements, et la figure 1B montre un dispositif lb analogue dans lequel elle est constituée par un bobinage 3b à trois enroulements.

Chaque enroulement est réalisé par un fil conducteur enroulé autour de la conduite 2 ou 2'pour former des spires successives coaxiales selon une configuration hélicoïdale.

Les différents fils conducteurs sont référencés 30a et 31b sur la figure 1A, et 30a, 31b, 31c sur la figure 1B. Dans chaque cas, les enroulements sont bobinés dans le mme sens et imbriqués l'un dans l'autre, en recouvrement d'une mme zone de la conduite, leurs spires successives respectives étant parallèles au mme pas et alternées le long de la conduite.

Conformément à des modes de réalisation avantageux de l'invention, les enroulements appartenant à une bobine déterminée (3a ou 3b) peuvent tre de mme diamètre, chaque spire de l'un étant avantageusement jointive à deux spires de l'autre, mais ils peuvent aussi tre de diamètres différents, et préférentiellement chacun à spires jointives, ceci sous réserve qu'ils se situent à des niveaux superposés différents par rapport à la paroi de la conduite en sa face externe.

A une mme première extrémité de la bobine, les enroulements sont alimentés en parallèle par des signaux périodiques de tension, respectivement Sla-S2a (figure 1A) et Slb-S2b-S3b (figure 1B). Ils se terminent à l'autre extrémité en circuit ouvert. Naturellement, les fils conducteurs constituant les enroulements comportent une gaine isolante, ce qui permet d'éviter tout contact électrique entre les différents enroulements, ou entre les spires successives d'un mme enroulement, et d'éviter aussi un contact électrique avec la surface externe de la conduite si, comme il est fréquent, celle-ci est réalisée en un matériau conducteur.

Les différents fils conducteurs, par exemple 30a et 31a pour le dispositif la de la figure 1A, ou 30b, 31b et 32b pour les trois enroulements de la figure 1B, reçoivent individuellement des signaux à impulsions de forme rectangulaire (ou sensiblement tels), qui sont produits par des moyens générateurs de signaux 4a ou 4b respectivement.

Les signaux appliqués aux différents enroulements de la bobine sont définis par rapport à un potentiel de référence qui est celui de l'ensemble générateur (4a ou 4b), mis à la terre T. Leurs fréquences sont différentes et individuellement propres à chaque enroulement, sans synchronisation. Par ailleurs, on admet que soit la conduite elle-mme dans sa globalité est au potentiel de la terre T, soit du moins l'eau 1 en circulation se trouvera en contact

avec une pièce à ce potentiel en d'autres endroits de son trajet.

Dans ces conditions, chaque enroulement produit une onde électromagnétique qu'il transfère à travers la paroi de la conduite, en fonctionnant comme une antenne, au liquide circulant au voisinage de la face interne de cette conduite.

Il agit ainsi sur la charge électrique des ions dans les composés en solution dans l'eau, cependant qu'il se crée dans cette dernière un courant électrique impulsionnel se refermant par la terre. Les modifications de charge ionique et de comportement qui s'ensuivent se propagent dans la conduite avec le liquide en circulation.

De façon plus précise, puisqu'il existe plusieurs enroulements, chacun ayant tendance, compte tenu de la conductivité de l'eau, à induire un courant image du signal de tension qui l'alimente, et comme les impulsions de tension se présentant simultanément en chaque point de la bobine sont décalées dans le temps d'un enroulement à l'autre du fait des périodicités différentes, leurs effets vont se combiner dans le volume occupé par le liquide, du moins dans le voisinage de la bobine, pour générer des impulsions de courant de durées et de rapports cycliques variables. De fait, on observe dans le liquide l'apparition d'un courant résultant, qui est certes haché, mais globalement non nul.

Si l'on considère par exemple trois enroulements, on peut représenter schématiquement les circuits électriques équivalents conformément à la figure 2B. On y voit une source de signaux de tension rectangulaires S, qui se décompose en trois générateurs S1, S2 et S3, fournissant des signaux périodiques à trois fréquences différentes, respectivement Sla, Slb et Slc. Les impulsions de tension fournies par un générateur particulier sont appliquées, par référence au potentiel de la terre T, à l'entrée de l'enroulement correspondant, représenté par une inductance

L, laquelle est en série avec une impédance Z représentant l'eau 1 et la conduite au voisinage de l'enroulement. La boucle se referme par la terre T. D'autre part, on admet ici que les impulsions de tension dans les différents signaux sont rectangulaires et de mme amplitude.

La figure 2A est un diagramme temporel illustrant schématiquement les trois signaux Slb, S2b et S3b, tels qu'ils se présentent en sortie de l'ensemble générateur 4b, par rapport au potentiel de la terre T, correspondant par convention au potentiel zéro, ainsi que la variation en fonction du temps du courant instantané i induit localement dans l'eau. Les amplitudes sont supposées identiques.

On part d'un instant initial t0, qui est supposé tre celui où l'on commence simultanément à appliquer les signaux de tension aux différents enroulements. De cet instant t0 à l'instant tl, au moins l'un des signaux Slb à S3b est présent, avec une amplitude Vmax. Tout comme s'il était appliqué à un bobinage unique une impulsion de durée t0-tl, le signal composite induit dans l'eau un courant i, d'amplitude imax. De l'instant tl à l'instant t2, aucun des enroulements n'est alimenté. Au temps de descente près, le courant i retombe à zéro pendant un temps Atl. Ensuite, de l'instant t2 à l'instant t3, au moins l'un des signaux de tension Slb à S3b est présent au potentiel Vmax, et le courant i repasse donc à sa valeur maximale imax, au temps de montée près. Ce n'est ensuite que pendant un temps bref désigné At2 que, de l'instant t3 à l'instant t4, tous les signaux de tension Slb à S3b retombent simultanément à zéro et que le courant redevient donc nul.

Ainsi, le courant local induit i est constitué d'impulsions non périodiques de durée variable. Le phénomène se poursuit le long de la bobine et il se reproduit dans le temps tant que les signaux en tension sont appliqués aux enroulements. L'occurrence des impulsions à courant nul dépend du rapport entre les fréquences de répétition des

impulsions des signaux Slb à S3b. Si les rapports entre les fréquences, prises deux à deux, ne sont pas des nombres entiers, ce qui est en général le cas quand les fréquences sont déterminées de manière aléatoire, pour des signaux produits par des générateurs de signaux non synchronisés alimentant individuellement les différents enroulements comme il a été décrit, on obtient des impulsions de courant dont la fréquence d'apparition et les durées sont constamment variables, mme sur de longs intervalles de temps et du moins sur toute la distance parcourue par l'eau sous l'influence du rayonnement direct du dispositif.

En conséquence des dispositions adoptées, l'application des signaux induit dans l'eau un courant qui traduit le fonctionnement du dispositif suivant l'invention.

Dans la réalité, le courant que l'on constate résulte du cumul des impulsions de courant instantanées générées localement par les impulsions de tension présentes à des instants différents dans les différents enroulements, en conjonction avec le transport des charges assuré par le liquide en circulation. L'expérience a montré que l'efficacité du dispositif augmente en proportion quand on augmente le nombre des fréquences utilisées. Le plus souvent, on sera conduit à prévoir jusqu'à une dizaine ou une vingtaine d'enroulements combinant leurs effets de cette manière.

L'ensemble des circuits générateurs de fréquences (4a ou 4b) peut tre réalisé selon diverses techniques bien connues. Son alimentation en énergie électrique peut tre dérivée d'une source de tension primaire continue, après abaissement de la tension, par exemple à l'aide d'une alimentation à découpage de type classique. Il délivre autant de fréquences distinctes que la bobine du dispositif anti-tartre comprend d'enroulements. Dans la mise en oeuvre de l'invention, il existe en effet peu de contraintes sur les fréquences générées. Tout au contraire, les signaux de

commande n'ont pas à tre synchronisés entre eux. La stabilité des fréquences n'est pas non plus critique.

La seule contrainte réelle est constituée par le fait que les fréquences doivent tre distinctes les unes des autres et que, de façon avantageuse, les rapports des fréquences, prises deux à deux, ne sont pas des nombres entiers. Une solution simple consiste à mettre en oeuvre des oscillateurs distincts, réalisés par exemple à base de multivibrateurs. Dans cette hypothèse, ne serait-ce que par le fait de dérives inévitables, thermiques ou autres, les différents signaux générés ne sont pas synchronisés. On peut aussi dériver les différentes fréquences de celle produite par un oscillateur unique. Il sera alors utile d'adopter des dispositions pour désynchroniser les signaux de commande générés.

Bien qu'il soit souhaitable que les temps de montée et de descente des impulsions de tension soient faibles, pour obtenir des signaux se rapprochant au mieux de signaux rectangulaires, cette exigence ne pose pas de problème particulier dans le domaine des fréquences utilisées. Dans les cas d'application industrielle les plus fréquents, celles-ci se répartissent dans une gamme typiquement comprise dans l'intervalle de 1 à 10 kHz. Le meilleur choix dépend, à dimensions de conduites égales ou débits similaires, de la viscosité du liquide véhiculé, donc aussi de sa vitesse de circulation à proximité immédiate des parois quand on se trouve en présence de conduites de grand diamètre.

Naturellement, les particularités des divers modes de réalisation du dispositif suivant l'invention dépendent des circonstances de chaque application précise, tant en nombre d'enroulements et nombre de spires des enroulements (ce qui joue aussi sur la longueur apparente d'encombrement de la bobine) qu'en ce qui concerne les caractéristiques électriques des signaux appliqués aux enroulements

individuels. Elles dépendent notamment du débit d'eau, de sa composition chimique, de sa proportion dans le milieu véhiculé, ainsi, le cas échéant, que du degré d'entartrage pré-existant. D'une manière générale, la gamme de fréquences sélectionnée est d'autant plus basse que l'eau est chargée de matières qui en augmentent la viscosité, ce qui sera le cas notamment pour de la pâte à papier.

Les exemples de réalisation selon les figures 1A et 1B conviennent pour des conduites telles que celles véhi- culant de l'eau ou des solutions aqueuses, à travers des locaux ou d'un équipement à un autre dans une installation industrielle, car elles se prtent bien à recevoir des enroulements cylindriques.

Dans d'autres cas, il est utile d'avoir recours à une configuration plane, convenant mieux sur des parois de grande surface fermant des volumes de liquide importants.

Ainsi, la figure 3 illustre un mode de réalisation d'un dispositif anti-tartre lc suivant l'invention, appliqué à la protection anti-tartre à travers la paroi d'une cuve ou récipient similaire, dans une installation industrielle où s'opèrent des traitements en milieu aqueux, l'eau n'étant par exemple que le véhicule d'une suspension.

Dans l'exemple de la figure 3, le liquide 1 entre par le haut de la cuve, ici référencée 2'W, et ressort par le bas. Le bobinage 3c est composé, suivant l'invention, de plusieurs enroulements en spirales planes 30c et 31c (deux enroulements seulement sont représentés), l'ensemble épousant toutefois la courbure du récipient. Ce bobinage en plan peut tre disposé sur un support 32c ou coulé dans un matériau isolant électriquement, par exemple à base de résines époxydées. La bobine 3c peut tre également réalisée sous forme d'un circuit imprimé, monocouche ou multicouche, rigide ou flexible, suivant l'application envisagée.

Dans tous les cas, chaque fil conducteur ou équivalent décrit une spirale s'enroulant sur elle-mme

suivant trajet en colimaçon, en intercalant ses spires successives entre celles des autres fils. L'ensemble ainsi constitué est apposé fixe contre la face externe de la paroi de la cuve 2". Comme précédemment, l'une des extrémités des enroulements est libre, ici au centre de la bobine, à l'opposé de l'autre extrémité, qui reçoit un signal de tension rectangulaire délivré par un générateur 4c. Les fréquences de ces signaux, Slc et S2c, sont distinctes, conformément à ce que l'on a décrit précédemment pour un bobinage hélicoïdal.

Dans un exemple particulier d'application industrielle, des cuves du genre considéré ici sont utilisées pour traiter des déchets de bois en milieu humide, dans le cadre de la fabrication de la pâte à papier. Sur une cuve de 42 m de hauteur, il suffit que les enroulements couvrent une zone de paroi de 1 m2 et exploitent 10 à 15 fréquences pour assurer la protection anti-tartre souhaitable.

Le dispositif fonctionne comme dans les modes de réalisation précédents, sur la base d'un effet essentiel- lement inductif plutôt que capacitif. La nature du matériau constituant la cuve n'a pas d'importance. Dans tous les cas, la bobine génère des ondes de rayonnement dans le liquide passant à son voisinage, ce qui agit sur la polarité des composés calciques et leur confère un potentiel électronique qui se propage de proche en proche en repolarisant les autres molécules qu'ils rencontrent à travers la masse humide contenue dans la cuve.

Il est à noter que la mise en oeuvre de l'invention n'exclut pas de limiter les incidences de la bobine dans l'espace par des écrans électromagnétiques de mise à la masse électrique des matériels avoisinants. De tels écrans sont constitués, de manière connue, d'un enroulement unique disposé localement à l'approche de dispositifs de mesure et/ou de régulation, comme le sont par exemple des capteurs

de débit installés sur les tubulures d'entrée et de sortie de la cuve.

D'autre part, et comme on l'a déjà indiqué, le dispositif anti-tartre selon l'invention trouve une application particulièrement intéressante dans le domaine des installations alimentant les habitations en eau potable.

La figure 4 illustre un exemple de réalisation d'un appareil 6 dans lequel le dispositif anti-tartre selon l'invention est associé à d'autres dispositifs qui le complètent pour assurer la purification de l'eau à son arrivée dans une installation domestique à partir du réseau public de distribution d'eau.

L'appareil 6 se présente sous une forme compacte. Il rassemble, sur un mme bâti 60, plusieurs dispositifs de traitement de l'eau, interposés sur une conduite 8 supportée par le mme bâti. Il est destiné à tre inséré entre un tronçon amont 91 et un tronçon aval 90 d'une conduite 9 d'alimentation en eau potable 1, qui peut relever d'une habitation privée ou de tout type de locaux analogues.

Conformément à des dispositions qui sont en elles- mmes courantes, l'appareil 6 comprend ainsi, sur un bâti commun 60, un premier dispositif, 61, disposé en amont par rapport au sens de l'écoulement de l'eau 1, et destiné à filtrer les sédiments transportés par l'eau (sable et autres matières sous forme de particules solides). Ce dispositif se montre composé d'un récipient 61, constitué d'un couvercle 611 et d'un bol 610, l'ensemble étant monté séparable sur la conduite générale du circuit d'eau. Le récipient 61 contient un filtre cylindrique 65, constitué par une bobine de coton retenant les sédiments, qui se remplace par une neuve quand elle est encrassée. En conséquence, pour que l'on puisse observer visuellement le degré d'encrassement du filtre depuis l'extérieur, le bol 610 est de préférence en un matériau transparent, couramment à base de polycarbonates,

mais traité anti-UV pour ne pas favoriser les proliférations bactériennes.

A l'opposé, du côté aval, l'appareil 6 comprend un deuxième dispositif de type connu, qui constitue un dispositif de purification chimique destiné à retenir le chlore contenu dans l'eau. Comme précédemment, il comprend essentiellement un récipient 62, constitué d'un couvercle 621 et d'un bol 620, séparables l'un de l'autre, et le récipient contient un élément filtrant cylindrique 66, qui est cette fois un filtre à charbon actif, par exemple.

Egalement comme pour le dispositif 61, ce filtre 66 est dans une disposition qui oblige l'eau à le traverser, ce qui est illustré par le fait que l'eau pénètre dans le volume annulaire entourant extérieurement le filtre cylindrique pour ressortir à partir de l'intérieur.

D'une manière plus précise, la figure 4 se place dans une réalisation particulière où les constructions classiques qui ont été retenues sont légèrement différentes.

La cartouche filtrante 65 est sous forme annulaire entre les volumes amont et aval du flux liquide, de sorte qu'elle se laisse traverser en toutes directions radiales. Par contre, la cartouche à charbon actif 66 est sous forme d'un cylindre rempli de masse filtrante, que le flux traverse de bas en haut, le cylindre retenant la masse filtrante étant percé d'ouvertures en crénaux au voisinage du fond du bol récepteur, de manière à assurer là la communication avec le volume extérieur d'admission du liquide. A ce dispositif de filtration du chlore, on ajoute éventuellement un autre dispositif de purification d'eau, à élément filtrant actif en destruction des nitrates.

L'appareil 6 comprend enfin, disposé sur la conduite 8, en série entre les deux dispositifs classiques 61 et 62, un dispositif anti-tartre 7 réalisé conformément à l'invention. Ce dispositif anti-tartre comprend donc un générateur de signaux de tension désigné par la référence 4.

Ce dernier peut tre logé dans un boîtier de faibles dimensions. Il est alimenté en énergie électrique par un câble 73, terminé par une prise mâle reliée à une prise électrique du secteur PS, laquelle est munie d'une connexion à la terre T. L'alimentation en énergie électrique du générateur 4 peut tre assurée depuis le réseau public via un transformateur abaisseur de tension, non représenté.

De façon avantageuse, le dispositif anti-tartre 7 se présente extérieurement comme les dispositifs 61 et 62, étant sous la forme d'un récipient constitué en deux pièces séparables, à savoir un couvercle 701, raccordé entre deux raccords 81 et 82 appartenant à la conduite 8, et un bol amovible 700, qui se fixe par vissage sous son couvercle 701, ce dernier étant monté fixe sur le bâti 60. A l'intérieur du récipient, les enroulements de la bobine 3 dans lesquels sont admis les signaux de tension sont réalisés autour d'un tube 74, qui guide le liquide à travers le récipient et qui, pour cela, est raccordé aux deux autres dispositifs 61 et 62 par des tronçons 81 et 82 de la conduite 8 propre à l'appareil. Par sa surface extérieure, le tube 74 constitue de la sorte la zone de paroi commune aux différents enroulements.

Conformément à une caractéristique spécifique à ce mode de mise en oeuvre de l'invention, le tube 74 est conformé recourbé pour décrire une lyre en forme de U, ce qui allonge le trajet dans un volume restreint, et en outre, il présente une section augmentée pour offrir au liquide une section de passage plus importante que sur le reste de la conduite 8. Cette disposition a le double intért d'augmenter la surface extérieure de paroi disponible pour les enroulements de la bobine 3 et de diminuer la vitesse du liquide le long de ladite paroi. En effet, les spires des différents fils conducteurs de la bobine sont enroulées en hélice tout autour des branches verticales et de la branche horizontale du U. L'efficacité du dispositif anti-tartre

s'en trouve augmentée sensiblement, tout en permettant une structure compacte.

Le dispositif anti-tartre 7 a été représenté sur la figure 4 à l'état ouvert. L'ensemble de ses composants, à savoir le tube 74 muni de la bobine 3 ainsi que le générateur 4, se logent dans le bol 700 du récipient à l'état fermé, le tube 74 étant porté par le couvercle 701.

Seuls en sortent le câble d'alimentation 73 et sa prise 730 pour branchement sur le secteur. En variante, on peut prévoir de noyer le tout dans de la résine isolante. La liaison entre le tube 74 et les deux raccords 81 et 82 entre lesquels il s'interpose sur la conduite 8 s'effectue au niveau du couvercle 701. On utilise avantageusement des raccords dont les deux extrémités sont à vissage mâle. On peut enfin prévoir d'équiper le bol 700 d'un voyant 72, relié par une liaison électrique 720 au générateur 4 pour refléter l'état de fonctionnement de celui-ci.

L'ensemble de l'appareil 6 qui vient d'tre décrit est très simple à poser puisqu'il se raccorde entre deux tronçons, 90 et 91, de la conduite principale 9. On prévoit des organes d'accouplement classiques, par exemple des raccords femelles 800 et 830, disposés coulissants aux extrémités 83 et 80 de la conduite 8 propre à l'appareil, pour se visser sur des raccords mâles 900 et 910 prévus aux extrémités des tronçons 90 et 91 de la conduite principale 9. Enfin, le bâti 60 de l'appareil est construit pour tre facile à fixer à un mur ou autre support, en utilisant à cet effet tous moyens classiques. Dans le cas particulier illustré, cette fixation s'effectue à l'aide de vis 63.

Les signaux délivrés par le générateur 4 peuvent tre référencés à la terre par la prise PS. L'eau en circulation est ramenée au potentiel de référence sur son parcours en dehors du dispositif. Ceci est réalisé par la mise à la terre T des tronçons amont 91 et aval 90 de la conduite principale, laquelle est habituellement, si ce

n'est en cuivre, du moins en métal. Généralement, la prise de terre est réalisée sur le tronçon amont 91, et l'équipotentialité entre les deux tronçons est assurée à l'aide d'un fil conducteur fT reliant les deux tronçons 90 et 91. Si le bâti 60 est métallique, il est également possible de prévoir une prise de contact entre le fil de terre fT et ce bâti, et éventuellement de relier directement le boîtier du générateur 4 à la terre.

Le dispositif anti-tartre 7 de l'appareil de la figure 4 peut avantageusement tre remplacé par celui qui est représenté en 17 sur la figure 5. Dans ce cas, le bâti de l'appareil est réalisé sous la forme d'un coffre ouvrant 10, situé en partie haute par rapport aux trois dispositifs de traitement interposés sur la conduite 8. Encadrant le dispositif anti-tartre 17 sur le circuit d'eau, on trouve les deux dispositifs classiques du mode de réalisation précédemment décrit, à savoir un dispositif de filtration des particules solides en suspension dans l'eau (non représenté) et un dispositif 12 d'élimination du chlore.

Comme précédemment, les trois dispositifs sont très similaires dans leur apparence extérieure et leur structure.

La différence essentielle entre les deux modes de réalisation réside dans le fait que le tube guidant l'eau à travers le récipient du dispositif anti-tartre est constitué pour partie par les parois du récipient lui-mme. Ainsi, on voit sur la figure 5 que les différents fils conducteurs de la bobine 3 sont enroulés en hélice autour du bol 700, sur la face externe de sa paroi cylindrique 24.

Par l'intermédiaire d'une bague filetée 18, ce bol se fixe de manière amovible en prolongement d'un couvercle 701, muni de tubulures d'entrée et sortie d'eau en des positions diamétralement opposées, qui se fixe lui-mme sous le coffre de bâti 10. Les connexions électriques nécessaires à l'alimentation des différents enroulements s'effectuent à l'extrémité supérieure de ces derniers. Elles sont assurées

avec le générateur de signaux 4, situé dans le coffre 10, par les fils groupés en un faisceau 25 passant à l'extérieur du couvercle 701.

Quant au circuit d'eau, il est organisé par une tige centrale 20, que porte le couvercle 701 et qui est suffisamment longue pour traverser le bol 700 selon son axe, jusqu'au voisinage de son fond 19, quand le récipient est fermé. Cette tige étant tubulaire creuse, elle assure la reprise de l'eau en partie basse du récipient pour la conduire vers la tubulure de sortie 22. A l'arrivée dans le récipient à partir du tronçon amont de la conduite 8, la tubulure d'entrée 21 distribue l'eau en partie haute dans l'espace annulaire 23 compris entre la tige 20 et la paroi cylindrique 24 du bol 700. De la sorte, le circuit d'eau de la conduite 8 passe, à l'intérieur du récipient, et par la tige centrale creuse 20 et par le volume annulaire 23.

La figure 5 montre des détails complémmentaires d'une réalisation pratique. On y voit que le bol 700 et le couvercle 701 du dispositif antitartre 17 ont la mme forme que le bol 620 et le couvercle 621 du dispositif 12 voisin respectivement. Dans les deux cas, le couvercle présente une partie prismatique en ligne avec les tubulures d'entrée et de sortie, qui est complétée en une partie cylindrique sur laquelle se raccorde le bol amovible. Entre les dispositifs voisins, le conduit est en fait constitué par des raccords à deux extrémités mâles qui se vissent dans le couvercle de chaque dispositif.

On y voit enfin sur la figure que le fond 19 du bol et la face supérieure du couvercle présentent, du côté interne, des couronnes en vis-à-vis qui servent à positionner les filtres des dispositifs classiques. Dans le cas du dispositif antitartre 17 suivant l'invention, le tube 20 est positionné de la mme manière en s'engageant sur les couronnes internes du fond 19 et du couvercle 701 respectivement. On voit enfin que le tube 20 est percé

d'orifices 26 dans sa partie inférieure, laquelle met en communication le passage interne du tube et l'espace annulaire 23.

A la lecture de ce qui précède, on constate aisément que l'invention atteint bien les buts qu'elle s'est fixés.

Le dispositif selon l'invention est très simple à réaliser, y compris quand il doit tre mis en place dans des installations industrielles existantes. Les enroulements étant ouverts, ils sont faciles à poser par simple bobinage hélicoïdal autour d'une conduite. Dans le cas d'une cuve ou similaire (y compris une conduite de diamètre jugé important), il suffit de fixer un bobinage spirale à plat contre la paroi de ce récipient. Bien que l'énergie électrique consommée soit très faible, le dispositif reste efficace dans le cas de débits ou volumes importants. Il est enfin peu coûteux.

Il doit tre clair cependant que l'invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisation qui ont été explicitement décrits. En particulier, le traitement de l'eau potable alimentant une habitation ne constitue que l'un des exemples des multiples applications de l'invention.

Entre autres exemples, on peut citer le traitement anti- tartre des installations de chauffage central, celui de l'eau destinée à des élevages aquatiques, les circuits d'alimentation de piscine, les circuits d'installations de réfrigération, etc.