La présente invention concerne un panneau d'occultation de clôture dite à treillis soudé. L'invention concerne également un procédé de montage d'un tel panneau et une clôture ainsi équipée.

Une clôture dite à treillis soudé est une clôture formée de tringles métalliques horizontales et verticales, soudées au niveau des zones de croisement des tringles. Le terme treillage est également utilisé pour désigner un tel assemblage de tringles. De ce fait, les termes treillis ou treillage seront employés par la suite indistinctement pour désigner le même élément.

De telles clôtures sont, généralement, rigides. Pour cela, des panneaux de treillis préfabriqués sont fixés sur des poteaux régulièrement espacés. En variante, le treillage est livré sous forme de rouleaux permettant de former une clôture d'une longueur donnée, par fixation sur des poteaux. Dans tous les cas, lorsque le treillis-ou treillage-soudé est en position, la clôture est rigide. Le treillage présente fréquemment des zones en relief s'élendant en dehors du plan principal du treillage. Ces zones en relief, également dénommées nez, sont en général de forme triangulaire. Outre un rôle décoratif, les nez participent à la rigidification de la clôture.

Une telle clôture, de par sa configuration, est ajourée. Ceci ne nuit pas à sa fonction de délimitation et/ou de protection d'un espace donné. Cependant, il arrive qu'il soit nécessaire de masquer la vision de l'espace clôturé aux personnes situées à l'extérieur de cet espace. Il peut également être nécessaire de mettre en œuvre une fonction brise-vent sur la clôture, par exemple pour préserver des végétaux. L'occultation de la clôture peut donc s'avérer nécessaire, de manière temporaire ou définitive, une fois la clôture en place. Pour cela, on connaît par EP-A-2 151 534 des panneaux pleins qui sont montés entre deux tringles verticales et qui sont maintenus sur une tringle horizontale, reliant les tringles verticales, par un bord recourbé. Une telle solution implique un nombre important de panneaux à mettre en place, qui plus est hors des zones pourvues de nez. De plus, le mode de fixation retenu, s'il autorise ie passage de l'air, ne permet pas de garder une occultation optimale en cas de vent, les panneaux étant alors en mouvement. On connaît également par FR-A-2 945 064 des lames brise-vue qui s'insèrent, à partir de la face arrière du treillis, entre deux tringles verticales. Un patin triangulaire équipant un des bords de chaque lame forme une butée et retient cette dernière en position sur le treillis. Cette solution a les mômes inconvénients que celle citée précédemment. De plus, dans les deux cas, les lames et panneaux doivent être adaptés, en termes de largeur et de longueur au treillis sur lequel ils sont montés.

Dans ces conditions, l'invention vise à proposer un panneau d'occultation de clôture aisé à mettre en place, sur tout type de clôture et assurant une occultation maximale, même en cas de vent.

A cet effet, l'invention a pour objet un panneau d'occultation de clôture dite à treillis soudé, le panneau étant, en position sur la clôture, solidaire d'au moins une tringle, verticale ou horizontale, constitutive du treillis soudé de la clôture comprenant des tringles verticales parallèles reliées, par soudure, à des tringles horizontales disposées perpendiculairement aux tringles verticales, le panneau comprenant au moins une première ligne, réalisée au voisinage d'un des bords du panneau, d'organes de fixation du panneau sur les extrémités libres des tringles verticales et le panneau comprenant également au moins une première ligne de pliage d'une zone voisine du bord du panneau contre le treillis lorsque le panneau est fixé sur les tringles verticales, caractérisé en ce que les organes de fixation de la première ligne sont formés par des orifices traversants définissant des logements de réception des extrémités libres des tringles verticales.

De cette manière, il est aisé non seulement de monter un panneau sur la clôture et de plaquer ce dernier contre le treillis par pliage. Une telle configuration permet de fixer le panneau contre l'une ou l'autre des faces de la clôture, même au niveau des nez. Il est donc possible d'utiliser des panneaux de grandes dimensions, ce qui facilite la mise en place de l'occultation. De plus, la fixation, par exemple par des moyens connus, du panneau sur le treillis est possible puisque ce dernier est plaqué contre les tringles verticales et horizontales. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel panneau peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes:

- La première ligne de pliage est formée par une partie pleine du panneau située à proximité de la ligne d'organes de Fixation du panneau sur les tringles verticales.

- Le panneau comprend au moins une autre ligne de pliage formée par des orifices d'une bande perforée réalisée sur le panneau.

- Les lignes de pliage sont situées sur le panneau au niveau des parties du panneau destinées à former des zones piiées de forme complémentaire à celles des reliefs ou nez présents sur le treillis de la clôture.

- Le panneau est adapté pour être monté sur l'une ou l'autre face du treillis de la clôture.

- Le panneau comprend des orifices de forme complexe définissant des pattes de pincement du panneau autour des tringles du treillis.

L'invention concerne également un procédé de fixation d'un panneau conforme à un mode de réalisation selon une des caractéristiques précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes :

- a) positionner le panneau sur le treillis de sorte que les orifices formant les organes de fixation soient en regard d'extrémités libres des tringles verticales,

- b) plier le panneau selon une première ligne de pliage de sorte à amener une face du panneau en appui contre un relief ou nez du treillis,

- c) poursuivre le pliage le nombre de fois nécessaire, selon le nombre de lignes de pliage nécessaires, afin que le panneau soit en appui sur le treillis et les reliefs ou nez du treillis,

- d) fixer le panneau sur les tringles verticales et/ou horizontales constitutives du treillis par des sangles, des liens ou des colliers à denture.

Ce procédé peut comprendre au moins une étape supplémentaire caractérisé en ce que lors de l'étape d), la fixation est réalisée par pincement de pattes formées dans les bords d'orifices ménagés dans le panneau et situées à l'aplomb de tringles verticales lorsque le panneau est en position sur le treillis.

L'invention concerne également une clôture dite à treillis soudé dont au moins une partie est équipée d'au moins un panneau d'occultation conforme à une des caractéristiques précédentes.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif de différents modes de réalisation de l'invention et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:

- la figure 1 est une vue en perspective, partielle, d'une clôture dite à treillis soudé équipé d'un panneau conforme à un mode de réalisation de l'invention,

- la figure 1 A est un détail à plus grande échelle de la figure 1 ,

- la figure 2 est une vue similaire à la figure 1 , à plus petite échelle, le panneau étant illustré en cours de montage,

- la figure 3 est une vue en perspective, à plus grande échelle, du détail III,

- les figures 4 à 7 sont des vues en perspective, similaire à la figure 2 et à la même échelle, du panneau illustré aux figures précédentes, sans les perforations pour plus de lisibilité, à différentes étapes de montage,

- les figures 8 à 11 sont des vues de profil, et à une autre échelle, illustrant les différentes possibilités de montage d'un panneau sur une clôture, le panneau étant pour chaque possibilité représenté avant et après montage,

- la figure 12 est une vue de dessus, à plus grande échelle, d'un autre mode de réalisation d'un panneau en position sur une clôture,

- la figure 13 est une vue schématique de côté, à plus grande échelle, illustrant la fixation du panneau de la figure 12 sur la clôture et

- la figure 13A est un détail à plus grande échelle de la figure 13.

L'invention sera décrite en référence à une clôture dite à treillis soudé rigide. Une telle clôture est formée de panneaux de treillage préfabriqués, fixés entre des poteaux, eux-mêmes préalablement mis en place dans le sol. Une telle clôture est rigide en tout point. Bien entendu, l'invention s'applique aussi à une clôture réalisée à partir d'un treillis soudé livré en rouleau. Un tel treillis, une fois déroulé est fixé sur des poteaux. Il permet de réaliser une clôture dont la rigidité est moindre que celle qui sera décrite par la suite. Néanmoins, le montage de panneaux, conformes à l'invention, sur une telle clôture est possible.

La figure 1 illustre un mode préféré de réalisation de l'invention. Une clôture 1 est partiellement illustrée. Elle comprend un treillis constitué par des tringles verticales 2, maintenues parallèles entre elles à intervalle régulier, par des tringles horizontales 3. Les tringles 2 et 3, avantageusement en métal revêtu d'une protection anticorrosion, sont soudées entre elles pour former le treillage, globalement plan sur la majeure partie de son aire.

Des zones en relief 4, également dénommées nez, sont régulièrement prévues. Elles sont formées par des portions en V des tringles verticales 2 s'étendant au-delà du plan principal P du treillage. En d'autres termes, le plan principal P du treillis est défini par les tringles horizontales 3. Les nez 4, outre une contribution à l'aspect esthétique de la clôture, définissent des zones de renfort participant à la rigidité de la clôture lorsque le treillis est en place entre les poteaux. Pour faciliter la lecture, les poteaux, connus en soi, ne sont pas illustrés. Ici, une maille formée par deux tringles 2 et deux tringles 3 voisines est de forme rectangulaire. En variante, elle est de forme carrée. Les extrémités libres 20 des tringles verticales 2 forment le bord supérieur du treillis. Ces extrémités 20 s'étendent sur une distance pouvant atteindre 50 mm au-delà de la tringle horizontale 3 la plus proche. En variante, les extrémités 20 sont tangentes à la tringle 3. Cette tringle 3 participe à définir le bord supérieur de la clôture.

Comme cela apparaît sur la partie droite de la figure 1 , une telle clôture est très ajourée. Ceci permet le passage de l'air et donc, en cas de vent violent, évite toute déformation ou bris de la clôture. En revanche, lorsque l'on souhaite masquer, au moins partiellement, la vision de part et d'autre de la clôture, le treillis n'est pas adapté. Pour cela, un panneau 5, conforme à un mode de réalisation de l'invention, est mis en place sur le treillis pour masquer une zone définie. Par la suite, un seul panneau sera décrit aux différentes figures.

On conçoit aisément que, selon le masquage souhaité, le nombre de panneaux utilisés est supérieur à un. Typiquement, il est possible de masquer complètement le treillis- et donc d'occulter complètement la clôture 1 - avec des panneaux 5. Selon les dimensions el/ou ia configuration géométrique respectives des panneaux et/ou du treillis, on dispose le nombre de panneaux nécessaires sur une ou plusieurs rangées, les panneaux pouvant, si besoin, se recouvrir partiellement ou être positionnés bord à bord.

Ici, le panneau 5 illustré, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, est formé par une plaque métallique rectangulaire. Le panneau est en un métal ou un alliage métallique insensible aux conditions environnementales. Par exemple il est galvanisé ou en aluminium. En variante il est peint. Dans d'autres modes de réalisation il est en un autre matériau, par exemple en polymères ou en matériau(x) composite(s). Dans tous les cas, le matériau ou les matériaux constitutif(s) du panneau assurent une rigidité de ce dernier tout en étant suffisamment souple pour être plié sans dommage.

Pour cela il est possible d'avoir des panneaux comprenant des zones en un matériau souple et d'autres en un matériau rigide. Ici, le panneau 5 est en acier galvanisé prélaqué et a une longueur d'environ 1700 mm pour une largeur de 500 mm et une épaisseur de 0,35 mm. Une telle épaisseur permet d'assurer la rigidité du panneau 5 tout en permettant un pliage aisé de zones déterminées.

Comme cela ressort de la figure 1 , le panneau 5 est plié au niveau de zones 6 de formes et de dimensions complémentaires aux nez 4. Le panneau 5 comprend au moins une ligne de pliage 7 située au voisinage d'un de ses bords, en l'espèce le bord supérieur 8 lorsque le panneau 5 est en place sur la clôture 1. Quel que soit le nombre et/ou la position des zones pliées 6, y compris lorsque ces zones sont absentes du fait de l'absence de nez sur le treillis, au moins une ligne de pliage 7 est présente.

Comme cela apparaîtra plus précisément par la suite, lors de la description de la mise en place d'un panneau, la ligne de pliage 7 est adjacente d'une première ligne 9 d'organes de fixation 10 du panneau 5 sur le treillis. La ligne de pliage 7 est réalisée sur la partie pleine du bord 8, à l'arrière de la ligne 9 par rapport au bord 8. Les organes de fixation 10 sont formés par des orifices traversant, régulièrement disposés selon une ligne 9, cela sur toute la largeur L5 du panneau 5. La ligne 9 est adjacente au bord 8 comme cela est particulièrement visible aux figures 2 et 3. Les orifices 10 sont ici allongés, sensiblement de forme ovale. En variante non illustrée, ils ont une autre forme géométrique, par exemple, rectangulaire, circulaire ou autre.

Les orifices 10 forment des logements de réception pour les extrémités libres 20 des tringles verticales 2. Pour cela, la répartition et/ou les dimensions des orifices 10 sont adaptés à la répartition et/ou aux dimensions des extrémités 20. Ainsi, une forme allongée des orifices 10 facilitent l'insertion et la complémentarité de formes entre les extrémités 20 et les orifices 10 lors de la mise en place du panneau. On conçoit qu'en variante, les orifices 10 sont situés sur le bord opposé du panneau, donc le bord inférieur 11 tel que visible à la figure 2, par exemple. Dans ce cas, la fixation du panneau 5 sur le treillis se fait à partir de la partie basse de la clôture et non de la partie haute. En variante non illustrée, la fixation est réalisée en partie haute et basse du treillage, les deux bords opposés du panneau étant alors pourvus d'organes de fixation 10. La mise en place du panneau sera décrite ultérieurement.

Le panneau 5 comprend également plusieurs zones ou bandes perforées 12. Ces bandes 12 s'étendent selon la largeur L5 du panneau 5. Plusieurs bandes 12 parallèles entre elles équipent ainsi un panneau 5. Elles comprennent, comme cela apparaît à la figure 1 un nombre d'orifices 13, de tailles et ou de formes différentes. Dans tous les cas, le nombre, la répartition, les formes et/ou les dimensions des orifices 13 sont adaptés pour permettre le libre passage de l'air et du vent à travers le panneau, sans que ce dernier soit endommagé, déformé ou désolidarisé de la clôture. De tels orifices 13 participent également à l'aspect esthétique de la clôture 1 lorsque les panneaux 5 sont fixés sur celle-ci. Par ailleurs, les bandes 12 d'orifices 13 alignés définissent un moyen de guidage lors du pliage du panneau 5, comme cela est précisé par la suite.

On conçoit que les orifices 13 peuvent être disposés en bandes discontinues et/ou en bandes continues orientées selon une autre direction que la largeur L5 du panneau, par exemple selon la longueur ou une diagonale du panneau 5. Ceci étant, il convient néanmoins que la disposition des orifices, et donc des bandes perforées, n'altèrent pas les caractéristiques mécaniques du panneau 5, en particulier sa rigidité et sa capacité à épouser, par pliage la forme du treillis, au moins en ce qui concerne une première ligne 14 d'orifices 13 située au plus près du bord 8.

Comme cela est particulièrement visible sur la figure 3, cette ligne 14 est parallèle et voisine de la ligne 9 d'orifices 10. En d'autres termes, la ligne 14 définit le bord supérieur d'une première bande perforée 120 située au voisinage des extrémités 20 des tringles 2. La ligne 14 d'orifices 13 délimite, avec la ligne 9 d'orifices 10 et la ligne de pliage 7, une zone du panneau 5 qui sera pliée lors de la mise en place du panneau 5 sur le treillis. Il convient de noter que la ligne 9 forme non seulement une ligne d'organes de fixation 10 mais également une première ligne de pliage propre à assurer le placage du panneau 5 contre la face 100 du treillis opposée à celle 101 recevant le panneau 5. La seconde ligne de pliage 14 permet, avec la ligne de pliage 7, de plier une zone 15 située entre les lignes 9 et 14, afin d'amener cette zone 15 contre le treillis au niveau d'un premier nez 40.

Par pliage, le long d'autre lignes de pliage similaires aux lignes 9 et 14, on forme ainsi les zones 6 du panneau 5 en appui contre le treillis au niveau des nez 4.

La mise en place du panneau 5 contre un treillis, à partir de la face externe 101 de la clôture, c'est-à-dire à partir de celle où les nez 4 sont en relief positif par rapport au plan principal p de la clôture 1 , est maintenant décrite en référence aux figures 4 à 7. Pour faciliter la lisibilité de la cinématique de mise en place, le panneau aux figures 4 à 7 est illustré plein, les bandes 12, 120 n'étant pas illustrées.

Une première étape consiste à positionner le panneau de sorte que les orifices 10 de la ligne 9 soient en face des extrémités libres 20 des tringles 2. Pour cela, la forme des orifices permet de pallier aux écarts constatés dans l'alignement entre les orifices 10 et les extrémités 20. Une fois les extrémités 20 introduites dans les orifices 10, comme illustré aux figures 2 et 3, le panneau 5 est éloigné du treillis. Dans cette position, étant donné la faible épaisseur du panneau, il est aisé de courber l'extrémité du panneau afin de positionner ce dernier sur les extrémités 20.

En jouant sur les dimensions des orifices 10, l'utilisateur, lors d'une seconde étape, induit un mouvement de pivotement du panneau 5, selon la flèche F, en direction du bord inférieur 16 du treillis, donc en directions des extrémités 21 des tringles 2 opposées aux extrémités 20. Lors de ce mouvement, on rapproche le panneau 5 du treillis. Le panneau 5 vient, en premier, en appui par une face 150 contre une partie en relief de la face 101 du treillis, donc contre un nez 4. En l'espèce il s'agit du nez 40 situé à proximité de la ligne 9.

L'utilisateur plie alors le panneau, selon, dans l'exemple, la ligne de pliage 7 pour plaquer le panneau contre une partie plane du treillis située entre les extrémités 20 et la partie 41 du nez 40 située la plus près des extrémités 20.

Le pliage se poursuit, selon la ligne 14, afin de plaquer le panneau, au niveau de la bande 120, contre la deuxième partie 42 du nez 40 éloignée des extrémités 20. Ainsi, par ce double pliage, le panneau 5 est configuré au niveau de la bande 120 pour épouser la forme du nez 40 et se plaquer contre ce dernier. On forme ainsi une première zone pliée 6 de forme complémentaire à celle du nez 40.

La figure 4 illustre le montage du panneau à l'issue de ces premières étapes. Le panneau est alors en appui, mais non plaqué contre la face 10 du treillis, du fait de la présence d'un second nez 43 sur le treillis. L'utilisateur induit alors un mouvement de rotation selon la flèche F1 , dans le sens inverse de la flèche F, à la partie 50 du panneau 5 situé sous le second nez 43, donc la partie inférieure du panneau 5 lorsque ce dernier est en place sur la clôture. Ce mouvement est réalisé selon une ligne de pliage 91 , similaire à la ligne de pliage 14 et positionné au niveau d'une autre bande 121 perforée. A l'issue de ce mouvement, la partie 51 du panneau 5 située entre les nez 40 et 43 est en appui contre le treillis.

Une zone 52 de la partie 50 du panneau 5 située en deçà de la ligne de pliage 91 est en appui contre une zone du nez 43, similaire à la zone 41 du premier nez 40. La mise en place du panneau 5 se poursuit en effectuant un mouvement de rotation vers le bas, selon la flèche F2. Ce mouvement est similaire à celui effectué en premier selon la flèche F. Il permet de plaquer une zone de la partie 50 contre l'autre partie du nez 43. Pour cela, le pliage est réalisé selon une ligne 92 d'orifices 13 parallèle à la ligne 91.

On poursuit le pliage du panneau 5 selon un tel mouvement alternatif de pivotement, jusqu'à ce que la totalité du panneau soit plaquée contre le treillis et les nez. A l'issue de ces étapes, le panneau 5 est dans la configuration illustré à la figure 7.

Afin de sécuriser la mise en place du panneau 5, on fixe, de manière définitive ou amovible, ce dernier sur le treillis à l'aide d'agrafes, de sangles, de liens, de colliers, par exemple des colliers à denture commercialisés sous l'appellation collier Colson®. Pour cela l'utilisateur utilise le passage défini par deux orifices 10 voisins pour assurer la fixation du panneau, en prenant soin d'entourer une tringle 2 ou 3 lors de ce mouvement.

Les figures 12 et 13 illustrent un autre mode de fixation du panneau 5 sur le treillis. Ici, la forme des orifices 110, globalement en trèfle à quatre feuilles, ainsi que leurs dispositions sont mises à profit. En effet, comme cela apparaît à la figure 12, les orifices 110 ont deux pattes 111 formées par découpage ou par une autre technique connue en soi. Les pattes 111 sont orientées vers l'intérieur de l'orifice 110 et se font face par leurs extrémités libres. Lorsque le panneau est en appui contre le treillis, une partie pleine 112 située entre les bases des pattes 111 de deux orifices 110 voisins et alignés est à l'aplomb d'une tringle 2. La largeur de la partie 112 correspond au diamètre de la tringle 2, ou à sa largeur si elle n'est pas circulaire. L'utilisateur rabat alors les pattes 111 en direction l'une de l'autre en entourant la partie de la tringle 2 située sous la partie pleine 112.

Comme cela apparaît aux figures 13 et 13 A, on sertit, par pincement d'une partie du panneau, ce dernier sur le treillis. Un tel mode de fixation est particulièrement intéressant car il permet d'adapter aisément le panneau au treillis, sans d'autre outil qu'une pince, voire sans outil par pincement manuel. Le nombre de points de fixation est variable et choisi selon les besoins de l'utilisateur. On conçoit que d'autres formes d'orifices sont possibles, pour autant que le principe de fixation par pincement d'une partie du panneau autour d'une portion d'une tringle du treillis soit respecté.

L'invention a été décrite, à titre d'exemple aux différentes figures, pour la fixation d'un panneau, à partir du bord supérieur de la clôture et sur la face 101 du treillis orientée vers l'extérieur de la zone à clôturer. En variante, la face 101 est orientée vers l'intérieur de la zone à clôturer. Ce montage est illustré, schématiquement, à la figure 8, avec une vue de côté du treillis selon deux variantes de réalisation, à savoir avec plaquage partiel ou total du panneau contre le treillis. On conçoit que, de façon similaire, le montage d'un tel panneau se fasse non pas à partir du haut de la clôture mais à partir du bas. Dans cette configuration, illustrée à la figure 10, la ligne 9 d'orifices 10 est située en partie basse et les orifices 10 reçoivent les extrémités libres 21 des tringles 2. Dans ce cas, l'accrochage du panneau 5 sur les extrémités 21 des tringles 2 est avantageusement réalisé sur des plaques préfabriquées de treillis, avant la fixation de ces dernières sur les poteaux de la clôture. Une telle solution permet également de sécuriser la mise en place des panneaux, un retrait étant plus difficile.

Les figures 9 et 11 illustrent d'autres modes de montages du panneau, ce dernier étant, comme à la figure 8, en contact total ou partiel avec le treillis. Aux figures 9 et 11 le montage est effectué, respectivement, à partir des extrémités 20 et 21 des tringles 2, mais sur la face 100 du treillis orientée, par exemple, vers l'intérieur de la zone clôturée. Dans ce cas, le panneau n'est plus accessible de l'extérieur, ce qui est un gage de sécurisation de l'occultation pour l'utilisateur. Dans la configuration avec un contact total, le panneau est plaqué contre la face interne des nez.

On conçoit que l'utilisateur, peut, pour les différentes configurations, choisir d'orienter la face 100 du treillis non pas vers l'intérieur de la zone à clôturer mais vers l'extérieur.

Dans d'autres modes de réalisation non illustrés, les panneaux sont pourvus, sur certains bords, de joints assurant un recouvrement partiel des panneaux en place sur le treillis et une occultation maximale.

On conçoit que la mise en place des panneaux peut également être effectuée sur les plaques de treillis, avant la fixation de celles-ci sur les poteaux.