La présente invention concerne un dispositif de bouchage pour un col de récipient. L'invention a trait, de manière générale, aux bouchons, typiquement réalisés en matière plastique, qui comprennent une jupe tubulaire, conçue pour entourer le col d'un récipient à boucher et pour que leur face intérieure se fixe de manière amovible à la face extérieure de ce col : cette fixation est par exemple réalisée par vissage, comme dans FR 2 987 607, les bouchons étant alors généralement appelés des bouchons vissés, ou bien cette fixation amovible peut être réalisée par coincement, comme dans FR 2 908 746, les bouchons étant alors généralement appelés des bouchons clipsés ou « snapés ». Dans tous les cas, la jupe est surmontée d'une paroi de fermeture depuis la périphérie de laquelle la jupe s'étend axialement : cette paroi de fermeture s'étend en travers du col de récipient pour l'obturer lorsque la jupe est fixée sur le col. De plus, une lèvre, qui s'étend depuis la paroi de fermeture, est agencée à l'intérieur de la jupe : lorsque la jupe est fixée au col, la face extérieure de cette lèvre, c'est-à-dire sa face tournée radialement à l'opposé de l'axe central de la jupe, s'appuie de manière étanche contre une face intérieure du col de manière à étancher l'obturation de ce col. Cette lèvre d'étanchéité a sa face extérieure qui est généralement renflée pour assurer un contact le plus étanche possible avec le col, la lèvre étant alors typiquement qualifiée de « lèvre olive ».

US 5 458 252 divulgue un bouchon ayant une lèvre de ce type, à l'intérieur de laquelle est agencée une membrane déformable. Cette membrane inclut une partie centrale, ainsi qu'une partie périphérique reliant la partie centrale à la lèvre. Le bouchon de US 5 458 252 trouve une application particulière dans le domaine des emballages à usage médical : la membrane est conçue pour se déformer lors d'une augmentation de la pression à l'intérieur d'un récipient fermé par le bouchon. Plus précisément, lors d'une telle augmentation de pression, les parties centrale et périphérique de la membrane ne se déforment pas conjointement, mais successivement : dans une première phase, seule la partie centrale se déforme, par articulation d'une charnière souple prévue à la jonction entre les parties centrale et périphérique, ce qui tend à renforcer l'étanchéité de la fermeture du récipient résultant du fait que la partie centrale passe d'un côté à l'autre de la partie périphérique qui reste stationnaire par rapport à la lèvre ; puis, dans une seconde phase, comme la partie centrale est complètement déformée, c'est la partie périphérique qui se déforme, par articulation d'une charnière souple qui est prévue à la jonction entre l'extrémité périphérique de la partie périphérique et la lèvre d'étanchéité et dont la position axiale est inchangée pendant toute la déformation de la membrane, ce qui conduit à écarter la lèvre vis-à-vis du récipient et donc à rompre l'étanchéité de la fermeture du récipient par le bouchon, notamment pour éviter la rupture du récipient par explosion. Ainsi, l'enseignement de US 5 458 252 consiste à ce que, en cas de surpression interne du récipient, la déformation de l'intégralité de sa membrane entre deux configurations stables doit aboutir à la neutralisation de l'effet de fermeture étanche procuré par la lèvre.

Ceci étant rappelé, certaines circonstances tendent à dégrader les performances d'étanchéité des lèvres du type évoqué précédemment. En effet, lors des diverses opérations de préparation, de remplissage et/ou de bouchage du récipient, le fait d'échauffer, par exemple à des fins de stérilisation ou d'autres, le col du récipient et/ou le bouchon fait courir un risque d'altération des caractéristiques d'étanchéité à l'interface entre le bouchon et le col en raison de leur déformation sous l'effet de la chaleur. En particulier, par fluage de la matière plastique la constituant, la lèvre tend à ne plus s'appuyer suffisamment fort contre le col, avec des risques ultérieurs de fuite et/ou de contamination du contenu du récipient.

Pour contrecarrer la perte d'étanchéité à l'interface entre le bouchon et le col, il est connu de recouvrir la paroi de fermeture du bouchon d'une couche en élastomère qui, lorsque la jupe est fixée au col, se retrouve interposée axialement entre la paroi de fermeture et le buvant du col. Un tel revêtement en élastomère supporte, sans altération de ses performances d'étanchéité, par exemple réchauffement du col de récipient et/ou du bouchon. Toutefois, l'intégration de ce revêtement dans le bouchon est coûteuse et induit d'autres problèmes, en particulier sur la facilité d'ouverture du bouchon.

Le but de la présente invention est d'améliorer les bouchons à lèvre, par exemple à lèvre olive, en renforçant l'étanchéité de leur interface avec le col d'un récipient qu'ils ferment, même en cas de circonstances dommageables à cette étanchéité, notamment en cas d'échauffement du col de récipient et/ou du bouchon à des fins de stérilisation ou autres.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de bouchage pour un col de récipient, tel que défini à la revendication 1 .

Une des idées à la base de l'invention est de chercher à « ré-appuyer » la lèvre contre la face intérieure du col après que la jupe ait été fixée au col et, plus généralement, après que le dispositif de bouchage ait été installé sur le col, y compris, le cas échéant, après que soient intervenues des circonstances, telles qu'un échauffement du dispositif de bouchage et/ou du col de récipient à des fins de stérilisation ou autres, dommageables aux performances d'étanchéité de l'interface entre le col et le dispositif de bouchage, en particulier entre le col et la lèvre. Pour ce faire, l'invention prévoit d'intégrer au dispositif de bouchage une membrane bistable à même de se déformer entre deux configurations stables, tout en restant axialement fixée, par son extrémité périphérique, à la lèvre. Dans la première configuration, toute la membrane, excepté son extrémité périphérique, est disposée d'un côté axial du plan géométrique au niveau duquel son extrémité périphérique est liée fixement à la lèvre, tandis que, dans la seconde configuration, toute la membrane, excepté son extrémité périphérique, est disposée de l'autre côté axial de ce plan géométrique : on comprend qu'en passant la membrane de la première à la seconde configuration, cette membrane se déforme en tendant à expandre la lèvre transversalement, c'est-à-dire en tendant à écarter la lèvre radialement vers l'extérieur sur toute la périphérie de la lèvre. Selon l'invention, la membrane est conçue pour que dans la seconde configuration, cette membrane continue d'appliquer à la lèvre une partie de ces efforts d'expansion, ce qui revient à dire que, lorsque le dispositif de bouchage est en place sur le col, la membrane, une fois passée dans la seconde configuration, presse la lèvre contre le col. Dès lors, on comprend qu'en prévoyant de passer la membrane de sa première à sa seconde configuration après un potentiel relâchement de l'appui de la lèvre contre le col, ce relâchement résultant notamment d'un échauffement du dispositif de bouchage et/ou du col lors des diverses opérations de préparation, de remplissage et/ou de bouchage du récipient, la lèvre est ré-appuyée fermement contre le col, ce qui restaure, voire améliore l'étanchéité procurée par cette lèvre.

De par son agencement au sein du dispositif de bouchage conforme à l'invention, la membrane est prévue pour passer de sa première à sa seconde configuration sous l'effet d'une surpression à l'intérieur du récipient, l'intensité de cette surpression devant évidemment être suffisante pour déformer la membrane depuis sa première configuration, intrinsèquement stable, jusqu'à au moins un état déformé à partir duquel la membrane tend à atteindre un état stable correspondant à sa seconde configuration. Ceci étant, l'origine de cette surpression n'est pas limitative de l'invention. A titre d'exemple, cette surpression à l'intérieure du récipient est préférentiellement obtenue par retournement du fond du récipient à l'issue du bouchage d'un récipient comportant un fond constitué d'une membrane inversible, tel celui décrit dans la demande internationale publiée sous le numéro WO 2015/192918.

Les formes de réalisation de la membrane sont nombreuses et sujettes à diverses variantes, comme exemplifié par la suite. Dans tous les cas, le dispositif de bouchage conforme à l'invention peut être fabriqué de manière simple, économique et performante, notamment par moulage de matière plastique soit en une seule pièce, soit en deux pièces à assembler l'une à l'autre, avantageusement constituées de la même matière plastique.

Des caractéristiques additionnelles avantageuses du dispositif de bouchage conforme à l'invention sont spécifiées aux revendications dépendantes. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de bouchage conforme à l'invention, montré dans un état non-encore assemblé ;

- la figure 2 est une section longitudinale du dispositif de bouchage de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue similaire à la figure 2, montrant le dispositif de bouchage de la figure 1 à l'état assemblé ;

- la figure 4 est une vue similaire à la figure 3, montrant le dispositif de bouchage, à l'état assemblé, installé sur un col de récipient ;

- la figure 5 est une vue similaire à la figure 4, montrant le dispositif de bouchage dans une configuration de service, subséquente à celle montrée à la figure 4 ;

- les figures 6 et 7 sont des vues respectivement similaires aux figures 4 et 5, illustrant un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de bouchage conforme à l'invention ;

- les figures 8 à 1 1 sont des vues respectivement similaires aux figures 2 à 5, illustrant un troisième mode de réalisation d'un dispositif de bouchage conforme à l'invention ; et

- les figures 12 à 14 sont des vues respectivement similaires aux figures 3 à 5, illustrant un quatrième mode de réalisation d'un dispositif de bouchage conforme à l'invention.

Sur les figures 1 à 5 est représenté un dispositif de bouchage 1 adapté pour être fixé par vissage, de manière amovible, sur un col 2 d'un récipient 3, représenté sur les figures 4 et 5 sur lesquelles seulement une partie de ce récipient 3 est visible. En pratique, le col 2 est soit venu de matière avec le reste du récipient 3, notamment lorsque ce dernier est une bouteille en verre ou en matière plastique, soit adapté pour être solidarisé à demeure sur une paroi du récipient, au niveau d'une ouverture traversant cette paroi.

Le dispositif de bouchage 1 et le col 2 présentent des formes respectives s'étendant autour d'axes longitudinaux centraux qui sont sensiblement confondus, sous la référence X-X, lorsque le dispositif de bouchage 1 est fixé sur le col 2 comme sur les figures 4 et 5. Par commodité, la suite de la description est orientée en considérant que les termes « supérieur » et « haut » correspondent à une direction globalement parallèle à l'axe X-X et allant du corps principal du récipient 3 vers l'extrémité libre de son col 2, c'est-à-dire une direction dirigée vers la partie haute des figures, tandis que les termes « inférieur » et « bas » correspondent à une direction de sens opposée. De plus, l'adjectif « intérieur » désigne une direction transversale à l'axe X-X qui est orientée vers cet axe, tandis que l'adjectif « extérieur » désigne une direction transversale à l'axe, qui est orientée en sens opposé.

Le col 2 comporte un corps 4 tubulaire à base circulaire, d'axe X-X. Comme représenté sur les figures 4 et 5, le corps 4 délimite, à son extrémité haute, un buvant 5 au niveau duquel le liquide contenu dans le récipient 3 ou, plus généralement, le contenu de ce récipient est destiné à être déversé. Sur la face extérieure du corps 4, le col 2 comporte un filet 6 en saillie depuis une face extérieure 4A du corps 4.

Comme bien visible sur les figures 1 à 3, le dispositif de bouchage 1 comporte deux composants distincts qui, pour disposer du dispositif de bouchage dans un état fonctionnel illustré à la figure 3, sont assemblés fixement l'un à l'autre. Ces deux composants sont un bouchon 10 et un insert 20.

Le bouchon 10, lorsque le dispositif de bouchage 1 est considéré fixé sur le col 2, est ouvert à son extrémité inférieure et fermée à son extrémité supérieure par une paroi de fermeture 1 1 . Cette paroi de fermeture 1 1 s'étend en travers, voire à la perpendiculaire de l'axe X-X et présente une forme discoïdale pleine qui est sensiblement centrée sur l'axe X-X.

Le bouchon 10 comporte également une jupe 12 tubulaire, qui est centrée sur l'axe X-X et qui s'étend axialement vers le bas depuis la périphérie extérieure de la paroi de fermeture 1 1 . La jupe 12 présente ainsi latéralement une face extérieure 12A et une face intérieure 12B, qui, dans l'exemple considéré sur les figures, sont toutes les deux à base circulaire, centrée sur l'axe X-X.

Comme représenté sur les figures 4 et 5, lorsque le dispositif de bouchage 1 est fixé sur le col 2, la paroi de fermeture 1 1 s'étend à la fois au-dessus du col 2, en étant disposée notamment à l'aplomb axial du buvant 5, et en travers de ce col, en étant notamment agencée en travers de toute l'ouverture de ce col. De plus, la jupe 12 entoure extérieurement le corps 4 du col 2, sa face intérieure 12B étant en regard de la face extérieure 4A de ce corps 4.

La jupe 12 est intérieurement munie de moyens de fixation amovible au col 2, ces moyens de fixation étant constitués, dans la forme de réalisation considérée ici, d'un filet 13 qui est en saillie depuis la face intérieure 12B de la jupe et qui s'enroule en hélice sur cette face intérieure 12B. La fixation du dispositif de bouchage 1 sur le col 2 consiste à visser le filet 13 autour du corps 4 du col, ce filet 13 mettant en prise le filet 6 de ce corps 4, jusqu'à ce que la paroi de fermeture 1 1 soit plaquée vers le bas contre le buvant 5, comme représenté sur les figures 4 et 5. A l'inverse, le retrait du dispositif de bouchage 1 vis-à-vis du col 2 consiste à dévisser le filet 13 vis-à-vis du filet 6, jusqu'à l'en dégager. Le bouchon 10 comporte en outre une lèvre 14 annulaire, qui s'étend axialement vers le bas depuis la paroi de fermeture 1 1 , de manière centrée sur l'axe X-X, à l'intérieur de la jupe 12 : lorsque le dispositif de bouchage 1 est fixé sur le col 2 comme sur les figures 4 et 5, une face extérieure 14A de la lèvre 14 est appuyée de manière étanche contre une face intérieure 4B du corps 4 du col 2 afin d'étancher la fermeture de ce col par le dispositif de bouchage.

A titre d'aménagement avantageux visant à renforcer l'étanchéité de cette fermeture, la face extérieure 14A de la lèvre 14 est renflée vers l'extérieur, notamment afin d'augmenter l'étendue et/ou l'intensité du contact entre la lèvre 14 et le corps 4 du col 2.

Egalement à titre d'aménagement optionnel visant à renforcer l'étanchéité de la fermeture du col 2 par le dispositif de bouchage 1 , la face intérieure 12B de la jupe 12 est pourvue, à son extrémité supérieure, d'un talon 15 saillant, qui étrangle localement la périphérie intérieure de la jupe 12 par rapport au reste de la face intérieure 12B de la jupe. Lorsque le dispositif de bouchage 1 est fixé au col 2, ce talon 15 ceinture de manière ajustée la périphérie extérieure du buvant 5 du col 2, le col se retrouvant ainsi, en quelque sorte, pincé entre la lèvre 14 et le talon 15.

Comme bien visible sur les figures 1 et 2, l'insert 20 comprend, quant à lui, une membrane 21 et une bague 22 annulaire, qui entoure la périphérie de la membrane 21 . Lorsque le bouchon 10 et l'insert 20 sont assemblés l'un à l'autre, la membrane 21 s'étend globalement de manière transversale à l'axe X-X, en étant agencée à l'intérieur de la jupe 12, et l'axe central de la bague 22 est sensiblement confondu avec l'axe X-X, de sorte que, par commodité, cet axe central de la bague 22 est également désigné par la suite sous la référence X-X.

La bague 22 est conçue, notamment de par son dimensionnement extérieur, pour être engagée et fixée à l'intérieur de la lèvre 14 du bouchon 10 de manière à réaliser l'assemblage fixe ente le bouchon 10 et l'insert 20. Suivant une forme de réalisation pratique, la bague 22 est emmanchée, notamment emmanchée en force, à l'intérieur de la lèvre 14, de manière à se retrouver coincée fixement contre la face intérieure 14B de la lèvre 14. Suivant un aménagement, qui est alternatif ou complémentaire à cet emmanchement et qui n'est pas représenté en détail sur les figures, la face intérieure 14B de la lèvre 14 présente une contredépouille qui participe au maintien en position de la bague 22 à l'intérieur de la lèvre 14 à l'état assemblé du dispositif de bouchage 1 . De même, en complément ou en alternative à l'emmanchement de la bague 22 à l'intérieur de la lèvre 14, d'autres aménagements d'assemblage peuvent être envisagés, tels qu'un soudage, un collage, un clipsage, etc. de l'insert dans le bouchon. Le cas échéant, la fixation de la bague 22 à l'intérieur de la lèvre 14 est renforcée par pincement périphérique de la bague 22, moyennant une déformation radiale de la lèvre 14, dirigée vers l'axe X-X, lorsque le dispositif de bouchage 1 est installé sur le col 2, comme sur les figures 4 et 5.

Comme bien visible sur les figures 1 à 3, la membrane 21 comporte deux parties concentriques, à savoir une partie centrale 23 et une partie périphérique 24, qui, lorsque l'insert 20 est assemblé au bouchon 10, sont sensiblement centrées sur l'axe X-X. Dans la forme de réalisation considérée sur les figures, la partie centrale 23 présente une forme globalement discoïdale et la partie périphérique 24 présente une forme globalement annulaire. Pour des raisons qui apparaîtront plus loin, la partie centrale 23 et la partie périphérique 24 sont jointes l'une à l'autre par une charnière souple 25 qui court tout autour de l'axe X-X : ainsi, la périphérie extérieure de la partie centrale 23 est, sur toute son étendue, reliée à la périphérie intérieure de la partie périphérique 24 par la charnière souple 25 qui relie ainsi directement l'une à l'autre ces périphéries extérieure et intérieure. La charnière souple 25 permet de plier localement la membrane 21 , par articulation relative entre sa partie centrale 23 et sa partie périphérique 24 autour d'un axe géométrique d'articulation courant tout autour de l'axe X-X.

A sa périphérie extérieure, la partie périphérique 24 constitue une extrémité périphérique 21 A de la membrane 21 , en formant une charnière souple 26 de jonction avec la bague 22. Cette charnière souple 26 s'étend tout autour de l'axe X-X et permet l'articulation relative entre la partie périphérique 24 et la bague 22 autour d'un axe géométrique d'articulation qui court autour de l'axe X-X.

Quelle que soit la forme de réalisation de la jonction entre l'extrémité périphérique 21 A de la membrane 21 et la bague 22, cette extrémité périphérique 21 A et cette bague 22 sont fixes l'une par rapport à l'autre dans la direction de l'axe X-X, de sorte que, à l'état assemblé du dispositif de bouchage 1 comme sur la figure 3, l'extrémité périphérique 21 A de la membrane 21 est liée à la lèvre 14 du bouchon 10 de manière fixe dans la direction de l'axe X-X, en courant sur toute la périphérie intérieure de la lèvre 14 au niveau d'un plan géométrique P qui est transversal, voire, comme ici, perpendiculaire à l'axe X-X. Dans la forme de réalisation considérée sur les figures 1 à 5, on comprend que l'extrémité périphérique 21 A de la membrane 21 constitue la partie de la charnière souple 26, qui reste fixe axialement par rapport à la lèvre 14, le reste de cette charnière souple 26 étant constitué par une bande périphérique de la partie périphérique 24 de la membrane 21 , cette bande périphérique reliant l'une à l'autre l'extrémité périphérique 21 A au reste de la partie périphérique 24. Par articulation de ses charnières souples 25 et 26, la membrane 21 est déformable entre deux configurations stables, à savoir une première configuration, montrée sur les figures 3 et 4, et une seconde configuration montrée sur la figure 5. Dans la première configuration, l'intégralité de la membrane 21 , excepté son extrémité périphérique 21 A, est disposée du côté inférieur du plan géométrique P, avec sa partie centrale 23 qui est davantage éloignée axialement de ce plan géométrique P que sa partie périphérique 24. Dans la seconde configuration, l'intégralité de la membrane 21 , excepté son extrémité périphérique 21 A, est disposée du côté supérieur du plan géométrique P, avec sa partie centrale 23 qui est davantage éloignée axialement de ce plan géométrique P que sa partie périphérique 24. Bien entendu, du fait que l'extrémité périphérique 21 A est fixe axialement au niveau du plan géométrique P, le positionnement axial entre cette extrémité périphérique 21 A et le plan géométrique P est inchangé lorsque la membrane 21 est déformée entre ses première et seconde configurations.

Lorsque le dispositif de bouchage 1 est fixé au col 2, comme sur les figures 4 et 5, la déformation de la membrane 21 de sa première configuration à sa seconde configuration conduit à ce que la membrane 21 applique à la lèvre 14, au travers de la bague 22, des contraintes d'expansion transversale de la lèvre 14, c'est-à-dire des contraintes, globalement radiales à l'axe X-X et dirigées vers l'extérieur, qui tendent à écarter la lèvre 14 vers l'extérieur sur toute la périphérie de cette lèvre. Or, dans la mesure où la face extérieure 14A de la lèvre 14 est contrainte en positionnement vis-à-vis du col 2 de par son appui contre la face intérieure 4B du corps 4 de ce col, les efforts d'expansion précités conduisent à ce que la lèvre 14 soit pressée contre le col 2, c'est-à- dire appuyée contre la face intérieure 4B de ce col davantage que cette lèvre est appuyée lorsque la membrane 21 est dans sa première configuration. De plus, la membrane 21 est conçue de sorte que, une fois qu'elle est dans sa seconde configuration de déformation, la membrane maintient au moins une partie des efforts d'expansion précités, en pressant ainsi fermement la lèvre 14 contre le col 2, ce qui renforce l'étanchéité du contact entre la face extérieure 14A de la lèvre 14 et la face intérieure 4B du corps 4 du col 2 comparativement à l'étanchéité de ce contact lorsque la membrane 21 est dans sa première configuration. En particulier, de par sa conception, la membrane 21 occupant la seconde configuration applique ainsi à la lèvre 14 un effort F' qui est transversal et centrifuge par rapport à l'axe X-X, comme indique sur la figure 5. Dans la forme de réalisation considérée sur les figures 1 à 5, la capacité de la membrane 21 à ainsi presser la lèvre 14 contre le col 2 une fois que cette membrane est passée dans la seconde configuration, résulte de la structure et de l'agencement de sa partie centrale 23, de sa partie périphérique 24 et de sa charnière souple 25. Pour entraîner la déformation de la membrane 21 de sa première configuration à sa seconde configuration alors que le dispositif de bouchage 1 est fixé au col 2, une surpression est à créer à l'intérieur du récipient 3 : de par son agencement à l'intérieur et en travers du col 2, la membrane 21 est sensible à un effort fluidique F, indiqué sur la figure 5, généré à l'intérieur du récipient 3, en particulier à l'intérieur du col 2, par la surpression précitée. En pratique, comme évoqué précédemment, l'origine de cette surpression n'est pas limitative de l'invention, du moment que l'intensité de la surpression soit suffisante pour déformer la membrane 21 depuis sa première configuration jusqu'à sa seconde configuration ou, à tout le moins, jusqu'à un état déformé intermédiaire à partir duquel la membrane 21 tendra, par rappel vers un état stable, vers sa seconde configuration plutôt que vers sa première configuration. A titre d'exemple, la surpression précitée résulte du retournement d'une paroi, en particulier du fond, du récipient 3.

Suivant une disposition optionnelle, qui est mise en œuvre dans le premier mode de réalisation considéré sur les figures 1 à 5, la partie centrale 23 de la membrane 21 est pourvue, sur sa face supérieure, d'une entretoise 27. Comme bien visible sur la figure 1 , cette entretoise 27 présente par exemple une forme annulaire, centrée sur l'axe X-X et à base circulaire. Lorsque la membrane 21 passe de sa première à sa seconde configuration, l'entretoise 27 se rapproche axialement de la paroi de fermeture 1 1 . De plus, le dimensionnement axial de l'entretoise 27 est prévu pour que, lorsque la membrane 21 atteint la seconde configuration de déformation, l'entretoise 27 bute axialement contre la paroi de fermeture 1 1 , contraignant ainsi la membrane 21 vers le bas, en direction du plan géométrique P : cette contrainte renforce avantageusement l'action de pressage de la lèvre 14 contre le col 2 par la membrane 21 et, par-là, l'étanchéité du contact entre la lèvre et le col.

On notera que les spécificités de fabrication du dispositif de bouchage 1 décrit jusqu'ici ne sont pas limitatives de l'invention. Ceci étant, une forme de réalisation pratique consiste à réaliser, d'une part, le bouchon 10 d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique et, d'autre part, l'insert 20 d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique qui est avantageusement la même que celle du bouchon 10. En particulier, le bouchon 10 et/ou l'insert 20 sont avantageusement constitués d'une matière plastique semi-rigide, telle que du polypropylène ou du polyéthylène, préférentiellement mise en forme par moulage. Il en résulte pour l'insert 20 que la bague 22, la partie centrale 23 et la partie périphérique 24 sont venues de moulage ensemble. Plus généralement, la bague 22, la partie centrale 23 et la partie périphérique 24 sont avantageusement venues de matière ensemble. Quant au bouchon 10, on notera que, considéré isolément, ce bouchon correspond à des réalisations préexistantes : ainsi, le dispositif de bouchage 1 peut être obtenu par assemblage d'un bouchon préexistant, constituant le bouchon 10, avec l'insert 20.

Sur les figures 6 et 7 est représenté un mode de réalisation alternatif du dispositif de bouchage 1 , sous forme d'un dispositif de bouchage 101 .

Le dispositif de bouchage 101 comprend un bouchon 1 10 qui est fonctionnellement, voire, comme ici, structurellement similaire au bouchon 10 du dispositif de bouchage 1 . Le bouchon 1 10 ne sera donc pas décrit ici plus avant.

Le dispositif de bouchage 101 comprend également un insert 120 incluant une membrane 121 et une bague 122. La bague 122 est fonctionnellement, voire, comme ici, structurellement similaire à la bague 22 de l'insert 20 du dispositif de bouchage 1 . La bague 122 ne sera donc pas décrite ici plus avant.

Quant à la membrane 121 , elle se distingue de la membrane 21 de l'insert 20 par le fait que, plutôt que d'être réalisée sous forme de parties concentriques comme la partie centrale 23 et la partie périphérique 24 de la membrane 21 , cette membrane 121 est constituée d'un voile 128. Comme bien visible sur les figures 6 et 7, ce voile 128 présente, en dehors de son extrémité périphérique correspondant à l'extrémité périphérique 121 A de la membrane 121 , une épaisseur sensiblement homogène, étant entendu que cette épaisseur correspond à la dimension la plus petite des trois dimensions du voile 128 et est délimitée entre les faces inférieure et supérieure du voile 128. La conformation en voile de la membrane 121 permet à cette dernière de se déformer entre les première et seconde configurations, par cintrage continu du voile 128, comme montré sur les figures 6 et 7.

En fonctionnement, le comportement de la membrane 121 est similaire à celui de la membrane 21 , en particulier en lien avec l'application à la membrane 121 de l'effort fluidique F et à l'application par la membrane 121 de l'effort F' à la lèvre d'étanchéité du bouchon 1 10.

Sur les figures 8 à 1 1 est représenté un mode de réalisation alternatif au dispositif de bouchage 1 , sous forme d'un dispositif de bouchage 201 .

Le dispositif de bouchage 201 comporte un bouchon 210 incluant une jupe 212 et une lèvre 214 qui sont fonctionnellement, voire, comme ici, structurellement similaires à la jupe 12 et à la lèvre 14 du bouchon 10 du dispositif de bouchage 1 . Le bouchon 210 se distingue du bouchon 10 par le fait que, contrairement à ce dernier, le bouchon 210 n'est pas, à son extrémité supérieure, fermé par une paroi de fermeture similaire à la paroi de fermeture 1 1 . Plus précisément, le bouchon 210 comporte, à son extrémité supérieure, une couronne 21 1 discoïdale, qui est centrée sur l'axe X-X et qui est ajourée dans sa région centrale, c'est-à-dire traversée de part en part par un trou 21 1 A. La jupe 12 et la lèvre 214 s'étendent axialement vers le bas depuis la couronne 21 1 , de manière similaire à l'agencement de la jupe 12 et de la Ièvre14 depuis la région périphérique concernée de la paroi de fermeture 1 1 du bouchon 10. Ainsi, lorsque le bouchon 210 est fixé au col 2 du récipient 3, comme sur les figures 10 et 1 1 , la couronne 21 1 s'étend à l'aplomb axial du buvant 5 de ce col 2.

Par ailleurs, le bouchon 210 comprend une membrane 221 qui, fonctionnellement, est similaire à la membrane 21 du bouchon 10, dans le sens où cette membrane 221 est déformable entre les première et seconde configurations définies précédemment. La membrane 221 se distingue structurellement de la membrane 21 par le fait que son extrémité périphérique 221 A est jointe directement à la lèvre 214, la membrane 221 s'étendant ainsi en saillie depuis la face intérieure 214B de la lèvre 214, comme bien visible sur les figures 8 à 1 1 . En d'autres termes, à la différence de la membrane 21 , la membrane 221 n'est pas associée à une bague, telle que la bague 22 du dispositif de bouchage 1 , et n'est pas intégrée à un insert distinct du bouchon, tel que l'insert 20 du dispositif de bouchage 1 : au contraire, la membrane 221 est intégrée au bouchon 210, sans intercaler entre cette membrane 221 et la lèvre 214 une pièce intermédiaire.

En pratique, la membrane 221 est avantageusement venue de matière avec la lèvre 214, notamment venue de moulage avec cette lèvre. Au sein du bouchon 210, le trou 21 1 A de la couronne 21 1 se retrouve disposé à l'aplomb axial de la membrane 221 , de sorte que la fermeture du bouchon 10 vers le haut est assurée conjointement par la couronne 21 1 et la membrane 221 , même si, comme dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, cette couronne 21 1 et cette membrane 221 ne sont pas situées au même niveau le long de l'axe X-X.

En fonctionnement, le dispositif de bouchage 201 se comporte de façon similaire au dispositif de bouchage 1 , notamment en lien avec l'application sur la membrane 221 de l'effort fluidique F pour passer cette membrane de sa première configuration de déformation à sa seconde configuration de déformation, ainsi qu'en lien avec l'application à la lèvre 214 de l'effort F' par la membrane 221 lorsque cette dernière occupe sa seconde configuration de déformation.

Comparativement au bouchon 10 du dispositif de bouchage 1 , on comprend que le bouchon 210 du dispositif de bouchage 201 ne correspond pas à un bouchon préexistant. La fabrication, notamment par moulage, du bouchon 210 nécessite donc des dispositions spécifiques.

A titre d'aménagement optionnel du dispositif de bouchage 201 , ce dernier comporte une pièce rapportée, destinée à fermer le trou 21 1 A de la couronne 21 1 : cette pièce rapportée constitue ainsi une coiffe 230 de fermeture, qui, sur la figure 8, est montrée désassemblée du bouchon 210 tandis que, sur les figures 9 à 1 1 , cette coiffe 230 est assemblée au bouchon 210. Cet assemblage consiste à fixer la coiffe 230 au trou 21 1 A de la couronne 21 1 , et ce par tous moyens appropriés, par exemple par soudage, par collage, par coincement, etc. Dans la mesure où la coiffe 230 ne participe pas à la fermeture étanche du col 2, cette coiffe peut être réalisée en des matériaux très divers : à titre d'exemple non limitatif, la coiffe 230 peut être réalisée en un complexe multicouche, ayant des capacités renforcées de protection du contenu du récipient 3 contre l'oxygène et/ou les ultraviolets, plus généralement ayant des capacités renforcées de conservation du produit contenu dans le récipient 3. Quel que soit son matériau constitutif, la coiffe 230 peut avantageusement intégrer, sur sa face supérieure, un marquage, tel qu'une mention publicitaire.

Sur les figures 12 à 14 est représenté un mode de réalisation alternatif au dispositif de bouchage 101 , sous la forme d'un dispositif de bouchage 301 .

Le dispositif de bouchage 301 comporte un bouchon 310 qui est fonctionnellement similaire au bouchon 1 10 du dispositif de bouchage 101 , dans le sens où ce bouchon 310 inclut une paroi de fermeture 31 1 , une jupe 312 et une lèvre 314 respectivement similaires à celles du bouchon 1 10.

Le dispositif de bouchage 301 comporte également une membrane 321 qui est similaire à la membrane 121 du dispositif de bouchage 101 , à la différence structurelle près que la membrane 321 est, à son extrémité périphérique 321 A, jointe directement à la lèvre 314, suivant des considérations similaires à la jonction de la membrane 221 à la lèvre 214. Plus précisément, en variante à la forme de réalisation prévue pour la jonction entre la lèvre 214 et la membrane 221 du dispositif de bouchage 201 , la membrane 321 ne s'étend pas en saillie depuis une face intérieure de la lèvre 314, mais s'étend en saillie depuis une extrémité inférieure 314C de cette lèvre 314, comme bien visible sur la figure 12.

De plus, il est prévu que le dispositif de bouchage 301 intègre un fluide 340 qui, comme montré sur les figures 12 à 14, remplit un volume libre V310 du bouchon 310. Ce volume libre V310 est délimité conjointement par la paroi de fermeture 31 1 , la lèvre 314 et la membrane 321 , en étant fermé par ces dernières de manière sensiblement hermétique. Ainsi, lorsque la membrane 321 passe de sa première configuration de déformation à sa seconde configuration de déformation, le fluide 340 est comprimé, par réduction du volume libre V310, et, une fois que la membrane 321 est dans la seconde configuration de déformation comme sur la figure 14, ce fluide 340 reste comprimé de sorte qu'il contraint la membrane 321 vers le bas. L'effet de ce fluide comprimé est, en quelque sorte, similaire à celui de l'entretoise 27 du dispositif de bouchage 1 , dans le sens où, en contraignant vers le bas la membrane 321 alors que cette dernière occupe sa seconde configuration de déformation, on renforce l'effort F' qu'applique cette membrane 321 à la lèvre 314 afin de presser cette lèvre contre le col 2.

A titre d'exemple non limitatif, le fluide 340 est un gaz. Par ailleurs, également à titre de disposition non limitative, le remplissage du volume libre V310 par le fluide 340, tel que l'injection de gaz, est réalisé au cours de la fabrication du bouchon 310, notamment au cours de son moulage.

On notera que, à titre avantageux, la présence, dans le volume libre V310 du bouchon 310, du fluide 340 tend à renforcer l'étanchéité à l'interface entre le dispositif de bouchage 301 et le col 2 du fait que la lèvre 314 s'appuie davantage sur ce col qu'en l'absence d'un tel fluide, sous réserve que le fluide soit présent dans un état comprimé, c'est-à-dire avec une pression au moins légèrement supérieure à la pression atmosphérique, et ce indépendamment de la configuration de déformation de la membrane 321 .

Divers aménagements et variantes aux dispositifs de bouchage décrits jusqu'ici sont par ailleurs envisageables. A titre d'exemples :

- les différents modes de réalisation décrits précédemment peuvent être au moins partiellement combinés entre eux pour donner lieu à de nouveaux modes de réalisation ;

- plutôt que d'être vissés, les bouchons 10, 1 10, 210 et/ou 310 peuvent être conçus en tant que bouchons « snapés » ; dans ce cas, leurs moyens de fixation amovible au col 2, prévus sur la face intérieure de leur jupe, comprennent un clip, continu ou interrompu sur la périphérie intérieure de la jupe, ce clip étant adapté pour se coincer, de manière amovible, sous un bossage saillant extérieur du corps 4 du col 2 ;

- à titre d'option, non représentée sur les figures, les bouchons 10, 1 10, 210 et/ou 310 intègrent des moyens ruptibles témoins de leur première ouverture, par exemple sous forme d'un bandeau annulaire centré sur l'axe X-X, qui est relié par des ponts frangibles à l'extrémité basse de leur jupe et qui, lors de la première ouverture du bouchon, est retenu à demeure autour du col 2 par un relief ad hoc de ce dernier ; le cas échéant, lors de la fabrication du bouchon, ces ponts frangibles sont réalisés par découpage de la jupe et/ou ce bandeau est partiellement replié vers l'intérieur du bouchon afin de former une butée qui, lors de la première ouverture du bouchon, coopère, notamment par appui axial, avec le relief précité du col ; dans tous les cas, les opérations de fabrication du bouchon, relatives à ces pontets et/ou à ce bandeau sont avantageusement réalisées de manière au moins partiellement concomitante à l'assemblage du dispositif de bouchage lorsque ce dernier inclut, en plus de son bouchon, un composant rapporté, tel que les dispositifs de bouchage 1 et 101 incluant le bouchon 10, 1 10 et l'insert 20, 120, ou encore tel que le dispositif de bouchage 201 incluant le bouchon 210 et la coiffe 230 ;

- pour le cas où la membrane comprend des parties concentriques, comme pour les membranes 21 et 221 , plus de deux parties concentriques peuvent être prévues afin de faciliter et/ou amplifier la déformation de cette membrane, notamment en fonction du diamètre extérieur de la membrane ; et/ou

- le niveau axial, auquel l'extrémité périphérique de la membrane est jointe soit à la bague, soit directement à la lèvre, n'est pas limité à ceux considérés sur les figures ; en particulier, pour le cas où la membrane appartient à un insert tel que l'insert 20 ou 120, cette membrane peut s'étendre en saillie aussi bien depuis une face intérieure de la bague correspondante, comme pour la membrane 21 , que de l'extrémité basse de cette bague, comme pour la membrane 121 ; et pour le cas où la membrane est jointe directement à la lèvre du bouchon comme pour les bouchons 210 et 310, cette membrane peut s'étendre en saillie aussi bien depuis une face intérieure de la lèvre, comme pour la membrane 221 qui s'étend en saillie depuis la face intérieure 214B de la lèvre 214, que depuis l'extrémité inférieure de la lèvre, comme pour la membrane 321 qui s'étend en saillie depuis l'extrémité inférieure 314C de la lèvre 314.