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Title:
SEALING JOINT WITH INTEGRATED MATING SURFACE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/056698
Kind Code:
A8
Abstract:
The invention relates to a sealing joint (101) designed to be arranged between a first duct (100) and a second duct which are susceptible to relative axial and/or radial movements, yet belonging to the same fluid distribution circuit, said joint comprising a flexible central part (103) with a generally cylindrical shape matching the form of the first and second ducts and made from a material resistant to said fluid, having a mounting surface (102) for fixing to the first duct on one side and a mating surface (104) on the other side for making contact with the second duct such as to provide a flexible sealing connection between the first and second duct, characterised in that the mating surface has a peripheral reinforcement (110) extending radially at least partly above the central part.

Inventors:
BUNEL SERGE
Application Number:
PCT/FR2008/001180
Publication Date:
December 17, 2009
Filing Date:
August 08, 2008
Export Citation:
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Assignee:
AIRCELLE SA (FR)
BUNEL SERGE
International Classes:
F16L27/108
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GERMAIN & MAUREAU (Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Joint (101 ) d'étanchéité destiné à être disposé entre un premier conduit (100) et un deuxième conduit susceptibles d'être animés de mouvements relatifs axiaux et/ou radiaux mais appartenant à un même circuit de distribution d'un fluide, ledit joint comprenant une partie centrale (103) souple présentant une forme générale sensiblement cylindrique adaptée à la forme des premier et deuxième conduits et réalisée à partir d'un matériau étanche au fluide considéré présentant, d'un côté, une surface de montage (102) destinée à permettre la fixation du joint au premier conduit, et de l'autre côté, une surface d'appui (104) destinée à venir au contact du deuxième conduit de manière à réaliser une connexion souple étanche entre le premier et le deuxième conduit, caractérisé en ce que la surface d'appui comprend un renfort (110) périphérique s'étendant radialement au moins partiellement au dessus de la partie centrale.

2. Joint (101) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la surface de montage (102) est réalisée à partir d'un anneau de fixation présentant des trous destinés à recevoir des moyens de fixation (105, 105') aptes à coopérer avec des alésages correspondants du premier conduit (100).

3. Joint (101 ) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie centrale (103) étanche est réalisée à partir de silicone.

4. Joint (101) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la partie centrale (103) étanche est réalisé à partir de fibres de verre et/ou de céramiques.

5. Joint (101) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la partie centrale (103) étanche est réalisée à partir de fibres aramides.

6. Joint (101 ) selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que les fibres sont tissées.

7. Joint (101) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le renfort (110) est une tôle réalisée à partir d'acier inox.

8. Joint (101 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le renfort (110) comprend une partie périphérique intégrée dans la masse du joint.

9. Joint (101 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le renfort (110) présente une surface ajourée.

10. Joint (101 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le renfort (110) présente un bord périphérique externe muni d'un bord tombé ou d'un raidissement local.

11. Joint (101 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la partie centrale (103) comprend au moins une surface externe (106) et au moins une surface interne (107) périphériques délimitant au moins un espace intérieur (108) creux.

12. Joint (101 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 , caractérisé en ce que le renfort (110) présente une partie périphérique externe raidie.

Description:

Joint d'étanchéité à appui intégré

L'invention se rapporte à un joint d'étanchéité destiné à être interposé entre deux éléments de conduit susceptibles d'être animés de mouvements relatifs dans une nacelle pour turboréacteur.

Un aéronef est propulsé par plusieurs turboréacteurs logés chacun dans une nacelle ; chaque nacelle abrite également un ensemble de dispositifs annexes liés à son fonctionnement et assurant diverses fonctions lorsque le turboréacteur est en fonctionnement ou à l'arrêt.

Une nacelle présente généralement une structure tubulaire comprenant une entrée d'air en avant d'un turboréacteur, une section médiane destinée à entourer une soufflante du turboréacteur, une section arrière pouvant éventuellement embarquer des moyens d'inversion de poussée et destinée à entourer la chambre de combustion du turboréacteur, et une tuyère d'éjection dont la sortie est située en aval du turboréacteur.

Les nacelles modernes sont souvent destinées à abriter un turboréacteur double flux apte à générer par l'intermédiaire des pales de la soufflante en rotation un flux d'air chaud (également appelé flux primaire) issu de la chambre de combustion du turboréacteur.

Une nacelle présente classiquement une structure externe, dite Outer Fixed Structure (OFS), qui définit, avec une structure interne concentrique, dite Inner Fixed Structure (IFS), comportant un capot entourant la structure du turboréacteur proprement dite en arrière de la soufflante, un canal annulaire d'écoulement, encore appelé veine, visant à canaliser un flux d'air froid, dit secondaire, qui circule à l'extérieur du turboréacteur. Les flux primaire et secondaire sont éjectés du turboréacteur par l'arrière de la nacelle.

Chaque ensemble propulsif de l'avion est ainsi formé par une nacelle et un turboréacteur, et est suspendu à une structure fixe de l'avion, par exemple sous une aile ou sur le fuselage, par l'intermédiaire d'un pylône ou d'un mât rattaché au turboréacteur ou à la nacelle.

La section arrière de la structure externe de la nacelle est usuellement formée de deux capots de forme sensiblement hémicylindrique, de part et d'autre d'un plan vertical longitudinal de symétrie de la nacelle, et montés mobiles de manière à pouvoir se déployer entre une position de

fonctionnement et une position de maintenance qui donne accès au turboréacteur.

Les deux capots sont généralement montés pivotants autour d'un axe longitudinal formant charnière en partie supérieure (à 12 heures) de l'inverseur. Les capots sont maintenus en position de fermeture au moyen de verrous disposés le long d'une ligne de jonction située en partie inférieure (à 6 heures).

Il en va généralement de même pour la section médiane qui présente également la capacité de s'ouvrir pour permettre un accès à la soufflante.

On constate donc qu'un ensemble propulseur d'avion intègre des sous ensembles fonctionnels qui possèdent des mouvements relatifs et entre lesquels il convient de gérer l'étanchéité.

Plus particulièrement, il convient de noter que les sections arrière et médiane comprennent respectivement des sous-ensembles servant de carter à la tuyère et de carter à la soufflante, zones de l'ensemble propulsif jouant un rôle important dans la génération et l'orientation des flux.

Ces sous-ensembles sont soumis à des températures qui entraînent leur dilation et causent des déformations, notamment radiales.

Ainsi, alors que l'intervalle entre le carter de soufflante et les aubes de ladite soufflante doit être maîtrisé pour assurer une efficacité optimale de la soufflante, une dilatation radiale du carter risque d'entraîner une augmentation de cet intervalle et par voie de conséquence une diminution des performances de soufflante puisque plus d'air non compressé s'échappera par ce jeu.

Dans le but de prévenir cet inconvénient, le carter de soufflante est équipé d'un circuit de distribution d'air froid à sa surface, cet air froid étant généralement prélevé par une écope située dans une zone de circulation du flux froid (zone veine).

Ce principe s'applique également à d'autre partie de la nacelle, telle que la tuyère.

On notera également qu'en fonctionnement les sous-ensembles peuvent être soumis à des déformations longitudinales dont il convient également de s'affranchir.

Comme évoqué précédemment, en raison des ruptures entre les sous-ensembles, les conduits de distribution d'air courent sur plusieurs sous-

ensembles et sont également soumis à des ruptures de continuité au niveau desquelles l'étanchéité doit être assurée par l'intermédiaire d'un joint.

Les joints étant réalisés généralement soit à partir de silicone soit à partir d'un matériau tressé, ils présentent une certaine fragilité à l'usure, aux frottements et cisaillement ainsi qu'une faible tenue à l'écrasement.

Or, compte tenu de la grande dimension des pièces, les sous- ensembles peuvent en fonctionnement connaître des déplacements relatifs importants. Un joint interposé entre deux tels sous-ensemble doit donc créer une barrière d'étanchéité quelle que soit la position relative d'un sous- ensemble par rapport à l'autre. Compte tenu du coefficient d'écrasement des joints connus et de l'amplitude du déplacement dont il convient d'assurer l'étanchéité, il s'avère que les joints connus ne peuvent pas valablement assurer cette étanchéité en toute circonstance et on risque d'obtenir une mauvaise connexion entre les parties de conduit et altérer l'écoulement perturber du fluide voire créer des fuites.

La présente invention a pour but de remédier à tout ou partie des inconvénients évoqués précédemment et consiste pour ce faire en un joint d'étanchéité destiné à être disposé entre un premier conduit et un deuxième conduit susceptibles d'être animés de mouvements relatifs axiaux et/ou radiaux mais appartenant à un même circuit de distribution d'un fluide, ledit joint comprenant une partie centrale souple présentant une forme générale sensiblement cylindrique adaptée à la forme des premier et deuxième conduits et réalisée à partir d'un matériau étanche au fluide considéré présentant, d'un côté, une surface de montage destinée à permettre la fixation du joint au premier conduit, et de l'autre côté, une surface d'appui destinée à venir au contact du deuxième conduit de manière à réaliser une connexion souple étanche entre le premier et le deuxième conduit, caractérisé en ce que la surface d'appui comprend un renfort périphérique s'étendant radialement au moins partiellement au dessus de la partie centrale.

Ainsi, en prévoyant une surface d'appui, c'est-à-dire non fixée dans une extrémité correspondante d'un conduit contrairement à la surface de montage, équipée d'un renfort périphérique s'étendant radialement, ce dernier vient faire office d'écran protégeant la partie centrale. Les efforts de cisaillement et de friction dus aux déplacements latéraux de axiaux seront supportés par la plaque renfort au lieu d'être supportés par la matière fragile souple constituant la partie centrale du joint.

Une telle disposition permet de minimiser la surface de contact entre la surface d'appui et le deuxième conduit, les deux étant susceptibles de se déplacer relativement l'un par rapport à l'autre.

En outre, lorsque le joint est soumis à un effort en compression, la partie centrale, également appelée jupe, aura naturellement tendance à s'écraser et à former des bourrelets qui risquent de dépasser de l'espace global du joint et venir au contact du deuxième conduit ou d'une autre surface. Ceci n'est pas souhaitable, car des mouvements relatifs risqueraient alors d'endommager la jupe, et non plus seulement la surface d'appui. La plaque renfort permet de contenir ces éventuels débordements de la partie centrale en cas d'écrasement.

Par ailleurs, on notera que la plaque renfort est localisée au niveau de la surface d'appui. Elle n'altère donc pas la souplesse générale du joint et n'influence pas les efforts en compression.

De cette manière, la jupe du joint ne vient plus en contact direct avec la surface d'appui du deuxième conduit mais est protégée par la plaque renfort qui présente une meilleure résistance à l'usure.

Avantageusement, surface de montage est réalisée à partir d'un anneau de fixation présentant des trous destinés à recevoir des moyens de fixation aptes à coopérer avec des alésages correspondants du premier conduit.

De manière préférentielle, la partie centrale étanche est réalisée à partir de silicone.

Alternativement ou de manière complémentaire, la partie centrale étanche est réalisée à partir de fibres de verre et/ou de céramiques.

Alternativement ou de manière complémentaire encore, la partie centrale étanche est réalisée à partir de fibres aramides.

De manière préférentielle, les fibres sont tissées.

Avantageusement, le renfort est une tôle réalisée à partir d'acier inox.

De manière préférentielle, le renfort comprend une partie périphérique intégrée dans la masse du joint. Ainsi, une partie du joint pourra être moulé autour d'une partie de la surface renfort.

Avantageusement, le renfort présente une surface ajourée. Ceci minimise la masse du renfort et donc la masse supplémentaire du joint selon l'invention par rapport à un joint selon l'art antérieur.

Avantageusement, le renfort présente un bord périphérique externe muni d'un bord tombé ou d'un raidissement local. Une telle caractéristique améliore la raideur générale du renfort et permet ainsi de minimiser ses déformations, notamment en cas de feu et par conséquent d'éviter d'éventuelles fuites au niveau de sa face d'appui.

De manière préférentielle, la partie centrale comprend une surface externe et une surface interne périphériques délimitant un espace intérieur creux. Une telle structure permet une meilleure tolérance du joint à l'écrasement. De manière générale, le joint peut être constitué d'une ou plusieurs parois.

Avantageusement, le renfort présente une partie périphérique externe raidie.

Bien évidemment, le joint peut être indifféremment fixé sur le premier ou le deuxième conduit. Dans l'application ici plus particulièrement concernée, le joint pourra être indifféremment fixée sur l'écope ou sur le conduit côté moteur.

Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en référence au dessin ci annexé représentant à titre d'exemple non limitatif une forme de réalisation d'un joint d'étanchéité selon celle-ci.

La figure 1 est une vue schématique en perspective d'une demi- coquille d'une structure arrière d'une nacelle de turboréacteur.

La figure 2 est une vue agrandie du joint montré dans son environnement sur la figure 1.

La figure 3 est une représentation en perspective du joint selon l'invention.

La figure 4 est une vue partielle en coupe transversale du joint de la figure 3.

En se reportant à la figure 1 , on peut voir une demi-coquille droite 1 de nacelle, qui en l'espèce est destinée à être positionnée à l'arrière d'une nacelle, et constitue avec une deuxième demi-coquille, une structure arrière de nacelle apte à venir entourer une partie arrière d'un turboréacteur. Il convient de noter que cette structure arrière peut intégrer des moyens d'inversion de poussée, étant entendu que l'invention s'applique également au cas d'une nacelle lisse, c'est-à-dire dépourvue de moyens d'inversion de poussée.

Les références AV et AR désignent respectivement les parties avant et arrière de la demi-coquille 1 , par rapport au sens du flux d'air destiné à circuler à l'intérieur de cette demi-coquille 1.

En l'occurrence, cette demi-coquille 1 comporte une demi-structure interne 3, définissant une demi-cavité C destinée à recevoir un turboréacteur (non représenté).

Cette demi-coquille 1 comporte également une structure externe 5 définissant, avec la structure interne 3, une demi-veine V destinée à être parcourue par un flux d'air froid circulant entre l'avant et l'arrière de la demi- coquille 1.

Dans sa partie supérieure, c'est-à-dire dans sa partie destinée à être positionnée vers le haut lorsque cette demi-coquille 1 est montée sous l'aile d'un aéronef, cette demi-coquille comporte plusieurs points d'articulation 7 adaptés pour permettre le montage de cette demi-coquille 1 sur le pylône (ou mât) d'une aile d'aéronef (non représentée).

Comme expliqué précédemment, le turboréacteur intègre un ensemble de conduits de circulation d'air de refroidissement à destination d'éléments de carter susceptibles de subir des déformations radiales et/ou longitudinales sous l'influence de la température du turboréacteur.

Cet air de refroidissement est prélevé dans la veine V de circulation du flux froid au moyen d'une écope 100.

L'écope 100 appartient donc à la demi-coquille C et doit assurer l'acheminement de l'air prélevé vers le circuit de refroidissement monté sur le turboréacteur.

Ces deux éléments constituent des sous-ensembles distincts susceptibles d'être animés de mouvements relatifs radiaux et/ou longitudinaux.

En effet, les efforts de dilatation s'exerçant sur le turboréacteur et sur la demi-coquille C, soumise au flux froid, sont très différents.

En raison de ces déplacements, l'écope 100 est raccordé au circuit de distribution d'air de refroidissement par l'intermédiaire d'un joint 101 selon l'invention.

Le joint 101 comprend une platine de montage 102, une partie centrale souple étanche 103 et une surface d'appui 104.

La platine de montage 102 est destinée à assurer la fixation du joint 101 sur l'écope 100. Elle présente pour ce faire une surface sensiblement annulaire ou oblongue adaptée à la forme de l'écope 100, ladite surface étant

percée de manière à présenter une pluralité de trous destinés chacun à recevoir un moyen de fixation de type pion 105 traversant chaque trou pour venir pénétrer dans un trou correspondant de l'écope 100 à laquelle il est fixé par l'intermédiaire d'un moyen de fixation complémentaire de type anneau de rétention 105'.

La partie centrale souple 103 constitue la partie joint à proprement parler. Elle présente une forme sensiblement cylindrique et est réalisée à partir de silicone armé de fibres de verre et d'aramide. Elle est constituée d'une paroi externe 106 et d'une paroi interne 107 périphériques se rejoignant au niveau de la surface de montage 102 et de la surface d'appui 104, et délimitant ensemble un espace intérieur 108 vide.

La partie supérieure du joint 101 constitue la surface d'appui 104 destinée à venir au contact du deuxième conduit et comprenant, conformément à l'invention, une plaque renfort 110.

Pour ce faire, la partie centrale 103 en silicone présente dans sa partie supérieure une surépaisseur moulée sur la plaque renfort 110 de manière à l'intégrer au joint 101.

Cette plaque renfort 110 est une tôle inox ajourée formant d'un anneau périphérique. Les lumières pratiquées dans la tôle allège cette pièce rapportée.

Lorsque le joint 101 est soumis à des efforts de compression, la plaque renfort 110 fait écran et empêche la partie centrale 103 s'écrasant de venir déborder sur le deuxième conduit.

Par ailleurs, les déplacements relatifs radiaux engendrent des efforts de friction qui sont maintenant supportés par la plaque renfort 110, plus résistant, et non plus par la matière silicone de la partie centrale 103, fragile.

Bien entendu l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif mais elle en embrasse toutes les formes de réalisation.