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Patent Searching and Data


Title:
SEAT BACKREST WITH ELASTIC SUPPORT ELEMENT FOR PADDING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/117176
Kind Code:
A1
Abstract:
A backrest (DS) is intended to form part of a seat and comprises a rigid structure (SR), on the one hand, comprising two lateral parts (PL) equipped with upper ends (ES) connected by an upper transverse part (PTS), and, on the other hand, able to accept padding (M). This structure (SR) comprises at least one elastic support element (ES) secured under tension to the lateral parts (PL) at a rear face (FR) and under the padding (M) in order locally to prevent this padding (M) from sagging inwards and to force it (M) to revert more or less to its initial shape if it is pushed inwards as a result of a pressure.

Inventors:
THIEL MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/050216
Publication Date:
September 07, 2012
Filing Date:
February 01, 2012
Export Citation:
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Assignee:
PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA (FR)
THIEL MARC (FR)
International Classes:
B60N2/68; B60N2/58; B60N2/70; B60N2/72
Foreign References:
DE19725354A11998-12-17
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
LEROUX, Jean-Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dossier (DS) pour un siège, comportant une structure (SR) rigide, comprenant deux parties latérales (PL) munies d'extrémités supérieures (ES) reliées par une partie transversale supérieure (PTS), et propre à recevoir une matelassure (M), caractérisé en ce que ladite structure (SR) comprend au moins un élément de soutien (ES) élastique et solidarisé sous tension auxdites parties latérales (PL) au niveau d'une face arrière (FR) et sous ladite matelassure (M) afin d'empêcher localement un affaissement, vers l'intérieur, de ladite matelassure (M) et contraindre cette dernière (M) à reprendre sensiblement sa forme initiale en cas d'enfoncement vers l'intérieur consécutif à une pression.

2. Dossier selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ledit élément de soutien (ES) est solidarisé sensiblement transversalement auxdites parties latérales (PL).

3. Dossier selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit élément de soutien (ES) est solidarisé auxdites parties latérales (PL) sensiblement au niveau de leurs extrémités supérieures (ES).

4. Dossier selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit élément de soutien (ES) est solidarisé auxdites parties latérales (PL) grâce à une technique choisie dans un groupe comprenant au moins le rivetage, le collage et le vissage.

5. Dossier selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit élément de soutien (ES) est réalisé dans au moins un matériau élastique dit à mémoire de forme.

6. Dossier selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit élément de soutien (ES) est agencé sous la forme d'une bande élastique, éventuellement tressée.

7. Dossier selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit élément de soutien (ES) est agencé sous la forme d'un cordon élastique, éventuellement tressé.

8. Siège, caractérisé en ce qu'il comprend un dossier (DS) selon l'une des revendications précédentes.

9. Véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un siège selon la revendication 8.

10. Véhicule selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il est de type automobile.

Description:
DOSSIER DE SIÈGE À ÉLÉMENT DE SOUTIEN ÉLASTIQUE DE MATELASSURE

L'invention concerne les dossiers de siège sur lesquels peuvent s'adosser une ou plusieurs personnes.

Comme le sait l'homme de l'art, certains dossiers de siège comportent une structure (ou armature) rigide propre à recevoir une matelassure, généralement en mousse et généralement destinée à être recouverte intégralement d'une coiffe d'habillage en matériau(x) naturel(s) et/ou synthétique(s). C'est notamment le cas de certains sièges de véhicule, éventuellement de type automobile.

Cette structure (ou armature) comprend deux parties latérales (ou flasque latéraux) muni(e)s d'extrémités supérieures qui sont reliées entre elles par une partie transversale supérieure. Ces parties latérales et transversale supérieure peuvent être réalisées par emboutissage d'une plaque métallique ou au moyen de tubes cintrés. Elles peuvent constituer une pièce monobloc, éventuellement consécutivement à des opérations de soudage.

La zone de la structure, qui est située entre ses parties latérales et sa partie transversale supérieure, est généralement creuse en certains endroits, et notamment au voisinage de la partie transversale supérieure et des extrémités supérieures des parties latérales. De ce fait, la partie arrière de la matelassure qui est située devant une telle zone peut s'affaisser vers l'intérieur et se déformer consécutivement à des pressions successives exercées par des personnes qui sont installées derrière sur le rang de sièges suivant et/ou à la pression exercée par la coiffe d'habillage sur la matelassure. Cette déformation peut alors commencer par provoquer un flottement local de la partie arrière de la coiffe d'habillage, puis une déformation locale progressive de cette dernière, ce qui s'avère inesthétique et nuit à l'image de qualité.

Afin de remédier à cet inconvénient, il a été proposé d'adjoindre à la face arrière de la structure au niveau de sa zone creuse une traverse rigide métallique, ou bien une tige rigide métallique, éventuellement conformée en créneaux de manière à augmenter sa surface de soutien. Cette solution permet certes d'éviter que la matelassure ne s'affaisse et donc que la partie arrière de la coiffe d'habillage ne se déforme progressivement. Cependant, cette solution accroît sensiblement le poids du dossier du fait de l'utilisation d'un matériau métallique, ce qui n'est pas acceptable lorsque l'on cherche un allégement, par exemple pour réduire la consommation d'énergie. Par ailleurs, l'utilisation d'un matériau métallique accroît sensiblement le coût de fabrication du dossier. En outre, l'adjonction d'une traverse rigide ou d'une tige rigide se

) faisant généralement par soudage et/ou emboutissage ou par vissage ou encore par rivetage, elle nécessite des opérations supplémentaires, généralement sur le lieu de fabrication de la structure, qui contribuent à accroître encore plus le coût de fabrication du dossier et imposent une importante diversité lorsqu'une même structure est utilisée pour différentes versions de dossier. De plus, lorsque la partie arrière de la matelassure est plaquée de nombreuses fois contre la traverse rigide ou la tige rigide cela peut entraîner son écrasement local et donc sa déformation, ce qui, de nouveau, peut provoquer un flottement local de la partie arrière de la coiffe d'habillage, puis une déformation locale progressive de cette dernière. Enfin, lorsqu'une

) personne est assise sur un siège comprenant le dossier précité, le contact qu'elle a avec la partie supérieure du dossier est assez rigide du fait du blocage de la partie avant de la matelassure contre la traverse rigide ou la tige rigide, ce qui peut nuire au confort.

L'invention a donc pour but de proposer une solution alternative qui ne présente pas tout ou partie des inconvénients précités.

Elle propose à cet effet un dossier destiné à faire partie d'un siège et comportant une structure rigide qui, d'une part, comprend deux parties latérales munies d'extrémités supérieures reliées par une partie transversale supérieure, et, d'autre part, est propre à recevoir une matelassure.

) Ce dossier se caractérise par le fait que sa structure comprend au moins un élément de soutien élastique et solidarisé sous tension à ses parties latérales au niveau d'une face arrière et sous la matelassure afin d'empêcher localement un affaissement (ou enfoncement), vers l'intérieur, de cette matelassure et contraindre cette dernière à reprendre sensiblement sa forme initiale en cas d'enfoncement vers l'intérieur consécutif à une pression.

On comprendra que l'utilisation d'un élément de soutien tendu et élastique assure un excellent soutien tout en évitant avantageusement un

5 écrasement local progressif de la matelassure. En outre cela permet également de très peu alourdir le dossier, et d'envisager éventuellement une adjonction sur une ligne de production de siège (et non de structure) ou dans un service après-vente, en fonction des besoins.

Le dossier selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques

) qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- l'élément de soutien peut être solidarisé sensiblement transversalement aux parties latérales;

- l'élément de soutien peut être solidarisé aux parties latérales sensiblement au niveau de leurs extrémités supérieures;

5 - l'élément de soutien peut être solidarisé aux parties latérales grâce à une technique qui est choisie parmi (au moins) le rivetage, le collage et le vissage;

- l'élément de soutien peut être réalisé dans au moins un matériau élastique dit à mémoire de forme;

) - l'élément de soutien peut être agencé (ou conçu) sous la forme d'une bande élastique, éventuellement tressée, ou bien d'un cordon élastique, éventuellement tressé.

L'invention propose également un siège comprenant un dossier du type de celui présenté ci-avant.

5 L'invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant au moins un siège du type de celui présenté ci- avant.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur ) lesquels :

- la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue de face du côté arrière, une partie supérieure d'un exemple de réalisation d'une structure rigide d'un dossier de siège selon l'invention, avant l'installation d'une matelassure, et

- la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue de face du côté arrière, le dossier de siège de la figure 1 , après l'installation d'une matelassure.

Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

L'invention a pour but d'offrir un dossier (DS) de siège dont la partie supérieure est confortable et présente plus longtemps, au moins sur une face arrière (FR), un aspect non déformé.

) On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le siège est destiné à être installé au voisinage d'un plancher d'un véhicule de type automobile. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'application. Elle concerne en effet n'importe quel système dans lequel peut être installé au moins un siège comprenant un dossier (DS) comportant une structure rigide (SR). Par conséquent, l'invention concerne tous les véhicules, qu'ils soient de type terrestre, maritime (ou fluvial) ou aérien, et les bâtiments, notamment.

Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le siège est de type monoplace, et donc qu'il est destiné à n'accueillir qu'une seule personne. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type ) de siège. En effet, elle concerne n'importe quel type de siège pouvant accueillir au moins une personne. Ainsi, elle concerne également les banquettes.

De plus, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le siège est destiné à être installé dans une partie avant de l'habitacle du véhicule automobile, au niveau du rang 1 (qui comprend le siège du conducteur). Mais, un siège selon l'invention peut être installé dans n'importe quel rang d'un véhicule automobile, et notamment dans le rang 2 ou 3.

On a schématiquement représenté sur la figure 1 une partie supérieure arrière d'un exemple de réalisation d'une structure rigide SR d'un ) dossier de siège DS selon l'invention.

L'adjectif "arrière" qualifie ici une partie ou une face qui est opposée à une partie ou une face avant destinée à accueillir une personne. Comme illustré, un dossier (de siège) DS, selon l'invention, comporte notamment une structure SR rigide et comprenant deux parties latérales (ou flasques latéraux) PL muni(e)s respectivement d'extrémités supérieures ES qui sont reliées entre elles par une partie transversale supérieure PTS.

5 L'adjectif "supérieure" qualifie ici une partie qui est opposée à une partie inférieure destinée à être située au voisinage de la partie arrière de l'assise du siège, et éventuellement à être solidarisée à cette dernière.

Comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 2, les deux parties latérales (ou flasques latéraux) PL présentent ici des directions

) générales qui sont sensiblement parallèles entre elles, et la partie transversale supérieure PTS présente ici une direction générale qui est sensiblement perpendiculaire aux directions générales des deux parties latérales PL.

Ces parties latérales PL et supérieure PTS peuvent être réalisées par

5 emboutissage d'une plaque métallique, comme illustré, ou, en variante, au moyen de tubes cintrés. Elles peuvent constituer une pièce monobloc, éventuellement consécutivement à des opérations de soudage. On notera que la structure comporte généralement et également une partie transversale inférieure (non représentée), opposée à la partie transversale supérieure

) PTS, notamment dans le domaine de l'automobile.

Par ailleurs, et comme illustré non limitativement sur la figure 2, la structure SR, et plus précisément ses parties latérales PL et supérieure PTS, sont propres à recevoir une matelassure M, par exemple en mousse synthétique. On notera, bien que cela ne soit pas illustré sur la figure 2, que la

5 matelassure M et l'ensemble de la structure SR sont destinés à être recouverts intégralement par une coiffe d'habillage, destinée à les masquer intégralement et réalisée en matière(s) synthétique(s) (comme par exemple un tissu) et/ou en matière(s) naturelle(s) (comme par exemple du cuir).

Selon l'invention, la structure SR comprend au moins un élément de

) soutien ES qui est élastique et solidarisé sous tension aux parties latérales PL au niveau de leur face arrière FR et sous la matelassure M. Cette élasticité combinée à la solidarisation sous tension sont destinées à empêcher localement un affaissement (ou enfoncement) de la matelassure M vers l'intérieur de la structure SR (c'est-à-dire en direction de la face avant (opposée à la face arrière FR)) et contraignent cette matelassure M à reprendre sensiblement sa forme initiale lorsqu'elle est enfoncée vers l'intérieur de la structure SR consécutivement à une pression.

On comprendra en effet que la tension permet de soutenir la matelassure M dans une position choisie, et l'élasticité confère à l'élément de soutien ES une souplesse en cas d'enfoncement par pression qui évite que la partie arrière de la matelassure ne soit progressivement écrasée. En outre, l'élasticité évite que la partie avant de la matelassure soit bloquée contre

) l'élément de support, ce qui permet d'améliorer le confort de la personne qui est assise sur le siège, au niveau de la partie supérieure du dossier DS.

Par ailleurs, l'utilisation d'au moins un matériau élastique, naturel ou synthétique permet d'obtenir un élément de support ES de faible poids, ce qui n'accroît que très légèrement le poids du dossier DS.

Comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 2, l'élément de soutien ES peut être solidarisé sensiblement transversalement aux deux parties latérales PL, comme la partie transversale supérieure PTS. Mais, dans une variante, il pourrait être installé en biais, au moins légèrement.

Par ailleurs, dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2,

) l'élément de soutien ES est solidarisé aux deux parties latérales PL sensiblement au niveau de leurs extrémités supérieures ES respectives, et donc un pu en dessous de la partie transversale supérieure PTS. Mais, dans une variante, il pourrait être installé plus bas, c'est-à-dire dans une zone creuse située à une plus grande distance de la partie transversale supérieure PTS, dès lors que la partie arrière de la matelassure M s'étend jusque dans cette zone creuse.

Toute technique, connue de l'homme de l'art et permettant de solidariser l'élément de soutien ES aux deux parties latérales PL, peut être utilisée, et notamment le rivetage, le collage ou le vissage. Cela est

) particulièrement avantageux car cela permet de solidariser l'élément de soutien ES soit en usine lors de la fabrication de la structure SR, soit sur une chaîne d'assemblage de siège, soit encore dans un service après-vente. Par conséquent, l'élément de support ES peut être éventuellement fourni par un fournisseur qui est différent de celui qui fournit la structure SR. En outre, les techniques précitées permettent de retirer facilement un élément de support ES pour le remplacer par un autre, éventuellement d'un autre type. De plus, on peut désormais envisager de fabriquer une structure SR sans élément de support ES pour plusieurs modèles de véhicule différents, puis d'adjoindre ou non des éléments de support ES éventuellement de types différents en fonction des modèles considérés.

Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, les deux extrémités opposées de l'élément de soutien ES sont solidarisées aux parties

) latérales PL au moyen de rivets RV via des trous définis (éventuellement à l'avance) dans la face arrière des parties latérales PL.

On notera qu'il est particulièrement avantageux que l'élément de soutien ES soit réalisé dans au moins un matériau élastique dit à mémoire de forme (c'est-à-dire pouvant reprendre spontanément et sensiblement sa forme initiale lorsqu'il ne subit plus de contrainte externe).

Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, l'élément de soutien ES est agencé sous la forme d'une bande élastique monobloc. Mais, cette bande pourrait être constituée de brins tressés, éventuellement de types différents. Par ailleurs, au lieu d'utiliser une bande, on pourrait utiliser un

) cordon élastique, éventuellement constitué de brins tressés, éventuellement de types différents, ou bien un ressort mis en tension, ou encore une sangle réalisée dans une matière textile extensible et élastique ou dans une autre matière offrant une extension et une élasticité suffisantes.

On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, la structure SR ne comprend (sur sa face arrière FR) qu'un seul élément de soutien ES. Mais, elle pourrait en comporter plusieurs (au moins deux).

L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dossier de siège, de siège et de véhicule décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art

) dans le cadre des revendications ci-après.