Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
SECURE CARD CUSTOMISABLE BY THERMAL TRANSFER PRINTING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/068512
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention concerns a structure (10) that is customisable by thermal transfer printing, in particular D2T2 or re-transfer, in particular for a multi-layer secure card structure, the customisable structure comprising: -a layer (12) of a non-opaque material for receiving thermal transfer printing, preferably comprising a vinyl polymer, in particular non-halogenated, more advantageously a polyvinyl ester, and more preferably still polyvinyl acetate (PVAc), -a fibrous paper sub-layer (11), comprising at least one security element (13) incorporated into the paper and/or arranged on the surface of the fibrous sub-layer.

Inventors:
GENET ALICE (FR)
LE LOARER THIBAUT (FR)
MARGIER FABIEN (FR)
Application Number:
PCT/IB2013/059815
Publication Date:
May 08, 2014
Filing Date:
October 31, 2013
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
ARJOWIGGINS SECURITY (FR)
International Classes:
B41M5/52; B41M5/035
Domestic Patent References:
WO2006104857A22006-10-05
WO2004104779A22004-12-02
WO2006104857A22006-10-05
WO2009106036A22009-09-03
WO2009007659A22009-01-15
WO2012014112A12012-02-02
WO2012014112A12012-02-02
WO2009100765A12009-08-20
WO2011135497A12011-11-03
Foreign References:
JP2012106485A2012-06-07
EP1174278A12002-01-23
US4985397A1991-01-15
JPS62257888A1987-11-10
EP1457320A12004-09-15
US4990486A1991-02-05
US6066594A2000-05-23
US20050035590A12005-02-17
GB2311075A1997-09-17
JP2012106485A2012-06-07
EP1174278A12002-01-23
EP1457320A12004-09-15
Attorney, Agent or Firm:
TANTY, François (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Structure (10) personnalisable par impression par transfert thermique, notamment D2T2 ou re-transfert, notamment pour structure multicouche de type carte sécurisée, la structure personnalisable comportant :

une couche (12) d'une matière non opaque, de réception d'impression par transfert thermique, comportant de préférence un polymère vinylique, notamment non halogéné mieux un polyvinyle ester, de préférence encore du polyvinylacétate (PVAc), une sous-couche fibreuse en papier (11), comportant au moins un élément de sécurité (13) intégré au papier et/ou disposé à la surface de la sous-couche fibreuse.

2. Structure (10) personnalisable par impression par transfert thermique, notamment D2T2 ou re-transfert, notamment pour structure multicouche de type carte sécurisée, la structure personnalisable comportant :

une couche (12) d'une matière non opaque, de réception d'impression par transfert thermique, comportant de préférence un polymère vinylique, notamment non halogéné mieux un polyvinyle ester, de préférence encore du polyvinylacétate (PVAc), une sous-couche fibreuse en papier (11), ayant reçu à l'état fluide la couche de réception d'impression, et comportant de préférence au moins un élément de sécurité (13) intégré au papier et/ou disposé à la surface de la sous-couche fibreuse.

3. Structure selon la revendication 1 ou 2, la couche de réception d'impression comportant entre 70 et 95 % en masse de polymère vinylique, notamment de polyvinyle ester, mieux de polyvinylacétate, mieux entre 80 et 90 % en masse de polyvinyle ester, mieux de polyvinylacétate.

4. Structure selon l'une des revendications 1 à 3, la couche de réception d'impression étant présente en une quantité comprise entre 5 et 30 g/m2, mieux entre 10 et

20 g/m2.

5. Structure selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, la couche de réception d'impression comportant un agent de libération, de préférence en une teneur de 5 à 30 % en masse, mieux 10 à 20 % en masse, par rapport au poids total sec de cette couche.

6. Structure selon la revendication précédente, l'agent de libération étant choisi parmi les cires, notamment la cire de carnauba, la cire de paraffine, la cire de polyéthylène, un stéarate de calcium, le PTFE.

7. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la couche de réception d'impression étant imprimée par transfert thermique, notamment D2T2 ou retransfert.

8. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la sous- couche de papier comportant un réactif produisant une réaction colorée en présence d'acétone, notamment du noir de nigrosin.

9. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la sous- couche de papier étant imprimée, notamment par offset, toner laser ou jet d'encre.

10. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la sous- couche de papier comportant une charge minérale.

1 1. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la sous- couche de papier comportant des fibres synthétiques, de préférence en une teneur comprise entre 7 et 15 % en volume.

12. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la sous- couche de papier comportant un liant, notamment un latex, de préférence un latex acrylique.

13. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la sous- couche de papier comportant un agent assouplissant, notamment un mélange urée/nitrate.

14. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la sous- couche de papier comportant un élément de sécurité, de préférence choisi parmi les agents luminescents, notamment fluorescents UV, notamment sous forme de fibres et/ou de pigment.

15. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la sous- couche de papier comportant un élément de sécurité magnétique.

16. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la sous- couche de papier comportant des planchettes en tant qu'élément de sécurité.

17. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'épaisseur (e) de la carte étant égale à 760 μιη plus ou moins 80 μιη.

18. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la couche de réception d'impression étant recouverte d'un film de protection (40).

19. Structure multicouche selon la revendication précédente, le film de protection (40) portant une structure diffractive (41), notamment un hologramme.

20. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la couche de réception d'impression comportant du PVAc homopolymère, notamment un mélange avec de la cire de carnauba en tant qu'agent de libération.

21. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la couche de réception d'impression comportant un mélange d'au moins deux polymères ayant chacun pour monomère au moins le vinylacétate, notamment un mélange de PVAc homopolymère et d'un copolymère dont l'un des monomères est le vinylacétate et de préférence dont l'autre ou au moins l'un des autres monomères est un alcène.

22. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la couche de réception d'impression comportant un copolymère éthylène/vinylacétate, notamment mélangé avec du PVAc homopolymère.

23. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la couche de réception d'impression comportant au moins une charge minérale, notamment de la silice.

24. Structure selon la revendication 23, la couche de réception d'impression comportant entre 40 et 80% en masse de polymère vinylique, notamment de polyvinyle ester, mieux de polyvinylacétate, mieux entre 50 et 70% en masse de polyvinyle ester, notamment de polyvinylacétate.

25. Structure multicouche, notamment de type carte sécurisée, comportant : - une structure personnalisable (10) telle que définie dans l'une quelconque des revendications précédente,

un corps de structure multicouche, auquel est fixée la structure personnalisable.

26. Structure multicouche selon la revendication 25, comportant une couche d'adhésif (30), notamment activable à chaud, entre le corps (20) de la carte et la structure personnalisable (10).

27. Structure multicouche selon la revendication 26, l'adhésif étant choisi parmi les polyuréthanes, les acryliques, les acrylonitriles, les isocyanates bloqués, les thermoplastiques (PE, PETg, PVC...) ou leurs mélanges.

28. Structure multicouche selon l'une quelconque des revendications 25 à 27, comportant une ou plusieurs couches de papier.

29. Structure multicouche selon l'une quelconque des revendications 25 à 28, le corps de carte (20) comportant une puce électronique, notamment une puce RFID.

30. Carte comprenant la structure multicouche selon l'une des revendications 25 à 29, étant notamment du type carte d'identité, carte de sécurité sociale, permis de conduire, carte d'accès, carte de passage aux frontières, carte de fidélité, carte à jouer, moyen de paiement, bon d'achat ou un voucher, carte de transport ou carte d'abonnement.

31. Procédé de fabrication d'une structure personnalisable (10) telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1 à 24, dans lequel la structure personnalisable par impression par transfert thermique est réalisée en déposant à l'état fluide la couche de réception d'impression (12) sur la sous-couche de papier (11).

32. Procédé selon la revendication précédente, le dépôt de la couche de réception d'impression s'effectuant en ligne, notamment par couchage lame d'air, reverse roll, roll flex ou hors ligne, notamment par couchage Champion, roll flex, reverse roll, lame d'air ou par une technique d'impression, notamment par héliogravure, sérigraphie ou flexographie.

33. Procédé selon l'une des deux revendications immédiatement précédentes, la structure personnalisable (10) étant recouverte d'un film de libération durant sa lamination avec un corps de structure multicouche (20).

34. Procédé selon l'une quelconque des revendications 31 à 33, dans laquelle la structure personnalisable reçoit une impression offset avant de recevoir une impression par transfert thermique.

35. Procédé selon l'une quelconque des revendications 31 à 34, la sous-couche de papier étant imprimée par impression offset avant de recevoir la couche de réception d'impression par transfert thermique.

36. Procédé selon l'une quelconque des revendications 31 à 35, la couche de réception d'impression étant imprimée par transfert thermique, en particulier D2T2 notamment avec une encre monochrome, noire ou colorée, ou avec des encres polychromes.

37. Procédé selon l'une quelconque des revendications 31 à 36, la structure personnalisable (10) étant laminée à chaud sur le corps de carte (20), notamment à une température supérieure ou égale à 100 °C.

Description:
Carte sécurisée personnalisable par impression par transfert thermique

La présente invention concerne le domaine des documents à structure multicouche, notamment les documents du type carte sécurisée, possédant ou non un système de communication, avec contact ou sans contact ou à contact et sans contact (interface duale) ou tout autre document à structure multicouche.

Par « carte » on désigne une structure multicouche revêtue sur une face au moins d'une matière plastique. Il peut s'agir d'une carte d'identité, d'une carte de sécurité sociale, d'un permis de conduire, d'une carte d'accès, d'une carte de passage aux frontières, d'une carte à jouer, d'un moyen de paiement, d'un bon d'achat ou un voucher, d'une carte de transport, d'une carte d'abonnement, ...

Arrière-plan

La plupart des cartes connues sont classiquement réalisées avec un corps de carte revêtu sur ses deux faces opposées de couches transparentes, en PVC (polychlorure de vinyle) ou en PC (polycarbonate).

Des mentions variables sont imprimées à l'aide d'une technique d'impression par transfert thermique dite « D2T2 » (dye diffusion thermal transfer) ou par une technologie dite de « re-transfert ».

La technologie de re-transfert consiste à d'abord imprimer un motif d'impression à l'envers sur le revers d'un film de re-transfert. L'impression est déposée par sublimation thermique. Ensuite ce film de re-transfert est déposé sur une structure réceptrice, sur laquelle le motif d'impression doit figurer, avec application de pression et chaleur. Le film de re-transfert avec le motif d'impression reste sur ladite structure et constitue alors un film de protection de l'impression.

La technique d'impression par re-transfert peut s'effectuer notamment sur machine DNP CX-330 de la société DAI NIPPON PRINTING.

La technique d'impression par re-transfert a l'avantage de présenter de bons résultats quelle que soit la rugosité de la structure réceptrice, de permettre de recouvrir d'une impression toute la surface de celle-ci, sans zones non imprimées dues à une marge sur les bords, et de protéger l'impression. Les techniques d'impression D2T2 et re-transfert ont en commun de faire intervenir une encre sublimable et la formation d'un motif d'impression par application de chaleur et pression.

Comme expliqué dans la publication WO 2006/104857, le corps de carte peut être pré-imprimé et laminé avec un matériau transparent en polycarbonate, PVC ou polyester. Il est indiqué dans cette publication que les couches de réception de l'impression D2T2 sont le plus souvent en polyester, PVC ou polycaprolactone. Ces polymères peuvent s'appliquer en solution dans un solvant ou par extrusion. Cette publication concerne plus particulièrement la formulation d'une couche intermédiaire située entre la couche de réception de l'impression et le corps de la carte.

Le brevet US 4990486A mentionne divers supports pour recevoir une impression par transfert thermique, tels que des papiers revêtus sur leurs deux faces de polyéthylène.

Le brevet US 6066594 A décrit des documents de sécurité adaptés à l'impression D2T2. Le corps de la carte est préférentiellement en TESLIN ® ' à savoir un matériau non fibreux à base de polyoléfine chargée de silice. La couche de réception d'impression D2T2 est à base polyester.

Les publications WO 2004/104779A2 et US 2005/0035590 décrivent des documents de sécurité avec une couche de réception d'impression D2T2 en PVC, recouvrant une couche en PC ou PET (polyéthylène téréphtalate).

La demande GB 2311075 A décrit une composition de couche pour impression

D2T2.

Les publications WO 2006/104857 A2 et WO 2009/106036 A2 divulguent des substrats à base PVC pour l'impression D2T2.

La demande WO 2009/007659 A2 divulgue un support fibreux dit « AWSLA » qui convient à la fabrication d'une carte mais n'est pas imprimable D2T2.

La demande WO 2012/014112 Al divulgue une carte comportant un support fibreux dit « AWCEL » ayant de bonnes caractéristiques d'imprimabilité offset et jet d'encre, mais qui n'est pas imprimable D2T2, car présentant une surface relativement rugueuse et non adaptée chimiquement à la réception de l'encre. Si l'on imprime en D2T2 en noir du papier AWCEL, le noir ressemble à du gris et l'impression est non nette. Le document JP2012/106485 décrit un latex de résine de chlorure de vinyle pour une feuille de réception d'image par transfert thermique par sublimation.

Le document EPI 174278 enseigne un support papier recouvert d'une couche enregistreuse.

Le document EP1457320 divulgue un support d'information au format d'une carte comportant une impression par transfert thermique.

Résumé

Il existe un besoin pour perfectionner encore les supports d'impression D2T2 ou par re-transfert, et plus particulièrement mais non exclusivement ceux destinés aux structures multicouches et notamment aux cartes personnalisables par impression D2T2 ou par re-transfert, présentant des caractéristiques de sécurité.

L'invention répond à ce besoin grâce à une structure personnalisable par impression par transfert thermique, (notamment D2T2 et plus généralement toute autre technique faisant intervenir une encre sublimable et un motif d'impression formé par application de chaleur et de pression, telle que le re-transfert) notamment pour structure multicouche de type carte sécurisée, la structure personnalisable comportant :

une couche d'une matière non opaque, de préférence transparente, de réception d'impression par transfert thermique, comportant de préférence un polymère vinylique, notamment non halogéné mieux un polyvinyle ester, de préférence encore du polyvinylacétate (PVAc),

une sous-couche fibreuse en papier, comportant au moins un élément de sécurité intégré au papier et/ou disposé à la surface de la sous-couche fibreuse.

L'invention a encore pour objet une structure personnalisable, notamment pour structure multicouche, en particulier carte sécurisée, la personnalisation s 'effectuant par impression par transfert thermique notamment D2T2 ou re-transfert, la structure personnalisable comportant :

une couche d'une matière non opaque, de préférence transparente, de réception d'impression par transfert thermique, comportant de préférence un polymère vinylique, notamment non halogéné, mieux un polyvinyle ester, de préférence encore un polyvinylacétate (PVAc), une sous-couche fibreuse en papier, ayant reçu à l'état fluide la couche de réception d'impression, et comportant de préférence un élément de sécurité intégré au papier et/ou disposé sur la surface de la sous-couche fibreuse.

L'invention a encore pour objet une structure multicouche, notamment de type carte sécurisée, comportant une structure personnalisable selon l'invention et un corps de structure multicouche auquel est fixée la structure personnalisable selon l'invention.

La sous-couche en papier peut être en contact direct avec la couche de réception d'encre. La sous-couche papier peut aussi être en contact avec une impression offset qui est en contact avec la couche de réception d'impression. Ainsi, la sous-couche en papier peut être en contact direct soit avec la couche de réception d'encre, soit être imprimée, notamment par offset, toner laser ou jet d'encre.

La couche de réception d'impression peut notamment être appliquée par couchage à l'état fluide, notamment en solution aqueuse, sur la sous-couche de réception d'impression, et pénétrer dans son épaisseur par exemple sur une profondeur de l'ordre de l à 15μιη. La couche de réception d'impression peut ainsi être différente d'un film solide préexistant avant son dépôt sur la sous-couche fibreuse, qui serait laminé sur celle-ci. La couche de réception est de préférence à l'état liquide durant son application sur la sous- couche fibreuse, dont elle recouvre au moins partiellement la surface, qu'elle peut ainsi « imprégner » sur une partie au moins de son épaisseur en pénétrant entre les fibres.

La couche de réception d'impression est compatible avec une impression D2T2 ou par re-transfert. L'invention permet au film de re-transfert de bien adhérer sur la structure personnalisable.

La couche de réception d'impression peut être imprimée convenablement sur les machines D2T2 disponibles sur le marché, par exemple de marques Evolis ou HID.

La structure multicouche ne provoque pas de bourrage dans l'imprimante, le ruban ne cassant pas lors de l'impression et l'impression des caractères étant nette même pour des caractères d'une petite taille.

De plus, l'aplat noir est homogène, l'impression d'un code QR et d'un code à barres est lisible par un lecteur approprié et la densité optique du noir peut être supérieure ou égale à 1,85.

L'invention permet de sécuriser la structure multicouche au moyen des sécurisations connues dans le domaine des papiers de sécurité, la couche de réception de l'impression laissant apparaître le ou les éléments de sécurité disposés dans la sous-couche en papier.

L'invention permet également d'avoir une structure multicouche homogène d'un point de vue mécanique dans la mesure où les propriétés mécaniques de la sous- couche en papier revêtue de la couche de réception d'impression sont globalement similaires à celles d'un matériau plastique de type PVC ou PETg, notamment en termes de flexibilité, d'allongement et de rigidité.

La structure personnalisable peut être laminée avec le corps de la structure multicouche dans une presse à plateaux (par exemple une presse Burkle) aux conditions de lamination standards d'un PVC (120 °C, 10 min) ou d'un polycarbonate (160 °C, 30 min), sans que la structure personnalisable ne se détériore ou adhère aux plaques de lamination.

L'invention permet également de diminuer la part de matériau plastique dans la structure multicouche, permettant d'obtenir un produit plus facilement recyclable.

Un autre avantage de l'invention est de permettre d'imprimer un fond sécurisé en offset sur la sous-couche en papier tout en pouvant personnaliser la structure multicouche finale par impression D2T2 monochrome (en noir ou en couleur) ou polychrome. L'invention permet de combiner à la fois les caractéristiques d'imprimabilité offset de sécurité, les caractéristiques mécaniques des papiers « AWSLA » et « AWCEL » et la personnalisation par impression D2T2.

Les termes « couleur » et « coloré » selon l'invention incluent l'ensemble du spectre visible.

La couche de réception d'impression comporte de préférence entre 70 et 95% en masse de polymère vinylique, notamment de polyvinyle ester, mieux de polyvinylacétate, encore mieux entre 80 et 90% en masse de polyvinyle ester, notamment de polyvinylacétate. La couche de réception d'impression peut être dépourvue de polyoléfme. En particulier, la couche de réception d'impression selon l'invention peut être différente d'un film de PE (polyéthylène) et d'un film de polyester. Dans le cas où la couche de réception d'impression comporte une charge minérale, par exemple de la silice, notamment pour améliorer l'imprimabilité, la couche de réception d'impression comporte de préférence entre 40 et 80% en masse de polymère vinylique, notamment de polyvinyle ester, mieux de polyvinylacétate, encore mieux entre 50 et 70%> en masse de polyvinyle ester, notamment de polyvinylacétate. Sauf indication contraire, les pourcentages sont en masse sèche par rapport au total sec.

La couche de réception d'impression est présente de préférence en une quantité comprise entre 5 et 30 g/m 2 , mieux entre 10 et 20 g/m 2 .

La couche de réception d'impression comporte de préférence un agent de libération pour réduire le risque d'adhésion à la surface utilisée pour exercer la pression nécessaire à l'assemblage avec le corps de la structure multicouche, de préférence en une teneur de 5 à 30 % en masse, mieux 10 à 20 % en masse, par rapport au total sec de la couche. Sauf indication contraire, les pourcentages sont en masse sèche par rapport au total sec.

La couche de réception d'impression peut comporter entre 85 et 115 parts (pondéral) de polymère vinylique, notamment de polyvinyle ester, mieux de polyvinylacétate, encore mieux entre 90 et 110 parts de polyvinyle ester, notamment de polyvinylacétate, et un agent de libération, en une teneur de 15 à 40 parts, de préférence 25 à 35 parts.

Sauf indication contraire, les parts selon l'invention sont des parts sèches par rapport au total sec.

La structure personnalisable peut être proposée avec la couche de réception d'impression déjà imprimée par transfert thermique, notamment D2T2 ou re-transfert.

La sous-couche en papier peut comporter avantageusement un réactif produisant une réaction colorée en présence d'un solvant organique, notamment d'une cétone, en particulier d'acétone, ce réactif étant par exemple du noir de nigrosin.

La sous-couche en papier comporte de préférence une charge minérale, qui peut améliorer l'imprimabilité offset. La charge peut être ajoutée en masse ou par couchage lors de la fabrication de la sous-couche en papier, étant par exemple de la silice, de l'alumino silicate de sodium, du carbonate de calcium ou du kaolin, ou un mélange de ceux-ci. Le carbonate de calcium est préféré au kaolin.

La sous-couche en papier peut comporter des fibres synthétiques. La sous-couche en papier peut comporter un liant, notamment un latex acrylique, et un agent assouplissant tel qu'un mélange urée nitrate. La présence de fibres synthétiques, d'un liant acrylique et d'un agent assouplissant permet d'obtenir une structure personnalisable avec de très bonnes propriétés d'élasticité, de flexibilité et de résistance au double pli.

La sous-couche en papier peut comporter un élément de sécurité choisi parmi les agents luminescents, notamment fluorescents UV, notamment sous forme de fibres et/ou de pigment. La sous-couche de papier peut aussi comporter un élément de sécurité magnétique.

L'épaisseur de la structure multicouche est par exemple égale à 760 μιη plus ou moins 80 μιη ou en d'autres termes comprise entre 680 et 840 μιη.

La couche de réception d'impression peut être recouverte d'un film de protection. Ce dernier peut porter une structure diffractive, notamment un hologramme.

La structure multicouche peut comporter une couche d'adhésif entre le corps de la structure multicouche et la structure personnalisable. Cet adhésif peut être choisi parmi les adhésifs activables à chaud.

Le corps de la structure multicouche peut comporter une ou plusieurs couches de papier.

Le corps de la structure multicouche peut également comporter une puce électronique, notamment une puce RFID.

L'invention a encore pour objet une carte comprenant la structure multicouche considérée selon l'invention. La carte peut être de type carte d'identité, carte de sécurité sociale, permis de conduire, carte d'accès, carte de passage aux frontières, carte de fidélité, carte à jouer, moyen de paiement, bon d'achat ou un voucher, carte de transport ou carte d'abonnement.

L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'une structure personnalisable multicouche selon l'invention, dans lequel la structure personnalisable par impression par transfert thermique (notamment D2T2 ou re-transfert) est réalisée en déposant à l'état fluide la couche de réception d'impression sur la sous-couche en papier.

Le dépôt de la couche de réception d'impression peut s'effectuer en ligne, notamment par une technique de couchage telle que le couchage par lame d'air, reverse roll, roll flex ou hors ligne, notamment par couchage Champion, roll flex (rouleau transfert), reverse roll, lame d'air ou par une technique d'impression, notamment par héliogravure, sérigraphie ou flexographie. La couche de réception d'impression est ensuite séchée après dépôt.

La couche de réception d'impression est de préférence formulée en base aqueuse.

La structure personnalisable peut être laminée à chaud sur un corps de carte, notamment à une température supérieure ou égale à 100 °C.

La structure personnalisable peut être recouverte d'un film de libération, amovible, durant sa lamination avec le corps de carte. Ce film peut éviter tout risque d'adhérence de la structure personnalisable avec la surface utilisée pour l'assemblage avec le corps de carte. La présence au sein de la couche de réception d'impression d'un agent de libération peut permettre d'éviter l'emploi d'un tel film de libération.

La structure personnalisable peut être recouverte d'un film de libération durant sa lamination avec un corps de structure multicouche.

La sous-couche en papier peut être imprimée par impression offset avant de recevoir la couche de réception d'impression par transfert thermique.

La couche de réception d'impression peut être imprimée par transfert thermique, notamment avec une encre monochrome, noire ou colorée, ou avec des encres polychromes.

L'invention a également pour objet un ensemble comportant une structure personnalisable selon l'invention et une impression, obtenue notamment par D2T2 ou retransfert, recouvrant la couche de réception d'impression.

L'invention a encore pour objet un ensemble comportant une structure multicouche selon l'invention et une impression, obtenue notamment par D2T2 ou retransfert, recouvrant la couche de réception d'impression.

Structure personnalisable (dite substrat « PCPP »)

On a représenté schématiquement (sans respect des proportions réelles dans un souci de clarté) à la figure 1 un exemple de structure personnalisable 10 selon l'invention.

La structure 10 comporte une sous-couche fibreuse de papier 11 revêtue d'une couche 12 de réception d'impression D2T2 ou d'un film de re-transfert. La sous-couche de papier 11 comporte un élément de sécurité 13, par exemple sous la forme de fibres fluorescentes sous UV. Couche de réception d'impression

La couche de réception d'impression peut être déposée sur tout type de sous- couche de papier.

La couche de réception d'impression selon l'invention est non opaque, de préférence transparente, de façon à ne pas recouvrir la ou les sécurités de la sous-couche de papier. Ainsi la ou les sécurités de la sous-couche de papier peuvent être vues par un observateur bien qu'elles soient recouvertes par la couche de réception d'impression, grâce au caractère non opaque de celle-ci. Avant une étape de lamination ou une étape de calandrage par exemple, ou tout autre étape d'application d'une pression et/ou température spécifique, la couche de réception est sensiblement translucide, puis, suite à cette étape, la couche devient sensiblement transparente en raison de la modification de son état de surface devenant plus homogène et plus lisse.

De plus, grâce à sa non opacité, voire sa transparence, si besoin, on peut imprimer en offset ou par tout autre moyen d'impression, notamment toner laser ou jet d'encre, la sous-couche de papier avant de déposer la couche de réception d'impression.

La couche de réception d'impression est souple et flexible et ne va pas dégrader les caractéristiques mécaniques de la structure multicouche. Son épaisseur est par exemple comprise entre 5 et 30 μιη.

La couche peut être déposée directement sur une sous-couche de papier brut ou ayant été imprimée, par exemple en offset.

La surface externe de la couche de réception d'impression est de préférence lisse, car la qualité de l'impression dépend de son état de surface. Sur une structure multicouche dans laquelle la structure personnalisable a été laminée sur un corps de structure multicouche, la rugosité Bendtsen est de préférence inférieure à 100ml/min après lamination. Avant la lamination, la rugosité Bendtsen est inférieure, étant par exemple d'environ 900mL/min.

La couche de réception d'impression comporte selon l'invention un polymère vinylique, notamment non halogéné, mieux un poly(vinyle ester) et de préférence poly(vinyle acétate), par exemple du PVAc connu sous les références commerciales Vinamul 6000, Vinamul 9300, Rucoplast HH ou Appretan TT. La couche de réception d'impression peut être constituée en masse à sec de 40 à 80% de polymère vinylique, notamment non halogéné mieux de poly(vinyle ester) et de préférence de PVAc, préférentiellement entre 50 et 70%.

La couche de réception d'impression peut comporter plusieurs polymères vinyliques, notamment non halogénés, de préférence en une teneur massique à sec dans la couche de réception d'impression de 40 à 80%>, préférentiellement entre 50 et 70%>.

La couche de réception d'impression peut avantageusement comporter du PVAc homopolymère.

Le ou les polymères vinyliques présents dans la couche de réception d'impression sont de préférence non halogénés.

La couche de réception d'impression peut comporter également un agent de libération tel qu'une cire, notamment une cire de carnauba, une cire de paraffine, une cire de polyéthylène, un stéarate de calcium ou du PTFE. L'agent de libération a pour fonction d'empêcher que la couche de réception d'impression ne colle à la plaque de lamination utilisée lorsque la structure personnalisable est laminée sur le corps de structure multicouche.

La cire de carnauba est préférée à la cire de paraffine, laquelle se dégrade à

130 °C.

La couche de réception d'impression peut comporter de la silice. Celle-ci permet notamment d'améliorer l'impression Offset, et la non adhérence à des plaques de lamination.

La couche de réception d'impression peut comporter un mélange d'au moins deux polymères ayant chacun pour monomère au moins le vinylacétate, notamment un mélange de PVAc homopolymère et d'un copolymère dont l'un des monomères est le vinylacétate et de préférence dont l'autre ou au moins l'un des autres monomères est un alcène.

La couche de réception d'impression peut être constituée en masse à sec de 40 à 80% du mélange d'au moins deux polymères précédemment décrit, notamment de 50 à 70%.

La couche de réception d'impression peut être constituée en masse à sec de 30 à 60%) de PVAc homopolymère et de 5 à 40%> du copolymère précédemment décrit, notamment de 35 à 50% de PVAc homopolymère et de 12 à 25% du copolymère. La couche de réception d'impression peut être constituée à sec de 60 à 80 parts de PVAc homopolymère et de 20 à 40 parts du copolymère précédemment décrit, notamment de 65 à 75 parts de PVAc homopolymère et de 25 à 35 parts du copolymère.

La couche de réception d'impression peut comporter un agent de libération, notamment de la cire. La couche de réception d'impression peut comporter de la silice.

En particulier, la couche de réception d'impression peut comporter un mélange de PVAc homopolymère et de copolymère vinylacétate/éthylène.

Un tel mélange est particulièrement bien adapté pour une impression D2T2 en couleur. Il peut également être utilisé pour une impression D2T2 en noir ou pour une impression par re-transfert.

Dans le cas de l'utilisation d'un tel mélange, l'agent de libération peut être de la cire, notamment de la cire de carnauba. La couche de réception d'impression peut comporter de la silice. La couche de réception d'impression peut comporter du PVAc homopolymère et un copolymère vinylacétate/éthylène, une cire et une silice, notamment avec une proportion à sec de 60 à 80 parts, de préférence 65 à 75 parts, en PVAc homopolymère, de 20 à 40 parts, de préférence 25 à 35 parts, en copolymère éthylène/vinylacétate, de 15 à 40 parts, de préférence 25 à 35 parts, en cire et de 20 à 50 parts, de préférence 30 à 40 parts, en silice.

Le PVAc homopolymère peut être du Makrovil V344 et le copolymère éthylène/vinylacétate du Vinamul 3265.

La couche de réception d'impression peut être appliquée par couchage crayon.

La couche de réception d'impression peut être constituée en masse à sec de 30 à 60% de PVAc homopolymère et de 5 à 40% du copolymère précédemment décrit, notamment de 35 à 50% de PVAc homopolymère et de 12 à 25% du copolymère.

La couche de réception d'impression peut être constituée à sec de 60 à 80 parts de PVAc homopolymère et de 20 à 40 parts du copolymère vinylacétate/éthylène, notamment de 65 à 75 parts de PVAc homopolymère et de 25 à 35 parts du copolymère viny lacétate/ éthy lène .

La couche de réception d'impression peut notamment comporter du PVAc homopolymère et de la cire de carnauba en tant qu'agent de libération, de préférence avec une proportion 100 parts (en masse) PVAc homopolymère et de 12 à 20 parts de cire de carnauba, mieux de 14 à 18 parts, encore mieux de 15 et 17, voire 16 environ. La dépose peut s'effectuer dans cet exemple avec une quantité en poids sec par exemple de 5 à 30 g/m 2 , mieux 10 à 20 g/m 2 .

La couche de réception d'impression peut être constituée en masse de 70 à 95% de PVAc, préférentiellement entre 80 et 90%>, et de 5 à 30 % d'agent de libération, préférentiellement entre 10 et 20 % à sec. Dans le cas où la couche de réception comporte une charge minérale, par exemple de la silice, notamment pour améliorer l'imprimabilité, la couche comporte de préférence entre 40 et 80%> en masse de polymère vinylique, notamment de polyvinyle ester, mieux de polyvinylacétate, encore mieux entre 50 et 70% en masse de polyvinyle ester, notamment de polyvinylacétate.

Sauf indication contraire, les pourcentages sont en masse sèche par rapport au total sec.

La couche de réception d'impression peut être constituée de 85 à 115 parts de

PVAc, préférentiellement entre 90 et 110 parts, et de 15 à 40 parts d'agent de libération, préférentiellement entre 25 et 35 parts.

La dépose de la couche de réception d'impression sur la sous-couche en papier s'effectue de préférence à une quantité comprise entre 5 et 30 g/m 2 , préférentiellement entre 10 et 20 g/m 2 en poids sec.

Le dépôt s'effectue de préférence par une technique de couchage ou d'impression, comme indiqué plus haut.

Le polymère vinylique et l'agent de libération sont de préférence en phase aqueuse, préparés à un pH acide ou neutre avec une viscosité adaptée par l'homme de métier à la technique de couchage choisie.

On obtient de très bons résultats d'impression (densité du noir 1,94 au densitomètre XRITE Série 500) avec comme polymère l'APPRETAN TT (100 parts) (PVAc) mélangé à du PTFE (2,5 parts) pour un dépôt de 30 g/m 2 , et avec de l'APPRETAN

TT (95 parts) mélangé à CaC0 3 (5 parts) pour un dépôt à 27 g/m 2 (densité du noir 1,91).

La lamination peut s'effectuer sans coller aux plaques.

Sous-couche en papier

La sous-couche fibreuse en papier peut comporter :

des fibres naturelles, de préférence en une teneur massique comprise entre 55 et 80 %, de préférence entre 60 et 65 %, par rapport au poids total de la sous-couche, des fibres synthétiques, de préférence en une teneur massique comprise entre 3 et 10 %, de préférence entre 4 et 8 %, par rapport au poids total de la sous-couche.

Pour ce qui est des fibres synthétiques, la couche de papier peut avantageusement en comporter en une teneur comprise entre 7 et 15 % en volume.

La sous-couche en papier comporte également, de façon avantageuse :

une charge minérale, de préférence en une teneur massique comprise entre 9 et 20 %, de préférence entre 12 et 16 %, par rapport au poids total de la sous-couche, un liant, notamment un mélange de PVA et d'amidon ou un latex, de préférence un latex acrylique, et

un agent assouplissant, notamment de la glycérine, de l'urée, du nitrate de sodium ou un de leurs mélanges.

La triple association de fibres synthétiques, d'un liant ainsi que d'un agent assouplissant permet avantageusement de conférer à la sous-couche des propriétés d'élasticité, de flexibilité et de résistance au double pli améliorées.

La présence d'une charge minérale permet avantageusement de conférer à la sous-couche des propriétés d'imprimabilité, notamment d'imprimabilité offset.

Sauf mention contraire, toutes les teneurs massiques des composés compris dans la couche en papier sont données en poids sec.

L'épaisseur de la sous-couche de papier est par exemple comprise entre 80 et

200μιη.

Fibres naturelles

Les fibres naturelles peuvent être présentes dans la sous-couche en papier sous la forme d'un mélange de fibres naturelles longues (issues de résineux) et de fibres naturelles courtes (issues de feuillus).

Les fibres naturelles longues peuvent être utilisées pour améliorer la résistance mécanique et les fibres naturelles courtes peuvent être utilisées pour conférer de l'opacité.

Dans un exemple de réalisation, la proportion massique de fibres naturelles courtes, au sein de la sous-couche, est inférieure ou égale à la proportion massique de fibres naturelles longues. Ainsi, au moins 50 % en masse des fibres naturelles peuvent être des fibres naturelles longues. De préférence, au moins 80 % en masse des fibres naturelles sont des fibres naturelles longues. Les fibres naturelles peuvent être formées en tout ou partie de fibres cellulosiques, notamment être en totalité des fibres cellulosiques.

Fibres synthétiques

Les fibres synthétiques peuvent être choisies parmi les fibres de rayonne, notamment la fibranne ou la viscose, ou d'une matière thermoplastique, notamment d'un polyamide, d'un polyester, d'une polyoléfine et/ou un mélange de telles fibres.

La teneur massique en fibres synthétiques dans la sous-couche en papier peut être évaluée par une mesure tridimensionnelle par stéréologie sur coupe bidimensionnelle au microscope électronique à balayage.

Plusieurs images en coupe peuvent être acquises, dans le sens marche de la machine (SM) à papier et dans le sens travers (ST).

Le nombre de fibres synthétiques interceptées par la coupe pour chaque image est compté pour chaque sens papier, à savoir N st et N sm . Le nombre moyen de fibres synthétiques dans le papier est calculé par N = .

La longueur totale L de papier comptée est donnée par la somme des longueurs des images comptées.

N

Le nombre de fibres par mètre linéaire de papier est donnée par N ml =— .

Le poids de fibres synthétiques au mètre carré, w, est calculé en utilisant le titrage (ou masse linéique) T des fibres synthétiques exprimé en décitex (poids en grammes de 10 000 m de fibres) et Nmi à l'aide de la formule suivante : w = i^ x N ml x T .

Le taux de fibres synthétiques est obtenu en divisant ce poids par le grammage de la couche externe fibreuse. De préférence, le nombre d'images est suffisant pour compter au moins 400 fibres synthétiques, afin de réduire l'imprécision de la méthode.

Dans un exemple de réalisation, au moins 50 % en masse des fibres synthétiques peuvent être des fibres de polyamide.

Les fibres synthétiques peuvent avoir une longueur moyenne supérieure à 4 mm, par exemple à 6 mm.

Les fibres synthétiques peuvent avoir une longueur moyenne de 6 mm. Le diamètre moyen des fibres synthétiques peut être compris entre 0,9 et 4,2 dtex, par exemple entre 0,9 et 3,3 dtex, mieux entre 1,2 et 1,7 dtex.

Charge minérale

La charge minérale peut être choisie parmi la silice, les silicates et aluminosilicates de sodium, les carbonates, en particulier de calcium, le talc, le kaolin, l'hydrate d'alumine, le dioxyde de titane et leurs mélanges.

La sous-couche de papier peut ainsi comporter à la fois de la silice, de l'alumino silicate de sodium et du dioxyde de titane, en tant que charge minérale.

La silice et Paluminosilicate de sodium peuvent être utilisés pour l'imprimabilité, et le dioxyde de titane pour l'opacité et la blancheur.

La sous-couche en papier peut comporter de la silice en une teneur massique comprise entre 1 et 5 %, de préférence entre 2 et 3 %, par rapport au poids total de la sous- couche.

La sous-couche peut comporter de l'alumino silicate de sodium, par exemple de référence Zeolex ® en une teneur massique comprise entre 4 et 9 %, de préférence entre 5 et 7 %, par rapport au poids total de la sous-couche.

La sous-couche peut comporter du dioxyde de titane en une teneur massique comprise entre 2 et 9 %, de préférence entre 4 et 7 %, par rapport au poids total de la sous- couche.

Liant et agent assouplissant

Le liant peut être avantageusement choisi parmi les polymères thermoplastiques de température de transition vitreuse Tg (mesurée selon la norme ISO 11357) inférieure ou égale à +20 °C, mieux à 10 °C, pour apporter de la souplesse.

Dans un exemple de mise en œuvre, les fibres de la sous-couche en papier sont liées avec un liant précipité en masse, le liant étant par exemple choisi parmi les polymères de Tg inférieure ou égale à -10 °C, étant de préférence choisi parmi les polymères acryliques.

Dans un exemple de mise en œuvre de l'invention, le liant est introduit dans la sous-couche par surfaçage, le liant étant choisi dans ce cas par exemple parmi les polymères de Tg inférieure ou égale à +10 °C, le liant comportant par exemple un liant naturel, notamment de l'amidon, ou synthétique, notamment de l'alcool polyvinylique ou un polymère styrène acrylique, par exemple de Tg voisine de 7 °C.

Le liant comporte avantageusement une matière thermoplastique, la quantité de celle-ci étant ajustée pour obtenir au couchage une concentration en cette matière thermo- plastique inférieure ou égale à 20g/m 2 sec, mieux inférieure ou égale à 10 g/m 2 sec, le liant pouvant comporter un polymère ou un copolymère de nature styrène butadiène acrylique, styrène acrylique ou vinylique.

Le liant peut encore être choisi parmi les latex. De préférence, le liant est choisi parmi les latex acryliques, styrène butadiène ou butadiène et de préférence encore pour des raisons de durabilité, notamment de résistance aux UV et de résistance au vieillissement, parmi les latex acryliques.

Le liant peut aussi être choisi parmi le PVA, l'amidon et leurs mélanges, de préférence un mélange de PVA et d'amidon.

Le liant peut être présent au sein de la sous-couche en papier en une teneur massique comprise entre 3 et 15 %, de préférence entre 7 et 12 %.

Le liant peut être associé à un agent assouplissant. L'agent assouplissant est un composé permettant de lubrifier les fibres individuelles dans le réseau fibreux que constitue le papier ; il peut s'agir d'un produit tensio-actif. Un tel agent utilisé dans la fabrication du papier peut avoir pour effet de procurer au papier une élasticité élevée. L'agent assouplissant peut être choisi parmi la glycérine, le mélange urée / nitrate de sodium, le sorbitol ou leurs associations.

L'agent assouplissant peut être présent au sein de la sous-couche en une teneur massique comprise entre 2 et 15%, notamment entre 2 et 12 %, de préférence entre 7 et 10 %.

On peut utiliser le mélange urée / nitrate de sodium en tant qu'agent assouplissant, de préférence avec un rapport massique uree_ compris entre nitrate _ de _ sodium

1 et 5, par exemple entre 1,5 et 3.

Il peut être avantageux que le rapport entre la teneur massique en liant et la teneur massique en charge minérale, au sein de la sous-couche, soit compris entre 0,25 et 1,5, de préférence entre 0,5 et 0,75. La sous-couche peut avoir un grammage compris entre 90 et 175 g/m 2 , par exemple compris entre 100 et 150 g/m 2 .

La sous-couche selon l'invention peut comporter tous types d'éléments de sécurité connus de l'homme du métier.

Eléments de sécurité

Parmi les éléments de sécurité pouvant être incorporés dans la sous-couche de papier, certains sont détectables à l'œil, en lumière du jour ou en lumière artificielle, sans utilisation d'un appareil particulier. Ces éléments de sécurité comportent par exemple des fibres ou planchettes colorées, des fils imprimés ou métallisés totalement ou partiellement. Ces éléments de sécurité sont dits de premier niveau.

D'autres types d'éléments de sécurité supplémentaires sont détectables seulement à l'aide d'un appareil relativement simple, tel qu'une lampe émettant dans l'ultraviolet (UV) ou l'infrarouge (IR). Ces éléments de sécurité comportent par exemple des fibres, des planchettes, des bandes, des fils ou des particules. Ces éléments de sécurité peuvent être visibles à l'œil nu ou non, étant par exemple luminescents sous un éclairage d'une lampe de Wood émettant dans une longueur d'onde de 365 nm. Ces éléments de sécurité sont dits de deuxième niveau.

D'autres types d'éléments de sécurité nécessitent pour leur détection un appareil de détection plus sophistiqué. Ces éléments de sécurité sont par exemple capables de générer un signal spécifique lorsqu'ils sont soumis, de manière simultanée ou non, à une ou plusieurs sources d'excitation extérieure. La détection automatique du signal permet d'authentifier, le cas échéant, le document. Ces éléments de sécurité comportent par exemple des traceurs se présentant sous la forme de matières actives, de particules ou de fibres, capables de générer un signal spécifique lorsque ces traceurs sont soumis à une excitation optronique, électrique, magnétique ou électromagnétique. Ces éléments de sécurité sont dits de troisième niveau.

Des réactifs peuvent également être incorporés dans la sous-couche ; il s'agit par exemple de réactifs chimiques ou biochimiques d' infalsification et/ou d'authentification et/ou d'identification pouvant notamment réagir respectivement avec au moins un agent de falsification et/ou d'authentification et/ou d'identification. L'impression D2T2 est connue pour être falsifîable à l'acétone. Lorsque l'on imprime sur la structure personnalisable par impression D2T2 en noir et que l'on efface l'impression à l'aide d'acétone, on dégrade en même temps la couche de réception d'impression lorsque celle-ci est à base de poly(vinyle acétate). Ainsi, lors de la réimpression, on remarque que les motifs ne sont pas aussi nets et que le noir ressemble plus à du gris. De même, il y a une diminution de la netteté entre les motifs, voire une disparition au moins partielle des motifs réalisés par impression D2T2 en couleur et les motifs réimprimés par impression D2T2 en couleur après effacement à l'aide d'acétone.

La sous-couche de papier et/ou la couche de réception d'impression peuvent avantageusement contenir un réactif à l'acétone, tel que du noir de nigrosin. Si l'on efface une donnée imprimée en D2T2 de la carte à l'aide d'acétone, ce réactif se colore d'une couleur différente de façon irréversible, ce qui met en évidence la falsification de manière visuelle. Ce réactif peut être introduit en une quantité comprise entre 0,001 % et 0,1 % en masse par rapport au total sec.

Alternativement, il peut être déposé sur la carte (après impression D2T2, mais toujours dans la machine d'impression D2T2) une couche protectrice couchée (overlay) ou un film protecteur (laminât).

Il peut être particulièrement intéressant que la sous-couche de papier comporte un élément de sécurité de niveau 1 ou 2, visible à l'œil nu, éventuellement sous éclairage UV ou IR, pour profiter du fait que la couche de réception d'impression est non opaque.

Fabrication de la sous-couche en papier

La sous-couche en papier peut être réalisée sur une machine à papier traditionnelle à table plate ou forme ronde, celle-ci permettant de véhiculer tous les moyens de sécurisation bien connus dans le domaine des papiers de sécurité que sont les documents de sécurité (chèque, papiers passeports, vignettes fiscales, ...) ou les billets de banque.

La fabrication de la sous-couche peut comporter les étapes consistant à :

a) disposer d'une suspension fibreuse comportant les fibres naturelles, puis b) ajouter les fibres synthétiques à ladite suspension fibreuse de façon à obtenir une composition fibreuse, et

c) ajouter la charge minérale à ladite composition fibreuse ou à ladite suspension fibreuse. Il est possible que la suspension fibreuse soit raffinée avant l'étape b).

Le procédé décrit ci-dessus peut en outre comporter après ajout des fibres synthétiques, l'ajout d'une composition comportant le liant précité, par exemple par imprégnation, surfaçage, enduction et/ou couchage. Dans ce cas, la charge minérale précitée peut être comprise dans ladite composition et être ainsi ajoutée lors de l'imprégnation, du surfaçage, de l'enduction et/ou du couchage. Tout procédé ou dispositif connu peut être utilisé pour cela, notamment une imprégnatrice, une presse enco lieuse (encore appelée « size press »), une « film press », une coucheuse à lame d'air ou à racle, une coucheuse rideau, une coucheuse Champion, une coucheuse hélio ou une coucheuse à transfert de film, par exemple telle qu'une coucheuse « Twin-HSM » de la société BTG.

La composition fibreuse obtenue après l'une des étapes b) ou c) peut être égouttée, pressée et séchée selon le procédé papetier courant, par exemple avant l'ajout du liant.

La composition comprenant le liant est de préférence ajoutée au moyen d'une imprégnatrice ou d'une presse enco lieuse.

Propriétés de la structure personnalisable

La sous-couche en papier revêtue de la couche de réception d'impression selon l'invention peut ne pas présenter de marquage au pli. En effet, lorsque les deux bords selon la longueur d'une carte ID-1 comprenant une structure personnalisable selon l'invention, conforme aux normes ISO 7810 et ISO 10373 (par exemple une carte telle que décrite dans les exemples ci-après), sont amenés en contact par pliage, la structure personnalisable ne présente ni marque, ni pli, ni déformation irréversible. Une telle propriété n'est pas vérifiée par une carte ID-1 entièrement plastique qui cassera ou sera marquée irréversiblement avant même que ses deux bords ne soient en contact.

Au moins deux des caractéristiques mécaniques présentées ci-après, de préférence toutes les trois, sont ainsi de préférence vérifiées par une structure personnalisable selon l'invention.

Module d'Young Le module d'Young est déterminé selon la norme ISO 1924 « Papier et carton - Détermination des propriétés de traction » (« Partie 2 : méthode à gradient d'allongement constant »).

La sous-couche de papier revêtue de la couche de réception d'impression peut présenter un module d'Young inférieur à 1500 MPa, de préférence inférieur à 900 MPa.

Résistance au double pli

La résistance au double pli est déterminée selon la norme ISO 5626 « Papier - Détermination de la résistance au pliage ».

La sous-couche de papier revêtue de la couche de réception d'impression peut présenter une résistance au double pli (mesure Lhommargy) supérieure à 2000, de préférence supérieure à 5000.

Allongement

L'allongement est déterminé selon la norme ISO 1924 « Papier et carton -

Détermination des propriétés de traction » (« Partie 2 : méthode à gradient d'allongement constant »).

La sous-couche de papier revêtue de la couche de réception d'impression peut présenter un allongement sens marche (dans la direction de la fabrication sur la machine à papier) supérieur à 5%, de préférence supérieure à 6 %.

Corps de structure multicouche (notamment carte)

Le corps de carte peut comporter une ou plusieurs couches papetières et/ou en matière plastique. Le corps de carte peut loger une puce électronique à contact, sans contact ou à interface duale.

Il peut s'avérer avantageux que le corps de carte comporte au moins une couche de papier.

L'ensemble de la ou des couches du corps de carte peuvent être des couches papetières.

Au moins deux couches du corps de carte peuvent être solidarisées entre elles par un adhésif. Cette couche de papier comporte de préférence des fibres de cellulose et des fibres synthétiques, et peut avoir la même formulation que la sous-couche de papier de la structure personnalisable.

Le corps de carte peut comporter un ou plusieurs éléments de sécurité de niveau 1, 2 ou 3.

En présence d'une puce électronique dans le corps de carte, l'épaisseur de celle-ci peut être compensée au moins en partie par une couche de papier pourvue d'une cavité ou d'un trou dans lequel s'étend la puce.

Le corps de carte peut présenter une structure monocouche ou multicouche.

L'épaisseur du corps de carte peut être comprise entre 460 ±80μιη.

Le corps de carte peut recevoir une structure personnalisable selon l'invention sur ses deux faces ou sur l'une des faces seulement.

Adhésif

Le corps de carte et/ou la sous-couche en papier peuvent comporter un couchage adhésif sur au moins une face. On peut utiliser un adhésif activable à chaud ou un adhésif sensible à la pression. Cet adhésif peut être choisi parmi les acryliques, les acrylonitriles, les isocyanates bloqués, les thermoplastiques (PE, PETg, PVC ...) ou leurs mélanges. Préférentiellement, on choisira l'adhésif parmi les adhésifs activables à chaud comportant un polymère choisi parmi le polyuréthane, le polyéthylène, les polymères acryliques ou vinyliques, par exemple le polyvinylacétate et leurs mélanges.

L'assemblage du corps de carte et de la sous-couche peut se faire par des techniques de lamination, notamment à chaud, connues de l'homme du métier.

Les paramètres de lamination sont de préférence compris entre 100 et 150°C, 50 et 200N/cm 2 et 10 à 45 minutes.

Une couche amovible de libération en PC (polycarbonate) peut être superposée lors de la lamination à la couche de réception d'impression pour ne pas coller à la plaque de lamination. Cette couche PC est ensuite enlevée.

Exemples

On a représenté à la figure 2 un exemple de carte 1 réalisée conformément à l'invention. La carte 1 comporte un corps de carte 20, qui peut être assemblé par l'intermédiaire de couches 30 d'adhésif activables à chaud à des structures personnalisables 10. Le corps de structure multicouche peut être lui-même constitué sur ces couches extérieures de matériaux thermoplastiques (PE, PETg, PVC .) jouant le rôle d'adhésif.

Les structures personnalisables 10 peuvent être protégées après impression, le cas échéant, par un film de protection 40 dont l'un au moins peut porter un hologramme 41.

L'épaisseur totale e de la carte peut satisfaire à la norme ISO 7810. Le corps de carte et les structures personnalisables peuvent être réalisés selon l'un des exemples 1 à 5 donnés ci-après.

Exemple 1

Carte PVC sans dispositif RFID.

Le corps de carte est composé de six couches de PVC de 100 μιη d'épaisseur (pour obtenir l'épaisseur standardisée recherchée) de la société Galazzi.

Deux structures personnalisables selon l'invention sont disposées respectivement de part et d'autre du corps de carte pour définir les surfaces extérieures de la carte.

La sous-couche de papier comporte, en tant qu'éléments de sécurité, des particules fluorescentes Hilites ® et des fibres de sécurité.

La sous-couche est un papier AWCEL tel que considéré en exemple 1 du document WO 2012/014112. La couche de réception d'impression est un mélange de PVAC (100 parts) par exemple de l'APPRETAN TT mélangé à du PTFE (2,5 parts) pour un dépôt de 30 g/m 2 . Cette couche est appliquée par couchage lame d'air.

L'ensemble formé du corps de carte et des structures personnalisables est laminé à chaud sur une presse à plateau à des températures de l'ordre de 130 °C, sous une pression de 80 bar, pendant 15 min.

La carte résultante est une carte ayant sensiblement les mêmes propriétés mécaniques qu'une carte PVC traditionnelle, étant en outre personnalisable par impression D2T2. De plus, elle est sécurisée par les fibres de sécurité et les particules Hilites ® . Exemple 2

Carte papier sécurisée

Le corps de carte est composé de trois couches de papier AWSLA tel que décrit à l'exemple 1 (premier support flexible) de la publication WO 2009/1007659, de 200 μιη d'épaisseur chacune, revêtues d'adhésif activable à chaud de nature acrylique.

Une structure personnalisable selon l'invention est ensuite disposée de chaque côté du corps de carte. La structure personnalisable est la même qu'à l'exemple 1, à la différence près que la sous-couche de papier comporte en tant qu'éléments de sécurité des fibres de sécurité fluorescentes UV et un taggant introduit en masse dans le papier.

L'ensemble est ensuite laminé à chaud à des températures de l'ordre de 140 °C, à une pression de 80 bars, pendant 15 min.

La carte résultante est dite « 100 % papier », plus flexible qu'une carte plastique traditionnelle, mais ne présentant aucune déformation irréversible après des tests de flexion.

Cette carte est d'épaisseur standardisée et sécurisée par la présence des fibres fluorescentes UV et la possibilité de détecter à l'aide d'un détecteur spécifique le taggant précité.

La personnalisation (données du porteur de la carte telles que le nom, l'adresse etc ..) est réalisée par impression D2T2 sur une machine Evolis, par exemple commercialisée sous la référence Peeble.

Exemple 3

Carte RFID

Le corps de carte comporte une structure PAPERLAM ® monocouche telle que décrite dans la publication WO 2011/135497 Al formée avec une couche de papier AWSLA telle que divulguée dans la demande WO 2009/007659 A2 (exemple 1) de 300 μιη d'épaisseur, couchée avec un adhésif activable à chaud de type polyuréthane. Le corps de carte loge une puce RFID module MOB4, par exemple de référence MCC8 commercialisée par la société Infineon, et comporte une antenne intégrée par enfoncement dans le papier. Une couche de papier AWSLA de 130 μηι d'épaisseur et enduite du même adhésif activable à chaud est disposée de part et d'autre de la structure PAPERLAM ® monocouche.

Deux structures personnalisables selon l'invention sont disposées respectivement de part et d'autre du corps de carte. La sous-couche en papier a la même composition qu'à l'exemple 1 à la différence près qu'elle comporte en tant qu'éléments de sécurité des particules fluorescentes Hilites ® , des fibres de sécurité fluorescentes sous UV, des planchettes ainsi qu'une bande magnétique dite « Hi Co » ou « Low Co ».

La couche de réception d'impression à la même formulation qu'à l'exemple 1. L'ensemble est laminé sur une presse à plateau à des températures de l'ordre de

130°C, sous une pression de 80 bars, pendant 15 min.

La carte résultante est dite « eCarte », étant sécurisée par la puce RFID et identifiable de par la présence des fibres UV, des particules Hilites ® et des planchettes.

La carte peut être fournie avec la sous-couche en papier pré-imprimée en offset, la personnalisation de la carte étant réalisée par impression D2T2 sur une machine de marque Sécurion commercialisée par la société Evolis, qui personnalise également la bande magnétique et appose un film externe de protection holographique.

La carte est d'épaisseur standard. Exemple 4

Carte RFID

Le corps de carte est constitué d'une structure PAPERLAM ® bi-couche, composée d'une première couche de papier AWSLA de 130 μιη d'épaisseur, revêtue d'adhésif activable à chaud, et d'une deuxième couche de papier AWSLA de 200 μιη d'épaisseur, également revêtue d'adhésif activable à chaud. Le corps de carte loge une puce RFID module et une antenne intégrée par enfoncement dans le papier.

Deux couches de PETg de 120 μιη d'épaisseur sont disposées respectivement de part et d'autre de cette structure PAPERLAM ® .

Une couche de papier AWCEL d'épaisseur 150μιη est disposée comme couche extérieure d'un côté et l'autre côté reçoit une structure personnalisable selon l'invention, de même formulation qu'à l'exemple 1. La couche de papier AWCEL comme la sous-couche de papier de la structure personnalisable comportent des particules fluorescentes Hilites et des fibres de sécurité fluorescentes sous UV.

Un module électronique à contact, comme rencontré dans les cartes bancaires, est inséré en surface de la carte par perforation de la structure personnalisable et de la couche de PETg.

La carte résultante est dite « eCarte », étant sécurisée par la puce RFID et par le module contact, et identifiable de par les fibres UV et les particules Hilites ® .

La sous-couche de papier peut être pré-imprimée en offset avant dépose de la couche de réception d'impression et la carte être personnalisée en jet d'encre sur la face opposée au module contact.

Le numéro de la carte est porté par impression D2T2 sur la couche de réception d'impression sur une machine DTC550 commercialisée par la société HID qui permet en plus l'application d'un film de protection sur la face personnalisée par impression D2T2.

Exemple 5

Le corps de la carte comporte une couche dite « inlay » en PET avec une antenne gravée en aluminium et une puce électronique dite « flip chip ». Cette puce est logée dans une couche de papier AWSLA de 130 μιη d'épaisseur, couchée avec un adhésif activable à chaud pour compenser l'épaisseur de la puce.

La carte comporte respectivement de part et d'autre du corps de celle-ci deux structures personnalisables selon l'invention. Au sein de chaque structure personnalisable, la sous-couche de papier comporte des fibres visibles sous UV.

La sous-couche en papier et la couche de réception d'impression présentent les mêmes formulations qu'à l'exemple 1.

L'assemblage de la structure personnalisable au corps de carte s'effectue à l'aide d'un adhésif activable à chaud. Le tout est laminé sur presse à rouleau à une température de l'ordre de 120 °C.

La structure résultante est imprimée en offset puis coupée au format souhaité. L'épaisseur est de l'ordre de 350 à 400 μιη et la carte peut être utilisée comme carte de fidélité, forfait de ski, ticket événementiel ou autre. Dans le cadre d'un ticket événementiel, la personnalisation de l'événement, par exemple le numéro du ticket et un code QR 2D, est réalisé par impression D2T2.

Exemple 6

Le corps de carte est constitué d'une structure PAPERLAM ® bi-couche, composée d'une première couche de papier AWSLA de 130 μιη d'épaisseur, revêtue d'adhésif activable à chaud, et d'une deuxième couche de papier AWSLA de 200 μιη d'épaisseur, également revêtue d'adhésif activable à chaud. Le corps de carte loge une puce RFID module et une antenne intégrée par enfoncement dans le papier.

Deux couches de PETg de 120 μιη d'épaisseur sont disposées respectivement de part et d'autre de cette structure PAPERLAM ® .

Une couche de papier AWCEL d'épaisseur 150μιη est disposée comme couche extérieure d'un côté et l'autre côté reçoit une structure personnalisable selon l'invention. La structure personnalisable est composée d'une sous-couche de papier AWCEL avec une couche de réception d'impression qui est composée d'un mélange de deux polymères ayant chacun pour monomère au moins le vinylacétate, de préférence un PVAc homopolymère et un copolymère éthylène/vinylacétate, tels que Makrovil V344 (70 parts) et Vinamul 3265 (30 parts), d'une cire (30 parts) ainsi que d'une silice (35 parts) pour un dépôt de 20g/m 2 pour améliorer l'impression Offset notamment. Cette couche est appliquée par couchage crayon.

La couche de papier AWCEL comme la sous-couche de papier de la structure personnalisable comportent des particules fluorescentes Hilites et des fibres de sécurité fluorescentes sous UV.

La sous-couche de papier peut être pré-imprimée en offset avant la dépose de la couche de réception d'impression.

La couche de réception d'impression peut être imprimée en offset. La carte peut être personnalisée en D2T2 sur la face personnalisable selon l'invention et en jet d'encre sur la face opposée à celle-ci.

Le numéro de la carte est porté par impression D2T2 sur la couche de réception d'impression sur une machine Securion commercialisée par la société Evolis qui permet en plus l'application d'un film de protection sur la face personnalisée par impression D2T2. L'ensemble formé du corps de carte, des couches de PETg, de la couche de papier AWCEL, et de la structure personnalisable est laminé à chaud sur une presse à plateau à des températures de l'ordre de 130 °C, sous une pression de 80 bar, pendant 15 min.

La carte résultante est une carte ayant sensiblement les mêmes propriétés mécaniques qu'une carte PVC traditionnelle, étant en outre personnalisable par impression D2T2. De plus, elle est sécurisée par les fibres de sécurité et les particules Hilites ® . La carte est particulièrement adaptée à l'impression D2T2 en couleur.

Le tableau suivant donne le résultat d'essais réalisés avec la carte de l'exemple

* Le test est réalisé en enceinte climatique, dans les conditions précisées.

Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits.

La carte, et notamment le corps de carte, peut présenter des structures autres. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.