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Title:
SECURING ASSEMBLY WITH TOTAL IMMOBILISATION AND SELF-CENTRING OF A SEMI-TRAILER KINGPIN ON A RAILWAY UNIT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/122720
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a securing assembly (1) comprising a cap (6) that is locked on the semi-trailer kingpin (7), automatically centred and immobilised in the receiving volume (9) of a nacelle (8) provided with self-centring tilting mobile members (30) and supported by a lift bearing (19) being part of the structure of the railway unit (2) for mixed rail/road transport. The securing assembly ensures a self-centring and three-axis immobilisation of the kingpin in an automatic and secured manner, with a visual control indicator. The invention is particularly intended for constructors of hardware for intermodal rail/road transport.

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Inventors:
ANDRE JEAN-LUC (FR)
SCHVERER MATHIEU (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/000249
Publication Date:
October 16, 2008
Filing Date:
February 26, 2008
Export Citation:
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Assignee:
LOHR IND (FR)
ANDRE JEAN-LUC (FR)
SCHVERER MATHIEU (FR)
International Classes:
B61D45/00; B61D3/18
Foreign References:
FR2884211A12006-10-13
EP0712771A11996-05-22
US20020040881A12002-04-11
US3204579A1965-09-07
Attorney, Agent or Firm:
METZ, Paul (B.P. 631, place Boecler Strasbourg Cedex, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Ensemble d'arrimage (1) à maintien total et à auto-centrage et auto-verrouillage du pivot d'attelage (7) à gorge (107) d'une semi-remorque comprenant une capote (6) venant se monter et se verrouiller sur le pivot d'attelage (7) et une nacelle

(8) à volume récepteur (9) de la capote (6) et à éléments mobiles basculants (30) d'auto- centrage caractérisé en ce que

- La capote (6) comporte :

. un mécanisme de verrouillage (104) en prise sur la gorge (107) du pivot d'attelage

(7), et . une cavité latérale de retenue (91, 92) dans laquelle l'extrémité (38) des éléments mobiles basculants (30) s'enfonce à retenue lorsque la capote (6) est placée dans le volume récepteur (9) de la nacelle (8) ; et en ce que

- la nacelle (8) comporte : . un moyen de blocage (48) des éléments mobiles basculants (30) en position enfoncée dans la cavité de retenue (91 , 92), . un moyen de déverrouillage (59) du pivot d'attelage (7) permettant la libération du pivot d'attelage hors de la capote (6), . un moyen de rebasculement (84) des éléments mobiles basculants (30) en position non enfoncée dans la cavité de retenue (91, 92), permettant le retrait de la capote (6) hors de la nacelle (8).

2. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que les éléments mobiles basculants (30) sont d'une seule pièce et sont montés chacun sur un axe de pivotement.

3. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que les éléments mobiles basculants (30) sont formés de deux pièces pivotantes (31, 32) montées chacune par une ouverture de montage sur un axe de pivotement distinct (33, 34, 35, 36), les premières pièces appelées touches (31) bordent le volume récepteur

(9) de la nacelle (8), les deuxièmes étant des masselottes (32) disposées à l'extérieur du volume récepteur (9), montées libres en pivotement sur un axe de pivotement (35, 36) et chacune en liaison de contact de basculement avec la touche (31) correspondante afin de servir de contrepoids et de témoin visuel.

4. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication 3 caractérisé en ce que les masselottes (32) présentent une prolongation (45) dirigée vers le bas au-delà de leur axe de pivotement (35, 36) et dont le chant avant (47) est en contact avec le

chant latéral arrière (44) de la touche (31) correspondante et coopère avec celui-ci par appui de poussée en vue de la transmission du mouvement de basculement.

5. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication 3 ou 4 caractérisé en ce que les touches (31) sont montées chacune sur un axe de pivotement (33, 34), libres sur un secteur angulaire et entraînées par cet axe sur au moins un autre secteur angulaire.

6. Ensemble d'arrimage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes en ce que chaque élément mobile basculant (30) présente une extrémité avant supérieure (38) en profil de nez et une extrémité avant intérieure (39) terminée en pointe (40).

7. Ensemble d'arrimage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la capote (6) est une pièce de forme générale en pyramide tronquée présentant un logement cylindrique central (90) pour la réception du pivot d'attelage (7), un mécanisme de verrouillage (104) de ce pivot (7) coopérant avec la gorge (107) du pivot d'attelage (7) et une cavité de retenue (91, 92) ménagée dans chacun de ses flancs latéraux inclinés (42, 43).

8. Ensemble d'arrimage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la cavité de retenue (91, 92) présente un bord transversal inférieur (93, 94) suivi vers l'intérieur d'une surface descendante de retenue (100, 101) servant d'appui à l'extrémité (38) des éléments mobiles basculants (30) pour la retenue de la capote (6) à l'intérieur de la nacelle (8).

9. Ensemble d'arrimage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage de la capote (6) est un ensemble de mécanismes individuels de verrouillage (104) comprenant chacun un piston (109) et une bille (108) portée par le piston (109), montés chacun dans un alésage (103) d'une série d'alésages (103) en disposition périphérique et concentrique autour du logement central cylindrique (90), chaque alésage (103) débouchant dans le logement central cylindrique (90) par une ouverture latérale (105) au travers de laquelle la bille (108) correspondante fait saillie en position de blocage, les pistons (109) étant montés en rappel élastique vers le bas pour émerger par leur extrémité inférieure vers le bas à travers la face inférieure (102) de la capote (6) en position de verrouillage, le déverrouillage s'effectuant en poussant les pistons (109) vers le haut.

10. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que les pistons (109) présentent un évidemment en gouttière (112) se terminant par une cuvette (113) pour la réception de la bille (108) et le déplacement par

rapport à celle-ci, la bille (108) s'effaçant à l'intérieur de l'ouverture latérale (105) de l'alésage (103) ou faisant saillie à travers celle-ci selon la position haute ou basse du piston (109).

11. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication 9 ou 10 caractérisé en ce que la capote (6) présente une petite face inférieure (102) en retrait délimitant un volume dans lequel est logée une plaque de commande (63) déplaçable vers la petite face inférieure (102) et montée en rappel d'éloignement de celle-ci, la poussée de cette plaque de commande (63) vers la petite face inférieure (102) par un moyen extérieur à la capote (6) provoquant la rentrée des pistons (109) et la libération du pivot d'attelage (7) par déverrouillage des mécanismes de verrouillage (104).

12. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que la nacelle (8) comporte des volets de libération (59) montés chacun sur un axe de pivotement (57, 58) et actionnables chacun en pivotement vers le haut pour provoquer l'enfoncement de la plaque de commande (63) et ainsi la libération du pivot d'attelage (7) par déverrouillage des mécanismes de verrouillage (104).

13. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce qu'un seul (58) des deux axes de pivotement (57, 58) des volets de libération (59) est entraîné, ces axes (57, 58) comportant un jumelage (73) par deux secteurs dentés (74, 75) s'engrenant l'un dans l'autre pour la transmission du mouvement de l'axe moteur (58) à l'axe entraîné (57).

14. Ensemble d'arrimage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de blocage des éléments mobiles basculants (30) en position enfoncée, présente deux positions : une position de verrouillage en blocage et une position déverrouillée,

15. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que le moyen de blocage des éléments mobiles basculants (30) en position enfoncée, présente une position déverrouillée permettant la libération automatique des éléments mobiles basculants (30) sous l'effet d'une force extérieure d'extraction de la capote (6).

16. Ensemble d'arrimage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de blocage en position enfoncée comprend pour chaque élément mobile basculant (30) un levier pivotant de blocage (48) à encoche (50) venant recevoir à blocage l'extrémité avant inférieure (39) de l'élément mobile basculant (30) correspondant.

17. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que le moyen de blocage en position enfoncée comprend également,

pour chacun des leviers pivotants de blocage (48), un taquet de verrouillage (56) permettant de le verrouiller en blocage et de le déverrouiller par effacement de ce taquet de verrouillage (56),

18. Ensemble d'arrimage (1) selon les revendications 12 et 17 caractérisé en ce que chaque taquet de verrouillage (56) est solidaire de l'un des axes de pivotement (57, 58) des volets de libération (59).

19. Ensemble d'arrimage (1) selon les revendications 15 à 17 caractérisé en ce que l'extrémité avant inférieure (39) de l'élément mobile basculant (30) et l'encoche (50) du levier pivotant de blocage (48) présentent des formes complémentaires permettant un auto-désengagement à force après déverrouillage par effacement du taquet de verrouillage (56).

20. Ensemble d'arrimage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la nacelle (8) comporte en outre un dispositif palpeur (65) détectant son contact avec la sous face (83) de la semi-remorque.

21. Ensemble d'arrimage (1) selon la revendication 12 caractérisé en ce qu'il comporte un actionneur pneumatique (64) actionnant les volets de libération (59) en pivotement.

22. Ensemble d'arrimage (1) selon les revendications 20 et 21 caractérisé en ce que l'actionneur pneumatique (64) actionne le dispositif palpeur (65) sur une deuxième partie de sa course.

23. Ensemble d'arrimage (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de rebasculement des éléments mobiles basculants en position non enfoncée est un levier manuel (84) de rabattement des éléments mobiles basculants (30).

24. Ensemble d'arrimage (1) selon les revendications 21 et 23 caractérisé en ce que le levier manuel (84) comporte une extrémité (85) coopérant avec un palpeur (88) d'un interrupteur de fin de course (87) en vue de mettre l'actionneur pneumatique (64) hors pression.

Description:

Ensemble d'arrimage à immobilisation totale et auto-centrage d'un pivot d'attelage d'une semi-remorque sur une unité ferroviaire.

La présente invention se rapporte à un ensemble d'arrimage automatique de sécurité assurant l'autocentrage et l'immobilisation tri-axe du pivot d'attelage d'une semi-remorque sur une structure ferroviaire dans laquelle elle est transportée.

Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un tel dispositif avec témoin visuel de contrôle de l'autocentrage et de l'immobilisation, visible des deux côtés du wagon.

Pour des raisons économiques et pour désengorger les axes routiers, on cherche actuellement à développer le transport des véhicules routiers, notamment des camions et de leurs remorques ou semi-remorques, dans des unités ferroviaires spécifiques.

La présente invention se rapporte plus particulièrement au transport des semi-remorques dans de telles unités ferroviaires.

Afin d'améliorer la rentabilité, les semi-remorques sont préférentiellement transportées seules et dissociées de leur véhicule tracteur.

Le transport dans des wagons de ces semi-remorques exige des moyens assez précis, rapides et pratiques de mise en place, mais également des moyens d'arrimage simples et faciles à mettre en oeuvre et de grande fiabilité, offrant une sécurité adaptée au chargement à l'arrêt et pendant toutes les phases de transport.

Lorsqu'elles sont transportées seules sur un wagon ferroviaire, les semi- remorques constituent une masse très importe, en porte-à-faux à l'avant, qu'il faut soutenir et immobiliser pour éviter les dommages lors du roulage.

De plus, un centrage latéral doit être réalisé pour s'assurer que les semi- remorques rentrent bien dans le gabarit ferroviaire. Ce centrage doit être complété par un maintien dans cette position pendant tout le transport.

Les semi-remorques étant normalisées, elles présentent toutes à l'avant un pivot d'attelage destiné, en situation de transport routier, à venir s'engager de façon dissociable dans un support appelé sellette du véhicule tracteur de manière à former une articulation de pivotement.

Ce pivot d'attelage, normalisé et libre en l'absence du véhicule tracteur, constitue par son positionnement une zone d'arrimage préférentielle pour les semi- remorques pendant la durée de leur transport ferroviaire.

Pour toutes ces raisons, un système de verrouillage sécuritaire des

semi-remorques au niveau de leur pivot d'attelage avec auto-centrage et contrôle visuel répond parfaitement à ces différents problèmes.

Le déposant a déjà inventé et mis au point à cet usage un ensemble de support à autocentrage, qui ne réalise cependant que l'immobilisation latérale et longitudinale du pivot d'attelage.

Cette invention a fait l'objet d'une protection en FRANCE publiée sous n° FR 2884211.

Les raisons et les impératifs de sécurité parmi lesquels le risque de soulèvement ou de basculement engendré par la prise au vent du corps de la semi- remorque ont amené les utilisateurs à exiger en outre un verrouillage en mouvements verticaux de résistance importante.

C'est pour satisfaire ce besoin et procurer divers avantages supplémentaires que le déposant a oeuvré et imaginé la présente invention.

A cet effet, elle garantit non seulement l'autocentrage et l'immobilisation latérale et longitudinale, mais aussi le verrouillage en mouvements verticaux et plus généralement en mouvements de rapprochement et d'éloignement par rapport au plan du wagon porteur pendant le roulage mais aussi à l'arrêt sur les aires de stationnement.

Les contraintes liées au transport, c'est-à-dire le centrage, la situation dans le gabarit ferroviaire et les autres contraintes, développées dans le précédent dépôt sont également satisfaites.

Il en est de même pour la possibilité de connaître la position du pivot d'attelage par rapport à une référence fixe.

Par ailleurs, l'invention apporte plusieurs avantages supplémentaires tout à fait intéressants dans les domaines de la sécurité, de la rapidité et de la facilité des opérations de manoeuvre.

En effet, pour des impératifs économiques, les processus de chargement et de déchargement de chaque semi-remorque doivent être rapides et ne nécessiter que peu d'interventions humaines.

A cet effet, l'invention se rapporte à un ensemble de sécurité assurant l'autocentrage et l'immobilisation totale sur une structure ferroviaire du pivot d'attelage d'une semi-remorque.

Cet ensemble se compose d'une pièce de capotage ou capote à autoverrouillage à monter sur le pivot d'attelage de la semi-remorque et d'un support récepteur ou nacelle d'autocentrage et de maintien en immobilisation totale du pivot d'attelage.

Ce support récepteur comporte des éléments indicateurs et de contrôle

visuel de l'autocentrage et de l'immobilisation avec indication de l'emplacement exact du pivot en position d'immobilisation par rapport à une référence fixe, ce support récepteur étant actionné par un moyen d'élévation.

Plus particulièrement, l'invention fournit un ensemble d'arrimage à maintien total et à auto-centrage et auto-verrouillage du pivot d'attelage à gorge d'une semi-remorque comprenant une capote venant se monter et se verrouiller sur le pivot d'attelage et une nacelle à volume récepteur de la capote et à éléments mobiles basculants d'auto-centrage.

Selon l'invention, la capote comporte :

. un mécanisme de verrouillage en prise sur la gorge du pivot d'attelage, . une cavité latérale de retenue dans laquelle l'extrémité des éléments mobiles basculants s'enfonce à retenue lorsque la capote est placée dans le volume récepteur de la nacelle ; et la nacelle comporte : . un moyen de blocage des éléments mobiles basculants en position enfoncée dans la cavité de retenue, . un moyen de déverrouillage du pivot d'attelage permettant la libération du pivot d'attelage hors de la capote,

. un moyen de rebasculement des éléments mobiles basculants en position non enfoncée dans la cavité de retenue, permettant le retrait de la capote hors de la nacelle.

La nacelle peut comporter également un dispositif palpeur détectant le contact avec la sous face de la semi-remorque.

On dispose avec cet ensemble d'arrimage sécuritaire, de toutes les fonctions nécessaires pour une mise en oeuvre rapide, pratique, économique et sécuritaire de toutes les opérations de chargement et de déchargement.

Ainsi, lorsque la semi-remorque est placée sur le wagon en position de transport, il suffit d'engager la capote à l'état déverrouillé sur le pivot d'attelage et de la verrouiller sur la gorge périphérique du pivot, pour assurer son immobilisation longitudinale par rapport à ce pivot.

Le simple mouvement mutuel ou relatif du support ou nacelle par rapport au pivot d'attelage habillé de la capote engendre par les rampes convergentes de la forme d'entrée de ce support un autocentrage suffisant pour la pénétration totale de la capote dans le volume récepteur de la nacelle.

Le blocage latéral de la capote s'effectue par encastrement dans le volume récepteur de la nacelle, c'est-à-dire par appui des flancs de la capote contre les

éléments mobiles basculants de la nacelle disposés de part et d'autre du volume récepteur.

Le blocage longitudinal est donné par appui de la capote contre les éléments mobiles basculants de la nacelle se trouvant en position relevée, à l'avant et à l'arrière de la capote encastrée dans le volume récepteur de la nacelle.

Enfin, le blocage vertical est réalisé par retenue de la capote au moyen des éléments mobiles basculants enfoncés dans la cavité latérale de retenue de la capote et verrouillés en blocage.

On peut apporter ainsi une grande sécurité d'immobilisation pendant le transport car il existe un blocage par rapport aux trois axes de mouvement possible.

Outre les avantages liés à l'immobilisation totale du pivot d'attelage qui confère une sécurité renforcée, divers avantages supplémentaires sont à mentionner, notamment :

- Le verrouillage est à sécurité positive, car le rappel s'effectue vers la position verrouillée.

- Le pivot d'attelage est dégagé de sa capote lors du déchargement de la semi- remorque, ce qui le rend immédiatement utilisable pour l'accouplement avec la sellette du véhicule tracteur en vue de l'évacuation de la semi-remorque.

- On utilise la même énergie propre apportée par l'air comprimé pour tous les mouvements des pièces mobiles.

Le moyen de blocage des éléments mobiles basculants en position enfoncée présente préférentiellement deux positions : une position de verrouillage en blocage et une position déverrouillée. Pour un fonctionnement parfaitement sécuritaire, la position déverrouillée peut avantageusement permettre la libération automatique des éléments mobiles basculants sous l'effet d'une force extérieure d'extraction de la capote.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le moyen de blocage en position enfoncée porté par la nacelle comprend pour chaque élément mobile basculant un levier pivotant de blocage à encoche venant recevoir à blocage l'extrémité avant inférieure de l'élément mobile basculant correspondant.

Dans un mode de réalisation, il comprend également un taquet de verrouillage pour chacun des leviers pivotants de blocage, permettant de le verrouiller en blocage et de le déverrouiller par effacement de ce taquet de verrouillage.

L'extrémité avant inférieure de l'élément mobile basculant et l'encoche du levier pivotant de blocage peuvent avantageusement présenter des formes complémentaires permettant un auto-désengagement à force après déverrouillage par effacement du taquet de verrouillage.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, donnée à titre d'exemple et accompagnée des dessins dans lesquels

, la figure 1 est une vue générale en perspective de l'ensemble de sécurité selon l'invention monté sur une structure de wagon représentée de façon simplifiée ; . la figure 2 est une vue en perspective de l'avant de la nacelle représentée seule sans la capote ; . la figure 3 est une vue identique à celle de la figure 2 avec la capote engagée dans le volume récepteur, la position des touches montrant l'empreinte de celle-ci ; . la figure 4 est une vue en perspective du dessous de la nacelle ; . la figure 5 est une vue en plan du dessous de la nacelle ; , la figure 6 est une vue de profil de la nacelle ; . la figure 7 est une vue de face de la nacelle ; . la figure 8 est une vue en perspective éclatée de la capote et des pistons de verrouillage vus d'en haut ; . la figure 9 est une vue en perspective éclatée de la capote et des pistons de verrouillage vus d'en bas ; . la figure 10 est une vue en perspective de la capote renversée montrant la plaque de commande dissociée de la face inférieure de la capote ; . la figure 11 est une vue en perspective d'un piston avec sa bille dans ses deux positions remarquables ; . les figures 12 et 13 sont des vues de la capote, respectivement en coupe et de dessus, montrant le mécanisme de verrouillage à billes en position de verrouillage ; . les figures 14, 15 sont des vues de la capote similaires à celles des figures 12 et 13 montrant le mécanisme de verrouillage à billes en position de déverrouillage ; . les figures 16 à 29 sont des vues successives illustratives du fonctionnement, en plan et de face pour les figures 16 à 20, 22, 27 et 29 et en coupe longitudinale médiane pour les figures 21 , 23 à 26 et 28,

. correspondant pour les figures 16 à 23 à l'immobilisation et au centrage dans la nacelle du pivot d'attelage équipé de sa capote, à savoir . figure 16 : positionnement du pivot d'attelage muni de sa capote au-dessus de la nacelle ;

. figure 17 : levée du palpeur ;

. figure 18 : soulèvement de la nacelle jusqu'au contact du palpeur ; . figure 19 : abaissement de la nacelle d'une hauteur prédéterminée ; . figure 20 : abaissement du palpeur ;

. figure 21 : début de l'abaissement du pivot d'attelage muni de sa capote et de son centrage dans la nacelle ; . figures 22 et 23 : pivot d'attelage muni de sa capote, centré et immobilisé dans la nacelle, en position de transport ;

. correspondant pour les figures 24 et 25 à la libération du pivot d'attelage en vue du déchargement de la semi-remorque, à savoir . figure 24 : appui des volets sur la plaque de commande déverrouillant le mécanisme de verrouillage à billes de la capote ; . figure 25 : soulèvement du pivot d'attelage ;

. correspondant pour les figures 26 à 29 à la libération de la capote en vue de son retrait, à savoir . figures 26 et 27 : capote bloquée dans la nacelle et levier en position horizontale ;

. figures 28 et 29 : actionnement du levier provoquant la libération et le basculement des touches d'un côté de la nacelle et permettant un dégagement incliné de la nacelle ;

. les figures 30 et 31 sont des vues partielles schématiques montrant la libération de la capote en vue de son retrait, pour une autre variante de l'invention dans laquelle le mouvement du levier est transmis des deux côtés de la nacelle, provoquant la libération et le basculement des touches des deux côtés de la nacelle et permettant un dégagement droit de la capote ;

. les figures 32 à 35 sont des vues en coupe longitudinale médiane pour les figures 32 et 33 et des vues de détail correspondantes pour les figures 34 et 35 correspondant à un fonctionnement de sécurité autorisant la libération du pivot d'attelage lorsque la capote n'a pas été préalablement dissociée;

. les figures 36 à 41 constituent une succession de vues de détail montrant les différentes positions d'un levier de blocage et d'une touche lors du mouvement d'extraction de la capote restant verrouillée sur le pivot d'attelage ; . les figures 42 à 44 sont des vues schématiques montrant une façon de réaliser le débattement angulaire limité entre l'axe de pivotement et les touches montées sur celui-ci, les figures 42 et 44 illustrant les deux positions limites et la figure 43 une position intermédiaire.

L'ensemble d'arrimage avec autocentrage et immobilisation totale tri-axe s'applique au pivot d'attelage d'une semi-remorque, mais on peut envisager de s'en servir pour d'autres parties de véhicules, voire d'autres charges routières entières ou fractionnées à arrimer sur un wagon.

Comme le montre la figure 1 , l'ensemble d'arrimage 1 à immobilisation totale est appelé à être monté à l'extrémité d'une unité ferroviaire 2, par exemple un wagon 3.

Il peut s'agir comme représenté, d'un wagon 3 formé de deux bogies tels que 4 dont l'ensemble roulant est constitué de deux essieux montés à rotation sur une structure de bogie. L'unité ferroviaire peut être pourvue d'une carrosserie ou non selon l'application visée. Il peut s'agir d'une structure plate ou d'une plate-forme 5 d'extrémité arrière ou avant comme représenté sur la figure 1.

Par ailleurs, le domaine particulier dans lequel se situe l'invention est celui du transport mixte rail/route dans lequel on charge des unités routières sur des structures wagon pour leur transport ferroviaire sur de longues distances.

La présente invention se rapporte plus particulièrement à l'arrimage à immobilisation totale du pivot d'attelage d'une semi-remorque sur une structure de wagon.

L'ensemble d'arrimage 1 selon l'invention se compose d'une part, d'une pièce de capotage ou capote 6 venant se monter sur un pivot d'attelage 7 d'une semi- remorque et d'autre part, d'une nacelle 8 recevant cette capote 6 dans son volume récepteur 9 de profil de forme générale en V, en vue d'une immobilisation totale tri-axe du pivot d'attelage 7 pendant le transport de la semi-remorque sur l'unité ferroviaire 2.

Divers dispositifs annexes de support de commande et de sécurité peuvent être prévus, dont certains exemples ont déjà été décrits dans le brevet français antérieur FR n 0 2 884 211.

Pour maîtriser les couples autour des axes de roulis et de lacet, la nacelle 8 est montée articulée à une table longitudinale de liaison 10 reposant à plat sur la structure de bogie 4, ce qui lui permet de procurer à la nacelle 8 une stabilité autour de l'axe de roulis.

Cette table de liaison 10 est montée articulée en pivotement à son extrémité arrière sur la structure de bogie par exemple à travers une platine basculante intermédiaire 11 montée au niveau de chacun de ses grands côtés et reliée à la table de liaison 10 et à la structure de bogie 4 à chaque fois par une articulation de pivotement respectivement 12 et 13.

La table de liaison 10 est par ailleurs reliée articulée par son extrémité avant à la traverse arrière du cadre de la nacelle 8 par deux articulations symétriques de pivotement 14 et 15 remplissant la fonction générale d'une charnière, par exemple sous la forme à chaque fois d'une chape recevant entre ses deux ailes une extrémité palière, l'ensemble de l'articulation étant traversé par un axe de pivotement bloqué latéralement.

Cette structure articulée de liaison de la nacelle 8 avec la structure de bogie 4 confère à cette table de liaison 10 un débattement suffisant en mouvements longitudinaux et verticaux par rapport au wagon 3 pour permettre à la nacelle 8 de s'abaisser et de se relever.

Comme représenté sur la figure 1, la nacelle 8 est montée par son extrémité inférieure sur un moyen de levage 16 qui a pour but de déplacer la nacelle 8 en mouvements verticaux ascendants ou descendants.

Ce moyen de levage 16, par exemple à vis, peut être commandé par un moteur électrique ou hydraulique.

On décrira ci-après un exemple préférentiel de réalisation de ce moyen de levage 16 qui permet l'élévation de la nacelle 8 jusqu'à la position souhaitée correspondant aux dimensions de la semi-remorque pour l'autocentrage, l'immobilisation et le soutien de l'ensemble pendant le transport, et qui assure également le maintien longitudinal du corps de la nacelle 8.

Le moyen de levage 16 représenté comprend un vérin à vis 17 à commande latérale dont la tête vient en prise de poussée avec la partie inférieure de la nacelle 8 c'est-à-dire la sous face de son corps.

La vis du vérin à vis 17 est logée dans un support vertical 18 du type colonne ou poteau monté sur le fond du wagon. Ce support vertical 18 est surmonté d'un carter 19 abritant un élément moteur par exemple un écrou-moteur avec roue à rochet 20. La roue à rochet 20 fait partie d'un mécanisme de blocage 21 à cliquet permettant son blocage dans une position donnée à l'aide d'un ensemble articulé 22 à commande latérale, c'est-à-dire à partir d'un côté du wagon, par l'intermédiaire d'une biellette 23 aboutissant à un support de commande 24 à poignée basculante 25, ce support étant fixé sur le chant supérieur de la pièce correspondante de la structure de bogie 4.

La position de la poignée basculante 25 du support de commande 24 indique l'état dans lequel se trouve le mécanisme de blocage 21 de la vis de levage du vérin à vis 17. A ce niveau existe sur le côté du wagon une prise mécanique de mouvement 26 pour l'élément moteur par exemple l'écrou-moteur avec lequel elle est reliée mécaniquement par une liaison articulée d'entraînement 27 par exemple à articulations à cardan.

Pour des raisons de facilité d'utilisation, il est également possible d'imaginer un mécanisme bilatéral, c'est-à-dire symétrique de chaque côté du wagon.

L'entraînement du vérin 17 s'effectue soit à l'aide d'un moteur extérieur portatif dont la sortie vient s'accoupler ou s'engager dans l'extrémité de la liaison d'entraînement servant de prise de mouvement 26, soit manuellement à l'aide d'un outil à

clé ou à manivelle.

La nacelle 8 est montée articulée par exemple par une articulation à rotule sur l'extrémité du support vertical 18 renfermant la vis du moyen de levage 16.

La nacelle 8 est un corps récepteur qui présente de chaque côté une rangée 28, 29 d'éléments mobiles basculants 30.

La nacelle est disposée de préférence comme représenté sur la figure 1, à savoir les rangées 28 et 29 d'éléments mobiles basculants 30 orientées dans la direction longitudinale de la structure de wagon 3. Les rangées 28 et 29 laissent entre elles un espace intermédiaire récepteur appelé volume récepteur 9.

Les éléments basculants 30 peuvent être réalisés d'une seule pièce, montés chacun sur un axe de pivotement, ou peuvent être, comme représenté, formés de deux pièces séparées à savoir une touche 31 et une masselotte 32.

Lorsque le mouvement de basculement doit être important, les éléments basculants 30 sont préférentiellement dissociés en deux pièces séparées pour que leur mouvement de basculement ne soit pas limité par butée contre le cadre de la nacelle.

Les touches 31 bordent le volume récepteur 9 de la nacelle 8, alors que les masselottes 32 sont disposées à l'extérieur de ce volume récepteur 9 et sont chacune en liaison de contact de basculement avec la touche 31 correspondante afin de servir de contrepoids et de témoin visuel.

Les éléments mobiles basculants 30 sont montés chacun pivotant sur un axe de pivotement. Sur la variante représentée, il existe de chaque coté un axe de pivotement, respectivement 33, 34, pour chaque rangée de touches 31 et un axe de pivotement distinct, respectivement 35 et 36, pour chaque rangée de masselottes 32.

Les touches 31 sont montées sur l'axe principal de pivotement 33 ou 34 par une ouverture 37. La forme de section de cette ouverture 37 et celle de l'axe principal 33 ou 34 autorise un débattement de pivotement mutuel libre, c'est-à-dire non entraînant, sur un secteur angulaire et provoque un entraînement des touches 31 par cet axe sur au moins un autre secteur angulaire comme représenté sur les figures 42 et 44 et comme on l'expliquera ci-après.

Les touches 31, ou plus généralement la partie avant des éléments mobiles basculants 30, présentent préférentiellement une forme à deux extrémités avant saillantes l'une supérieure 38 et l'autre inférieure 39. De préférence, l'extrémité supérieure 38 est en profil de nez alors que l'autre inférieure 39, affecte une forme terminée en pointe 40.

Le chant supérieur 41 de chaque extrémité supérieure 38 présente un chant sensiblement plat servant de rampe d'autocentrage à une face inclinée 42 ou 43

du corps de la capote 6, notamment de rampe oblique de glissement vers le fond du volume récepteur 9 de la nacelle 8.

Par ailleurs, chaque touche 31 présente un chant latéral arrière 44 servant de surface de poussée contre une prolongation 45 de la masselotte de témoin visuel 32. Lors du basculement en enfoncement d'une touche 31, ce mouvement entraîne le basculement vers le haut de la masselotte de témoin visuel 32 correspondante par contact glissant chant sur chant jusqu'à une position relevée de cette masselotte de témoin visuel 32 traduisant l'abaissement de la partie avant de la touche 31 correspondante.

Chaque masselotte 32 sert aussi de contrepoids à la touche 31 correspondante de façon à la rappeler automatiquement en position initiale de repos.

Chaque masselotte 32 comporte un élément plat étendu 46 servant de contrepoids, revenant vers le centre de la nacelle 6 par une prolongation 45 dirigée vers le bas au-delà de son axe de pivotement 35 ou 36 et dont le chant avant 47 est en contact et coopère par appui de poussée avec le chant arrière 44 en regard de la touche 31 en vue de la transmission du mouvement de basculement.

Il existe autant de masselottes 32 que de touches 31.

Les touches 31 sont maintenues en position légèrement basculée vers le haut par un mécanisme de retenue. Cette position correspond à la retenue de la capote 6 dans la nacelle 8.

Le mécanisme de retenue des touches peut être monobloc et fixe, et peut même appartenir à la structure de la nacelle 8 dans une version de base.

Alternativement, dans une version élaborée sécuritaire, il comprend pour chaque touche 31 un levier pivotant de blocage 48, préférentieilement plat et à tête de forme générale en marteau, qui coopère avec l'extrémité inférieure 39 en pointe 40 de la touche 31 en vue de son blocage en position de retenue.

A cet effet, la face arrière de la tête de chaque levier de blocage 48 est conformée en crochet 49 délimitant une encoche réceptrice 50 dans laquelle vient se loger à blocage temporaire l'extrémité inférieure 39 en pointe de la touche 31 correspondante.

Les leviers plats pivotants de blocage 48 à crochet 49 sont montés chacun sur un axe de pivotement 51 ou 52 rappelé en position de blocage contre une butée par un ressort commun de jumelage 53. Ce ressort 53 assure une liaison élastique de rappel mutuel en blocage entre les deux axes 51 et 52 des leviers de blocage 48 par exemple par l'intermédiaire de chaque côté de pattes 54 ou 55 solidaires de l'axe correspondant de pivotement 51 ou 52 des leviers de blocage 48.

Selon la variante représentée, chaque levier de blocage 48 est verrouillé dans la position de blocage par un taquet de verrouillage 56 solidaire d'un axe pivotement 57 ou 58 de volets de libération 59. Chaque taquet de verrouillage 56 porte sur le chant inférieur 60 de chaque levier de blocage 48 conformé préférentiellement en deux rampes convergeant vers un évidement 61 par exemple individualisé d'un côté par une dent 62. Chaque taquet de verrouillage 56 coopérant avec cette conformation du chant inférieur 60 du levier 48, permet un verrouillage du levier pivotant 48 concerné par son encastrement dans l'évidement 61.

Le verrouillage du levier 48 et par conséquent le blocage en retenue de la capote 6 dans le volume récepteur 9 persiste en position d'accouplement, c'est-à-dire pendant tout le transport. Il est momentanément supprimé lors de l'extraction du pivot d'attelage 7, puis de l'extraction de la capote 6.

Dans le mode de réalisation représenté, il existe autant de leviers pivotants 48 et de taquets de verrouillage 56 que de touches 31.

On peut néanmoins imaginer un autre mode de réalisation dans lequel, pour chaque rangée 28 ou 29, un seul levier pivotant monobloc permet le blocage de l'ensemble des touches 31 de la rangée concernée. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire non plus d'avoir un taquet de verrouillage par touche 31.

Les axes de pivotement 57 et 58 portant les taquets de verrouillage 56 sont également les axes de pivotement de volets de libération 59. Ces volets de libération 59 sont par exemple des plans rectangulaires à bord en regard lisse ou en créneaux s'interpénétrant. Ils occupent à l'état rabattu le fond du volume récepteur 9 de la capote 6 entre les deux rangées 28 et 29 d'éléments mobiles basculants 30 et sont actionnables chacun en pivotement vers le haut.

Comme on le verra par la suite, la raison de la présence de ces volets 59 est d'actionner le mécanisme de déverrouillage du pivot d'attelage 7 en enfonçant la plaque de commande 63 de la capote 6 lorsque cette dernière est retenue dans la nacelle 8.

Le système d'arrimage 1 selon l'invention comporte en plus un actionneur latéral 64, par exemple pneumatique, qui actionne en pivotement les volets de libération 59 du pivot d'attelage 7.

L'actionneur 64 est préférentiellement un actionneur à double usage qui actionne les volets de libération 59 sur la première partie de sa course et sur la deuxième partie de sa course un dispositif palpeur 65.

L'actionneur 64 représenté se compose d'un vase pneumatique 66, d'une tige 67 et d'une chape 68. Cette dernière est articulée à un mécanisme double

basculant 69 en rappel élastique vers sa position de repos par un ressort 70 dont l'extrémité supérieure est reliée à une patte de levier 71.

Le mécanisme basculant 69 se compose d'une came de contact 72 et sa commande et d'un dispositif de commande en pivotement des axes 57, 58 des volets de libération 59.

L'axe de pivotement 57, 58 des volets de libération 59 est actionné en mouvements de pivotement par l'extrémité de l'actionneur 64 montée pivotante sur la patte de levier 71 entre ses deux extrémités dont l'une est conformée par exemple en crochet pour recevoir l'extrémité du ressort de rappel 70 et dont l'autre extrémité est montée solidaire d'un des axes de pivotement 58 des volets de libération 59.

Sur le mode de réalisation représenté, un seul 58 des deux axes de pivotement 57 et 58 des volets de libération 59 est entraîné. Cet axe entraînant de pivotement 58 est solidaire de la partie motrice d'un dispositif de jumelage de mouvement 73. Il est formé de deux pièces 74 et 75, en secteur à extrémité dentée, s'engrenant l'une dans l'autre pour la transmission du mouvement de l'axe moteur 58 à l'axe entraîné 57 (figures 7, 30 et 31).

Un levier basculant de commande de came 76 se trouve aussi être monté solidaire du même axe entraînant de pivotement 58. Il actionne le dispositif palpeur 65. Celui-ci comprend la came de contact 72 qui pivote autour d'un des axes 33 de pivotement des touches 31. Cette came de contact 72 présente une lumière 77 à deux segments 78 et 79 sécant en un coin 80 formant les deux côtés d'un angle légèrement obtus dont le chant inférieur 81 est en arc de cercle.

L'extrémité haute 82 de cette came de contact 72 est conformée en nez arrondi de manière à constituer une surface de contact glissant avec la sous-face 83 adjacente de la semi-remorque.

En position basse de la came de contact 72, le premier segment 78 de la lumière 77 de came se trouve en position quasi verticale. On comprend aisément que la première partie du mouvement de basculement vers le haut du levier de commande 76 est sans effet sur le mouvement de relevage de la came 72. Le premier secteur angulaire de pivotement est utilisé pour le pivotement des volets de libération 59 qui ne nécessite qu'un secteur angulaire inférieur à 45° pour la commande en ouverture et l'actionnement en libération du mécanisme de verrouillage du pivot d'attelage 7 retenu à l'intérieur de la capote 6.

La came 72 du dispositif palpeur 65 se relève à partir de la zone de coin 80 de sa lumière 77. Elle se relève jusqu'à une position haute de contact, position dans laquelle elle entre en contact par son extrémité arrondie 82 avec la sous face 83

adjacente du châssis de la semi-remorque en vue d'immobiliser la nacelle 8 dans une position verticale prédéterminée.

Selon l'invention, il existe un moyen de rebasculement des éléments mobiles basculants 30 en position non enfoncée. Il s'agit ici d'un levier manuel 84 de rabattement des éléments mobiles basculants 30 et plus particulièrement d'un levier manuel 84 de rabattement des touches 31 en position basse. Le levier est coudé et monté solidaire de l'extrémité d'un des axes 34 de pivotement des touches 31.

Il comporte une extrémité 85, conformée par exemple en crochet et dont le chant inférieur présente une conformation de liaison de raccordement en rampe oblique 86 avec le reste du levier. Cette extrémité 85 coopère avec un interrupteur de fin de course 87 à palpeur à galet 88 roulant sur le chant inférieur 89 du levier 84 puis sur celui de la rampe oblique 86 pour basculer d'un état dans l'autre, en vue de mettre l'actionneur pneumatique 64 hors pression.

En soulevant le levier manuel 84, on force, à travers l'axe de pivotement 34 des touches 31 dans sa configuration d'entraînement, les touches 31 de la rangée 29 adjacente à se rabattre vers le bas, position basse dans laquelle elles restent.

On examinera maintenant en détail la capote 6 qui se monte sur le pivot d'attelage 7 de la semi-remorque.

La capote 6 est une pièce de forme générale en pyramide tronquée. Elle présente un logement cylindrique central 90 destiné à recevoir l'extrémité libre du pivot d'attelage 7 de la semi-remorque et comporte un mécanisme de verrouillage coopérant avec la gorge du pivot d'attelage 7.

Les flancs latéraux inclinés 42, 43 du corps de la capote 6 présentent chacun une cavité de retenue, respectivement 91 et 92, par exemple à élargissement central. Cette cavité 91, 92 est bordée sur trois de ses côtés dont le côté transversal inférieur 93, 94 par les arêtes obliques du volume pyramidal. Le côté transversal supérieur est préférentiellement en retrait formant de chaque côté avec une ouverture adjacente 95, 96 dans la face supérieure 97 de la capote 6 une poignée 98, 99 pour la saisie manuelle et le port de la capote.

Le côté transversal inférieur 93, 94 de chaque cavité latérale 91, 92, préférentiellement suivi vers l'intérieur d'une surface descendante de retenue 100, 101, sert d'appui à l'extrémité 38 des éléments mobiles basculants 30, en particulier des touches 31, pour la retenue de la capote 6 à l'intérieur de la nacelle 8 au cours du transport.

La capote 6 peut également présenter en divers endroits des évidements d'allégement.

La capote 6 présente une grande face supérieure 97 dirigée vers la sous face 83 de la semi-remorque et une petite face inférieure 102 en retrait délimitant un volume dans lequel est logée la plaque de commande 63 déplaçable vers la petite face inférieure 102 et montée en rappel d'éloignement de celle-ci.

Sur la variante représentée, le mécanisme de verrouillage de la capote 6 est un ensemble de mécanismes individuels de verrouillage 104 qui coopèrent avec une série d'alésages 103 placés en disposition périphérique et concentrique autour du logement central cylindrique 90 pour le pivot d'attelage 7.

Les alésages 103 débouchent latéralement dans le logement cylindrique central 90 par une ouverture latérale 105 préférentiellement circulaire. Ces ouvertures latérales 105 servent à la sortie partielle d'éléments de blocage 106 qui par leur saillie dans le logement central 90 viennent pénétrer dans une gorge périphérique 107 normalisée du pivot d'attelage 7 de la semi-remorque, en vue de son immobilisation verticale.

Selon la variante de base, ces éléments de blocage 106 sont des billes de verrouillage 108, préférentiellement en acier, portées par des pistons 109 mobiles chacun le long d'une partie de l'alésage 103 correspondant. Les billes 108 sont destinées à venir en saillie dans le logement cylindrique central 90 à travers les ouvertures latérales circulaires 105 de manière à permettre le verrouillage. Bien entendu, le diamètre de chaque ouverture latérale 105 est inférieur à celui des billes de verrouillage 108 de manière à éviter la sortie de celles-ci.

Chaque mécanisme de verrouillage 104 comprend un piston 109 qui vient se monter dans un alésage 103, en rappel élastique vers le bas pour émerger par son extrémité inférieure vers le bas à travers la face inférieure 102 de la capote 6 en position de verrouillage, le déverrouillage s'effectuant en poussant les pistons 109 vers le haut.

Ce rappel élastique est obtenu par exemple au moyen d'un ressort de compression 110 rappelant le piston 109 vers le bas et d'un capuchon 111 , par exemple fileté, venant se visser à l'extrémité de l'alésage 103, dont la cavité sert de logement à l'extrémité du ressort 110. Le capuchon fileté 111 permet avantageusement le réglage de la pression du ressort de compression 110 qui contraint élastiquement chaque piston 109 vers le bas, c'est-à-dire vers la plaque de commande 63 sur laquelle ils arrivent tous en butée.

La poussée de cette plaque de commande 63 vers la petite face inférieure 102 par un moyen extérieur à la capote 6 provoque la rentrée des pistons 109 et la libération du pivot d'attelage 7 par déverrouillage des mécanismes de verrouillage

104.

Chaque piston 109 portant une bille de verrouillage 108 est conformé de façon à contraindre la bille de verrouillage 108 dans une position de verrouillage partiellement hors de l'ouverture latérale 105, par son déplacement vers le bas sous l'effet du ressort de compression 110.

A cet effet, le corps de chaque piston 109 affecte une forme générale cylindrique présentant pour le déplacement par rapport à la bille 108 un évidemment en gouttière 112 à extrémité inférieure ouverte et à extrémité supérieure en rampe montante vers une cuvette de réception 113 de la bille de verrouillage 108 en position de verrouillage.

La cuvette 113 est un évidemment en calotte sphérique formant siège, de dimension et de profondeur permettant à chaque bille 108 de venir s'immobiliser en position saillante de verrouillage à travers l'ouverture latérale 105 de verrouillage afin de s'engager par sa partie saillante dans la gorge périphérique 107 du pivot d'attelage 7 de la semi-remorque.

Cette position de verrouillage est celle du piston 109 poussé vers le bas par le ressort de compression 110, la plaque de commande 63 se trouvant alors en position de continuité coplanaire à l'extrémité de la capote 6, c'est-à-dire en position de verrouillage.

Chaque évidement en gouttière 112 contient une bille de verrouillage 108 qui fait plus ou moins saillie à travers chaque ouverture latérale 105 devant laquelle se déplace l'évidement en gouttière 112 pour contraindre sous l'effet du ressort de compression 110 la bille 108 vers l'extérieur à travers l'ouverture latérale 105.

Il existe deux positions remarquables de chaque bille 108 le long de l'évidement en gouttière 112 selon la position haute ou basse du piston 109 correspondant. La première est une position escamotée dans laquelle la bille 108 est en fond de gouttière. Cette position correspond à l'échappement de chaque bille 108 hors de la gorge périphérique 107 du pivot d'attelage 7 permettant alors son mouvement d'extraction. Il s'agit de la position de déverrouillage, également appelée position de libération. A cet effet, la profondeur de l'évidement en gouttière 112 est suffisante pour maintenir la bille 108 en retrait devant l'ouverture latérale 105 en position de déverrouillage.

Cette position est obtenue lorsque la plaque de commande 63 est enfoncée vers l'intérieur de la capote 6 par un effort extérieur à cette dernière, ce qui repousse les pistons 109 vers le haut et comprime les ressorts de compression 110. Cette position est celle qui permet la mise en place de la capote 6 sur le pivot d'attelage

7 de la semi-remorque et inversement la libération du pivot d'attelage 7 hors de la capote 6 en vue de l'évacuation de la semi-remorque.

Une autre position remarquable est celle de la bille 108 en position haute dans l'évidement en gouttière 112, position dans laquelle la bille 108 se trouve en saillie à travers l'ouverture latérale 105 de verrouillage. Cette position correspond à une position de verrouillage dans laquelle chaque bille 108 entre partiellement dans la gorge 107 du pivot d'attelage 7 pour verrouiller la capote 6 sur celui-ci.

Cette position est celle de la capote à l'état libre. Elle est obtenue lorsque la plaque de commande 63 n'est pas enfoncée. La plaque 63 est alors repoussée vers le bas par les pistons 109 contraints élastiquement en poussée vers le bas par les ressorts de compression 110. Cette position correspond à la position de verrouillage de la capote 6 sur le pivot d'attelage 7 de la semi-remorque en vue de son immobilisation totale pour le transport.

Sur la variante préférentielle de la capote 6 représentée sur les figures 12 à 15, on peut remarquer deux tétons 114 émergeant de la face supérieure 97 de la capote 6 et disposés diagonalement à proximité des coins de la pièce. Il s'agit de deux petits pistons télescopiques destinés à venir en appui contre la sous-face 83 de la semi- remorque lorsque la capote 6 est verrouillée sur son pivot d'attelage 7.

Ces pistons 114 ont pour fonction de freiner la rotation de la capote 6 par rapport à la semi-remorque lorsque la capote est montée sur le pivot d'attelage 7, afin d'éviter que les vibrations, notamment celles résultant de la fermeture du wagon, ne fassent tourner la capote. Une orientation correcte de la capote 6 par rapport à la nacelle

8 est ainsi garantie pour la suite des opérations d'immobilisation de la semi-remorque.

On décrira ci-après les différentes phases relatives à la mise en oeuvre de l'invention.

Phase 1 : Mise en place de la capote

On met d'abord en place la capote 6 sur le pivot d'attelage 7 de la semi- remorque en maintenant enfoncée sa plaque de commande 63 pour que les billes de verrouillage 108 libèrent le logement cylindrique central 90 de réception du pivot 7.

Le verrouillage de la capote 6 sur le pivot d'attelage 7 se produit automatiquement au relâchement de la plaque de commande 63 par le rappel élastique vers le bas des pistons 109 provoquant le blocage des billes de verrouillage 108 en saillie dans la gorge 107 du pivot d'attelage 7.

On termine le chargement et la mise en place de la semi-remorque sur le

wagon.

A ce stade, la capote 6 se trouve placée à peu près au-dessus du volume récepteur 9 de la nacelle 8 mais en général en position non centrée.

Phase 2 : Préparation et montée de la nacelle

On alimente en air comprimé l'actionneur pneumatique 64 jusqu'au basculement total en position haute de la came de contact 72 du palpeur 65.

Par un moyen de levage vertical 16, par exemple une vis de levage 17 interne au support 18 de la nacelle 8, on lève celle-ci jusqu'à ce que l'extrémité haute 82 de la came de contact 72 vienne toucher la sous face 83 de la partie avant du châssis de la semi-remorque au voisinage de la capote 6.

Le contact est détecté par un moyen de détection adapté qui commande l'arrêt du levage.

Il peut s'agir par exemple du détecteur de surcharge du moteur hydraulique faisant tourner la vis de levage.

On commande ensuite la descente de la nacelle 8 d'une course déterminée correspondant à un jeu de sécurité et on verrouille le moyen de levage 16, ce qui immobilise la nacelle 8 dans cette position.

La capote 6 se trouve alors à peu près en face de la nacelle 8 dans une position permettant son autocentrage.

On met ensuite hors pression le dispositif de commande de la came de contact 72. Celle-ci revient à sa position initiale dans laquelle elle se trouve rabattue.

Phase 3 : Descente et centrage de la capote

On commande la descente de la semi-remorque vers la nacelle, par exemple à l'aide d'une grue ou par descente du plateau portant la semi-remorque ou par tout autre moyen approprié.

Par gravité et par le jeu du glissement de la rampe oblique formée par les faces inclinées 42 et 43 de la capote 6, sur la rampe oblique formée par les chants supérieurs 41 des touches 31 concernées de la nacelle 8, on arrive à transformer le mouvement de descente de la capote 6 en un autocentrage au terme duquel la capote 6 se trouve centrée en position basse au fond du volume récepteur 9 de la nacelle 8.

Lors de ce mouvement de descente d'autocentrage, toutes les touches 31 correspondant aux zones d'appui de glissement et de contact de la capote 6 vont basculer dans un premier temps. En position basse, lorsque chaque bord transversal

inférieur 93, 94 du corps de la capote 6 se trouve près du fond de la nacelle 8, l'extrémité avant supérieure 38 des touches 31 se trouvant au droit des cavités latérales 91 et 92 de la capote 6, échappe, après franchissement de ce bord transversal inférieur 93 ou 94, pour basculer vers le haut dans le volume libre de la cavité latérale 93, 94 adjacente du corps de la capote 6 du fait du rappel automatique des touches 31 en position initiale de repos par le contrepoids des masselottes 32.

Ce basculement s'effectue automatiquement par l'enfoncement du corps de la capote 6 au fond du volume récepteur 9 de la nacelle 8.

On se retrouve alors dans la situation illustrée par la figure 3 sur laquelle on distingue de chaque côté de la nacelle 8 deux groupes de touches 31 basculées entre lesquels se trouve un groupe de touches 31 non enfoncées. Ces touches 31 non enfoncées correspondent à des touches ayant d'abord été basculées, puis étant remontées comme indiqué ci-dessus.

Cette situation apparaît clairement et de façon évidente au manipulateur qui dispose ainsi de chaque côté d'un contrôle visuel de sécurité rapide, aisé et confortable.

Phase 4 : Verrouillage de la capote dans la nacelle

La descente de la capote 6 dans le volume récepteur 9 de la nacelle 8 aboutit au verrouillage des touches 31 relevées entre les deux groupes de touches 31 abaissées. Les leviers plats de blocage 48 à extrémité en crochet 49 viennent bloquer l'extrémité avant inférieure 39 en pointe 40 de ces touches 31. Le simple mouvement de relevage de ces touches 31 aboutit au crochetage d'immobilisation en position relevée en raison de la contrainte élastique de rappel des leviers plats de blocage 48 en position de blocage.

Cette position de blocage est sécurisée par un verrouillage automatique apporté par chaque taquet de verrouillage 56 pivotant et solidaire de l'axe de pivotement 57, 58 commun avec les volets de libération 59 utilisés pour la dissociation entre la capote 6 et le pivot d'attelage 7 lors du déchargement du wagon.

La capote 6 est ainsi correctement et complètement verrouillée sur et dans la nacelle 8.

Cette position correspond à celle du transport. L'ensemble des opérations ne prend qu'un minimum de temps car la succession des dernières phases correspondant à l'immobilisation est entièrement automatique.

On remarque que l'immobilisation est garantie selon les principales directions orthogonales par rapport au wagon, à savoir par rapport à la verticale du

wagon et aux directions longitudinale et transversale.

On examinera maintenant les différentes étapes de dissociation et de libération nécessaires au déchargement de la semi-remorque après transport, à savoir d'abord la dissociation entre le pivot d'attelage 7 et la capote 6 restée dans la nacelle 8 et ensuite la libération de la capote 6.

Phase 5 : Pivotement des volets et libération du pivot d'attelage

On met en pression l'actionneur pneumatique 64 moteur qui dans une première phase de course morte pour la came 72 actionne en pivotement l'axe de pivotement 58 d'un premier groupe de volets de libération 59.

Le mouvement est transmis au deuxième groupe de volets 59, situé de l'autre côté, par les secteurs dentés 74 et 75 du dispositif de jumelage 73.

Simultanément au pivotement des volets de libération 59, débute le pivotement de déverrouillage des taquets de verrouillage 56 qui sont portés par les mêmes axes 57 et 58.

Les touches 31 relevées restent cependant bloquées car on souhaite garder la capote 6 à l'intérieur de la nacelle 8 et ne libérer que le pivot d'attelage 7 de la semi-remorque.

Cette libération s'effectue par l'intermédiaire des volets de libération 59 qui pivotent vers le haut. Après une faible course morte, ceux-ci arrivent en appui sur la plaque de commande 63 de la capote 6 et pousse celle-ci vers le haut, action qui désengage les billes de verrouillage 108 de la gorge 107 du pivot d'attelage 7 et libère ainsi le pivot d'attelage 7 de la semi-remorque.

On relève alors la semi-remorque pour extraire hors de la capote 6 le pivot d'attelage 7 dont la base se trouve, grâce au jeu de sécurité, au-dessus de l'ensemble d'arrimage.

Le déchargement de la semi-remorque s'effectue de préférence par pivotement de la coque ferroviaire porteuse. Au cours de ce mouvement, l'extrémité libre du pivot 7 ne risque pas d'interférer avec l'ensemble de la nacelle 8 dans laquelle est logée la capote 6 en raison du jeu de sécurité.

Le déchargement peut aussi s'effectuer par levage de la semi-remorque à l'aide d'une grue ou d'un autre moyen de levage, soit directement si la semi-remorque est préhensile, soit par l'intermédiaire d'une structure amovible du wagon sur laquelle repose la semi-remorque.

Phase 6 : Récupération de la capote

Pour éviter la sortie brutale de la capote 6 du volume récepteur 9 de la nacelle 8 qui pourrait être provoquée par le reste d'air comprimé appliqué sur le mécanisme commandant la libération des volets 59, conjugué à l'effet de ressort de la plaque de commande 63 de la capote 6 retrouvant sa position de repos, on procède comme suit. On vide au début de la manoeuvre du levier manuel 84 l'air comprimé se trouvant dans l'actionneur pneumatique 64 de manière à rabattre les volets 59 et à le rendre inactif. Ce vidage est par exemple, commandé par la rampe d'extrémité 86 du levier manuel 84 provoquant l'abaissement du palpeur par exemple à galet 88 de l'interrupteur 87 commandant le vidage de l'air comprimé de l'actionneur pneumatique 64.

Pour libérer la capote 6, on commence donc préférentiellement par mettre hors pression d'air l'actionneur pneumatique 64, ce qui rabat les volets de libération 59 en position de repos. Ce mouvement est assisté par un rappel élastique par ressort 70 de l'actionneur pneumatique.

On pivote le levier manuel 84 de rabattement solidaire de l'axe 34 portant les touches 31 par une action manuelle, pour ramener toutes les touches 31 de son côté vers le bas.

Dans un premier temps, le levier manuel 84 pivote pour mettre l'axe 34 en prise avec les touches 31. Il s'agit d'amener en butée le bord concerné de la gorge 114 de l'axe 34 contre la dent 115 de l'ouverture de montage 37 des touches 31 concernées.

Le pivotement supplémentaire du levier manuel 84 permet de sortir les touches 31 enfoncées de l'emprise des leviers plats de blocage 48 à crochet 49. Il s'agit, pour les moyens décrits dans le mode de réalisation sécuritaire représenté, d'un véritable désencliquetage selon lequel les touches 31 concernées se dégagent par poussée de l'emprise du levier de blocage 48 à crochet.

Le corps de la capote 6 étant ainsi libéré d'un côté, on peut l'extraire manuellement en biais pour un usage ultérieur.

On peut également imaginer un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel le mouvement du levier manuel de rabattement 84 est également transmis par un moyen approprié aux touches 31 situées de l'autre côté de la nacelle 8 et provoque ainsi le dégagement des touches 31 des deux côtés de la nacelle 8, comme représenté par exemple sur les figures 30 et 31. La capote 6 étant libérée des deux côtés, il est alors possible de l'extraire en position droite.

Fontionnement sécuritaire.

Pour éviter des dommages à la semi-remorque lors du levage de désengagement de son pivot d'attelage 7, on a conçu les dispositifs de la nacelle 8 de façon à permettre l'extraction sécuritaire de la capote 6 dans le cas où celle-ci ne pourrait être dissociée du pivot d'attelage 7 sur lequel elle est montée verrouillée.

Le moyen de blocage des éléments mobiles basculants 30 en position enfoncée, présente pour cela une position déverrouillée permettant la libération automatique des éléments mobiles basculants 30 sous l'effet d'une force extérieure d'extraction de la capote 6.

En effet, il est possible que la libération du pivot d'attelage 7 ne puisse pas être correctement assurée dans tous les cas, notamment par exemple si le mécanisme de verrouillage du pivot d'attelage 7 est grippé, si le mécanisme des volets de libération 59 est bloqué par de la glace, ou si la présence d'une couche de glace empêche la manoeuvre de la plaque de commande 63.

La levée de la semi-remorque provoquant normalement le désengagement du pivot d'attelage 7 de la capote 6 aboutirait à des efforts trop importants sur les structures de la semi-remorque conduisant au mieux à des déformations et au pire à des ruptures.

Pour supprimer ce risque aux conséquences dommageables, on autorise la sortie de la capote 6 de la nacelle 8 dans son état verrouillé au pivot d'attelage 7. Cette fonction est rendue possible par le déblocage automatique des touches 31 retenant la capote 6 à l'intérieur de la nacelle 8, se déroulant comme suit.

Si pour une raison quelconque, le déverouillage n'a pas lieu ou ne peut se faire, on procède à la libération des leviers de blocage 48 en dégageant les taquets de verrouillage 56 par un premier pivotement des axes 57, 58 des volets de libération 59 suffisant pour que l'extrémité des taquets de verrouillage 56 se dégage du chant 60 des leviers de blocage 48 correspondants (figures 36 et 37).

Les leviers basculants de blocage 48 à crochet 49 n'étant plus contraints que par le rappel élastique apporté par le ressort de jumelage 53, la force d'extraction provenant du relevage de la semi-remorque se répercute sur les touches 31 basculées vers le bas pour les tirer vers le haut.

Sous l'effet de cette force importante et par appui de réaction du chant arrière 44 de chaque touche concernée contre le chant 47 de la prolongation 45 de la masselotte 32 adjacente, se produit un pivotement forcé de la touche 31 vers le haut au cours duquel la pointe de l'extrémité avant inférieure 39 de la touche 31 échappe de l'encoche 50 du levier de blocage 48 à rencontre du rappel élastique fourni par le ressort

de jumelage 53 (figures 38, 39).

La touche 31 ainsi libérée totalement de l'emprise du levier de blocage 48 remonte en basculant vers le haut d'une amplitude angulaire suffisante pour dégager avec son homologue un passage suffisant pour la sortie de la capote 6 (figures 40, 41).

Lors de ces mouvements, l'arrière 44 de la touche 31 prend appui sur la prolongation 45 de la masselotte 32 pour éviter une contrainte de flexion sur l'axe de pivotement 33, 34 des touches 31.

Les touches 31 sont montées en pivotement sur leur axe de pivotement respectif 33, 34 par une ouverture 37 de forme généralement circulaire à dent 115 autorisant un débattement angulaire libre limité au-delà duquel, elles entraînent cet axe 33, 34 en pivotement et inversement pour l'axe de pivotement 33, 34 qui peut tourner librement selon le même débattement angulaire et entraîne ensuite les touches 31.

Cette fonction est réalisée en utilisant un axe 33, 34 présentant une gorge 114 large dans laquelle se déplace une dent 115 faisant saillie dans l'ouverture circulaire de montage 37 de chaque touche 31 (figures 42 à 44).

La largeur de la gorge 114 et celle de la dent 115 déterminent l'amplitude angulaire du débattement.

De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention.