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Title:
SECURITY STRUCTURE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/013410
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a security structure (20), comprising: a non-opaque, preferably transparent, substrate (21); the substrate (21) supporting metal elements forming a revealing pattern (20), the metal being thin enough for the metal to be non-opaque; and a lacquer placed at least partially, preferably exactly, on top of the metal elements, preferably in contact with the latter.

Inventors:
DIETEMANN PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/IB2013/055765
Publication Date:
January 23, 2014
Filing Date:
July 12, 2013
Export Citation:
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Assignee:
ARJOWIGGINS SECURITY (FR)
International Classes:
B42D15/00
Domestic Patent References:
WO2006029744A12006-03-23
WO2002017242A12002-02-28
WO2010073225A22010-07-01
WO1999019157A11999-04-22
WO2002031214A12002-04-18
WO2004096482A12004-11-11
WO2008006983A12008-01-17
Foreign References:
JP2009102760A2009-05-14
EP1903144A12008-03-26
US5901484A1999-05-11
US6286873B12001-09-11
DE102006061905A12008-07-03
JP2009002760A2009-01-08
EP1903144A12008-03-26
EP1291463A12003-03-12
GB1552853A1979-09-19
EP0229645A11987-07-22
CA2471379A12003-07-03
Attorney, Agent or Firm:
TANTY, François (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Structure de sécurité (20), comportant :

- un support (21) non opaque, de préférence transparent,

- porté par le support (21), des éléments (22) en métal formant un motif de révélation (20), l'épaisseur du métal étant suffisamment faible pour que le métal soit non opaque,

- un vernis (23) se superposant au moins partiellement, de préférence exactement, aux éléments en métal, étant de préférence au contact de ceux-ci.

2. Structure selon la revendication 1 , le vernis (23) recouvrant les éléments

(22) en métal, du côté opposé au support (21).

3. Structure selon la revendication 1 , le vernis (23) s 'interposant entre les éléments en métal et le support.

4. Structure selon la revendication 3, le vernis (23) étant transparent mais coloré.

5. Structure selon la revendication 2, le vernis (23) étant non transparent, de préférence opaque.

6. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, la densité optique du métal des éléments (22) en métal étant inférieure ou égale à 1,5, de préférence inférieure ou égale à 1,0, selon la norme ISO 5/2.

7. Structure selon l'une quelconque des revendications précédentes, le vernis

(23) comportant une première composition (23a) recouvrant une partie seulement des éléments en métal et une deuxième composition (23b), différente de la première, notamment de couleur et d'opacité différente de la première, recouvrant une partie seulement des éléments en métal, les première et deuxième compositions étant de préférence appliquées sans superposition totale de l'une sur l'autre, de préférence sans superposition aucune.

8. Structure selon la revendication précédente, l'une (23b) des compositions étant transparente.

9. Structure selon la revendication 7 ou 8, l'une au moins des compositions

(23a, 23b) étant appliquée de façon à reproduire un motif visible à l'œil nu, notamment en lumière transmise.

10. Structure selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, la structure étant à superposer à un élément à révéler.

11. Structure selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, la structure comportant un élément à révéler se superposant au motif de révélation.

12. Structure selon la revendication 1 1, l'élément à révéler et le motif de révélation étant disposés de part et d'autre du support (21).

13. Structure selon la revendications 11 ou 12, l'élément à révéler comportant plusieurs images imbriquées, le motif de révélation permettant de faire apparaître successivement les différentes images quand la direction d'observation (a) change.

14. Article sécurisé, notamment document sécurisé, comportant une structure de sécurité telle que définie dans l'une quelconque des revendications précédentes.

15. Article selon la revendication 1 1, comportant une information agencée pour être visible à l'aide du motif de révélation (20), notamment une information sous forme d'une impression.

16. Article selon la revendication 14 ou 15, la structure de sécurité étant incorporée en fenêtres.

17. Procédé de fabrication d'une structure de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, comportant les étapes consistant à :

- déposer par impression le vernis (23) de manière à former le dessin du motif de révélation (20),

- former les éléments (22) de motif en métal.

18. Procédé selon la revendication précédente, les éléments (22) de motif en métal étant réalisés par attaque d'une couche de métal recouvrant le support (21) et recouverte par l'impression de vernis.

19. Procédé selon la revendication 17 ou 18, le vernis étant déposé sous la forme de deux impressions de compositions différentes (23 a, 23b).

20. Procédé d'authentification ou d'identification d'un article sécurisé tel que défini à la revendication 15 ou 16, dans lequel on superpose si nécessaire le motif de révélation à l'information, et l'on tire une indication quant à l'authenticité ou l'identité du document au vu du résultat de la superposition.

Description:
Structure de sécurité

La présente invention concerne les structures sécurisées, notamment celles destinées à être introduites dans des documents sécurisés.

Par « document sécurisé », on désigne un moyen de paiement, tel qu'un billet de banque, un chèque ou un ticket restaurant, un document d'identité, tel qu'une carte d'identité, un visa, un passeport ou un permis de conduire, un ticket de loterie, un titre de transport ou encore un ticket d'entrée à des manifestations culturelles ou sportives.

Arrière-plan

Afin de se prémunir de contrefaçons ou de falsifications et afin d'augmenter le niveau de sécurisation, il est connu d'utiliser des éléments de sécurité appliqués en surface ou introduits en masse ou en fenêtre(s) dans un article sécurisé, notamment un document sécurisé ou autre objet, par exemple une étiquette, un emballage, notamment pour des médicaments, des aliments, des cosmétiques, des pièces électroniques ou des pièces détachées.

On connaît des procédés de création d'illusions de mouvement tels que décrits dans les documents US 5 901 484 et US 6 286 873, utilisant un support porteur de plusieurs images codées, correspondant par exemple à la décomposition du mouvement d'un objet ou d'un animal, et un film transparent porteur d'un réseau de traits parallèles, constituant un motif de révélation, placé sur le support. Un mouvement relatif entre les images codées et le motif de révélation permet de créer l'illusion d'un mouvement.

DE 10 2006 061905 divulgue un élément de sécurité avec un substrat transparent, une pluralité d'images codées imbriquées et une trame de révélation superposée aux images codées.

On connaît également la superposition, par pliage d'un document, de deux éléments optiques. La demande WO 2006/029744 Al décrit en particulier la superposition, par pliage d'un document, de deux éléments optiques permettant d'obtenir des effets optiques différents selon la distance séparant lesdits éléments optiques.

Par ailleurs, la demande WO 02/17242 Al décrit la superposition, par pliage d'un document, d'un hologramme et d'une information cachée afin de révéler l'information cachée.

La demande JP 2009/02760 et sa contrepartie EP 1 903 144 cherchent à rendre invisible le verso d'un motif coloré dans un papier de sécurité incorporant un fil de sécurité (« thread-inserted paper »). Ceci est réalisé au moyen d'un fil de sécurité comportant une couche de métal disposée au repère sous le motif de vernis coloré. La réflexion sur le métal de la lumière incidente et sa diffusion au sein du papier permettent de masquer la couche de vernis située derrière. La couche de métal doit être opaque, car sinon la couche de vernis serait visible, ce qui n'est pas le but recherché dans la demande JP 2009/02760.

De plus en plus de moyens de sécurisation utilisent ainsi un motif de révélation disposé dans une fenêtre transparente pour authentifier un document sécurisé, en étant superposé à un élément à révéler. Ce motif de révélation peut être une trame, un réseau de points, de lignes ou de formes géométriques ordonnées ou une image codée. Pour augmenter le niveau de sécurité, ce motif est métallisé.

La superposition du motif de révélation et de l'information cachée peut se faire avec le motif de révélation situé entre l'observateur et l'information cachée ou avec l'information cachée située entre l'observateur et le motif de révélation.

Au-delà d'une certaine résolution, le motif de révélation, lorsqu'il est métallisé, a un fort pouvoir réfléchissant, similaire à celui d'un aplat métallisé. Cela gène considérablement l'authentification de l'élément à révéler complémentaire car l'utilisateur est « ébloui » par la lumière réfléchie par le motif de révélation métallisé.

Pour réduire la quantité de lumière réfléchie par le motif de révélation, il est possible de diminuer la surface des motifs élémentaires constituant le motif de révélation, de façon à diminuer la surface totale métallisée. Les dimensions des structures sécurisées étant généralement limitées du fait de la taille des documents de sécurité auxquels elles sont destinées, cela revient à diminuer la complexité et/ou le nombre de motifs élémentaires, ce qui conduit à une réduction du niveau de sécurisation.

Il est également possible, à surface métallisée constante, de créer des motifs élémentaires plus grossiers. Cependant, cela a un impact sur le pouvoir de révélation de la structure de sécurité et cela réduit le niveau de sécurisation en rendant la contrefaçon par impression plus facile.

Il existe par conséquent un besoin pour perfectionner encore les structures de sécurité comportant un ou plusieurs motifs de révélation, notamment sous forme d'une ou plusieurs trames.

L'invention a pour objet, selon un premier de ses aspects, une structure de sécurité comportant un support non opaque, de préférence transparent et, portés par le support, des éléments en métal formant un motif de révélation, l'épaisseur du métal étant suffisamment faible pour être non opaque, un vernis se superposant au moins partiellement aux éléments en métal et, de préférence, au contact de ceux-ci.

La superposition du vernis et des éléments en métal est de préférence une superposition exacte, qui est par exemple obtenue en faisant jouer au vernis un rôle dans l'obtention des éléments en métal.

La superposition du vernis et des éléments en métal peut également ne pas être exacte, le vernis étant par exemple sous la forme d'une couche qui déborde hors des éléments en métal, voire d'une couche continue qui s'étend par exemple sur toute la surface d'une face de la structure de sécurité.

Par « non opaque » on considère une opacité de préférence inférieure à 15 %, de préférence inférieure à 5%, selon la norme ISO 2471.

L'invention permet de réduire significativement la brillance du motif de révélation, de par la moindre densité optique du métal, tout en compensant grâce à l'opacité apportée par le vernis et/ou le support la moindre opacité du métal.

L'invention permet d'améliorer la visibilité d'un élément à révéler associé au motif de révélation, tout en conservant une sécurisation élevée.

Le vernis peut recouvrir les éléments en métal du côté opposé au support.

Le vernis peut s'interposer entre les éléments en métal et le support. Le vernis peut être transparent mais coloré.

Le vernis peut être non transparent, de préférence opaque.

La densité optique du métal des éléments en métal est de préférence inférieure ou égale à 1,5, de préférence inférieure ou égale à 1 ,0. La densité optique est par exemple mesurée à l'aide d'un densitomètre TBX-MC de la société TOBIAS ASSOCIATES, INC, la mesure s'effectuant selon la norme ISO 5/2.

Le vernis peut comporter une première composition recouvrant une partie seulement des éléments en métal et une deuxième composition, différente de la première, notamment de couleur et/ou d'opacité différente de la première, recouvrant une partie seulement des éléments en métal, les première et deuxième compositions étant de préférence appliquées sans superposition totale de l'une sur l'autre, de préférence sans superposition aucune. L'une des compositions peut être transparente. Une superposition des première et deuxième compositions peut permettre de faire apparaître une troisième couleur.

L'une au moins des compositions peut être appliquée de façon à reproduire un motif visible à l'œil nu, notamment en lumière transmise.

Les première et deuxième compositions peuvent être appliquées de façon à faire apparaître un motif prédéfini avec la troisième couleur, ce motif prédéfini se retrouvant par exemple ailleurs sur l'article équipé de la structure sécurisée, ce motif étant par exemple alphanumérique.

La structure de sécurité peut être à superposer à un élément à révéler ou en variante comporter au moins un élément à révéler, par exemple sous la forme d'images imbriquées.

Lorsque la structure de sécurité est à superposer à l'élément à révéler, ce dernier comporte par exemple plusieurs images imbriquées et un déplacement relatif de la structure de sécurité et de l'élément à révéler permet de faire apparaître successivement les différentes images individuellement.

Lorsque la structure de sécurité comporte, de fabrication, l'élément à révéler, le changement de la direction d'observation peut permettre de faire apparaître l'information.

Dans ce dernier cas, le motif de révélation et l'élément à révéler sont de préférence réalisés de part et d'autre d'un support transparent.

L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un article sécurisé, notamment un document sécurisé, incorporant une structure de sécurité selon l'invention, telle que définie précédemment.

L'article peut comporter une information agencée pour être visible à l'aide du motif de révélation, notamment une information sous forme d'une impression.

Le motif de révélation et l'élément à révéler peuvent être superposés par pliage.

Le pliage du document sécurisé peut se faire selon une ligne médiane du document, de préférence parallèle à un côté du document, par exemple selon une ligne médiane passant par le milieu de la largeur ou de la longueur du document.

Le motif de révélation et l'élément à révéler peuvent encore être superposés par construction, auquel cas un pliage de l'article n'est pas nécessaire. Dans ce cas, l'apparition successive de l'information, par exemple sous la forme d'images successives à partir d'images imbriquées, peut se faire par changement de l'angle d'observation, comme mentionné ci-dessus.

L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d'une structure de sécurité selon l'invention, comportant les étapes consistant à :

- déposer par impression le vernis de manière à former le dessin du motif de révélation,

- former les éléments de motif en métal.

Les éléments de motif en métal sont de préférence réalisés par démétallisation, notamment par attaque chimique, d'une couche de métal recouvrant le support et recouverte par l'impression de vernis, ce dernier protégeant les éléments de motif vis-à-vis de l'attaque chimique. En variante, un primaire soluble dans un solvant est appliqué sur le support selon le négatif du motif à réaliser avant la métallisation, puis cette dernière est effectuée. L'attaque chimique solubilise le primaire et le métal quitte le support aux emplacements où le primaire soluble est présent.

La couche de métal est de préférence déposée par métallisation sous vide.

Selon une variante, la couche de métal est déposée par impression.

En particulier la couche de métal est une couche de cuivre, d'aluminium, d'oxyde métallique ou de leurs mélanges. Il s'agit de préférence d'une couche d'aluminium.

La couche de métal peut comprendre au moins deux couches élémentaires, notamment de compositions différentes, en particulier choisies parmi le cuivre, l'aluminium, les oxydes métalliques et leurs mélanges. On obtient selon cette variante des effets métalliques différents selon la face d'observation ce qui constitue une sécurisation supplémentaire.

Le vernis peut être déposé sous la forme de deux impressions de compositions différentes.

L'invention a encore pour objet un procédé d'authentification ou d'identification d'un article sécurisé selon l'invention dans lequel on superpose si nécessaire le motif de révélation à un élément à révéler, et l'on tire une indication quant à l'authenticité ou l'identité de l'article au vu du résultat de la superposition. Lorsque le motif de révélation et l'élément à révéler sont déjà superposés par construction, le procédé d'authentifïcation ou d'identification de l'article sécurisé selon l'invention peut comporter l'observation de la structure, et l'on tire une indication quand à l'authenticité ou l'identité de l'article au vu du résultat de cette observation. En particulier, l'observation peut faire apparaître plusieurs images successives qui créent un effet d'animation, par exemple de mouvement d'un animal ou d'un personnage ou objet. On peut observer le motif de révélation en lumière réfléchie et/ou transmise et tirer une indication concernant l'authenticité ou l'identité de l'article au vu de l'aspect observé respectivement en lumière réfléchie et/ou transmise. En effet, l'invention permettant d'éviter l'éblouissement de l'utilisateur par la lumière réfléchie, elle rend également possible une observation en lumière réfléchie. Ceci a notamment pour effet de faciliter l'authentification ou l'identification de l'élément de sécurité selon l'invention.

On peut aussi observer le motif de révélation en lumière transmise indépendamment de sa superposition à l'élément à révéler et en déduire une indication concernant l'authenticité ou l'identité de l'article au vu de l'aspect observé en lumière transmise, notamment lors de l'utilisation des deux compositions de vernis, comme mentionné ci-dessus, ou lorsque le vernis est déposé selon un motif prédéfini ne se superposant par exactement aux éléments en métal.

Vernis

Par « vernis », il faut comprendre un revêtement non métallique. Le vernis peut être une composition contenant un solvant volatil qui forme un film en séchant ou un vernis qui réticule sous l'action d'un rayonnement énergétique, tel qu'un rayonnement UV ou thermique. Il s'agit en particulier d'un vernis aqueux.

Le vernis accroît l'opacité de la structure, au moins pour une portion du motif de révélation.

Le vernis est de préférence coloré, contenant par exemple un ou plusieurs pigments ou colorants.

Le vernis peut définir la surface extérieure du motif de révélation.

En variante, le vernis se situe entre la couche de métal et le support. De préférence, l'observation se fait du côté où le métal est visible pour l'observateur, soit à travers le support ou non, selon les cas. L'application du vernis se fait de préférence par héliogravure, flexographie ou sérigraphie.

Le vernis peut servir à protéger les éléments en métal lors de leur fabrication par attaque chimique d'une couche de métal recouverte par le vernis. Dans ce cas, il peut y avoir superposition exacte du vernis et du métal dans la structure de sécurité. En variante, la superposition n'est pas exacte.

Support

Le support désigne tout substrat, monocouche ou multicouche, monomatière ou multimatériau, notamment sous forme de film de matière thermoplastique.

Le support peut comporter ou être constitué par une matière thermoplastique, par exemple une polyoléfme, par exemple du polyéthylène (PE), du polychlorure de vinyle (PVC), du polyester, du polyéthylène téréphtalate (PET), du polycarbonate (PC), du polyester carbonate (PEC), du polyéthylène téréphtalate glycol (PETG), de l'acrylonitryle butadiène styrène (ABS) ou un film collecteur de lumière par exemple du type « guide d'ondes », par exemple un film luminescent à base de polycarbonate commercialisé par la société BAYER sous la dénomination LISA ® .

Le support est de préférence en polyester ou en PET.

L'épaisseur du support est comprise par exemple entre 10 μιη et 1 mm, notamment entre 6 μιη et 1 mm, de préférence entre 6 μιη et 300 μιη, de préférence entre 10 et 100 μιη, étant par exemple comprise entre 12 μιη et 40 μιη.

Le support est de préférence transparent.

Selon une variante le support est translucide, notamment coloré, de façon à compenser au moins partiellement la faible épaisseur de métal.

Information

Le motif de révélation selon l'invention permet la révélation d'une information en étant utilisé conjointement avec un élément à révéler.

L'élément à révéler peut être sous forme d'une image combinée comportant une pluralité d'images codées imbriquées. Dans ce cas, le motif de révélation est avantageusement une trame de révélation. La trame de révélation, lorsque superposée à l'image combinée, permet alors d'observer les images codées lors d'un changement de la direction d'observation et/ou lors d'un déplacement relatif entre le motif de révélation et l'élément à révéler, par effet de parallaxe. L'image combinée peut comporter au moins deux images codées imbriquées. De préférence, elle comporte au moins trois images codées imbriquées et de préférence quatre images codées imbriquées.

Le motif de révélation et l'élément à révéler peuvent être configurés pour permettre l'observation d'un « effet d'animation ». Dans le cadre de l'invention, le terme « animation » est à comprendre au sens large. Il peut s'agir de plusieurs images d'un même objet, représentant des angles de vue différents, afin d'apporter un effet 3D ou de relief, plutôt qu'un effet de mouvement.

L'image combinée peut correspondre à la décomposition du mouvement d'un motif, par exemple d'un texte, de signes alphanumériques, d'idéogrammes, d'un objet, d'une personne et/ou d'un animal.

L'information peut encore être cachée au sein de l'élément à révéler et apparaître par simple superposition du motif de révélation et de l'élément à révéler ou inclinaison de la superposition du motif de révélation et de l'élément à révéler.

L'information peut encore être une image résultant d'un phénomène d'interférences spatiales entre deux réseaux superposés, l'un correspondant au motif de révélation et l'autre à l'élément à révéler. Un tel effet de moiré peut résulter d'une orientation décalée des réseaux superposés d'un angle spécifique non nul et peut disparaître lorsque les réseaux sont exactement superposés ou sont décalés d'un angle différent de l'angle spécifique. La trame est de préférence à une distance prédéfinie et constante de l'élément à révéler au moins lors de l'observation.

L'information peut apparaître en changeant l'angle d'observation, le motif de révélation et l'élément à révéler étant superposés par construction.

En variante, pour faire apparaître l'information, on peut superposer le motif de révélation et l'élément à révéler en pliant l'article sécurisé sur lui-même.

Lorsque l'élément à révéler et le motif de révélation sont superposés par construction, l'élément à révéler et le motif de révélation sont de préférence situés de part et d'autre du support, lequel est au moins partiellement transparent, de préférence entièrement transparent.

Motif de révélation

Le motif de révélation est adapté à l'élément à révéler avec lequel il doit être superposé. Le motif de révélation peut ne comporter aucune information directement compréhensible par l'observateur, et notamment aucun texte ou aucune image présente par ailleurs sur l'article.

Le motif de révélation peut avoir un contour de forme quelconque, par exemple circulaire, ovale, en étoile, polygonale, par exemple rectangulaire, carrée, hexagonale, pentagonale ou en losange, entre autres.

Un motif de révélation et un élément à révéler peuvent être disposés de façon adjacente, comme illustré par exemple aux figures 14 et 15 de WO 2010/073225. Par exemple, plusieurs images combinées périphériques comportant chacune plusieurs images imbriquées peuvent être disposées autour d'une trame de révélation centrale sur un article ou une région d'un article, en vue de sa superposition avec un arrangement complémentaire où le motif de révélation s'étend autour d'un élément à révéler central, présent sur un autre article ou une autre région de l'article. Lors de l'utilisation, la trame de révélation centrale est superposée à l'élément à révéler central et les images combinées périphériques se superposent au motif de révélation de l'arrangement complémentaire. En variante, la superposition est réalisée par construction, de part et d'autre d'un même support.

De manière générale, le contour de la trame de révélation peut représenter un texte, un signe alphanumérique, un idéogramme, un objet, une personne et/ou un animal, éventuellement présent par ailleurs sur le document.

Le motif de révélation est formé par une pluralité de motifs élémentaires qui sont de préférence identiques.

Les motifs élémentaires sont de préférence disposés avec un écartement régulier.

Les motifs élémentaires peuvent être des lignes ou des points ou autres motifs, disposés en réseau notamment.

Dans un exemple de mise en œuvre, les motifs élémentaires sont des lignes disposées de manière à constituer une trame de révélation.

La période de la trame de révélation est de préférence inférieure ou égale à l'épaisseur du support, notamment à 1 mm. Elle est de préférence comprise entre 10 et 800 μιη, de préférence entre 30 et 300 μιη. Les lignes de la trame constituées par les éléments en métal sont de préférence plus larges que l'intervalle existant entre deux telles lignes.

La trame de révélation peut comporter des lignes opacifiantes à bords parallèles, éventuellement non rectilignes. La présence de lignes opacifiantes à bords non rectilignes peut rendre plus difficile leur reproduction par un contrefacteur.

Les motifs élémentaires constituant le motif de révélation comportent une couche de métal. Celle-ci présente une densité optique relativement faible, de préférence inférieure ou égale à 0,8. La densité optique D correspond au logarithme inverse de la transmitance :

D = -log(T). La transmitance T est la quantité de lumière qui passe au travers de la ou des couches analysées. Elle peut être mesurée à l'aide du densitomètre TBX-MC, précité.

Pour mesurer la densité optique de la couche de métal du motif de révélation, on utilise un support transparent revêtu de façon continue de la même épaisseur de métal, notamment le support avant la démétallisation qui conduit à la formation du motif de révélation.

La densité optique dépend de l'épaisseur de métal déposée. Plus l'épaisseur est faible, plus la densité optique est faible. A titre d'exemple, les densités optiques de 0,6, 2, 2,5 et 3,6 correspondent respectivement aux épaisseurs d'aluminium suivantes : 20, 190, 300 et 400 Â.

La période de la trame de révélation, notamment inférieure à 200 μιη, peut empêcher une reproduction par photocopie et assurer aussi une protection contre l'utilisation de scanners. La période de la trame de révélation désigne la largeur cumulée d'une ligne opacifiante et d'un interligne dans le cas d'une trame constituée d'un réseau de lignes parallèles.

La résolution du motif de révélation peut être directement liée à l'épaisseur du support. Le pouvoir de résolution de l'œil humain désigne l'aptitude pour un œil humain à séparer un détail sur l'élément à révéler ; il est d'environ 1 minute d'arc ce qui représente 90 μιη à une distance d'observation de 30 cm. La résolution du motif de révélation peut être supérieure ou égale à 800 dpi, de préférence supérieure à 2000 dpi et plus préférentiellement supérieure à 3000 dpi. De préférence, l'interligne est inférieur au pouvoir de résolution de l'œil. De façon surprenante, l'image codée est visible à travers la trame et ce malgré le fait que l'interligne soit inférieur au pouvoir de résolution de l'œil, et cela a pour avantage l'obtention d'une trame invisible à une distance d'observation par exemple de 30cm.

Le motif de révélation peut être, en tant que tel, d'aspect homogène à l'œil nu, compte tenu de sa finesse. En particulier, le motif de révélation peut apparaître à l'œil nu comme ayant un aspect, notamment une couleur, uniforme.

Le fait d'avoir un motif de révélation d'aspect homogène à l'œil nu peut rendre l'article de sécurité selon l'invention plaisant et intéressant pour le grand public.

La brillance du motif de révélation peut être comprise entre 100 et 400. La brillance est mesurée en unités de brillance UB à 20° selon la norme ISO 8254, 3 eme partie.

Structure de sécurité

La structure de sécurité peut constituer un patch et/ou un foil.

La structure de sécurité peut ou non s'étendre d'un bord à l'autre de l'article, étant par exemple sous forme d'un fil de sécurité.

La structure de sécurité peut être ou non incorporé en fenêtre(s) dans l'article.

La structure de sécurité peut être recouverte totalement ou partiellement d'un matériau invisible en illumination « normale », c'est-à-dire lorsqu 'illuminé par la lumière du jour ou une source de lumière artificielle. Ce matériau invisible en illumination normale est par exemple un matériau visible sous une illumination spécifique, notamment un matériau luminescent, par exemple un matériau fluorescent ou phosphorescent visible sous une illumination UV ou IR. En variante, le matériau peut comprendre des cristaux liquides nématiques visibles sur un fond réfléchissant avec un filtre polarisant, notamment circulaire.

La couverture totale ou partielle de la structure de sécurité par un tel matériau invisible en illumination « normale » peut former une sécurisation supplémentaire sous forme d'un motif, par exemple d'un mot, sigle, code, symbole, image, caractère alphanumérique ou idéogramme.

La structure de sécurité peut être incorporée à l'article par collage ou par incorporation à un substrat fibreux de l'article lors de sa fabrication.

Le métal et/ou le vernis peuvent être magnétiques. Ainsi, selon les cas, on obtient une réponse magnétique différente. Il est particulièrement intéressant dans le cas d'une trame de révélation, d'avoir différentes périodes, car cela permet d'obtenir différentes réponses magnétiques.

La structure de sécurité peut comporter ou non, par construction, l'élément à révéler.

Lorsque la structure de sécurité ne comporte pas l'élément à révéler, la structure de sécurité doit être superposée à l'élément à révéler lors de l'identification ou 1 ' authentification.

Lorsque la structure de sécurité comporte l'élément à révéler, l'identification ou Γ authentification s'effectue en observant selon plusieurs directions d'observation, par exemple.

Le motif de révélation et l'élément à révéler sont préférentiellement réalisés de part et d'autre du support, et celui-ci est de préférence transparent.

Autres éléments de sécurité

L'article, ou la structure de sécurité qu'il comporte, peuvent comporter un ou plusieurs éléments de sécurité supplémentaires tels que définis ci-après.

Parmi les éléments de sécurité supplémentaires, certains sont détectables à l'œil, en lumière du jour ou en lumière artificielle, sans utilisation d'un appareil particulier. Ces éléments de sécurité comportent par exemple des fibres ou planchettes colorées, des fils imprimés ou métallisés totalement ou partiellement. Ces éléments de sécurité sont dits de premier niveau.

D'autres types d'éléments de sécurité supplémentaires sont détectables seulement à l'aide d'un appareil relativement simple, tel qu'une lampe émettant dans l'ultraviolet (UV) ou l'infrarouge (IR). Ces éléments de sécurité comportent par exemple des fibres, des planchettes, des bandes, des fils ou des particules. Ces éléments de sécurité peuvent être visibles à l'œil nu ou non, étant par exemple luminescents sous un éclairage d'une lampe de Wood émettant dans une longueur d'onde de 365 nm. Ces éléments de sécurité sont dits de deuxième niveau.

D'autres types d'éléments de sécurité supplémentaires nécessitent pour leur détection un appareil de détection plus sophistiqué. Ces éléments de sécurité sont par exemple capables de générer un signal spécifique lorsqu'ils sont soumis, de manière simultanée ou non, à une ou plusieurs sources d'excitation extérieure. La détection automatique du signal permet d'authentifier, le cas échéant, le document. Ces éléments de sécurité comportent par exemple des traceurs se présentant sous la forme de matières actives, de particules ou de fibres, capables de générer un signal spécifique lorsque ces traceurs sont soumis à une excitation optronique, électrique, magnétique ou électromagnétique. Ces éléments de sécurité sont dits de troisième niveau.

Le ou les éléments de sécurité supplémentaires présents au sein de l'article, ou de la structure de sécurité qu'il comporte, peuvent présenter des caractéristiques de sécurité de premier, de deuxième ou de troisième niveau.

L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une structure de sécurité, comportant :

- un support non opaque,

un motif formé d'éléments de motif élémentaires en métal,

des première et deuxième compositions de vernis se superposant aux éléments de motif en métal, notamment exactement et présentant des opacités différentes, les éléments de motif élémentaires étant non opaques, les première et deuxième compositions étant déposées de façon à créer un motif en lumière transmise grâce au contraste généré par la différence d'opacité des compositions.

Cette structure de sécurité peut présenter l'une quelconque des caractéristiques de la structure de sécurité définie plus haut, notamment être associée, par construction ou non, à un élément à révéler, le motif formé d'éléments de motif en métal servant alors de motif de révélation.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, ainsi qu'à l'examen du dessin annexé, sur lequel :

- la figure 1 représente un document sécurisé comportant une structure de sécurité selon l'invention et un élément à révéler, associé à la structure de sécurité,

- la figure 2 représente isolément l'élément à révéler,

- la figure 3 représente isolément, de façon schématique, le motif de révélation,

- la figure 3 A représente un détail de la figure 3,

- la figure 4 représente les images codées de l'image combinée correspondant à l'élément à révéler de la figure 2, - la figure 5 représente en coupe, de façon schématique et partielle, la structure de sécurité portant le motif de révélation de la figure 3,

- la figure 7 est une vue analogue à la figure 5 d'une variante de réalisation de la structure de sécurité,

- la figure 6 représente la structure de la figure 7, avant démétallisation,

- la figure 8 représente une variante de motif de révélation, ou

- la figure 9 est une vue analogue à la figure 6 d'une variante de réalisation de la structure de sécurité,

- la figure 10 représente un exemple d'article incorporant une structure de sécurité réalisée conformément à un autre exemple de mise en œuvre de l'invention,

- la figure 1 1 est une coupe transversale schématique d'une autre structure de sécurité selon l'invention, où l'élément à révéler et le motif de révélation sont superposés par construction, et

- la figure 12 représente un motif de révélation muni d'un élément de sécurité additionnel.

On a représenté sur la figure 1 un exemple de document sécurisé 10 tel qu'un billet de banque. Ce qui suit s'applique à d'autres articles.

Ce document 10 comporte un substrat 11 , par exemple en papier, qui incorpore une structure de sécurité 20 selon l'invention.

Le document 10 comporte également un élément à révéler 30, comportant par exemple au moins une image codée rendue apparente grâce à la structure de sécurité 20, lorsque celle-ci est superposée à l'élément à révéler 30.

L'authentification du document 10 peut se faire par pliage du document de manière à superposer au moins partiellement l'élément à révéler 30 et le motif de révélation 20, puis à les déplacer l'un par rapport à l'autre de manière à visualiser par exemple l'illusion d'un mouvement et/ou à modifier l'angle d'observation de l'élément à révéler et du motif de révélation superposés. De préférence, l'élément à révéler et le moyen de révélation sont superposés de manière à être en contact.

L'observation peut se faire en lumière réfléchie, l'observateur regardant l'image combinée et la trame de révélation éclairées en réflexion par une source lumineuse.

En variante, il peut également être possible de superposer au moins partiellement le document 10 avec un autre document similaire. On a représenté sur la figure 4 une série 2a d'images imbriquées Ii, .. . I j , avec par exemple j égal à quatre, permettant de créer une image combinée 2 de l'élément à révéler 30, représentant dans cet exemple un motif sous la forme d'un éléphant.

Les images imbriquées Ii, .. . I j , correspondent par exemple à quatre positions différentes de l'éléphant et permettent ainsi de créer une décomposition du mouvement de l'éléphant. Chaque image imbriquée 2a comporte un ensemble de lignes parallèles.

On a représenté, sur la figure 2, l'image combinée obtenue à partir de la série d'images imbriquées 2a de la figure 4, telle qu'elle figure sur l'élément à révéler 30.

Tous les éléments constitutifs d'une même image codée peuvent être disposés avec la même période p que les lignes opacifiantes de la trame de révélation, selon l'axe X de déplacement, perpendiculaire aux lignes.

Les images 2a sont superposées les unes sur les autres de manière à former un motif combiné qui correspond à l'image combinée.

On a représenté sur la figure 3 le motif de révélation 20, sous la forme d'une trame de révélation associé à l'image combinée de la figure 2.

Le motif de révélation 20 est par exemple composé d'un motif élémentaire périodique, en l'espèce une ligne opacifiante, de période p constante, comme illustré à la figure 3A.

Le motif de révélation 20 est par exemple de forme rectangulaire. Le motif de révélation 20 présente une aire, une longueur et une largeur de préférence supérieures à celles de l'image combinée, permettant ainsi de visualiser plus facilement dans l'exemple considéré la totalité des mouvements de l'éléphant lors du déplacement relatif entre l'élément à révéler 30 et le motif de révélation 20, notamment par translation relative ou changement de l'angle d'observation.

La figure 5 représente la structure de sécurité 20. Celle-ci comporte un support

21 , par exemple en PET transparent, recouvert sur une face par une couche métallisée 22, elle-même recouverte par un vernis 23. La couche métallisée 22 est de basse densité optique. Le vernis 23 par exemple est de couleur noire.

Le métal est de préférence de l'aluminium. De préférence l'observation s'effectue depuis le verso, soit depuis la face inférieure 21a sur la figure 5, de façon à protéger les motifs et observer l'apparence métallique. Selon la manière dont l'incorporation au substrat s'est effectuée, le recto peut être observable, ce qui apporte une sécurisation supplémentaire par différence recto/verso d'aspect, métallique ou non.

Le vernis 23 sur la couche métallisée accroît l'opacité, de façon à permettre l'authentification de l'élément à révéler 30.

Pour réaliser la structure de sécurité 20, on peut métalliser le support 21 uniformément. Ensuite, on dépose, par exemple par impression, le vernis 23, selon le motif de révélation à réaliser. Les zones métalliques non protégées par le vernis 23 sont éliminées.

A titre d'exemple, on a représenté à la figure 9 une structure de sécurité dans laquelle le support 21 a été métallisé et ensuite démétallisé de façon sélective par action chimique.

Bien qu'il soit préférable de réaliser le motif de révélation en déposant le vernis sur le support métallisé, en variante le motif de révélation est réalisé en métallisant un support sur lequel un primaire a été déposé selon le négatif du motif à reproduire.

Le métal peut être enlevé de façon sélective par action chimique à l'aide d'un solvant qui dissout le primaire. A titre d'exemples de procédés permettant de réaliser des éléments en métal avec le motif voulu, on peut citer WO 99/19157, EP 1 291 463 et WO 02/31214, entre autres documents. On pourra également se référer à l'état de la technique mentionné dans ces documents.

Essais comparatifs

Le tableau ci-dessous donne les mesures de brillance à 20° d'incidence pour des films métallisés pleins puis après réalisation des trames. La densité optique est mesurée avant démétallisation.

Les valeurs de 158, 200 ou 400 μιη correspondent à la période de la trame.

La brillance est mesurée selon la norme ISO 8254, 3 eme partie, de préférence à Le film métallisé est un film de polyester recouvert d'une couche d'aluminium, de différentes épaisseurs selon les densités optiques. Les films métallisés de faible et haute densités optiques correspondent par exemple respectivement à des épaisseurs de métal de 50 et 300 Â.

Les mesures confirment la plus faible brillance des films basse densité optique par rapport aux films à densité optique élevée. Lorsqu'une trame est présente, la tendance est la même.

Pour évaluer l'efficacité d'un vernis coloré à opacifier la trame, des mesures ont été réalisées sur films métallisés haute et basse densité optique, avant et après impression du vernis. Les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :

L'opacité sur fond blanc est mesurée selon la norme ISO 2471.

L'application du vernis coloré permet d'opacifier considérablement le film de basse densité optique. L'opacité obtenue est alors proche de celle du film haute densité optique avant impression.

On peut produire des images à plusieurs tons sur le motif de révélation par le biais de différentes opacités du vernis sur les motifs élémentaires.

On peut à cet effet appliquer sur des zones 25 du film métallisé 22, un vernis protecteur transparent 23a et sur des zones 26 un vernis protecteur coloré 23b, les zones intermédiaires 27 étant non protégées, comme illustré à la figure 7, avant démétallisation.

Après démétallisation, comme illustré à la figure 6, les zones 27 deviennent transparentes, les zones 25 semi-opaques et les zones 26 un peu plus opaques. En lumière transmise, un motif apparaît, lié au contraste entre les zones 25 et 26, motif qui était moins bien visible en lumière réfléchie, voire pas visible en lumière réfléchie.

Incorporation en fenêtre(s)

Avantageusement, la structure de sécurité figure dans au moins une fenêtre de l'article sécurisé, notamment du document sécurisé, comme c'est notamment le cas dans l'exemple de la figure 1. La fenêtre peut être formée par un manque de matière, par exemple l'absence locale de papier, au-dessus ou en dessous de la structure de sécurité, la fenêtre étant au moins partiellement transparente ou translucide du côté de la structure de sécurité opposée au manque de matière. Ainsi, il peut être possible d'observer un premier côté de la structure de sécurité du côté du manque de matière et un deuxième côté de la structure de sécurité, opposé au premier, du côté de la zone transparente ou translucide de la fenêtre.

La fenêtre peut encore ne pas comporter de manque de matière. La fenêtre peut par exemple être au moins partiellement transparente ou translucide de part et d'autre de la structure de sécurité, les zones transparentes ou translucides étant superposées l'une à l'autre de manière à pouvoir observer les deux côtés opposés de la structure de sécurité.

La fenêtre peut encore être traversante. La fenêtre peut présenter des manques de matière superposés de part et d'autre de la structure de sécurité. Les deux côtés de la structure de sécurité peuvent ainsi être observables directement et non au travers de zones transparentes ou translucides. La structure de sécurité peut être incorporée totalement dans la fenêtre ou partiellement.

L'article peut présenter une pluralité de fenêtres telles que décrites ci-dessus.

Des exemples de réalisation de fenêtres dans les documents de sécurité sont par exemple décrits dans GB 1 552 853 qui divulgue la création d'une fenêtre notamment par transparentisation, découpe laser, abrasion ou incision mécanique, EP 0 229 645 qui décrit la création à l'aide de masques d'une fenêtre sur une face ou sur les deux faces d'un papier bijet, WO 2004/096482 qui décrit la création d'une fenêtre par découpe laser, CA 2 471 379 qui décrit la création d'une fenêtre transparente et association avec un élément de sécurité et WO 2008/006983 qui décrit la création d'une fenêtre transparente sur un papier bijet.

Sur la figure 10, on a représenté une incorporation en fenêtres dans un substrat fibreux lorsque la structure de sécurité 20 se présente sous la forme d'un fil de sécurité qui s'étend d'un bord à l'autre du document. Le motif de révélation apparaît par exemple dans des zones du document où le fil affleure à la surface du substrat fibreux.

Le document peut présenter plusieurs telles zones.

Notamment dans le cas d'une incorporation en fenêtres d'une structure de sécurité se présentant sous la forme d'un fil de sécurité, celle-ci peut incorporer par construction l'élément à révéler, et avoir par exemple l'agencement représenté à la figure 11, qui est décrit ci-après.

Réalisation de l'élément à révéler

L'élément à révéler peut être porté sur l'article sécurisé par un procédé d'impression, par exemple offset, taille douce, laser, héliogravure ou sérigraphie. Par exemple, l'élément à révéler est imprimé avec des encres colorées ou non, visibles à l'œil nu, sous lumière ultraviolette (UV) et/ou infrarouge (IR), opaques ou luminescentes, notamment fluorescentes, thermochromes, photochromes, à effet interférentiel, notamment iridescentes, ou à effet optiquement variable selon l'angle d'observation (gonochromatiques), notamment comportant des cristaux liquides, métalliques ou non, magnétiques ou non, entre autres. Lorsqu'une encre magnétique est utilisée, le motif dessiné peut constituer une signature magnétique permettant une authentification supplémentaire du substrat par détection de ladite signature. L'élément à révéler 30 peut encore comporter des métallisations et/ou démétallisations, par exemple en aluminium.

Lorsque l'élément à révéler est réalisé au moins en partie avec au moins une encre thermochromique et/ou photochromique, seule une partie de l'élément à révéler est par exemple être observable dans des conditions d'éclairage et/ou de température prédéfinies.

L'élément à révéler peut encore être imprimé avec des cristaux liquides, de telle sorte que par exemple les images codées ne soient visibles qu'au travers d'un polariseur. Il s'agit en particulier de cristaux liquides nématiques.

L'élément à révéler peut être un filigrane ou un pseudo-filigrane.

Le motif de révélation et/ou l'élément à révéler peuvent être monochromatiques ou polychromatiques.

L'élément à révéler et/ou le motif de révélation peuvent être réalisés avec des couleurs différentes.

L'utilisation de couleur pour réaliser l'élément à révéler peut permettre de sécuriser encore davantage l'article.

L'élément à révéler peut être incorporé par construction à la structure de sécurité, en étant par exemple réalisé sur la face du support 21 opposée à celle portant le motif de révélation, comme illustré à la figure 11. Quand l'angle d'observation a varie, l'utilisateur peut voir apparaître successivement les différentes images imbriquées, en l'espèce au nombre de quatre I ls ... I 4 ,

Variantes de motifs de révélation

La structure de sécurité peut comporter deux motifs de révélation selon l'invention, par exemple sous forme de trames, associés respectivement à deux éléments à révéler, l'orientation des lignes d'une des trames de révélation étant différente de celles de l'autre trame de révélation. Lorsque les lignes sont non rectilignes, leur orientation est définie par la direction générale dans laquelle elles s'étendent.

La structure de sécurité peut comporter deux trames de révélation juxtaposées ou non, superposées ou non, comportant des lignes ayant des orientations différentes ou non. Une des trames de révélation peut être totalement ou partiellement entourée par l'autre trame de révélation. La zone éventuelle de superposition des trames de révélation peut faire apparaître une forme de quadrillage lorsque les bandes des trames de révélation ont des orientations différentes.

La trame de révélation peut comporter d'autres motifs que des bandes de largeur constante à bords rectilignes et parallèles, comme des créneaux ou des ondulations, tel qu'illustré à la figure 8.

Selon une variante de l'invention, on associe deux images combinées de dimensions différentes. L'image combinée de plus petite dimension est en particulier répétée, notamment selon un réseau, notamment de lignes et de colonnes, afin d'apparaître comme un fond sur lequel est disposée l'image combinée de plus grande dimension. Le motif de révélation associé est alors constitué d'un premier motif de révélation adapté à l'image combinée de plus grande dimension, et d'un second motif de révélation adapté à l'image combinée de plus petite dimension.

Les deux images combinées différentes peuvent présenter des similarités et/ou se compléter. Elles peuvent en particulier être identiques et/ou symétriques.

On peut déposer sur les éléments en métal et/ou sur le vernis un revêtement visible dans une condition d'éclairement prédéfinie, notamment un revêtement luminescent, par exemple fluorescent. Par exemple, sur la figure 12, on a représenté une impression 60 d'une encre UV selon un motif « AWS » qui n'est observable que sous illuminant UV. La structure de sécurité selon l'invention peut être incorporée à un document de sécurité, notamment un billet de banque ou à d'autres documents sécurisés tels qu'une carte, notamment multicouche, ou une page porteuse de données personnelles, ou un film de protection de données personnelles.

Le support est par exemple un fil ou un foil ou un patch. Le support peut être un film, de préférence transparent, qui peut s'étendre par exemple sur toute la longueur et la largeur du document.

L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.