DISPOSITIF DE MARQUAGE D'UN ARTICLE A AFFICHAGE VARIABLE AUTONOME

L'invention concerne un dispositif de marquage d'un article en vue de son identification. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de protection contre le vol, notamment le vol à l'étalage, d'un article.

Pour lutter efficacement contre le vol à l'étalage et plus particulièrement contre le vol de certains produits comme les produits textiles (chemises, pulls, sous-vêtements, pantalons, lingerie, cravates, chaussettes, t- shirts, robes, manteaux, chapeaux, chaussures, polos, jupes entre autres), les commerçants utilisent de façon connue des badges antivol (également appelés bips, macarons ou «EAS tags» en terminologie anglo-saxonne). Ces badges antivol déclenchent un portique antivol ou un système de surveillance disposé aux points d'accès (entrées/sorties) d'un point de vente tel qu'un magasin de type super ou hyper, une boutique, un magasin spécialisé, un duty-free, un grand-magasin, un musée, un vidéo club, une pharmacie, ainsi que de tout autre magasin ou entité qui vend ou expose des articles en libre-service qui sont susceptibles d'être volés ou soustraits sans autorisation.

Ces badges sont généralement formés de deux parties :

- un corps qui contient un système de verrouillage et un organe actif ou passif qui déclenche les antennes ou portiques de détection communément installés aux points d'accès des magasins,

- un clou qui traverse l'article à protéger (par exemple le tissu d'un vêtement) ou bien le carton ou le plastique des blisters.

La mise en place de ces badges antivol sur les articles à protéger mobilise le personnel des magasins où sont vendus ces articles pendant un temps considérable.

Par ailleurs, les magasins, notamment ceux qui commercialisent des articles en textile, consacrent beaucoup de temps et dépensent beaucoup d'argent en main d'œuvre afin d'étiqueter et de ré-étiqueter les articles commerciaux notamment durant les périodes de soldes. En effet, généralement, au moins trois étiquettes ou dispositifs de marquage de couleurs différentes sont ajoutés à l'étiquette de prix avec des mentions du type : 1 ère (- 20%), 2ème (-30%), 3ème (-50%) démarque. En outre, sont rajoutées des étiquettes publicitaires du type «Joyeux-Noël», «Bonne année», «Saint- Valentin», etc .. en fonction de différents événements commerciaux, campagnes publicitaires...

On connaît, d'après le document WO2012/013899, un dispositif de marquage d'un article en vue de son identification. Ce dispositif comprend une zone de visualisation d'informations, un support d'informations à visualiser, un système d'alimentation électrique, des moyens de sélection d'informations du support pour les visualiser dans la zone de visualisation et des moyens de fixation du dispositif à l'article ou à son emballage.

Selon l'enseignement de ce document les informations du support d'informations à visualiser sont sélectionnées soit manuellement, à l'aide d'un outil externe, soit à distance, par l'intermédiaire d'un élément récepteur présent dans le dispositif et recevant des informations d'activation à partir d'une source externe.

Bien que ce dispositif soit satisfaisant, il souffre néanmoins de certaines limitations.

En effet, à certaines périodes de l'année, il est nécessaire de changer l'affichage de certains dispositifs de marquage d'articles du type décrit ci-dessus en sélectionnant de nouvelles informations du support d'informations afin de les visualiser (taux de réduction appliqués pour des soldes ou des opérations promotionnelles particulières, affichage d'informations spécifiques relatives à des événements uniques dans l'année tels que les fêtes de fin d'année, la Saint Valentin, la fête des Mères...).

Tous les dispositifs de marquage d'articles ne sont pas nécessairement concernés par ce changement d'affichage. Il convient alors de procéder à la sélection des informations à afficher par exemple sur plusieurs centaines ou milliers de dispositifs de marquage fixés à des articles en vente dans un grand magasin parmi des dizaines, voire des centaines de milliers de dispositifs présents dans le magasin. Si cette tâche doit être effectuée manuellement à l'aide d'un outil externe la main d'œuvre et le temps qui doivent y être consacrés sont considérables.

Si, au contraire, la tâche est effectuée à distance grâce à un élément récepteur d'informations d'activation tel que décrit ci-dessus (l'élément récepteur est placé dans chaque dispositif de marquage fixé à un article), ce n'est pas sans poser quelques problèmes.

En effet, avant qu'un signal d'activation ne soit transmis à distance aux dispositifs de marquage concernés, il est nécessaire d'identifier préalablement ces dispositifs.

Cette tâche n'est pas aisée dans un grand magasin où peuvent se produire des phénomènes d'interférences électromagnétiques susceptibles de perturber la phase préalable d'identification des dispositifs de marquage ainsi que la phase ultérieure de transmission du ou des signaux d'activation aux dispositifs identifiés.

Des erreurs et/ou dysfonctionnements peuvent ainsi se produire lors de ces phases, de même que des erreurs humaines de la part du personnel du magasin en charge de la mise en œuvre de ces phases.

Ces problèmes ou certains d'entre eux seulement sont exacerbés lorsque le magasin est implanté dans plusieurs bâtiments situés côte à côte ou presque.

L'invention vise à remédier à au moins un des inconvénients précités en proposant un dispositif de marquage d'un article en vue de son identification, le dispositif comprenant une zone de visualisation d'informations, un support d'informations à visualiser, un système d'alimentation électrique, des moyens de sélection d'informations du support pour les visualiser dans la zone de visualisation et des moyens de fixation du dispositif à l'article ou à son emballage, caractérisé en ce que le dispositif comprend au moins une horloge programmable, lesdits moyens de sélection étant activables à un ou plusieurs instants programmés dans l'horloge programmable.

Il est ainsi possible de faire varier les informations à visualiser (image(s), photographie(s), dessin(s), texte(s) et/ou combinaison de l'un de ces éléments dans la zone de visualisation qui est par exemple une fenêtre d'affichage), en sélectionnant des informations du support et en remplaçant celles déjà en cours de visualisation par celles sélectionnées.

Cette tâche est effectuée de façon autonome par le dispositif de marquage seul, sans intervention humaine extérieure (outil, envoi de signaux...), sans transmission de signaux susceptible d'être perturbée et sans avoir besoin d'identifier le dispositif avant de changer l'affichage.

Le personnel du magasin n'est donc plus accaparé par des tâches qui sont très consommatrices de temps et sources d'erreurs.

La gestion de ce type de dispositif de marquage et du changement d'affichage est donc grandement simplifiée.

Ainsi, un tel dispositif de marquage associé à un article commercial, par exemple par fixation, permet d'offrir à la vue des clients d'un magasin les informations commerciales souhaitées à des périodes temporelles qui sont en rapport avec des événements commerciaux particuliers (fêtes de fin d'année, soldes, fêtes des mères...). L'affichage de telles informations varie donc sur commande en fonction de la programmation préalable de l'horloge sans que le personnel du magasin n'ait à intervenir. En fonction des dates, et éventuellement des heures, programmées dans l'horloge (calendrier programmé), les moyens de sélection sont activés de façon automatique et autonome pour procéder à la sélection des informations correspondant auxdites dates et heures pour l'affichage ou visualisation. L'opération de changement d'affichage ou de visualisation est donc plus fiable que dans l'art antérieur.

A titre d'exemple, on sélectionne sur le dispositif de marquage des informations relatives à une opération particulière de promotion de l'article tel qu'un pourcentage de réduction sur le prix de vente de l'article, en fonction de la campagne de promotion souhaitée.

Le support d'informations (ex : bande ou pellicule, disque, mémoire ou autre moyen de stockage pour stocker des informations numériques...) comporte par exemple une pluralité d'informations et, dans l'exemple choisi, une pluralité de pourcentages de réduction différents qui sont sélectionnés par le personnel du magasin et visualisés après sélection par le personnel. Un dispositif de marquage associé à un article peut ainsi afficher une réduction de 20 % un jour et, par simple manipulation du personnel du magasin, afficher une réduction de 30 % le jour suivant.

Le dispositif à affichage variable selon l'invention permet de ne pas avoir à changer de dispositif de marquage pour afficher d'autres informations.

On notera que le dispositif de marquage selon l'invention peut éventuellement comprendre des moyens d'identification de l'ensemble et également d'identification de l'article auquel il est associé (par fixation). De tels moyens sont par exemple réalisés par une puce RFID. De tels moyens sont par exemple utilisés à d'autres fins que le changement d'affichage.

Selon une caractéristique possible, le dispositif comporte un circuit de commande qui, à l'instant ou aux instants prédéterminés, active les moyens de sélection d'informations du support.

Ce circuit est lui-même activé ou «réveillé » automatiquement par l'horloge dès lors qu'un instant temporel (date et éventuellement heure) qui a été préalablement programmé se produit. Des économies d'énergie sont ainsi réalisées.

Selon une caractéristique, le support d'informations est un support comprenant une pluralité de régions d'informations imprimées, les moyens de sélection des informations étant activables pour sélectionner une ou des régions d'informations à visualiser dans la zone de visualisation. On notera que les autres régions d'informations non sélectionnées ne sont pas visibles (hors de la zone de visualisation) et peuvent, par exemple, être masquées par un élément du dispositif.

Ainsi, toutes les informations portées par le support ne sont pas visibles de l'extérieur du dispositif de marquage, les moyens de sélection permettant de visualiser uniquement les informations souhaitées (c'est-à-dire celles dont la visualisation a été programmée).

Selon une caractéristique possible, le support est une bande ou pellicule allongée comprenant une pluralité de régions d'informations imprimées agencées côte à côte dans le sens de la longueur de la bande, ladite bande étant enroulée autour de deux organes espacés, et qui sont chacun susceptibles de tourner autour de leur axe longitudinal pour faire défiler des régions d'informations de la bande dans la zone de visualisation (par exemple en vis-à-vis d'au moins une partie transparente d'une fenêtre d'affichage).

Un tel agencement permet de rendre particulièrement compact le dispositif de marquage.

La bande ou pellicule porteuse d'informations s'apparente ainsi à une pellicule de film photographique argentique utilisée dans les anciens appareils photographiques (appareil photographique analogique).

La sélection des informations à visualiser est effectuée de façon particulièrement simple par mise en rotation des organes supportant la bande.

Par exemple, les organes de support de la bande sont des rouleaux.

On notera que le dispositif comprend des moyens pour faire tourner les organes de support de la bande. Ces moyens font généralement partie des moyens de sélection des informations à visualiser.

Selon une caractéristique possible, la bande est interchangeable.

Ainsi, le personnel du magasin peut procéder au remplacement de la bande ou pellicule porteuse d'informations ou, plus généralement, du support d'informations lorsqu'il est interchangeable et, ainsi, mettre en place de nouvelles informations dans le dispositif.

Le seul remplacement de la bande qui s'apparente alors à un consommable est une opération plus économique que le remplacement du dispositif lui-même. En outre, le changement de bande peut être effectué alors que le dispositif est fixé à l'article.

Par exemple, la bande ou pellicule porteuse d'informations peut être montée elle-même sur un support (ex : en plastique) et c'est l'ensemble de la bande et de son support qui sera remplacé à la façon des cartouches de toner dans les imprimantes ou des pellicules photographiques argentiques.

Selon une autre caractéristique possible, le dispositif de marquage comprend au moins un élément récepteur d'informations d'activation pour l'activation des moyens de sélection.

Dans cette variante de réalisation, l'activation des moyens de sélection est réalisée, non pas de façon programmée grâce à l'horloge embarquée dans le dispositif, mais sur réception d'informations, transmises à distance (signal d'activation), par exemple par radio ou infrarouge. Ces informations reçues permettent d'activer les moyens de sélection et donc de sélectionner des informations pour les visualiser comme désiré.

Le personnel d'un magasin peut ainsi très facilement émettre des informations par radio ou par infrarouge à partir d'une base fixe ou mobile de commande pour faire varier les informations visualisées par un ou plusieurs dispositifs de marquage présents ou non sur des articles commerciaux du magasin.

On notera que cette variante représente une fonctionnalité supplémentaire du dispositif, en plus de celle rendue possible grâce à l'horloge, afin de pouvoir faire varier l'affichage ou la visualisation d'informations à des instants non prévus au moment de la programmation de l'horloge.

Selon un autre mode de réalisation possible, le support est un disque comprenant sur une face une pluralité de régions d'informations imprimées agencées côte à côte suivant différents secteurs angulaires de la face du disque. Le disque ou une fenêtre d'affichage de la zone de visualisation est par exemple susceptible de tourner autour de son centre pour mettre en correspondance géométrique des régions d'informations et la zone de visualisation d'informations (par exemple au moins une partie transparente de fenêtre d'affichage).

Un mouvement relatif du disque par rapport à la fenêtre d'affichage permet d'amener une ou plusieurs régions d'informations désirées en vis-à-vis avec une partie de fenêtre transparente.

On notera que le dispositif comprend des moyens pour faire tourner le disque ou la fenêtre l'un par rapport à l'autre. Ces moyens font généralement partie des moyens de sélection d'informations à visualiser.

Selon une autre caractéristique possible, un cache est positionné au- dessus du disque et est muni d'une ouverture agencée en vis-à-vis d'une région d'informations à visualiser.

Ce cache ouvert masque dans sa partie non ouverte (opaque/non transparente) les informations non sélectionnées. On notera que l'ouverture joue le rôle d'une fenêtre d'affichage.

Selon une caractéristique possible, le cache est susceptible de tourner autour de son centre pour que l'ouverture soit amenée en correspondance géométrique avec une région d'informations à visualiser du disque.

La fonction de sélection des informations à afficher est ainsi assurée par rotation de l'un des éléments précités. Des moyens de mise en rotation sont prévus pour faire tourner le cache par rapport au disque. Ces moyens font généralement partie des moyens de sélection des informations à visualiser.

Les informations non sélectionnées sont dissimulées par la partie de fenêtre opaque ou par la partie non ouverte du cache selon le cas.

Selon une variante possible, la fenêtre d'affichage a une forme générale correspondant sensiblement à celle du disque et comprend, d'une part, une partie transparente en forme de secteur angulaire pour visualiser la ou les régions d'informations sélectionnées et, d'autre part, une partie non transparente masquant les autres régions d'informations non sélectionnées.

Selon une caractéristique possible, les moyens de sélection comprennent au moins un moteur relié au support d'informations, par exemple, à la bande porteuse d'informations et, plus particulièrement, aux organes de support de cette bande.

L'activation à un ou plusieurs instants prédéterminés dudit au moins un moteur permet de sélectionner des informations à visualiser et de les visualiser dans la zone de visualisation.

Ledit au moins un moteur est par exemple activé par un circuit de commande, qui est lui-même activé ou «réveillé» par l'horloge programmée.

Selon une caractéristique possible, ledit au moins un moteur est un moteur pas à pas qui permet d'ajuster avec précision la sélection des informations et, par exemple, le mouvement de défilement de la bande porteuse d'informations ou le mouvement de rotation du disque ou de la fenêtre d'affichage ou du cache.

Selon une caractéristique possible, ledit au moins un moteur est relié au support d'informations par l'intermédiaire d'un mécanisme à engrenages. Selon encore un autre mode de réalisation possible, la zone de visualisation d'informations est un écran d'affichage numérique.

Dans ce mode de réalisation, l'écran d'affichage numérique est par exemple un écran de type LCD et le support d'informations se présente par exemple sous la forme d'une mémoire électronique ou d'un autre moyen de stockage d'informations.

Les moyens de sélection des informations à visualiser et qui sont dans le support d'informations tel qu'une mémoire ou un autre type de stockage d'informations sont activés en fonction des événements ou instants temporels programmés dans l'horloge. Les informations sont ainsi extraites du support et transmises à l'écran d'affichage.

Les moyens de sélection comprennent par exemple un microprocesseur qui, en fonction de l'horloge programmée (apparition d'instant(s) prédéterminé(s)), assure la sélection des données dans le support, leur transfert vers l'écran et leur affichage. Un circuit de commande distinct peut, optionnellement, être placé entre l'horloge et le microprocesseur.

Selon une caractéristique possible, le système d'alimentation électrique comprend au moins une pile ou une batterie, par exemple une pile de type «bouton».

Selon une variante, un capteur de lumière par exemple agencé sur le dispositif est prévu pour recharger la pile ou batterie.

Alternativement, le capteur de lumière fournit directement l'énergie électrique à l'horloge après conversion de l'énergie lumineuse, permettant ainsi de se passer de pile ou de batterie.

On notera que les magasins sont particulièrement bien illuminés ce qui favorise l'utilisation d'un capteur de lumière.

Selon une caractéristique possible, le dispositif de marquage comprend une fenêtre d'affichage d'informations dont au moins une partie de la fenêtre est transparente et constitue la zone de visualisation d'informations pour que des informations du support sélectionnées soient visibles à travers ladite au moins une partie transparente de fenêtre. Cette fenêtre fait par exemple également office de protection (protection mécanique par exemple contre l'usure, la salissure, la poussière, les projections de liquide, l'humidité...) des informations portées par le support.

On notera que dans la mesure où les régions imprimées du support d'informations sont protégées, notamment contre l'usure, la matière utilisée pour réaliser la région d'impression du support peut être choisie pour se prêter de façon particulièrement satisfaisante aux procédés qui fournissent des impressions variées, complexes, faisant appel à de nombreuses couleurs et de grande qualité.

II n'est donc plus nécessaire de se limiter uniquement aux techniques d'impression dont les impressions sont résistantes à l'usure, par exemple des techniques du type tampographie.

Une telle protection permet ainsi de prolonger de façon considérable la durée de vie des inscriptions (texte, dessins...) incorporées dans les régions d'impression.

La fenêtre comporte ainsi au moins une partie transparente permettant de visualiser les informations sélectionnées et peut, par exemple, comporter une autre partie opaque afin de masquer les régions d'informations du support non sélectionnées.

Selon une caractéristique possible, le dispositif de marquage comprend un boîtier formant un logement ouvert pour recevoir le support d'informations.

Selon une autre caractéristique possible, la fenêtre d'affichage est disposée sur le boîtier de façon à fermer le logement.

Cet agencement est particulièrement simple de conception.

Selon une caractéristique possible, le dispositif de marquage comprend une pointe s'étendant hors de celui-ci. Par exemple, la pointe coopère avec un dispositif complémentaire pour assurer l'assemblage et le verrouillage des deux dispositifs l'un avec l'autre.

La pointe constitue un moyen de fixation à l'article à protéger et qui traverse celui-ci ou son emballage avant de coopérer avec le dispositif complémentaire. La pointe est généralement portée par un dispositif complémentaire et l'introduction de la pointe dans le boîtier (qui porte des moyens de verrouillage de la pointe) permet d'assembler les deux dispositifs ensemble en position verrouillée.

Les moyens de verrouillage de la pointe empêchent le retrait de celle-ci après son insertion.

Selon une variante possible, le dispositif de marquage comporte des moyens de verrouillage d'une pointe destinée à être introduite dans le boîtier.

On notera que les caractéristiques du dispositif de marquage visées plus haut s'appliquent également lorsque la pointe est portée par le dispositif complémentaire et non par le dispositif de marquage.

Selon une caractéristique possible, la pointe du dispositif de marquage s'étend hors du boîtier en direction opposée de la fenêtre d'affichage.

La pointe est ainsi destinée à être insérée dans un dispositif complémentaire pour permettre l'assemblage des deux dispositifs.

Selon une caractéristique possible, la fenêtre est disposée par une de ses faces dite interne en vis-à-vis d'une face dite interne du support d'informations portant des informations, la pointe s'étendant à partir de la face interne de ladite fenêtre en direction de la face interne du support et traversant celui-ci afin de faire saillie par rapport à une face dite externe du support à l'extérieur dudit support.

Selon une caractéristique possible, le dispositif de marquage comporte une tête ayant deux faces opposées, une face interne et une face externe à partir de laquelle la pointe s'étend, le support d'informations étant disposé entre la face interne de la tête et la fenêtre d'affichage.

Selon une caractéristique possible, le dispositif de marquage et/ou le dispositif complémentaire comporte au moins un organe actif ou passif qui est apte à émettre des ondes électromagnétiques vers l'extérieur du dispositif ou à en recevoir, conférant ainsi une fonction de protection de l'article contre le vol et/ou une fonction d'identification et/ou de traçabilité et/ou de stockage ou d'échange d'informations. Une puce RDID permet par exemple d'assurer une ou plusieurs de ces fonctions. On notera que cette caractéristique s'applique indépendamment du dispositif dans lequel est agencée la pointe des moyens de fixation à l'article et d'assemblage et de verrouillage des deux dispositifs l'un à l'autre.

Ainsi, le ou les organes qui sont susceptibles de coopérer avec un système complémentaire de détection contre le vol (exemple : portique antivol) et de déclencher une alarme sont logés dans l'un au moins des deux dispositifs.

L'organe porté par ce ou ces dispositifs est, par exemple, un organe passif qui reçoit des ondes électromagnétiques lorsqu'il est situé à proximité du système complémentaire de détection.

Un tel organe passif est, par exemple, un circuit électrique résonnant qui entre en résonance, de façon connue, sous l'action d'ondes excitatrices émises à la fréquence de résonance du circuit.

Le ou les organes susceptibles de coopérer avec un système complémentaire de détection contre le vol et de déclencher une alarme sont alternativement un ou plusieurs organes actifs émettant des ondes électromagnétiques en réponse ou non à des ondes électromagnétiques reçues du système complémentaire.

Dans la configuration générale de l'invention (zone de visualisation d'informations, horloge, alimentation électrique, support d'informations, moyens de sélection d'informations et moyens de fixation) les moyens de fixation à l'article peuvent prendre la forme d'organes de serrage de l'article (sans traversée de celui-ci), par exemple une pince, qui sont actionnables pour serrer/desserrer l'article à partir d'un organe de commande. Les organes de serrage et l'organe de commande font partie du dispositif de marquage et ne sont pas des pièces séparées.

L'invention a en outre pour objet un ensemble de protection d'un article contre le vol (ex : badge antivol) qui comprend un dispositif de marquage tel que brièvement exposé ci-dessus.

Selon une caractéristique possible, l'ensemble de protection comprend un dispositif complémentaire et des moyens d'assemblage des deux dispositifs l'un avec l'autre et de verrouillage en position assemblée. On notera que l'ensemble de protection selon l'invention peut comporter une seule partie, à savoir le dispositif de marquage muni de moyens de fixation à l'article tels qu'un ou plusieurs organes de serrage comme une pince (pour être fixés à un article ou un emballage qui, par exemple, ne peut être traversé par une pointe) ou deux parties dont l'une est le dispositif de marquage précité et l'autre un dispositif complémentaire. Les deux parties sont fixées l'une à l'autre et à l'article grâce à des moyens de fixation portés par l'une ou l'autre partie.

Lorsque l'ensemble de protection comprend les deux dispositifs, ils sont utilisés en coopération avec l'article à protéger et par exemple l'enserrent pour que, une fois assemblés et verrouillés ensemble, ils soient indissociables de l'article.

Le seul moyen pour retirer l'ensemble de protection de l'article est alors d'utiliser un moyen de déverrouillage des deux dispositifs qui est installé classiquement aux caisses du magasin où l'article est proposé à la vente.

On notera que les moyens de fixation à l'article ou à son emballage (par exemple une pointe traversant l'article ou son emballage) peuvent être agencés sur l'un ou l'autre des dispositifs de marquage et complémentaire.

Selon une variante, l'un et l'autre des dispositifs portent chacun une partie des moyens de fixation.

Selon une caractéristique, l'un parmi le dispositif de marquage et le dispositif complémentaire est équipé d'une pointe destinée à être introduite dans l'autre dispositif, ce dernier comportant des moyens de verrouillage de la pointe pour empêcher son retrait afin de verrouiller l'ensemble de protection sur l'article ou son emballage.

L'autre dispositif comprend par exemple un orifice pour l'insertion de la pointe dans cet autre dispositif et les moyens de verrouillage empêchent le retrait de la pointe après son insertion.

L'invention a également pour objet un article, par exemple commercial, équipé d'un dispositif de marquage ou d'un ensemble de protection contre le vol (le dispositif ou l'ensemble est fixé à l'article) tel que brièvement exposé ci-dessus et qui comporte au moins l'une des caractéristiques présentées ci-dessus.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est vue schématique en position assemblée d'un dispositif de marquage d'un ensemble de protection selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 2 est une vue en perspective éclatée du dispositif de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue en perspective de dessous d'un capot intégrant deux rouleaux ;

- la figure 4 est une vue en perspective d'un des rouleaux de la figure

3 ;

- la figure 5 est une vue en perspective de dessous du capot de la figure 3 intégrant un support d'informations et sa pièce d'appui ;

- la figure 6 est une vue de dessous montrant une partie des éléments internes du dispositif de marquage de la figure 2 en position assemblée;

- la figure 7 est une vue schématique partielle montrant la coopération d'un moteur avec l'un des rouleaux intégrés dans le capot des figures 3 et 5 ;

- la figure 8 est une vue en perspective de dessous du dispositif assemblé ;

- la figure 9 est une vue schématique en perspective d'une coupe axiale du dispositif de marquage des figures 1 à 8 ;

- la figure 10 illustre les éléments de la chaîne de traitement du mode d'activation de l'affichage variable programmé ;

- la figure 1 1 est une vue schématique agrandie d'une bande imprimée 26 à l'intérieur d'un boîtier 70 ;

- la figure 12 est une vue schématique agrandie de la bande imprimée 26 de la figure 1 1 ; - la figure 13 est une vue schématique en coupe axiale d'un dispositif de marquage d'un ensemble de protection selon un deuxième mode de réalisation ;

- les figures 14 à 15 représentent deux exemples d'ensemble de protection contre le vol d'un article intégrant un dispositif de marquage selon l'un ou l'autre des modes de réalisation précités ;

- la figure 16 est une vue schématique générale en perspective d'un dispositif de marquage d'un ensemble de protection en position assemblée selon un troisième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 17 est une vue éclatée en perspective du dispositif de la figure 16 ;

- la figure 18 est une vue schématique en coupe axiale du dispositif des figures 16 et 17 ;

- la figure 19 est une vue schématique partielle illustrant le mécanisme de blocage en rotation de la fenêtre d'affichage ;

- la figure 20 est une vue éclatée en perspective d'un dispositif de marquage d'un ensemble de protection selon un quatrième mode de réalisation de l'invention.

Comme représenté sur la figure 1 et désigné de façon générale par la référence notée 10, un dispositif de marquage d'un ensemble de protection contre le vol d'un article, par exemple commercial, selon l'invention comprend une tête ou boîtier 12 et une pointe 14 qui s'étend à l'extérieur du boîtier en éloignement de celui-ci.

Le boîtier 12 comprend également une fenêtre ou capot transparent 16 enchâssé dans un cadre périphérique 18 qui présente une ouverture centrale 18a pour recevoir le capot transparent 16.

Le cadre ou châssis 18 est monté sur un socle 20 et est fixé à ce dernier par des moyens mécaniques conventionnels.

La pointe 14 fait saillie par rapport à la face externe du socle et est par exemple fixée à l'intérieur de ce dernier.

La figure 2 est une vue éclatée du dispositif de la figure 1 . Le dispositif comprend ainsi en partant du haut, le cadre périphérique ou châssis 18 muni de son ouverture centrale 18a, par exemple de forme carrée (la forme pourrait également être rectangulaire, voire ronde ou ovoïde), afin de recevoir le capot transparent 16 ayant un pourtour de forme complémentaire de façon à pouvoir s'insérer dans l'ouverture 18a.

Ce capot joue le rôle d'une zone de visualisation d'informations.

Le capot présente une surface supérieure de forme convexe 16a et comprend deux faces latérales opposées 16b et 16c munies chacune de deux ouvertures. La forme convexe ou bombée du capot permet d'augmenter la compacité du dispositif.

Sur la figure 2 seules les ouvertures de la face 16b sont représentées.

L'une des ouvertures 16d présente une forme circulaire complète tandis que l'autre ouverture 16e présente une forme semi-circulaire ouverte sur l'un de ses côtés afin de recevoir l'un des deux organes de support 22, 24 représentés sur la figure 2, par exemple sous la forme de rouleaux.

La figure 3 représente en perspective par en-dessous le capot 16 et fait apparaître la deuxième face latérale 16c avec une ouverture circulaire complète 16f et une ouverture semi-circulaire ouverte sur l'un de ses côtés 16g.

Les rouleaux 22 et 24 peuvent ainsi être introduits grâce aux ouvertures 16e et 16g à l'intérieur du capot 16.

Chacun de ces rouleaux est pourvu d'une fente longitudinale respectivement 22a, 24a, traversant le rouleau de forme sensiblement cylindrique, de part en part et sur presque toute sa hauteur, formant ainsi deux demi-cylindres.

Chaque rouleau est également muni d'une tête respectivement 22b,

24b faisant saillie à l'extérieur du capot 16.

La figure 4 illustre la fente longitudinale 22a du rouleau et la tête 22b de celui-ci.

De retour à la figure 2, le dispositif 10 comprend également un support d'informations à visualiser réalisé par exemple sous la forme d'une bande ou pellicule allongée de papier ou d'un autre matériau, et qui comprend une pluralité de régions d'informations imprimées agencées côte à côte dans le sens de la longueur de la bande.

Sur la figure 2 deux régions d'informations 26a et 26b sont disposées côte à côte.

La bande 26 est insérée à chacune de ses extrémités opposées dans l'une des fentes 22a, 24a de chaque rouleau, puis est enroulée autour de celui-ci afin d'adopter une position telle que représentée à la figure 2.

Dans cette position, le support d'informations 26 est enroulé autour des deux rouleaux 22 et 24, parallèles entre eux et espacés l'un de l'autre.

Chacun des rouleaux est susceptible de tourner autour de son axe longitudinal afin de faire défiler des régions d'informations de la bande 26 en vis-à-vis du capot transparent 16 et, plus particulièrement, de la face supérieure transparente 16a (fenêtre d'affichage). Le dispositif 10 comprend également des moyens 38, 40 pour faire tourner les rouleaux. Ces moyens sont des moteurs comme il sera expliqué plus loin.

On comprend ainsi que chacun des rouleaux et des moyens de mise en rotation associés forment des moyens de sélection qui permettent de sélectionner des informations du support 26 en vue de les visualiser dans la zone de visualisation (face supérieure 16a du capot transparent).

Selon que l'un ou l'autre des rouleaux est entraîné en rotation la bande se déplace dans un sens (avant) ou dans le sens opposé (arrière).

On notera que lorsqu'une ou plusieurs informations disposées dans une région d'informations sont visualisées à travers la fenêtre transparente 16a, les autres régions d'informations du support sont masquées vis-à-vis de l'extérieur et ne sont donc pas visibles.

Le dispositif 10 comprend une pièce d'appui 28 ayant une forme générale bombée à sa partie supérieure 28a et présentant deux retours 28b et 28c qui referment partiellement la pièce à sa partie inférieure, en ménageant une ouverture 28d entre les retours.

Le support d'informations 26 agencé autour des rouleaux 22 et 24 vient ainsi se positionner sur la pièce 28 et s'enrouler autour des retours 28b et 28c de manière à positionner les extrémités de la bande 26 enroulée autour des rouleaux 22 et 24, à l'intérieur de la pièce 28, via l'ouverture 28d.

Une fois ces éléments assemblés, l'ensemble constitué du support 26 monté sur les rouleaux 22 et 24 et enveloppant la pièce rigide 28 est installé dans le capot 16 comme représenté sur la figure 5.

Le dispositif de marquage 10 comprend une plaque 30 positionnée en dessous du support d'informations (figure 2).

La plaque 30 est munie d'une ouverture centrale 32 et de deux ergots 30a et 30b.

La plaque possède des dimensions correspondant à la taille de la fenêtre d'affichage 16a.

Comme représenté sur la figure 6, la face inférieure de la plaque 30 (non visible sur la figure 2) porte des composants électroniques 34, 36 dont l'un et/ou l'autre forment un système électrique/électronique ou circuit de commande des deux moteurs 38 et 40. Ces composants sont par exemple des composants programmables de type FPGA ou il peut s'agir de circuits préprogrammés tels que des circuits de type ASIC.

Alternativement, au moins l'un de ces composants peut comprendre un micro-processeur et une ou plusieurs mémoires pour le stockage de données et d'informations diverses.

Comme représenté sur la figure 6, de façon très schématique, et plus précisément sur la figure 7, chacun des moteurs 38 et 40 est disposé le long d'un des bords de la plaque 30. Les deux moteurs sont ainsi montés tête-bêche de façon parallèle l'un à l'autre, le long de deux côtés opposés 30c et 30d de la plaque 30. Les moteurs sont, par exemple, des moteurs pas à pas.

Chaque moteur est disposé par une de ses extrémités contre l'un des ergots 30a, 30b qui fait ainsi office d'appui.

Chaque moteur comporte à son extrémité opposée un arbre de sortie, respectivement 38a, 40a, qui est fileté de façon à s'engrener avec la tête d'un des deux rouleaux correspondants 22, 24 qui est pourvue d'un pignon denté (figure 7). Ainsi, chaque moteur est relié à un rouleau par un mécanisme à engrenages. L'activation de la commande d'un moteur est effectuée à un ou plusieurs instants prédéterminés programmés dans une horloge programmable 42 par exemple fixée à la plaque 30.

Lorsqu'un de ces instants se produit, l'un des composants 34, 36 qui forme un circuit de commande se « réveille » et active, c'est-à-dire fait fonctionner, le moteur concerné. Le moteur ainsi activé entraîne en rotation l'axe fileté sortant de celui-ci et ainsi, par engrènement avec le pignon du rouleau correspondant, entraîne ce rouleau en rotation.

La rotation d'un des rouleaux provoque alors le déplacement de la bande 26 (support d'informations), ce qui fait défiler les images ou informations imprimées devant la fenêtre d'affichage 16a.

Selon l'activation, l'un ou l'autre des moteurs 38, 40 est activé ce qui provoque le déplacement de la bande 26 dans un sens de défilement ou dans l'autre.

On peut ainsi enrouler ou dérouler la bande autour de l'un des rouleaux 22 et 24.

Le mode d'activation de l'affichage variable d'informations à partir d'une horloge programmée sera décrit de façon plus détaillée en référence aux figure 10 à 12.

On notera que les différentes connexions électriques entre les composants équipant la plaque 30 ne sont pas représentées ici par souci de clarté.

De façon optionnelle, un autre composant non représenté sur la figure, par exemple, également fixé à la plaque 30 est un élément récepteur d'informations (signal d'activation) communiquées à distance au dispositif 10, par exemple par ondes radio ou par infrarouge.

Cet élément est ainsi un récepteur approprié à la réception d'informations transmises par l'un de ces moyens de communication ou par un autre moyen de communication non décrit précédemment.

Les informations reçues de l'extérieur par le composant en question permettent d'activer la commande de l'un et /ou de l'autre des moteurs 38 et 40 selon les informations. Cet autre mode d'activation de l'affichage variable d'informations est utilisé pour l'activation des moyens de sélection à titre complémentaire.

L'élément 44 fixé à la plaque 30 (par exemple inséré dans un logement cylindrique ouvert solidaire de la plaque non représenté sur la figure) représente un système d'alimentation électrique des différents composants et circuits électriques/électroniques disposés sur cette plaque.

L'élément 44 est par exemple une pile électrique par exemple de type bouton.

Cet élément 44 fournit ainsi l'énergie électrique nécessaire à la sélection des informations du support qui sont à visualiser à travers la fenêtre transparente du capot 16 (fenêtre d'affichage).

Comme représenté sur la figure 2, le dispositif de marquage d'un ensemble de protection selon l'invention comprend le socle 20 dont une partie centrale est évidée et est délimitée par un premier rebord interne 50.

Le capot 16 renfermant le support d'informations 26 et la pièce d'appui 28 et qui est monté sur la plaque 30 est agencé dans la partie centrale 20a du socle, de même que les moteurs 38 et 40.

On notera que le pourtour du capot 16 a une forme sensiblement carrée qui est adaptée pour que, une fois logé à l'intérieur de la partie centrale 20a du socle, le capot ménage entre chacune de ses faces latérales et le bord interne 50 du socle un espace permettant d'accueillir un moteur et la tête d'un des rouleaux.

La partie centrale évidée 20a comporte en son centre une zone saillante 20b dans laquelle est disposée la tête 14a de la pointe 14 (figure 9).

Cette zone saillante 20b pénètre dans l'ouverture 32 de la plaque 30 lorsque celle-ci est installée au fond du logement délimité par le rebord 50.

On notera que les ergots 30a et 30b de la plaque coopèrent respectivement avec des rainures pratiquées dans le rebord 50 afin d'empêcher la rotation de la plaque.

Comme représenté sur la figure 2, la partie centrale 20a du socle présente également une zone saillante 20c excentrée par rapport à la zone centrale 20b et qui est munie d'une ouverture traversante permettant à la pile 44 de la figure 6 d'y être logée.

Par ailleurs, comme représenté sur la figure 8, un couvercle 54 ferme l'ouverture traversante 20c qui, normalement en l'absence de couvercle, débouche au niveau de la face inférieure du socle 20.

Ce couvercle 54 est muni d'une encoche 54a permettant de faire tourner ce couvercle et ainsi de remplacer la pile 44 en cas de nécessité.

Le socle 20 comprend également un rebord externe 56 définissant avec le rebord interne 50 un espace annulaire 58 entourant la zone centrale 20a (figures 2 et 9).

Cet espace annulaire reçoit un ou plusieurs organes passifs 60 qui sont aptes à recevoir de l'extérieur du dispositif des ondes électromagnétiques provenant d'un système de sécurité/détection (protection contre le vol) dont l'ensemble de protection comprenant le dispositif fait partie.

Ainsi, lorsqu'un article vendu dans un magasin et auquel est fixé le dispositif 10 grâce au moyen de fixation 14 parvient à proximité d'un émetteur d'ondes électromagnétiques, l'organe passif 60 reçoit ces ondes, déclenchant ainsi une alarme.

Par exemple, l'organe ou circuit passif 60 est par exemple un circuit résonnant qui, soumis à des ondes électromagnétiques, entre en résonnance et déclenche ainsi un signal d'alarme au passage au droit d'un portique de sécurité comprenant l'émetteur. Ce portique est installé dans un point de vente (magasin) de l'article à protéger ou dans un local où l'article est exposé.

On notera que l'espace 58 réservé dans le socle 20 permet de déporter le ou les organes actifs ou passifs du dispositif de marquage par rapport à l'endroit où sont localisés les moteurs et l'électronique de commande de ceux-ci.

Le déport du ou des organes ou circuits actifs ou passifs permet de ne pas perturber la détection du dispositif au passage d'un portique de sécurité dans un magasin en présence des moteurs.

Alternativement, lorsqu'aucun moteur n'est présent dans le dispositif de marquage, le ou les organes ou circuits actifs ou passifs de détection peuvent être agencés à un autre endroit du dispositif. Le dispositif peut ainsi être plus compact.

La figure 10 illustre la chaîne de traitement du mode d'activation de l'affichage variable utilisant une horloge programmable.

Les éléments illustrés sur la figure 10 ont déjà été décrits en référence aux figures précédentes.

On trouve ainsi sur cette chaîne le système d'alimentation électrique 44 (système de fourniture d'énergie), l'horloge programmable 42, un système ou un circuit de commande 34 ou 36, un moteur 38 ou 40, un mécanisme à engrenages 40a, 22b et un support d'informations 26, ici représenté sous la forme d'une bande montée sur les organes de support 22 et 24 (représentés ici sous la forme de rouleaux).

L'ensemble du support d'informations 26 et de ses organes de support 22 et 24 est représenté, de façon schématique, renfermé à l'intérieur d'un boîtier 70 d'un dispositif de marquage selon l'invention.

Une partie 72 du boîtier constitue une fenêtre d'affichage pour la visualisation des informations du support qui ont été sélectionnés.

Au moment de la pose d'un dispositif de marquage ou d'un ensemble de protection comprenant un dispositif de marquage selon l'invention (ou préalablement à cette opération de pose) sur un article commercial à marquer et/ou à protéger l'horloge 42 est programmée afin de sélectionner en fonction d'un calendrier prédéfini les informations correspondantes, par exemple, la ou les images correspondantes à visualiser à un ou plusieurs instants donnés.

Ainsi, par exemple l'horloge est programmée afin de sélectionner la visualisation d'une première image correspondant à une première démarque, l'image représentant par exemple l'information « - 20% » imprimée sur fond jaune et qui sera sélectionnée le 15 janvier.

Une deuxième image correspondant par exemple à une deuxième démarque représente une information « - 30% » imprimée sur fond orange et sera sélectionnée le 25 janvier. Une troisième image sera par exemple sélectionnée le 5 février et correspond à une troisième démarque portant l'information « - 50% » imprimée sur fond rouge...

La sélection des images et donc leur changement est effectuée en activant, à une heure et à une date prédéfinies, durant un intervalle de temps relativement court, le ou les moteurs 38/40 par l'intermédiaire du système ou circuit de commande 34 ou 36.

Ce système ou circuit de commande comprend un circuit de réveil qui, à une heure et à une date prédéfinies, reçoit une impulsion de l'horloge, activant ainsi ledit système ou circuit de commande.

Alternativement, le circuit de réveil est intégré à l'horloge. Le ou les moteurs, qui sont par exemple ici des moteurs pas à pas, sont ainsi réveillés à l'heure et à la date prédéfinies programmées dans l'horloge 42 et entraînent, par l'intermédiaire d'un mécanisme à engrenages 40a, 42b pour le moteur 40 de la figure 2, la bande ou pellicule 26.

Sur cette bande différentes images ont été préalablement imprimées et, par mise en rotation des organes 22 et 24, la bande défile devant la fenêtre 72 et s'arrête lorsque l'image sélectionnée se trouve en vis-à-vis de cette fenêtre, c'est-à-dire dans la zone de visualisation.

Dans l'exemple représenté sur la figure 10 l'image portant l'information « - 20% » a été sélectionnée à partir de l'horloge programmée et du circuit de commande qui agit sur le ou les moteurs de façon à les faire fonctionner (plus précisément de façon à faire tourner leur arbre de sortie) de manière appropriée pour que la bande 26 se déplace de la façon souhaitée et positionne l'image à visualiser correspondant à la date et à l'heure prédéfinies.

De façon générale, la bande se débobine d'un côté (à une extrémité de la bande où se trouve l'un des organes 22 et 24) pour se rembobiner de l'autre côté (à l'extrémité opposée de la bande où se trouve l'autre organe) et fait apparaître dans la zone d'affichage ou de visualisation l'image sélectionnée.

On notera que les images peuvent être imprimées sur le support 26 qui peut être en papier ou en plastique. Toutes les techniques d'impression sont envisageables. En particulier, des technologies d'impression d'hologrammes ou d'impression lenticulaire sont utilisables pour imprimer des informations (images et/ou texte et/ou photographies ...) sur un support. L'imagerie lenticulaire est une technologie qui permet de produire des images donnant une impression de relief (3D) ou changeant en fonction de l'angle.

Alternativement, les images ou plus généralement, les informations portées par cette bande, peuvent y être fixées de manière différente, par exemple par gravure.

En dehors des instants temporels ou références temporelles auxquels des images sont sélectionnées, la partie de commande électrique et mécanique (circuit de commande 34 ou 36 et moteurs 38 et 40) est en sommeil et donc ne consomme pas d'énergie.

Seule l'horloge 42 consomme du courant, économisant ainsi une énergie considérable.

A titre d'exemple, un système d'alimentation électrique comprend une ou deux piles du type «bouton», par exemple du type « SR62/SR516/315» pesant environ 0,7 grammes, ayant un diamètre de 5,8 mm et une capacité de 20 mA-heure.

De telles piles sont généralement utilisées dans les montres électroniques portées au poignet.

L'horloge 42 est par exemple une horloge à quartz telle que celle d'une montre et consomme moins de 0,8mA sous une tension électrique de 1 ,55 V.

Compte tenu de ces deux composants (pile et horloge), le dispositif de marquage est petit et léger et possède une durée de vie de plus d'un an.

La figure 1 1 est une vue agrandie de l'extrémité droite de la chaîne de traitement représentée à la figure 10 et montre le déplacement de la bande 26 dont les images imprimées défilent devant la fenêtre d'affichage ou de visualisation 72.

La figure 12 représente de façon agrandie la bande 26 sur laquelle sont imprimées une pluralité d'images qui peuvent être sélectionnées de manière automatique par l'horloge 42 grâce au circuit de commande 34 ou 36 embarqué. Ce circuit a la connaissance de l'heure et la date fournies par l'horloge et donc sélectionnera à une heure et une date prédéfinies une image donnée de la bande.

Dans un exemple de réalisation, la bande ou pellicule 26 peut contenir environ 7 images imprimées ce qui correspond à un rapport poids/taille acceptable pour un dispositif de marquage selon l'invention.

Cette bande ou pellicule peut être changée afin d'installer dans le dispositif une nouvelle bande ou pellicule portant de nouvelles images. Ce changement est par exemple réalisé alors que le dispositif est déjà fixé à un article sans avoir besoin de l'en détacher.

La bande ou pellicule peut ainsi être remplacée à la façon d'un consommable sans avoir besoin de remplacer l'intégralité du dispositif pour en changer les informations à visualiser par ledit dispositif.

La bande ou pellicule portant les informations à visualiser peut être montée sur un support réalisé par exemple en matière plastique.

La bande ou pellicule montée sur ce support s'apparente ainsi, par exemple, à une cartouche de toner dans une imprimante ou à une pellicule photographique argentique.

On notera que les organes de support ou rouleaux 22 ou 24 qui ont été préalablement décrits en référence aux figures précédentes font partie du support interchangeable.

Ces organes peuvent par exemple prendre une autre forme. La figure 13 illustre de façon très schématique et partielle un dispositif dont la bande ou pellicule et son support sont interchangeables.

Le dispositif 70 ressemble au dispositif du premier mode de réalisation en ce qu'il comporte un capot transparent 72 enchâssé dans un cadre périphérique 74 et monté sur un socle 76.

Tout comme le dispositif des figures 1 et 2, les parties 74 et 76 du boîtier sont fixées l'une à l'autre et alternativement peuvent être réalisées en une seule et même pièce. De même, la partie formant le cadre 74 sert à maintenir le capot ou fenêtre 72 en position.

Les moyens de fixation du dispositif à un article sont également réalisés par une pointe 78 qui s'étend à partir de la face inférieure du socle 76.

Plus particulièrement, cette pointe est fixée dans une partie centrale surélevée 76a du socle.

Le capot 72 renferme l'ensemble formé d'un support d'information à visualiser 80, par exemple réalisé sous la forme d'une bande imprimée telle que la bande 26 des figures précédentes, enroulé autour d'organes de support ou rouleaux 82 et 84 et monté sur une pièce d'appui ou support 86.

La bande enroulée à chacune de ces deux extrémités opposées sur l'un des rouleaux 82 et 84 recouvre la pièce d'appui ou support 86, enveloppant ainsi ce dernier.

Comme représenté sur la figure 13, l'ensemble formé du support d'informations 80, de la pièce d'appui ou support 86 et des organes 82 et 84 est renfermé à l'intérieur de la cavité interne du capot 72.

Cet ensemble repose sur la face interne du socle 76, dans la zone centrale évidée de celui-ci et, plus particulièrement, autour de la zone surélevée 76a.

Sur cette figure les moteurs 38 et 40 n'ont pas été représentés par souci de clarté, ni même l'organe ou le circuit passif 60 assurant au dispositif une fonction de protection contre le vol.

On notera que lorsqu'un changement du support d'informations 80 doit être effectué le capot 72 doit être préalablement retiré.

Selon une variante de réalisation, un dispositif de marquage peut comporter, au lieu et place des moteurs et de la bande porteuse d'informations un écran d'affichage numérique et un moyen de stockage d'informations tel que des images qui peut par exemple être une mémoire électronique.

En fonction du calendrier prédéfini qui a été programmé dans l'horloge programmable 42 (date et heure prédéfinies) le système ou circuit de commande 34 ou 36 va chercher les données ou informations contenues dans la mémoire pour les transférer à l'écran d'affichage numérique en vue de leur affichage.

Le ou les dispositifs de marquage selon l'invention décrits en référence aux figures précédentes peut également comporter une puce RFID active ou passive qui permet, par exemple, de repérer le dispositif (ou badge antivol) afin de pouvoir le reprogrammer (grâce à cette puce le dispositif peut être électroniquement associé à l'article auquel il est fixé) et de tracer l'article auquel est fixé le dispositif en coopération avec des systèmes d'interrogation de la puce RFID qui sont par exemple présents dans le magasin.

Les figures 14 et 15 illustrent deux types différents d'ensemble de protection d'un article contre le vol.

Chaque ensemble comprend un dispositif de marquage de l'article selon l'invention.

Chacun des dispositifs est par exemple le dispositif 10 ou 70 des figures précédentes, voire un autre dispositif.

On notera que les dispositifs des figures 16 et suivantes font également partie d'un ensemble de protection contre le vol d'un article.

L'ensemble de protection 150 comprend ainsi un tel dispositif de marquage ainsi qu'un dispositif complémentaire 152.

Ce dispositif complémentaire comprend un corps 154 ayant une forme sensiblement hémisphérique et présentant une face sensiblement plane 156 située dans un plan équatorial.

Une ouverture 158 est pratiquée dans la face 156 pour permettre l'insertion d'une pointe 14 ou 78 selon le dispositif de marquage.

Le corps 154 renferme, de façon connue, des moyens de verrouillage de la pointe lorsque celle-ci a été introduite dans le corps.

On a représenté en pointillés de façon schématique, un article par exemple commercial 160, par exemple un vêtement (seule une partie du vêtement a été représentée), qui a été traversé par la pointe (moyens de fixation à l'article) du dispositif de marquage avant que celui-ci ne soit assemblé avec son dispositif complémentaire 152. La figure 15 illustre un autre type d'ensemble de protection d'article contre le vol (170) dans lequel le dispositif de marquage est identique au dispositif précédent mais où le dispositif complémentaire 172 est différent.

Ce dispositif se présente en effet sous la forme d'une plaque épaisse sensiblement plane sur une de ses faces 172a et présentant une protubérance 174 sur la face opposée 172b.

La face supérieure 172a est munie d'un orifice pour l'insertion de la pointe du dispositif de marquage et la coopération des deux parties des deux dispositifs constitutifs de l'ensemble de protection est identique à ce qui a été décrit précédemment.

Selon une variante non représentée, le dispositif complémentaire de la Figure 14 ou 15 comporte un ou plusieurs organes actifs ou passifs aptes à émettre ou à recevoir des ondes électromagnétiques vers l'extérieur du dispositif ou à en recevoir, coopérant ainsi avec un système externe tel qu'un portique de sécurité dans un local (point de vente, musée...) afin de détecter la présence de l'ensemble de protection à proximité du système externe. Le ou les organes sont par exemple un organe tel que l'organe 60 des Figures 2 et 9 et le fonctionnement ici est identique à ce qui a été décrit à propos de ces Figures. On notera que plusieurs organes actifs ou passifs peuvent être répartis dans les deux dispositifs selon une autre variante non représentée, par souci d'accroître la fiabilité de la détection (ex : en cas de défaut d'un organe).

La figure 16 illustre un autre mode de réalisation d'un dispositif de marquage d'un ensemble de protection contre le vol d'un article selon l'invention.

Le dispositif 180 est représenté en position assemblée sous la forme d'un boîtier ou d'une tête 182 qui est pourvue d'une pointe 184 s'étendant hors du boîtier.

Le boîtier forme un logement ouvert pour recevoir un support d'informations à visualiser, comme détaillé dans les figures suivantes, et un élément comprenant une zone de visualisation des informations du support et qui est disposé sur le boîtier de façon à fermer le logement. La figure 17 représente une vue en perspective éclatée du dispositif

180.

Le dispositif comprend ainsi en partant du haut une bague annulaire 186 percée dans sa partie centrale, comportant une collerette 188 formant un rebord d'extension radiale et une jupe 190 s'étendant axialement.

Le dispositif comprend également un capuchon ou cache 192 ayant une paroi frontale supérieure 192a, une paroi axiale de forme annulaire 192b s'étendant axialement de façon sensiblement perpendiculaire par rapport à la paroi frontale 192a.

La paroi 192b est munie, à son extrémité libre opposée à celle qui est en contact avec la paroi 190a, d'une collerette ou rebord 192c qui s'étend radialement vers l'extérieur du cache ou capuchon 192. La collerette comporte une pluralité d'encoches 192d ouvertes vers l'extérieur.

Par ailleurs, la paroi frontale 192a est munie d'une ouverture 192e qui a par exemple ici la forme d'un secteur angulaire.

On notera que l'ouverture 192e joue le rôle d'une fenêtre d'affichage au sens de l'invention.

Le dispositif 190 comprend en outre un élément transparent 194 formant un cadran ou une vitre.

Cet élément a une forme de cuvette cylindrique fermée à une extrémité, ouverte à l'extrémité opposée et placée en position retournée sur la figure 17.

La forme et les dimensions de cet élément 194 sont adaptées pour qu'il puisse s'insérer a l'intérieur du cache 192.

Le dispositif 180 comprend un support d'informations à visualiser 196

(exemple : disque) portant, sur une face (la face supérieure visible sur la figure 17), une pluralité de régions d'informations imprimées (images, photographies, textes, logos...) 196a-d qui sont agencées côte à côte suivant différents secteurs angulaires de la face du disque. Chaque région a par exemple la forme d'un secteur angulaire.

Toutefois, l'ouverture 192e et les régions d'informations peuvent adopter d'autres formes. Ce disque possède des dimensions qui lui permettent d'être inséré à l'intérieur du logement ouvert formé dans l'élément 194.

Comme on le verra ci-après, dans l'exemple de réalisation décrit le cache 192 est susceptible de tourner autour de son centre matérialisé sur un axe longitudinal Z afin que l'ouverture ou fenêtre 192e soit positionnée en correspondance géométrique avec l'une des régions d'informations du disque 196. Cet agencement permet ainsi de visualiser à travers cette ouverture (zone de visualisation d'informations) des informations de la région ainsi sélectionnée.

Selon une variante non représentée, la vitre ou cadran 194 peut être omise et le cache 192 est modifié de façon à ce que l'ouverture 192e soit fermée et réalisée dans un matériau transparent. Le reste de la paroi frontale 192a est réalisé dans un matériau opaque ou, à tout le moins, non transparent.

Ainsi, les zones d'informations sont protégées par le cache ou couvercle et la sélection des informations à visualiser est toujours effectuée par mise en rotation du cache.

Le dispositif 180 comprend également un socle 198 ayant une forme générale de coupelle ouverte à sa partie supérieure et comprenant une paroi cylindrique 198a s'étendant perpendiculairement à une paroi de fond 198b. La paroi de fond présente, dans sa partie centrale, une portion surélevée par rapport à la paroi de fond.

Cette portion surélevée 198c permet de loger la tête de la pointe

184.

Le support d'informations 196 peut être positionné sur cette portion 198c ou être fixé sur la face inférieure du cadran transparent 194 comme représenté sur la figure 18 (coupe axiale du dispositif).

Cette figure montre les différents éléments que l'on vient de décrire assemblés les uns avec les autres, le cadrant renfermant ainsi le support 196 et le cadran étant lui-même inséré à l'intérieur du capot 192.

Un logement annulaire 198d est présent à l'intérieur du socle et du cadran pour, par exemple, y loger un organe actif ou passif susceptible d'émettre ou de recevoir des ondes électromagnétiques en provenance d'un système de sécurité/détection complémentaire externe au dispositif 180. Le socle 198 comprend sur la face interne de sa paroi cylindrique 198a une pluralité de rainures axiales 200a-f régulièrement espacées.

Le nombre de ces rainures correspond au nombre de régions d'informations portées par le support 196.

De même, le nombre d'encoches 192d correspond au nombre de régions d'informations.

Par ailleurs, l'extension axiale 190 de la bague 186 présente sur sa face extérieure une série de logements axiaux 190a-f régulièrement répartis à la périphérie de la jupe 190 et qui sont partiellement ouverts grâce à la présence d'une fente axiale (figure 19). Le nombre de logements (exemple : (six) correspond au nombre de régions ou zones d'informations.

La forme de ce logement correspond par exemple à un demi-cylindre formant une excroissance sur la face externe de la jupe 190 et qui est ouvert axialement.

On a représenté ces organes d'assemblage sur les figures 18 et 19 en position assemblée à l'intérieur des logements respectifs précités et, en position avant assemblage, sur la figure 17.

Les traits verticaux de la figure 17 montrent la mise en correspondance géométrique des différents éléments coopérant avec ces organes d'assemblage.

Ainsi, ces organes d'assemblage sont constitués par paires comprenant chacune, d'une part, un pion, par exemple les pions 210a, 212a, 214a et, d'autre part, un élément élastique, par exemple un ressort, tel que 210b, 212b et 214b.

Sous l'action de l'élément élastique de compression, les pions sont maintenus en partie en position située à l'extérieur du logement (par exemple le logement 190f pour le pion 210a) et viennent ainsi s'insérer dans les encoches 192d prévues à cet effet sur la partie extérieure du cache 192.

Ces organes d'assemblage disposés en partie à l'intérieur de leur logement sont insérés dans les rainures prévues en correspondance géométrique à l'intérieur du socle 198. On a représenté sur la figure 18 une paire d'organes d'assemblage à l'intérieur de la rainure 200a.

On notera que les éléments élastiques prennent appui, d'une part, sur le pion, et d'autre part, sur la face inférieure 188a de la collerette 188.

Avec un tel agencement, la rotation du cache 192 est empêchée.

De cette façon, un utilisateur non intentionnel souhaitant modifier l'affichage du dispositif 180 ne peut y parvenir.

Pour modifier l'affichage et donc procéder à la sélection d'une autre région d'informations en vis-à-vis de l'ouverture 192e un ou plusieurs moteurs sont utilisés pour mettre en rotation le cadran 194 et le disque 196 auquel est fixé ou le disque isolément, par l'intermédiaire d'un mécanisme d'engrenages simples du type de celui de la Figure 7. L'horloge programmable, le circuit de commande de ou des moteurs et le système d'alimentation électrique n'ont pas été représentés par souci de clarté.

On notera que le cadran 194 peut, alternativement, porter les informations (images imprimées) et le disque est alors supprimé.

Si l'on souhaite remplacer le disque 196 et le cadran 194 auquel il est fixé (ou seulement le cadran si le disque est absent ou seulement le disque si le cadran et le disque sont indépendants l'un de l'autre, un utilisateur autorisé, tel que le personnel d'un magasin où est vendu l'article sur lequel un tel dispositif est fixé retire la bague 186 et le cache 192 pour accéder au cadran 194 et au disque 196 (dans le cas où ce dernier est présent).

Dans le cas exceptionnel où l'on souhaiterait sélectionner manuellement une autre région d'informations en vue de sa visualisation, l'utilisateur procède comme suit. A cet effet, il amène au-dessus du dispositif un aimant suffisamment puissant pour exercer sur chacun des pions (210a, 212a, 214a...) une force d'attraction verticale ascendante (suivant la flèche F de la figure 18), comprimant ainsi l'élément élastique disposé au-dessus du pion de façon suffisante pour que le pion pénètre complètement à l'intérieur du logement correspondant et ainsi sorte de l'encoche correspondante 192d du cache. La rotation de ce dernier, de façon manuelle, est alors possible et permet d'amener la fenêtre d'affichage 192e en correspondance géométrique avec la région d'informations souhaitée.

On notera que le mécanisme permettant la rotation du cache 192 n'est qu'optionnelle et en complément du mode principal d'activation de l'affichage variable d'informations.

L'invention couvre ainsi un dispositif ne comportant pas ce mécanisme optionnel.

La figure 20 illustre un autre mode de réalisation d'un dispositif de marquage d'un ensemble de protection contre le vol d'un article ou produit selon l'invention.

Le dispositif 250 comprend un cadre ou châssis périphérique 252 présentant une ouverture centrale de forme sensiblement carrée traversant de part en part le châssis. Cette ouverture est destinée à recevoir un support d'informations 254 de forme sensiblement complémentaire et présentant une face supérieure 254a convexe tournée vers l'extérieur du dispositif.

Ce support d'informations se présente par exemple sous la forme d'un écran d'affichage numérique (par exemple de type LCD).

Ce support est muni de quatre pieds dont seuls trois 254b, 254c, 254d sont représentés sur la figure.

Comme représenté sur la figure 20, un socle 256 en forme de cuvette ouverte vers le haut comprend une paroi axiale annulaire 258 et une paroi de fond 260, ainsi que plusieurs plots 260a-d dont le nombre correspond au nombre de pieds du support d'informations 254 et qui sont par exemple répartis au sommet d'un carré.

Ces plots servent au positionnement du support et, par exemple, également à sa fixation sur le socle.

Par ailleurs, le dispositif 250 comprend également une plaque 262 disposée entre le support 254 et le socle 256 et qui possède sur l'une de ses faces, par exemple la face supérieure 262a différents éléments ou composants. Plus particulièrement, la face 262a porte différents composants électroniques 262b, 262c et 262d pouvant être des circuits intégrés programmés à application spécifique (ASIC), des micro-processeurs et des mémoires, des composants programmables par exemple de type FPGA.

Le composant 262b est un système ou circuit de commande pour la sélection des informations à visualiser sur l'écran 254. Le composant 262c est une horloge programmable qui a été programmée selon un calendrier prédéfini comme décrit plus haut et le composant 262d est une mémoire de type ROM par exemple qui contient une liste des informations à visualiser (images, photos, ...). Toutes les connexions électriques entre les différents composants n'ont pas été représentées par souci de clarté.

La plaque 262 présente, par exemple, une forme générale de disque.

En fonction de l'occurrence d'une date et d'une heure programmées dans l'horloge, le circuit 262b relié à l'horloge commande alors en conséquence l'affichage sur l'écran 254, en extrayant d'une zone de la mémoire 262d (moyen de stockage) des informations à visualiser qui y sont stockées (le circuit 262b connaît l'adresse de stockage des informations dans la mémoire) et en fournissant ces informations à l'écran afin qu'il puisse procéder à leur affichage. Ces nouvelles informations remplacent les informations déjà présentes à l'écran ou remplissent l'écran de veille le cas échéant.

Une pile ou batterie 264 est prévue comme système d'alimentation électrique des différents composants et circuits électriques précités.

Cette pile vient en contact du côté de la face inférieure du disque 262 opposée à la face 262a avec des contacts et pistes électriques permettant de fournir l'alimentation nécessaire aux différents composants.

Le socle 256 comporte également dans la paroi de fond 260, d'une part, une portion centrale surélevée 260e destinée à accueillir la tête d'une pointe 266 permettant de fixer le dispositif 250 sur un article commercial à protéger et, d'autre part, une ouverture 268 traversante pratiquée dans la paroi de fond 260.

Cette ouverture traversante débouche sur la face inférieure du socle 256 et présente dans sa partie interne une portion filetée permettant de visser/dévisser un couvercle 270 qui ferme cette ouverture. L'ouverture 268 est bordée par une couronne annulaire 272 à l'intérieur de laquelle la pile 264 est logée.

On notera que les différents dispositifs de marquage qui viennent d'être décrits présentent tous une pointe en tant que moyen de fixation du dispositif à un article ou produit, par exemple commercial (ou l'emballage contenant l'article), à protéger contre le vol.

Toutefois, un tel moyen de fixation (pointe) peut être prévu dans le dispositif complémentaire avec lequel le dispositif de marquage coopère pour former un ensemble de protection d'un article contre le vol .

Dans ce cas, les moyens de fixation à l'article auquel le dispositif va être associé sont portés par le dispositif complémentaire.

En outre, lorsque le dispositif de marquage selon l'invention est associé à un dispositif complémentaire, l'un et/ou l'autre de ces dispositifs comporte un ou plusieurs organes actifs ou passifs susceptibles d'émettre ou de recevoir des ondes électromagnétiques en provenance d'une source extérieure au dispositif.

Là encore, différents agencements sont possibles entre les deux dispositifs, combinée à la présence des moyens de fixation dans l'un ou l'autre de ces dispositifs.

Selon une autre variante non représentée, l'ensemble de protection contre le vol d'un article comprenant un dispositif de marquage selon l'invention comporte d'autres types de moyens de fixation à un article à protéger qui ne nécessitent pas de perforer l'article ou l'emballage contenant l'article (par exemple, des chaussures, lunettes, voire des articles ou des emballages dont les matériaux constitutifs sont trop durs ou trop fragiles pour pouvoir être transpercés par une pointe).

Il peut s'agir par exemple d'organes de serrage/desserrage, par exemple réalisés sous la forme d'une pince dont les deux mâchoires peuvent se rapprocher ou s'écarter sous l'action d'un organe de commande aménagé sur le dispositif de marquage. Ainsi, le dispositif de l'ensemble de protection constitue une seule pièce qui porte tous les éléments nécessaires à la fixation sur l'article ou l'emballage contenant l'article à protéger contre le vol.

L'organe de commande peut être par exemple une mollette ou un bouton que l'on tourne pour déplacer les organes de serrage par rapprochement ou éloignement l'un de l'autre selon le mouvement souhaité. Un mécanisme interne relie l'organe de commande aux organes de serrage.

De tels organes sont décrits dans la demande internationale PCT/FR2010/050400 déposée le 9 mars 2010.

Selon encore une autre variante non représentée, lorsque les moyens de fixation du dispositif de marquage d'un ensemble de protection à un article sont réalisés par une pointe, celle-ci peut pénétrer davantage à l'intérieur du dispositif que ce qui est représenté sur les figures 1 à 20. Ainsi, la pointe peut ne plus être fixée au socle de celui-ci mais à l'un des éléments disposés au-dessus, tel que par exemple la fenêtre d'affichage d'informations, voire un élément intermédiaire entre celle-ci et le socle.