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Title:
SELF-LOCKING BINDING FOR TELEMARK SKI, TOURING SKI OR CROSS-COUNTRY SKI
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/110768
Kind Code:
A1
Abstract:
Ski binding (1) for binding a ski boot (5) having a front sole (11) and a heel (12), said ski binding (1) comprising a front retaining element (2) that is able to engage with the front sole (11) of the boot (5), - a rear retaining element (3) that is able to engage with a projection (46) of the rear part (15) of the front sole (11) and/or with the rear sole (13) of the boot (5), said rear retaining element (3) being able to pivot, lifting or lowering its rear part, in the vertical plane about a horizontal axis (which may be a physical or virtual axis) orthogonal to the direction of the ski between a position known as the raised position (or "rest position") and a position known as the lowered position (or "engaged position"), a tensioning element (35) which acts between the rear retaining element (2) and the ski and/or the front retaining element (2) and is able to tension the boot (5) on the binding (1) and to allow the heel (12) to be raised freely, • said binding (1) being characterized in that it also comprises a tensioning link rod (6) positioned under the rear retaining stirrup (7) and connected to the latter so as to allow said rear retaining stirrup (7) to pivot in the vertical plane about a horizontal axis orthogonal to the direction of the ski, - a retraction stop (16) which is positioned on the ski or the front retaining element (2) and is able to cooperate with the tensioning link rod (6) so as to allow the rear retaining stirrup (7) to move back, tensioning said tensioning element (35), when the heel (12) of the boot (5) exerts a downward pressure on the rear retaining stirrup (7) located in the rest position.

Inventors:
MOUYADE PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/050171
Publication Date:
July 30, 2015
Filing Date:
January 26, 2015
Export Citation:
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Assignee:
MOUYADE PIERRE (FR)
International Classes:
A63C9/08; A63C9/086
Foreign References:
US20030047912A12003-03-13
DE19856143A12000-06-08
US5944337A1999-08-31
EP1790396A22007-05-30
EP0199098A21986-10-29
US7401802B22008-07-22
EP1790396A22007-05-30
US20030047912A12003-03-13
Other References:
TELEMARKEURS: "Fixations de Telemark Made in France en Test", TELEMARK-COEUR, 19 April 2014 (2014-04-19), XP055159055, Retrieved from the Internet [retrieved on 20141216]
Attorney, Agent or Firm:
SCHMIDT, MARTIN (FR)
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Claims:
Revendications

Fixation de ski (1 ), en particulier fixation de ski de randonnée, de télémark ou de ski de fond, destinée à la fixation d'une chaussure de ski (5) comportant une semelle avant (1 1 ) et un talon (12), ladite fixation de ski (1 ) comprenant

- un élément de retenue avant (2), apte à coopérer avec la semelle avant (1 1 ) de la chaussure (5),

- un élément de retenue arrière (3) apte à coopérer avec une saillie (46) de la partie arrière (15) de la semelle avant (1 1 ) et/ou avec la semelle arrière (13) de la chaussure (5), ledit élément de retenue arrière (3) étant apte à pivoter, en relevant ou abaissant sa partie arrière, dans le plan vertical autour d'un axe horizontal orthogonal à la direction du ski, qui peut être un axe matériel ou virtuel, entre une position dite haute, ou position de repos, et une position dite basse, ou positon engagée,

- un élément tendeur (35) qui agit entre l'élément de retenue arrière (2) et le ski et/ou l'élément de retenue avant (2), apte à assurer la mise en tension de la chaussure (5) sur la fixation (1 ) et à permettre au talon (12) d'être librement soulevé,

ladite fixation (1 ) étant caractérisée en ce qu'elle comprend en plus

- une biellette tendeur (6) placée sous un étrier de retenue arrière (7) et reliée à ce dernier, de manière à permettre audit étrier de retenue arrière (7) de pivoter dans le plan vertical autour d'un axe horizontal orthogonal à la direction du ski,

- une butée d'escamotage (16) placée sur le ski ou l'élément de retenue avant (2), apte à coopérer avec la biellette tendeur (6), de manière à permettre à l'étrier de retenue arrière (7) de reculer, en tendant ledit élément tendeur (35), lorsque le talon (12) de la chaussure (5) exerce sur l'étrier de retenue arrière (7) se trouvant en position de repos une pression dirigée vers le bas.

2. Fixation (1 ) selon la revendication 1 , caractérisée en ce que la partie arrière dudit étrier de retenue arrière (7) est reliée à la partie arrière de ladite biellette tendeur (6).

3. Fixation (1 ) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite biellette tendeur (6), lors de l'engagement de l'élément de retenue arrière (3), bute avec son extrémité avant contre ladite butée (16). Fixation (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que lorsque l'étrier de retenue arrière (7) est libéré de la tension de recul et que la saillie (46) de la partie arrière (15) de la semelle avant (1 1 ) ou le talon (12) de la chaussure (5) est inséré dans l'étrier de retenue arrière (7), la saillie (46) de la partie arrière (15) de la semelle avant (1 1 ) ou le talon (12) de la chaussure (5) prend appui sur une languette (36) de la biellette (6), et verrouille ladite biellette (6) en position escamotée.

Fixation (1 ) selon l'une quelconque des revendication 1 à 4, caractérisée en ce qu'à la mise en place de la chaussure dans l'élément de retenue arrière (3), après verrouillage de l'élément de retenue avant (2) sur la partie avant (14) de la semelle avant (1 1 ), lorsque l'utilisateur baisse le talon (12), la semelle arrière (13) prend appui sur l'étrier de retenu arrière (7) ou un élément associé à l'étrier de retenue arrière (7), et impose un recul de l'étrier de retenue arrière (7) sous l'effet de la biellette (6), elle-même en appui sur la butée fixe d'escamotage (16), de manière à ce que ce recul de l'étrier de retenu arrière (7) permette à la saillie (46) ou au talon (12) de la chaussure (5) de s'insérer dans l'étrier de retenue arrière (7).

Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que l'élément de retenue arrière (3) comprend en plus un bossage d'escamotage (10) placé derrière de la butée fixe (16) ou intégré dans la biellette tendeur (6), apte à dégager la biellette tendeur (6) de son appui sur la butée fixe (16) lorsque la saillie (46) ou le talon (12) de la chaussure (5) est inséré dans l'étrier de retenue arrière (7).

Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit élément tendeur (35) comprend deux organes de rappel élastique (31 ) (tels que des ressorts) disposées de part et d'autre de l'élément de retenue arrière (3), et de préférence à l'intérieur de l'étrier de retenue arrière (7), et au moins une bague moletée (9) permettant d'ajuster la précharge de l'élément tendeur (35), et ledit élément tendeur (35) comprenant de préférence en plus un ensemble de tiges (32) et de câbles (33) qui coopèrent avec lesdits ressorts (31 ) pour la mise en tension de l'étrier de retenue (7).

Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend un élément de commande (45), typiquement un loquet, pouvant être actionné par l'utilisateur, ledit élément de commande (45) permettant de maintenir l'étrier de retenue (3) arrière suffisamment reculé pour empêcher la saillie (46) ou le talon (12) d'être crocheté par l'étrier de retenue arrière (7), en agissant directement sur l'étrier de retenue arrière (7) soit en agissant directement sur la biellette tendeur (6).

9. Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que ledit étrier de retenue arrière (7) comprend deux butées latérales (38), disposées de part et d'autre de sa partie arrière, de manière à centrer la saillie arrière (46) de la semelle avant (1 1 ) de la chaussure (5) sur ledit étrier de retenue arrière (7), ledit butées latérales (39) étant de préférence disposées de manière à pouvoir pivoter chacun autour d'un axe vertical (39) sous l'effet d'un couple généré par un mouvement latéral de la chaussure (5) lors du déchaussement.

10. Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la biellette tendeur (6) est relié à l'élément tendeur (35) ou à l'étrier de retenue arrière (7) par l'intermédiaire d'un axe (19) qui se situe dans le plan dudit élément tendeur (35) permettant à l'étrier de retenue arrière (7) de coulisser parallèlement au plan dudit élément tendeur (35).

1 1 . Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la biellette tendeur (6) prend appui en service sur la butée d'escamotage (16) en un point d'appui qui est situé en avant du point de liaison entre cette biellette et l'étrier de retenue, en vue de côté et en faisant référence au sens de déplacement du ski.

12. Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la biellette tendeur (6) est montée pivotante sur l'étrier de retenue arrière (7) autour d'un axe (A6) orthogonal à la direction du ski.

13. Fixation (1 ) de ski selon les revendications 1 1 et 12, caractérisée en ce que la biellette tendeur (6) prend appui en service sur la butée d'escamotage (16) en un point qui est situé en avant dudit axe de pivotement de cette biellette, en vue de côté et en faisant référence au sens de déplacement du ski.

14. Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'élément de retenue arrière (3) comprend, outre l'étrier de retenue arrière (7), une partie avant (3A) qui est libre de pivoter par rapport à l'élément de retenue avant (2) autour d'un axe transversal, tout en étant liée en translation par rapport à cet élément de retenue, l'étrier de retenue arrière (7) possédant un degré de liberté en translation par rapport à la partie avant (3A), selon l'axe longitudinal du ski.

15. Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'élément de retenue arrière (3) est pourvu de moyens de fixation amovible (84), pour la fixation amovible de couteaux (90), lesdits couteaux étant aptes à pivoter par rapport à l'élément de retenue arrière autour d'un axe transversal.

15. Fixation (1 ) de ski selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les moyens de fixation amovible comprennent un organe de fixation (84) délimitant un logement (86), adapté pour recevoir par coulissement latéral une tige de pivotement

(92), solidaire desdits couteaux (90).

16. Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la fixation comprend une talonnière (4) et un support (40) de talonnière, cette talonnière étant montée mobile par rapport au support entre une position d'accès, dans laquelle elle permet l'accès à un logement (94) du support, ce logement étant propre à recevoir un capteur (95), et une position de recouvrement, dans laquelle elle interdit l'accès à ce logement tout en protégeant ce capteur.

17. Fixation (1 ) de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la fixation comprend un élément de commande (26) permettant la commande de l'élément de retenue avant (2), ainsi qu'un organe de blocage (101 ) de cet élément de commande, cet organe de blocage étant mobile entre une position neutre, dans laquelle il n'entrave pas le mouvement de l'élément de commande, et une position de blocage, dans laquelle il empêche le mouvement de l'élément de commande, afin d'éviter tout désengagement intempestif de la chaussure par rapport à l'élément de retenue avant.

18. Fixation (1 ) de ski selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l'organe de blocage (101 ) s'étend à travers une échancrure (100) de l'élément de commande (26) et en ce que cet organe de blocage possède une zone de blocage (103), propre à venir en butée contre les parois de cette échancrure, dans ladite position de blocage.

Description:
Fixation à verrouillage automatique de ski télémark, ski de randonnée ou ski de fond

Domaine technique de l'invention

La présente invention concerne une fixation de ski de randonnée, de ski de télémark ou de ski de fond à verrouillage automatique dit « Step in ».

Etat de la technique

Traditionnellement les fixations de ski de randonnée, de ski de télémark ou de ski de fond nécessitent une manipulation de déverrouillage afin d'ouvrir la fixation ou de préparation pour permettre la mise en place de la chaussure. Outre l'ouverture de la fixation, il est pratiquement toujours nécessaire d'effectuer une intervention manuelle directement avec la main ou par l'intermédiaire d'un bâton de ski pour le verrouillage de la chaussure sur le ski.

En télémark, les matériels les plus usités sont les fixations selon la « norme 75 », comme par exemple les fixations décrites dans le brevet US 7,401 ,802 (Black Diamond Equipment). Ce type de fixation se caractérise par une prise avant fixe qui maintient la forme dite « bec de canard » située à l'avant de la chaussure et un système de tension à câble équipés de ressort se verrouillant sur le talon de la chaussure. Ce standard de chaussure rend délicat la marche sur rocher lors d'ascension, ne permet pas l'utilisation de crampons de glacier standard et limite l'utilisation de ce type de chaussure au seul ski télémark. De plus la mise en place des chaussures dans les fixations est toujours très délicate. Le skieur est souvent obligé de poser un genou à terre pour bloquer le ski et pouvoir verrouiller le système de tension sur le talon de la chaussure. Ces opérations sont rendues plus difficiles en présence de neige, car les skis étant rarement équipés de stop ski, ils glissent facilement rendant parfois l'opération de verrouillage fastidieuse. Enfin le déchaussage en cas de chute est pratiquement impossible, et l'utilisation de ces fixations présente donc un risque élevé de blessure pour les skieurs.

Au milieu des années 2000, un groupement de fabricants a défini un nouveau standard, appelé « New Telemark Norm » ou NTN, qui établit un nouveau standard d'interface ski/chaussure. Les nouvelles chaussures, définies par ce standard, peuvent être utilisées en télémark ou en ski alpin, et peuvent recevoir des crampons de glacier usuels. La semelle de la chaussure est divisée en deux parties : la semelle avant spécifique au standard NTN et le talon qui est classique et distinct de la semelle avant. La spécificité de la semelle avant vient de la saillie qui se situe au niveau de la voûte plantaire au centre de la chaussure, à l'extrémité arrière de la semelle avant. Ainsi la chaussure peut être solidaire du ski en étant maintenue entre la partie avant de la semelle avant et la saillie. Ce standard a permis de créer des fixations qui combinent la liberté de mouvement du talon propre au télémark et qui intègrent un dispositif de sécurité libérant la chaussure en cas de chute du skieur. Répondant à plusieurs problématiques du standard de la norme 75, ces fixations peuvent aussi intégrer des stops ski et apportent un surcroit de sécurité pour les skieurs.

Les fixations de télémark telles que décrites dans le document EP 1 790 396 (Rottefella) sont les modèles de fixation répondant au standard NTN. Ces fixations imposent toujours un déverrouillage manuel, une mise en place délicate de la chaussure ainsi qu'une intervention pour le verrouillage de celle-ci à la main, avec le pied libre ou à l'aide d'un bâton de ski. Ces fixations se caractérisent aussi par un poids supérieur à la moyenne des fixations disponibles sur le marché.

Parallèlement au développement de ces fixations, les fabricants de chaussure ont intégré, à certains modèles de leur gamme, les interfaces avant et arrière propre aux fixations de type Dynafit ®. Ces interfaces de type Dynafit ® se caractérisent par la présence de deux inserts creux et coniques situés sur la pointe avant de la semelle et d'une plaque insert sur le talon. Les chaussures de télémark NTN, équipées de ces interfaces, permettent au skieur de les utiliser soit sur des skis équipés de fixation de télémark NTN soit sur des skis équipés de fixations de randonnées au standard Dynafit ®. Les utilisateurs apprécient beaucoup la polyvalence de ce type de nouvelle génération de chaussure. L'invention décrite dans la présente demande de brevet utilise ce modèle de chaussure.

Partant sur la base de ce concept de chaussure au standard NTN et équipé d'interface Dynafit ®, un modèle de fixation est apparu, associant la partie avant de la fixation Dynafit ® et le système de tension à verrouillage sur le talon de la chaussure propre aux fixations de télémark de la « norme 75 ». Ce système assure le maintien de l'avant de la chaussure par l'intermédiaire des brides (fourchettes) de la fixation Dynafit ®, tandis que la mise en tension de la chaussure est assurée par le système classique de talonnière maintenu par l'ensemble câble-ressort des fixations de télémark sous « norme 75 ». Ce système permet d'obtenir un ensemble fonctionnel et efficace en télémark, de poids raisonnable et efficace en randonnée mais impose toujours un verrouillage manuel de la chaussure et limite la sécurité du skieur à cause d'un déchaussage difficile.

Enfin on connaît, par US-A-2003/0047912, une fixation de ski dont la fonction « Step In » est assurée par deux leviers, dont l'un est articulé sur l'embase de la fixation et dont l'autre peut coulisser, par son extrémité libre, dans une lumière de cette embase. La zone de verrouillage de la chaussure est par ailleurs solidaire en translation du levier coulissant. Lorsque l'utilisateur appuie vers le bas sur la zone de verrouillage, ceci entraîne le levier coulissant vers l'avant, de sorte que cette zone de verrouillage tend à avancer par rapport à la chaussure, ce qui réalise l'opération de fixation proprement dite. Le problème que la présente invention cherche à résoudre est de permettre à la fois un verrouillage automatique de la chaussure dans la fixation, l'utilisation de la fixation en mode randonnée sans déchaussage, un déchaussage aisé actionné par le skieur et un déchaussage automatique en cas de chute, tout en utilisant une fixation d'une masse totale aussi faible que possible. Objets de l'invention

Selon l'invention, le problème est résolu par une fixation de ski, en particulier fixation de ski de randonnée, de télémark et/ou de ski de fond, pour la fixation d'une chaussure de ski comportant une semelle avant et un talon, ladite fixation de ski comprenant :

un élément de retenue avant, apte à coopérer avec la semelle avant de la chaussure,

un élément de retenue arrière apte à coopérer avec une saillie de la partie arrière de la semelle avant et/ou avec la semelle arrière de la chaussure, ledit élément de retenue arrière étant apte à pivoter, en relevant ou abaissant sa partie arrière, dans le plan vertical autour d'un axe (qui peut être un axe matériel ou virtuel) horizontal orthogonal à la direction du ski entre une position dite haute (ou

« position de repos ») et une position dite basse (ou « positon engagée »), un élément tendeur qui agit entre l'élément de retenue arrière et le ski et/ou l'élément de retenu avant, apte à assurer la mise en tension de la chaussure sur la fixation et à permettre au talon d'être librement soulevé,

- ladite fixation étant caractérisée en ce que qu'elle comprend en plus :

une biellette tendeur placée sous l'étrier de retenue arrière et reliée à ce dernier, de manière à permettre audit étrier de retenue arrière de pivoter dans le plan vertical autour d'un axe horizontal orthogonal à la direction du ski,

- une butée fixe (appelée aussi « butée d'escamotage ») placée sur le ski ou l'élément de retenu avant, apte à coopérer avec la biellette tendeur, de manière à permettre à l'étrier de retenue arrière de reculer, en tendant ledit élément tendeur, lorsque le talon de la chaussure exerce sur l'étrier de retenue arrière se trouvant en position de repos une pression dirigée vers le bas.

L'élément de retenu avant est avantageusement un système de fixation de type Dynafit®, à double ergot de verrouillage sur la chaussure. L'élément de retenue avant comprend un élément de commande, tel qu'un loquet, pouvant être actionné par l'utilisateur, qui transmet son mouvement aux brides par l'intermédiaire d'une biellette avant.

La butée d'escamotage coopère avec la biellette tendeur et transforme lors de l'engagement de la chaussure dans l'élément de retenue arrière la force verticale exercée par le talon de la chaussure sur l'élément de retenue arrière en mouvement horizontal en direction arrière dudit élément de retenue arrière, ce qui permet l'engagement dudit élément de retenue arrière (de préférence par l'intermédiaire d'une bride d'accroché arrière) soit sur la saillie arrière de la semelle avant, soit sur le talon. Selon un mode de réalisation de cette fixation, la partie arrière dudit étrier de retenue arrière ou dudit élément tendeur est reliée à la partie arrière de ladite biellette tendeur. La biellette tendeur permet à l'étrier de retenue de pivoter entre une position haute et une position basse.

L'étrier de retenue arrière peut être relié à l'élément de retenue avant par un élément de liaison flexible. Ce dernier peut présenter, dans sa partie arrière, un guide qui coulisse dans le tiroir de l'élément de retenue arrière. Selon un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec le précédent, ladite biellette tendeur, lors de l'engagement de l'élément de retenue arrière, bute avec son extrémité avant contre ladite butée fixe.

Selon un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, lorsque l'étrier de retenue arrière est libéré de la tension de recul et lorsque la saillie de la partie arrière de la semelle avant ou le talon de la chaussure est inséré dans l'étrier de retenue arrière, la saillie de la partie arrière de la semelle avant ou le talon de la chaussure prend appui sur une languette de la biellette, et verrouille ladite biellette en position escamotée.

Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, l'élément de retenue arrière est conçu de manière à ce qu'à la mise en place de la chaussure dans l'élément de retenue arrière, après verrouillage de l'élément de retenue avant sur la partie avant de la semelle avant, lorsque l'utilisateur baisse le talon, la semelle arrière prend appui sur l'étrier de retenu arrière ou un élément associé à l'étrier de retenue arrière, et impose un recul de l'étrier de retenue arrière sous l'effet de la biellette, elle-même en appui sur la butée fixe d'escamotage, de manière à ce que ce recul de l'étrier de retenu arrière permette à la saillie ou au talon de la chaussure de s'insérer dans l'étrier de retenue arrière. Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, l'élément de retenue arrière comprend en plus un bossage d'escamotage placé derrière la butée fixe ou intégré dans la biellette tendeur, apte à dégager la biellette tendeur de son appui sur la butée fixe lorsque la saillie ou le talon de la chaussure est inséré dans l'étrier de retenue arrière. Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, ledit élément tendeur comprend deux organes de rappel élastique (typiquement des ressorts) disposées de part et d'autre de l'élément de retenue arrière, et de préférence à l'intérieur de l'étrier de retenue arrière, et au moins une bague moletée permettant d'ajuster la pré-charge de l'élément tendeur, et ledit élément tendeur comprenant de préférence en plus un ensemble de tiges et de câbles qui coopèrent avec lesdits ressorts pour la mise en tension de l'étrier de retenue. Lesdites tiges peuvent être disposées à l'intérieur desdits ressorts, typiquement parallèles à la direction de la fixation (i.e. parallèle au ski). Les câbles peuvent être remplacés par un arceau.

Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, la fixation comprend un élément de commande (typiquement un loquet) pouvant être actionné par l'utilisateur, ledit élément de commande (loquet) permettant de maintenir l'étrier de retenue arrière suffisamment reculé pour empêcher la saillie ou le talon d'être crocheté par l'étrier de retenue arrière, soit en agissant directement sur l'étrier de retenue arrière soit en agissant directement sur la biellette tendeur. Cela convient à la pratique du ski de fond et du ski de randonnée. Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, ledit étrier de retenue arrière comprend deux butées latérales, disposées de part et d'autre de sa partie arrière, de manière à centrer la saillie arrière de la semelle avant de la chaussure sur ledit étrier de retenue arrière, ledit butées latérales étant de préférence disposées de manière à pouvoir pivoter chacun autour d'un axe vertical sous l'effet d'un couple généré par un mouvement latéral de la chaussure lors du déchaussement.

Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, la biellette tendeur est relié à l'élément tendeur ou à l'étrier de retenue arrière par l'intermédiaire d'un axe qui se situe dans le plan dudit élément tendeur permettant à l'étrier de retenue arrière de coulisser parallèlement au plan dudit élément tendeur.

Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, l'élément de retenue avant comprend trois composants, à savoir un élément (loquet) spécifique, un coulisseau et un élément pivotant; le coulisseau peut se déplacer au sens avant-arrière pour libérer ou bloquer ledit élément pivotant. Lorsque la fixation est en mode télémark, l'utilisateur peut faire pivoter l'élément vers l'avant, une protubérance dudit élément prend appui sur ledit coulisseau et le fait glisser vers l'arrière, libérant ledit élément pivotant pour permettre au skieur de lever aisément la chaussure pour pratiquer le ski de randonnée. L'utilisateur peut ainsi basculer en mode « ski de la randonnée » sans déchausser.

Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, la biellette tendeur prend appui en service sur la butée d'escamotage en un point d'appui qui est situé en avant du point de liaison entre cette biellette et l'étrier de retenue, en vue de côté et en faisant référence au sens de déplacement du ski.

Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, la biellette tendeur est montée pivotante sur l'étrier de retenue arrière autour d'un axe orthogonal à la direction du ski. La biellette tendeur peut notamment prendre appui en service sur la butée d'escamotage en un point qui est situé en avant dudit axe de pivotement de cette biellette, en vue de côté et en faisant référence au sens de déplacement du ski.

Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, l'élément de retenue arrière comprend une partie avant qui est libre de pivoter par rapport à l'élément de retenue avant, autour d'un axe transversal, tout en étant liée en translation par rapport à cet élément de retenue, l'étrier de retenue arrière possédant un degré de liberté en translation par rapport à la partie avant, selon l'axe longitudinal du ski.

Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, l'élément de retenue arrière est pourvu de moyens de fixation amovible, pour la fixation amovible de couteaux, lesdits couteaux étant aptes à pivoter par rapport à l'élément de retenue arrière autour d'un axe transversal. En particulier les moyens de fixation amovible peuvent comprendre un organe de fixation délimitant un logement, adapté pour recevoir par coulissement latéral une tige de pivotement, solidaire desdits couteaux.

Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, la fixation comprend une talonnière et un support de talonnière, cette talonnière étant montée mobile par rapport au support entre une position d'accès, dans laquelle elle permet l'accès à un logement du support, ce logement étant propre à recevoir un capteur, et une position de recouvrement, dans laquelle elle interdit l'accès à ce logement tout en protégeant ce capteur. Selon encore un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec un ou plusieurs des précédents, la fixation comprend un élément de commande permettant la commande de l'élément de retenue avant ainsi qu'un organe de blocage de cet élément de commande, cet organe de blocage étant mobile entre une position neutre, dans laquelle il n'entrave pas le mouvement de l'élément de commande, et une position de blocage, dans laquelle il empêche le mouvement de l'élément de commande, afin d'éviter tout désengagement intempestif de la chaussure par rapport à l'élément de retenue avant. L'organe de blocage peut en particulier s'étendre à travers une échancrure de l'élément de commande et cet organe de blocage possède alors une zone de blocage propre à venir en butée contre les parois de cette échancrure, dans ladite position de blocage.

Description des figures

Les figures 1 à 22 illustrent des modes de réalisation de l'invention.

Les figures 1 , 2, 4 et 5 montrent la fixation en position repos (prête à être chaussée) : la figure 1 montre une vue en perspective, la figure 2 une vue de dessus, la figure 4 une vue de côté, la figure 5 une vue latérale en coupe.

La figure 3 montre une vue éclatée et en perspective de la fixation qui permet de visualiser l'ensemble des pièces qui compose l'équipement.

La figure 6 montre une vue latérale en coupe de la fixation en position repos avec la chaussure déjà maintenue par l'étrier de retenue avant.

Les figures 7 et 8 représentent une vue latérale en coupe de la fixation qui montre la chaussure s'insérant progressivement dans l'élément de retenue arrière, avant que la biellette tendeur ne soit escamotée. Sur la figure 7 la chaussure commence à s'insérer dans l'élément de retenue arrière, sur la figure 8 la chaussure est insérée dans l'élément de retenue arrière.

La figure 9 montre la même coupe que les figures 7 et 8, avec la chaussure engagée en position verrouillée.

La figure 10 monte une vue latérale en coupe de la fixation avec la chaussure en position « ski de randonnée » ou « ski de fond ».

La figure 1 1 illustre deux modes de réalisation du bossage d'escamotage, qui est un élément optionnel de l'invention.

La figure 12 montre une vue éclatée et en perspective d'un autre mode de réalisation de la fixation qui permet de visualiser l'ensemble des pièces qui compose l'équipement.

La figure 13 montre une vue latérale en coupe de la fixation selon une variante de l'invention, avec la chaussure en position « ski de randonnée ».

La figure 14 montre une vue latérale de la fixation selon la même variante que celle de la figure 13, avec la chaussure en position « télémark ». La figure 15 montre un détail du dispositif montré sur les figures 1 à 3 dont elle illustre le fonctionnement.

La figure 16 montre un détail du dispositif montré sur les figures 12, 13 et 14 dont elle illustre le fonctionnement.

Les figures 17 et 18 sont des vues en perspective, illustrant un organe de montage pour des couteaux, respectivement en éclatée et en position montée.

Les figures 19 et 20 sont des vues en perspective, illustrant une talonnière équipant la fixation, en positions respectivement abaissée et relevée.

Les figures 21 et 22 sont des vues en perspective, illustrant une biellette de blocage équipant la fixation, en positions respectivement neutre et de blocage.

Description détaillée

Dans cette description, les expressions « avant », « arrière », « devant », « derrière », « avance » et « recul » se réfèrent à la direction du ski en situation normale d'utilisation. Comme cela est illustré sur les figures 1 et 2, la fixation 1 selon l'invention comporte un élément de retenue avant 2, un élément de retenue arrière 3 et une talonnière 4. Ces trois éléments sont fixés sur le ski, typiquement par des vis de fixation 17, directement ou par l'intermédiaire d'une platine de fixation.

La fonction principale de la talonnière 4 (visible en particulier sur la figure 9) est de permettre le positionnement du talon de la chaussure sur une surface d'appui 41 à une hauteur déterminée ; la talonnière est fixée sur le ski par l'intermédiaire d'un support 40 ; elle peut comprendre de manière connue une cale 43 (dite « cale haute »).

L'élément de retenue avant 2 est connu en tant que tel ; il peut s'agir avantageusement d'un élément de retenue avant connu de la fixation dite « Dynafit ®» comprenant deux ergots 20a, 20b coniques qui coopèrent chacun avec un insert creux et conique 23 situé sur le côté droit et gauche de la partie avant de la semelle avant 11 de la chaussure 5. L'élément de retenue avant 2 en position « ouvert » (désengagée) est actionné par l'avancement de la pointe de la semelle avant de la chaussure 5, par l'intermédiaire de la biellette avant 21 , comme sera décrit ci-dessous. Lesdits ergots 20a, 20b sont montés chacun sur une bride 24, qui est actionnée par la biellette avant 21 ; en position d'engagement de l'élément de retenue avant 2, ces brides 24 rapprochent les ergots 20a, 20b latéralement de la partie avant 14 de la semelle avant 11 , de manière à permettre aux ergots 20a, 20b de s'insérer dans lesdits inserts creux 23. Ainsi l'élément de retenue avant 2 permet de retenir la chaussure 5 dans une position qui permet, lorsque la semelle arrière 13 de la chaussure 5 n'est pas retenue dans une position basse et peut être soulevée, le basculement aisé de la partie avant 14 de sa semelle avant 11 autour d'un axe horizontal, orthogonal au sens long du ski ; cet axe passe par les ergots 9a, 9b. Tout autre type d'élément de retenue avant 2 qui permet un basculement aisé de la partie avant 14 de la semelle avant 11 autour d'un axe horizontal, orthogonal au sens long du ski peut être utilisé dans le cadre de la présente invention. De préférence, cet élément de retenue avant 2 est conçu de manière à permettre le désengagement de la partie avant 14 de la semelle avant 11 de la chaussure 5 par un élément de commande (typiquement un loquet) 26 actionné par le skieur à la main ou avec une pression de la pointe du bâton. Dans l'exemple de l'élément de retenue avant de type Dynafit ®, pour désengager la chaussure de l'élément de retenue avant 2, l'élément de retenue avant 2 peut être actionné par un élément de commande (ici un loquet) 26 qui actionne une biellette avant 21 ; ledit élément de commande (loquet) 26 peut être actionné par le skieur à la main ou en exerçant une pression sensiblement verticale avec la pointe de son bâton ; pour accueillir aisément cette pointe du bâton le loquet 26 peut présenter une zone en creux 22. Cet actionnement manuel ou au bâton provoque l'ouverture de l'élément de retenue avant 2 qui libère la semelle avant 11 de la chaussure 5.

C'est dans l'élément de retenue arrière 3 que réside la présente invention. Il comprend tout d'abord une partie avant 3A, qui est libre de pivoter par rapport à l'élément de retenue avant 2, autour d'un axe transversal, tout en étant liée en translation par rapport à celui-ci. L'élément de retenue arrière 3 comprend par ailleurs un étrier de retenue arrière 7, possédant un degré de liberté en translation par rapport à la partie avant 3A, selon l'axe longitudinal du ski. Ce mouvement de translation, d'arrière en avant, s'effectue à rencontre d'un élément tendeur décrit ci-après. Cet étrier de retenue arrière 7 est relié à une biellette 6 dite biellette tendeur, à savoir que cette biellette peut pivoter par rapport à cet étrier autour d'un axe transversal A6. De plus ledit étrier de retenue arrière 7 est en sa partie arrière solidaire avec une bride d'accroché arrière 8 apte à s'accrocher à la saillie arrière 46 de la semelle avant 11. L'élément de retenue arrière 3 comprend par ailleurs un élément tendeur 35 évoqué ci-dessus, qui comprend typiquement au moins un ressort 31 (ou un autre organe de rappel élastique) et un ou plusieurs éléments de transmission, par exemple un système comprenant des tiges 32 et au moins un câble 33 (visibles sur la figure 3).

L'étrier de retenue arrière 7 peut basculer entre une position haute dite « position repos », illustrée sur les figures 4 et 5, et une position basse dite « position verrouillée », illustrée sur la figure 9. Ce basculement est guidé par une biellette 6 dite « biellette tendeur » positionnée sous l'étrier de retenue arrière 7. La partie arrière de l'étrier de retenue arrière 7 est reliée de manière mobile à l'extrémité arrière de la biellette tendeur 6. L'extrémité avant 74 de la biellette tendeur 6 peut être engagée dans une butée fixe 16, fixée sur le ski. Lorsque le skieur baisse le talon 12 de sa chaussure 5, ce mouvement vertical vers le bas engage l'extrémité avant 74 de la biellette tendeur 6 dans la butée 16 et provoque le recul de l'étrier de retenue arrière 7. Ce mouvement de recul met en tension l'élément tendeur 35 ; il permet l'engagement de la saillie arrière 46 de la semelle avant 11 par la bride d'accroché arrière 8 de l'étrier de retenue arrière 7.

En plus de l'élément de retenue avant 2 et de l'élément de retenue arrière 3, la figure 3 fait apparaître les différents composants qui forment l'élément tendeur 35 : les tiges 35 et le câble 33, comme il sera expliqué ci-dessous.

La biellette tendeur 6 peut être équipée d'un organe de rappel élastique (typiquement un ressort) 18 qui la presse vers le bas.

Nous donnons maintenant une description précise du fonctionnement de la fixation 1 selon l'invention, et en particulier de son élément de retenue arrière 3, en nous référant en particulier aux figures 6 à 9.

En position repos de la fixation 1 , l'élément de retenue avant 1 est en position ouverte (par exemple, dans un élément de retenue avant 1 de type Dynafit ®, les brides 24 sont ouvertes), et la biellette tendeur 6 et l'étrier de retenue arrière 7 sont en position haute (position soulevée) : la position repos est la position dans laquelle la fixation 1 est prête à être chaussée. La figure 6 montre plus particulièrement la position de repos pour l'élément de retenue arrière 3 selon l'invention.

Lorsque l'utilisateur a engagé l'élément de retenue avant 2 (c'est-à-dire, dans l'exemple de l'élément de retenue Dynafit ® décrit ci-dessus : verrouillé les brides 24 de l'avant à l'aide des ergots 20a, 20b qui coopèrent avec les inserts creux 23 de la chaussure 5), il lui suffit d'abaisser son talon 12 pour verrouiller la chaussure 5 dans l'élément de retenue arrière 3 selon l'invention. Lorsque le skieur abaisse le talon 12 de sa chaussure 5, la semelle arrière 13 de la chaussure 5 prend appui sur une pièce d'interface (non montrée sur les figures) ou directement sur l'étrier de retenue arrière 7 et impose de fait à la biellette tendeur 6 de prendre appui sur la butée fixe (appelée aussi butée d'escamotage) 16 (voir la figure 7). La biellette prend appui sur cette butée fixe, en un point qui est situé en avant de l'axe A6 de pivotement de cette biellette 6, en vue de côté et en faisant référence au sens de déplacement du ski.

Sous la force verticale, imposée par la chaussure, la biellette 6, en appui sur la butée d'escamotage 16, exerce une force horizontale sur l'étrier de retenue arrière 7 dirigée vers l'arrière. Ceci impose un mouvement de recul de cet étrier par rapport à la partie avant 3A de l'élément de retenue arrière 3. Ce mouvement de recul de l'étrier de retenue arrière 7 s'effectue à rencontre de l'élément tendeur 35 de l'élément de retenue arrière 3, à savoir que cet élément tendeur se trouve actionné. (Ce mouvement d'avance et de recul de l'étrier de retenue arrière 7 peut être relevé sur les figures sur les figures 6 à 10 par l'étendue de l'espace symbolisé par la flèche E). Plus précisément, ce mouvement de recul met en tension les ressorts 31 internes de la fixation. Le mouvement de recul de l'étrier de retenue arrière 7 se poursuit jusqu'à ce que la saillie 46 de la partie arrière de la semelle avant s'insère dans la bride d'accroché arrière 8 (figure 8).

Lorsque l'étrier de retenue arrière 7 arrive en position reculée, permettant à la chaussure 5 de s'insérer (dans un mode de réalisation avantageux de l'élément de retenue arrière 3 cela permet à la saillie 46 d'être engagée par la bride d'accroché arriéré e), une protubérance adéquate de type bossage 10 située sur le ski ou un élément 76 de la fixation, comme par exemple sur la butée d'escamotage 16, escamote la biellette tendeur 6 en exerçant une force dirigée vers le haut sur la partie avant de la biellette tendeur 6. Cet escamotage de la biellette 6, qui se fait typiquement autour d'un axe 19 horizontal, libère l'étrier de retenue 7 de la tension de recul. L'étrier de retenue 7, sous l'effet de la tension de l'élément tendeur 35, revient vers la position de repos et met en tension la chaussure 5. Dans cette situation la chaussure 5 est verrouillée sur la fixation 1 de ski, et le skieur peut s'adonner au télémark, sachant que la semelle arrière 13 de la chaussure 5 reste fixée dans l'étrier de retenue arrière 7 et peut être soulevé en le basculant vers le haut ; ce mouvement sera plus efficace avec une chaussure de ski télémark dont la coque, notamment sur la partie avant, est suffisamment souple.

Dans un mode de réalisation, la butée fixe 16 est fixée sur le ski. Dans un autre mode de réalisation elle est solidaire avec l'élément de retenue avant 2.

Pour déchausser, le skieur devra simplement libérer la partie de la semelle avant 11 de la chaussure 5 maintenue par l'élément de retenue avant 2, typiquement en exerçant une pression verticale avec son bâton sur le loquet 26. Dans le cas de l'élément de retenue avant 2 de type Dynafit ®, décrit ci-dessus, lorsque le skieur actionne l'élément de commande 26 (dans l'exemple, lorsque le skieur appuie sur le loquet 26), les brides 24 s'écartent de part et d'autre de la semelle avant 11 , libérant ainsi la partie avant 14 de la semelle avant 11 en désengageant les ergots 20a, 20b, libérant la pointe avant de la chaussure. La chaussure 5 n'étant plus maintenue, il suffit au skieur d'avancer légèrement sa chaussure pour dégager le talon ou la saillie 46 et de retirer sa chaussure 5 de la fixation 1.

Lorsque la saillie 46 de la partie arrière 15 de la semelle avant 11 s'insère dans la prise arrière, elle prend appui sur la languette 36 de la biellette 6 et la bloque en position escamotée.

Dans un mode de réalisation illustré sur les figures 5 à 9, un bossage d'escamotage 10 est prévu sous la biellette tendeur 6, qui renforce la tension de l'élément tendeur 35 de l'élément de retenue arrière 3.

Selon un mode particulier de réalisation, les ressorts de tension 31 de l'élément tendeur 35 sont intégrés dans l'étrier de retenue arrière 7. Dans un mode de réalisation, l'élément de retenue arrière 3 est apte à pivoter, en relevant ou abaissant sa partie arrière, dans le plan vertical autour d'un axe horizontal orthogonal à la direction du ski entre une position haute et une position basse. Cet axe peut être un axe matériel et/ou un axe virtuel. Un axe virtuel peut être représenté par un matériau souple, en l'occurrence un élément de liaison flexible 30 formé sur sa partie avant 3A. Un tel élément de liaison flexible peut présenter lors de son fonctionnement une déformation généralisée et/ou localisée, par exemple à l'aide d'une ou plusieurs rainures 75 (voir les figures 3 et 4), et/ou il peut être fixé à son extrémité avant par un axe 37.

Dans un mode de réalisation illustré sur les figures 3 et 4, les dimensions de l'élément de liaison flexible 30 sont choisies de manière à garantir que l'étrier de retenue arrière 7 soit dans une position telle que la biellette tendeur 6 soit placée en aval de la butée fixe 16.

Dans un mode de réalisation illustré sur la figure 10, la fixation 1 de ski selon l'invention comprend un élément de commande 45 pouvant être actionné par l'utilisateur, ledit élément de commande 45 permettant d'imposer à l'étrier de retenue arrière 3 une position suffisamment reculée pour empêcher la saillie 46 ou le talon 12 d'être crocheté par l'étrier de retenue arrière 7, soit en agissant directement sur l'étrier de retenue arrière 7 soit en agissant directement sur la biellette tendeur 6. Ledit élément de commande 45 peut être un loquet.

Cela permet de pivoter la semelle arrière 13 de la chaussure 5 librement vers le haut ; la chaussure 5 étant tenue uniquement par l'élément de retenue avant 2. Ce mouvement de pivotement est symbolisé par la double flèche sur la figure 10. Cette position convient à la pratique du ski de fond ou du ski de randonnée.

L'élément de commande ou loquet 45 peut être disposé avantageusement entre l'élément de retenue arrière 3 et la talonnière 4.

Comme mentionné ci-dessus et illustré sur la figure 1 1 , le bossage d'escamotage 10, qui est optionnel, peut se situer soit sur le ski ou sur l'embase 76 qui comporte la butée d'escamotage 16, comme cela est montré sur la figure 1 1 a (ainsi que sur les figures 5, 6, 7, 8 et 9), soit il peut être intégré dans la biellette tendeur 6, comme cela est illustré sur la figure 1 1 b. Dans ce dernier cas il peut s'agir d'une protubérance dirigée vers le bas qui coopère avec la surface de l'embase 76, ou tout autre système équivalent.

Les figures 12 à 14 et 16 illustrent cinq variantes de l'invention qui peuvent être mises en œuvre séparément ou, comme dans le mode de réalisation montré sur la figure 12, ensemble : Dans une première variante, l'élément de liaison flexible 30 intègre un guide 29 qui coulisse dans le tiroir de l'étrier de retenu arrière 7. Le guide 29 rigidifie la tenue latérale : il peut être réalisé en plastique. En particulier, cette variante présente l'avantage d'assurer une meilleure stabilité latérale de la chaussure 5 lors du déchaussage, lorsque la partie avant de la chaussure n'est plus tenue par l'élément de retenue avant 2.

Dans une deuxième variante dont le fonctionnement est illustré sur la figure 14, dans l'élément tendeur 35 les câbles sont remplacés par un arceau 77 ; cela permet de maîtriser le point d'inflexion de la chaussure.

Dans une troisième variante illustrée sur la figure 16, dans l'élément de retenue avant 2, les brides 24a, 24b présentent une surface d'appui 78a, 78b pour la partie avant 15 de la semelle avant 11. Dans une quatrième variante dont le fonctionnement est illustré sur les figures 13 et 14, la coopération entre trois composants de l'élément de retenue avant 2, à savoir le loquet de commande "mode randonnée" 49, le coulisseau 47 et l'ensemble pivot randonnée 50 permet à l'utilisateur de basculer du mode « ski de randonnée » (figure 13) au mode « télémark » (figure 14) et vice versa sans déchausser. Cette quatrième variante représente une modification innovante de l'élément de retenue avant 2 ; elle offre une nouvelle fonctionnalité qui sera expliquée ci-dessous en relation avec la figure 16.

Le loquet de commande mode randonnée 49 est dissociée de la biellette avant 21 ' mais assure toujours la fonction de blocage de la biellette avant 21 ' pour le mode randonnée mais elle permet dorénavant de faire glisser le coulisseau 47 d'avant en arrière pour libérer ou bloquer l'ensemble pivot randonnée 50

L'ensemble pivot randonnée 50 qui était bloqué par le coulisseau rando 47, peut dorénavant pivoter autour des axes (82), voir la figure 16f. Lorsque la fixation est en mode télémark, l'utilisateur peut faire pivoter l'élément 49 vers l'avant, une protubérance de la pièce prend appui sur le coulisseau 47 et le fait glisser vers l'arrière, libérant de fait l'ensemble pivot randonnée 50. Cet ensemble libéré permet au skieur de lever aisément la chaussure pour pratiquer la randonnée comme le décrit la figure 13. L'utilisateur (skieur) peut ainsi basculer en mode « ski de randonnée » sans déchausser.

Par ailleurs on note que sur la figure 12 la platine 27 a été réalisée en deux pièces 27,27a. Dans cette sous-variante, le corps principal 27 est placé sur une cale (par exemple en plastique) 27a qui intègre des guides dans la partie médiane pour assurer le maintient du coulisseau 47 lors du glissement. Cette sous-variante permet de limiter le coût d'usinage. On note que le mode de réalisation de la figure 12 ne montre pas la présence du bossage d'escamotage 10, mais il est prévu que ce dernier peut être ajouté. Dans une cinquième variante, la biellette avant (noté ici 21 ') et son loquet (noté ici 26') sont solidaires.

La figure 15 illustre autrement le mode de réalisation des figures 1 , 2 et 3.

La figure 15a montre la fixation en position ouverte, en attente de la chaussure. Les brides 24a, 24b sont ouvertes et la biellette avant 21 est en position haute.

La figure 15b montre la fixation en position « chaussure en prise avant » ; c'est la position télémark. La biellette avant 21 a basculé vers le bas ; le loquet 26 a suivi le basculement de la biellette avant 21 (ces deux pièces étant liées par un pivot et un système de blocage de position) provoqué par l'engagement de la pointe de la chaussure.

La figure 15c montre la fixation en position « randonnée ». Le loquet 26 a été basculé par le skieur à la main (typiquement par une pression de la pointe du bâton sur une zone creuse 22 du loquet 26) et prend appui sur au moins une protubérance d'appui 48 (ici : deux protubérance d'appui 48a, 48b). La fixation est bloquée et le skieur ne peut plus déchausser dans cette position.

La figure 16 illustre autrement le mode de réalisation des figures 12, 13 et 14.

La figure 16a montre l'élément de retenue avant 2 de la fixation en position ouverte, en attente de la chaussure. Cette figure intègre le mode de réalisation dans lequel la biellette avant 21 ' et son loquet 26' sont solidaires (appelés dans la description qui suit « pièce 21 '+26' »).

La figure 16b montre la fixation en position « télémark ». La pièce 21 '+26' a basculé vers le bas avec les surfaces d'appui 78a, 78b des brides 24a, 24b. La pièce 49 n'a pas bougé ; elle est indépendante de la pièce 21 '+26'. Dans cette condiguration de la fixation le skieur peut déchausser.

La figure 16c montre la fixation en position « Randonnée ». La pièce 49 a été basculée par le skieur, typiquement par une pression verticale vers le bas exercée avant la pinte de son bâton. La fixation est bloquée et le skieur ne peut plus déchausser.

La figure 16d montre plus en détail le mouvement de la pièce 49 et du coulisseau 49 : l'abaissement de la pièce 49 provoque le recul du coulisseau 47 en direction de la flèche. Une surface d'appui 80 de la biellette avant 26' assure le blocage de la pièce 21 '+26'. Lorsque le coulisseau 47 a coulissé vers l'arrière la pièce 49 est libre à pivoter vers le haut. Le point de pivot pour le mode « télémark » est proche du point de bridage de la chaussure, et la chaussure peut donc pivoter en limitant fortement la tesnsion des ressorts : Lorsque le skieur soulève son talon la chaussure pivote et effectue un mouvement en arc de cercle. L'élément de retenue arrière 3 pivote aussi autour d'un point de pivot et effectue ainsi un mouvement en arc de cercle. En mode télémark (pièce 49 verrouillée sur le ski) ce point de pivot est éloigné de l'élément de retenue avant 2. ; cet écart entraine une tension forte de l'élément tendeur 35 et fait fléchir la chaussure. Les deux arcs de cercle décrits par les mouvements de ces deux éléments sont éloignés, l'élément tendeur 35 compense l'écart et augmente ainsi la tension. En mode « si de randonnée » (pièce 49 déverrouillée) le point de pivot de l'élément de retenue arrière 3 est très proche de l'élément de retenue avant 2 car la pièce 49 pivote avec l'élément de retenue arrière 3 (voir la figure 13). La tension sur la chaussure est plus faible, le skieur peut aisément soulever son talon pour le ski de randonnée.

Cette variante de l'élément de fixation avant 2 permet donc un passage facile du mode « télémark » en mode « randonnée » et vice versa sans démontage de la chaussure, à l'aide d'une simple action par la pointe du bâton sur l'élément 49.

Les figures 16e et 16f montrent de manière plus claire la structure et l'action du coulisseau 47 et de la pièce « ensemble pivot randonnée » 49. La figure 16e montre la pièce 49 en mode bloqué, la figure 16 f montre la pièce 49 libérée, après que le coulisseau 47 l'ait libéré ; dans cet exemple, le coulisseau coopère à cette fin avec une encoche 81 aménagé dans la pièce 49. Cette dernière peut pivoter autour d'un axe 82.

Sur les figures 1 à 10, 1 1 b, 12 à 14 et 16 apparaissent des vis 17 de fixation des divers éléments sur le ski, mais le ski 28 n'est représenté que sur la figure 1 1 a. La chaussure 5 a été décrite ici comme comportant une semelle avant 11 et une semelle arrière 13, ces deux parties étant séparées par la saillie 46. Dans le cadre de la présente invention, la saillie 46 peut aussi être réalisée sous la forme d'un canal ou tout autre creux aménagé dans la semelle de la chaussure, dans quel cas la saillie 46 est dite, dans le contexte de la description, appartenir à la semelle avant 11 dont elle représente le bord de la partie arrière 15 ; la semelle arrière 13 est dans ce cas représenté par la partie de la semelle qui s'étend de la saillie 46 jusqu'à l'extrémité arrière de la semelle (appelé le talon 12).

Les figures 17 et 18 illustrent un mode de réalisation supplémentaire de l'invention, dans lequel l'élément de liaison flexible 30 est percé de deux orifices 83, destinés à la coopération avec un organe de montage pour des couteaux. De façon plus précise cet organe de montage 84 possède deux doigts 85 destinées à pénétrer dans les orifices précités 83, lesquels doigts peuvent coopérer avec des moyens de blocage non représentés, de tout type approprié.

L'organe 84 comprend en outre un logement de montage 86 délimité par trois bossages, à savoir un premier bossage 87 médian, faisant face à deux bossages latéraux 88. Les faces en regard de ces bossages présentent une surface arrondie, alors que ces bossages sont avantageusement réalisés en un matériau présentant une certaine élasticité. La zone de montage 86 peut donc accueillir, de façon amovible, des couteaux 90 tels que ceux commercialisés sous la dénomination Dynafit ®. A cet effet ces couteaux sont reliés, via des pattes 91 , à une tige transversale 92 propre à être reçue dans le logement 86.

Lorsque l'utilisateur doit emprunter un passage délicat, notamment sur glacier, il insère la tige 92 dans le logement 86, notamment par un coulissement latéral. Les couteaux peuvent alors pivoter par rapport à l'élément flexible, autour de l'axe de la tige transversale 92, selon la flèche F92. L'utilisateur engage ensuite sa chaussure dans l'élément de retenue avant 2, comme décrit ci-dessus, de sorte que les couteaux ne peuvent être désolidarisés de façon intempestive. S'il désire enlever ces couteaux, l'utilisateur désengage tout d'abord sa chaussure de l'élément de retenue avant, puis extrait la tige 92 hors du logement 86.

Les figures 19 et 20 illustrent encore un mode de réalisation supplémentaire de l'invention, dans lequel la talonnière 4 est montée mobile par rapport au support 40, en l'occurrence montée pivotante autour d'un axe transversal A4. De plus le support délimite un logement 94, permettant la réception d'un capteur 95, de type connu en soi. Ce capteur permet à l'utilisateur de retrouver son ski après une chute, lorsque le ski est notamment perdu dans de la neige poudreuse. Ce capteur est, à titre d'exemple, conforme à celui commercialisé sous la dénomination ResQski ®. Avant d'engager sa chaussure dans l'élément de retenue avant 2, l'utilisateur fait pivoter la talonnière vers le haut autour de l'axe A4, de façon à accéder au logement 94. Il insère ensuite le capteur dans ledit logement : de façon avantageuse, ce dernier possède des parois adaptées à une fixation amovible du capteur 95, notamment par coulissement latéral.. On notera que ce mode de réalisation permet de tirer parti de façon judicieuse de l'espace libre formé par la talonnière. De plus la surface supérieure de cette talonnière permet de protéger le capteur 95 vis à vis de toute agression, notamment d'un coup de carre intempestif. Après usage, l'utilisateur désengage sa chaussure de l'élément de retenue avant, puis extrait le capteur 95 hors de son logement 94. Les figures 21 et 22 illustrent encore un mode de réalisation supplémentaire de l'invention, dans lequel le loquet de commande 26 est creusé d'une échancrure 100 débouchant sur ses deux faces opposées. Il est par ailleurs prévu une biellette supplémentaire 101 , dite biellette de blocage, laquelle est montée pivotante autour d'un axe A101 , par rapport au corps de l'élément de retenue avant 2. Le pivotement de cette biellette 101 peut être réalisé par appui sur un organe d'actionnement 102 (voir aussi figure 18), situé de part et d'autre du loquet 26. Cet appui peut être initié par exemple par un bâton et, de ce fait, l'organe d'actionnement est avantageusement pourvu de deux renfoncements, assurant la coopération aisée avec ce bâton.

La biellette est mobile entre deux positions fonctionnelles. Dans la première position, illustrée à la figure 21 , cette biellette est tournée vers l'arrière du ski, de sorte qu'elle n'entrave pas le libre basculement du loquet 26. Dans cette première position, l'utilisateur peut donc engager et désengager librement la chaussure par rapport à l'élément de retenue avant.

Dans la deuxième position, dite de blocage, illustrée à la figure 22, cette biellette est tournée vers l'avant du ski, de sorte qu'elle empêche désormais le libre basculement du loquet 26. De façon avantageuse, l'utilisateur engage sa chaussure dans la première position de la biellette, puis bascule cette biellette dans sa deuxième position. Il ne peut alors plus désengager, de façon intempestive, sa chaussure par rapport à l'élément de retenue avant. En effet les parois de l'échancrure 100 viennent alors en butée contre une zone dite de blocage 103, appartenant à la biellette 101. Le ski ne peut donc plus déchausser, ce qui est particulièrement adapté à un mode « randonnée », afin que le ski ne s'échappe pas notamment dans le cas d'un appui latéral sur la glace.

Dans un autre mode de réalisation non illustré par des figures, c'est le talon 12 qui est engagé par l'élément de fixation arrière 7.

La fixation selon l'invention présente de nombreux avantages. Elle peut être engagée et désengagée sans que le skieur n'ait besoin de se baisser. De plus elle est polyvalente, robuste, fiable, légère. Liste des repères utilisés sur les figures :

1 Fixation 40 Support de talonnière

2 Elément de retenue avant 41 Surface d'appui de la talonnière

3 Elément de retenue arrière 42 Bouton de bascule

4 Talonnière 43 Cale haute

5 Chaussure 44 Axe de talonnière

6 Biellette tendeur 45 Loquet de verrouillage randonnée

7 Etrier de retenue arrière 46 Saillie arrière de la semelle avant 1 1

8 Bride d'accroché arrière 47 Coulisseau

9 Bague moletée (9a, 9b) 48 Protubérance d'appui

10 Bossage d'escamotage 49 Loquet de commande mode

randonnée

1 1 Semelle avant de la chaussure 5 50 Ensemble pivot randonnée

12 Talon de la chaussure 5 70 Ressort de sécurité

13 Semelle arrière de la chaussure 5 71 Vis de réglage (tension du ressort 70)

14 Partie avant de la semelle avant 1 1 72 Indicateur de tension

15 Partie arrière de la semelle avant 1 1 73 Coulisseau

16 Butée d'escamotage 74 Extrémité avant de la biellette 6

17 Vis de fixation sur le ski 75 Rainure de l'élément de liaison 30

18 Ressort de la biellette tendeur 6 76 Embase (platine)

19 Axe de la biellette tendeur 6 77 Arceau

20 Ergot (20a,20b) 78 Surface d'appui de la bride 24

21 Biellette avant 80 Surface d'appui de la biellette avant

22 Zone en creux du loquet 26 81 Encoche dans l'ensemble 49

23 Insert creux 82 Point de pivot de l'ensemble 49

24 Bride 83 Orifices de l'élément 30

25 Clip de maintien de l'axe biellette 19 84 Organe de montage

26 Loquet de la biellette avant 21 85 Doigts de l'organe 84

27 Platine de l'élément de retenue avant 86 Logement de montage

28 Ski 87 Bossage médian

29 Guide 88 Bossages latéraux

30 Elément de liaison flexible 90 Couteaux

31 Elément de rappel élastique (ressort) 91 Pattes des couteaux 90

32 Tige 92 Tige des couteaux 90

33 Câble 94 Logement du support 40

34 Elément de réglage du point de pivot 95 Capteur

35 Elément tendeur 100 Echancrure dans loquet 26

36 Languette de la biellette tendeur 6 101 Biellette

37 Axes de l'élément de liaison 30 102 Organe d'actionnement de 101

38 Butée latérale 103 Zone de blocage de 101

39 Axe de la butée latérale 38