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Patent Searching and Data


Title:
SELF-REGULATING HEATING DEVICE FOR THE LIQUID OF A VEHICLE WINDOW WIPER SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/129489
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a device (15) for conveying and heating a liquid, intended to be installed between a means for circulating the liquid and a wiper blade of a wiper system, comprising a wall (21) delimiting at least one conduit (22, 23) for circulating the liquid and an electrical circuit intended to connect two terminals set to different potentials and comprising a heating element embedded in said wall (21), characterised in that at least one portion of said electrical circuit is formed by a self-regulating cable (30) arranged to limit a current flowing through the electrical circuit depending on an increase in temperature. Said invention can be used for motor vehicles.

Inventors:
BAYARD GEOFFREY (FR)
BERTHON NADIA (FR)
Application Number:
PCT/EP2017/051201
Publication Date:
August 03, 2017
Filing Date:
January 20, 2017
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES DESSUYAGE (FR)
International Classes:
B60S1/48; F16L53/38; H05B3/12
Foreign References:
FR3015173A12015-06-19
DE10037608A12002-03-28
FR2950844A12011-04-08
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
VINCENT, Catherine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de transport et de chauffage (10, 15, 18) d'un liquide destiné à 5 être installé entre un moyen de mise en circulation (12) du liquide et un balai d'essuyage (6 d'un système d'essuyage (2), comprenant une paroi (21 ) délimitant au moins un conduit (22, 23) de circulation du liquide et un circuit électrique destiné à relier deux bornes placées à des potentiels différents et comportant un élément chauffant noyé dans ladite paroi (21 ), caractérisé en ce qu'au moins une î o portion dudit circuit électrique est formée par un câble autorégulant (30, 130, 230) agencé pour limiter un courant passant dans le circuit électrique en fonction d'une élévation de température.

2. Dispositif selon la revendication dans lequel ledit câble (30, 130, 230) 15 comprend au moins deux fils de chauffage électriquement conducteurs (25, 26,

125, 126, 225, 226), portés à des potentiels électriques différents, et reliés l'un à l'autre par une matrice semi-conductrice (33, 133).

3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel au moins un des fils 20 conducteurs (25,26, 125, 126, 225, 226) comprend au moins un brin conducteur

(28) enroulé en hélice autour d'une fibre isolante (27).

4. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel le fil conducteur comprend au moins trois brins (28) juxtaposés, enroulés en hélice autour de ladite fibre

25 isolante.

5. Dispositif selon l'une des revendications 3 ou 4, dans lequel le pas de l'hélice est compris entre 1 et 10 tours sur une longueur de 5 cm.

30 6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le câble autorégulant est formé par deux fils de chauffage (25, 26) et une matrice semi- conductrice (33), les deux fils s'étendant parallèlement audit conduit (22, 23) et à égale distance de celui-ci.

7. Dispositif selon la revendication 6 comprenant deux conduits cylindriques de circulation de liquide, symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan, dans lequel le câble autorégulant est positionné dans ledit plan, ladite matrice semi-

5 conductrice s'étendant, en coupe, de part et d'autre de la ligne reliant les centres de gravité des sections des deux conduits.

8. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 5, dans lequel le câble autorégulant (130) est formé par deux fils de chauffage (125, 126) et une matrice î o semi-conductrice (133), les deux fils étant concentriques et la matrice étant positionnée dans l'intervalle situé entre les deux fils.

9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel le fil de chauffage intérieur (126) comprend ledit brin conducteur (28) enroulé en hélice autour de la fibre

15 isolante (27).

10. Dispositif selon l'une des revendications 8 ou 9, dans lequel le fil de chauffage extérieur (125) comprend au moins un brin conducteur (28) enroulé en hélice autour de ladite matrice semi-conductrice (133).

20

11. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 10, comprenant deux conduits cylindriques de circulation de liquide, symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan, dans lequel le câble autorégulant constitue l'élément chauffant et est positionné sur la ligne reliant les centres de gravité des sections des deux

25 conduits.

12. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 5, dans lequel le câble autorégulant (230) constitue l'élément chauffant et est formé par deux fils de chauffage (225, 226) enrobés dans une matrice semi-conductrice et comprenant

30 chacun un brin conducteur (28) enroulé en hélice autour d'une fibre isolante (27), les deux fils étant torsadés l'un avec l'autre.

13. Dispositif selon la revendication 12, comprenant deux conduits cylindriques de circulation de liquide, symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan, dans lequel le câble autorégulant est positionné sur la ligne reliant les centres de gravité des sections des deux conduits.

14. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 10, comprenant au moins un 5 câble autorégulant (30a) dont un premier desdits au moins deux fils conducteurs

(31 ) est relié à une borne dudit circuit électrique et un deuxième desdits au moins deux fils conducteurs (32) est relié à une extrémité dudit élément chauffant (25, 26).

15. Dispositif selon la revendication précédente, dans laquelle au moins une î o partie du câble autorégulant (30a) est également noyée dans ladite paroi (21 ), en aval de l'élément chauffant (25, 26) par rapport à la circulation du liquide.

16. Canalisation de transport de liquide lave-glace comprenant un dispositif de transport et de chauffage (10, 15, 18) dudit liquide selon l'une quelconque des

15 revendications précédentes.

17. Système d'approvisionnement et/ou de distribution (9) en liquide lave- glace à projeter sur une vitre d'un véhicule comprenant au moins un réservoir (1 1 ), un moyen de mise en circulation du liquide (12), un moyen de projection dudit

20 liquide et une canalisation selon la revendication 1 6.

Description:
DISPOSITIF DE CHAUFFAGE AUTORÉGULÉ POUR LE LIQUIDE D'UN SYSTEME D'ESSUYAGE D'UNE VITRE D'UN VEHICULE

Le secteur technique de la présente invention est celui des systèmes 5 d'approvisionnement et/ou de distribution en liquide lave glace pour véhicule automobile. Un tel système accompagne une installation d'essuyage des vitres avant et/ou arrière du véhicule. Plus particulièrement, l'invention vise un dispositif de transport et de chauffage du liquide entre un réservoir et un système de projection.

î o Les automobiles sont couramment équipées d'une installation d'essuyage et d'un système de lavage pour assurer un essuyage et un lavage du pare-brise, et ainsi éviter que la vision qu'a le conducteur de son environnement ne soit perturbée. Ces installations d'essuyage comprennent des bras effectuant un mouvement de va-et-vient angulaire au bout desquels sont installés des balais

15 allongés, porteurs eux-mêmes de lames racleuses réalisées en une matière élastique. Ces lames frottent contre le pare-brise et évacuent l'eau en l'amenant en dehors du champ de vision du conducteur.

Les systèmes de lavage comprennent, quant à eux, un dispositif d'amenée d'un liquide lave-vitre qui est acheminé depuis un réservoir situé sur le véhicule et

20 qui est projeté en direction du pare-brise par des gicleurs situés généralement sur le capot, sur la grille de baie de pare-brise ou sur l'essuie-glace lui-même pour une meilleure distribution du liquide. Dans le cas de buses placées sur les balais, le liquide lave-vitre est acheminé, avant d'être réparti entre elles, par des canalisations qui sont fixées sur le bras de l'essuie-glace.

25 Lorsque la température extérieure est trop basse, par exemple en-dessous de 5°C, on chauffe le liquide lave-glace pour le dégivrer ou le maintenir liquide. Pour cela, les canalisations sont équipées d'un dispositif de réchauffement du liquide lave-glace, qui a été prélevé dans le réservoir par une pompe, au moment ou l'on actionne la commande du lave-glace.

30 Le chauffage du liquide au niveau de la conduite de transport est assuré par un élément chauffant qui chemine au voisinage ou à l'intérieur de la conduite. Cette disposition a pour inconvénient majeur que la température dissipée par l'élément chauffant résulte d'un chauffage qui dissipe toujours la même énergie, quelle que soit la température ambiante. La température atteinte dans les tuyaux de conduite du liquide peut alors s'élever anormalement et atteindre des valeurs qui constituent un problème quant à l'immunité des matériaux de ladite conduite, notamment le caoutchouc ou le plastique, ou à la vaporisation du liquide lave- glace. Dans les cas les plus sévères, tel que, par exemple, un fonctionnement au ralenti pendant trente minutes par une température extérieure de + 5°C, la température du liquide dans les tubes chauffants peut atteindre 1 60°C. On comprend donc qu'une telle température est problématique pour l'eau confinée dans les tuyaux et pour la souplesse et l'étanchéité hydraulique du caoutchouc. Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus principalement en fournissant un dispositif de chauffage pour un système d'approvisionnement et/ou de distribution en liquide lave-glace d'un véhicule, qui fonctionne en boucle fermée, c'est-à-dire qui soit capable de réguler de façon simple et peu coûteuse, la température atteinte par le liquide, quelle que soient les conditions d'utilisation du véhicule. Le dispositif de chauffage doit entre autres être suffisamment miniaturisé pour être intégré dans un d'un bras d'essuie- glaces et rester suffisamment souple pour qu'il puisse accepter des déformations en traction ou en flexion qui sont dues aux mouvements de ce bras d'essuie- glaces.

L'invention a ainsi pour objet un dispositif de transport et de chauffage d'un liquide destiné à être installé entre un moyen de mise en circulation du liquide et un balai d'essuyage d'un système d'essuyage, comprenant une paroi délimitant au moins un conduit de circulation du liquide et un circuit électrique destiné à relier deux bornes placées à des potentiels différents et comportant un élément chauffant noyé dans ladite paroi, caractérisé en ce qu'au moins une portion dudit circuit électrique est formée par un câble autorégulant agencé pour limiter un courant passant dans le circuit électrique en fonction d'une élévation de température.

La présence du câble autorégulant dans le circuit électrique, agissant à la façon d'un thermostat, permet de fonctionner en boucle fermée et de limiter la hausse de température dans le dispositif de transport et de chauffage à une valeur prédéfinie. Il n'y a ainsi plus de risque de vaporisation du liquide lave-glace ni de dégradation de la matière composant le dispositif.

De façon préférentielle, ledit câble autorégulant comprend moins deux fils de chauffage électriquement conducteurs, portés à des potentiels électriques différents. Lesdits fils sont, par exemple, reliés l'un à l'autre par une matrice semi- conductrice.

Avantageusement, au moins un desdits fils conducteurs comprend au moins un brin conducteur enroulé en hélice autour d'une fibre isolante. Cette configuration donne de la souplesse au câble autorégulant et lui permet de résister aux tractions et flexions imposées par le mouvement de va-et-vient des bras d'essuie-glaces.

Avantageusement le fil conducteur comprend au moins trois brins juxtaposés, enroulés en hélice autour de ladite fibre isolante.

Préférentiellement le pas de l'hélice est compris entre 1 et 10 tours sur une longueur de 5 cm. Ces valeurs permettent, par l'effet qu'elles ont sur la résistivité du câble autorégulant, d'obtenir des températures qui restent en dessous de valeurs limites admissibles.

Dans un premier mode de réalisation, le câble autorégulant constitue l'élément chauffant et est formé par deux fils de chauffage et une matrice semi- conductrice. Les deux fils s'étendant avantageusement de façon parallèle audit conduit et/ou à égale distance de celui-ci. Par cette configuration la matrice semi- conductrice, qui forme l'élément chauffant, s'étend le long du ou des conduits dans le ou dans lesquels circule le liquide.

Avantageusement le dispositif ci-dessus comprend deux conduits cylindriques de circulation de liquide, symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan, dans lequel le câble autorégulant est positionné dans ledit plan. Ladite matrice semi-conductrice s'étend, en coupe, par exemple, de part et d'autre de la ligne reliant les centres de gravité des sections des deux conduits. Le câble est ainsi placé de façon à rayonner sa chaleur dans toute la section des conduits.

Dans un second mode de réalisation, le câble autorégulant constitue l'élément chauffant et est formé par deux fils de chauffage et une matrice semi- conductrice, les deux fils étant concentriques et la matrice étant positionnée dans l'intervalle situé entre les deux fils.

De façon préférentielle, le fil de chauffage intérieur comprend le brin conducteur enroulé en hélice autour de la fibre isolante, évoqué plus haut. De façon plus préférentielle le fil de chauffage extérieur comprend au moins un brin conducteur enroulé en hélice autour de ladite matrice semi-conductrice.

Avantageusement le dispositif comprend deux conduits cylindriques de circulation de liquide, symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan, dans lequel le câble autorégulant est positionné sur la ligne reliant les centres de gravité des sections des deux conduits. Le câble est, là encore, placé de façon à rayonner sa chaleur dans toute la section des conduits.

Dans un troisième mode de réalisation le câble autorégulant constitue l'élément chauffant et est formé par deux fils de chauffage enrobés dans une matrice semi-conductrice et comprenant chacun un brin conducteur enroulé en hélice autour d'une fibre isolante, les deux fils étant torsadés l'un avec l'autre.

Là aussi, le dispositif comprend avantageusement deux conduits cylindriques de circulation de liquide, symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan, dans lequel le câble autorégulant est positionné sur la ligne reliant les centres de gravité des sections des deux conduits. Dans un quatrième mode de réalisation, le dispositif comprend au moins un câble autorégulant dont un premier desdits au moins deux fils conducteurs est relié à une borne dudit circuit électrique et un deuxième desdits au moins deux fils conducteurs est relié à une extrémité dudit élément chauffant.

Ici, le câble autorégulant joue uniquement le rôle de thermostat et n'a pas à remplir la fonction de chauffage. Avantageusement placé dans une zone représentative de températures maximales pouvant être atteintes, il ne doit être dimensionné que pour la fonction de thermostat et peut donc être moins encombrant et moins coûteux.

Avantageusement, au moins une partie du câble autorégulant est également noyée dans ladite paroi, en aval de l'élément chauffant par rapport à la circulation du liquide.

Cela permet de régler la coupure de tension effectuée par le câble autorégulant en se basant directement sur la température du liquide, par exemple pour couper à 100°C et éviter l'apparition de poches de vapeur.

L'invention porte également sur une canalisation de transport de liquide lave- glace comprenant un dispositif de transport et de chauffage tel que décrit plus haut.

L'invention porte également sur un système d'approvisionnement et/ou de distribution en liquide lave-glace à projeter sur une vitre d'un véhicule comprenant au moins un réservoir, un moyen de mise en circulation du liquide, un moyen de projection dudit liquide et une telle canalisation de transport de liquide lave-glace.

5 D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels :

- la figure 1 est une vue générale d'une installation d'essuyage et d'un système d'approvisionnement et/ou de distribution en liquide lave-glace, î o comprenant au moins un dispositif de transport et de chauffage du liquide selon l'invention,

- la figure 2 est une vue en coupe d'un dispositif de transport et de chauffage, selon l'art antérieur, implanté dans le caoutchouc d'une canalisation de transport du liquide lave-glace,

15 - la figure 3 est une vue de face d'un câble autorégulant,

- la figure 4 est une vue en coupe d'un dispositif de transport et de chauffage, selon un premier mode de réalisation de l'invention, implanté dans le caoutchouc d'une canalisation de transport du liquide lave-glace,

- la figure 5 est une vue en coupe d'un fil chauffant d'un câble autorégulant 20 selon l'invention,

- la figure 6 est une vue en perspective du fil de la figure 4,

- la figure 7 est une vue en coupe d'un dispositif de transport et de chauffage, selon un second mode de réalisation de l'invention, implanté dans le caoutchouc d'une canalisation de transport du liquide lave-glace,

25 - la figure 8 est une vue de face d'un câble autorégulant pour un troisième mode de réalisation de l'invention,

- la figure 9 est une vue en coupe d'un dispositif de transport et de chauffage, selon le troisième mode de réalisation de l'invention, implanté dans le caoutchouc d'une canalisation de transport du liquide lave-glace,

30 - la figure 10 est un diagramme représentant l'évolution de la puissance de chauffe fournie par un dispositif selon l'invention, en fonction de sa température,

- la figure 1 1 est une vue schématique d'un dispositif de transport et de chauffage, selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, et

- la figure 12 est une vue schématique d'un dispositif de transport et de chauffage, selon une variante du quatrième mode de réalisation de l'invention.

La figure 1 est une vue illustrant un pare-brise 1 de véhicule automobile destiné à être essuyé par une installation d'essuyage 2. Cette dernière comprend 5 un premier bras 3 et un deuxième bras 4, chacun d'eux étant relié, par exemple, à un axe de rotation 5. Ces deux bras se déplacent sur le pare-brise 1 selon un mouvement, combiné ou antagoniste, de va-et-vient.

A l'extrémité opposée à l'axe 5 par rapport au premier bras 3 et au deuxième bras 4, on trouve un balai d'essuyage 6 dont la fonction est de racler le pare-brise î o pour repousser l'eau ou les autres corps présents sur ce dernier dans des zones du pare-brise qui ne gênent pas la visibilité. Ces balais d'essuyage 6 sont reliés à chaque bras par un connecteur amovible autorisant un remplacement du balai d'essuyage quand celui-ci est usé.

Les balais d'essuyage comprennent, par exemple, chacun deux rampes de 15 projection d'un liquide lave-glace. Ces rampes s'étendent longitudinalement dans un même axe que l'axe longitudinal du balai d'essuyage 6. Ces rampes sont disposées de part et d'autre du balai d'essuyage, de manière à projeter le liquide lave-glace en avant du balai que celui-ci se déplace selon un premier sens de déplacement illustré par la flèche 7 ou selon un deuxième sens de déplacement 20 illustré par la flèche 8.

Comme illustré à la figure 1 , l'invention concerne un système d'approvisionnement et/ou de distribution 9 en liquide lave-glace équipant le véhicule. Pour que les rampes projettent ce liquide, il est nécessaire de disposer d'un dispositif de stockage de liquide lave-glace, d'un moyen pour transporter ce 25 liquide entre le dispositif de stockage et les rampes, et d'un moyen pour mettre en circulation ce liquide en direction des rampes.

Ce système d'approvisionnement et/ou de distribution 9 comprend, notamment :

- un réservoir 1 1 de rétention du liquide,

30 - un moyen de mise en circulation 12 du liquide dans le système d'approvisionnement et/ou de distribution, notamment une pompe,

- au moins un raccord hydraulique 13 destiné à relier la pompe à un dispositif de transport et de chauffage du liquide 10,

- une canalisation de transport du liquide 10 comprenant une première partie 18 qui est reliée à la pompe et une seconde partie 15 qui est reliée à chacun des balais d'essuyage 6,

- un dispositif de raccordement 14 installé ladite première partie 18 et ladite seconde partie 15 de la canalisation de transport,

5 - un support 16 apte à rassembler mécaniquement le dispositif de raccordement 14 et un ou plusieurs connecteurs électriques qui alimentent des éléments chauffants noyés à l'intérieur de la canalisation du liquide 10 mentionnée ci-dessus et des éléments chauffants intégrés au balai d'essuyage,

î o - un connecteur hydraulique 17 installé entre la canalisation de transport du liquide 10 et le connecteur du balai d'essuyage 6.

L'invention concerne également un dispositif de transport et de chauffage du liquide. C'est plus particulièrement dans la seconde partie 15 de la canalisation 10 qu'il a vocation à être implanté bien qu'il soit aussi possible de l'implanter dans la 15 première partie 18 de ladite canalisation 10, en combinaison ou non avec ladite seconde partie.

Dans l'exemple de la figure 1 , la première partie 18 de la canalisation de transport et de chauffage du liquide comprend deux tuyaux 19 et 20 à l'intérieur desquels le liquide est apte à circuler, chaque tuyau correspondant à l'alimentation

20 d'une des deux rampes portées par le ou les balais. Ces tuyaux se divisent en deux au niveau du dispositif de raccordement 14 pour alimenter séparément chacun des dispositifs de transport et de chauffage du liquide, conformes à l'invention, et in fine les deux balais d'essuie-glace. Les dispositifs de transport et de chauffage du liquide sont, par exemple, réalisés chacun sous la forme d'un

25 tube flexible qui comporte deux conduits internes 22 et 23 de circulation du liquide, comme on peut le voir sur la figure 2, chaque conduit interne correspondant à l'alimentation en liquide lave-glaces pour un sens de déplacement particulier du balai. Le matériau constituant un tel tube peut être, par exemple, un élastomère ou un caoutchouc.

30 Ce dispositif de transport et de chauffage du liquide 10 comprend encore un élément chauffant (non visible sur la figure 1 ) qui chemine le long des tuyaux et des tubes, en étant noyé dans la matière constitutive de ceux-ci. Un tel élément chauffant est un élément résistif, qui prend, dans l'art antérieur, la forme d'un premier et d'un deuxième fils électriquement conducteurs, qui, lorsqu'ils sont parcourus par un courant électrique, dégagent des calories. On comprend donc que cet élément chauffant forme une source de chaleur à partir de laquelle le dispositif de transport et de chauffage du liquide puise l'énergie et la dissipe tout autour de l'espace dans lequel se trouve ou circule le liquide.

5 La figure 2 montre le détail de l'implantation, selon l'art antérieur, d'un dispositif de chauffage à l'intérieur du dispositif de transport et de chauffage du liquide. Chaque tube 15, comprend une paroi médiane 21 qui sépare le premier conduit 22 du deuxième conduit 23.

L'élément chauffant comprend le premier fil 25 électriquement conducteur qui î o court parallèlement au deuxième fil 26 électriquement conducteur. Ces deux fils sont reliés l'un à l'autre à leur extrémité distale, c'est-à-dire au niveau du balai, de façon à former, dans l'art antérieur ici représenté, un câble d'aller et de retour en boucle pour le courant électrique de chauffage. Il s'agit, par exemple, de deux fils en cuivre ou en alliage d'aluminium qui sont séparés l'un de l'autre et

15 dimensionnés pour dégager des calories quand ils sont parcourus par un courant de tension comprise entre 9 et 1 6 volts et d'intensité comprise entre 1 ,5 et 10 ampères. Ces deux fils sont noyés dans la paroi 21 et peuvent être, avantageusement, recouverts d'un fourreau dédié à chaque fil. On entend par noyé, par exemple, le fait que le matériau constitutif de la paroi 21 entoure en

20 totalité l'élément chauffant.

En se référant maintenant à la figure 3 on voit un câble autorégulant 30. Ce câble est constitué de deux fils conducteurs 31 et 32, constitués par une série de brins tressés, qui s'étendent parallèlement l'un à l'autre et entre lesquels on applique une différence de tension prédéfinie, les deux conducteurs n'étant pas

25 reliés en boucle à leur extrémité distale. Entre eux s'étend une matrice polymère 33 enrichie en carbone, qui constitue l'élément chauffant. L'ensemble du câble est enfin placé dans une gaine de protection 34, qui est isolante électriquement mais qui ne l'est pas thermiquement. Le courant assurant le chauffage passe d'un conducteur à l'autre au travers de ladite matrice qui, étant enrichie en carbone,

30 fonctionne comme un semi-conducteur, c'est-à-dire que sa résistivité augmente au fur et à mesure que sa température augmente, du fait de la dilatation de ses structures internes. Et cette dilatation entraîne une diminution de l'espace disponible pour le passage du courant.

En conséquence, lorsque sa température s'élève, la puissance dissipée par le câble diminue, ce qui assure une autorégulation de la puissance dissipée. En fonctionnement, le câble atteindra donc toujours un équilibre entre la puissance qu'il dissipe et les pertes dues à l'environnement extérieur. Ceci évite normalement toute surchauffe qui pourrait dégrader le câble ou le matériau environnant. En outre, la résistivité de la matrice est évolutive le long du câble avec sa température, ce qui permet qu'une partie du câble qui est placée sur sa longueur dans un environnement plus froid transmette plus d'énergie dans cette zone. On a donc une auto adaptation de la température du câble pour toutes ses parties quel que soit l'environnement thermique dans lequel elles se trouvent.

L'invention propose d'utiliser un tel câble pour assurer le chauffage du liquide envoyé dans les balais d'essuie-glace, en le miniaturisant et en le conformant de façon qu'il accepte les contraintes, tant en traction qu'en flexion, qui sont générées par les allers et retours du dispositif de transport sur le pare-brise.

Sur la figure 4 on voit, selon un premier mode de réalisation de l'invention, un câble de chauffage 30 noyé dans la paroi 21 du dispositif de transport et de chauffage de liquide lave-glace. Le câble de chauffage autorégulant 30 est constitué par les deux fils de chauffage 25 et 26 et par une matrice semi- conductrice 33 qui les relie électriquement, le câble autorégulant étant en outre protégé par une gaine isolante. Le câble de chauffage 30 présente, en coupe, une forme allongée, dont la grande dimension est orientée selon la direction de la paroi 21 . De ce fait le chauffage généré par le câble autorégulant rayonne sur toute la hauteur de la paroi qui est située entre les premier et second conduits 22 et 23 de circulation du liquide. Il assure ainsi un bien meilleur chauffage du liquide que dans l'art antérieur de la figure 2, où la chaleur était rayonnée à partir de deux points proches des extrémités de ladite paroi 21 .

Avantageusement, les fils de chauffage 25 et 26 du câble de chauffage autorégulant ont chacun une extrémité reliée à une borne d'un circuit électrique destiné à être branché à un connecteur électrique, non représenté, de manière à créer une différence de tension entre les fils de chauffage 25, 26 par une source électrique embarquée sur le véhicule, également non représentée. Des câbles conducteurs conventionnels, également non représentés peuvent relier le connecteur aux fils de chauffage suivant les positions relatives de ces éléments sur le véhicule.

En se référant maintenant aux figures 5 et 6 on voit la structure retenue par l'invention pour la forme des fils de chauffage 25 et 26, et qui leur permet de résister à des contraintes en traction et en flexion. Chaque fil est constitué par une âme cylindrique réalisée en une fibre isolante 27 sur laquelle sont enroulés, en spirale, des brins métalliques 28. Ces brins, au nombre de trois, sans que ce 5 nombre soit impératif, sont accolés les uns aux autres et ils forment une hélice le long de la fibre isolante 27. Le pas de cette hélice est variable en fonction de la performance d'autorégulation souhaitée pour la température du câble de chauffage 30 du liquide lave-glace comme cela sera explicité plus loin en référence à la figure 10. Une augmentation du pas entraîne en effet un î o abaissement de la puissance de chauffe à même température. Une gaine 29, isolante électriquement, enveloppe ici à fibre centrale 27 et les brins en hélice 28 pour protéger le fil de chauffage ainsi constitué, contre les agressions extérieures. La structure en hélice donne une flexibilité longitudinale importante au câble autorégulant 30, alors que des structures tressées présenteraient une rigidité

15 longitudinale moins bien adaptée à une application dans un dispositif de transport et de chauffage d'un liquide lave-glace.

La figure 7 montre un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de transport et de chauffage 15 selon l'invention. Celui-ci comporte, comme dans le cas précédent, un câble autorégulant 130 positionné dans la paroi médiane 21

20 d'un tube d'alimentation en liquide lave-glace. Ce câble est constitué par deux fils de chauffage 125 et 126 qui sont positionnés de façon concentrique. Ils sont, tous deux, formés par des brins métalliques qui sont montés en hélice autour d'une fibre support. Les brins du fil intérieur 125 sont enroulés sur une fibre centrale isolante 127, dans une configuration analogue à celle de la figure 5, alors que les

25 brins du fil extérieur 126 sont enroulés en hélice sur un cylindre constitué, par exemple, par une matrice semi-conductrice 133 analogue à celle 33 du premier mode de réalisation, mais sous une forme cylindrique. L'ensemble est enfermé dans une gaine isolante électriquement 134, avant d'être noyé dans la paroi médiane du tube 15.

30 Enfin les figures 8 et 9 montrent un troisième mode de réalisation. Les deux fils de chauffage 225 et 226 sont réalisés, tous deux, selon la structure illustrée sur la figure 5, c'est-à-dire qu'ils sont formés par des brins métalliques enroulés, chacun, en hélice sur une fibre isolante 227 puis noyés dans une gaine 233 en matière semi-conductrice. Ils sont ensuite enroulés l'un sur l'autre de façon à former un câble torsadé 230.

La figure 10 montre, sur un diagramme, pour une différence de potentiel donnée entre les fils conducteurs, la puissance de chauffe qui est délivrée par un câble de chauffage 30, 130, 230 en fonction de sa température. La courbe en trait 5 épais montre la dissipation de puissance dans l'art antérieur, avec une puissance qui reste sensiblement constante du faut de la résistivité peu variable des fils conducteurs. De ce fait la température du câble de chauffage augmente régulièrement lors de la phase de chauffage, avec les risques indiqués précédemment concernant la vaporisation du liquide lave-glace et la perte des î o qualités élastiques du caoutchouc.

A contrario, dans l'invention, la puissance de chauffe émise par la matrice semi- conductrice 33 n'augmente pas lors de la phase de chauffage. Elle est par exemple constante avec certains alliages ou décroît régulièrement lors de la phase de chauffage .

15 La courbe avec les carrés positionnés en diagonale donne l'évolution de la puissance dans le cas de brins 28 enroulés en hélice sur la fibre isolante 27 avec un pas de 1 ,5 tour pour 5cm d'élongation, alors que la courbe avec des carrés positionnés de façon droite donne l'évolution de cette puissance dans le cas d'une hélice à 8 tours sur 5 cm. On constate que, pour ces deux valeurs de pas d'hélice,

20 la puissance délivrée s'annule pratiquement lorsque la température du câble atteint 70°. L'invention permet ainsi de limiter la température du câble à 70 ou 75°C et donc de, ni vaporiser le liquide lave-glace, ni dégrader la qualité de l'élastomère qui sert à former les tubes de transport de ce liquide. Cette limitation de la température s'effectue de façon entièrement autonome, sans qu'il soit besoin

25 d'intégrer un dispositif de régulation de la tension qui serait appliquée aux fils conducteurs pour limiter la température du câble lors de conditions extrêmes d'utilisation du véhicule.

Au final l'invention se caractérise par l'utilisation de câbles formés avantageusement par une matrice semi-conductrice qui est placée entre deux fils

30 chauffants, et qui sont noyés dans la paroi médiane du dispositif de transport et de chauffage 10. Et pour obtenir une résistance de ce câble autorégulant 30, 130, 230 à des forces de traction le long de sa direction longitudinal ou de flexion selon un axe perpendiculaire à cette direction longitudinale, les fils chauffants sont préférentiellement réalisés sous la forme de brins métalliques 28 enroulés en hélice autour d'une fibre 27. La forme en hélice des brins métalliques donne la liberté de déformation recherchée pour le câble et permet, par ailleurs, par une modulation du pas de l'hélice, d'ajuster la valeur de la température limite qu'atteint ce câble en fonction de la puissance de chauffe fournie. En tout état de cause, la 5 température du câble atteint une valeur limite lorsque la puissance de chauffe augmente, par l'effet d'autorégulation de la température du câble.

Par ailleurs, un quatrième mode de réalisation utilise cet effet d'autorégulation de la puissance électrique traversant le câble autorégulant par sa température pour limiter le chauffage par un élément chauffant conventionnel. î o La figure 1 1 illustre un tel mode de réalisation. Dans cet exemple, chaque tube 15, comprend, selon l'art antérieur décrit précédemment à propos de la figure 2, un élément chauffant formé de deux fils chauffant 25, 26 noyés dans la paroi 21 du tube 15 et reliés à leur extrémité distale. L'extrémité libre de chaque fil chauffant sort du tube, par exemple au niveau du dispositif de raccord 14 du

15 système d'approvisionnement et/ou de distribution 9 tel qu'il a été décrit en rapport à la figure 1 .

De manière à activer l'élément chauffant 25, 26, ce dernier est inclus dans un circuit électrique qui forme une boucle entre une première borne 40a et une deuxième borne 40b d'un connecteur électrique 40 du véhicule, reliant ces bornes 20 à une source d'électricité permettant d'établir une différence de potentiel entre elles.

Avantageusement, un câble autorégulant 30a, ayant une longueur et des caractéristiques électriques déterminées, est placé entre l'extrémité libre du premier fil chauffant et un câble conducteur conventionnel 41 a, minimisant les 25 pertes résistives, relié à la première borne 40a du circuit électrique.

Le câble autorégulant peut être réalisé selon l'une des variantes décrites précédemment. Pour l'exemple, on se réfère dans la suite à la description faite en relation avec la figure 3. Ce câble 30a comporte donc un premier fil conducteur 31 et un deuxième fil conducteur 32 séparés par une matrice enrichie en carbone. 30 Ici, à une extrémité du câble autorégulant 30a, le premier fil conducteur 31 est relié à l'extrémité libre du fil chauffant 25 et, à l'autre extrémité du câble autorégulant 30a, le deuxième fil conducteur 32 est relié au câble conducteur 41 a.

Les raccords des fils 31 , 32 du câble autorégulant 30a avec le fil chauffant 25 et avec le câble conducteur 41 a peuvent être réalisés de manière efficace et économique par des raccords sertis 42a, 43a connus de l'homme du métier. Il n'est pas nécessaire, ici de rendre ces raccords amovibles.

De préférence, un montage similaire est effectué avec un deuxième câble autorégulant 30b entre l'extrémité libre du deuxième fil chauffant 26 et la deuxième 5 borne 40b du circuit électrique.

Comme expliqué lors de la description de la figure 1 , l'élément de raccord 14 où sortent les extrémités libres des fils chauffant 25, 26 se trouve généralement sous le capot, à proximité du pare-brise mais à l'abri du vent. Les câbles autorégulant se trouvent donc dans un endroit où ils sont soumis à des conditions î o de température évoluant avec les conditions environnementales et étant généralement plus élevées que celles rencontrées au niveau du conduit 15.

Les câbles autorégulateurs sont donc dimensionnés de tel sorte que leur résistivité évolue pour limiter le courant traversant les fils 25, 26 de l'élément chauffant lorsque les conditions environnementales risquent d'entraîner une 15 surchauffe du dispositif de conduite et de chauffage du liquide de lavage dans le tube 15. Par contre lorsque la température diminue et qu'il n'y a pas de risque de surchauffe, le câble autorégulant laisse passer la puissance électrique nominale permettant d'assurer le chauffage du liquide, notamment pour assurer le dégel du conduit 15.

20 Dans une variante, non représentée, l'élément chauffant conventionnel 25,

26 est installé dans la première partie 18 du dispositif de transport et de chauffage du liquide 10, avant le dispositif de raccord 14. Le(les) câble(s) autorégulant(s) 30a, 30b peut(peuvent) également avoir une partie noyée dans le conduit de transport du liquide, en aval de l'élément chauffant 25, 26, de manière

25 à être en contact thermique avec le liquide venant d'être chauffé. Dans ce cas, le(les) câble(s) autorégulant(s) peut (peuvent) être dimensionné(s) pour couper l'alimentation électrique de l'élément chauffant lorsqu'il(s) est(sont) soumis à une température approchant les 100°C, de manière à prévenir l'apparition de vapeur d'eau dans les tuyaux.

30 Le (les) câble(s) autorégulant(s) 30, 31 , installé(s) en série avec un élément de chauffage selon l'art antérieur assurent ici une fonction de thermostat sans introduire d'électronique coûteuse.

Dans une autre variante, illustrée à la figure 12, le câble autorégulant 30a, 30b peut remplacer complètement le câble conducteur normal entre la borne 40a, 40b du connecteur 40 et l'extrémité libre du fil chauffant 25, 26 correspondant. Cette disposition permet notamment de n'utiliser qu'un raccord serti 42a, 42b par câble autorégulant 30a, et ainsi de minimiser des problèmes d'encombrement.