Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
SELF-SUPPORTING STRUCTURE WITH AUTOMATIC MOUNTING AND UNFOLDING,AND AUTOMATIC DISMOUNTING AND FOLDING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1982/001390
Kind Code:
A1
Abstract:
Self-supporting structure, or rigid structure, generally hollow, prismatic, rectilinear, with automatic mounting and unfolding, folding and dismounting in all directions. The invention relates to civil engineering: hoisting, clearing obstacles, supporting, handling etc. Poorly cumbersome in the folded position, the structure can be mounted, unfolded and becomes instantaneously self-supporting, starting from panels (23) or links aligned or generally connected in four or two chains, by means of a device feeding, assembling and locking the element walls, guiding and powering, called generator, the powered unfolding resulting automatically in the mounting, the folding and dismounting, the apparatus being actuated manually or mechanically, remote-controlled, the structure being constructible in reversed position, the unfolding axis being orientable in all directions by means of a base-turret, a structure being able to raise other folded structures, generating a composite structural work which may be open or closed, such as a crane, a gantry, a frame etc. Many industrial applications are possible, in particular: towers, pylons, masts, beams, cranes, elevators, lifts, supports, bridges, frames, buildings etc.

Inventors:
FOISNET GERMAIN A (FR)
Application Number:
PCT/FR1981/000129
Publication Date:
April 29, 1982
Filing Date:
October 08, 1981
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
FOISNET GERMAIN A
International Classes:
E04H12/18; (IPC1-7): E04H12/18
Foreign References:
US2799068A1957-07-16
FR350790A1905-06-26
US2661082A1953-12-01
DE1225839B1966-09-29
DE1816876A11971-05-27
US2130993A1938-09-20
GB1141257A1969-01-29
US2643745A1953-06-30
FR1132421A1957-03-11
GB1104408A1968-02-28
DE2710054A11977-09-15
CH368291A1963-03-31
FR2001419A11969-09-26
Download PDF:
Claims:
37ΩSVΞNDICATIOITS
1. Autostructure, ou structure rigide, généralement en forme de tour ou poutre ou pylône, à montage et déploiement, repli et démontage, automatiques instantanés, caractérisée en ce que, d'une position démon tée ou de repli peu encombrante, elle^ εe monte et εe déploie d'elle même instantanément, ε'autoconεtruit ou s*autostructure en quelque sorte, à partir d'éléments siπpleε, (fig. 3 à £)•* panneaux ou maillons ou rubans, à forme le plus souvent plane, grâce à un dispoεitif d'approvi εionnement deε paroiε élémentaires, d'assemblage de ces éléments, de verrouillage, de guidage et de propulεion dit générateur, (fig. 1 et 2), le mécanisme pouvant jouer dans les deux sens, le déploiement par pro¬ pulsion entraînant automatiquement le montage, et le repli par traction ou rappel entraînant automatiquement le démontage, l'appareil pouvant être actionné mécaniquement, au besoin avec télécommande ou programma tion, ou manuellement, la construction pouvant se faire indifféremment à partir de l'une ou l'autre des extrémités de la structure, pied ou tête, ou des deux à la fois , avec dans ce cas deux générateurs, et l'a¬ xe de déploiement pouvant être orienté dans n'importe quelle direction grâce à un socle et des supports appropriés.
2. Autostructure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la structure déployée constitue un prisme à section annulaire de préférence carrée, dont, dans ce cas, leε quatre parois sont chacune formées de panneaux placés les uns au bout deε autreε, (fig. 1 et b), ou de maillons d'une chaîne, ou d'une sorte de ruban articulé ou semiri gide, les deux panneaux ou aillonε pairε opposés, ou leε éléments cor¬ respondants des bordures du ruban, étant décalés d'une demilongueur par rapport aux mêmeε éléπentε impairs et opposés qui leur sont adjacents, (fig. _y, ce qui permet, lors de l'assemblage, grâce à la forme particuli¬ ère des montants longitudinaux des panneaux ou maillons, moitié avant femelle et moitié arrière mâle, un emboîtement et un verrouillage réci " proques alternatifs instantanés à angle droit, (fig.3 et 41 deε quatre éléments d'une mène section entre eux.".et leur lien avec ceux qui les précèdent, et cela sans aucun accessoire de fixation, la rigidité trans¬ versale étant assurée par un~cadre ou collier carré d'extrémité et par l'appareil de guidage de la base, et, au besoin, par deε cadres de'*rai¬ dissage intermédiaires.
3. Autostructure suivant leε revendications 'I et 2, caractérisée en ce que le montage, le guidage et le. déploiement de la structure, ainsi que son repli et démontage, εe font automatiquement et instantané ment grâce à un diεoositif dit générateur, (fig. 1 et 2), parcequ'il . . ., . ___ _. __._ __ ... . . OMPI I ~_ génère la structure, d'ur hauteur d'environ une fois et demie celle d'un panneau, comprenant, sur un socle, un système d'approvisionnement des éléments par chargeurε ou bobineε, un εystème ά'aεsemblageguidage et un εystème de propulεion de la εtructure, le άiεpositif pouvant fonc 5 tionner dans leε deux sens, montage et démontage.
4. Autoεtructure εuivant la revendication 3. caractériεée en ce que, (fig. ), le εocle(2 )du générateur eεt fixé sur une plateforme hori¬ zontale soit fixe soit mobile sur roues et εtabiliεée par des béquilleε réglables, télescopiques ou non, et que leε extrémités de ses longerons 10 sont munies de jambes de force ( 1) étayant le système d' ssemblageguida¬ ge et peuvent recevoir des chargeε de εtabiliεation.
5. Autostructure suivant l'ensemble des revendicationε 3 et 4, caractériεée en ce que, (fig. 1 et 2)* le socle(2θeεt constitué de quatre longerons de longueur égale à environ deux à trois fois le côté de la 15 εtructure, de largeur égale à l'épaisseur des panneaux, aεsembléε à miépaisseur pour former un cadre carré (l**y aux dimensionε égales à celles de la section transversale de la εtructure, leε huit prolongements des quatre cotés supportant les jambes de force (2l), les chargeurs (27) ou les bobineε et le système de uida e' ^^ lδrs que leε faceε interneε 20 du carré εupportent le système de guidage intérieur (il).
6. Autostructure suivant l'ensemble des revendications 1 à 5, caractériεée en ce que, (fig.1 et 2), aux quatre angles intérieurs du carré délimité par leε quatre longerons du εocle horizontal du généra¬ teur, εont fixéeε verticalement quatre cornièreεguides intérieureε (n), 25 d'une longueur d'un panneau et demi environ, reliées entre elles , à leurs extrémités supérieures, par un cadre carré rigide (l2); aux quatre angles extérieurs, délimités, en diagonale du carré, par les huit prolon¬ gements deε quatre longerons du εocle, εont fixéeε verticalement quatre cornièresguiάeε extérieureε (i3). de même longueur que leε précédenteε, 30 réunieε a leurs extrémités supérieures par un cadre carré extérieur rigide auquel sont fixées leε extrémités supérieures de huit jambes de force felj reliées aux huit bouts de longerons (26), ou de quatre jambes de force seulement, placées dans leε deux plans verticaux des diagonales; ces quatre paires de cornièr&sguiάeε délimitant une chambre (14), ouverte 35 vers le haut et verε l'extérieur, à section annulaire carrée,identique à celle de la εtructure et dite chambre d'aεεemblageguidage, deεtinée à recevoir leε panneaux (23) sortant des quatre chargeurs ( ^, ou leε maillons des quatre chaînes, et à faciliter leur assemblage.
7. Autoεtructure εuivant l'ensemble deε revendications 'l à 6, +0 caractérisée par un εystème d'approvisionnement des panneaux de ' ^•jrr __. FEUH'E B 39 structure composé, (fig. "et 2), de quatre chargeurs (27) fixés sur leε qua¬ tre paireε de prolongementε parallèles des quatre longeronε(26)du εocle du générateur, contenant chacun verticalement, le nombre de panneau (23) voulu pour que, placés bout à bout, ils donnent au moins la longueur de εtructure recherchée, chaque chargeur .ayant la forme d'un parallélépipè¬ de rectangle aux dimensions des panneaux et étant constitué de quatre cornières horizontales parallèles (22), fixées en bas aux prolongementε deε longeronε, en haut aux cornièreεguides extérieures, réunies ou non par un fond vertical extérieur (24), et débouchant vers l'intérieur, sur l'une des quatre faces du générateur, dans la chambre d'assemblagegui¬ dage (14).
8. Autoεtructure suivant l'ensemble des revendications 'l à 7, _** caractériεée par un système de propulsion de la structure, avec marche avant, arrière, freinage et blocage, comprenant quatre arbres de tranε mission horizontaux (i , ceinturant en carré les quatre panneaux de la baεe de la εtructure, fixés aux extrémitéε supérieures des quatre cor¬ nièresguides extérieures (13) par huit paliers (i ), s'engrenant leε uns sur leε autreε à viteεse égale par quatre paires de pignons d'angle identiques }7) fixés à leurs extrémitéε, et engrenant par quatre paires de roues dentées identiques (l8)sur leε quatre paires de montants verti¬ caux deε panneaux au moyen de crémaillèreε (2) énagéeε ou fixées tout au long de la face extérieure de chacun de ces montants, un des quatre arbres de ce collier de transmiεεion étant prolongé, à l'une au moins de ses extrémités, par une manivelle pour entraînement manuel, ou par un récepteur de force motrice 9)pour entraînement mécanique, ou par leε deux à la foiε, l'avancement rigoureuεe ent identique deε quatre faces de la structure contribuant à renforcer le guidage de celleci, et la démultiplication des vitesseε à partir du moteur correεpondant à la vitesse de déploiement souhaitée, (ce moteur pouvant aussi être placé en k) .
9. Autoεtructure εuivant l'ensemble des revendications 1 à δ, caractériεée en ce que leε panneaux (23) deε quatre chargeurε (2*7) εont constamment pouεεéε de l'extérieur verε l'intérieur, donc appliqués sur le panneau précédent de la même face de la structure en construction, par un syεtème de couples de resεortε ou d' élastiques (25), fixés, vers l'extérieur, à un cadre poussoir, vers l'intérieur (dans le cas d'élaε tiqueε ou de reεεortε de traction), aux cornièresguides extérieures ou aux extrémitéε intérieures deε cornièreε horizontales (22) du chargeur, et destinéε à introduire automatiquement un nouveau panneau danε la chambre d'assemblageguidage (l4)dès que le panneau précédent en ____, _. „ _.Λ_,,*..*• ___, i . i. i**..***.***' — 40 complètement extrait par JL'avancement de la εtrucrure.
10. Autoεtructure εuivant l'ensemble deε revendications "I à 9, caractériεée en ce que leε cornières de guidage intérieureε (ll)et exté¬ rieures (l3)sont équipées de galets de roulement(2&)( fig. 7 et ό), et (2θ) 5 (fig. 1), afin de réduire le coefficient de frottement de la structure /intérieurs 0. sur ses guideε, leε galetε de guidage( ( ig7 et o) étant places a l'extrémité εupérieure deε cornièresguides(11)(fig.7) , à la hauteur des pignons de propulεion, leε galetε extérieurs (2ϋ), (fig.1) , étant placés juεte audesεuε du bord εupérieur deε chargeurε, afin de faciliter l'en 10 trée deε panneaux danε la chambre d'asεemblageguidage et, au repli, leur rentrée dans leε chargeurs.
11. Autoεtructure εuivant l'ensemble des revendicationε 1 à 10, caractérisée en ce que, à mihauteur de panneau de leur base, (fig.7) les quatre cornières guides intérieureε(1*1)portent quatre paires d'éjecteurε 15 (29 escamotables alternativement deux à deux, chargées, au repli démon¬ tage, d'éjecter alternativement vers l'extérieur, danε les chargeurs, les paires de panneaux opposés (p dès qu'ils sont engagés entièrement danε la chambre d'asεemblageguidage, donc juεte en face de l'entrée deε chargeurε, la commande d'éjection se faiεant automatiquement, (fig.7, , 10; 20 par la butée ou poussée de la base 54) des panneaux adjacents (4Jsur l' έjecteur(29)et(32),(35). et l'éjection étant facilitée par la forme biseautée ou chanfreinée deε ontantε tranεverεaux deε panneaux, chaque panneau pouvant ausεi comπander εa propre éjection, lorsque sa base, en touchant le εocle, actionne un levier, fixé sur les cornièreεguideε, qui écarte 25 la partie εupérieure audit panneau.
12. Autoctructure suivant l'enεemble deε .revendicationε 1 à 'il, caractérisée en ce que leε nombreuses forreε qui peuvent être données aux montants verticaux deε panneaux ou maillons, (fig.5,6,14 à 19J εont telles que, par assemblage et emboîtement des partieε avant femelleε de 30 deux. anneaux pairε opposés sur les parties arrière mâles deε éléments ad acentε impairs, qui εe présentent de chant, ceuxci se trouvent ver¬ rouillés automatiquement et, d'une façon réciproque alternative, leε partieε arrière mâleε de ceε deux panneaux pairε se présentent de chant et εont verrouillées à e ,a. les partieε avant femelles deε deux pan 35 neaux i pairε εuivants, de sorte que leur partie avant,, coiffante,', iie peut εe déboiter, et ainεi de εuite. _ . Autoεtructure suivant l'ensemble deε revendicationε 1 à 6, 8, 10, 12, caractérisée en ce que, sur .chacune des quatre faces, les panneaux εont reliés et articulés entre eux par leurε extrémitéε en une +0 chaîne dont ilε constituent leε maillons, qui ε'enroule sur une bobàrffë"" r» rr. ~VT. TZ} F_f_.V ~~ Lis« . *.
13. _≈ «•—« *—* ' 41 jouant le rôle de chargeîr, fixée comme ce dernier sur leε prolongementε deε longeronε du socle du générateur, et munie au beεoin d'un reεεort εpirale qui εe tend au replienroulement et εe détend au déroulement pour le faciliter, l'éjection εe faiεant par un εimple guidage adapté ou par le seul entraînement des bobi eε.
14. Autoεtructure εuivant la revendication 1, caractériεée en ce que leε panneaux ou aillonε, au lieu de conεtituer deε rectangleε fer¬ més, εont en forme de U dont leε extrémités sont articulées, dans le cas de la chaîne, sur la baεe du maillon précédent, (fig.2<Jb et 21b).
15. Autoεtructure εuivant la revendication 1, caractériεée en ce que leε panneaux ou maillonε de deux chargeurs ou bobineε opposéε εur quatre εont en forme de H, afin que leurs montants tranεverεaux soient dans le même plan tranεversal de la εtructure, (fig.22b), que ceux des élémentε qui leur sont adjacents, au lieu d'en être décalés d'une demi longueur de panneau, (fig.22a).
16. Autostructure εuivant la revendication 1, caractérisée en ce que les maillons de chacune deε chaîneε εont articuléε entre eux de façon telle que la chaîne qu'ilε composent se replie en accordéon, (fig. 2 ^ à la façon de bandeε perforées et εe range à l'emplacement deε char geurs, grâce à une position alternativement intérieure et extérieure des charnières, εur chaque chaîne et transversalement, les quatre charnièreε étant danε un même plan, leε maiïlonε n'étant pluε mixteε nidécaléε d'u¬ ne demilongueur, aiε alternativement entièrement mâleε et femelles, danε les deux sens.
17. Autoεtructure εuivant la revendication 1, caractériεée en ce que les panneaux ou maillons rigideε de la εtructure sont remplacés par un ruban rigide transversalement et souple ou articulé danε le εenε de εa longueur, tel un volet roulant, (fig.25, 26), dont les bordureε portent deε segments d'asεemblageverrouillage réciproque alternatif εemblableε 0 à ceux des panneaux ou des maillonε des cas précédents, mais aussi courts que possible, afin de faciliter l'enroulement sur la bobine, la limite approchant la fermeture"ECLAIH**à angle droit.
18. Autostructure suivant l'une quelconque deε revenάicationε 1 à 17, caractériεée en ce que, pour renforcer la rigidité tranεverεale _ de la εtructure, certainε panneaux ou maillonε, eεpacés εelon leε beεoins, εont pourvuε d'avance de raidiεεeurε tranεverεaux eεcamotableε, (fig.27 droite), à déploiement automatique à angle droit, placés verticalement danε le volume intérieur délimité par leε quatre πontantε, d'une lon¬ gueur égale au.côté de la εection carrée de la εtructure, articuléε εur leε montantε tranεversaux inférieurs, se rabattant d'euxπêmeε à angle.——___ 42 droit au déploiement pour»εe verrouiller, par deε crochetε appropriéε, εur le montant inférieur du panneau ou maillon oppoεé, pouvant former, s'ils sont pleinε, un plancher d'étage, et εe relevant en s'escamotant au repli lorεqu'ils butent εur la tête du εyεtème de guidage intérieur 5 du générateur; le mode de fixation et de verrouillage étant adapté danε le cas de parois en forme de rubanε, (fig. 28). 19* Autostructure εuivant l'une quelconque deε revendicationε "I à l8, caractérisée en ce que,dù_côté de la εtructure faisant face à un immeuble trèε haut ou à un ouvrage d'art auquel on veut l'arrimer, 10 (fig.
19. 27 gauche), sont fixés d'avance des braε, articuléε εur leε montants tranεverεaux de certains panneaux ou maillonε, eεcamotables dans le ca¬ dre intérieur de ceuxci, εe rabattant le moment venu vers l'extérieur sur intervention de préférence manuelle, pour εe bloquer sur un point d'attache, par exemple εur les parois de l'embrasure d'une fenêtre, 15 grâce à l'un deε nombreux systèπeε de fixation connuε, ces braε pouvant auεεi servir de pasεerelleε.
20. Autoεtructure suivant l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractériεée en ce que leε panneaux ou maillons ou seg entε de rubanε qui conεtituent la structure portent, sur chacune de leurs arê 20 tes extérieures, un trou ou un anneau ou un crochet non saillant pour la fixation éventuelle de haubans de stabilisation, et εur leurε ontantε, quelqueε trous, à deε hauteurs correspondantes, pour assemblage éventuel de deux ou pluεieurε structureε entre elles.
21. Autostructure suivant l'une quelconque deε revendicationε 25.1 à 20, caractériεée en ce que les crémaillères ou séries de trous équi diεtantε fixéeε ou aménagées à la fabrication tout au long deε montantε longitudinaux deε panneaux ou maillonε, et qui servent d'abord à propul¬ ser et déployer la structure, mais qui peuvent n'exiεter que εur une ou deux faceε, εont mund__s de rebords profilés parallèles, (fig.1l), à sec 0 tion en o ouj~χou x ou par exemple, εervant de guideε εur leεquelε on peut faire couliεεer, εolidemer.t maintenus à la paroi, (fig.12, 13). leε rouleaux ou galetε εolidaireε deε εupportε deε roueε dentéeε d'entraîne¬ ment d'un chariot, automoteur ou hisεé par câble, pouvant εervir de montecharge, élévateur ou aε*censeur, et cela auεεi bien à l'intérieur 5 qu'à l'extérieur de la εtructure, εur chacune deε faces munies de'cré¬ maillères, séparément ou simultanément.
22. Autostructure suivant la revendication 21, caractérisée en ce que les faceε intérieures des montants longitudinaux de la εtructure portent les mêmes crémaillères à rebords que les faces extέrieureε, per 0 mettant à deε aεcenseurε ou élévateurs de couliεεer à l'intérieur àe_ Λ __• _. _. ____ __. __* __. k"___ 43 structure, de s'y arrimer* à la hauteur voulue et même de supporter le propulεeur du générateur, qui εera alorε intérieur, au lieu d'être exté¬ rieur, leε galetεguideε intérieurε, par contre, paεsant à l'extérieur.
23. Autoεtructure suivant l'une quelconque des revendicationε 1 22, caractériεée en ce que leε faceε des montants des panneaux ou maillons en contact à l'assemblage portent des jointε élastiques qui deλ'iennent étancheε εouε la preεεion du verrouillage, permettant, si les panneaux euxmêmes et l'extrémité de la εtructure εont étancheε εur tou¬ te leur εur ace, tout en étant tranεparentε au besoin, d'obtenir à l'in u ±érieur de celleci un volume étanche, déployable et repliable instanta¬ nément danε un milieu liquide ou gazeux, avec, éventuellement, deε hom meε à l'intérieur et, eεcamotéε danε εeε paroiε mais déployables à l'ex _' térieur.ou à l'intérieur, des appareilε ou acceεεoireε diverε.
24. Autoεtructure εuivant l'une quelconque deε revendicationε 5 1 à 23, caractériεée en ce que εeε dimensions, sa fabrication, seε amé¬ nagements, notamment ceux esca otableε à l'intérieur des panneaux, εont tels qu'elle puisεe εervir, εeule ou reliée à deε εtructureε voisines, soit de touréchelle de pompiers pour immeubles très hauts; soit de dispositif de stockage proviεoire en hauteur; 0 εoit de bureaux ou logemεntε εuperposéε à caractère urgent et provi¬ soire; εoit de grue, de portique ou de pont; soit de structure extenεible de tranεport à roues escamotables; soit pour tout autre usage du même genre; 5 et cela avec ou sanε l'aide d'élévateurε ou ascenseurε extérieurε ou intérieurε, avec ou εanε dépose du générateur. 25» Autostructure εuivant l'une quelconque es revendications 'i à 2^, caractériεée en ce qu'elle peut fonctionner en poεition inverεée le collier de tête fixé au εol ou εur une plateforme mobile (véhicule 0 par exemple), le εocle du générateur renverεé, (fig 3)5 (61),pouvant sup¬ porter une nacelle, une plateforme de travail ou un châssis portant d'autres autostructureε(6∑5i,(63).(64), cette poεition où la εtructure eεt immobile dèε son déploiement préεentant deε avantageε par rapport à la poεition normale où la εtrucCùre reεte en mouvement pendant εon déploie 5 ment. 2o. Autoεtructure εuivant la revendication 25, caractériεée en ce que une autoεtructure inversée peut être posée εur une autre en po¬ εition normale,εoit directement, leε deux têtes étant fixéeε l'une à l'autre de façon à aεsurεr la continuité de la εtructure et le paεsage 0 des chariotε élévateurs, soit par l'intermédiaire d'une tête ultip i" _*j._.i___* _*__. t.ii.i'LAϋL iCύ t / QMPI 44 un des avantageε de cette*formule étant de pouvoir ajuster à la hauteur voulue le niveau des différentε étageε de la εtructure inversée.
25. 27 Autoεtructure suivant l'une quelconque des revendications 1 à 26, caractériεée en ce que, en poεition normale comme en poεition inverεée, (fig. 30, 31? 32), εur la tête, ou le εocle ou leε paroiε de l'autoεtructure, peut être fixé un châεεis de forme appropriée, (simple plateau, prisme, cube, tétraèdre ou autre polyèdre), fixe ou mobile sur tourelle, portant εur ses faceε d'autreε autoεtructureε de εeconde gé¬ nération, en poεition normale ou inverεée, d'où le nom de tête multiple, (fig. 3|)ι capableε d'engendrer une troiεième génération...., leε formeε, proportionε et résultats pouvant être les plus divers et aboutir à une architecture ouverte ou fermée, notamment: tour élevant une nacelle, (fig. 29 a), ou une plateforme, (fig.29 b); grue, ^i .3θ), dont les flèches (2) et (3), εoutenueε par des haubans (59),porteuεeε de treuilε couliεεantε(54), peuvent εe déployer en même temps que la tour(5 _X ε'équilibrer à tout moment, et porter à leurε extrémitéε d'autres autostructureε(55)»(5.6),(57)*(58^ déployables par exemple vers le bas(58} pour former un portique ou attein¬ dre des endroits inacceεεibleε autrement.
26. 28 Autoεtructure εuivant l'une quelconque deε revendicationε 1 à 27, caractérisée en ce que, la εtructure étant en poεition déployée, normale ou inversée, le collier propulseur, qu'il εoit intérieur ou exté¬ rieur, peut être εéparé du générateur et utiliεé comme élévateur pour monter ou descendre à la hauteur voulue des charges diverses: plateε formeε, panneaux, chargeurε pour pourεuivre la construction verε le haut, têteε πultipleε....
27. 29 Autoεtructure εuivant l'une quelconque deε revendicationε 1 à 28, caractérisée en ce que, εur une εtructure déployée en forme de T ouπ(grue ou portique par exemple) ,(fig. 31 b), dont tous leε élémentε sont seiablableε, un chariot élévateur latéral (68), adapté, peut monter εur une face, εe raccorder, au moyen d'un propulεeur εupérieur(69 aux crémaillèreε de la face inférieure de la εtructure horizontale, et cela en quelqueε inεtantε, s'y mouvoir et redescendre de la même façon, εanε transbordement deε matériaux, outilε ou perεonnes.
28. 30 Autoεtructure εu:_vant la revendication 1, caractériεée en ce que la εection transverεale de la εtructure eεt un triangle, éqùila téral de préférence , (fig. 33). les panneaux ou πaillonε de chacune deε trois faceε étant décaléε de deux tierε de longeur d'un côté et d'un tiers de longueur de panneau de l'autre, par rapport aux panneaux ou maillonε adjacents, chaque panneau ou maillon présentant donc, à gauche par exemple, un mont montant mâles du panneau de gauche, à droite, un montant un tiers femel¬ le coiffant le tierε de montant mâle du panneau de droite, et ainεi de εuite, la triangulation tranεverεale aεεurant d'ellemême le raidiεεage. 31. Autoεtructure εuivant l'une quelconque des revendicationε 5 1 à 29, caractériεée en ce que leε montantε des quatre panneaux ou mail¬ lonε ce la εtructure ε' ssemblent toujours en carré ou rectangle, mais leε panneaux.ou maillonε, εur une ou pluεieurε faceε de la structure, au lieu d'être plats, εont convexes ou concaves, à sections transversa¬ les en forme diverses ,^ _y~ ou~\_/ou~ _ ..., (fig.34), s'emboîtant de préféren 0 ce leε unε άanε les autres danε le chargeur, permettant à la εtructure, par leur combinaison, de prendre une section tranεverεale trέε variée, concave ou convexe, notamment polygone régulier ou cercle, ces variantes exigeant seulement une modification appropriée des systèmeε de guidage et de propulεion du générateur. 5 32» Autoεtructure εuivant l'une quelconque deε revendicationε 1 à 29, caractériεée en ce que la section transversale rectangulaire de la εtructure devient aplatie, (fig.35), au point que deux panneaux ou' maillons opposés, εur leε quatre, εont réduits chacun à un εeul longeron ayant une moitié avant femelle coiffante et verrouillante, et une moitié 0 arrière mâle coiffée et verrouillée, la εtructure prenant la forme d'une échelle double aux deux élémentε étroitement reliéε, ou deε formeε très variées (selon leε εectionε tranεverεaleε des panneaux):carré,triangle, cercle... 33» Autostructure εuivant la revendication 1, caractériεée en ce 5 que la εtructure, (fig.36), préεente εeulement deux fileε ou chaîneε de panneaux ou maillons, décalés d'une demilongueur, reliéε et articuléε par des charnièreε (ou de icharnièreε d'accrochage), εituéeε sur leurε faceε extérieureε, leurs faceε intérieures ou faces de contact portant à l'extrémité avant un (ou plusieurε selon la forme de la εεction tranε 30 verεale), ergot ou VEΓΓOU mâle, à l'extrémité arrière un trou ou verrou" femelle, au milieu et άanε le même alignement un anneau fixe à peine saillant, l'assemblage des deux chaîneε de panneaux ou maillonε face à face par le εyεteme de propulεionguidage du générateur provoquant le verrouillage réciproque alterenatif de façon automatique et instantanée, 35 et leε εtructureε obtenues pouvant avoir les εectionε tranεverεalé≤ leε plus diverses selon la forme des panneaux ou maillonε.
29. 3Autoεtructure εuivant la revendication 331 caractériεée en ce ce que, pour alléger et εimplifier l'appareil, on supprime le εyεtème de propulεion du générateur et leε créir.aillèreε deε montantε longitudinaux <* ) deε panneaux ou maillons, le décloiemεnt de la εtructure se faiεant par_ 46 traction et le repli par poussée, à la main pour de petits appareils ou autrement, et avec ou sanε l'aide de reεεortε incorporés.
30. 35 Autoεtructure suivant l'une quelconque deε revendicationε 1 à 29, caractériεée en ce que, sur la εtructure déployée verticalement 5 en position normale ou inversée, (fig..31b, εont montéε un ou pluεieurε chariots élévateurε porteurε d'une autoεtructure horizontale repliée, εocle verε l'extérieur et tête prèε de la paroi verticale, de dirienεions telles que, une fois hisεée à la hauteur voulue, elle paεse, en se dé¬ ployant, (65), à travers les panneaux de la εtructure verticale(6l}et y cou 10 lisse à volonté dans leε deux senε, εur un système de rouleaux ou de galetεguidespropulεeurs poséε danε leε deux panneaux verticaux opposéε de la tour, leε deux flècheε qui en réεultent s'équilibrant très facile¬ ment, même en charge εur treuil, par un cculiεεement réduit de moitié, leur soutien pour de longues portées étant assuré par un syεtème de tri 15 angulation: colliers couliεεantε à galetε fixéε à l'extrémité ά'équerreε (66),de jambes de force ou de haubans(67)accrochéε à la structure verticale (6 ),le générateur de la εtructure horizontale couliεεante pouvant être dépoεé pendant la durée du fonctionnement en grue et replacé pour le repli, le εocle de la εtructure pouvant être pivotant. 2υ.
31. Autoεtructure εuivant l'une quelconque des revendications 1 à 35, caractérisée en ce que le générateur est réalisé, avec un système de verrous ou charnièreε, (fig.39), de façon à pouvoir être démonté et dépoεé facilement pour dégager, εi beεoin est, la base de la structure une foiε celleci déployée, cette dernière, après la pose deε άeπipan 25 neaux opposéε d'extrémité, étant au préalable raidie par εon collier d'extrémité et poεée, fixée ou étayée au sol, l'opération inverεe per¬ mettant aussi facilement de replacer le générateur en vue du repli de la εtructure, chaque face du générateur, (iig.4l), portant la partie cor¬ respondante(96), repliable, du système de guidagepropulsion et du εyεtème 3υ d'étayage (jambes de force (9.
32. Autoεtructure εuivant l'une quelconque des revenάicationε 1 à 5^, caractériεée en ce que l'une άes faces du générateur, (fig.4u), eεt montée avec verrouε et charnièreε, de façon telle qu'elle peut ε'ou¬ vrir et pivoter de 9O0, permettant ainεi d'encaεtrer le générateur au 35 tour d'un mât (95),à'un pylône, d'un arbre, d'une cheminée d'uεine," ά'une canalisation...., puis de le refermer et de déployer la εtructure autour de la construction préexistante, en vue d'y réaliεer aiεé ent deε tra¬ vaux ou de la démonter par exemple, l'opération inverεe permettant auεsi rapidement le repli et le dégagement. •4*0 ύ . Autoεtructure εuivant l'une cuelconque des revendication __^^ 47 1 à 33 et 35 à 37, caractérisée en ce que la propulεion de la εtructure se fait, non plus au moyen de roues à dentures droites engrenant sur deε crémaillères droites, mais de vis sans fin engrenant εur crémaillères à paε hélicoïdal, ou encore, pour supprimer les crémaillères, par tout au 5 tre moyen aboutissant au même réεultat^ tel que: roues, galetε, courroies, chenilles, en caoutchouc à forte adhérence; ressorts comprimés au repli, entraînant en se détendant le déploie¬ ment de la εtructure; bielleε actionnéeε par manivelleε ou excentriques, chenillettes à 0 dents, crics diverε, vérinε, levierε..., accrochant directement sur les baεeε tranεversaleε des panneaux ou maillonε; 39« Autostructure εuivant l'une quelconque des revendications _» 1 à 33 et 35 à 37, caractérisée en ce que, toujours pour supprimer les crémaillères et engrenages, la propulsion εe fait par d'autres moyens 5 encore, aboutissant au même résultat, tels que: autre autostructure plus petite placée à l'intérieur et la soulevant ou une ou plusieurε autres placées à l'extérieur et la soulevant; câbles, palans, treuils, lorsqu'il y a des appuis proches, grues; syεtèmeε pneu atiqueε ou hydrauliques, boudinε intérieurε gonflableε; 20 héliceε, fuεéeε 40 Autoεtructure εuivant la revendication 38 j caracté¬ riεée, (fig. 42 et 43, en ce que la propulεion de la εtructure se fait au moyen de deux tiges ou rubans d'acier flexibles (99), ou même deux chaîneε sans jeu, enroulés εur deux bobines gainées identiques (100) 25 fixéeε verticalement en diagonale (dans le cas d'une εection quadrangu laire), sur le socle intérieur du générateur, engrenant l'une sur l'au¬ tre par leurε bords dentés et entraînées par un moteur M ou une mani¬ velle, chacun de ces rubanε, dont un bout eεt fixé sur l'axe de la bo¬ bine et l'autre (98) prend appui sous un des deux angles diagonaux du 30 collier d'extrémité (97) de la structure, qu'il propulse, étant guidé, à' sa sortie de la bobine et jusqu'à mihauteur de panneau, άanε un tube vertical tangentiel (102) et enfermé étroitement, au fur et à mesure qu'il εe déroule, dans les profilés en U (105)et (106), (fig. 44 a), qui forment les montants adjacents des panneaux et qui s'emboîtent et εe verrouil 35 lent mutuellement et alternativement, ce εyεtè e s'appliquant ausεi bien aux εtructureε à troiε ou deux ou même une chaîne d'êlémentε et revenant, en εomme, à faire εe dreεεer un ruban, ou une tige flexible ou une chaî¬ ne εanε jeu, grâce à la εtructure qu'il propulεe et qui le raidit, ces tiges ou chaîneε de propulsion, en nombre variable, pouvant auεεi être 40 entraînéeε non par leurε uropreε bobineε aiε par roueε dentées ou 48 autre moyen.
33. 41 Autoεtructure suivant la revendication 40, caractérisée en ce que la tige pousεoir (ou ruban ou chaîne), emprisonnée et "guidée maiε non coincée danε leε montantε de la εtructure, peut, une fois celleci 5 déployée et εtabiliεée, couliεεer verticalement danε leε deux sens et entraîner un élévateur ou ascenseur relié à l'extrémité de ladite tige par des braε ou crochets étroits sortant de la gaîne deε πontantε par une fente longitudinale d'aεεemblage, (fig. 44), allant du haut en baε, le propulεeur de la εtructure εervant en somme,(comme dans le syεtème à 10 crémaillères), d'abord à construire cette εtructure, puis à faire cou¬ lisser dessuε deε élévateurε.
34. 42 Autostructure εuivant l'une quelconque deε revendications 1 à 41, caractériεée en ce que la plateforme qui εupporte le générateur, quelleque soit la forme de la εtructure, eεt montée εur un dispoεitif 15 tous azimutε (genre tourelle, cardanε ou deux secteurε dentéε perpendicu laireε),permettant à la εtructure de εe déployer danε toutes leε direc tionε, avec, au beεoin, un εyεtème approprié de haubannage et d'étayage..
35. 43 Autoεtructure εuivant la revendication 1, caractériεée en ce que εes maillonε, disjoints en position démontée et rangés en chargeurs, 20 ne se relient en chaîne (dite à cause de cela semichaîne), qu'au monta¬ ge, (fig. 23). la jonction par crochets ou demicharnières mâles et femel¬ les se faisant généralement dans une poεition oblique imposée par le système de guidage, l'alignement, (fig. 23 b), par rotation des panneaux dans la εtructure εous l'action de propulsionguidage, entraînant le 25 verrouillage et inversement au repli.
36. 44 Autoεtructure εuivant la revendication 1, caractériεée en ce que la εtructure, propulεée et guidée par un άes εystèmeε selon l'une quelconque des revendicationε 8, 38, 39, 40, 41, ne comporte pluε qu'une εeule file ά'élémentε, (fig. 3 ), reliéε ou articuléε en chaîne ou εe i 0 chaîne, enroulés sur une bobine ou plies en accordéon ou rangés cδteâ cδte dans un chargeur, et porte à chaque articulation, du cδté oppoεé à la charnière (85), sur le bord avant du panneau ou maillon, un verrou mâle à resεort (86) ou '(8?λ e* sur Ie bord arrière un verrou femelle com¬ plémentaire (ou l'inverεe), verrou qui εe ferme au déploiement quand les 5 galetε de guidage (82) rabattent les maillons dans l'axe de la structure, (fig. 38 b) et s'ouvre au repli quand ceε πêmeε galets appuient au paεεa ge εur sa tête en εaillie (87), (ou la soulèvent s'il s'agit du système (86), libérant le maillon, qui, guidé au besoin par des galets, pivote autour de sa charnière (82) pour s'enrouler ou se plier danε le chargeur, 0 le générateur pouvant être, là encore, très simplifié et comporter un 49 reεεort assurant ou facilitant le déploiement. 5. Autostructure εuivant la revendication 44, caractériεée en ce qu'elle εe préεent , (fig. 37 εouε la forme d'une monochaîne εi plifiée ou d'une semichaîne, portant à l'extrémité avant de chaque maillon, du côté oppoεé à la charnière, un ergot ou verrou mâle εaillant, qui, lors¬ qu'elle se déploie en position inversée, permet à chacun de εeε maillonε, εucceεsivement, de ε'accrocher à la paroi d'un mur, ou de toute autre conεtruc ion, portant, fixés aux mêmeε intervalleε, deε anneaux ou deε pitons femelleε (ou l'inverεe), le repli entraînant automatiquement le déverrouillage, la εtructure ainεi arrimée pouvant servir d'échelle ou de supportguide pour un élévateur sur crémaillère ou εur tige coulissan¬ te par exemple. _< 46 Autoεtructure εuivant les revendications 24 et 33, caractéri¬ sée en ce que, si l'on viεe à conεtruire une tour avec étageε, on peut, en renforçant ε'il le faut le guidage extérieur, réduire ou même suppri¬ mer le εystème de guidage intérieur, pour approvisionner à εa place, à l'intérieur de la baεe du générateur, des cadres ou άalles ou planchers aux di enεionε intérieureε de la εtructure, qui seront pincéε εuccessi ve ent par leε baεeε deε panneaux au moment de leur aεεemblage, e pri εonnéε par eux et verrouilléε par deε gorgeε ou εaillieε aux intervalleε prévus à l'avance, et εoulevéε par eux άanε la εtructure, porteurs, au besoin, des installationε voulueε, et constituant ainεi à la fois le plancher de l'étage ou l'étagère et le raidissage transversal de la tour.
37. 47 Autoεtructure εuivant la revendication 12, caractériεée en ce que, danε les εtructureε à quatre chaîneε en particulier, le verrouilla¬ ge réciproque alternatif deε panneaux peut être renforcé, si c'est néces¬ saire, de différentes façons, notamment par un léger encastrement de la tête du panneau sous la base du panneau précédent, ou par deε verrouε mobiles actionnéε aux passages aller et retour par des butêeε du εyεtème Qe guidage, ou peut encore être remplacé par un εyεtème de verrouillage non réciproque ni alternatif maiε quand même automatique, actionné de la même façon, tous leε panneaux étant alorε entièrement mâles ou femelleε selon qu'ilε εont pairε ou i pairε, ceε diverε modeε de verrouillage pouvant également ε*applique!^aux chaîneε de maillonε et aux rubanε.
38. Autoεtructure εuivant l'une quelconque des revendications 1 à 47, caractérisée en ce que, en poεition de repli, la tête de la struc¬ ture, raidie par εon collier d'extrémité, reste engagée dans la tête du générateur, qu'elle affleure, reposant? au besoin, par des butées de préférence en caoutchouc, εur le haut du εyεtème de guidage intérieur, et que le générateur, εauf exception, reεte donc amorcé, et chargé si_—_______ OMP 50 leε chargeurs εont rempliε et en place, donc prêt pour un démarrage immédiat du déploiement de la εtructure.
39. Autostructure εuivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que: pour l'arrêt automatique en fin de repli, le collier d'extrémité declanche au paεεage un interrupteur placé juεte audesεuε desbutéeε άe • repos et en même te pε la miεe en poεition άe marche avant du εyεtème d'entraînement, rendu ainεi prêt pour un redémarrage du déploiement; pour l'arrêt automatique en fin άe άéploiement, un autre interrupteur placé εur une άeε cornières du système de guidage, intérieur de préfé¬ rence, à une hauteur d'environ un panneau de la baεe, εe declanche dès qu'il n'est pluε comprimé par un des panneaux aεεemblés, donc juεte aprèε le passage au aernier panneau sorti du chargeur correspondant, provoquant en même temps la mise en position de marche arrière du syε tème d'entraînement et l'entrée en action du εyεtème de blocage (qui εe débloquera automatiquement dès la manoeuvre de repli), ce εyεtème d'arrêt conεtituant en outre une εécurité au cas où, pour une raison ou pour une autre, un panneau n'aurait pas été introduit ou aεεemblé danε la chambre d'asεemblageguidage, ces mêmes εyεtè es άe εécurité et d'arrêt en fin de course, ou à une hauteur préétablie, étant adaptableε aux εtructureε en rubanε ou chaîneε de maillons.
40. Autoεtructure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que, aprèε adaptation des εystè eε de guidage et άe propulsion, on peut, notamment avec le modèle binaire, (fig. 46), c'estàdire à deux faceε ou deux chaîneε, déployer, à partir de panneaux ou maillonε ou rubanε à formeε adéquates, une εtructure non pluε rectiligne aiε courbe ou poly¬ gonale, (fig. 46 et 45 capable de se refermer εur ellemême en formant un polygone régulier ou un cercle, ou de former une ligne brisée ou ondulée εelon la façon dont on fait εe succéder les panneaux ou maillonε, droits, convexes ou concaveε, leε combinaisons étant trèε nombreuses.
41. Autostructure εuivant la revendication 1, caractériεée en ce . que, aprèε aάaptation des syεtè es de guidage et de propulεion, dotéε au besoin d'un dispositif différentiel adéquat, le générateur peut déployer une structure rectiligne non pluε prismatique mais pyramidale, (fig. 47 a du genre pylône pour lignes électriques, leε panneaux de chacune des quatre faces, en forme de trapèze, pouvant même, dans le chargeur, s'emboîter les uns danε leε autreε dans un même plan, (fig. 47 b et c), et le modèle binaire pouvant ausεi être utilisé dans ce caε (panneaux en V), la pyramide pouvant εe tranεformer en cône lorsque leε panneaux εont courbés à la forme voulue, et l'axe pouvant luimême être OMPI *,' **"'*,ï È [ WIPO ' • 51 incurvé (corne), leε élémentε άe chaque face pouvant, là encore, être reliéε en chaîneε ou rubanε aux formeε adaptées.
42. Autostructure εuivant l'une quelconque des revenάicationε 1 à 5 » caractériεée en ce qu'elle eεt équipée άe moyenε άe télécommanάe et de programmation électronique.
43. 53» Autoεtructure εuivant l'une quelconque άeε revenάicationε 1 à 52, caractérisée en ce que les nombreuseε varianteε de l'invention sont construiteε à άimenεionε réάuites, άe façon telle qu'elleε conεti tuent toute une famille άe jouets à la foiε inεtructifε et attrayantε.
44. Procédé de conεtruction, montage et déploiement, repli et démontage, auto atiqueε instantanés, suivant l'une quelconque des reven¬ dications 1 à 53 caractérisé en ce qu'il consiste à modifier à la fabri¬ cation, ou aménager par la suite, les éléments de structures diverses: tours, poutres, pylônes, mâts, échelles, grues, ponts, écha audages, coffrages, charpentes, bâtiments préfabriqués , jusqu'alors construi¬ tes ou assemblées à la main, εoit en place εoit au sol et dresεéeε ou hissées ensuite, pour les renάre aptes à être montées et déployées, et, ε'il y a lieu, repliées et démontées, à la façon de l'une quelconque des formes d'autostructure décrites précédemment dans leε diteε revenάica tions, ceε adaptations conεiεtant eεεentiellement à : doter leε montants ou borάε longituάinaux άeε panneaux ou maillons, (ou άes élémentε qui vont le άevenir), άe systèmes mâles et femelleε d'aεεemblage automatique instantané, de préférence réciproque alterné; si posεible ménager danε ceε montantε, ou fixer άeεsuε, au moinε εur leur face extérieure, deε crémaillèreε, amovibleε ou non, avec guides gliεεièreε pour chariotε élévateurε couliεεantε; réaliser un générateur avec tout ou partie de εeε εyεtèmeε άe εocle, supports, guiάage, chargeurs ou bobines, éjecteurs, propulseurε, aux caractériεtiqueε appropriées, ainsi que les colliers d'extrémité et divers élévateurs adaptés; le caractère automatique et instantané du montagedéploiement, comme du repliάémontage, étant plus ou moins poussé selon les solutions aάoptées. JS* tiv_j.
Description:
STRUCTURE RIGIDE A MONTAGE ET DEPLOIEMENT, REPLI ET DEMONTAGE, AUTOMATIQUES INSTANTANES.

La présente invention concerne un ensemble de combinaisons de moyens et procédés permettant, de façon automatique et instantanée, de monter et déployer dans une direction donnée, de replier et de démonter, une structure qui tient à la fois de la tour, du pylône, de la poutre, de l'échelle, de l'élévateur ou ascenseur, de la grue, le déploiement par propulsion et le repli en sens inverse , entraînant automatiquement le montage et le démontage. Avec la famille d'appareils auxquels elle aboutit, elle se situe donc dans le vaste domaine technique du génie- civil: levage, franchissement, support, manutention

Il existe déjà, depuis les temps les plus anciens, de très no - breux engins et procédés pour hisser et supporter à une certaine hauteur, déplacer et supporter en porte-à-faux à une certaine distance, des char¬ ges de toutes sortes: échelles diverses, poulies, palans, treuils, grues, derricks, portiques, échaf udages, potences, élévateurs, ascen¬ seurs...., avec ou sans systèmes téléscopiques. La plupart de ces moyens, pourtant très ingénieux déjà pour leur temps, s'avèrent souvent, ou insuf isants, ou encombrantsmême à l'état replié, ou lourds, ou lents à mettre en place, (ce ui fait qu'on les y laisse parfois pendant des mois ou des années au détriment de la sécurité et de l'environnement,, tels les échafaudages et les grues), et surtout d'usage limité et spécialisé, donc onéreux de construction et de mise en oeuvre.

Se faisait donc sentir le besoin d'appareils légers, peu encom¬ brants, de repli, transport et mise en oeuvre faciles et rapides, donc d'emploi relativement polyvalent et peu onéreux.

La présente invention devrait apporter une contribution importan- te à la résolution d'une partie des nombreux problèmes qui se posent quotidiennement en matière de génie civil.

L'appellation générale "auto-structure" donnée à l'invention pour des raisons de concision du titre, se justifie par le fait qu'il s'agit d'une structure, pouvant atteindre une grande longueur, en forme de tour, poutre ou pylône creux et rigide, qui, d'une position démontée ou de repli peu encombrante, se monte et se déploie d'elle-même instan ¬ tanément, s'auto-construit ou s'auto-structure en quelque sorte le temps d'un éclair, à partir d'éléments .simples, panneaux ou maillons ou rubans, à forme généralement pla e, grâce à un dispositif d'approvi- sionncment des "Darois élémentaires, d'assemblage et de verrouillage de

JF •***.****•>*-*••. / OMPI r E_.« /,, WIIPPOO _

1 Λ ces éléments, de guidage et de propulsion dit "générateur", le mécanis¬ me pouvant jouer dans les deux sens, le déploiement par propulsion entraînant automatiquement le montage et le repli le démontage, l'appa- reil pouvant être actionné mécaniquement, au besoin avec télécommande et

Ψ_- OMPI WIPO _

2 programmation électronique, ou manuellement, la construction pouvant se faire indifféremment à partir de l'une ou l'autre d-es extrémités de la structure, pied ou tête, ou des deux à la fois, avec dans ce cas deux générateurs, et l'axe de déploiement pouvant être orienté tous azimuts grâce à un socle ou des supports appropriés , genre tourelle par ex.

Suivant l'invention,et aux diverses échelles, plusieurs disposi¬ tifs, procédés ou matériaux employés dans les différentes parties, hases ou fonctions, permettent d'arriver à des résultats identiques ou voisins avec leurs avantages et inconvénients selon le but recherché et les moyens disponibles, mais le principe reste le même.

La.description suivante, donnée à titre d'exemple, concerne un des nombreux modèles dif érents qui peuvent être construits selon l'inven¬ tion. L'auto-structure , dans ce cas, est une tour carrée se dé¬ ployant verticalement vers le haut à partir d'un générateur fixé sur une plate-forme horizontale fixe ou mobile,(véhicule avec béquilles de sta¬ bilisation) .

La tour, de section carrée annulai e, 'a ses quatre faces compo¬ sées de panneaux de mêmesdimensions, en forme de cadres rectangulaires, assemblés, sur une même face, les uns au bout des autres, et sur une même section, les uns contre les autres, de chant, à angle droit, les deux panneaux pairs opposés étant décalés d'une demi-longueur de pan¬ neau par rapport aux deux panneaux impairs opposés, ce qui permet, grâce à la forme particulière des montants longitudinaux des panneaux, moitié avant femelle présentant des trous sur sa face intérieure, et moitié arrière mâle présentant des chevilles en saillie sur son chant à des em¬ placements coïncidant avec les trous, un emboîtement et un verrouillage réciproques alternatifs instantanés, dès lors que la tour est tirée ' ers le haut et que les panneaux sont appliqués alternativement, chacun à sa place, par * le dispositif décrit ci-après. L'avantage de ce système est de ne comporter aucun accessoire de fixation, boulon, vis, rivet, cheville eu goujon..., à placer au moment de l'assemblage., donc de ne pas exiger d'intervention humaine, et d'être instantané.

La rigidité transversale de la tour est assurée par un cadre ou collier carré d'extrémité, par le système de guidage de la base, et au besoin, pour de grandes hauteurs, par des cadres intermédiaires transver¬ saux, escamotés dans certains des panneaux, à déploiement, verrouillage et repli automatiques, la rigidité longitudinale est assurée d'elle-même, deux panneaux successifs pairs étant toujours verrouillés à une paire de panneaux adjacents latéraux impairs et réciproquement, 1'extrέ ii-ér

O PI .

/,, WWIIPPOO --Λ,

3 structure commençant par deux demi-panneaux mâles opposés sur lesquels viennent s'assembler les moitiés avant femelles des deux premiers nan- neaux.

Le générateur, ainsi appelé parcequ'il génère la tour, a une hau- teur d'environ une fois et demie la-hauteur d'un panneau et occupe au sol un espace à peu près carré ayant pour longueur du côté deux à trois fois celle du côté de la tour. Il comprend, sur un socle, un système d'appro¬ visionnement-chargement, un système d'assemblage-guidage, un système de propulsion. - le socle est constitué de quatre longerons encastrés deux à deux à mi-épaisseur environ autiers et aux deux tiers de leur longueur pour ormer un cadre carré ayant pour longueur des côtés celle des- côtés de la tour. Ces quatre longerons, qui ont pour largeur l'épaisseur des pan¬ neaux de la tour, supportent: à leurs quatre angles intérieurs, le sys- terne de guidage intérieur, -à leurs quatre angles extérieurs, le système ' de guidage extérieur, sur leurs huit prolongements, les quatre chargeurs et huit jambes de -force, le socle est lui-même fixé au. sol, sur une pla¬ te-forme horizontale, ou sur le plateau d'un véhicule muni de béquilles, et si besoin est, il peut ê " trs stabilisé par des charges. - le système ά' ssemblage-guidage comprend,fixées verticalement aux quatre angles intérieurs du socle, quatre cornières-guides intérieures d'une longueur de un panneau-et-demi, reliées entre elles et raidies, à leur extrémité supérieure, par un cadre carré intérieur; fixées vertica-- lement aux quatre angles extérieurs du socle, quatre cornières-guides extérieures, de même longueur que les précédentes, reliées et raidies,à leur extrémité supérieure, par un cadre carré extérieur. Ces quatre paires de cornières-guides délimitent une chambre ouverte vers le haut, à section annulaire carrée identique à celle de la tour, limitée en bas par le socle et ouverte sur les quatre faces. C'est la chambre d'assem- blage-guidage, sorte de matrice où viendront s'assembler et se verrouil¬ ler mutuellement les panneaux successifs, à la base de la structure, avant d'être tractés vers le haut par celle-ci. Pour que le fonctionne¬ ment soit réversible, à mi-hauteur de panneau de la base, les quatre cornières-guides intérieures portent quatre paires d'éjecteurs eεcamota- blés alternativement deux à deux, chargés, au repli-démontage, de "désas- sembler et d'éjecter alternativement vers l'extérieur, dans les chargeurs, les paires de panneaux opposés dès qu'ils sont engagés entièrement dans la chambre d'assemblage, qui devient chambre de démontage.

- le système ά'approvi≤ionnenen —chargement est constitué par quatre charareurs contenant chacun le nombre de ~p.nr.eaux voulu -oour

•+ ' bout à bout, ils donnent au moins la longueur de structure, ou hauteur de tour, recherchée. Ces quatre chargeurs, situés sur chacune des αua¬ tre faces de la base de la -tour, sont constitués chacun par quatre corni¬ ères horizontales parallèles, fixées en bas aux prolongements des longe- rons du socle, en haut, aux cornières-guides extérieures décrites plus haut, de façon à former, pour les panneaux qu'ils renferment, les arêtes de quatre tunnels-guides d'accès à la chambre d'assemblage, chaque char¬ geur pouvant ou non avoir un fond en forme de cadre rectangulaire reli¬ ant les extrémités extérieures de ces quatre arêtes. En outre, les pan- neaux des quatre chargeurs sont constamment poussés de l'extérieur vers l'intérieur, donc appliqués sur le panneau précédent de la tour en cons¬ truction, par un système de couples de ressorts ou d'élastiques fixés, vers l'extérieur, à un cadre poussoir mobile placé juste derrière le dernier panneau, vers l'intérieur, aux cornières-guides extérieures ou aux extrémités intérieures des cornières horizontales du chargeur, et destinés à introduire automatiquement un nouveau panneau dans la cham¬ bre ά'assemblage-guidage dès que le panneau précédent en a été complète¬ ment extrait par l'avancement de la tour. - le système de propulsion de la structure, avec marche avant, marche arrière, reinage et blocage, comprend quatre arbres de transmission perpendiculaires à l'axe de la structure, donc ici horizontaux, ceintu¬ rant encarré les quatre panneaux de base, fixés " aux extrémités supérieu¬ res des quatre cornières-guides extérieures par huit paliers, s'engre¬ nant les uns sur les autres à vitesse égale par quatre paires de pignons d'angle iS-tes a leurs extrémités, et engrenant par quatre paires de roues dentées identiques sur les quatre paires de montants des panneaux au moyen de crémaillères ménagées ou fixées tout au long de la face extérieure de chacun de ces montants verticaux, l'un des quatre arbres est prolongé, à l'une au moins de ses extrémités, par une manivelle pour entraînement manuel ou par un récepteur de force motrice pour entraîne¬ ment mécanique, ou par les deux à la fois. Ce collier sert en outre de guide extérieur pour la base de la tour, et l'avancement rigoureusement identique des quatre faces de celle-ci contribue à renforcer son guida¬ ge. La démultiplication des vitesses à partir du moteur correspond à la vitesse de déploiement et de repli souhaitée, cette vitesse pouvant être régulière et le mouvement continu ou marqué d'arrêts, le passage de la marche avant ou déploiement à la marche arrière ou repli pouvant être instantané.

Afin de réduire le coefficient de frottement de la structure sur le système de guidage, les cornières -guides intérieures et extégifl.ruH

5 sont équipées, à chaque angle, d'une paire de galets de roulement. Les galets de guidage intérieurs sont placés à l'extrémité supérieure des cornières-guides intérieures, à la hauteur des pignons de propulsion, tandis que les galets de guidage extérieurs sont placés juste au-dessus du bord supérieur des chargeurs, afin de faciliter l'entrée des panneaux dans la chambre d'assemblage-guidage et, au repli, leur rentrée dans les chargeurs.

En position de repli, la tête de la structure, c'est-à-dire deux demi-panneaux mâles opposés coif és par les moitiés avant femelles de deux panneaux opposés, réunis tous les quatre par un collier d'extrémité, reste engagée dans la tête du générateur, qu'elle affleure, reposant par des butées en caoutchouc sur le haut du système de guidage intérieur. Sauf exception, le générateur reste donc amorcé, et chargé si les quatre chargeurs sont remplis et en place, donc prêt pour un démarrage instan- tané du déploiement de la structure.

Pour l'arrêt automatique en fin.de repli, le collier d'extrémité declanche au passage un in-fcerrupteur placé juste au-dessus des butées de repos en caoutchouc et en même tempε-l≤. mise en position de marche avant du système d'entr inement, rendu ainsi prêt pour la remise de contact. Four l'arrêt automatique en fin de déploiement, un autre inter¬ rupteur placé sur une des cornières de guidage intérieur, à une hauteur * d'environ un panneau de la base, se declanche dès qu'il n'est plus com¬ primé par un des panneaux assemblés, donc juste après le passage de la base du dernier panneau sorti du chargeur correspondant, provoquant en même temps la mise en position de marche arrière du système d'entraîne¬ ment et l'entrée en action du système de freinage blocage, ( qui se dé¬ bloquera automatiquement dès___a manoeuvre de repli). Ce système d'arrêt constitue en outre une sécurité au cas où, pour une raison quelconque, un panneau n'aurait pas été introduit ou assemblé dans la chambre d'as- semblage-guidage, provoquant une rupture de continuité de la structure à sa base, et un risque d'accident.

L'encombrement de l'auto-structure repliée est donc exactement celui de son générateur, c'est-à-dire un volume relativement très: réduit. L'emprise au sol est en gros un carré ayant pour côté deux à trois fois celui de la section transversale de la structure, et même moins de une fois et demie dans certains cas, avec des panneaux minces et allongés. L'emprise au sol en position déployée est la même, sauf lorsqu'on est amené, pour des hauteurs relativement grandes, à faire un étayage com¬ plémentaire par collier et jambes de force ou haubans. Four le déplacement en position d'emploi, c'est la même e

OMP

-SsSSi

6 que précédemment, mais on'9.a réduire à la stricte emprise des chargeurs si la plate-forme du véhicule sur laquelle est fixé le socle est elle- même stabilisée par des béquilles. Enfin, pour le transport hors position d'emploi, on peut démonter deux faces opposées de l'ensemble socle-char- geurs, comme on le verra plus loin, et les placer au bout de la partie rectangulaire restante du générateur, permettant ainsi de caser aisément des générateurs de gros modules, donc .des auto-structures complètes et importantes, sur la plate-forme d'un seul camion, ce qui est appréciable. Pour fixer les idées, un générateur capable de déployer à 15 m de hauteur en 15 secondes, c'est-à-dire à une vitesse de 1 mètre/seconde., une tour carrée de 1 m de côté formée de quatre fois dix panneaux de 1 ,5 de hauteur, 1 m de largeur et 7 cm d'épaisseur, occupera au sol un carré de 2,4 m de côté-et aura au plus 2,25 m de haut. Ξn augmentant le rapport hauteur/épaisseur du panneau, ce qui est tout à fait possible, dans la limite permise par la forme, le matériau employé et la résistan¬ ce exigée, on arrive à des rapports:hauteur de déploiement/encombrement, hauteur/poids, hauteur/temps de déploiement et finalement coût de mise en oeuvre tout à fait acceptables comparés à ceux de la plupart des en¬ gins de per ormances semblables. L a position normale de déploiement de l'auto-structure est la position verticale de bas ' en haut. Mais elle peut aussi bien fonctionner en position verticale inversée, la tête en bas, fixée au sol ou sur. un véhicule ou étayée, le générateur, socle en haut, se hissant sur la structure et s' llégeant au fur et à mesure qu'elle se déploie. Dans cette position inversée, l'intérieur creux du générateur, aménagé de fa¬ çon appropriée, sert de nacelle et son socle de plate-forme de levage ou de travail.

Par rapport à la position verticale normale, où toute la structu¬ re en cours de déploiement est en mouvement d'ascension, dans la posi- tion verticale inversée, la partie déjà déployée est immobile, fixée par sa tête, ce qui permet en cas d'urgence, incendie dans un immeuble très haut par exemple, de l'utiliser immédiatement, grâce aux élévateurs latéraux ou intérieurs décrits plus loin, de l'arrimer à la façade de l'immeuble en rabattant vers les fenêtres de celui-ci, à différentes hau-> teurs-, les bras d'arrimage et les passerelles d'accès escamotés dans les panneaux. Si, dans cette position inversée, et le générateur étant fixe, la structure se..déploie vers le bas dans le vide ou sous l'eau, on a là un moyen pratique, sûr et rapide de descendre dans des puits, des gou- fres, des gorges ou sous l'eau, avec au besoin une cellule άe tête étan- che, d'y travailler de façon stable, d'en remonter soit en repliant la

OMPI

/,, WIIPPOO _Λ_

7 structure soit à l'aide des élévateurs latéraux extérieurs ou intérieurs.

L'invention offre d'ailleurs ces mêmes possibilités de déploie¬ ment normal ou inversé dans n'importe quelle direction, à condition, bien entendu, de fixer le socle ou la tête sur un support tous azimuts, à la cardan par exemple, et de prévoir le système de support et de hau- bannage approprié.

Deux ou plusieurs auto-structures repliées peuvent être placées et fixées les unes audessus des autres, en position normale ou inversée, et se déployer successivement ou simultanément, ce qui donne une grande souplesse d'ajustement des niveaux des différents paliers d'une structu¬ re inversée, par le simple réglage du déploiement d'une auto-structure placée à la base en position normale. Les sections transversales de ces structures superposées peuvent être égales ou différentes selon les be¬ soins, généralement plus petites pour celles du haut que pour celles du bas, ïïne seule taille de section présente toutefois l'avantage de per¬ mettre aux élévateurs de coulisser du haut en bas sur les parois et de faciliter la dépose des générateurs supérieur ou intermédiaires afin de dépouiller la structure si besoin est.

Sur la tête d'une: uto-structure repliée en position normale, ou sur son socle en position inversée, on peut fixer un châssis de forme voulue,( simple plateau, prisme, cube, tétraèdre, autre ïd-yèdre) , fixe ou sur pivot ' ou cardans, portant sur ses faces d'autres auto-structures de. seconde génération en position normale ou inversée et de préférence à module plus petit, d'où le nom de tête multiple, capables d'engendrer une troisième génération etc, les formes pouvant être les plus diverses et le résultat une architecture complexe, ouverte ou fermée, symétrique autant que possible pour des raisons ά équilib e t pouvanτ se relier à d'autres architectures semblables voisines.

Les crémaillères ou séries de trous éq idist nts fixées ou ména- gées à la fabrication -out au long des montants longitudinaux des pan¬ neaux, et qui servent d'abord à propulser et déployer la structure, mais qui peuvent n'exister que sur deux faces opposées de la structure si l'on simplifie le sysτème d'entraînement du propulseur, sont munies de rebords profilés parallèles, à section enJ " ~Lo __ v._Ξou _L par exemple, servant de guides sur lesquels on peut faire coulisser, solidement main¬ tenus à la paroi, les rouleaux ou galets solidaires des supports des roues dentées d'entraînement d'un chariot élévateur ou ascenseur capable de se déplacer verticalement da___≤.2ss deux sens, à l'aide d'un propulseur autonome dont les deux roues dentées ensrέnen~ sur les deux crémaillères

8 du sommet, soit du monte-charge lui-même.

La structure sert alors de tour-support et de guide à ces monte- charges. Les quatre réunis, actionnés de façon synchronisée, peuvent monter des charges considérables assemblées au sol ou les redescendre. uand l'auto-structure doit être déployée très haut en position inversée, ces quatre monte-charges peuvent aisément assurer l'approvisionnement en panneaux des quatre chargeurs du générateur, et au démx-age leur évacua¬ tion, afin d'éviter de surcharger l'appareil.

Quand la structure est déployée pour quelque temps, le collier propulseur du générateur, surtout s'il est fixé sur le système de -guida¬ ge uar πmdispositif de verrouillage rapide, peutêtre aisément déverrouil¬ lé et utilisé comme élévateur ι.?τιs les deux sens, avant d'être remis en place pour le repli, et cela même en position inversée. Il suffit de sta¬ biliser au préalable la base de la structure, comme indiqué plus loin pour la dépose du générateur. les faces intérieures des montants longitudinaux de la structure peuvent aussi porter les mêmes crémaillères à rebords queles faces ex¬ térieures, si possible aux mêmes écartements, permettant aux mêmes élé¬ vateurs ou ascenseurs de coulisser à l'intérieur de la tour, de s'y arri- mer à la hauteur voulue et au besoin de supporter le propulseur du géné¬ rateur, qui sera alors intérieur au lieu d'être extérieur, les galets- guides intérieurs passant au contraire à l'extérieur, θette dernière formule présente l'avantage, pour des appareils légers et simplifiés, par exemple un échafaudage extensible et mobile d'intérieur, de permet- tre, avec seulement deux paires opposées de crémaillères intérieures, de déployer la structure à partir de la nacelle, en position inversée, àM'aide d'une manivelle ou de pédales actionnant deux paires de roues dentées opposées engrenant l'une sur l'autre.

Entre autres usages, ces monte-charges peuvent aussi servir à approvisionner en matériaux, par l'intérieur donc à l'abri, les diffé¬ rents étages d'un immeuble en construction, puisque l'auto-structure, peu encombrante, peut se déployer facilement dans la cage réservée à l'escalier ou au futur ascenseur, et se replier de même le moment venu. La combinaison d'une structure verticale ( tour), en position normale ou inversée, et d'une tête pivotante à multiples générateurs permet de mettre en place, en quelques minutes, l'équivalent d'une grue de chantier au coeur même de l'immeuble : positionnement et fixation au sol du générateur primaire supportant, sur pivot commandé, une tête mul¬ tiple à trois (ou cinq ), générateurs secondaires, un vertical qui dé- nloiera vers le haut le mât sous-tendant les haubans, deux

S deux (ou quatre), horizontaux opposés, qui déploieront deux (ou quatre), flèches horizontales opposées, se faisant mutuellement contre-poids, pouvant porter chacune un treuil coulissant, l'équilibre de l'ensemble étant strictement maintenu en permanence (et au besoin par commande élec- 5 tronique), par un déploiement ou un repli, ou les deux à la fois, de l'u¬ ne ou l'autre des flèches. Une telle solution devrait s'avérer particu¬ lièrement intéressante sur les chantiers de rénovation d'immeubles an¬ ciens, où l'on ne peut guère travailler que de l'intérieur et où le vieil escalier est presque toujours appelé à être remplacé par un neuf

1C plus petit entourant un ascenseur.

Sur un chantier de construction d'immeuble, le fait de placer non à l'extérieur mais dans une cage d'escalier l' uto-struc ure composée destinée à générer une grue de chantier comme celle décrite ci-dessus, complétée en outre, si besoin est, par des monte-charges, réduit sensi-

15 blement le travail de la grue et -son rayon d'action exigé, donc la lon¬ gueur de sa (ou .ses), flèches, son poids et ses dimensions. Celles-ci peuvent être calculées de façon à réduire au --.-• -->-•-_.-! l'encombre ent de la tête multiple pour qu'elle se retire facilement, en fin de travaux, par la cage d'escalier et le rez-de-chaussée. Outre l'aspect esthétique,

20 cette solution devrait réduire les risques d'accidents et amener des économies de temps, donc des réductions de coûts.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les panneaux, au lieu d'être séparés et approvisionnés dans des chargeurs où ils sont pressés les uns contre les autres parallèlement à l'axe de la structure,

25 occupant ainsi le minimum de place, peuvent être reliés et articulés les uns au bout des autres à la façon d'une chaîne dont ils seraient les maillons, carrés ou rectangulaires, fermés ou bien ouverts en ïï, les quatre chaînes correspondant aux quatre faces de la structure s'enrou¬ lant sur quatre bobines à axe horizontal situées à la place des char-

30 geurs, mais plus encombrants que ceux-ci, donc plus écartées de l'axe du générateur. Au besoin, pour réduire l'encombrement latéral, on peut, si l'on dispose de place sous le socle, y placer les bobines opposées deux à deux. L'enroulement pourra être d'autant plus serré, donc moins volu¬ mineux, que les maillons seront plus courts et, proportionnellement, 5 plus larges.

Ces bobines peuvent être munies de ressorts de rappel (en spirale par exemple), se tend;.rit au repli de la structure et se détendant pour en faciliter lo déploiement en réduisant l'effort nécessaire. Cet effort peut même être nul ou négatif avec des ressorts assez forts. Lastructure

10 Dans cette variante, les montants des maillons jouent le même rôle que ceux des panneaux. Ils sont comme eux décalés d'une demi-lon- geur chacun par rapport aux deux maillons adjacents et présentent la même forme et le même système de verrouillage réciproque alternatif, qui entre en jeu dès que les chaînes, tractées par le propulseur, amènent les paires de maillons opposés alternativement sous le collier de guida¬ ge extérieur, qui, de la position d'accès oblique, les rabat dans la chambre d'assemblage où ils prolongent d'un maillon la structure en déploiement; le repli se fait de la même façon par commande inverse. Dans une formule intermédiaire entre panneau et maillon, que l'on pourrait appeler la demi- chaîne, chaque maillon est accroché à celui qui le précède seulement au moment du montage et lorsqu'il se pré¬ sente en biais, la mâchoire emelle de la charnière ne laissant entrer la mâchoire mâle qui porte un méplat que dans cette position inclinée et la verrouillant quand les deux maillons sont dans le même plan, assem¬ blés dans la structure.

Dans une autre variante, la chaîne peut devenir un ruban semi- rigide, c'est-à-dire rigide transversalement et articulé dans le sens de la longueur, tel un volet roulant, dont les bordures portent des seg- ments d'assemblage-verrouillage réciproque alternatif semblables à ceux des montants des panneaux ou des maillons des cas précédents, mais aussi courts que possible, afin de faciliter l'enroulement sur la bobine, la limite approchant un genre de fermeture-éclair à angle droit.

Selon une autre variante de l'invention-, si l'on a besoin d'une structure dont les jonctions transversales des panneaux ou des maillons au lieu d'être décalées d'une demi-longeur, scient situées à la même hauteur, dans un même plan transversal, on peut remplacer, sur deux fa¬ ces opposées, les panneaux ou malllons-en forme de rectangle, carré ou U par des panneaux ou maillons en forme de H, dont les montants restent identiques.

Quand les panneaux son- reliés et articulés en chaînes, on peut obtenir un verrouillage réciproque alternatif automatique,sans décaler chacun des maillons par rapport aux deux maillons adjacents, de plu¬ sieurs façons: - tout en gardant dans un même plan transversal les quatre rouleaux ou les quatre paires de galets_ formant le collier de guidage extérieur. Sur chacune des faces de la structure,les maillons de la chaîne se re-πlient en accordéon, les charnières à ouverture limitée à 1S0 0 étant alternées sur une même chaîne et dans une même section transversale de la structure (deux charnières extérieures paires et deux charnier^- .

11 intérieures impaires, deux maillons successifsd'une même chaîne étant alternativement mâle et femelle, chaque maillon femelle, en tête, coif¬ fant les deux maillons mâles adjacents et plaquant automatiquement dans la chambre d'assemblage-guidage, lorsqu'il atteint les galets-guides, le maillon mâle suivant, qui sera aussitôt coiffé par les deux maillons femelles adjacents. En somme, deux maillons successifs de la chaîne, l'un femelle l'autre mâle jouent le rδle d'un maillon unique dont les montants longitudinaux sont moitié femelle et moitié mâle. Cette varian¬ te peut simplifi-er la construction des panneaux ou maillons: un modèle mâle et un modèle femelle au lieu de un ou deux modèles à la fois mâles et femelles. Elle permet en outre le pliage accordéon, qui, dans certains cas, peut présenter des avantages par rapport au chargeur ou à la bobine. La chambre d'assemblage doit alors avoir la hauteur de deux maillons. - les maillons sont toujours à la même hauteur dans la structure (rac- cords dans le même plan transversal), et ils sont toujours, comme dans le cas précédent, alternativement mâles et femelles, dans le sens trans¬ versal et dans le sens longitudinal'. L'alternance de présentation dans la chambre d'assemblage, nécessaire pour obtenir le verrouillage récipro¬ que alternatif automatique, se fait non plus par décalage de chaque pan- neau ou maillon d'une demi-longueur par rapport à ceux adjacents, ni par placage alternatif des maillons articulés en accordéon, mais par déplace¬ ment vertical ou latéral alternatif des Op.-reε de galets-guides extéri¬ eurs, au moyen d'excentriques par exemple, de façon à ce que deux paires de galets pairs appliquent toujours ' en premier dans la chambre d'assem- blage les maillons mâles, qui y seront ausεit≥t après coiffés et verrouil¬ lés par les maillons femelles adjacents plaqués à leur tour par les paires de galets impairs. L a commande des excentriques, opposés par paires, peut se faire par un collier carré analp ue à celui du propul¬ seur, avec pignons d'angle, et même être combinée avec lui. La rigidité transversale de la structure est déjà assurée par son collier d'extrémité et par le système de guidage du générateur, ce qui sera en général suffisant. S'il est nécessaire de la renforcer, certains panneaux ou maillons, espacés selon les besoins, peuvent être équipés d'avance de raidisseurs transversaux eεcamczable≤, à déploiement automa- tique à angle droit, placés verticalement - ** -= >-*--* le volume intérieur déli¬ mité par les quatre montanτs, d'une longueur égale au côté de la section carrée de la structure, articulés sur les montants transversaux infé¬ rieurs, se rabattant d'eux-mêmes à angle droit au déploiement pour se verrouiller, par des crochets adéquats, sur le montant inférieur du pan- neau ou maillon OO-oosé, pouvant former, s'ils sent pleins, un plancher

OMPI

^

12 d'étage, et se relevant en s 'escamotant au repli lorsqu'ils butent sur la tête, aménagée à cet effet, du système de guidage du générateur. Dans le cas de parois en orme de rubans semi-rigides , le mode fixation et de verrouillage est adapté et le volet de raidissage transversal, 5 lui-même semi-rigide, se rabat contre le ruban et s'enroule avec lui sur la bobine.

Quand on déploie la structure sur une grande hauteur, " face à un immeuble très haut ou à un ouvrage d'art par exemple, il peut être néces¬ saire, par sécurité, de l'y arrimer vers la moitié de sa hauteur. On 10 peut alors fixer d'avance des bras, articulés sur les montants transver¬ saux de certains panneaux ou maillons, escamotés dans le cadre intérieur de ceux-ci, se rabattant le moment venu sur intervention de préférence manuelle, pour se bloquersur un point d'attache, par exemple sur les parois de l'embrasure d'une fenêtre, grâce à l'un des nombreux systèmes 5 de fixation connus. De la même façon, des passerelles escamotables peu¬ vent être prévues dans les autres panneaux ou maillons de la structure, sur la face desservant l'immeuble, et il peut être pratique de combiner bras d'arrimage et passerelle.

Pour certains usages d'une structure en forme de tour carrée ou 0 rectangulaire, on peut équiper systématiquement, à la construction, tout ou partie des panneaux, aux dimensions voulues, d'un ensemble de volets escamotés dans l'épaisseur dû'-panneau, se rabattant de façon plus ou poins automatique, vers l'intérieur ou l'extérieur ou les deux, lors du déploiement ou après, permettant d'avoir en quelques instants, à chaque 5 étage de la structure, intérieurement ou extérieurement ou les deux à la fois, des plate-formes, une cellule fermée, différents accessoires soit pour le travail, soit pour un logement provisoire, soit pour le stockage. Encontre, les faces des montants des panneaux ou maillons en con¬ tact à l'assemblage peuvent être munies de joints élastiques qui devien- 0 nent étancheε sous la pression du verrouillage, permettant, si les pan¬ neaux eux-mêmes et l'extrémité de la structure sont έtanches sur toute leur surface , tout en étant transparents au besoin, d'obtenir à l'inté- . rieur de celle-ci un volume étanche, déployable et repliable automati¬ quement dans un milieu liquide ou gazeux, au besoin tous azimuts, avec 5 éventuellement des hommes à l'intérieur, et, escamotés dans ses. parois, mais déployables à l'extérieur ou à l'intérieur, des appareils ou acces¬ soires divers. Certains de ces accessoires déployables à l'extérieur pourraient même être de petits propulseurs à hélice ou réaction permet¬ tant d'orienter la structure ou de lui donner une petite autonomie de C déplacement, et même de déploiement et de repli.

O PI

/., WIIPPOO « Λ.

13 Dans une variante visant à construire une tour avec étages, on peut, en renforçant s'il le faut le guidage extérieur, réduire ou même supprimer le système de guidage intérieur pour approvisionner à sa place, à l'intérieur de la base du générateur, des cadres ou dalles ou plan- 5 chers aux dimensions intérieures de la structure, qui seront happés successivement par les panneaux au moment de leur assemblage, emprison¬ nés par eux et verrouillés par de légères gorges ou saillies aux inter¬ valles prévus à l'avance, et soulevés dans la structure, porteurs, u besoin, des installations voulues, et constituant ainsi à la fois le 10 plancher ou l'étagère et le raidissage transversal de la tour.

Les panneaux peuvent aussi porter, sur leurs arêtes extérieures, un trou ou. un anneau ou un crochet non saillants pour la fixation éventuel¬ le de haubans de stabilisation, placés de façon telle qu'ils ne gênent pas le coulissement des élévateurs latéraux, et sur leurs montants quel-

1 ques trous, à des hauteurs correspondantes, pour assembla_ge éventuel.

Dans une structure composée déployée en forme de _ ou de π (grue ou portique par exemple) , dont les éléments ou au moins les voies des crémaillères sont de préférence semblables, un élévateur latéral adapté peut monter sur la paroi en regard de la flèche, se raccorder, au moyen

20 d'un propulseur supérieur, aux crémaillères inférieures delà flèche, en quelques instants, s'y mouvoir et redescendre de la même façon, y com¬ pris sur l'autre pilier si c'est un portique, sans transbordement des matériaux, outils ou personnes, le deuxième pilier du portique pouvant être déployé à partir d'une auto-structure fixée, en position verticale

2.5 normale ou inversée, sous l'extrémité de la flèche de la grue, équili¬ brée elle-même par une autre auto-structure déployée. On arrive ainsi, et ce n'est qu'un exemple donné au passage, à lancer en quelques instants, à partir de quelques au o-structures repliées et réunies au point de départ, une grue qui devient portique, roulant si besoin est, par

50 dessus un obstacle qui peut être très élevé et dont l'autre cδté est inaccessible. On a là un moyen à fins multiples, non seulement de levage mais aussi de ranchissement d'obstacles élevés.

Toujours suivant l'invention, la section de la structure peut n'être plus un carré ni un rectangle mais un triangle (éq ilatéral de

35 préférence); les panneaux ou maillons de chacune des trcis faces sont alors décalés, non plus d'une demi-longueur, mais d'un tiers de longueur de panneau d'un cδté et de deux tiers de l'autre, par rapport aux pan¬ neaux ou maillons adjacents. Chaque panneau ou maillon présente donc,à gauche par exemple, un montant deux tiers femelle coiffanτ les deux tiers

-rC -aâles du montant du panneau de gauche, à droite, un montamt

femelle coiffant le tiers mâle du montant du panneau de droite, et ainsi de suite, la triangulation transversale assurant d'elle-même le raidis- sage. Cette formule est plus compliquée et présente moins de possibili¬ tés que la précédente. D'autre part, le verrouillage ne se fait pas 5 aussi nettement qu'avec quatre faces, car l'angle droit devient légère.-, ment ouvert. Si l'on a besoin d'une section triangulaire, on peut l'ob¬ tenir plus facilement par la formule binaire exposée plus loin.

On rencontre également des complications avec des structures dont le nombre de files indépendantes dépasse quatre ( pentagone, hexagone..) 10 bien qu'elles soient réalisables dans le cadre de l'invention, en modifiant le générateur en conséquence; aussi a-t-on intérêt, "si l'on a besoin de structures prismatiques ayant ces formes, à revenir aux struc¬ tures à quatre files, carrés ou rectangles, ou à deux files, en adaptant la forme des panneaux et le système de guidage-entraînement. Dé nombreu- 15 ses combinaisons sont possibles: octogone et cercle sur un carré, hexa¬ gone sur un rectangle et même triangle sur l'un ou l'autre, tout en con¬ servant aux panneaux une section en -,V,ÏÏ,.(..., assez ouverts pour un bon emboitement dans les chargeurs.

Lorsqu'une structure à section transversale rectangulaire devient 20 aplatie au point que deux panneaux ou raillons opposés, sur les quatre, sont réduits chacun à un seul longeron ayant une moitié avant femelle coiffante et verrouillante, et une moitié arrière mâle coiffée et ver¬ rouillée, la structure prend la forme d'une échelle double aux deux élé¬ ments étroitement reliés, qui peut s'avérer utile dans certains cas. 25 Suivant encore une autre caractéristique de l'invention, la structure ne présente plus ni quatre ni trois mais seulement deux séries ou chaînes de panneaux ou caillons, décalés d'une ôami-longueur ' , reliés et articulés par des charnières (ou demi-charnières), situées sur leurs faces extérieures, leurs faces intérieures ou faces de contact portant,

50 à l'extrémité avant, un ( ou deux selon la forme de la section

/ou deux transversale), ergot ou verrou mâle, à l'extrémité arrière un trou ou verrou femelle, au milieu ( ou sur les bords), et dans le même aligne¬ ment, un (ou deux), anneau fixe à peine saillant, l'assemblage des deux chaînes de panneaux ou maillons face à face par le système de propulsion

35 et guidage du générateur provoquant le verrouillage réciproque alterna¬ tif de façon automatique et instantanée. Les structures obtenues peuvent avoir les sections aux formes les plus diverses selon la forme des pan¬ neaux ou maillons et le problème de raidi≤sage transversal ne se pose plus. Far exemple, une sect-Loittriangulaire avec un panneau plat et un

•+ û en V, un carré ou rectangle avec deux cornières ou deux U, une sectio

* -πo*ï

15 circulaire avec deux demi-cylindres,etc.

Cette structure dite binaire se prête, plus que la structure précédemment décrite dite quaternaire, à des allégements et simplifica¬ tions. On peut notamment, surtout dans les petits modèles, supprimer 5 le système de propulsion et les crémaillères des montants longitudinaux des panneaux ou maillons , le déploiement de la structure se faisant par traction et le repli par poussée, à la main ou autrement, et arec ou sans l'aide de ressorts incorporés.

A la limite, et toujours dans le cadre de l'invention, la struc-

10 ture ne comporte plus qu'une seule file d'éléments, reliés et articulés en chaîne ou demi-chaîne, enroulés sur une bobine ou plies en accordéon ou placés côte à cote dans un chargeur. Elle est propulsée par un des systèmes décrits ci-dessus et guidée par au moins deux galets opposés (qui peuvent être en même temps propulseurs), fixés en haut du généra-.

15 teur. A chaque articulation et du cδté opposé à la charnière, le bord ' avant du panneau ou ma llon porte un verrou mâle (ou femelle) à ressort, et le bord arrière un verrou femelle(ou mâle)complémentaire. Dans le cas du repli en accordéon, " les charnières, donc, à l'opposé, les verrous, sont alternativement d'un cδté- et de l'autre. Au déploiement, les pan-

20 neaux ou maillons, qui se présentent en position oblique, verrou ouvert, sont rabattus par les galets de guidage dans l'axe de la structure, fer¬ mant le verrou à ressort. Au repli, les galets-guides (ou des butées), en appuyant au passage sur la pointe mâle du verrou ( ou sur la partie femelle si c'est elle qui est à ressort), libère ce verrou, permettant

25 aussitôt l'ouverture de la charnière et la rentrée du maillon dans la bobine ou le chargeur. Comme dans le cas précédent, le générateur peut être simplifié et comporter un ressort assurant ou facilitant le dé¬ ploiement, le repli se faisant par simple compression.

On a vu ci-dessus diverses possibilités de construire une grue

30 en quelques instants à l'aide de plusieurs auto-structures«

Far exemple, une auto-structure verticale, en position normale ou inver¬ sée, porteuse, à son extrémité, d'une tête multiple comprenant deux auto-structures horizontales opposées, en position normale ou inversée, et une auto-structure verticale εouε-tεndant les haubans des deux flè-

35 ches. On peut se passer de cette dernière en hissant, à l'aide d'éléva¬ teurs, les deux flèches opposées, et en les fixant à la tour à une cer¬ taine distance de son sommet, qui peut alors supporter les haubans. Mais on peut aussi monter sur la structure déployée verticalement, en position normale ou inversée, un ou plusieurs élévateurs porteurs d'une

*+ auto—structure horizontale repliée, socle vers l'extérieur et iêt^ss

OÎ.ÎPI IPO

16 de la paroi verticale, de dimenεions telles que, une fois hissée à la hauteur voulue, elle passe,en se déployant, à travers les panneaux de la tour et y coulisse à volonté dans les deux sens, sur un système de rou¬ leaux ou de galets-guides avec propulseur, posé d'avance dans les deux panneaux verticaux -opposés. Les deux flèches qui en résultent s'équili¬ brent très facilement, même en charge sur treuil, par un coulissement réduit de moitié. Leur soutien pour de longues portées peut être assuré par un système de triangulation: colliers coulissantsà galets, fixés à l'extrémité d'équerres, de jambes de force ou de haubans accrochés à la tour. Le générateur de la flèche coulissante peut être déposé pendant la durée du fonctionnement en grue et replacé pour le repli et le socle de la to r peut être pivotant. On obtient ainsi une grue avec seulement deux auto-structures. le générateur de l'auto-structure peut être construit de façon à pouvoir, grâce à un système de verrouillage rapide, se monter et se démonter facilement si l'on veut le déposer pour alléger et dépouiller l'extrémité de la structure déployée. Avant la dépose, on placera les deux demi-panneaux femelles d'extrémité et le collier ter—i al de rai- dissage sur lequel reposera la structure, fixée ou étayée au sol. On fera l'opération inverse pour replacer le générateur en vue du repli de la structure.

On peut aussi construire le générateur de façon telle qu'une de ses quatre faces, montée avec verrous et charnières, puisse s [ouvrir en pivotant de 90°, permettant ainsi ddencastrer le dit générateur autour d'un mât, d'un pylône, d'un arbre, d'une cheminée d'usine, d'une canali¬ sation..., puis de le refermer très facilement et de dépicyer la structu¬ re autour de la construction pré-existante, en vue d'y réaliser aisément des travaux ou de la démonter par exemple, l'opération inverse permet¬ tant aussi facilement le -repli et le dégagement. L'intérieur creux de la structure, aménagé au besoin, favorise en effet une telle opération. Tout en restant dans le cadre de l'invention, il existe des .vari¬ antes concernant le mode de propulsion. Au lieu de se faire au moyen de roues à denture droite engrenant sur des crémaillères droites, celle-ci peut se faire par des vis sans fin engrenant sur des cré aillèreε à pas hélicoïdal, ce qui accroît la sécurité et rend quasi-inutile le blocage du mouvement, puisque la crémaillère de ce:type ne peut plus entraîner en retour le propulseur. On peut aussi ne placer des crémaillères, quel que soit leur type, que sur deux faces de la structure, ou même sur une seule, mais dans ce cas, le guidage est déséquilibré et il faut le ren- forcer.

17 Enfin, si l'on n'a pas besoin d'utiliser les parois de la tour pour y faire coulisser des élévateurs, on peut supprimer toutes les crémaillères et remplacer tout ou partie du système de propulsion décrit plus haut par tout autre moyen aboutissant au même résultat, par exemple: - galets,roues ou chenillettes en caoutchouc à forte adhérence au lieu des roues dentées et des crémaillères;

- ressorts comprimés au repli, entraînant, en se détendant, le déploie¬ ment de la structure;

- autre auto-structure plus petite placée à l'intérieur de la première et la soulevant, ou plusieurε placées à l'extérieur;

- bielles actionnées par excentriques ou manivelles, chenillettes ou roues à dents, crics divers, vérins, leviers, accrochant directement sur les bases transversales des panneaux ou maillons;

- grue., ou, s'il y a des appuis proches, treuil, palan, câble; - système pneumatique, boudin intérieur gonflable, hélice, fusée...;

- ou encore le système suivant: deux tringles identiques d'acier flexibles, trouées(ou non) en crémaillères, ou deux chaînes sans jeu, enroulées sur deux bobines semblables éventuellement gainées, entraînées à même vitesse, par un moteur ou une manivelle entraînant deux roues dentées (ou non) identiques .tournant en sens inverse, le tout situé à l'intérieur du générateur, sur son socle, ces deux rubans d'acier (ou d'un autre matériau), dont les extrémités s'appuient sous deux angleε, de préférence diagonaux, du collier d'extrémité de la structure, qu'ils propulsent, étant guidés à la base par des galets ou une gaine et enfer- mes étroitement, au fur et à mesure qu'ils se déroulent, dans les profi¬ lés en U qui forment les montants adjacents des panneaux, et qui s'em¬ boîtent et se verouillent mutuellement et alternativement;

- en somme, tout moyen avantageux de propulser la structure, quel que soit le nombre de ses faces, puisque son avancement est à la fois néces- saire et suffisant pour entraîner son montage, et, en senε inverse, son démontage.

Toujours suivant l'invention, le verrouillage réciproque alterna¬ tif des panneaux peut être renforcé, si c'est nécessaire, de différen¬ tes façons, notamment par des systèmes du genre décrit ci-dessus pour les structures à deux chaînes ou à une chaîne, ou par des verrous mobi¬ les actionnés aux passages aller et retour par deε butées du système de guidage. 6n neut même le remplacer uar un système de verrouillage non réciproque ni alternatif, -- -.<=• quand même automatique, actionné de cette -lê∑ie façon, tous les panneaux étant alors entièrement mâles ou entière- ment femelles, par paires opposées, selon qu'ils sent sur des faces.

^s__

OMPI

18 paires ou impaires de la structure, ou par chaîne opposée s'il s'agit d'une structure binaire.

On peut encore utiliser le système du genre clips ou bouton-pression. Enfin, dans la formule exposée au début, de panneaux non reliés en chaî- nés, le verrouillage de la partie avant femelle du panneau, normalement réalisé et de façon suffisante par le verrouillage de sa moitié arrière mâle, peut être renforcé par un léger encastrement de son montant trans¬ versal avant sous un léger rebord du montant transversal arrière du pan¬ neau précédent, avorisé par une forme biseautée des entrées des trous et des bouts de tenons d'assemblage.

Il va sans dire que ces différents modes de verrouillage, tous automatiques, peuvent être renforcés, au besoin, par un verrouillage complémentaire manuel, soit pendant, soit après le déploiement de la structure. Toutes les auto-structures dont il a été question ci-dessus sont rectilignes et prismatiques. Mais sans sortir du cadre de l'invention, on peut très- bien, après adaptation des systèmes de guidage et de pro¬ pulsion, et notamment avec le modèle binaire, c'est-à-dire à deux faces ou deux chaînes, déployer une structure non plus rectiligne mais courbe ou polygonale, capable de se refermer sur elle-même en formant un poly¬ gone régulier ou un cercle,ou de former une ligne brisée ou ondulée selon la façon dont on fait se succéder les maillons ou suites de mail¬ lons, droits, convexes ou concaves.

De même, il est possible, suivant l'invention, de modifier les systèmes de guidage et de propu sion, en les dotant au besoin d'un dis¬ positif différentiel, pour permettre au générateur de déployer une structure rectiligne non plus prismatique mais pyramidale, du genre pylône pour lignes électriques,(les panneaux de chacune des quatre faces, en forme de trapèze, pouvant même, dans le chargeur, s'emboiter les uns dans les autres dans un même plan), ou même conique et incnrvée.

Grâce au caractère automatique et instantané du déploiement de la siructure,selon les diverses variantes de l'invention, comme de son repli, sa mise en oeuvre peut être télécommandée et programmée électroniquement, ce qui laisse entrevoir de nombreuses applications encore insoupçonnées. Toutes ces variantes de l'invention peuvent être construites à dimensions réduites, avec des matériaux, des formes et des couleurs tels qu'elles constituenτ toute une famille de jouets à la fois instructifs et attrayants.

Outre les différents types d'appareils que l'on peut construire selon l'invention, celle-ci constitue un procédé de construction, ontage

OMPI IPO ^ATIO

19 et déploiement, repli et démontage, automatiques instantanés. On peut en effet modifier à la fabrication ou aménager par la suite, les élé¬ ments de structures diverses: tours, poutres, pylônes, âts, grues, écha¬ faudages, coffrages, bâtiments préfabriqués...., jusqu'alors construites 5 ou assemblées à la main, en place, ou au sol, uis dressées ou hissées, pour les rendre aptes à être montées et déployées, et s'il y a lieu * re¬ pliées et démontées, de façon plus ou moins automatique et instantanée, à la façon d'une quelconque des formes d'auto-structure décrites précédemment. Ces adaptations consistent essentiellement à: 0 - doter les montants ou bords longitudinau -des panneaux ou maillons, (ou des éléments qui vont le devenir), de systèmes mâles et femelles d'assemblage-verrouillage automatique instantané, de préférence récipro¬ que alterné;

- si possible ménager dans ces montants, ou fixer dessus ou mo ns sur 5 leur face extérieure, des crémaillères, amovibles ou non, avec guides de glissières pour chariots élévateurs;

- préparer un générateur avec tout ou partie de ses systèmes de socle, supports, guidage, chargeurs ou bobines, éjecteurs, propulseur, aux ca¬ ractéristiques appropriées, ainsi que les colliers d'extrémité et divers 0 élévateurs adaptés.

Le caractère automatique et instantané du montage-déploiement, comme du repli-démontage, sera plus ou moins poussé selon les solutions adop¬ tées, "-' 'g l'économie de temps et de main—d'oeuvre εera danε tous les cas considérable.

25 Après cette description sommaire d'un exemple, parmi de nom¬ breux autres possibles, d f auto-structure suivant l'invention et de quelques unes des variantes et des combinaisons qu'elle permet, la série de dessins ci-dessous énu érés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, permettra d'en mieux comprendre la composition, les caracté-

5C ristiques et le fonctionnement.

- La figure 1 représente une vue de face de l'exemple décrit ci-des¬ sus: tour à section carrée à déploiement vertical normal;

- la figure 2 représente le même engin vu de plan;

- la figure 5 (et 4) montre en plan le mode d'assemblage des panneaux 55 - la figure 5 montre en perspective deux panneaux, pair et impair;

- la figure 6 montre la successiondes panneaux d'une même face;

- la figure 7 représente de face(cu de prcfil) , une cornière-guide intérieure avec ses galets -guides et ses éjecteurs;

- la figure 8 montre une coupe transversale de cette cornière juste •J -0 au-dessus des galets-guides;

20

- la figure 9 donne une coupe transversale selon A3 juste au-dessus de l'éjecteur avec le détail de ce dernier;

- la figure 10 montre l'éjecteur de face (et de profil) sur sa cornière;

- la figure 11 représente deux modèles possibles de profilés pour sup- ports de crémaillères;

- les figures 12 et 13 montrent en coupe de profil et transversale, un exemple de roue dentée engrenant sur crémaillère, avec galets de retenue à la paroi;

- la figure 14 représente un autre modèle de panneau; - la figure 15 montre encore un autre modèle, en tubes cintrés;

- la figure 16 montre quatre autres modèles, de construction simple;

- les figures 17 et 18 montrent en plan d'autres possibilités d'assem¬ blage;

- la figure 19 schématise une autre forme de montant ou de bordure de montant moitié mâle moitié femelle;

- la figure 20 représente trois formes simples d'éléments en 0, TJ, H;

- la figure 21 représente les mêmes éléments reliés en chaînes;

- la figure 22 montre en perspective l'effet de panneaux pairs en H;

- la figure 25 montre de profil le détail d'une jonction en semi-chaîne - la figure 24 montre de face (ou de profil), un modèle avec pliage des chaînes en accordéon;

- la figure 25 montre de face (ou de profil) et en plan, un modèle avec chaînes enroulées sur bobines;

- la figure 26 montre de face (ou de profil),et en pian, un modèle avec rubans enroulés sur bobines placées sous le générateur;

- la figure 27 représente, en coupe longitudinale, une tour carrée avec raidisseur intérieur et bras d'arrimage;

- la figure 28 représente, en coupe longitudinale, un raidisseur à l'intérieur d'une tour formée de rubans ou chaînes de lamelles; - la figure 29 représente,de face, une grue composée de plusieurs auto-εtructures-éclai .

- la figure >0 montre deux types de nacelle dont une avec plate-forme;

- la figure 3 représente, sur une tour de grue, une tête à multiples auto-structures repliées et une poutre coulissante; - la figure 32 montre un modèle de tête multiple à encombrement laté¬ ral réduit;

- la figure 33 représente l'articulation des éléments dans le cas d'une tour à section transversale triangulaire;

- la figure 3 donne une idée de quelques unes des nombreuses formes i- 2 sections transversales de tours qu'on peut obtenir en modifiant la

Λ. WIPO * ,

21 section des panneaux ou maillons;

- la figure 35 donne un aperçu des multiples formes de sections de tour qu'on peut réaliser avec deux panneaux opposés réduits à deux longerons de verrouillage; - la figure 3° montre le principe de l'assemblage automatique instanta¬ né par verrouillage réciproque alternatif de deux chaînes seulement (ou deux semi-chaînes) d'éléments;

- la figure 37 montre le même principe appliqué à l'arrimage vertical d'une chaîne à un murporteur de points de fixation; - la figure 38 montre le principe de l'assemblage-raidissage automatique instantané d'une seule chaîne d'éléments;

- la figure 39 montre l'assemblage de quatre chargeurs en -un générateur et-'leur position démontée pour le transport;

- la figure4θ représente un générateur en position ouverte pour encas- tre ent autour d'un mât ou autre;

- la figure 41 montre un des quatre chargeurs porteur du q-uart ( repli¬ able), des éléments extérieurs de guidage et d'entraînement;

- les figures 42 et 3 représentent, de-face et en plan, un:système de propulsion ou d'élévation à tiges flexibles pincées et raidies dans les ' montants, évitant les crémaillères;

- la figure 44 montre en plan le détail e l'emprisonnement de la tige dans-les montants;

- la figure 45 représente une auto-structure à quatre faces, non plus rectiligne mais curviligne; - la figure 4ό représente une auto-structure à deux faces ou deux chaînes non plus rectiligne mais curviligne;

- la figure 47 représente une auto-structure rectiligne, non plus prismatique mais pyramidale;

Dans l'exemple de la figure 1, le collier d'extrémité 1 est carré, fixé aux extrémités des panneaux, et a les dimensions de la section transversale de la tour. Les deux demi-ρanneaux d'extrémité sont mâles, pour être coiffés par les moitiés femelles des deux premiers panneaux entiers adjacents. Les panneaux, pairs ou impairs, sont tcus semblables, ce qui facilite la construction en série par les procédés les plus éco- nomiques, moulage ou emboutissage par exemple. La figure 5 en montre deux en perspective. Pour faciliter l'assemblage par emboîtement à 90°, l'extrémité des tenons 9 est arrondie et l'entrée des trous 10est frai¬ sée. Les tenons et les trous peuvent ne pas traverser l'épaisseur du panneau. La figure β montre l'alternance des moitiés mâles 6 et femelles 7 des panneaux successifs sur une même face et la figure 5 leur décalage

22 d'une demi-longueur par ςapport aux panneaux adjacents. Les panneaux sont plats, sans saillie au moins sur une face pour faciliter le glisse¬ ment l'un contre l'autre sans accrochage.

Les deux coupes transversales selon AB (fig.3) et CD (Fig.4), montrent l'alternance et la réciprocité du verrouillage.

Les montants verticaux assemblés forment une cornière. Les panneaux peuvent être pleins, et s'ils sont en forme de ca¬ dres comme dans cet exemple, ils peuvent évidemment être renforcés, si besoin est, par des équerres ou triangulés par des croisillons sur une ou deux diagonales ou demi-diagonales, mais on n'a pas représenté ici ces renforcements pour ne pas alourdir les croquis.

Les crémaillères 8 sont ici de simples trous alignés et équidis- tants, aux dimensions des pignons; leur intervalle est contenu un nombre entier de fois dans la longueur du panneau, les trous extrêmes étant à un demi-intervalle du bord, afin d'assurer la continuité de l'engrène- ment d'un panneau à l'autre.

Les huit longerons 26 apparaissent en plan dans la figure 2, et partiellement, de face,( ou de profil puisque les quatre faces sont semblables), dans la figure 1, délimitant un carré aux dimensions trans- versales de la tour et base de celle-ci.

Leurs huit prolongements en croix supportent les quatre ' char¬ geurs 27, dont ils délimitent l'emprise au sol ou sur la plate-forme support.

Fig. 2, les quatre cornières-guides intérieures 11, réunies par un collier d'extrémité carré intérieur 12, et les quatre cornières- guides extérieures 13, délimitent la chambre d'assemblage-guidage 14, (laissée ici volontairement en blanc donc vide), matrice du générateur.

Le système de propulsion apparaît sur les figures 1 et 2 avec εeε quatre arbres 15,(formant en même temps collier carré extérieur de guidage), traversant les huit ailes des quatre cornières extérieures de' guidage 3 sur huit paliers Iβ. Ces quatre arbres 15 portent à leurs huit extrémités les quatre paires de pignons d'angle identiques 17, et, à l'intérieur des paliers, les quatre paires de roues dentées 1δ engre¬ nant sur les quatre paires de- crémaillères des panneaux, donc au .même écarte ent'. tin des quatre arbres se prolonge à un bout par un récepteur de force motrice 19 articulé par cardan, ou par une manivelle ou par les deux ( un à chaque bout). Mais un moteur K peut être placé directement sur un de's arbres, fixé aux cornières extérieures par un support, ce moteur étant muni des dispositifs voulus: variateur, inverseur, frein, blocage, disjoncteur...

23

Sur la figure 1 apparaissent le collier inférieur 20 de guidage extérieur, vec l'arbre et les deux galets d'un de ses quatre côtés, et quatre des huit jambes de force 21 étayant la structure.

Les deux figures 1 et 2 montrent les seize cornières 22 conεti- tuant les qv__- chargeurs, aux dimensions extérieures des panneaux 3 qu'ils encadrent en position verticale " . Ces seize cornières sont réu¬ nies quatre à quatre à leurs extrémités extérieures par un cadre rec¬ tangulaire 24, tandis que leurs extrémités intérieures sont fixées sur les cornières guides extérieures qu'elles prolongent en quelque sorte. Sur la figure 1 apparaissent, accrochés- directement au dernier panneau ( le panneau poussoir n'a pas été figuré pour ne pas cacher ce

25 dernier ), les crochets des paires de ressorts ou d'élastiques qui ti¬ rent l"ensemble des panneaux vers la chambre d'assemblage-guidage et qui sont accrochés, à leur autre extrémité, aux cornières-guides èxté- rieures.

Les figures 7 à 10 montrent plus en détail les parties cachées, non visibles sur les figures 1 et 2.

La figure 7 représente de face (ou de profil), une cornière- guide intérieure 11 fixée en bas sur les longerons 2βάu socle, sur la- quelle sont appliqués deux panneau 3 et 4 assemblés à 50° et un panneau 5 en cours de "désasεemblage" et d'éjection. Les extrémités de cespanneaùx sont biseautées, intérieurement pour le bout femelle, exté-' rieure ent pour le bout mâle, afin de faciliter l'éjection par l'effet de coin du panneau supérieur qui s'appuie au repli sur le panneau inférieur.

Les galets guides intérieurs 2c fixés en haut de la cornière, légèrement décalés pour ne pas se gêner mutuellement, sont représentés plus en détail figure 8. Ils affleurent la face extérieure et la débor- . dent à peine. Les figures 9 et 10 illustrent le système d'éjection 29**Dans une- entaille perpendiculaire à l'arête de la cornière 11, pivote autour d'un axe 30parallèle à l'arête intérieure et fixé sur celle-ci, une languette 3 à deux ailes symétriques et à forme telle que, lorsqu'une de ses ailes est escamotée dans une des faces de la cornière, l'autre fait, sur la deuxième face, une saillie d'environ l'épaisseur d'un,- panneau et alternativement. Cette languette soulève en sortant un volet 32 articulé en 33 dans l'épaisεεur de la cornière ou juste derrière, volet qui pousse le panneau " 5vers l'extérieur et l'éjecte des tenons des deux panneaux adjacents et de la chambre d'assemblage. La sortie de la languette(et le soulèvement du volet)est provoquée par la rentrée

ou l'escamotage de l'autre aile de ladite languette sous la poussée de la base 3 du panneau adjacent sur le volet correspondant qui s'escamote lui aussi sous cette pression. La base du panneau adjacent 4 arrive en effet à hauteur de l'éjecteur, situé à mi-hauteur de panneau du socle, juste au moment où le panneau 5 touche le socle et se trouve exactement en face de l'entrée du chargeur où il est poussé, libérant la chambre de "désasse blage" où le panneau suivant 3 pénètire aussitôt. Après repli d'une demi-longueur, le panneau 3 comprime à son tour le volet 3 de l'éjecteur, qui fait se soulever le volet 35 et éjecter le panneau 4 entièrement descendu et ainsi de suite.

De même qu'il y a montage par verrouillage réciproque alternatif, il y a démontage par éjection réciproque alternative.

' Au montage, c r est le mouvement inverse. L'escamotage des volets des éjecteurε faisant face aux deux panneaux qui entrent dans la chambre d'assemblage se fait automatiquement au moment précis où les deux pan¬ neaux adjacents libèrent les deux paires de volets qu'ils avaient com¬ primés depuis leur admission dans la chambre.

La synchronisation de cette alternance se fait par le réglage du jeu laissé par.le collier des galets guides extérieurs situés juste au- dessus de l'entrée des chargeurs, galets chargés de favoriser l'admis¬ sion des panneaux danε la chambre et leur assemblage alternatif, f_insi que par la tension et la hauteur d'accrochage des ressorts des chargeurs-.

La figure 11 donne deux modèles,parmi d'autres possibles, de pro¬ filés supports de crémaillères, avec ailes extérieures ou intérieures de retenue des galets solidaires, du châssis portant la roue d'entraî¬ nement d'un élévateur ou d'un propulseur.

Les figures 12 et 13 représentent deux coupes, une longitudinale

36 et une transversale, d'un tronçon de crémaillèretau fond d'un profilé37

39 40 à ailes intérieures3δdans lequel les galets 'de l'élévateur-'peuvent être introduits à n'importe quel endroit de sa longueur en disjoignant les deux galets de chaque paire et les verrouillant dos à dos une fois accro¬ chés. Pour favoriser le passage aux jonctions de panneaux, une tige guide .à pointe biseautée peut être fixée à chaque bout du châssis sup¬ port des galets, coulissant à ^ l'intérieur du profilé. Ces profilés pour crémaillères et glissières d'arrimage peuvent être ou fixés aux montants longitudinaux des panneaux, de préférence dans des saignées pour ne pas être en saillie, ou ' énagés dans ces mon¬ tants dès- la construction des panneaux, # ou constituer le corps même de ces montants, portant par ailleurs les éléments de verrouillage auto a- tique. De nombreuses combinaisons sont possibles.

F&ϋuL≈—'- t - 1 -

On peut aussi ne placer ces crémaillères que sur deux faces de

» la structure, ou même, en adaptant et renforçant le guidage extérieur vers le haut, sur une seule face.

Les figures 14 à 19 représentent d'autres formes, non limitatives, d'assemblage de panneaux simples à construire, le choix dépendant sou¬ vent de l'usage ou des fonctions attendues de la tour, et ses panneaux, qui peuvent être pleins ou en forme de cadres, tubulaires ou en corniè¬ res ou ' ïï, tout en conservant les avantages du verrouillage automatique instantané, de préférence réciproque alterné. Les figures 14 et 17 s'appliquent plutôt à des panneaux en bois, les figures 15 et 18 plutôt à des tubes, la figure .6 à des cornières ou des tδleε à bords emboutis en cornières, les cinq schémas du bas figurant des tôles aux bordures cisaillées en languettes ouvertes alter¬ nativement d'un cδté ou de l'autre pour jouer le rôle d'un V ou U coif- fant les bordures des panneaux adjacents.

La figure 19 schématise un montant avec une moitié femelle et l'autre moitié qui paraît femelle mais qui -joue le rôle mâle car orien¬ tée danε l'autre sens, (de même en 14 et 15 a)•

La .figure 20 montre une succession de panneaux: en a, fermés en carrés; en b, ouverts en ïï; en c, ouverts en H, mais dont les montants s'assemblent de la façon vue précédemment.

La figure 21 montre la succession de ces mêmes éléments, mais reliés et articulés en chalneε, donc s'enroulant au repli sur des bobi¬ nes-chargeurs, ouse pliant et s'empilant en accordéon, avec des avanta- ges et des inconvénients dans chaque formule.

La figure 22 montre en a le décalage normal d'une demi-longueur, des panneaux d'une chaîne par rapport à celles adjacentes, décalage des montants transversaux qui peut être gênant peur certains usages de la structure; en b, l'absence de ce décalage grâce à l'emploi, sur deux chaînesopposées, de panneaux ou maillons en E .

La figure 23 montre un schéma du dispositif désigné par ailleurs sous le nom de semi-chaîne. Les maillons, séparés au repli pour être stockés jointivement, e façon plus facile et moins encombrante, s'ac¬ crochent les uns aux autres lors du montage, chaque maillon incliné 41 . (fig.23 a), glissant sur le précédent 42 jusqu'à ce que ses deux crochets 3ou charnières femelles, à intérieur cylindrique, accrochent les mé¬ plats correspondants ou charnières mâles 44du montant transversal dudit maillon Orécédent.

Le maillon41, par son propre poids et poussé au besoin par les galets guides45, -oivote alors

F U"' ? "~

une véritable charnière, qui ne pourra εe démonter au repli que dans une position oblique voisine de celle d'entrée, déterminée par des guides ou butées.

La figure 24 montre le mode de repli des chaînes en accordéon, genre bandes perforées, avec articulations limitées à δθ° alternative¬ ment sur chaque chaîne et d'une chaîne " aux deux chaînes adjacentes.

La figure 25 montre, de face et en plan, le modèle d'appareil avec chaînes enroulées sur quatre bobines fixées sur le socle à l'exté- rieur de l'emprise de la structure, ce qui peut être parfois trop encora- brant.

La figure 26 montre, de face et en plan, une autre disposition des bobines, fixées par couples à l'intérieur de l'emprise de la struc¬ ture. Cette formule, surtout intéressante avec des chaînes larges à maillons courts du genre volet roulant -ou ruban s'enroulant facilement, réduit l'encombrement au sol mais accroît la hauteur du générateur. On peut d'ailleurs combiner les deux dispositifs et ne placer dessous que les deux chargeurs opposés, dans le sens où l'on veut réduire.

La figure 27 montre, dans ses trois positions 1, 2, 3. un volet escamotable de raidissage intermédiaire, et dans ses trois positions > ι 2, 3 » un bras d'arrimage escamotable,(qui peut être une passerelle ou les deux à la fois), se fixant pair- exemple dans l'embrasure d'une fenêtre d'un immeuble très haut, soit, manuellement, soit automatiquement, le contact de l'extrémité du bras sur le seuil de la fenêtre άéclanchant la sortie des deux verrous latéraux. La figure 28 montre, dans ses trois positions 1, 2, 3-j un volet de raidissage intermédiaire dans une tour à parois du type ruban ou volet roulant, avec son resεort 49» ce volet, flexible au oinε dans un sens, εe décrochant au repli et s'enroulant, plaqué contre la paroi, sur la bobine. La figure 29 représente, en a, une nacelle simple d'extrémité, à l'intérieur du dernier étage d'une tour, en b, une nacelle combinée à une plate-forme, celle-ci pouvant être beaucoup plus large et constituer un échafaudage mobile. Ce même genre de dispositif peut être utilisé sur le socle d'une auto-structure-'en position inversée, la nacelle εe- trou- vant alors à l'intérieur de la baεe creuεe du générateur.

La figure 30 représente une tour 51 déployée verticalement, por- teuεe de deux auto-structures εe blables52 et 53 déployéeε horizontale¬ ment en forme de flèches de grue, qui ont pu, soit être fixées, en posi¬ tion repliée, à la tour, au sol, avant déploiement complet de celle-ci et levées par elle, ou montées après, à la hauteur voulue, par un ^^ Ë ? tiϋï E Os.

27 chariot ou collier élévateur engrenant sur les crémaillères de la tour. Ces deux structures horizontales peuvent d'ailleurs aussi bien être fixées, en position inversée, à la tour, qui peut elle-même reposer au sol en position inversée. Sous les flèches52 et53 peuvent coulisser, sur les crémaillères, des treuils 5 , et aux extrémités, donc à distance variable de la tour, sont fixées des auto-structures tertiaires55 » 56, 57, axéeε dans diverses directions à 90°, ici en position repliée; l'auto-structure 58déployée vers le sol, montre comment on peut atteindre très rapidement des endroits difficilement accessibles, par exemple la cour ou les faça¬ des intérieures d'un immeuble inaccessibles à une grue ou même à une grande échelle. Les haubans 59sont réglables dans les deux-sens, par le sommet ou par la base, qui peut être fixée à la flèche ou coulisser dessus par les crémaillères. la figure 31 montre une tête multiple à quatre auto-structures semblables repliées 61, 62, 63, 64, montées sur quatre faces d'un cube (les deux autres, opposées, en plan, n'ont pas été portées ici pour plus de clarté du schéma), l'auto-structure inverεée 61 , partiellement déplpyée, a servi à élever l'ensemble. L'auto-structure horizontale64 porte elle- mêîne à son extrémité 5 auto-structures tertiaires repliées, deux fois plus petites.

La combinaison de ces diverses auto-structures déployées, leur jonction entre elles ou avec d'autres voisines, aboutit, en un temps record, à une véritable architecture de l'espace, ouverte ou fermée, déployable et repliable quasi-instantanément.

La figure 3 b montre une structure horizontale 65 dépouillée de son générateur, coulissant stravers l'étage formé par deux panneaux latéraux opposés de la tour61, à la hauteur précise où son générateur a été hissé par un élévateur le long de la tour61. Cette structure est soutenue par des équerrεs ou par des jambes de force66 et haubans67 à extrémités porteuses de galets roulant dans les coulisses des crémail¬ lères. Son coulissement,' qui permet d'équilibrer des cha_rgεε εous l'un ou l'autre des côtéε de la flèche par un déplacement de celle-ci réduit d'environ moitié, est assuré•'par un propulseur fixé sur la tour et engrenant sur les crémaillères. * *

Le monte-charge63 peut coulisser εous la flèche grâce à un pro¬ pulseur69 et se raccorder à la tour par un autre propulseur 70.

De tels ensembles peuvent instantanément se transformer en por¬ tiques, simples ou complexes, fixes eu roulants. La figure 52 rerrésente,au εommet d'une tour, une tête multi p le rrrrr- Eî-ï i s * ?_1- ( OMPI

à trois auto-structures semblables, une verticale et deux horizontales, placées socle â socle pour réduire au maximum l'encombrement latéral en position repliée .

La figure 33 a représente de face les trois chaînes de panneaux d'une auto-structure à section transversale triangulaire, ouverte à plat. Les panneaux, rectangulaires, " sont tous identiques ( deux tiers femelle et un tiers mâle εur le bord droit, l'inverεe à gauche), mais chacun eεt. dissymétrique et décalé d'un tiers de longueur par rapport au panneau adjacent de droite et de deux tiers de longueur par rapport à celui de gauche. Le système de verrouillage est celπi.décrit plus haut, c'est-à-dire réciproque, mais ternaire,donc en spirale, et non.plus al¬ ternatif par paires.

Sur le collier d'extrémité triangulaire εeront fixés: d'abord untiers inférieur, donc mâle, de panneau de la chaîne 3. puis, coiffant son montant gauche, deux tiers inférieurs de panneau de la chaîne 1, à montant gauche et un tierε inférieur de montant droit mâles; ces deux tronçonε mâleε de panneaux, formant la tête de structure sont coiffés par l'avant femelle du ,premier panneau entier de la chaîne 2, et ainsi

» de suite en spirale dans le sens 1, 2, 3.» La figure 33 b montre en plan leε panneaux deε troiε chaînes, aux montants en simples cornières; la figure 33 c montre en perspective les trois chaînes aεεemblέeε, avec les parties mâles et f melleε de chaque panneau marquées respectivement de la lettre K ou 7; la figure 33 d représente en plan cet assemblage et montre que le verrouillage n'eεt pas aussi net que dans le système quaternaire ci-dessus. Il reste en effet un jeu angulaire de 0° - 60° soit 30° dans chaque angle, ou encore, l'angle de blocage n'est que de 60° au lieu de 9C° .

Ce type de structure à trois faces, plus compliqué, présente par contre l'avantage d'une triangulation d'origine, donc d'un raidisεage parfait dans le plan transversal. Le principe du générateur reste le même, εeule la forme diffère : triangle au lieu de carré ou rectangle.

La figure 3-+ montre comment on peut obtenir, à partir de quatre chaîneε de panneaux ou maillonε, deε εtructureε à sections polygonales convexes ou concaves ou circirlaireε : J> a, octogone régulier à partir d'un carré; 34 b, hexagone régulier à partir d'un rectangle; 34 c ' , ' cercle à partir d'un carré ( ou de rectangles); $ ά, crcix ou X à par¬ tir d'un carré ou rectangle. Seuls sont à modifier la forme du panneau et leε colliers de guidage et de. transmission du propulseur.

La figure 35 illustre toute une série d'autres possibilités de sections transversales de εtructureε, lorsque deux panneaux oppoεéε

deviennent étroits au point de se transformer en longerons, moitiés mâles coiffées, moitiés femelles coiffant les deux autres panneaux oppo¬ sés, qui deviennent jointifs; leε for eε d'un de ceux-ci, ou des deux, peuvent être telles qu'on obtienne : en 35 a, un genre d'échelle double avec deux panneaux plats; en 35 b, une section triangulaire avec un pan¬ neau plat et un panneau en V; en 35 c* un carré avec deux panneauxen V; en 35 d, un cercle avec deux panneaux hémi-cylindriques; en 35 e, un trapèze avecun panneau plat et un en ïï ouvert; en 35 f, un H ouvert avec deux panneaux opposés en 1J ouvert. Pour que les panneaux puissent s'emboîter les uns dans les autres de façon jointive, dans les chargeurs ou, s'ils sont courts, sur les bobines, il est nécessaire qu'ils aient une section ouverte, en V ou ϋ " on' ( pair ex ' emplé* ou à la limite le demi-cercle si la gouttière a une certaine .élasticité. La figure G a représente une auto-structure de type binaire, c'est-à-dire â deux chaînes71 et72 ( ou semi-chaînes), de maillons ou panneaux décalées d'une demi-longueur l'une par rapport à l'autre. Chacun de ceux-ci est relié et articulé sur le précédent par une char- nière73 située sur sa face extérieure. Sa face intérieure porte, au centre de son extrémité avant, un verrou mâle74,(piton ou doigt), à son extrémité arrière, un trou inverse74, à son milieu et dans le même ali¬ gnement, un verrou femelle75 à peine saillant» Tous les panneaux sont identiques; la tête de la structure commence encore par un demi-panneau 76fixé au collier d'extrémité77» Ξn face vient s'y fixer le premier panneau7<" de la chaîne72. Le deuxième panneau79 de la chaîne71 , rabattu par leε guides 80 du générateur, vient se verrouiller, avec le panneau précédent, sur le v rrou " 7 du panneau opposé. Sous l'effet de la pro¬ pulsion de la structure hors du générateur ( non représenté ici , sauf par ses deux galets-guides inférieurs), le deuxième panneau 81 de la chaîne72 va εe trouver à εon tour appliqué contre le maillon opposé et s'y verrouiller, et ainsi de suite.

Au repli, le mouvement inverse, imposé par des guides d'éjection placés sur le socle, provoque le déverrouillage avec enroulement des maillons sur les deux bόbines ^ ou réinsertion des panneaux dans les deux chargeurs s'il s'agit d'une semi-chaîne. * r

La figure 36 b donne deux coupes tranεversales de la structure: une selon AB, qui, inversée, devient CD , l'autre où les deux montants sont dis ointε pour montrer leε deux pΞ_rtieε, mâle et femelle du verrou. La figure 57 a montre une variante où une seule chaîne se déploie vers le haut εous la poussée d'un -cro-culseur et vient εe verrouiller f r_r * rτ.? f —[ * " _ _T — ~ τ: .^. * : ι-_. * -__ ', J _--.~.-. ~ ~ — i __ O_P_I _

contre un mur sur deε anneaux ou pitons fixés d'avance à intervalle d'une longueur de panneau. Cette structure, de préférence équipée de crémaillères, dont une forme posεible eεt reprέεentée en coupe fig. 37b, par -être le εupport d'un monte-charge ou une simple échelle à déploie- 5 ment et arrimage (ou repli) instantané sur une grande hauteur.

La figure 38 illustre une autre posεibilité de l'invention avec une seule chaîne de panneaux ou maillons, toujours tractés et canalisés

82 par leε systèmes de propulsion et de guidage du générateur, le verrouil¬ lage se faisant automatiquement dès que le panneau84 se rabat sur le 10 panneau 83 autour de la charnière 85, par un simple verrou à resεort 86 ou 87fixé soit à l'extérieur en 38 a, soit à l'intérieur en 38 b. Au repli, le déverrouillage se. fait de façon également automatique et instantanée dèέ que la pointe biseautée ou arrondie du verrou87 pasεe sur le galet- guide qui la comprime, ou dès que l'aile du verrouδô paεse sur une butée 15 qui le soulève .

Ces systèmes de verrouillage à une et surtout à deux chaînes peuvent être combinés avec ceux,vus précédemment, des structures à plus de deux chaînes, notamment ceux à quatre chaînes des figures 35 et 5-+ * On peut même,dans ce cas, remplacer le verrouillage réciproque alterna- 20 tif,( qui agit dans un seul senε pour la moitié avant du panneau non relié en chaîne, et dans l'autre sens, à . 90°, pour la moitié arrière), par ce verrouillage qui agit dans leε deux sens, frontal et latéral, et avoir tous les maillons pairs entièrement mâles, déployés les premiers par leurs galets de guidage, placés alors un peu plus bas, et verrouil- 5 lés dans les deux sens par les maillons impairs entièrement emelles , ou, de préférence, l'inverse.

La figure 39 a montre en plan comment or. peut, sans socle débor¬ dant la base de 'la εtructure, charpenter εolidement le générateur par la εimple jonction en carré, (par exemple autour du collier d'extrémité 88 30 de la base), des chargeurs 9 1 92,93 94, errouillés à leurs angles et trianguléε à l'extérieur par des braε 89.

La figure 39 b repréεente en plan la façon dont ces quatre char- geurε dis oints peuvent être à peine déplacés, (et cela facilement s'ils sont sur rails ou rouleaux), pour réduire, enpcsition de repli pour le ***•-**- transport, leur encombrement latéral à la largeur du plateau d'un -véhi¬ cule : il suffit d'écarter légèrement les chargeurs 1 et95 et de pousser l'un contre l'autre les chargeurε92 et94, et inversement pour la mise en position de service.

La figure 40 illustre en plan la façon dont on peut ouvrir le 40 générateur en faisant r voter un de ses cuatre chargeurs , p.**-*-*. *,*.*- , -_- -.-_-. . . .

3 l'encastrer autour d'une construction préexista_nte95 f (tour, pylône, mât, arbre, cheminée d'usine, grosεe canalisation....), sur laquelle on veut travailler : il suffit de refermer ce chargeur91, qui est porteur de un quart ou un cδté 2 des systèmeε de guidage-propulεion et du collier d'extrémité, pour être en mesure de déployer l'auto-structure, l'opéra¬ tion inverse permettant le dégagement.

La figure 41 montre comment un quart ou un cδté des systèmes de guidage-propulsion96 fixé au-dessus d'un chargeur93 peut se replier pour former avec.,ce dernier un bloc compact 3' comprenant même le quart du système d'étayage si .les faces latérales du chargeur sont triangulées par jles jambes de orce 90.

La figure 42 représente, de face, un autre système de propulsion de' la structure selon l'invention, permettant,si l'on n'a pas besoin de crémaillères après déploiement, de les supprimer, ainsi que le collier de propulsion. Dans ce système, le cadre d*extrémité 97 cle la tour carrée " est soulevé par en-dessous à ses angles et de façon symétrique ( en diagonale dans ce cas), pa ues extrémités 58 de deux tiges d*acier99 ( ici deux rubans), assez flexibles pour s'enrouler sur deux bobines 100 fixées verticalement sur un châ≤siε en diagonale du socle du générateur. Ces deux bobines engrènent l'une sur l'autre par leurs bords dentés, eux-mêmes entraînés par une petite roue dentée101reliée à une prise de force ( moteur, pédales, manivelle ), munie des εystèmεε classiques de freinage, blocage, inversion... Chaque bobine est gainée d'un cylindre rigide chargé de contenir l'expansion du ruban d'acier, dont l'extrémité est fixée sur l'axe de la bobine. Le ruban 3 sort de la bobine tangen- tielle ent verε le haut par le canal d'une gaîne verticale aplatie et rigide 8, d'une longueur d'un demi-panneau environ.

Par le système de verrouillage réciproque alternatif deε panneaux décrit plus haut, la gaîne132 et le ruban qu'elle contient sont d'abord coifféε par un montant103de la moitié arrière mâle en II deε premiers panneaux, qui, après avancement d'une demi-longueur, est à son tour coiffé par un montant104 de la moitié avant femelle, en ïï également, deε panneaux adjacentε. Lès sa sortie de la gaîne de guidage, le ruban d'acier 9 es donc coincé en diagonale, fig. 44 a, par ces deux U_à 0° K_5et106 qui forment un tube fermé107. Au repli, c'est le processus inverse. L'entraînement des cylindres dans l'autre se s provoque l'enroulement du ruban qui se tend, aidé par la pesée du poids de la structure qui se replie- et se démonte, dégageant autqmaticuement le ruban à son entrée dans sa gaîne et sur la-bobine. * On peut remplacer la bobine gaînée d'entraînement par un ensemble

FEUILLE Ξ - _E_-P Î_0EÏΛ__ - T f OMPI -

32 bobine simple plus roue àentée entraînant le ruban, alors perforé, dans sa gaîne,. ou galets à forte adhérence.

En outre, un couple de tringles en diagonale peut être remplacé par une seule tringle ou par deux sur une même face, mais le guidage 5 s'en trouve déséquilibré et doit être .renforcé, ou par quatre tiges sur deux faces opposéeε ( fig. 44 b et c ).

Ce même εyεtè e de propulεion peut être employé avec des structu¬ res dont le nombre de faces est supérieur ou inférieur à quatre, et notamment avec le système binaire ou même le type à une seule chaîne. 0 -L≥* figure 45 a illustre de face un exemple d'auto-structure selon l'invention générant une tour ou poutre à axe curviligne et à section . carrée comme- le montre le schéma 5 b de la vue en plan, du générateur.

_r

Les panneaux pairs latéraux opposés 112et114sont des trapèzes symétriques par rapport au plan axial qui leur est parallèle. Les panneaux impairs 5 opposés 111 et113 sont inégaux, rectangulaires et en V très ouvert, conca¬ ves à l'intérieur, convexes à l'extérieur, le principe du verrouillage automatique restant le même, avec les diverses variantes possibles indiquées précédemment. Les chargeurs et le guidage sont adaptés et la propulεion peut se faire par l'un des systèmes décrits ci-dessus: tiges υ poussoirs symétriques ou crémaillères ou tout autre moyen.

Une telle structure polygonale régulière peut se refermer sur elle-même ou s'opposer à son faîte et se relier à une autre semblable formant une voûte, ou se redresεer avec deε segments rectilignes, ou s'inverser en S ou en zig-zag, selon l'alternance des panneaux ou ail- Ions introduits dans leε chargeurs, le principe restant toujours le même. En outre, fig. 45 c, leε formes peuvent être interverties, les panneaux impairs 111 et113restant rectangulaires et inégaux mais plats, les bases des panneaux pairε latéraux trapézoïdaux devenant l'une con¬ vexe, l'autre concave. Dans une autre variante, en 45 d, l'axe de la εtructure devient circulaire, sa εection pouvant rεεter carrée eu devenir un cercle, ou prendre deε formes intermédiaires ou différentes, les possibilités de changements de directions de l'axe restant les mêmes que ci-dessuε. La figure 46 a montre "une autre possibilité de développement polygonal régulier, qui peut aussi être circulaire ou autre, à partir d'une structure binaire du type décrit ci-dessus, les éléments droits étant ici extérieurε et leε éléments concaves intérieurs, la liaison et l'articulation se faisant ici en seài-chaines par crochets charnières

Leε figureε 46 b et c montrent en plan le sommet de la εtruture et leε séries d'éléments.(Le générateur n'a pas été porté) .

33 De telles structureε non rεctilignes peuvent encore être réaliséε avec une seule chaîne d'éléments, propulsés, guidés, verrouillés, char¬ gés par un des moyens exposés ci-dessus, dans un générateur adapté.

De même, des structures à plus de quatre chaînes sont réaliεableε danε le cadre de l'invention, mais plus compliquées et moins riches d'applications que celles à quatre ou à deux chaînes qui viennent d'être décrites.

La figure 47 a représente,de face, une structure rectiligne non plus prismatique comme les précédentes, mais pyramidale, à base carrée û par exemple, dans le genre des pylônes pour lignes électriques.

Restant dans le cadre de l'invention, elle peut être déployée et repliée par un générateur adapté, notamment en ce qui concerne le sys¬ tème de guidage propulsion et les chargeurs, le verrouillage des pan¬ neaux se faisant par l'un des moyens indiqués ci-dessus, de préférence réciproque alternatif comme dans la tour carrée décrite au début, et si possible avec un double verrouillage assuré, par exemple, par un ergot du sommet femelle de chaque montant passant sous la base mâle du montant précédent, déjà coiffée et verrouillée par les panneaux adjacents.

La tête du pylône, tronqué ici après cin -panneaux seulement, com- 0 mence toujours par deux demi-panneaux mâles et sa base se termine par deux demi- panneaux femelles. Du fait de l'accroissement régulier de la section de la structure, ( si l'on travaille en position normale ), et de la hauteur des panneaux s'ils sont construits par εimilituάe, ou de la réduction progressive de ces dimensions si l'on travaille en position 5 renversée, les colliers de guidage et de propulsion doivent être exten- εibleε verticalement et latéralement, ce qui eεt poεεible par différents moyens connus. Mais une solution pluε pratique peut consister à dévelop¬ per, dans l'axe de la pyramide, une structure plus simple et plus légère du genre de celles décrites ci-dessus, qui soulève par en—dessouε, du 0 dedanε, la tête de la structure et provoque l'assemblage grâce à un sys¬ tème de guidage adapté.

Le tracé rationnel des panneaux peut se faire géométriquement, par similitude, quand on s'est donné la base et la hauteur de la pyramide et la hauteur du premier panneau, ( ici égale au côté de la base carrée ), par le tracé des diagonales successives, qui déterminent la jonction des panneaux, on peut aussi, ( fig. 7 b ), tracer géométriquementla largeur des montants de tous les panneaux, de façon telle qu'ils se découpent et s'inscrivent dans un seul panneau plat trapézoïdal de base, par pro¬ jections successives des εommetε des trapèzes sur les diagonales, qui θ déterminent les bases des panneaux suivants. Ce tracé, valable pour

34 deux chaînes opposées, est à re ire pour les deux autres chaînes oppo¬ sées, avec un décalage égal à la hauteur du point d'intersection des diagonales au-dessus de la base. Si l'on adopte ce tracé άeε panneaux, chaque chargeur est donc limité à l'encombrement du εeul panneau de baεe, 5 qui contient touε leε autres- danε εon plan.

On peut trianguler tous ces panneaux sans nuire à cet emboîtement intégral à plat, à condition de le faire,comme représenté fig. 47 c, par des quasi-losanges formés des demi-diagonales, qui, fixées sur ou der¬ rière le panneau mais non dans son plan, s'emboîtent elles-mêmes dans 0 un plan immédiatement parallèle au plan des montants, alors que des croisillons en X selon les diagonales εe superposeraient en épaisseur. On peut encore déployer, selon le même principe, deux pyramides opposéeε par leurε baεes, ou reliées par un prisme de même base, pour aboutir aux pylônes du genre antenne, ou une pyramide à axe incurvé, ou 5 un cône ou deux cônes opposés, avec ou sans cylindre interposé, ou un cône à axe incurvé du genre corne.

Ces nombreux exemples, variantes et combinaisons, bien que non limitatifs, donnent déjà un aperçu des vastes possibilités de l'inven¬ tion. Il constituent une seule et même grande famille d'engins, dispo- 0 sitifε, εystèmeε, moyens et procédés, issus de l'unique idée inventive première, cultivée et mûrie au cours d'un long processus de recherche et de création. Ils sont donc homogènes et quasi-indissociables malgré leur apparente complexité- et diversité.

5 On peut énumérer ci-après quelques-uns des nombreux domaines poεsibleε d'application inάuεtrielle de l'invention, déjà évoqués ou non.

- lutte contre leε incendies et évacuationε danε leε immeubles, notam¬ ment ceux de grande hauteur et lieux non accessibles autrement;

- pose et entretien des lignes électriques, téléphoniques et autres, C des câbles aériens;

- tours, poutreε, pylôneε, mâts,..., pour:antennes, observation, prise de vues, phares, radars, émetteurε,lanceurε, éolienneε (y compriε lèε pales extensibles), détection d'incendies de forêts, forages, châteaux d'eau, panneaux et piles solaires, gros voiliers; - canalisationε, cheminées , notamment escamotables pour navires .... ;

- supports et élévateurs de nacelles, plate- ormes, échaf udages, coffrages, réglables et mobiles, pour exécution ou entretien, intérieur ou extérieur, des bâtiments, ouvrages d'art, (notamment pour ravalement deε façades d'immeubles), poutres de soutènement entre deux immeubles; - -oublicité, af ichage, xianneaux mobiles et structures escamotables;

35

- élévateurs, monte-charges, ascenseurs ou cages pour ces appareils, déménagements;

- grues extensibles de toutes sortes, en particulier pour intérieurs d'immeubles en construction ou en réfection, derricks, portiques; - accès (et repli) rapides, rigides, de portée et direction précises, au besoin en cellules étanches, à des endroits dangereux ou contaminéε, trèε peu accessibles autrement: gorges, puits, galeries, fonds sous- marins, épaves, chantiers diverε, uεines chimiqueε ou nucléaireε; pour travaux ou pour sauvetage; - architectures variées (toujours à déploiement et repli automatiques inεtantanéε) , de grandes portées, ouvertes ou fermées, pouvant εervir d'armatureε à des enveloppes, gonflables ou non, étanches ou non:

. en site terrestre: bâtiments ou abris provisoires de grande capaci¬ té pour réunions, " spectacles, cirques, expositions; . en site aquatique de surface: bassins d'aquacultu e, lutte anti¬ marée noire, chantiers off-shore, supports flottants, canots de survie; . en site sous-marin: chantiers divers;

. en site aérien: ballons divers à structure extensible; . en site spatial: nombreuses possibilités favorisées par l'apesan- teur et ' par la compacité, au lancement, des auto-structures repliées ( têtes multiples);

- châssis ou structures extensibles, en fonction de là charge, avec ou sans roues escamotables intermédiaires, peur véhicules, remorques, wagons, navires.... ; passerelles d'aéroport; - instailationε de εtockage mobiles et extensibles, provisoireε notam¬ ment, à * faible encombrement, en hauteur (étagères), en profondeur(silos) ou latéralement, ponts de levage pour véhicules:

- bâtiments provisoires, bureaux, logements, en hauteur denc à haute densité au sol, à déploiement et repli quasi-instantanés, à équipements escamotés dans les parois ou planchers, pour concentrations humaines fortes et éphémères: foires, expoεitionε, vacances, catacl smeε;

- paεεerelleε et pontε à portée et force portante plus ou moins grandes, à lancement et repli très rapides, dans deε sites peu acceεsibleε, avec ou εanε εupportε intermédiaireε, terreεtreε ou aquaticueε; - structures diverseε à géométrie variable, automatique ou non;

- échelleε, nacelleε, plateε-formeε, extensibles pour tous travaux en hauteur dans les arbres;

- mobilier repliable et escamotable, manches, pieds εupportε, cannes, tiges, poignées, à extension et repli instantanés et rigides néanmoins; - famille nombreuse de jouets instructifs et attractifs, modèles

36 . réduits et εimplifiéε deε appareils iεsuε de l'invention;

- et, d'une façon générale, tous types d'appareils, travaux, procédés, du domaine technique exposé, génie civil notamment,( dont certains ne pouvaient utiliser jusqu'à présent que des moyens téiescopiques aεεez contraignantε) , qui-exigent mobilité, légèreté, robuεteεse, rapidité de déploiement et de repli, faible encombrement surtout en position repliée, possibilité de télécommande ou de programmation électronique, simplicité de mise en oeuvre, le tout à un coût raisonnable et compétitif.




 
Previous Patent: A RIDGE ELEMENT FOR CORRUGATED ROOFS

Next Patent: WO/1982/001392