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Title:
SEMI-MOBILE SELF-STANDING BUILDING SUPERSTRUCTURE WITH SELF-INSULATING ELECTRICITY-ACCUMULATING EVACUATED VOLUME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/162388
Kind Code:
A1
Abstract:
Self-standing and self-insulating* building superstructure, the overall internal volume (1) of which is filled with rigid lightweight granules in which the rooms (2) of the dwelling are immersed. The loose-fill lightweight granules are spherical in shape, porous and free of binder. A removable skin made of gastight plasticised board clads the entire superstructure externally and internally. Gastight bay units are set into each window recess. The entire volume delimited by the gastight skin and the bay units is under vacuum, controlled by a vacuum pump (10). The outer skin and the internally ribbed internal walls are braced by the volume of granules rigidified by atmospheric pressure. A superposition of metallised films covered with ionic polarisation layers is inserted under the impervious skin. The ionic layers and electrolytic films, under vacuum, constitute supercapacitors or electrochemical accumulator cells. The building can be erected/dismantled infinitely. *Self-insulating: thermally insulating, noise-insulating, seismically insulating, electromagnetically insulating, Aqua-insulating.

Inventors:
CHAVANNE BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/EP2017/053917
Publication Date:
September 28, 2017
Filing Date:
February 21, 2017
Export Citation:
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Assignee:
CHAVANNE BRUNO (FR)
International Classes:
E04B1/35; E04B1/74
Domestic Patent References:
WO1995004197A11995-02-09
WO2013088075A12013-06-20
WO2013088077A12013-06-20
WO2014012837A12014-01-23
WO2015155438A12015-10-15
WO2015135656A12015-09-17
WO2016165984A12016-10-20
Foreign References:
US20150064375A12015-03-05
FR2880639A12006-07-14
EP2860320A12015-04-15
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Superstructure de bâtiment autostable constituée d'un volume global [1 1 formé par une pluralité de plaques rigides jointives [31 formant une enveloppe externe qui englobe tout le bâtiment et de pièces d'habitation ou d'accueil, également constituées par une pluralité de plaques rigides jointives [31 formant un ou plusieurs sous-volumes [21 ; cette superstructure est

caractérisée en ce que le volume interne global [11 de la superstructure est rempli de granules légers rigides sensiblement sphériques [41 versés en vrac sans aucun liant, dans lesquels un ou plusieurs sous-volumes ou pièces d'habitation [21 sont immergés, ce volume global de granules est mis sous vide de tout gaz, cette mise sous vide permet de rigidifier et de rendre isolante ladite superstructure, chaque sous-volume est isolé physiquement, phoniquement et thermiquement, indépendamment des autres sous- volumes au sein du volume global ; pour cela les sous-volumes sont séparés entre eux par les granules soumis au vide de gaz [1 01.

2. Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication 1 , caractérisée en ce que l'enveloppe externe de la superstructure et les parois des pièces d'habitation sont composées de plaques rigides [31 extrudées ou laminées ou moulées dans une matière stratifiée ou non, d'origine minérale et/ou végétale et/ou pétrochimique ; les granules pressés par l'enveloppe externe et par les plaques en vis-à-vis de ladite enveloppe forment une coque continue dite en cocon. 3. Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication 1 , caractérisée en ce que les granules légers rigides [41 versés en vrac, qui remplissent le volume interne de la coque, des murs de refend et des planchers, sans aucun liant pour les agglomérer, sont, soit un géopolymère expansé, soit de l'argile ou du verre expansé, soit des noyaux de fruits rigides et durs, tous les granules artificiels sensiblement sphériques, poreux ou creux, rigides et durs, peuvent être utilisés ; ces matériaux qui sont d'excellents isolants phoniques, deviennent également d'excellents isolants thermiques sous vide de gaz.

4. Superstructure de bâtiment autostable selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les plaques [31 ont leur face interne à la coque, aux murs de refend et aux planchers , garnie d' une pluralité de nervures [51 parallèles entre elles , en forme d'ondulations ou de dents de pignon-crémaillère, la direction de ces nervures est orthogonale aux contraintes de cisaillement qui s'exercent sur la coque, sur les murs de refend et sur les planchers ; ces nervures encastrées dans les granules dont le volume est rigidifié par le vide de gaz, permettent le contreventement des parois. 5. Superstructure de bâtiment autostable, selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'enveloppe externe de la coque est haubanée de l' intérieur par des haubans [201 noyés dans les granules ; les parois des pièces d' habitation sont chaînées de l'intérieur de la coque, des murs de refend et des planchers , par des câbles [ 91 noyés dans les granules ; les granules minéraux les protégeant de toute déformation en cas d'incendie.

6. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que dans chaque embrasure pratiquée dans la coque , dans les murs de refend et dans les planchers est encastré un bloc-baie étanche aux gaz [91 dont la forme de l'encastrement extérieur est conique ; le bloc-baie est maintenu en place uniquement par la dépression qui s'exerce sur ses faces extérieures encastrées , ceci sans fixation mécanique ou chimique.

7. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'une peau étanche aux gaz [81 couvre la totalité des surfaces externes de l 'enveloppe de la superstructure et des parois des pièces d' habitation ou d'accueil.

8. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 , caractérisée en ce que le volume de la coque, des murs de refend et des planchers est soumis à un vide de gaz inférieur à 1 hPa , ce vide est contrôlé par une pompe à vide [1 01 installée in situ de façon permanente, un seul orifice d'aspiration des gaz est nécessaire et suffisant pour la totalité de la superstructure ; le volume sous vide de la coque, des murs de refend et des planchers est délimité par la peau étanche aux gaz [81 et les faces extérieures encastrées des blocs-baies [91. 9. Superstructure de bâtiment autostable selon les revendications

1 et 8, caractérisée en ce que la pompe à vide [1 01 est placée avantageusement à l'intérieur de la superstructure , elle est équipée d ' un système de détection et d'alarme relié au réseau informatique mondial [@] afin de prévenir tout fonctionnement trop important de ladite pompe ; cette liaison constitue une alarme à toute agression extérieure sur la coque de type effraction.

1 0. Superstructure de bâtiment autostable selon les revendications 1 et 7, caractérisée en ce que la peau étanche aux gaz [81 est constituée de feuilles de papier de grammage 250 à 600 gr/m2 [361, étanchéifiées sur leur face côté plaque [31 par une couche de Copolymère d'Ethylène/ Alcool Vinylique [EVOH] , le papier [361 est rendu incombustible et non dégradable par absorption à chaud de la face côté externe par un chloroalcane à chaîne moyenne ou longue ; l'étanchéité de la peau étanche [81 n'étant pas absolue, une feuille polymère [401 métallisée sous vide [371 est insérée entre la peau [81 et les plaques [31 , la perméabilité du Copolymère d'Ethylène/ Alcool Vinylique étant de □ ,□□□3937 ce. mm /m2. jr. atm à l'oxygène, la perméabilité à l'azote étant de 0, 001 5748 cc. mm /m2. jr. atm.

1 1 . Superstructure de bâtiment autostable selon les revendications 1 et 7, caractérisée en ce que la peau étanche [81 est démontable ; pour cela, à chaque plaque [31 correspond une feuille isolée de forme et de dimensions identiques à la plaque ;

ces feuilles sont reliées entre elles par leurs bordures pliées et relevées suivant un angle à profil en V [1 21 et [1 3], les ouvertures pratiquées dans lesdites feuilles sont reliées aux blocs-baies étanches aux gaz [9] par leurs bordures pliées et relevées en angle droit [1 4] ; les bordures à angle en V fermé [1 2] sont destinées aux angles saillants formés entre deux feuilles, les bordures à angle en V ouvert [1 3] sont destinées aux angles rentrants formés entre deux feuilles ; entre lesdites bordures jointives est inséré une mince couche élastomère d'étanchéification ;

le périmètre des bordures [1 2] et [1 3] correspond au périmètre des plaques [3], le périmètre des bordures [1 4] correspond au périmètre des ouvertures pratiquées dans les feuilles et au périmètre des embrasures pratiquées dans les plaques [3] ;

les bordures jointives [1 2] ou [1 3] des feuilles qui sont bord à bord sont pressées entre elles par des pinces-ressorts à profil en forme de lettre oméga majuscule Ω [23], chaque pince-ressort Ω a sensiblement la longueur de chacune des rives des feuilles et des plaques [3] ; les bordures à angle droit [1 4] sont jointives avec les faces extérieures des blocs-baies, elles sont pressées sur les faces du bloc-baie par des plaques de serrage vissées dessus ;

une agrafe tripode [24] pince les trois bordures jointives dans les angles des sous-volumes [2] et du volume global [1 ] ;

les angles des bordures relevées sont étanchéifiés par des pièces moulées [33] [34] [35], collées dans chaque angle intérieur sur les bordures [1 2] et [1 3], et dans chaque angle extérieur sur les bordures [1 41.

12. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à , caractérisée en ce qu'elle est antisismique si elle est posée sur un lit de sable [281 qui permet d'absorber tous les mouvements ou secousses du sol, son épaisseur est fonction de l'aléa sismique et sa surface est 20 °/o plus grande que la surface d'appui de la superstructure sur le sol ; il est avantageux d'utiliser du sable des déserts, celui-ci étant impropre à la fabrication du béton.

13. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisée en ce qu'elle est étanche aux inondations si les traversées de tuyaux dans la coque, les portes et les fenêtres, sont étanches jusqu'au niveau de la plus haute crue historiquement constatée.

14. Superstructure de bâtiment autostable, selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisée en ce que tout accessoire est fixé sur la peau étanche [81 par des boulons/ vis auto-taraudeuses [251 forgés monoblocs, une coupelle [261 presse un joint d'étanchéité torique [271 sur la peau entre la partie boulon et la partie vis; les trous percés dans la peau sont étanchés par les joints toriques.

15. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon la revendication 1 ,

caractérisée en ce que, entre la peau étanche [81 qui enveloppe la coque et les plaques [31, est inséré une superposition de films minces polymères métallisés et recouverts de couches à polarisation ionique, des couches ou feuilles séparatrices électrolytiques sont intercalées entre les couches à polarisation ionique.

1 6. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon la revendication 15, caractérisée en ce que les couches superposées à polarisation ionique et séparatrices électrolytiques constituent des accumulateurs électro-chimique sous vide de gaz stockant une charge électro-chimique en très basse tension continue de sécurité, ou bien constituent des supercondensateurs sous vide de gaz stockant une charge électronique.

1 7. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon les revendications 1 5 et 1 6, caractérisée en ce que l'électricité, quand elle est en très basse tension continue de sécurité, est prélevée directement sur la peau-accumulateur [81 derrière les cloisons de doublage, sans distribution par un tableau de répartition ni un circuit électrique; chaque raccordement est doté d'une protection contre les surtensions ou les courts-circuits.

1 8. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon la revendication 1 5, caractérisée en ce que la pluralité de films minces polymères métallisés enveloppant le bâtiment, offre une barrière à la pollution électromagnétique extérieure et est avantageusement utilisée comme antenne réceptrice de ces ondes électromagnétiques qui seront concentrées dans un câble blindé.

1 9. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon l'une quelconque des revendications 1 5 à 1 8, caractérisée en ce que la superposition de films minces polymères métallisés, à couches ioniques chargées en électricité, offre une barrière aux rayonnements ionisants alpha a et bêta β des isotopes 235 et 238 de l'uranium, des isotopes 232 du thorium et des isotopes 40 du potassium ; rayonnements présents si les granules minéraux contiennent des particules d'uranium, de thorium et de potassium.

20. Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'elle comprend en son centre un jardin intérieur à ciel ouvert dont la végétation est plantée dans le sol ; pour cela la couverture est ouverte en son centre, l'assise est ouverte à l'aplomb de l'ouverture de la couverture, les ouvertures de l'assise et de la couverture sont de forme et de dimensions sensiblement égales.

21 . Superstructure de bâtiment autostable à jardin intérieur selon la revendication 20, caractérisée en ce que, le bâtiment n'ayant pas de fondation, le système racinaire de tout arbre planté dans le sol du jardin intérieur peut se développer sans aucune limite ni entrave dans n'importe quelle direction géographique et géologique.

22. Superstructure de bâtiment autostable à jardin intérieur selon les revendications 20 et 21 caractérisée en ce que l'air nécessaire à sa ventilation intérieure est capté dans le jardin intérieur, puis filtré ; l'air capté contenant un taux d'oxygène enrichi en période de végétation feuillue.

23. Superstructure de bâtiment autostable à jardin intérieur selon la revendication 20 , caractérisée en ce que les pans de toits qui sont en pente descendante vers le jardin intérieur, ne sont pas visibles par un observateur situé à l'extérieur du bâtiment et non situé en hauteur. 24. Superstructure de bâtiment autostable à jardin intérieur selon la revendication 20 , caractérisée en ce que les trois pans de toit du bâtiment situés côtés ouest (Wl , nord [NI , est [El dans l'hémisphère Nord ; côtés est [El , sud [S] , ouest (Wl dans l'hémisphère Sud, en pente descendante vers le jardin intérieur, sont en tout ou partie composés de panneaux photovoltaïques et/ou de panneaux solaires.

25. Superstructure de bâtiment autostable à jardin intérieur selon la revendication 20, caractérisée en ce que la couverture et le mur côté jardin intérieur sont constitués de plaques de verre transparent permettant au rayonnement solaire de pénétrer dans le jardin intérieur, lesdits mur et couverture étant ceux situés côté sud dans l'hémisphère Nord et ceux situés côté nord dans l'hémisphère Sud.

26. Méthode d'implantation d'une superstructure de bâtiment selon l'une quelconque des revendications 20 à 25, caractérisée en ce qu'une excavation est creusée dans le sol à l'emplacement du jardin intérieur préalablement à l'implantation du bâtiment, et comblée avec de la terre végétale.

REVENDICATIONS MODIFIÉES

reçues par le Bureau international le 1 Août 2017 (01.08.2017)

1. Superstructure de bâtiment autostable constituée d'un volume global [ 1 formé par une pluralité de plaques rigides jointives [31 formant une enveloppe externe qui englobe tout le bâtiment et de pièces d'habitation ou d'accueil, également constituées par une pluralité de plaques rigides jointives [31 formant un ou plusieurs sous-volumes [21 ; cette superstructure est

caractérisée en ce que le volume interne global [11 de la superstructure est rempli de granules légers rigides sensiblement sphériques [41 versés en vrac sans aucun liant, dans lesquels ledit ou lesdits sous-volumes ou pièces d'habitation [21 sont immergés, où ledit volume interne global de granules est mis sous vide de tout gaz, cette mise sous vide [ 01 permettant de rigidif ier et de rendre isolante ladite superstructure, chaque sous-volume étant isolé physiquement, phoniquement et thermiquement, indépendamment des autres sous- volumes au sein du volume global.

2. Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication 1 , caractérisée en ce que l'enveloppe externe de la superstructure et les parois des pièces d'habitation sont composées de plaques rigides [31 extrudées ou laminées ou moulées dans une matière stratifiée ou non, d'origine minérale et/ou végétale et/ou pétrochimique ; les granules pressés par l'enveloppe externe et par les plaques en vis-à-vis de ladite enveloppe forment une coque continue dite en cocon.

3. Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication 1 , caractérisée en ce que les granules légers rigides [41 versés en vrac, qui remplissent le volume interne de la coque, des murs de refend et des planchers, sans aucun liant pour les agglomérer, sont, soit un géopolymère expansé, soit de l'argile ou du verre expansé, soit des noyaux de fruits rigides et durs, tous les granules artificiels sensiblement sphériques, poreux ou creux, rigides et durs, peuvent être utilisés ; ces matériaux qui sont d'excellents isolants phoniques, deviennent également d'excellents isolants thermiques sous vide de gaz.

4. Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication 2, caractérisée en ce que les plaques [31 ont leur face interne à la coque, aux murs de refend et aux planchers, garnie d'une pluralité de nervures [51 parallèles entre elles, en forme d'ondulations ou de dents de pignon-crémaillère, la direction de ces nervures est orthogonale aux contraintes de cisaillement qui s'exercent sur la coque, sur les murs de refend et sur les planchers ; ces nervures encastrées dans les granules dont le volume est rigidifié par le vide de gaz, permettent le contreventement des parois. 5. Superstructure de bâtiment autostable, selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'enveloppe externe de la coque est haubanée de l'intérieur par des haubans [201 noyés dans les granules ; les parois des pièces d'habitation sont chaînées de l'intérieur de la coque, des murs de refend et des planchers, par des câbles [ 91 noyés dans les granules ; les granules minéraux les protégeant de toute déformation en cas d'incendie.

6. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que dans chaque embrasure pratiquée dans la coque, dans les murs de refend et dans les planchers est encastré un bloc-baie étanche aux gaz [91 dont la forme de l'encastrement extérieur est conique ; ledit bloc-baie est maintenu en place uniquement par la dépression qui s'exerce sur ses faces extérieures encastrées, ceci sans fixation mécanique ou chimique.

7. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'une peau étanche aux gaz [81 couvre la totalité des surfaces externes de l'enveloppe de la superstructure et des parois des pièces d'habitation ou d'accueil.

8. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 7 , caractérisée en ce que le volume de la coque, des murs de refend et des planchers est soumis à un vide de gaz inférieur à 1 hPa, ce vide est contrôlé par une pompe à vide [1 01 installée in situ de façon permanente, un seul orifice d'aspiration des gaz est nécessaire et suffisant pour la totalité de la superstructure ; le volume sous vide de la coque, des murs de refend et des planchers est délimité par la peau étanche aux gaz [81 et les faces extérieures encastrées des blocs-baies [91. 9. Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication

8 , caractérisée en ce que la pompe à vide [1 01 est placée avantageusement à l'intérieur de la superstructure , elle est équipée d ' un système de détection et d'alarme relié au réseau informatique mondial [@] afin de prévenir tout fonctionnement trop important de ladite pompe ; cette liaison constitue une alarme à toute agression extérieure sur la coque de type effraction. 0. Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication 7 , caractérisée en ce que la peau étanche aux gaz [81 est constituée de feuilles de papier de grammage 250 à BOO gr/m2 [36) , étanchéifiées sur leur face côté plaque [3) par une couche de Copolymère d'Ethylène/ Alcool Vinylique VOH) , le papier [36) est rendu incombustible et non dégradable par absorption à chaud de la face côté externe par un chloroalcane à chaîne moyenne ou longue ; l'étanchéité de la peau étanche [8) n'étant pas absolue, une feuille polymère [40) métallisée sous vide [37) est insérée entre la peau [8) et les plaques [3) , la perméabilité du Copolymère d'Ethylène/ Alcool Vinylique étant de 0 , 0003937 ce. mm /m2. jr. atm à l'oxygène, la perméabilité à l'azote étant de 0, 001 5748 ce. mm /m2. jr. atm.

1 1 . Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication 7, caractérisée en ce que la peau étanche [81 est démontable ;

pour cela, à chaque plaque [31 correspond une feuille isolée de forme et de dimensions identiques à la plaque ;

ces feuilles sont reliées entre elles par leurs bordures pliées et relevées suivant un angle à profil en V [1 21 et [1 3] , les ouvertures pratiquées dans lesdites feuilles sont reliées aux blocs-baies étanches aux gaz [9] par leurs bordures pliées et relevées en angle droit [1 4] ; les bordures à angle en V fermé [1 2] sont destinées aux angles saillants formés entre deux feuilles , les bordures à angle en V ouvert [1 3] sont destinées aux angles rentrants formés entre deux feuilles ; entre lesdites bordures jointives est insérée une mince couche élastomère d'étanchéification ;

le périmètre des bordures [1 2] et [1 3] correspond au périmètre des plaques [3] , le périmètre des bordures [1 4] correspond au périmètre des ouvertures pratiquées dans les feuilles et au périmètre des embrasures pratiquées dans les plaques [3] ;

les bordures jointives [1 2] ou [ 1 3] des feuilles qui sont bord à bord sont pressées entre elles par des pinces-ressorts à profil en forme de lettre oméga majuscule Ω [23] , chaque pince-ressort Ω a sensiblement la longueur de chacune des rives des feuilles et des plaques [3] ; les bordures à angle droit [1 4] sont jointives avec les faces extérieures des blocs-baies , elles sont pressées sur les faces du bloc-baie par des plaques de serrage vissées dessus ;

une agrafe tripode [24] pince les trois bordures jointives dans les angles des sous-volumes [2] et du volume global [1 ] ;

les angles des bordures relevées sont étanchéifiés par des pièces moulées [33] [34] [35] , collées dans chaque angle intérieur sur les bordures [1 2] et [ 1 3] , et dans chaque angle extérieur sur les bordures [1 41.

12. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisée en ce qu'elle est antisismique étant posée librement sans ancrage sur un lit de sable [281, ledit lit de sable permet d'absorber tous les mouvements ou secousses du sol, son épaisseur est en fonction de l'aléa sismique et sa surface est 20 °/o plus grande que la surface d'appui de la superstructure sur le sol ; il est avantageux d'utiliser du sable des déserts, celui-ci étant impropre à la fabrication du béton.

13. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisée en ce qu'elle est étanche aux inondations quand les traversées de tuyaux dans la coque, les portes et les fenêtres, sont étanches jusqu'au niveau de la plus haute crue historiquement constatée.

14. Superstructure de bâtiment autostable selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisée en ce que tout accessoire est fixé sur la peau étanche [81 par des boulons/ vis auto-taraudeuses [251 forgés monoblocs, une coupelle [261 presse un joint d'étanchéité torique [271 sur la peau entre la partie boulon et la partie vis; les trous percés dans la peau sont étanchés par les joints toriques. 15. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon la revendication 7, caractérisée en ce que, entre la peau étanche [81 et les plaques [31, est insérée une superposition de films minces polymères métallisés [401 et recouverts de couches à polarisation ionique [381, des couches [391 ou feuilles séparatrices électrolytiques sont intercalées entre les couches à polarisation ionique.

16. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon la revendication 15, caractérisée en ce que les couches superposées à polarisation ionique et séparatrices électrolytiques constituent des accumulateurs électrochimiques sous vide de gaz stockant une charge électrochimique en très basse tension continue de sécurité, ou bien constituent des supercondensateurs sous vide de gaz stockant une charge électrostatique.

1 7. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon la revendication 16, caractérisée en ce que l'électricité en très basse tension continue de sécurité est prélevée directement sur la peau-accumulateur [81 derrière les cloisons de doublage, sans distribution par un tableau de répartition ni un circuit électrique; chaque raccordement est doté d'une protection contre les surtensions ou les courts-circuits.

18. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon la revendication 15, caractérisée en ce que la pluralité de films minces polymères métallisés enveloppant le bâtiment, offre une barrière à la pollution électromagnétique extérieure et est avantageusement utilisée comme antenne réceptrice de ces ondes électromagnétiques qui seront concentrées dans un câble blindé.

19. Superstructure de bâtiment autostable à volume sous vide de gaz selon l'une quelconque des revendications 15 à 18, caractérisée en ce que la superposition de films minces polymères métallisés, à couches ioniques chargées en électricité, offre une barrière aux rayonnements ionisants alpha a et bêta β des isotopes 235 et 238 de l'uranium, des isotopes 232 du thorium et des isotopes 40 du potassium ; rayonnements présents si les granules minéraux contiennent des particules d'uranium, de thorium et de potassium.

20. Superstructure de bâtiment autostable selon la revendication 1 , caractérisée en ce qu'elle comprend en son centre une ouverture ou jardin intérieur [491 ; pour cela la couverture est ouverte en son centre, l'assise est ouverte à l'aplomb de l'ouverture de la couverture, les ouvertures de l'assise et de la couverture sont de forme et de dimensions sensiblement égales.

21. Superstructure de bâtiment autostable à ouverture centrale selon la revendication 20, caractérisée en ce que ladite superstructure est couverte par des panneaux de bardage [301, des panneaux photovoltaïques et/ou des panneaux solaires [471, des toitures [481 et des pans de toit [521.

22. Superstructure de bâtiment autostable à ouverture centrale selon la revendication 20 , caractérisée en ce que le captage de l'air neuf [531 de la ventilation intérieure est situé dans l'ouverture centrale ou jardin intérieur [491. 23. Superstructure de bâtiment autostable à ouverture centrale selon la revendication 20, caractérisée en ce que les pans de toit [521 sont en pente descendante vers ladite ouverture centrale et ne sont pas visibles par un observateur situé à l'extérieur du bâtiment et non situé en hauteur. 24. Superstructure de bâtiment autostable à ouverture centrale selon la revendication 20, caractérisée en ce que les trois pans de toit [521 situés côtés ouest CW) , nord [N] , est ] dans l'hémisphère Nord ; côtés est [E] , sud [S] , ouest [W] dans l'hémisphère Sud , en pente descendante vers ladite ouverture centrale, sont en tout ou partie composés de panneaux photovoltaïques et/ou de panneaux solaires [47].

25. Superstructure de bâtiment autostable à ouverture centrale selon la revendication 20, caractérisée en ce que la couverture et la façade sensiblement verticale côté ouverture centrale sont remplacées par une toiture [48] , un pan de toit [52] et des panneaux de bardage [30] constitués de plaques de verre transparent permettant au rayonnement solaire de pénétrer dans l'ouverture centrale ou jardin intérieur [49] , ladite toiture et lesdits panneaux de bardage et pan de toit étant ceux situés côté sud dans l'hémisphère Nord et ceux situés côté nord dans l'hémisphère Sud. 26. Méthode d'implantation d'une superstructure de bâtiment à ouverture centrale selon l'une quelconque des revendications 20 à 25 , caractérisée en ce qu'une excavation [54] est creusée dans le sol à l'emplacement de l'ouverture centrale ou jardin intérieur [49] préalablement à l'implantation du bâtiment, et comblée avec de la terre végétale.

Description:
Superstructure de bâtiment autostable semi-mobile,

à volume sous vide auto-isolant, accumulateur d'électricité.

L'invention se situe dans le domaine de la production industrielle en série de bâtiments d'habitation et d'accueil à haut niveau d'isolation thermique, phonique, sismique, électromagnétique, et aux infiltrations d'eau ; sans fondation, sans utilisation de béton, montables et démontables à l'infini, stockant leur propre production d'électricité d'origine solaire dans leur coque en très basse tension de sécurité.

Il est démontré que la production et l'utilisation du béton engendre entre 5 et B °/o des émissions de gaz à effet de serre anthropique dans le monde. De plus, les réserves de sable à grains anguleux se raréfient.

On connaît le problème des habitations construites en dur à une époque ou leur environnement était sain et agréable, condamnées à être détruites suite à une dégradation environnementale. Le bâtiment n'est pas récupérable et sa démolition produit des déchets polluants.

Le problème des habitations non isolées et dont la rénovation coûteuse ne donne pas entière satisfaction est connu.

On constate qu'à long terme, certains matériaux exposés à l'air et aux rayonnements solaires se dégradent par oxydation et photo- oxydation. L'humidité et le gel les dégradent également.

Les habitations construites en zone inondable et/ou sismique et qui ne résistent ni aux entrées d'eau, ni aux séismes, entraînent des indemnisations assurantielles catastrophiques.

On soupçonne un effet néfaste sur la santé à long terme des rayonnements électromagnétiques qui envahissent les habitations.

Les effets néfastes de la pollution de l'air par les microparticules et les épandages chimiques agricoles sont connus.

Il est démontré que la production d'énergie renouvelable passe par l'utilisation de l'énergie solaire et que son stockage est problématique.

Le courant alternatif basse tension 220 volts provoque des accidents, avec mort d'hommes ou des séquelles à vie, la raison en est qu'il contracte les muscles, ce qui n'est pas le cas du courant continu. La tension alternative a été développée afin de pouvoir modifier la tension du courant et de le transporter en très haute tension, mais son transport induit des pertes. Ce modèle qui date de plus d'un siècle, n'a plus lieu d'être si l'habitation produit ses propres besoins en électricité, □e nombreux appareils électriques et électroniques pour habitations mobiles et navires de plaisance sont en tension continue 5 ou 1 2 volts. L ' utilisation de panneaux d'isolation sous vide [P. I. V. ] , incorporés ou non dans les murs , les planchers et les couvertures est connu.

On citera les brevets :

FR2880639 / WO201 3088075 / WO201 3088077 / WO201 41 2837 /

W201 5/1 55438 / EP28B0320

Ces brevets décrivent des structures porteuses de panneaux P. I. V.

Les panneaux P. I. V. ont l ' inconvénient d ' être fragiles , donc non porteurs. De plus , il est difficile de contrôler leur niveau de vide à long terme , à 1 0, 30, 1 00 ans. Du fait qu ' ils soient non porteurs , il est compliqué d ' éviter les ponts thermiques entre l ' extérieur et l ' intérieur du bâtiment, la structure porteuse nécessaire n ' est pas isolante.

□es brevets proposent des enveloppes de panneaux P. I. V. beaucoup plus résistantes , fabriquées avec du papier cartonné plastifié.

On citera les brevets suivants :

WO201 5 35656 / WO201 6 65984

La présente invention propose de remédier à tous les inconvénients précités pages 1 et 2.

Pour rappel , on sait que la meilleure isolation thermique qui soit est le vide de tout gaz. Afin de rigidifier, de rendre plus solide , d ' économiser des matériaux et d ' insonoriser la structure du bâtiment, l'invention utilise un effet physique : l ' effet dit de Magdebourg.

Quand une des deux faces d ' une paroi est sous vide de gaz, la force exercée sur cette paroi est égale à la pression atmosphérique , soit 1 01 3 hPa ou mbar au niveau de la mer. Cette force va être utilisée dans la totalité de la superstructure. Afin d ' empêcher que les parois sur lesquelles s ' exerce la pression atmosphérique ne se cintrent pas , il va être placé derrière ces parois des granules sensiblement sphériques , poreux ou creux et rigides. Les granules seront versés en vrac sans aucun liant et n ' auront donc que de faibles points de contact entre eux, ce qui limitera la transmission des flux thermiques par conduction. Les granules poreux ou creux seront soumis à un vide de gaz poussé, ce qui supprimera la transmission des flux thermiques par convection.

Précision sémantique : le terme coque désigne en architecture des voiles de béton généralement courbes. Le terme coque utilisé dans la présente demande englobe les volumes de l'assise au dessus du niveau du sol , de tous les murs extérieurs plans ou courbes et de la couverture plane ou courbe. Exposé de l'invention

Résumé de l'invention : Superstructure de bâtiment autostable, thermo-isolante, phoniquement isolante, sismo-isolante, aqua-isolante, électromagnéto-isolante, dont le volume interne global est rempli de granules légers rigides, dans lesquels les pièces d'habitation sont immergées. Les granules légers sont de forme sphérique, poreux ou creux, sans liant et versés en vrac. L'enveloppe externe de la coque de la superstructure et les parois des pièces d' habitation sont composées de plaques rigides jointives dont les faces internes sont garnies d'une pluralité de nervures en forme d'ondulations. Une peau étanche couvre la totalité des surfaces externes de l'enveloppe de la coque de la superstructure et des parois des pièces d' habitation. La peau étanche est constituée de feuilles couvrant la face externe de chaque plaque rigide jointive et sont reliées par leurs bordures étanches. Lesdites feuilles sont constituées d'une feuille de papier carton, étanchéifiée par une pellicule intérieure de Copolymère d'Ethylène/ Alcool Vinylique [EVOH] et rendue incombustible et imputrescible par chloroparaffinage de la face extérieure. Dans les embrasures et les baies sont encastrés des blocs-baies étanches aux gaz, de forme extérieure conique. Tout le volume constitué par les granules en vrac, les plaques, les blocs-baies et la peau étanche est sous vide de gaz. Ce vide de gaz est contrôlé à vie par une pompe à vide installée in situ. L'enveloppe externe et les parois sont contreventées par le volume de granules rigidifié par la pression atmosphérique. Une pluralité de couches à polarisation ionique, vaporisées sur des feuilles polymères métallisées sous vide superposées, est insérée entre les plaques rigides et la peau étanche. L'ensemble des feuilles ioniques , séparées par des films électrolytiques intercalés, constituent des accumulateurs électro-chimique ou des supercondensateurs à couches minces sous vide de gaz. Le courant électrique très basse tension de sécurité est prélevé directement à l'arrière des cloisons de doublage.

Exposé : L'invention propose que la totalité de la superstructure d'un bâtiment soit composée d'une unique coque continue isolante, dite en cocon, et que tous les éléments soient de composition identique. Les murs de refend et les planchers sont de la même composition que la coque. Un élément ne peut être qualifié de mur, de plancher, de toit, que par sa position dans l'espace et par rapport aux autres éléments. La structure de cette coque est constituée d'une pluralité de plaques rigides jointives enserrant des granules artificiels ou d ' origine végétale qui remplissent la totalité du volume formé par les plaques. Le volume global de la superstructure est formé par une pluralité de plaques rigides jointives formant une enveloppe externe qui englobe tout le bâtiment. Les pièces d ' habitation ou d'accueil forment des sous-volumes dont les parois sont constituées par une pluralité de plaques rigides jointives formant des cavités internes. Le volume de la coque, des murs de refend et des planchers , résulte de la soustraction au volume global des sous-volumes. L ' épaisseur de la coque, qui peut varier, est déterminée par la position des sous-volumes dans le volume global.

Les sous-volumes, qui sont des unités isolées , constituent les pièces d ' habitation ou professionnelles , ils sont immergés dans les granules.

Descriptif des figures Le descriptif détaillé des figures a été placé à la fin de cette description , pages 1 5 à 1 7 , pour une meilleure concision.

Figure 1 : Représentation des volumes [ 1 1 et [21 , symbole vide [1 01.

Figure 2 : Vue d ' un bâtiment, dont le mur de pignon est ouvert.

Figure 3 : Zoom + 1 , 5 sur le mur de pignon ouvert de la figure 2.

Figure 4 : Détail de la figure 2, schéma de principe de la pompe à vide.

Figure 5 : Vue de deux planchers et d'un mur, haubanés.

Figure 6 : Représentation ouverte plus détaillée de la coque.

Figure 7 : Représentation des parois intérieures chaînées par câbles.

Figure 8 : Elément de mur pré-assemblé avec les entretoises [71.

Figure 9 : Elément de couverture pré-assemblé avec les entretoises [71.

Figure 1 0 : Zoom sur les équerres de liaison de la figure 8.

Figure 1 1 : Zoom sur les plaques de liaison de la figure 9.

Figure 1 2 : Vue d'un demi bloc-baie avec son encastrement conique.

Figure 1 3 : Représentation schématique d'une feuille de peau [81 avec bordures en V fermé [1 21 et joint d'étanchéité d'angle [331.

Figure 1 4 : Représentation schématique d'une feuille de peau [81 avec bordures en V ouvert [1 31 et joint d'étanchéité d'angle [341.

Figure 1 5 : Représentation schématique de la peau [81 avec bordures à angle droit [1 41 et un joint d'étanchéité d'angle [351.

Figure 1 6 : Vue en coupe de 2 bordures en V fermé [1 21 et pince- ressort Ω [231.

Figure 1 7 : Schéma d'un angle intérieur d'un sous-volume avec bordures en V fermé [1 21 , pince-ressort Ω [231 et agrafe tripode [241. Figure 1 8 : Vue en coupe de 2 bordures en V ouvert [ 31 et pince- ressort Ω [231.

Figure 9 : Schéma d'un angle extérieur d'un volume avec bordures en V ouvert [ 3] , 3 pinces-ressorts Ω [23] et agrafe tripode [24].

Figure 20 : Vue d'une baie et d'un demi bloc-baie encastré [9] , peau [8] avec bordures [1 4).

Figure 21 : Schéma de principe du contreventement des plaques [3].

Figure 22 : Représentation d ' un haubanage à l ' intérieur d ' un plancher. Figure 23 : Boulon/ vis auto-taraudeuse [25].

Figure 24 : Montage d ' un boulon [25] sur une ossature [46].

Figure 25 : Vue en coupe d'un exemple de réalisation d'une maison de plain-pied avec une coque en portique [31 ] et [32].

Figure 26 : Vue de l'enrobage complet d'une maison avec la peau [8]. Figure 27 : Vue d'une superstructure posée sur un lit de sable [28] avec des portiques-chevrons [29].

Figure 28 : Schéma de principe d'un accumulateur d'électricité.

Figure 29 : Vue aérienne d'une maison avec jardin intérieur [49].

Figure 30 : Chapeau de fermeture de la coque.

Figure 31 : Coupe d'une maison avec jardin intérieur, ventilation [53].

Réalisation de l'invention

Pour rappel, l ' invention propose que la totalité de la superstructure d ' un bâtiment soit composée d ' une unique coque continue isolante, dite en cocon, et que tous les éléments soient de composition identique, y compris les murs de refend et les planchers.

Un élément ne peut être qualifié de mur, de plancher, de toit, que par sa position dans l ' espace et par rapport aux autres éléments.

La structure de cette coque est constituée d ' une pluralité de plaques rigides [3] enserrant des granules artificiels ou d ' origine végétale [4] qui remplissent la totalité du volume formé par les plaques.

Le volume global [1 ] de la superstructure est formé par une pluralité de plaques rigides jointives [3] formant une enveloppe externe qui englobe tout le bâtiment. C'est également l'enveloppe externe rigide de la coque.

Les pièces d ' habitation ou d'accueil forment des sous-volumes [2] qui sont constitués par une pluralité de plaques rigides jointives [3] formant des cavités internes. B

Le volume de la coque, des murs de refend et des planchers , résulte de la soustraction au volume global [ 1 1 des sous-volumes [21.

L ' épaisseur de la coque, qui peut varier, est déterminée par la position des sous-volumes [21 dans le volume global [ 1 1.

Les sous-volumes [21 , qui sont des unités isolées , constituent les pièces d ' habitation ou professionnelles , ils sont immergés dans les granules [41.

Les plaques [31 sont planes ou arrondies , parallèles entre elles ou non. Une plaque peut avoir la taille d ' un pan de mur ou d ' un pan de toit ou d ' un plancher.

Les plaques ont leur face interne à la coque, aux murs de refend et aux planchers , garnie d ' une pluralité de nervures [51 parallèles entre elles en forme d'ondulations ou de dents de pignon-crémaillère. La forme des nervures est choisie en fonction de la taille des granules. La direction des nervures [51 est orthogonale aux contraintes de cisaillement s ' exerçant sur la structure de la coque, des murs de refend et des planchers.

Les nervures [51 seront horizontales dans le cas d ' un mur vertical ou d'un pan de toit sur lequel s ' exerce la force de gravité.

Les plaques [31 sont renforcées par des nervures voûtées [B] , également fixées sur les faces internes de ces plaques et sur les nervures [51. Ces nervures voûtées [B] sont perpendiculaires aux nervures [51. Leur épaisseur, leur largeur, leur longueur sont adaptées aux efforts transversaux qui s ' exercent sur les plaques.

Les embrasures nécessaires à la création des baies de portes et de fenêtres , au passage d ' une pièce à une autre pièce, au passage des aérations , des conduits de fumée , des gaines électriques et hydrauliques , sont ménagées dans les plaques se faisant face.

Les plaques [31 de la coque qui se font face, sont avantageusement reliées intérieurement par des entretoises [71.

Les entretoises [71 sont collées sur les deux faces internes des plaques [31 se faisant face, ce montage permet de créer des éléments de mur [31 1 et de couverture [321 pré-assemblés qu'il suffira de remplir de granules après assemblage de ceux-ci.

Les éléments pré-assemblés [31 1 et [321 sont reliés entre eux par des équerres intérieures [ 1 51 et des équerres extérieures [ 1 6] , ainsi que par des plaques de liaison [21 ]. Les équerres sont en acier forgé.

Les équerres [1 5] et [ 1 6] sont vissées sur les entretoises [7] et les nervures voûtées [6] avec des vis traversantes [1 7]. Les sous-volumes [21 , donc les pièces d'habitation , peuvent être ceinturés par une pluralité de câbles [1 9]. Dans ce cas , les câbles sont placés sur les nervures [6]. L'extrémité de certaines nervures voûtées [6] de plaques perpendiculaires entre elles , sont reliées par des équerres de liaison/ guide-câble [1 8].

□es haubans [20] peuvent relier certaines nervures voûtées [6] des planchers et des murs de façade. Ces haubans [20] traversent les granules [4] des murs de pignon , des murs de refend et des planchers [voir Figure 22].

Les haubans métalliques [20] internes à la coque, aux murs de refend , aux planchers , sont fixés sur les nervures voûtées [6] grâce à des chapes [22]. Les haubans sont des tiges métalliques ou des câbles.

Le volume interne de la coque, des murs de refend et des planchers , est intégralement rempli de granules [4] , rigides et durs , minéraux ou non , de forme sphérique , poreux ou creux et sans aucun liant pour les agglomérer.

Plusieurs types de granules légers peuvent être employés :

- Des granules légers , de diamètre 30 ± 3 mm, fabriqués par l'expansion et la réticulation à 200°C d'un géopolymère issu des « boues rouges », elles mêmes rejets de la fabrication de l'alumine,

- L ' argile expansée à 1 1 00°C, fabriquée avec les boues de lavage des carrières ou bien avec des argiles dites nobles ,

- Du verre de récupération , expansé,

- Des granules végétaux type noyaux de fruits , par exemple des noyaux de pêches , nectarines , cerises.

Tout autres types de granules légers artificiels peut être employé. Il sera judicieux de placer des granules lourds en partie basse de la superstructure. Un mélange de différentes granulométries est possible.

Précision sémantique : les cadres en béton préfabriqués qui ceinturent les baies de fenêtres et de portes et utilisés en construction traditionnelle sont nommés blocs-baies.

□ans la présente demande, des blocs-baies vont être utilisés aussi bien pour garnir les embrasures pratiquées pour les baies des ouvrants que les embrasures pratiquées pour le passage des circuits électriques , électroniques , hydrauliques , d'aérations , des conduits de fumée. □ans chaque embrasure est encastré un bloc-baie préfabriqué [91. Ce bloc-baie est étanche aux gaz, il est fabriqué en bois composite résine-plastique/bois, le plastique sera issu de la récupération du polyéthylène, polypropylène ou du polychlorure de vinyle. Une réalisation en bois massif enrobé par une couche de résine étanche moulée par injection est également possible. Ce bloc-baie a la particularité d'avoir une surface extérieure d'encastrement de forme générale conique. Les dimensions de la partie saillante à l'extérieur de la superstructure, donc du volume [1 1, sont supérieures aux dimensions de la partie saillante à l'intérieur de la superstructure, donc des sous-volumes [21. Chaque face ceinturant le bloc-baie présente une pente de 3 à 5 °/o.

Ledit bloc-baie fait sailli de chaque côté de la coque, sa profondeur totale minimum correspond à l'épaisseur de la coque augmentée des deux épaisseurs de chaque côté de la coque et des reliefs en façade. Lesdites épaisseurs sont constituées par l'épaisseur des plaques de doublage [451, la hauteur de l'ossature en bois [461, l'épaisseur des panneaux de parement [301, la hauteur des portiques-chevrons [291.

Si ledit bloc-baie est encastré dans un mur de refend ou un plancher, sa profondeur correspond aux épaisseurs de ceux-ci augmentées de la largeur des bordures d'étanchéité bloc-baie/ peau. Nota : la peau est décrite plus loin.

Un bloc-baie [91 peut être remplacé par une simple traversée de cloison étanche en forme de tube conique alésé, ceci pour les passages de câbles et tuyaux. Dans ce cas, l'étanchéité entre la traversée conique et la peau [81 est classique, avec des joints d'étanchéité circulaires et des flasques de serrage [non représentés].

Une peau [81 étanche aux gaz couvre la totalité des surfaces externes de l'enveloppe de la coque et des parois des pièces d'habitation, elle est constituée de feuilles de mêmes forme et dimensions que les plaques [31 , les feuilles sont assemblées entre elles.

Les feuilles sont constituées de feuilles de papier carton [361, étanchéifiées sur leur face côté plaque par une couche de Copolymère d'Ethylène/ Alcool Vinylique (EVOH] et rendues incombustibles et non dégradables par chloroparaffinage pénétrant à chaud de leur face externe. Des ouvertures sont ménagées dans les feuilles , elles correspondent aux embrasures ménagées dans les plaques [31. Les bordures des feuilles cartonnées sont pliées vers l'extérieur [de la coque] sur une largeur de 20 mm, les bords sont relevés et forment avec la feuille cartonnée, soit un angle en V fermé [1 2] , soit un angle en V ouvert [1 3] , soit un angle droit [1 4].

Ces pliages sont destinés à relier les feuilles entre elles par le pincement des couples de bordures relevées qui sont en contact.

Les pliages en angle droit [1 4] sont destinés à relier les blocs-baies étanches avec les bordures relevées des ouvertures pratiquées dans les feuilles. La forme et les dimensions des ouvertures correspondent strictement aux dimensions des embrasures des plaques [3].

Les pliages en V fermé [1 2] sont destinés à relier les feuilles qui forment un angle saillant entre elles.

Les pliages en V ouvert [1 3] sont destinés à relier les feuilles qui forment un angle rentrant entre elles.

Avant pliage, les pliures seront marquées par rainage des feuilles cartonnées à une distance de 20 mm des bords.

A la fabrication , des pièces d'étanchéité moulées [33] , [34] et [35] sont collées à chaque angle des feuilles cartonnées , sur les bordures relevées. Ceci afin de garantir l'étanchéité des angles.

Les pièces [33] sont destinées aux bordures en angle en V fermé.

Les pièces [34] sont destinées aux bordures en angle en V ouvert.

Les pièces [35] sont destinées aux bordures en angle droit.

Les bordures en angle droit [1 4] des feuilles cartonnées sont serrées sur les blocs-baies étanches par des plaques de serrage [non représentées] vissées sur les blocs-baies. Une couche d'étanchéité en élastomère est placée entre la bordure [1 4] et le bloc-baie.

Les bordures en V fermé [1 2] et en V ouvert [1 3] des feuilles cartonnées sont réunies par le pressage des pinces-ressorts [23] à profil en forme de lettre oméga majuscule Ω. Une couche d'étanchéité en élastomère sera placée entre les couples de bordures [1 2] ou [1 3] , rendant étanche l'assemblage des feuilles cartonnées.

Ces pinces-ressorts Ω ont sensiblement la longueur de chacun des côtés des feuilles cartonnées et des longueurs des côtés des plaques.

Des agrafes tripodes [24] viennent pincer les trois bordures réunies dans les angles des sous-volumes ou du volume. Ainsi l ' ensemble de la superstructure et le dessous de l ' assise du bâtiment sont-ils enveloppés dans une peau étanche aux gaz. Ainsi les intérieurs des sous-volumes [21 , donc des pièces d ' habitation , sont-ils couverts par une peau étanche aux gaz. Le volume fermé et étanche aux gaz, enveloppé par la peau étanche , est soumis à un vide poussé, inférieur à 1 hPa. La mise sous vide de gaz complète se fera à long terme afin d ' éliminer les molécules de gaz enfermées dans les cellules fermées des granules poreux ou creux.

C ' est pourquoi le volume interne de la coque, des murs de refend et des planchers , est relié à une pompe à vide [1 01 de façon permanente. La pompe à vide est équipée d ' un système de détection et d ' alarme afin de prévenir tout fonctionnement trop important de ladite pompe, signe d ' une entrée de gaz accidentelle dans le volume fermé et étanche.

Ce système de contrôle sera relié au réseau informatique mondial [@] par réseau filaire ou hertzien , ainsi l'étanchéité du volume étanche sera surveillée. Un vacuomètre mécanique de sécurité indiquera en permanence le niveau de vide.

Cette liaison permanente au réseau informatique mondial constitue une alarme à toute agression extérieure du type effraction sur la coque.

Le vide de gaz assure la rigidité de l ' ensemble par effet dit de

Magdebourg. Les nervures [51 des faces internes des plaques [31 sont encastrées dans les granules [41 dont le volume est rendu rigide par la pression des plaques [voir figure 21 ). Les planchers étant rigidifiés , ils sont aussi silencieux qu ' un plancher de béton.

Le volume de granules sous vide de gaz assure l ' isolation thermique et phonique ainsi que le contreventement des plaques. La conductivité thermique de la coque varie de 0 , 006 à 0, 004 watt/ [mètre. °K] , en fonction de la nature des granules et du nombre d'entretoises [7).

La qualité optimale de l ' isolation sera maintenue durant toute la durée de vie du bâtiment grâce à la pompe à vide [1 0].

Les blocs-baies [9] , encastrés dans la coque sont immobilisés par l'effet dit de Magdebourg et la pression des granules sur leurs faces d'appui extérieures encastrées dans la coque.

Une pluralité de films polymères [40] métallisés sous vide [37] et recouverts de couches à polarisation ioniques [38] , est insérée entre les plaques [3] et la peau étanche [8] ; des électrolytes solides , gélifiés ou liquides [39] sont intercalés entre les couches à polarisation ionique. L'ensemble des feuilles minces constitue un accumulateur électrochimique ou un supercondensateur à films séparateurs électrolytiques solides ou gélifiés ou liquides, sous vide de tout gaz.

Les couches à ions positifs sont reliées ensemble et constituent l'anode de l'accumulateur [41 ]. Les couches à ions négatifs sont reliées ensemble et constituent la cathode de l'accumulateur [42].

Les sorties de l'anode et de la cathode de la peau étanche s'effectuent entre les couples de bordures jointives [1 2] ou [1 3]. La couche élastomère entre les deux bordures permet l'étanchéité autour de l'anode et de la cathode.

Les éléments d'un seul accumulateur sont branchés en parallèle afin de délivrer une tension de 24 volts. A un accumulateur correspond une plaque [3], les accumulateurs sont branchés en série afin de conserver la tension de 24 volts. Le modèle de branchement est celui d'une batterie.

La polarité des supercondensateurs est déterminée par la polarité de la charge délivrée par les panneaux photovoltaïques [47], elle est donc déterminée par le branchement de ceux-ci.

Le courant électrique très basse tension continue de sécurité est prélevé directement derrière les cloisons de doublage pour alimenter des prises et appareils électriques protégés des courts-circuits.

La pluralité de couches à polarisation ionique offre une barrière à tout champ électromagnétique extérieur. La superstructure est ainsi électromagnéto-isolante. La superstructure est posée sur un lit de sable [28] qui permet d'absorber tous les mouvements ou les secousses du sol. La hauteur du sable est fonction de l'aléa sismique, de 0,5 m à 2 m de hauteur. Ce lit de sable s'étend sur une surface plus grande de 20 °/o que la surface d'appui de la superstructure. Il est particulièrement avantageux d'utiliser des sables impropres à la fabrication du béton, de type sable du désert. Les grains de sable du désert étant arrondis, ils n'en sont que plus appropriés à l'absorption des mouvements ou secousses du sol.

La superstructure n'étant pas fixée dans le sol et autostable, elle est antisismique. Des boulons/ vis auto-taraudeuses [25] de fabrication spéciale à coupelle d'étanchéité [26] sont prévus pour la fixation sur champ de certaines ossatures en bois [46] sur les feuilles cartonnées, ainsi que certains équipements fixes domestiques , type ventilation mécanique à récupération d'énergie calorifique. L ' étanchéité des feuilles cartonnées , percées pour le passage des vis , est assurée par un joint torique [271 en élastomère, encastré dans la gorge de la coupelle [261 et comprimé sur la feuille cartonnée par le serrage de la vis [251. La coupelle d'étanchéité et le boulon/ vis auto-taraudeuse sont forgés et usinés en une seule pièce afin d'assurer leur étanchéité.

Les boulons/ vis auto-taraudeuses [251 sont toujours vissés sur des emplacements repérés par des marques imprimées sur les feuilles cartonnées. Au dos de ces marques , les accumulateurs sont évidés sur un diamètre de 30 mm. Ces marques sont faces aux nervures [51 [61 [71 afin d'avoir une longueur de vissage maximum.

Afin de limiter la quantité de granules utilisée, des sous-volumes [1 1 ] non étanches sont placés au sein des granules quand l ' épaisseur de la coque est trop importante.

Les plaques [31 sont avantageusement fabriquées en bois lamellé- collé à lamelles orientées type OSB. Les nervures [51 sont intégrées à la fabrication des plaques ou rapportées par collage. Les nervures [51 sont en bois massif, les nervures voûtées [61 perpendiculaires aux nervures [51 sont en bois lamellé-collé tout comme les entretoises [71.

Les portiques-chevrons [291 permettent la pose de tout bardage, plaques de bois , lattes de toit, panneaux photovoltaïques , ils seront de préférence simplement posés sans fixation sur la coque.

Les ossatures [461 , permettent la pose de plaques de plâtre [451 , plaques OSB, toutes plaques de doublage. L ' espace entre les plaques de doublage et les feuilles cartonnées permet le passage des circuits d ' eau, des ventilations et des réseaux intranet et internet.

A l'intérieur des sous-volumes et derrière les plaques de doublage, des accumulateurs thermiques sous forme de volumes d'argile crue [441 sont posés sur les planchers.

Tous les matériaux accumulateurs thermiques peuvent être utilisés à l'intérieur des sous-volumes [21. Tous les matériaux réfléchissant les rayons du soleil peuvent être utilisés à l'extérieur du volume [ 1 1.

Une toile goudronnée sera placée sous la superstructure avant sa pose. En zone inondable, les portes et portes-fenêtres seront étanches aux infiltrations d'eau et s'ouvriront vers l'extérieur, les entrées de tuyaux seront également étanches. Un anti-retour sera installé à la sortie de chaque évacuation des eaux usées. L'étanchéité sera assurée jusqu'à la plus haute crue historiquement constatée. En cas d'inondation , seuls les parements extérieurs seront noyés dans l'eau.

Le bâtiment est ainsi aqua-isolant.

Remarques générales concernant le montage de la superstructure :

La totalité de la superstructure , y compris les aménagements intérieurs , seront préfabriqués et pré-assemblés en atelier, seul un assemblage par vissage sera utilisé sur le lieu de l'élévation de la construction. Les granules seront soufflés à partir d'un camion citerne.

Les éléments de mur [31 1 et de couverture [321 seront vibrés afin que les granules occupent tout le volume intérieur et soient tous en contact entre eux.

Les panneaux [31 couvrant les pans supérieurs de la coque sont coupés à distance du sommet de la coque, un chapeau [551 de largeur 0 , 60 mètre sera mis en place au sommet de la coque après injection et vibration des granules dans la coque.

Les blocs-baies coniques sont encastrés dans les embrasures sans aucune fixation mécanique ni chimique, la pression des granules et la dépression de l'air les immobilisent.

L'ensemble de la superstructure reste réparable, démontable, modifiable et transférable sur un autre lieu.

Un seul orifice d'aspiration des gaz est nécessaire et suffisant pour la totalité de la superstructure.

Considérations

Pour une habitation de 250 m 2 comprenant une véranda de 50 m 2 , la surface des supercondensateurs ou des accumulateurs électro- chimiques peut être de 2000 m 2 si les surfaces extérieures sont utilisées , y compris le dessous de l'assise du bâtiment. Multiplié par 1 0 paires de couches ioniques , cela peut représenter 20000 m 2 d'accumulation électronique ou électrochimique. Un film polyester métallisé avec sa couche ionique a une épaisseur de 1 5± 2 micromètres. La tension continue de sortie est de 24 volts , en très basse tension de sécurité. Il est simple de placer un micro onduleur/ transformateur 220 volts alternatif en sortie de prise électrique en cas de nécessité. Il est à remarquer que les onduleurs/ transformateurs tension continue 24 volts/ tension alternative 220 volts, placés actuellement en sortie de panneaux photovoltaïques, ont une durée de vie limitée et consomment une fraction de l'électricité délivrée par lesdits panneaux. Leur suppression est un progrès.

Les granules, fabriqués avec les boues rouges extraites de la bauxite, comportent des traces d'uranium 238 et de thorium 232, leur radioactivité sera diluée dans les 24 couches métalliques ioniques des accumulateurs et, étant sous vide, ne sera pas dispersée dans l'air.

Exemple de réalisation

Un exemple de réalisation est proposé sous la forme d'une habitation de plain-pied (figure 29), cette habitation comporte un jardin intérieur (49) dont la surface au sol a une valeur minimale de 25 % de la surface d'appui totale du bâtiment sur le sol.

L'isolation étant pratiquement absolue, il n'est pas nécessaire de construire une habitation à étage, ce type de construction étant surtout destiné à la récupération de la source de chaleur émise par l'étage inférieur.

La captation de l'énergie solaire nécessite une surface d'exposition au soleil maximale. Cette surface est limitée avec un immeuble à étages.

Le modèle d'habitation proposé comporte une grande surface de toiture (48) et (52) sur laquelle peuvent être installés des panneaux photovoltaïques et/ou des panneaux solaires.

Ce modèle d'habitation à ouverture centrale et pans de toits intérieurs (52) cachés, permet de rendre les panneaux photovoltaïques/ panneaux solaires (47) invisibles à un observateur situé à l'extérieur du bâtiment et non placé en hauteur.

L'implantation de la superstructure sans fondation permet d'intégrer la végétation au sein de l'habitation, le système racinaire d'un ou plusieurs arbres (51 ) plantés dans ce jardin pouvant se développer sans obstacle.

Une excavation (54), de la surface du jardin (49), est creusée et remplie de terre végétale avant l'implantation du bâtiment.

L'air enrichie en oxygène grâce aux plantations feuillues plantées dans le jardin intérieur (49) est capté, filtré et injecté à l'intérieur de

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP l'habitation par la ventilation mécanisée [531.

□ans l'hémisphère nord, la façade exposée côté sud, est constituée d'une véranda [501 , source de captage de l'énergie solaire grâce au chauffage de l'air intérieur de la véranda par le rayonnement solaire. Cet air chaud est injecté dans l'habitation par la ventilation mécanisée [531. Dans l'hémisphère sud , la véranda sera côté nord.

Les futurs progrès dans le rendement des cellules solaires permettront de placer les panneaux photovoltaïques à l'intérieur de la véranda [501 , ce qui permettra aux arbres plantés dans le jardin de se développer en hauteur sans risque d'isoler les panneaux [471 du rayonnement solaire.

L'habitation est semi-mobile, elle peut être déplacée après démontage et remontage. Le bâtiment une fois démonté, le terrain redevient vierge de toute construction.

Descriptif détaillé des figures

Figure 1 : Représentation du volume global [ 1 1 englobant des sous- volumes (21 , l'ensemble est mis sous vide par la pompe à vide [1 01. Cette figure illustre schématiquement la revendication 1 .

Figure 2 : Vue d ' un bâtiment, dont le mur de pignon est ouvert, montrant les plaques [31 , les granules [41 ainsi que la pompe à vide [ 1 01.

Figure 3 : Zoom + 1 , 5 sur le mur de pignon ouvert de la figure 2.

Figure 4 : Détail de la figure 2, schéma de principe de la pompe à vide alimentée par un circuit électrique en courant continu +/-, une alarme signale tout fonctionnement trop important de ladite pompe, le circuit de contrôle est relié au réseau informatique mondial (@].

Figure 5 : Vue partielle de deux planchers et d'un mur, l'assise et un mur sont haubanés par le hauban [201 fixé aux nervures voûtées [61.

Figure 6 : Vue partielle en coupe plus détaillée d ' une partie quelconque de la coque montrant les éléments constitutifs de ladite coque : plaques nervurées [31 , granules [41 , hauban [201 et chape [221.

Figure 7 : Représentation des parois intérieures chaînées par un câble sans fin [1 91. Un deuxième câble [1 91 est en attente. Les équerres de liaison [ 1 81 maintiennent les nervures voûtées [61 et servent de guide-câble.

Figure 7A : zoom de la figure 8 sur une équerre de liaison [ 1 81.

Figure 8 : Elément de mur pré-assemblé [31 1 constitué de plaques [31 collées sur des entretoises (71, des équerres de liaison [1 51 et [1 61 permettent d'assembler différents éléments entre eux. Les équerres de liaison inférieures [1 51 permettent d'assembler les éléments [311 à l'assise. Le remplissage de l'élément par des granules évite le voilement des entretoises [71 sous contraintes mécaniques. Les vis [1 71 relient les équerres entre elles en traversant les entretoises [71.

Figure 9 : Elément de toit pré-assemblé [321 constitué de plaques [31 collées sur des entretoises [71. Les plaques de liaison [211, situées sous le faîtage du toit, permettent l'assemblage des éléments [321 entre eux. Le remplissage des éléments par des granules évite le voilement des entretoises [71 sous contraintes mécaniques. Les panneaux [31 sont coupés à distance du sommet du toit afin de laisser la place à un chapeau [551 de 0, 60 mètre de large et maintenu en place uniquement par la dépression. Vue d'une équerre intérieure [1 51.

Figure 1 0 : Zoom sur les équerres de liaison [1 51 et [1 61.

Figure 1 1 : Zoom sur les plaques de liaison [211.

Figure 1 2 : Vue d'un demi bloc-baie [91 dont les quatre faces d'appui ont une pente de 5 °/o croissante vers l'extérieur du bâtiment.

Figure 1 3 : Représentation schématique d'une feuille de peau [81 avec bordures en V fermé et joint d'étanchéité d'angle [331. Quatre joints d'étanchéité d'angle sont collés dans les quatre angles de la feuille [81. Zoom sur le joint [331.

Figure 1 4 : Représentation schématique d'une feuille de peau [81 avec bordures en V ouvert et joint d'étanchéité d'angle [341. Quatre joints d'angle d'étanchéité sont collés dans les quatre angles de la feuille [81. Zoom sur le joint [341.

Figure 1 5 : Représentation schématique d'une feuille de peau [81 avec bordures à angle droit et un joint d'étanchéité d'angle [351. Quatre joints d'étanchéité d'angle sont collés sur les quatre angles d'une ouverture dans la peau [81, voir Fig. 20. Zoom sur le joint [351.

Figure 1 6 : Vue en coupe de 2 bordures jointives en V fermé [1 21 et pince-ressort [231 en forme de lettre oméga majuscule Ω.

Figure 1 7 : Schéma d'un angle intérieur d'un sous-volume avec 2 bordures jointives en V fermé [1 21 pincées par une pince-ressort Ω [231 et vue grossie d'une agrafe tripode [241 prête à être posée.

Figure 1 8 : Vue en coupe de 2 bordures jointives en V ouvert [1 21 et pince-ressort Ω [231.

Figure 1 9 : Schéma d'un angle extérieur d'un volume avec 6 bordures jointives en V ouvert [1 31 pincées par 3 pinces-ressorts Ω [231 et vue grossie d'une agrafe tripode [241.

Figure 20 : Vue d'une baie et d'un demi bloc-baie étanche encastré [91 , les bordures [1 41 sont serrées sur le bloc-baie étanche par des plaques de serrage vissées dessus.

Figure 21 : Schéma de principe du contreventement des plaques [31. Les nervures [51 s ' arc-boutent dans les granules [41 rigidifiés par la pression atmosphérique qui s ' exerce sur la face extérieure de chaque plaque [31. Forces de réaction : F

Figure 22 : Représentation d ' un haubanage [201 noyé dans les granules à l ' intérieur d ' un plancher.

Figure 23 : Boulon / vis auto-taraudeuse [251 à coupelle d ' étanchéité [261. Un tore [271 en élastomère s ' encastre dans la gorge circulaire de la coupelle d ' étanchéité.

Figure 24 : Montage d ' un boulon [251 sur une ossature [461 , le joint torique [271 est monté dans sa coupelle [261. Un écrou non représenté serre l'ossature sur une plaque [31.

Figure 25 : Vue en coupe d'un exemple de réalisation d'une maison de plain-pied avec une coque en portique [31 1 et [321. Les plaques de parement [301 et le toit [481 sont fixés sur les portiques-chevrons [291. Les plaques de doublage [451 sont fixées sur les ossatures [461. Un accumulateur thermique [441 est représenté.

Figure 26 : Vue de l'enrobage complet d'une maison avec la peau [81.

Figure 27 : Vue d'une superstructure posée sur un lit de sable [281 avec une pluralité de portiques-chevrons [291. Une plaque de bardage extérieure [301 est représentée.

Figure 28 : Schéma de principe d'un accumulateur d'électricité.

L'épaisseur de l'accumulateur est de 0 , 2-0, 3 millimètre pour 1 0 éléments accumulateurs. L'épaisseur de l'anode/ cathode est de 1 00 micromètres.

Figure 29 : Vue aérienne d'une maison avec jardin intérieur [491. Les panneaux photovoltaïques/ solaires [471 sont fixés sur les pans de toit [521 coté jardin intérieur [491. La véranda [501 est située coté sud dans l'hémisphère nord.

Figure 30 : Chapeau fermant le sommet de la coque après injection complète des granules [41. Il est maintenu en place par la dépression.

Figure 31 : Coupe d'une maison avec jardin intérieur, entrée basse de la ventilation [531 , excavation préalable [541 du jardin intérieur et remplissage de terre végétale, chapeau de fermeture [551. Nomenclature

I - Volume global 2- Sous-volume 3- Plaque 4- Granules 5- Nervure 6- Nervure voûtée 7- Entretoise

8- Peau/ Peau-accumulateur électrique

9- Bloc-baie étanche 10- Pompe à vide

I I - Sous-volume non étanche aux gaz

12- Bordure en V fermé 1 3- Bordure en V ouvert

14- Bordure à angle droit 15- Equerre intérieure

16- Equerre extérieure 1 7- Vis de liaison équerres

18- Equerre de liaison/ guide câble 19- Câble 20- Hauban

21 - Plaque de liaison 22- Chape 23- Pince-ressort Ω

24- Agrafe tripode 25- Boulon/ vis auto-taraudeuse

26- Coupelle 27- Joint torique 28- Sable

29- Portique-chevron 30- Panneau de bardage

31 - Elément de mur 32- Elément de couverture

33- Etanchéité V fermé 34- Etanchéité V ouvert

35- Etanchéité angle droit 36- Feuille cartonnée

37- Pellicule métallique 38- Couche à polarisation ionique

39- Feuille, couche électrolytique solide/ gélifiée/ liquide

40- Film polyester métallisé sous vide

41 - Anode 42- Cathode 43- Plancher

44- Accumulateur thermique 45- Plaque de doublage

46- Ossature cloison doublage

47- Panneaux photovoltaïques/ panneaux solaires

48- Toiture 49- Jardin intérieur 50- Véranda

51 - Arbre feuillu 52- Pan de toit intérieur

53- Captage de l'air frais par la ventilation mécanisée

54- Excavation/ terre végétale

55- Chapeau de fermeture supérieure de la coque

@ - Ordinateur de liaison internet

+ et - : Borne positive et négative d'alimentation électrique Symbole de la cloche [Figure 41 : Alarme entrée de gaz