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Patent Searching and Data


Title:
SERVING TRAY AND METHOD FOR USING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/152419
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a serving tray having a flat functional upper face (2) for receiving one or more products to be carried and a lower face (3) on the opposite side from said upper face, characterized in that: - all or part of the upper face (2) is covered with a coating (200) having a gripping property, - the gripping property is obtained by a suction effect, the coating (200) comprising a micro-suction layer providing the gripping property for products to be carried that have a smooth supporting surface, or - the coating (200) comprises a nano-structured layer of catching fibres providing the gripping property.

Inventors:
CLEMENT CYRIL (FR)
CLEMENT CYRIL (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/050081
Publication Date:
July 30, 2020
Filing Date:
January 22, 2020
Export Citation:
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Assignee:
CLEMENT CYRIL (FR)
International Classes:
A47G19/02; A47G23/06
Domestic Patent References:
WO2018039725A12018-03-08
WO2007144716A12007-12-21
WO2014111937A12014-07-24
WO2018039725A12018-03-08
Foreign References:
US7975623B12011-07-12
GB544154A1942-03-30
CN107028463A2017-08-11
US20150230643A12015-08-20
US20150238034A12015-08-27
US5833056A1998-11-10
US20160120349A12016-05-05
CA2717633A12011-04-14
EP1241930A22002-09-25
Attorney, Agent or Firm:
ROMAN, Alexis (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] [Plateau de service comportant une face supérieure (2) fonctionnelle plane pour la réception d’un ou plusieurs produits à porter et une face inférieure (3) opposée à ladite face supérieure, caractérisé en ce que tout ou partie de la face supérieure (2) est recouverte d’un revêtement (200) ayant une propriété d’adhérence aux produits,

- la propriété d’adhérence est obtenue par un effet ventouse, le revêtement (200) comprenant une couche de micro-succion assurant la propriété d’adhérence à des produits à porter ayant une surface d’appui lisse, ou

- le revêtement (200) comprend une couche nano-structurée de fibres d’accrochage assurant la propriété d’adhérence

[Revendication 2] Plateau selon la revendication 1 , dans lequel la face inférieure (3) est pourvue d’un dispositif (30) de blocage manuel en rotation du plateau autour d’un axe normal à la face supérieure (2).

[Revendication 3] Plateau selon la revendication 2, dans lequel le dispositif (30) de blocage manuel en rotation se présente sous la forme d’un ou plusieurs bossages (300) qui, en usage, font office de butées pour les doigts d’une main d’un utilisateur portant ledit plateau.

[Revendication 4] Plateau selon la revendication 3, dans lequel le dispositif de blocage manuel en rotation se présente sous la forme de trois bossage (300) décalés chacun de 120° par rapport à un axe (X2-X2) normal à la face supérieure (2) et passant par le centre de la face inférieure (3), lesquels bossages sont situés à une distance comprise entre 90 mm et 170 mm dudit centre.

[Revendication 5] Plateau selon la revendication 2, dans lequel le dispositif (30) de blocage manuel en rotation se présente sous la forme d’une poignée préhensible (300’) située au centre de la face inférieure (3).

[Revendication 6] Plateau selon l’une des revendications 2 à 5, dans lequel la face inférieure (3) est pourvue d’un rebord périphérique (31) qui s’étend à l’opposé de la face supérieure (2), lequel rebord fait office de piétement.

[Revendication 7] Plateau selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le revêtement (200) a des propriétés hydrophobes. [Revendication 8] Plateau selon la revendication 1 , dans lequel un élément antidérapant (3000) recouvre tout ou partie de la face inférieure (3).

[Revendication 9] Plateau selon la revendication 8, dans lequel la face inférieure (3) est pourvue d’un piétement (31), l’élément antidérapant (3000) étant aménagé sur ledit piétement.

[Revendication 10] Plateau selon l’une des revendications 8 ou 9, dans lequel l’élément antidérapant (3000) est réalisé dans un matériau appartenant à la famille suivant : caoutchouc, élastomère, silicone.

[Revendication 11] Plateau selon l’une des revendications 8 ou 9, dans lequel l’élément antidérapant consiste en des rugosités.

[Revendication 12] Procédé d’utilisation d’un plateau (1) conforme à l’une des revendications 2 à 7, comportant les étapes consistant à :

- poser un ou plusieurs produits sur la face supérieure (2) fonctionnelle du plateau (1),

- exercer une pression d’appui sur le produit de sorte que ledit produit adhère au revêtement (200),

- décharger le produit en :

-- appliquant, avec une main, un couple de torsion sur ledit produit, ledit couple étant appliqué selon un axe normal à la face supérieure (2), de sorte que ledit produit se détache du revêtement (200), et simultanément,

- engager un ou plusieurs doigts de l’autre main dans le dispositif (30) de blocage manuel, de sorte que le plateau (1) ne tourne pas lorsque le couple de torsion est appliqué sur le produit.

[Revendication 13] Procédé d’utilisation d’un plateau (1) conforme à l’une des revendications 8 à 11 , comportant les étapes consistant à :

- poser un ou plusieurs produits (P) sur la face supérieure (2) fonctionnelle du plateau (1),

- exercer une pression d’appui sur le produit (P) de sorte que ledit produit adhère au revêtement (200),

- décharger le produit (P) en :

- posant le plateau (1) sur une surface de pose (T), de sorte que l’élément antidérapant (3000) soit en contact avec ladite surface de pose, - appliquant, avec une main, un couple de torsion (C) sur ledit produit (P), ledit couple étant appliqué selon un axe (X1-X1) normal à la face supérieure

(2), de sorte que ledit produit se détache du revêtement (200), l’élément antidérapant (3000) s’opposant à la rotation dudit plateau autour d’un axe (X Ci, X2-X2) normal à ladite face supérieure (2) dudit plateau.

[Revendication 14] Procédé d’utilisation d’un plateau (1) conforme à la revendication 1 , comportant les étapes consistant à :

- poser un ou plusieurs produits (P) sur la face supérieure (2) fonctionnelle du plateau (1),

- exercer une pression d’appui sur le produit (P) de sorte que ledit produit adhère au revêtement (200),

- décharger le produit (P) en :

- posant le plateau (1) sur un support (32) sur lequel est disposé un élément antidérapant (3000), ledit support étant adapté pour recevoir la face inférieure

(3) dudit plateau de sorte que lorsque ledit plateau est posé sur ledit support, ladite face inférieure soit en contact avec ledit élément antidérapant,

-- appliquant, avec une main, un couple de torsion (C) sur ledit produit (P), ledit couple étant appliqué selon un axe (X1-X1) normal à la face supérieure (2), de sorte que ledit produit se détache du revêtement (200), l’élément antidérapant (3000) s’opposant à la rotation dudit plateau autour d’un axe (Xr Ci, X2-X2) normal à ladite face supérieure (2) dudit plateau.

Description:
Description

Titre : Plateau de service et son procédé d’utilisation

[Domaine technique.

[1] L’invention a pour objet un plateau de service. Elle concerne également un procédé d’utilisation de ce plateau.

[2] L'invention se rapporte au domaine technique des articles de table et plus particulièrement des plateaux pour le service de boissons et d'aliments aux tables d’établissements du type café, bar, restaurant, night-club, etc.

Etat de la technique.

[3] L'usage efficace et en sécurité d'un plateau de service dans le cadre d'un service de boissons ou d’aliments exige de l'expérience, un certain sens de l'équilibre, une bonne capacité d'anticipation ainsi qu'une très bonne résistance physique des bras et avant-bras. Pour les exploitants d’établissements, il est difficile de trouver du personnel expérimenté et l'activité étant saisonnière, le personnel sous contrat, souvent des étudiants, qui assure le service en saison n'a généralement aucune expérience en ce domaine. Il en résulte un service chaotique, lent, marqué par des chutes de verres, bouteilles ou assiettes transportés, qui entraînent pertes financières, désorganisation du service, et dégradation de l'image de l'établissement. Pour un serveur ou un utilisateur expérimenté, il y a toujours des risques qu'il se fasse bousculer, avec des risques potentiels de chute ou de renversement de verres ou de bouteilles. Il apparaît que les chutes de plateau sont généralement liées à un mouvement réflexe brutal tendant à rattraper un début de déséquilibre. Le plateau étant simplement posé sur la main du serveur, ce mouvement de rattrapage projette alors plateau et les objets posés dessus au sol.

[4] Pour des particulières, le portage d’un plateau de service peut s’avérer délicat, surtout si un grand nombre de produits sont disposés dessus, ou si ces produits ont un équilibre instable (par exemple des verres à pieds, des bouteilles, ...). Le risque de chute des produits est particulièrement élevé en cas de perte d’équilibre du porteur du plateau. [5] Il existe des plateaux permettant d'assurer le maintien des objets se trouvant posés dessus. Les documents brevet US2015/0238034 (Faulk), US5833056 (Goldman) ou US2016120349 (Boyatt) divulguent par exemple des plateaux comportant des alvéoles adaptées pour y placer des verres. Ces plateaux sont toutefois encombrants et ne sont pas adaptés à tout type d’objets à transporter puisque la taille fixe des alvéoles conditionne la taille des objets pouvant y être insérés. Le document brevet WO2018/039725 (DAMIANI) décrit un plateau de service recouvert d’un matériau anti-dérapant. En pratique, les propriétés de ce type de matériau ne sont pas suffisantes pour éviter risque de chute des produits en cas de choc et/ou de perte d’équilibre du porteur du plateau.

[6] Un objectif de l’invention est de remédier aux inconvénients précités. Un autre objectif de l’invention est de permettre de maintenir solidement tout ce qui se trouve sur le plateau pour éviter que les objets posés dessus ne chutent ou ne se renversent en cas de choc ou de manoeuvre brutale. Encore un autre objectif de l’invention est de proposer un plateau dont la conception est simple, peu onéreuse et facile d’utilisation, même pour des particuliers ou personnes inexpérimentées dans le domaine du service.

Présentation de l’invention.

[7] La solution proposée par l’invention est un plateau de service comportant une face supérieure fonctionnelle plane pour la réception d’un ou plusieurs produits à porter et une face inférieure opposée à ladite face supérieure. Tout ou partie de la face supérieure fonctionnelle est recouverte d’un revêtement ayant une propriété d’adhérence aux produits à porter. La propriété d’adhérence est obtenue par un effet ventouse, le revêtement comprenant une couche de micro succion assurant la propriété d’adhérence à des produits à porter ayant une surface d’appui lisse. En variante, le revêtement peut comprendre une couche nano-structurée de fibres d’accrochage assurant la propriété d’adhérence.

[8] Les objets étant maintenus par adhérence sur le plateau, leur risque de chute ou de renversement en cas de choc ou de manœuvre brutale est fortement limité, voire nul. Il peut donc être facilement utilisé par du personnel non expérimenté, notamment en phase d’apprentissage. L’inventeur a pu constater de manière surprenante que les objets pouvaient rester maintenus sur la face supérieure du plateau alors même que celui-ci était incliné à plus de 45°, voire 90°, par rapport à l’horizontale.

[9] Le plateau objet de l’invention convient à tout type d’utilisateur. Il est particulièrement bien adapté pour un service dit à la française, qui répond à une gestuelle codifiée bien précise : le plateau doit se porter à une main, ne doit pas être en appui sur l'avant-bras ou sur le corps du serveur, et ne doit pas être posé sur la table des consommateurs. Le décapsulage des boissons doit se faire à une main, l'autre main maintenant le plateau à l’horizontale, les objets posés dessus.

[10] D’autres caractéristiques avantageuses de l’invention sont listées ci-dessous.

Chacune de ces caractéristiques peut être considérée seule ou en combinaison avec les caractéristiques remarquables définies ci-dessus, et faire l’objet, le cas échéant, d’une ou plusieurs demandes de brevet divisionnaires :

- Selon un premier mode de réalisation, la face inférieure est pourvue d’un dispositif de blocage manuel en rotation du plateau autour d’un axe normal à la face supérieure. Lorsqu’un utilisateur délivre les objets, il tient le plateau dans une main et saisi lesdits objets par son autre main. Le dispositif de blocage en rotation permet de maintenir efficacement le plateau dans la main servant au portage lorsque l’utilisateur exerce, avec son autre main, un effort pour désolidariser les objets dudit plateau.

- Avantageusement, le revêtement a des propriétés hydrophobes.

- Selon un mode de réalisation, le dispositif de blocage manuel en rotation se présente sous la forme d’un ou plusieurs bossages qui, en usage, font office de butées pour les doigts d’une main d’un utilisateur portant ledit plateau.

- Préférentiellement, le dispositif de blocage manuel en rotation se présente sous la forme de trois bossage décalés chacun de 120° par rapport à un axe normal à la face supérieure et passant par le centre de la face inférieure, lesquels bossages sont situés à une distance comprise entre 90 mm et 170 mm dudit centre. - Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de blocage manuel en rotation se présente sous la forme d’une poignée préhensible située au centre de la face inférieure.

- Avantageusement, la face inférieure est pourvue d’un rebord périphérique qui s’étend à l’opposé de la face supérieure, lequel rebord fait office de piétement.

- Selon un deuxième mode de réalisation, un élément antidérapant recouvre tout ou partie de la face inférieure.

- Selon un mode de réalisation, la face inférieure est pourvue d’un piétement, l’élément antidérapant étant aménagé sur ledit piétement.

- Selon un mode de réalisation, l’élément antidérapant est réalisé dans un matériau appartenant à la famille suivant : caoutchouc, élastomère, silicone.

- Selon un autre mode de réalisation, l’élément antidérapant consiste en des rugosités.

[11] Un autre aspect de l’invention concerne un procédé d’utilisation d’un plateau conforme à l’une des caractéristiques du premier mode de réalisation, comportant les étapes consistant à :

- poser un ou plusieurs produits sur la face supérieure fonctionnelle du plateau,

- exercer une pression d’appui sur le produit de sorte que ledit produit adhère au revêtement,

- décharger le produit en :

- appliquant, avec une main, un couple de torsion sur ledit produit, ledit couple étant appliqué selon un axe normal à la face supérieure, de sorte que ledit produit se détache du revêtement, et simultanément,

-- engager un ou plusieurs doigts de l’autre main dans le dispositif de blocage manuel, de sorte que le plateau ne tourne pas lorsque le couple de torsion est appliqué sur le produit.

[12] Encore un autre aspect de l’invention concerne un procédé d’utilisation d’un plateau conforme à l’une des caractéristiques du deuxième mode de réalisation, comportant les étapes consistant à : - poser un ou plusieurs produits sur la face supérieure fonctionnelle du plateau,

- exercer une pression d’appui sur le produit de sorte que ledit produit adhère au revêtement,

- décharger le produit en :

- posant le plateau sur une surface de pose, de sorte que l’élément antidérapant soit en contact avec ladite surface de pose,

- appliquant, avec une main, un couple de torsion sur ledit produit, ledit couple étant appliqué selon un axe normal à la face supérieure, de sorte que ledit produit se détache du revêtement, l’élément antidérapant s’opposant à la rotation dudit plateau autour d’un axe normal à ladite face supérieure dudit plateau.

[13] Encore un autre aspect de l’invention concerne un procédé d’utilisation d’un plateau conforme à l’une des caractéristiques précédentes, comportant les étapes consistant à :

- poser un ou plusieurs produits sur la face supérieure fonctionnelle du plateau,

- exercer une pression d’appui sur le produit de sorte que ledit produit adhère au revêtement,

- décharger le produit en :

- posant le plateau sur un support sur lequel est disposé un élément antidérapant ledit support étant adapté pour recevoir la face inférieure dudit plateau de sorte que lorsque ledit plateau est posé sur ledit support, ladite face inférieure soit en contact avec ledit élément antidérapant,

-- appliquant, avec une main, un couple de torsion sur ledit produit, ledit couple étant appliqué selon un axe normal à la face supérieure, de sorte que ledit produit se détache du revêtement, l’élément antidérapant s’opposant à la rotation dudit plateau autour d’un axe normal à ladite face supérieure dudit plateau.

Brève description des figures.

[14] D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d’un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d’exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels :

[Fig. 1] est une vue en perspective d’un plateau selon l’invention, montrant la face supérieure fonctionnelle,

[Fig. 2] est une vue en perspective d’un plateau selon l’invention, montrant la face inférieure et le dispositif de blocage manuel en rotation selon un mode de réalisation,

[Fig. 3] est une vue en coupe selon A-A du plateau de la figure 1 , laquelle figure illustre en outre un couple de torsion appliqué sur un produit adhérant au revêtement disposé sur la face supérieure du plateau,

[Fig. 4] est une vue en coupe du plateau montrant le dispositif de blocage manuel en rotation selon un autre mode de réalisation,

[Fig.5] est une vue en perspective d’un plateau selon un autre mode de réalisation, montrant la face supérieure fonctionnelle,

[Fig. 6] est une vue en coupe transversale selon A-A du plateau de la figure 5, un élément antidérapant étant disposé sur la face inférieure dudit plateau,

[Fig. 7] est une vue en coupe transversale d’un plateau selon une variante de réalisation, un élément antidérapant étant disposé sur un piètement dudit plateau,

[Fig. 8] est une vue en coupe transversale d’un plateau selon une autre variante de réalisation, un élément antidérapant étant disposé sur un support distinct dudit plateau,

[Fig. 9] illustre un couple de torsion appliqué sur un produit adhérant au revêtement disposé sur la face supérieure du plateau de la figure 6,

[Fig. 10] est une vue en perspective montrant la face inférieure d’un plateau et un dispositif de blocage manuel en rotation pourvu d’un élément antidérapant,

[Fig. 11] est une vue en coupe transversale du plateau de la figure 10,

[Fig. 12] est une vue en coupe du plateau montrant un autre dispositif de blocage manuel en rotation pourvu d’un élément antidérapant.

Description des modes de réalisation. [15] Le plateau de service selon l’invention est utilisé par des particuliers ou des serveurs le portant à la main, notamment, mais non exclusivement, pour un service dit à la française. Les objets posés sur le plateau sont notamment des verres (à vin, à bière, à pied, flûtes de champagne, ...), des tasses (à café, à thé, ...), des coupes de glace, des cendriers, des assiettes, des bols, des récipients, etc.

[16] Sur les figures 1 et 2, le plateau 1 est de forme circulaire, ou sensiblement circulaire. Il comporte une face supérieure 2 et une face inférieure 3 opposée à ladite face supérieure. La face supérieure 2 est plane. C’est une face fonctionnelle, en ce sens où elle est utilisée pour la réception d’un ou plusieurs objets à porter. La face inférieure 3 est préférentiellement plane pour simplifier la conception du plateau 1 , mais elle peut être convexe, légèrement bombée.

[17] A titre d’exemple, le plateau 1 a un diamètre compris entre 30 cm et 50 cm, préférentiellement un diamètre de 40 cm. L’épaisseur du plateau 1 , c’est-à-dire la distance séparant la face supérieure 2 de la face inférieure 3 est avantageusement comprise entre 4 mm et 6 mm. Le plateau 1 peut être réalisé en plastique, inox, stratifié, matériau composite, bois, etc. Il peut être obtenu par moulage, injection, matriçage, usinage, etc.

[18] La face supérieure 2 peut être pourvue d’un rebord périphérique 20 qui s’étend vers le haut, à l’opposé de la face inférieure 3, sur une hauteur par exemple comprise entre 3 mm et 6 mm. Ce rebord 20 permet de former avec la face supérieure 2 une sorte de cuve dans laquelle les liquides sont retenus afin de supprimer leur risque de chute sur des clients pendant le service. Selon un mode préféré de réalisation illustré sur la figure 4, la face supérieure 2 est dépourvue de tout rebord de manière à permettre une évacuation efficace et rapide de tout liquide présent sur ladite face.

[19] La face supérieure est recouverte d’un revêtement 200 ayant une propriété d’adhérence. Ce revêtement 200 recouvre préférentiellement toute la surface de face supérieure 2. Il peut toutefois n’en recouvrir qu’une partie seulement, par exemple 20% à 90% de la surface. [20] Selon un mode de réalisation, la propriété d’adhérence est obtenue par un effet ventouse. Le revêtement 200 comprend à cet effet une couche de micro succion assurant la propriété d’adhérence. Pour simplifier la conception du plateau 1 , cette couche de micro-succion est avantageusement rapportée sur la face supérieure 2 et maintenue sur cette dernière par collage. En se rapportant à la figure 1 , cette couche comprend, sur sa face active, une pluralité de toutes petites ventouses ou cavités 201. Le nombre de ventouses ou cavités 201 est par exemple compris entre 10.000 à 1.000.000 par centimètre carré. Ce type de revêtement est par exemple commercialisé par la société « Sewell Direct » sous la marque « AirStick® Microsuction Tape » ou par la société EverSTIK® sous la marque du même nom.

[21] La couche de micro-succion permet d’obtenir un effet d’adhérence en appliquant un principe d'aspiration sous vide. Cet effet est obtenu avec des objets à porter ayant une surface d’appui lisse, notamment en verre, en métal, en plastique ou en céramique. Cet effet est moindre avec des surfaces d’appui poreuses, par exemple en terre cuite. Lorsque la surface d’appui du produit (par exemple un verre de vin ou une bouteille) est pressée contre la couche de micro succion, il se crée un vide dans les ventouses ou cavités. En raison de la pression de l’air extérieur, ce vide crée une force qui empêche l’objet de se détacher de la face supérieure 2. Cette couche de micro-succion évite d’utiliser des revêtements à base de colle ou autre adhésif susceptible de laisser un résidu sur la surface d’appui du produit. En outre, le pouvoir d’adhésion de cette couche ne s’altère pas dans le temps, un grand nombre de cycles collage-décollage pouvant être réalisé.

[22] Le revêtement 200 peut avoir une épaisseur comprise entre 0,1 mm et 10 mm.

L’inventeur a constaté que l’effet ventouse était plus fort, c’est-à-dire procuré une meilleure adhérence, lorsque cette épaisseur était supérieure à 0,5 mm, préférentiellement supérieure ou égale à 0,8 mm. En effet, le produit peut s’enfoncer davantage dans le revêtement 200 de sorte que la micro-succion se produit sur une surface plus importante dudit produit. On obtient ainsi une bonne adhérence pour une large gamme de produits, même pour des produits dont la surface d’appui est faible et/ou dont la surface d’appui n’est pas totalement lisse ou est poreuse.

[23] Lorsqu’il pose un produit sur la face supérieure 2, l’utilisateur doit exercer une simple pression d’appui sur ledit produit de sorte qu’il adhère au revêtement 200. Cette pression d’appui est relativement faible et peut être exercée manuellement par une main, en appliquant par exemple une force de 0,5 N à 1 N sur le produit. Par exemple encore, le poids propre d’un produit peut suffire à exercer la pression d’appui, de sorte que l’utilisateur a simplement à poser ledit produit sur la face supérieure 2 pour qu’il adhère au revêtement 200.

[24] L’inventeur a constaté que le pouvoir d’adhérence de la couche de microsuccion diminuait lorsque de l’eau ou du liquide était présent sur le revêtement 200, probablement en créant une interface liquide entre la surface d’appui des produits et les ventouses ou cavités 201. Cette eau ou ce liquide provient généralement de la condensation des verres ou bouteilles posés sur le plateau 1 , ou de boisons ou aliments renversés sur ledit plateau. Il est donc avantageux que la face supérieure 2 soit dépourvue de tout rebord pour une évacuation efficace et rapide du liquide présent sur ladite face. Il est également préférable que le revêtement 200 ait des propriétés hydrophobes ou déperlantes. On peut par exemple vaporiser sur la surface active du revêtement 200 une solution à base de nano-polymères du type commercialisée par la société NanoCline® sous les marques Nanotol® ou NanoTextol®

[25] Pour décharger le produit posé sur le plateau 1 , l’utilisateur peut tirer ledit produit vers le haut, avec une main, jusqu’à son décollement du revêtement 200. La déformation des ventouses ou cavités 201 permet alors à l'air d'entrer, de sorte que la différence de pression entre l'intérieur desdites ventouses ou cavités et l'extérieur devient nulle. Toutefois, ce mode de déchargement présente l’inconvénient d’un arrachement relativement brutal du produit, susceptible de déséquilibrer le plateau 1 tenu par l’autre main de l’utilisateur, et de renverser les boisons ou aliments contenus dans les autres produits posés dessus.

[26] L’inventeur a constaté que le déchargement le plus « souple » et le moins risqué consistait à appliquer, avec une main, un couple de torsion sur le produit de sorte que ledit produit se détache du revêtement 200. Ce couple de torsion permet de rompre, sans force, les liaisons entre les ventouses ou cavités 201 et la surface d’appui du produit. Le couple est appliqué selon un axe normal à la face supérieure 2.

[27] La figure 3 illustre ce procédé. Un produit P est posé sur le plateau 1 , lequel produit est en état d’adhérence sur le revêtement 200. Le couple de torsion C est appliqué selon un axe X^Xi normal à la face supérieure 2. En pratique, le plateau 1 étant maintenu à l’horizontal, le couple de torsion est appliqué selon un axe vertical. Il suffit à l’utilisateur de faire pivoter manuellement le produit de quelque degré autour de cet axe, pour que qu’il se décolle facilement du revêtement 200, sans déséquilibrer le plateau 2.

[28] Le couple de torsion C appliqué sur le produit P, bien que faible, est susceptible d’entrainer le plateau 1 en rotation autour de l’axe X1-X1 ou autour d’un autre axe (par exemple l’axe X2-X2) normal à la face supérieure 2. Ce mouvement de rotation peut retarder ou empêcher le décollement du produit, ce qui est préjudiciable pour l’utilisateur, notamment pour un serveur dans la mesure ou le produit doit être servi le plus rapidement possible.

[29] Aussi, et comme illustré sur la figure 2, on prévoit sur la face inférieure 3, un dispositif 30 permettant de bloquer manuellement en rotation le plateau 1 autour d’un axe normal à la face supérieure 2 (ex : l’axe X1-X1 ou l’axe X2-X2)· Pour tenir le plateau 1 , l’utilisateur positionne sa main, et plus particulièrement ses doigts, contre la face inférieure 3, ledit plateau reposant sur ladite main ou lesdits doigts. Sur la figure 2, ce dispositif 3 se présente sous la forme d’un ou plusieurs bossages 300 qui, en usage, font office de butées pour les doigts d’une main d’un utilisateur portant le plateau 1. Lorsque l’utilisateur applique un couple de torsion sur le produit (par exemple avec sa main gauche), les doigts de sa main droite (celle portant le plateau 1) vont simultanément venir buter contre les bossages 300, de sorte que la rotation éventuelle dudit plateau est bloquée. Il y a donc un engagement, ou une coopération, simultanée des doigts de l’autre main avec le dispositif 30 pendant que l’utilisateur applique le couple de torsion au produit.

[30] Sur la figure 2, les bossages 300 se présentent sous la forme de demi- ellipsoïdes dont la longueur est comprise entre 2 cm et 10 cm et dont la hauteur et la largeur sont comprisses entre 3 mm et 10 mm. On prévoit avantageusement trois bossage 300 décalés chacun de 120° par rapport à un axe X2-X2 (figure 3) normal à la face supérieure 2 et passant par le centre de la face inférieure 3, lesquels bossage sont situés à une distance comprise entre 90 mm et 170 mm dudit centre. L’inventeur a constaté que cet agencement particulier des bossages 300 permettait de réduire toute gêne pour l’utilisateur lors du portage du plateau 1 , tout en assurant l’engagement d’au moins un doigt de sa main avec au moins un desdits bossages.

[31] Les bossages 300 sont préférentiellement obtenus lors du moulage du plateau 1. Ils peuvent toutefois être rapportés sur la face inférieure 3 et fixés par collage, soudage, vissage, etc. Ils peuvent comprendre des évidements pour limiter la quantité de matière nécessaire à leur réalisation et réduire le poids du plateau 1.

[32] La figure 4 illustre une variante de réalisation où le dispositif de blocage 30 se présente sous la forme d’une poignée préhensible 300’ située au centre de la face inférieure 3. Cette poignée 300’ se présente par exemple sous la forme d’un tube creux cylindre d’axe X2-X2, dont le diamètre est par exemple compris entre 4 cm et 9 cm, et dont la longueur est par exemple comprise entre 1 cm et 3 cm. La surface préhensible de la poignée 300’ peut être pourvue de rainures longitudinales et/ou d’un revêtement caoutchouc permettant d’assurer un bon maintien dans la main de l’utilisateur. La poignée 300’ peut être obtenue lors du moulage du plateau 1 ou être rapportée sur la face inférieure 3 et maintenue en position par collage, soudage, vissage, etc. La poignée 300’ offre à l’utilisateur un moyen de préhension ferme et efficace du plateau 1. En plus d'être adaptée à des tailles différentes de mains, cette poignée 300’, de par ses dimensions et sa géométrie, offre différentes possibilités de prise en main : un port resserré autour de la poignée ; un port à plat, la poignée reposant dans le creux de la main ; et enfin un port sur le bout des doigts, à la française. Il est important de noter que ses différentes possibilité de portage s'effectuent avec un maximum de sécurité, la possibilité de serrer vigoureusement et très rapidement la poignée 300’ pour faire face à un éventuel risque de renversement étant conservée. [33] Les bossages 300 ou la poignée 300’ étant en saillie de la face inférieure 3, le plateau 1 peut difficilement être posé de manière stable sur un plan de travail, par exemple sur un comptoir, notamment lors de son chargement. La face inférieure 3 est donc avantageusement pourvue d’un rebord périphérique 31 en forme de collerette qui s’étend vers le bas, c’est-à-dire à l’opposé de la face supérieure 2. Ce rebord 31 fait office de piétement, assurant un appui plan efficace et une rigidification du plateau 1. Pour ce faire, sa longueur est supérieure ou égale à la hauteur des bossages 300 ou de la poignée 300’. Par exemple le rebord 31 a une hauteur comprise entre 1 cm et 4 cm. Sur les figures annexées, il a une forme en tronc de cône, évasé vers le bas. Des ouvertures 310, par exemple en forme d’arche, sont aménagées sur le rebord 31 , de manière à ce que l’utilisateur puisse y insérer ses doigts pour attraper le plateau 1 et le tirer hors du plan de travail. Ces ouvertures 310 sont également adaptées pour permettre le passage de l’avant-bras qui porte le plateau 1.

[34] Dans une variante de réalisation, la couche de micro-succion décrite précédemment, est remplacé par une couche nano-structurée de fibres d’accrochage assurant la propriété d’adhérence. Ce type de couche nano- structurée est par exemple décrite dans les brevets CA2717633 ou EP1241930 auxquels l’homme du métier pourra se rapporter. Il s’agit d’un type d’adhésif sec biomimétique s'inspirant des structures fibrillaires présentes aux pieds des geckos et de certaines araignées. La surface active de la couche comprend un réseau de tiges en polypropylène ayant chacune une longueur inférieure à 500 microns, et un diamètre compris entre 0,01 et 0,1 fois la longueur. Des spatules sont formées sur le réseau de tiges, lesquelles spatules ont chacune une largeur inférieure à 10 microns. Les spatules comportent préférentiellement un segment courbe d’une sphère à une extrémité terminale de la spatule. Un traitement déperlant de la surface active de la couche nano-structurée est avantageusement réalisé pour conférer des propriétés hydrophobes au revêtement 200. La pose et le déchargement d’un produit se fait de la même manière que celle décrite avec la couche de micro-succion. Pour la pose d’un produit, il faut exercer une légère pression d’appui sur le produit de sorte que ledit produit adhère au revêtement 200. Et pour décharger le produit du plateau 1 , l’utilisateur applique, avec une main, le couple de torsion sur ledit produit, et simultanément, engage un ou plusieurs doigts de son autre main dans le dispositif 30 de blocage.

[35] Les figures 5 à 12 illustrent un autre mode de réalisation permettant de bloquer le plateau 1 en rotation. Dans ce mode de réalisation, le plateau coopère avec au moins un élément antidérapant s’opposant à la rotation dudit plateau autour d’un axe normal à la face supérieure lorsque, en usage, le couple de torsion est appliqué à un des produits adhérant au revêtement 200, ledit couple étant appliqué selon un axe normal à la face supérieure dudit plateau. En d’autres termes, lorsque l’utilisateur décharge le plateau 1 , il saisi les produits posés dessus et exerce un couple de torsion sur lesdits produits pour les désolidariser dudit plateau. L’élément antidérapant permet de maintenir le plateau en position, évitant qu’il ne tourne lorsque le couple de torsion est appliqué sur les produits. Le dispositif 30 précité permettant de bloquer manuellement en rotation le plateau 1 n’est plus nécessaire.

[36] L’élément antidérapant est préférentiellement réalisé dans un matériau appartenant à la famille suivant : caoutchouc, élastomère, silicone. Il peut par exemple se présenter sous la forme d’un revêtement collé sur la surface concernée. Il peut également consister en des rugosités, par exemple sous forme de nervures ou de picots. Ces rugosités peuvent également provenir de l’état de surface de la face inférieure face inférieure 3 et/ou de la partie du plateau 1 destinée à être en contact avec une table ou une autre surface sur laquelle est posé ledit plateau.

[37] Sur la figure 5, la face inférieure du plateau 1 est dépourvue du rebord périphérique 31 décrit précédemment. Sur les figures 6 et 9, l’élément antidérapant 3000 recouvre tout ou partie de la face inférieure 3. Lorsque le plateau 1 est posé sur une table T (ou une autre surface de pose similaire), l’élément antidérapant 3000 est en contact avec la surface de ladite table. En se rapportant à la figure 9, lors de l’application du couple de torsion C au produit P, l’élément antidérapant 3000 exerce une force de frottement sur la surface de la table T qui s’oppose à la rotation du plateau 1 autour de l’axe X1-X1 (ou de l’axe X2-X2)· En d’autres termes, le plateau 1 reste en position alors que le couple de torsion C est appliqué sur le produit P. [38] Sur la figure 7, la face inférieure 3 est pourvue d’un piétement 31 , l’élément antidérapant 3000 étant aménagé sur ledit piétement. Ce piétement 31 assure un appui plan efficace et une rigidification du plateau 1. Il est avantageusement formé par un rebord périphérique en forme de collerette qui s’étend vers le bas, c’est-à-dire à l’opposé de la face supérieure 2. Lorsque le plateaul et son piétement 31 sont posés sur une table (ou une autre surface de pose similaire), l’élément antidérapant 3000 est aménagé à l’extrémité du piétement 31 de sorte qu’il est en contact avec la surface de la table. Lors de l’application du couple de torsion C au produit P posé sur la face supérieure 2, l’élément antidérapant 3000 exerce une force de frottement sur la surface de la table T qui s’oppose à la rotation du plateau 1 autour de l’axe X X-i (ou de l’axe X2-X2).

[39] Sur la figure 8, l’élément antidérapant 3000 est disposé sur un support 32 qui est distinct du plateau 1. Ce support 32 se présente par exemple sous la forme d’un sous-plat ou d’un tapis intégrant l’élément antidérapant 3000. L’utilisateur pose le support 32 sur la table avant de poser le plateau 1 dessus. Lorsque le plateau 1 est posé sur le support 32, la face inférieure 3 est en contact avec l’élément antidérapant 300. Aussi, lors de l’application du couple de torsion C au produit P posé sur la face supérieure 2, l’élément antidérapant 3000 exerce une force de frottement sur la face inférieure 3 qui s’oppose à la rotation du plateau 1 autour de l’axe X1-X1 (ou de l’axe X2-X2).

[40] Les figures 10 et 11 illustrent un plateau 1 correspondant à celui décrit en référence aux figures 1 à 3. La figure 12 illustre un plateau 1 correspondant à celui décrit en référence à la figure 4. L’élément antidérapant 3000 est disposé au niveau de chaque extrémité inférieure des arches 310, ou au niveau de certaines seulement de ces extrémités. L’utilisateur a donc le choix de décharger le plateau 1 en le posant sur une table ou en le tenant dans une main pour un service à la française.

[41] Une ou plusieurs caractéristiques exposées seulement dans un mode de réalisation peuvent être combinées avec une ou plusieurs autres caractéristiques exposées seulement dans un autre mode de réalisation. L’agencement des différents éléments et/ou moyens et/ou étapes de l’invention, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, ne doit pas être compris comme exigeant un tel agencement dans toutes les implémentations. Notamment :

- Le plateau 1 n’est pas nécessairement rond mais peut être de forme carrée, rectangulaire, polygonale, ovale, etc.

- Les bossages 300 n’ont pas nécessairement la forme de demi-ellipsoïdes, mais peuvent être de forme cubique, sphérique, polygonal, etc.

- Des nervures adaptées pour recevoir des doigts de la main, peuvent remplacées les bossages 300. Cette solution présente l’avantage de ne pas avoir d’élément en saillie de la face inférieure 3, le plateau 1 pouvant alors être posé de manière plus stable sur un plan de travail, sans avoir à prévoir un piétement.

- L’élément antidérapant peut être un élément rapporté sur le plateau, par exemple un élément qui se clipsse sur une bordure dudit plateau.