L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour équiper des parkings ou autres espaces, tels que ceux destinés à la vente, à l'exposition...

On rappelle qu'une ombrière a pour fonction notamment de protéger des personnes et/ou des équipements automobiles ou autres, notamment contre tout agent atmosphérique extérieur, tel que le soleil, la pluie, la neige...

Différentes solutions techniques ont été proposées pour réaliser des ombrières. Elles peuvent, par exemple, être réalisées à partir d'une ossature bois ou d'une ossature métallique recouverte d'une protection quelconque sous forme de panneaux ou autres. Les éléments de couverture peuvent également être réalisés, en totalité ou en partie, par des panneaux photovoltaïques. Généralement, la structure portante des ombrières est étudiée pour occuper le minimum de place au sol, afin de dégager un maximum d'espace. Il en résulte des ombrières de structure importante dimensionnellement nécessitant des fondations et infrastructures importantes difficilement envisageables lorsque l'on veut, par exemple, équiper un parking ou autre espace déjà aménagé. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle.

Le problème que se propose de résoudre l'invention est de proposer une modélisation optimum des différents éléments constitutifs de l'ombrière, tant au niveau du transport que du montage sur le site avec des gains de temps entre l'approvisionnement et la livraison avec toujours pour objectif d'obtenir un maximum de protection pour un minimum d'encombrement au sol, afin de dégager au maximum l'espace de circulation et de stockage.

Pour résoudre un tel problème, il a été conçu une ombrière composée de poteaux assujettis à une structure équipée d'éléments de protection contre des agents atmosphériques extérieurs. L'ombrière comprend deux poteaux espacés selon sensiblement la largeur de la structure, chaque poteau étant fixé à sa base avec capacité d'articulation à un support rendu solidaire d'un massif ou fût en béton, l'extrémité supérieure de chaque poteau étant accouplée avec capacité d'articulation à une partie de la structure, au moins une jambe de force étant reliée angulairement, d'une manière articulée, entre la base de chaque poteau et une partie de la structure.

Compte tenu de ces caractéristiques, notamment de l'articulation en pied de poteau, il est possible d'optimiser au maximum les fondations qui demeurent superficielles, même en présence de sols médiocres. Il est par conséquent possible de mettre en œuvre des techniques de fondation de technicité courante et éprouvée. La réalisation de fûts béton en pied de poteau prenant appui sur la fondation, permet de compenser des éventuelles différences de niveaux que peut présenter l'espace où peuvent être implantées les ombrières. Pour résoudre le problème posé de réduire les sollicitations, chaque poteau comprend au moins deux jambes de force décalées de 90 degrés et reliées angulairement entre leur base et une partie de la structure.

Pour le montage articulé des poteaux, le support recevant le poteau constitue une chape pour son montage avec capacité d'articulation au moyen d'un axe. En ce qui concerne le montage articulé des jambes de force, les extrémités de jambes de force sont constituées par une chape coopérant avec des agencements de la base du poteau et de la structure, pour le montage d'un axe d'articulation. Dans une forme de réalisation, la structure est composée par deux traverses dont l'une des extrémités est accouplée à l'extrémité supérieure du poteau correspondant et par un longeron accouplé à chaque extrémité à l'extrémité supérieure des poteaux, entre lesdites traverses. II résulte de ces dispositions que la structure apparaît en porte à faux par rapport aux poteaux.

Dans une autre forme préférée de l'invention, la structure est composée par deux traverses dont l'une des extrémités est accouplée à l'extrémité supérieure de l'un des côtés du poteau correspondant et par deux autres traverses dont l'une des extrémités et accouplée à l'extrémité supérieure de l'autre côté dudit poteau, lesdites traverses étant disposées en alignement, un longeron étant accouplé à chaque extrémité à la partie supérieure des poteaux, entre lesdites traverses. Compte tenu de la conception de base de l'ombrière, il est possible d'accoupler plusieurs ombrières composées de structures, comme indiqué. Dans ce but, les extrémités libres des traverses d'une structure, sont accouplées, d'une manière articulée, aux extrémités libres des traverses d'une autre structure que présente une autre ombrière.

Avantageusement, les traverses sont orientées angulairement en direction du haut à partir de leur zone d'accouplement aux poteaux.

Selon d'autres caractéristiques, les éléments de protection de la structure sont des panneaux photovoltaïques montés entre des pannes reliant les traverses. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective de la structure selon une forme de réalisation de l'ombrière ;

- la figure 2 est une vue correspondant à la figure 1 après mise en place des éléments de protection ;

- la figure 3 est une vue de côté correspondant à la figure 1 ;

- la figure 4 est une vue de profil correspondant à la figure 3 ;

- la figure 5 montre une forme de réalisation simplifiée de l'ombrière ;

- les figures 6, 7 et 8 sont des vues partielles montrant différentes possibilités de calage altimétrique par l'intermédiaire du puits béton ;

- la figure 9 est une vue partielle en perspective montrant le montage des poteaux ; - la figure 10 montre l'accouplement de plusieurs ombrières.

L'ombrière est composée de deux poteaux (1) et (2) assujettis à une structure, désignée dans son ensemble par (S) et recouverte d'éléments de protection contre tout agent atmosphérique extérieur, comme il sera indiqué dans la suite de la description. L'espace entre lesdits poteaux (1) et (2) correspond sensiblement à la largeur de la structure (S). Chaque poteau (1) et (2) est fixé à sa base, avec capacité d'articulation, à un support (3) rendu solidaire d'un massif en béton (4) sous forme d'un puits. Le support (3) constitue une chape pour le montage des poteaux (1) et (2) avec capacité d'articulation au moyen d'un axe (5). La fixation de chacun des supports (3) sur le puits de béton correspondant (4), s'effectue par tout moyen connu et approprié, par exemple au moyen d'une semelle que présente le support (3) et coopérant avec des organes d'ancrage (non représentés).

L'extrémité supérieure de chaque poteau (1) et (2) est accouplée, également avec capacité d'articulation, à une partie de la structure. Les poteaux (1) et (2) peuvent être de section quelconque, notamment polygonale, et avantageusement carrée ou rectangulaire. Des jambes de force (6) et (7) sont également montées en combinaison avec les poteaux (1) et (2), et une partie de la structure. Notamment, chaque poteau (1) et (2) comprend deux jambes de force (6) et (7) décalées de 90° et reliées, d'une manière articulée, entre la base du poteau correspondant et une partie de la structure. Par exemple, les extrémités (6a) et (6b) et (7a) et (7b) des jambes de force (6) et (7) sont constituées par une chape coopérant avec des agencements (8) que présente la base de chacun des poteaux (1) et (2) et une partie de la structure pour le montage d'un axe d'articulation (1 1). Dans une forme de réalisation simplifiée, la structure est composée par deux traverses parallèles (12) et (13) dont l'une des extrémités libres est accouplée avec capacité d'articulation à la partie haute des poteaux (1) et (2) par un système de chape (14). Un longeron (15) est monté entre les deux poteaux (1) et (2) et, par conséquent, entre les deux traverses (12) et (13). Les extrémités libres du longeron (15) sont, par exemple, montées dans une chape (16) formée à l'extrémité supérieure de chacun des poteaux (1) et (2). Il apparaît donc que la structure est disposée en porte-à-faux par rapport aux poteaux (1) et (2). Les jambes de force (6) que présentent les poteaux (1) et (2), sont reliées en (6b) aux traverses (12) et (13), tandis que les jambes de force (7) sont reliées en (7b) au longeron (15). A noter que les traverses (12) et (13) sont entretoisées par des pannes (17) pour le montage des éléments de protection, comme il sera indiqué dans la suite de la description. Les pannes (17) peuvent déborder des traverses (12) et (13).

Dans une forme de réalisation avantageuse et comme illustré aux figures 1, 2 et 4, la structure est réalisée à partir de quatre traverses dont deux (12) et (13) sont disposées d'un côté des poteaux (1) et (2), tandis que les deux autres (18) et (19) sont disposées de l'autre côté desdits poteaux (1) et (2), en alignement avec les autres traverses (12) et (13). Dans ce cas, chacun des poteaux (1) et (2) est équipé d'une autre jambe de force (20) articulées comme la jambe de force (6) au pied de poteau et à la traverse correspondante (18) ou (19). Les jambes de force (6) et (20) sont disposées symétriquement par rapport au poteau correspondant (1) ou (2). Dans cette forme de réalisation, il y a toujours un seul longeron (15).

Comme le montrent les figures des dessins, les traverses (12) et (13 et (18) et (19) sont orientées angulairement en direction du haut à partir de leur zone d'accouplement à l'extrémité supérieure des poteaux (1) et (2). Avantageusement, les éléments de protection (21) montés sur la structure, notamment en combinaison avec les pannes (17) sont constituées par des panneaux photovoltaïques, de tout type connu et approprié. Un chemin de câble électrique peut être disposé au niveau des pannes et/ou des traverses. De même, en considérant l'inclinaison de la structure, les eaux pluviales peuvent être amenées en bas de pente et récupérées par tout moyen connu et approprié, par exemple, au-travers de la section creuse des poteaux (1) et/ou (2).

Compte tenu des caractéristiques d'ancrage au sol des poteaux (1) et

(2) de soutènement, c'est-à-dire de manière articulée par rapport au support

(3) fixé sur le puits béton (4), il est possible de compenser les différences de niveaux susceptibles d'apparaît sur de grandes surfaces. Ainsi, comme le montrent les figures 6, 7 et 8, il suffit de faire varier la profondeur du puits béton (4) par rapport au sol (S). Un élément de protection (22), de tout type et de toute forme appropriés, peut enserrer à la base de chaque poteau (1) en intégrant le puits béton (4) (figure 9). Enfin, d'une manière importante, en considérant la conception de base de l'ombrière, notamment dans le cas d'une ombrière à double pente, il est possible d'accoupler, d'une manière articulée, les extrémités libres des traverses (12) et (13) et/ou (18) et (19) aux extrémités libres des traverses d'autres structures que présente une autre ombrière de conception identique (figure 10).

Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle : le principe structurel des ombrières à articulation avec double porte-à- faux, permet de réduire la sollicitation transversale ;

le montage des traverses à inertie variable accentue la légèreté de l'ensemble de l'ombrière ;

- l'écartement des pannes posées en continuité permet de s'adapter directement à tout type de panneau photovoltaïque ;

l'absence de liaison entre les éléments renforce la légèreté de l'ensemble ;

l'adaptation au sol par le montage articulé du pied du poteau au niveau du support permet d'optimiser au maximum par des fondations superficielles permettant de mettre en œuvre des techniques de fondation, courantes et éprouvées ;

la réalisation de futs de poteaux prenant appui sur la fondation permet de compenser les différences de niveaux ;

- l'esthétique obtenue.