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Title:
SHIP PROVIDED WITH AN INSTALLATION FOR LAUNCHING AND RECOVERING VEHICLES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/069241
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention concerns a ship (1) provided with an installation (2) for launching and recovering floating or submersible vehicles (E), that comprises a lifting device (3) comprising a set of cables (35) that holds a basket (4) configured to support said vehicle (E) during said launching and recovering operations, said cables (35) being movable vertically between two positions, a high and a low position respectively, characterised by the fact that said basket (4) comprises an upper face (430) that bears against a surface (341), referred to as a "contact surface", of said lifting device (3), only when said cables (35) are in the high position.

Inventors:
BEAUDET ETIENNE (FR)
BENOIST ADRIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2017/075662
Publication Date:
April 19, 2018
Filing Date:
October 09, 2017
Export Citation:
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Assignee:
STX FRANCE SA (FR)
International Classes:
B63B27/36
Domestic Patent References:
WO2015087074A12015-06-18
WO2015087074A12015-06-18
Foreign References:
US3536023A1970-10-27
GB2277718A1994-11-09
FR2401867A11979-03-30
GB2150903A1985-07-10
US5941192A1999-08-24
FR2401867A11979-03-30
US3536023A1970-10-27
GB2150903A1985-07-10
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Navire (1 ) pourvu d 'une installation (2) de mise à l'eau et de récupération d'engins (E) flottants ou submersibles, qui comprend un dispositif de levage (3) comportant un ensemble de câbles (35) qui retient un panier (4) configuré pour supporter ledit engin (E) lors desdites mise à l'eau et récupération, lesdits câbles (35) étant mobiles verticalement entre deux positions extrêmes, respectivement haute et basse,

caractérisé par le fait que ledit panier (4) comporte au moins une face (430,403) supérieure qui est en appui contre au moins une surface (341 ), dite "surface de contact", dudit dispositif de levage (3), seulement lorsque lesdits câbles (35) sont en position haute.

2. Navire selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que ledit dispositif de levage (3) comporte un chariot (34) sur lequel est agencé l'ensemble de câbles (35), ce chariot (34) étant configuré pour être déplacé horizontalement.

3. Navire selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que ladite "surface de contact" dudit dispositif de levage (3) est constituée par au moins une partie d'une face inférieure (341 ) dudit chariot (34).

4. Navire selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que ladite "surface de contact" dudit dispositif de levage est constitué par la face inférieure (90) de dispositifs stabilisateurs (9) desdits câbles (35) qui font saillie vers le bas depuis ledit chariot (34).

5. Navire selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ledit panier (4) est pourvu d'au moins un flotteur (40).

6. Navire selon la revendication 5, caractérisé par le fait que ladite

"surface de contact" dudit dispositif de levage est constitué par la face inférieure (90) de dispositifs stabilisateurs (9) desdits câbles (35) qui font saillie vers le bas depuis ledit chariot (34) et que ledit flotteur (40) comporte au moins une face supérieure (403) qui est en appui contre ladite face inférieure (90) desdits dispositifs stabilisateurs (9) seulement lorsque lesdits câbles (35) sont en position haute.

7. Navire selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un organe de guidage (5,5') qui relie ledit panier (4) à une paroi (10) dudit navire (1 ), qui est configuré pour bloquer des mouvements éventuels de translation de type "embardée" et "cavalement" et de rotation de type "lacet" dudit panier (4), lorsque ce panier (4) est en position de flottaison.

8. Navire selon la revendication 7, caractérisé par le fait que ledit organe de guidage (5,5') coopère avec au moins un profilé (7) à chemin de guidage de direction généralement verticale monté sur ladite paroi (10) dudit navire (1 ), ledit organe (5,5') comportant au moins une extrémité (50,50') qui est configurée pour être engagée dans ledit au moins un profilé (7) et se déplacer en direction verticale le long dudit chemin de guidage lors desdites mise à l'eau et récupération.

9. Navire selon la revendication 8, caractérisé par le fait que ledit organe de guidage (5) est couplé à deux éléments (601 ) qui sont en contact avec ladite paroi (10) dudit navire (1 ), de part et d'autre dudit organe de guidage, formant ainsi une liaison linéaire rectiligne avec la paroi (10) dudit navire (1 ).

10. Navire selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé par le fait que ladite extrémité (50) dudit organe de guidage (5,5') a la forme d'une sphère.

1 1. Navire selon la revendication 7, caractérisé par le fait que ledit organe de guidage (5,5') coopère avec une paire de profilés (7) à chemin de guidage de direction généralement verticale, montés sur ladite paroi (10) dudit navire (1 ), cet organe (5,5') comportant des éléments configurés pour être engagés chacun dans un profilé (7) et se déplacer en direction verticale le long dudit chemin de guidage lors desdites mise à l'eau et récupération.

12. Navire selon la revendication 10, quand celle-ci est dépendante de l'une des revendications 2 à 7, caractérisé par le fait que ledit chariot (34) porte une paire de profilés (80) qui sont configurés pour être amenés sélectivement au-dessus et dans le prolongement desdits profilés (7) montés sur ladite paroi (10).

Description:
NAVIRE POURVU D'UNE INSTALLATION DE MISE A L'EAU ET DE RECUPERATION

D'ENGINS

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention est relative à un navire pourvu d'une installation de mise à l'eau et de récupération d'engins flottants ou submersibles, qui comprend un dispositif de levage comportant un ensemble de câbles qui retient un panier configuré pour supporter ledit engin lors desdites mise à l'eau et récupération.

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION

On connaît déjà des navires pourvu d'une installation de mise à l'eau et de récupération d'engins flottants ou submersibles.

Ainsi, il existe des rampes fixes ou mobiles permettant à des embarcations de venir s'échouer sur la partie arrière d'un navire.

Mais ces rampes doivent avoir une forme particulière pour s'associer à la forme de carène des embarcations. Dans ces conditions, cette forme spécifique nuit à leur polyvalence. Par ailleurs, les chocs occasionnés par l'échouement représentent un risque pour les personnes et/ou les embarcations.

On connaît aussi le système de radier qui est un compartiment ménagé à l'intérieur d'un navire qui peut être ouvert vers l'extérieur et immergé.

Dans certaines conditions environnementales, on observe à l'intérieur du radier des phénomènes d'amplification des mouvements d'eau qui représentent un risque lors des transferts. De plus, les manœuvres de mise en eau du radier par ballastage sont des opérations longues et fastidieuses.

Les bossoirs sont quant à eux des systèmes qui permettent de lever une embarcation en venant fixer un ou plusieurs crochets sur celle-ci, puis de la déplacer de l'extérieur vers l'intérieur du navire.

Mais ces bossoirs nécessitent que les embarcations soient spécialement équipées de points de levage. Par ailleurs, ces opérations à mener par l'équipage de l'embarcation (récupération du crochet ou du bras) sont des opérations risquées. Et elles ne sont pas compatibles avec des embarcations de type drone.

Les grues et les portiques dits "A Frame" sont des moyens de levage polyvalents qui peuvent être également utilisés dans ce contexte. Mais ils ont le même type de caractéristiques et de limites que les bossoirs cités plus haut, à la différence près qu'ils permettent aussi de récupérer des engins immergés (petit sous-marin d'exploration par exemple).

On décrit dans le document FR-A-2401867 un dispositif de manutention d'un engin sous-marin, en l'espèce une tourelle de plongée.

Le dispositif de manutention comprend un seul câble relié à un "curseur" de remontée, lequel est guidé le long des rampes.

Le sommet de la tourelle coopère, via un organe maie central, avec un dispositif de centrage positionné au-dessus du châssis du curseur. A ce système sont associés des plots amortisseurs.

On constate aisément que la manipulation d'un tel dispositif n'est pas aisée et que la présence d'un câble en position centrale nuit à la stabilité de l'ensemble, dès lors que le guidage du curseur le long des rampes est mal engagé.

Les documents US 3536023, GB21 50903 et WO 201 5/087074 illustrent d'autres types de dispositifs de manutention.

De ce qui précède, il résulte qu'il existe un besoin non résolu de disposer d'un navire pourvu d'une installation de mise à l'eau et de récupération d 'engins flottants ou submersibles qui soit la plus polyvalente et la plus sécurisée possible, afin qu'elle soit compatible avec une grande variété de taille et type d 'engins à récupérer, qu'ils soient automatiques (drones) ou non.

Par ailleurs, l'invention vise à ce que la manœuvre de l'engin se passe dans les meilleures conditions, pour préserver le matériel mais également l'intégrité des personnes qui participent éventuellement à la manœuvre. RESUME DE L'INVENTION

La présente invention se rapporte donc à un navire pourvu d 'une installation de mise à l'eau et de récupération d 'engins flottants ou submersibles, qui comprend un dispositif de levage comportant un ensemble de câbles qui retient un panier configuré pour supporter ledit engin lors desdites mise à l'eau et récupération, lesdits câbles étant mobiles verticalement entre deux positions extrêmes, respectivement haute et basse, caractérisé par le fait que ledit panier comporte au moins une face supérieure qui est en appui contre au moins une surface, dite "surface de contact", dudit dispositif de levage, seulement lorsque lesdits câbles sont en position haute.

Ainsi, du fait que ladite au moins face supérieure du panier vienne en appui directement contre une surface du dispositif de levage, les mouvements de balancier qui interviendraient normalement sont ici limités, de sorte que la sécurité des personnes qui participent à la manœuvre est grandement améliorée.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses de ce navire :

- ledit dispositif de levage comporte un chariot sur lequel est agencé l'ensemble de câbles, ce chariot étant configuré pour être déplacé horizontalement ;

- ladite "surface de contact" dudit dispositif de levage est constituée par au moins une partie d'une face inférieure dudit chariot ;

- ladite "surface de contact" dudit dispositif de levage est constitué par la face inférieure de dispositifs stabilisateurs desdits câbles qui font saillie vers le bas depuis ledit chariot ;

- ledit panier est pourvu d'au moins un flotteur ;

- ladite "surface de contact" dudit dispositif de levage est constitué par la face inférieure de dispositifs stabilisateurs desdits câbles qui font saillie vers le bas depuis ledit chariot et que ledit flotteur comporte au moins une face supérieure qui est en appui contre ladite face inférieure desdits dispositifs stabilisateurs seulement lorsque lesdits câbles sont en position haute.

Conformément à un mode de réalisation particulier de l'invention, le navire comporte un organe de guidage qui relie ledit panier à une paroi dudit navire, qui est configuré pour bloquer des mouvements éventuels de translation de type "embardée" et "cavalement" et de rotation de type "lacet" dudit panier, lorsque ce panier est en position de flottaison.

Selon des caractéristiques avantageuses de ce mode de réalisation :

- ledit organe de guidage coopère avec au moins un profilé à chemin de guidage de direction généralement verticale monté sur ladite paroi dudit navire, ledit organe comportant au moins une extrémité qui est configurée pour être engagée dans ledit au moins un profilé et se déplacer en direction verticale le long dudit chemin de guidage lors desdites mise à l'eau et récupération ; - ledit organe de guidage est couplé à deux éléments qui sont en contact avec ladite paroi dudit navire, de part et d'autre dudit organe de guidage, formant ainsi une liaison linéaire rectiligne avec la paroi dudit navire ;

- ladite extrémité dudit organe de guidage a la forme d'une sphère ;

- ledit organe de guidage coopère avec une paire de profilés à chemin de guidage de direction généralement verticale, montés sur ladite paroi dudit navire, cet organe comportant des éléments configurés pour être engagés chacun dans un profilé et se déplacer en direction verticale le long dudit chemin de guidage lors desdites mise à l'eau et récupération ;

- ledit chariot porte une paire de profilés qui sont configurés pour être amenés sélectivement au-dessus et dans le prolongement desdits profilés montés sur ladite paroi. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante de modes de réalisation préférés mais non limitatifs de l'invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'une installation qui fait partie du navire selon la présente invention, ce navire n'étant représenté que très partiellement ;

- la figure 2 est une vue de côté de l'installation de la figure 1 , les câbles de cette installation étant représentées sur ces deux figures dans leur position basse ;

- la figure 3 est une vue en perspective de l'organe de guidage précité et des moyens avec lesquels il coopère ;

- la figure 4 est une vue analogue à la figure 2, mais montrant une position de l'installation dans laquelle les câbles sont en position haute, ce qui correspond à une position de transition pour le transfert d'une embarcation sur le navire ;

- la figure 5 est une vue de la même installation, l'embarcation étant dans une position finale dans laquelle elle peut être déposée sur le navire ; les figures 6 et 7 sont des vues en perspective, selon deux directions différentes, d'un deuxième mode de réalisation de l'invention, les câbles de l'installation n'étant pas représentés et l'embarcation étant dans une position basse ;

le figure 8 est une vue en perspective particulièrement destinée à monter la structure des moyens de guidage utilisée ;

la figure 9 est une vue de côté de l'installation des figures 6 et 7, dans une position sensiblement identique à celle de la figure 4 ; la figure 10 est aussi une vue de côté de l'installation des figures 6 et

7, dans une position sensiblement identique à celle de la figure 5 ; la figure 11 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation de l'invention ;

la figure 12 est également une vue en perspective d'une variante du mode de réalisation de la figure 11.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Dans l'ensemble des figures annexées, le navire 1 dont il est question n'est que très partiellement représenté, ceci pour des raisons de simplification.

En l'occurrence, on s'est contenté de représenter une paroi 10 de ce navire, paroi généralement verticale qui peut être constituée par exemple par une partie de la coque du navire. On a également représenté une surface plane 11 qui est préférentiellement constituée par un pont supérieur 11 dudit navire.

Ce navire 1 est pourvu d'une installation 2 de mise à l'eau et de récupération dans un engin flottant ou submersible.

Plus particulièrement, cette installation 2 comprend un dispositif de levage 3 qui est installé sur le pont précité 11.

Ce dispositif de levage 3 pourrait consister en une simple grue de levage ou un portique. Toutefois, dans l'exemple de réalisation qui est représenté ici, le dispositif de levage 3 est quelque peu différent d'une grue et sa description est donnée ci-après.

Ce dispositif de levage comprend quatre pieds 30 et 30' qui sont articulés sur le pont 11 et qui forment ensemble un parallélépipède rectangle fictif et déformable. Comme le montrent plus particulièrement les figures 1 et 2, deux pieds 30 constituent une paire et sont reliés par une traverse 31 de sorte que l'ensemble constitue une sorte de "U" inversé.

Cette paire de pieds 30 est la plus éloignée du bord du pont 1 1 . La seconde paire de pieds 30', qui est la plus proche du rebord du pont, comporte une traverse qui est articulée sur la paire de pieds 30'. Cette traverse est référencée 31 '.

On a référencé 32 les moyens qui permettent d'actionner conjointement les pieds 30 de manière à leur impartir un mouvement de rotation de sorte qu'ils puissent passer d'une position basculée vers l'avant à une position basculée vers l'arrière, comme le montrent tout particulièrement les figures 1 et 5, respectivement.

Le dispositif de levage 3 comprend par ailleurs un plateau parallélépipédique 33 qui est disposé en porte-à-faux, horizontalement, au voisinage du sommet des paires de pieds 30 et 30'. Plus particulièrement, une extrémité de ce plateau est articulée par rapport à la traverse 31 et simplement guidée par rapport à la traverse 31 '.

Ce plateau est largement en porte-à-faux par rapport à la paire de pieds 30 et 30'de sorte que, dans la position de la figure 1 ainsi que dans celle de la figure 4, une grande partie de ce plateau 33 se trouve à l'aplomb de l'eau sur laquelle le navire est positionné.

Le plateau 33 est pourvu d'un chariot mobile 34. A cette fin, le chariot 34 est pourvu de roues 340 qui peuvent se mouvoir le long de chemins de guidage que comportent les bords opposés du plateau 33, comme le montrent tout particulièrement les figures 1 et 2.

Le chariot 34 est pourvu d'une face inférieure 341 dont on expliquera plus loin la fonction spécifique. Cette face inférieure présente une surface rectangulaire horizontale, de relativement grandes dimensions.

Le chariot 34 est équipé d'un ensemble de câbles 35 qui, dans la position de la figure 1 , sont largement déroulés. Bien que cela ne soit pas visible, le chariot 34 intègre un dispositif d'enroulement de ces câbles de sorte que ceux- ci peuvent être déplacés verticalement, dans le sens de la double flèche f de la figure 2.

En d'autres termes, ces câbles peuvent être déroulés de manière à faire occuper à une embarcation, qui sera décrite plus loin, une position basse telle représentée par les figures 1 et 2 et, respectivement, une position haute dans laquelle les câbles sont complètement logés à l'intérieur du chariot 34, comme montré tout particulièrement à la figure 4.

L'ensemble de câbles 35 retient un panier 4 qui est configuré pour supporter un engin consistant ici, dans le mode de réalisation représenté, en une embarcation E du genre bateau. Mais il pourrait s'agir d'un autre type d'engin, par exemple un mini sous-marin.

Ce panier 4 comporte un flotteur 40 semi-rigide qui a la forme, vu de dessus, d'un "U" avec une base 400 et deux ailes parallèles 401.

Cette structure en "U" ménage une ouverture d'accès 402 pour l'embarcation E, ouverture qui se trouve donc à l'opposé de la base 400 du flotteur 40.

Entre les branches 401 de ce flotteur s'étendent des chaînettes, des câbles, des chaînes, des sangles, un filet ou tout autre dispositif 42 dont la fonction est de supporter cette embarcation E.

Ledit flotteur 40 a pour fonction de placer le panier à une hauteur compatible avec l'embarcation à récupérer et de permettre au dit panier, lorsqu'il est en position de flottaison, de suivre les mouvements de l'eau.

Cette structure de support est surmontée par une cage à claire- voie 43, de forme parallélépipédique, qui ne contrarie aucunement le positionnement de l'embarcation dans le panier 4 mais qui peut recouvrir au moins partiellement celle-ci, comme le montrent plus particulièrement les figures 1 et 2.

Cette cage 43 est dotée d'une face supérieure 430. Dans le cas représenté ici, cette face est plane, horizontale et discontinue (en deux parties). Mais il pourrait en être autrement.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures annexées, l'installation comporte également un organe de guidage 5 qui relie le panier 4 à une paroi du navire, en l'occurrence la paroi 10, organe 5 qui est configuré pour bloquer les mouvements de "lacet" ( mouvement horizontal de rotation autour de l'axe vertical), de "cavalement" (translation sur l'axe horizontal transversal) et d '"embardée" (rotation sur l'axe horizontal longitudinal) du panier 4 lors d'au moins une partie du mouvement vertical des câbles 35 selon la direction de la double flèche f , mais également lorsque le panier 4 est en position de flottaison

Plus précisément, en référence à la figure 3 annexée, cet organe de guidage a la forme d'une tige 5 qui est rendue ici solidaire d'une paire de bras 6 constitutifs d'un cadre 60. Plus précisément, la tige 5 s'étend sensiblement parallèlement aux deux ailes 401 du flotteur 40 du panier 4 pendant la phase de transition. Cet organe de guidage est donc solidaire du cadre précité 60 qui est lui-même articulé sur le flotteur. A l'extrémité des bras 6 s'étend une paire de roues, de boudins gonflables ou de patins 601 , dont on expliquera plus loin la fonction. L'extrémité libre de la tige 5 a la forme d'une sphère 50.

L'organe de guidage, en l'occurrence la tige 5, coopère avec un profilé 7 à chemin de guidage à direction généralement verticale, profilé 7 qui est monté sur une paroi du navire, en l'occurrence la paroi 10, comme montré sur les figures.

Ainsi que cela est particulièrement visible sur la figure 3, l'extrémité 50 en forme de sphère est configurée pour être engagée dans le profilé 7 et se déplacer en direction verticale le long du chemin de guidage. Plus précisément, le profilé 7 a, vu de dessus, la forme d'un "C" avec une ouverture 70 tournée vers le panier 7. Son extrémité supérieure est ouverte de sorte que la sphère 50 peut être engagée dans ce profilé par le haut uniquement.

Dans le but de faciliter un engagement de haut en bas, l'extrémité supérieure du profilé 7 peut avantageusement être prévue divergente vers le haut et/ou vers l'avant et comporter à cette fin un ensemble de plaques 71 et 72 qui confère à l'ensemble une forme d'entonnoir.

Nous allons maintenant expliquer comment s'utilise l'installation selon la présente invention, tout d'abord en référence aux figures 1 et 2.

Sur ces figures, l'embarcation à rapatrier sur le pont du navire est déjà mise en place dans le panier 4.

Ceci suppose que, préalablement, le dispositif de levage 3 ait été actionné de manière à lui faire occuper la position illustrée où le plateau 33 est largement en surplomb de l'eau. Par ailleurs, on a piloté les câbles 35 de manière à ce qu'ils occupent une position basse dans laquelle le panier 4 se trouve au niveau de l'eau, voire un petit peu plus bas.

Ce faisant, lors du mouvement de descente, la sphère 50 du bras 5 s'est trouvée engagée à l'intérieur du profilé 7, cette manœuvre étant facilitée par la forme en entonnoir de sa partie supérieure.

Lors du mouvement de descente, la sphère 50 chemine à l'intérieur du profilé, tandis que les roues (ou boudins ou patins) 601 prennent appui sur la paroi 10 du navire. Pendant ce mouvement de descente mais également pendant le mouvement contraire de remontée, les mouvements éventuels du panier dans un sens de translation en direction du navire 1 sont empêchés par la tige 5, de même que les mouvements des roues. En revanche, les éventuels mouvements de "tangage" (rotation autour de l'axe horizontal transversal), "roulis" (rotation autour de l'axe horizontal longitudinal), "pilonnement" (translation sur l'axe vertical) ne sont pas bloqués lorsque le panier est en position de flottaison.

Une fois que l'embarcation E a été mise en place sur le panier, qui est lui-même en position de flottaison, pour lui faire occuper la position des figures 1 et 2, on pilote alors l'enroulement des câbles de manière à faire remonter le panier en direction du chariot 34 et plateau 33.

Lors de ce mouvement de remontée, les mouvements précités sont également bloqués, ce qui améliore grandement la sécurité des personnes qui soit se trouvent dans l'embarcation, soit se trouvent à proximité de l'installation.

Le mouvement de remontée est poursuivi jusqu'à ce que les câbles 35 occupent leur position haute, dans laquelle ils sont enroulés à l'intérieur du chariot 34.

Ce faisant, la surface supérieure 430 du panier 4 vient en contact direct, voire en prise, avec la surface inférieure 341 du chariot 34, de sorte que le panier 4 est en quelque sorte immobilisé par rapport à l'appareil de levage 2.

Comme mentionné plus haut, la surface supérieure 430 du panier 4 est ici discontinue, c'est-à-dire constituée de deux parties en regard l'une de l'autre. Elles s'appuient donc en même temps contre la surface inférieure 341 du chariot.

Mais on pourrait avoir aussi affaire à une seule surface supérieure 430 et à une surface inférieure 341 en deux parties, voire à des surfaces 430 et 341 en plusieurs parties, l'essentiel étant qu'elles s'appuient directement les unes contre les autres.

Lors de ce mouvement de remontée, la sphère 50 de la tige de guidage 5 s'est désengagée du profilé 7, comme le montre la figure 4. Ceci vient bien entendu du fait que le profilé a une hauteur bien inférieure à celle qui sépare le chariot 4 du niveau de l'eau.

Dans la position haute du panier 4, les éventuels mouvements de balancier de ce dernier sont supprimés puisqu'il devient "solidaire" du dispositif de levage 2.

Il suffit alors de piloter le chariot 34 ainsi que les pieds 30 et 30' du dispositif pour lui faire occuper la position extrême de la figure 5 dans laquelle l'embarcation E peut être déposée sur le pont 11 du navire. Le mode de réalisation illustré aux figures 6 à 10 présente de très grandes similitudes avec le précédent.

De ce fait, les références numériques des éléments communs à ces deux modes de réalisation sont identiques.

Sauf exception, on décrira ci-après seulement les différences relatives à ce deuxième mode de réalisation.

La première différence essentielle réside dans le fait que l'organe de guidage 5' a une forme différente de celle décrite précédemment.

A la paire de bras 6 constitutifs du cadre 60, on a affaire à une traverse 5' ici cylindrique dont les deux extrémités opposées portent des roues 50' ou autres organes roulants ou glissants de type patins, boudins gonflables, etc.

Par ailleurs, en lieu et place de l'unique profilé 7, on a affaire à une paire de profilés à section en forme de "C", leurs ouvertures respectives, dirigées verticalement, étant en regard l'une de l'autre.

Les deux profilés 7 ont pour fonction de guider, comme précédemment, les roues 50' lors de la remontée / descente du panier 4.

Ces profilés 7 sont avantageusement prévus fixes. Toutefois, ils pourraient être coulissants par rapport à la paroi 10, de manière à pouvoir escamoter vers le bas leur extrémité supérieure, qui lors du fonctionnement du dispositif, s'élève au-dessus du plan du pont 11.

Sur les figures est également représenté un matériel additionnel stabilisateur qui peut, le cas échéant, être associé aux profilés 7.

Ce matériel est solidaire du chariot 34.

II comprend ici des bras 8, en l'occurrence deux paires de bras 8, qui s'étendent obliquement et vers le bas depuis le chariot 34.

L'extrémité inférieure de chacune de ces paires se prolonge par un profilé 80 qui présente la même forme et les mêmes dimensions intérieures que les profilés 7.

L'ensemble est configuré pour que dans une position de remontée / descente du panier 4 (figures 6 à 9), les profilés 80 viennent s'appuyer sur le sommet des profilés 7 dont ils en constituent en quelque sorte le prolongement.

Dans ces conditions, lors du déplacement du panier 4 en position haute, les roues 50' quittent les profilés 7 pour s'engager dans les profilés 80.

Par ailleurs, dans la mesure où ces profilés 80 sont solidaires du chariot 34, les roues 50' restent prisonnières des profilés 80, même lors de la manœuvre extrême (figure 10) de transfert de l'embarcation E sur le pont 1 1 du navire. Là encore, cette opération est réalisée avec une embarcation parfaitement stable.

Dans le mode de réalisation de la figure 1 1 , l'installation est quasiment identique à celle des figures 6 à 10.

Toutefois, on a affaire ici à quatre câbles 35 qui retiennent le panier 4, chaque câble étant associé à un dispositif stabilisateur 9, appelé en termes de métier "bracon", qui a pour fonction de guider les câbles et de les maintenir écartés deux à deux. Lorsque le panier 4 est déplacé vers sa position haute, alors la surface 430 précitée vient s'appuyer contre la face inférieure 90 de chacun des bracons. En l'occurrence, deux bracons sont en contact avec une première partie de la surface 430 et les deux autres avec la seconde partie.

Le mode de réalisation qui est représenté à la figure 12 est extrêmement proche du précédent.

En effet, on fait également usage ici de dispositifs stabilisateurs 9

("bracons") similaires à ceux précédemment décrits, mais de longueur importante.

Par ailleurs, le panier 4 qui reçoit l'embarcation E est dépourvu de cage 43, de sorte que les câbles 35 associés aux dispositifs stabilisateurs 9 sont rattachés à la face supérieure 403 des ailes 401 du flotteur 40 du panier 4. Dans ce mode de réalisation, la longueur des dispositifs stabilisateurs est sensiblement identique à la hauteur de la cage 43 décrite dans les autres modes de réalisation, pour permettre la récupération d'engins flottants de gabarits sensiblement identiques.

Dans ces conditions, lorsque l'embarcation E effectue sa remontée, chaque face supérieure 403 précitée vient en appui contre la face inférieure 90 de deux des bracons 9.

On constate de la description qui précède que l'ensemble des manœuvres de récupération ou de mise à l'eau de l'engin flottant ou non sont largement sécurisées par le fait que les mouvements éventuels de translation ou de rotation sont parfaitement maîtrisés. En conséquence, les manœuvres peuvent se faire en toute sécurité.