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Patent Searching and Data


Title:
SHOE INCLUDING AN INNER SOCK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/023913
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a shoe (13), in particular for practicing a sport, including an inner sock (10), an upper (14) having the opposite inner (14a) and outer (14b) surfaces and at least one sole (15). The invention is characterized by the fact that the upper (14) includes a facing (19) and is devoid of a tongue at said facing (19), and that the inner sock (10) includes a kick area (10d) having an absorbing means, the absorbing means being arranged opposite the facing (19) of the upper (14).

Inventors:
VIS RAPHAEL (FR)
CHIOUKH RACHID (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/051897
Publication Date:
February 13, 2014
Filing Date:
August 06, 2013
Export Citation:
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Assignee:
DECATHLON SA (FR)
International Classes:
A43B23/07; A43B23/02
Foreign References:
EP0287358A21988-10-19
EP1114589A12001-07-11
JP2009148477A2009-07-09
FR2386276A11978-11-03
US20110173841A12011-07-21
EP1163860A12001-12-19
Attorney, Agent or Firm:
BALESTA, Pierre (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Chaussure (13), notamment pour la pratique du sport, comprenant un chausson intérieur (10), une tige (14) ayant des faces interne (14a) et externe (14b) opposées et au moins une semelle (15), caractérisée en ce que la tige (14) comprend un garant (19) et est dépourvue de languette au niveau du garant (19), et en ce que le chausson intérieur (10) comprend une zone de cou-de-pied (lOd) ayant un moyen d'amortissement, le moyen d'amortissement étant disposé en regard du garant (19) de la tige (14).

2. Chaussure (13) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le chausson intérieur comprend des premier (1) et second (5) panneaux textiles superposés.

3. Chaussure (13) selon la revendication 2, caractérisée en ce que les premier (1) et second (5) panneaux textiles sont formés dans un matériau présentant des propriétés amortissantes, du type mesh 3D, le moyen d'amortissement étant constitué par la superposition des premier (1) et second (5) panneaux textiles.

4. Chaussure (13) selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que les premier (1) et second (5) panneaux textiles sont élastiques selon au moins une direction (L, T), le chausson intérieur (10) comprenant en outre au moins un élément amortissant (2, 3) disposé entre les premier (1) et second (5) panneaux textiles, les premier et second panneaux textiles étant superposés et ayant des dimensions supérieures aux dimensions dudit élément amortissant (2, 3) de façon à former un logement pour ledit élément amortissant (2, 3) délimité par une zone périphérique de solidarisation (8, 9) dans laquelle lesdits premier (1) et second (5) panneaux textiles sont collés par l'intermédiaire d'une couche de liaison fusible (4), le moyen d'amortissement étant constitué par la superposition des premier (1) et second (5) panneaux textiles et dudit au moins un élément amortissant (2, 3).

5. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le chausson intérieur (10) est dépourvu de partie de semelle.

6. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le chausson intérieur est en liaison avec la tige par l'intermédiaire de la semelle de la tige.

7. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la tige (14) est solidarisée à ladite semelle

(15), de préférence à la première de montage (15), par des premiers moyens de solidarisation (17), notamment par couture et/ou collage, et en ce que le chausson intérieur (10) est solidarisé par des seconds moyens de solidarisation (18) à la tige (14) et à la semelle (15).

8. Chaussure (13) selon la revendication 7, caractérisée en ce que les seconds moyens de solidarisation (18) sont configurés de manière à solidariser le chausson intérieur (10) de manière amovible à la tige (14) et à la semelle (15).

9. Chaussure (13) selon la revendication 7 ou 8, caractérisée en ce que le chausson intérieur (10) comprend une zone de talon (100) et des côtés interne (10b) et externe (10c), les seconds moyens de solidarisation (18) étant configurés de manière à solidariser le chausson intérieur (10) selon tout ou partie de sa périphérie inférieure dans ladite zone de talon (10a) et en partie selon ses côtés interne (10b) et externe (10c).

10. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que le chausson intérieur (10) est configuré en sorte de ne pas recouvrir, lorsque la chaussure (13) est portée, au moins la partie avant du pied comprenant les orteils.

11. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le chausson intérieur (10) ne comprend qu'une couture latérale (11) pour sa mise en volume, recouverte d'une bande de décors (12).

12. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que le chausson intérieur comprend une zone de talon (10a) comprenant un second élément amortissant (3).

13. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 12 et selon la revendication 2, caractérisée en ce que les premier (1) et second (5) panneaux textiles ont des directions longitudinale (L) et transversale (T), l'élasticité des premier (1) et second (5) panneaux textiles dans la direction longitudinale (L) étant supérieure à l'élasticité dans la direction transversale (T), la direction longitudinale (L) et la direction transversale (T) correspondant respectivement à la direction verticale (h) du chausson intérieur et à la direction longitudinale (I).

14. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que le chausson intérieur (10) comprend des ouvertures ayant au moins une dimension supérieure à 1 mm.

15. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 et selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit au moins un élément amortissant (2, 3) est une mousse dans au moins un polymère, de préférence choisi seul ou en combinaison parmi les polymères suivants : polyuréthane, polyéthylène téréphtalate, éthylvinyle acétate (EVA).

16. Chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 15 et selon la revendication 4, caractérisée en ce que la couche de liaison (4) est dans au moins un polymère thermofusible, de préférence choisi seul ou en combinaison parmi les polymères suivants : polyuréthane, éthyl vinyl acétate (EVA), polyamide (PA 66, PA 12,...), polyéthylène.

17. Procédé de fabrication d'une chaussure (13) selon l'une quelconque des revendications 1 à 16 et selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :

a. une étape de fourniture d'un élément amortissant (2, 3), de premier (1) et second (5) panneaux textiles, élastiques dans au moins une direction (T, L), ayant des dimensions supérieures à celles dudit élément amortissant (2, 3), et configurés pour former par repliement un chausson intérieur (10), et d'une couche de liaison fusible (4), ladite couche de liaison (4) ayant une température de fusion inférieure aux températures de fusion ou de dégradation des premier (1) et second panneaux (5) et dudit élément amortissant (2, 3), b. une étape de superposition à plat dans cet ordre du premier (1) panneau textile élastique, de l'élément amortissant (2, 3) en une zone déterminée dudit premier panneau textile (1), de la couche de liaison (4) et du second panneau textile élastique (5) en sorte de recouvrir ledit élément amortissant (2, 3),

c. une étape de thermoformage au cours de laquelle par la fusion de la couche de liaison (4), l'élément amortissant (2, 3) est disposé dans un logement (6, 7) délimité par une zone périphérique de liaison (8, 9) dans laquelle lesdits premier (1) et second (5) panneaux textiles sont collés,

d. une étape de formation du chausson intérieur (10) en trois dimensions par repliement des premier (1) et second (5) panneaux textiles assemblés obtenus à l'issue de l'étape c) au moyen d'au moins une couture (11), de préférence au moyen d'une seule couture, le chausson intérieur (10) étant formé de sorte que l'élément amortissant (2, 3) est disposé dans la zone de cou-de-pied (lOd) du chausson intérieur (10) en regard du garant (19) de la tige (14).

18. Procédé selon la revendication 17, caractérisé en ce que la couche de liaison fusible (4) comprend au moins une ouverture agencée en sorte de recevoir ledit au moins un élément amortissant (2, 3).

19. Procédé selon l'une ou l'autre des revendications 17 et 18, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes de fourniture d'une tige

(14) et d'une semelle (15), notamment d'une semelle d'usure (16), et en ce que le chausson intérieur est solidarisé à la tige (14) par l'intermédiaire de ladite semelle (15).

20. Procédé selon l'une quelconque des revendications 17 à 19, caractérisé en ce que le chausson intérieur (10) est dépourvu de partie de semelle.

21. Procédé selon l'une quelconque des revendications 17 à 20, caractérisé en ce que la chaussure (13) comprend une première de montage (15), et en ce que le chausson intérieur (10) obtenu à l'issue de l'étape d) est solidarisé à ladite première de montage

(15) .

22. Procédé selon l'une quelconque des revendications 17 à 21, caractérisé en ce que ladite au moins une couture réalisée au cours de l'étape d) est masquée par une bande de décors (12), notamment une bande de décors thermoadhésive.

Description:
CHAUSSURE COMPRENANT UN CHAUSSON INTERIEUR

Arrière-plan de l'invention

La présente invention est dans le domaine des chaussures comprenant un chausson intérieur, en particulier comprenant au moins un moyen d'amortissement.

La présente invention a pour objet également un procédé de fabrication d'un tel chausson, permettant d'améliorer le confort et le maintien du pied.

Il est connu de rapporter contre la face interne de la tige un ou plusieurs moyens(s) d'amortissement, généralement en mousse, en des zones déterminées, notamment au regard de la zone de talon. De tels moyens d'amortissement sont généralement constitués par un ou plusieurs panneaux textiles solidarisés directement à la tige par couture et/ou collage. La couture permet également de mettre en volume lesdits moyens d'amortissement. Un des inconvénients de cette construction de chaussure est que les moyens d'amortissement sont rapportés directement contre la tige et ne s'adaptent donc pas parfaitement à la morphologie du pied. De plus, la tige comprend généralement une languette aménagée au niveau du garant, et elle-même pourvue de ses propres moyens d'amortissement, engendrant encore une diminution du volume chaussant disponible pour le pied.

Par ailleurs, le maintien du pied dans la chaussure n'est ici réalisé que par l'intermédiaire du laçage au travers des œillets du garant ou d'un système de fermeture comprenant des bandes pourvues de moyens d'attache du type à boucles et crochets. Ainsi, les utilisateurs ont tendance à exercer un serrage prononcé afin d'obtenir un bon maintien du pied, au détriment du confort.

Afin d'améliorer le confort, il est connu tel qu'évoqué ci-dessus de rapporter des moyens d'amortissement généralement en mousse. Néanmoins, la solidarisation de ces moyens d'amortissement à la tige implique de nombreuses coutures débouchant sur le volume chaussant, ce qui crée autant de zones de gênes et de frottements pour le pied. De plus, ce mode de construction implique de rapporter les moyens d'amortissement en fonction du gabarit de la tige, laquelle a un volume plus important que le pied. Il n'est donc pas tenu compte au mieux du gabarit et donc de la morphologie du pied.

On connaît ainsi du document EP 0.287.358 une chaussure de sport, en particulier pour l'aérobic, comprenant un chausson intérieur dans un matériau élastique, la chaussure étant pourvue au niveau du cou-de- pied d'une fine couche de mousse rapportée par de multiples coutures. Cette chaussure présente un confort amélioré car le chausson intérieur n'est solidaire de la tige que par l'intermédiaire de la semelle, le volume chaussant étant donc plus important. Néanmoins, la couche de mousse et le matériau élastique sont solidarisés par de multiples coutures, ce qui engendre des zones de gêne, diminue le confort et rend plus complexe et coûteux le procédé de fabrication.

De plus, le chausson intérieur étant agencé en sorte de ne recouvrir que la partie avant du pied, il est plaqué par le laçage et a ainsi tendance à épouser davantage le gabarit de la tige que celui du pied au détriment de son maintien.

En outre, la chaussure étant destinée à l'aérobic, il est recherché un plaquage du pied dans sa zone avant avec la semelle.

Objet et résumé de l'invention

La présente invention a ainsi pour objet, selon un premier aspect, une chaussure, notamment pour la pratique du sport, offrant un confort et un maintien amélioré du pied tout en respectant au mieux sa morphologie, et comprenant un chausson intérieur, une tige ayant des faces interne et externe opposées et au moins une semelle. Selon l'invention, la tige comprend un garant et est dépourvue de languette au niveau du garant, et le chausson intérieur comprend une zone de cou-de-pied ayant un moyen d'amortissement disposé en regard du garant de la tige.

Le chausson intérieur et la tige constituent donc deux éléments distincts de la chaussure selon la présente invention.

De préférence, le chausson intérieur est amovible. En d'autres termes, le chausson intérieur est configuré pour être retiré hors de l'espace intérieur défini par la tige de la chaussure selon la présente invention.

Cette disposition dans laquelle la chaussure ne comporte pas de languette permet de supprimer une étape dans le procédé de fabrication de la tige, sans compromettre le maintien et le confort du pied de l'utilisateur. De plus, lorsque le serrage est effectué via le laçage par exemple au travers d'ceillets formés dans le garant, le moyen d'amortissement se positionne correctement au niveau du cou-de-pied de l'utilisateur, améliorant ainsi le confort.

On comprend donc que le moyen d'amortissement formé dans le chausson intérieur se substitue à la languette formée traditionnellement sur la tige de la chaussure, le moyen d'amortissement épousant de manière optimale la morphologie du pied disposé dans la chaussure.

Avantageusement, le chausson intérieur comprend des premier et second panneaux textiles superposés.

De manière avantageuse, les premier et second panneaux textiles sont formés dans un matériau présentant des propriétés amortissantes, du type mesh 3D, le moyen d'amortissement disposé dans la zone de cou-de- pied étant constitué par la superposition des premier et second panneaux textiles.

On comprend donc que dans ce premier mode de réalisation, l'utilisation de panneaux textiles présentant des propriétés amortissantes permet de former par superposition de couches le moyen d'amortissement et ainsi de disposer d'un chausson intérieur configuré pour maintenir de manière ferme et confortable le pied de l'utilisateur dans la chaussure.

Selon un autre mode de réalisation, les premier et second panneaux textiles sont élastiques selon au moins une direction, le chausson intérieur comprenant en outre au moins un élément amortissant disposé entre les premier et second panneaux textiles, les premier et second panneaux textiles étant superposés et ayant des dimensions supérieures aux dimensions dudit élément amortissant de façon à former un logement pour ledit élément amortissant délimité par une zone périphérique de solidarisation dans laquelle lesdits premier et second panneaux textiles sont collés par l'intermédiaire d'une couche de liaison fusible, le moyen d'amortissement étant constitué par la superposition des premier et second panneaux textiles et dudit au moins un élément amortissant

De préférence, dans cet autre mode de réalisation, les premier et second panneaux textiles, entre lesquels est disposé au moins un élément amortissant, sont également formés dans un matériau présentant des propriétés amortissantes, du type mesh 3D.

Avantageusement, l'élément amortissant est solidarisé au premier panneau textile élastique en étant bloqué dans un logement délimité par ladite zone périphérique et entre les premier et second panneaux textiles, sans qu'il n'y ait de couture, ce qui permet d'améliorer le confort.

De plus, l'élément amortissant est rapporté sur le chausson intérieur et non sur la tige, ce qui améliore le confort car le chausson étant élastique dans au moins une direction, il épouse au mieux la morphologie du pied.

Le chausson intérieur selon l'invention comprend de préférence une zone de talon, destinée à recouvrir, lorsque le chausson est porté, le talon, des zones interne et externe, destinées à recouvrir, lorsque le chausson est porté, les côtés interne et externe du pied, et éventuellement une zone de semelle destinée à être orientée au regard du pied en fonctionnement.

De préférence, les zones interne et externe du chausson intérieur représentent moins des 2/3, de préférence moins de la moitié, de la longueur des côtés interne et externe respectivement de la semelle.

De préférence, le chausson ne comprend pas de zone d'avant-pied, en sorte de laisser un volume important de liberté de mouvement à la zone d'avant-pied entre la tige et la semelle, en particulier la première de montage. En effet, les inventeurs ont remarqué que le maintien du pied est davantage à apporter au niveau de la zone de talon, laquelle se trouve au niveau de l'ouverture dans la tige pour l'introduction du pied dans la chaussure. La zone d'avant-pied est naturellement bloquée par la disposition de la tige la recouvrant.

Les premier et second panneaux textiles selon l'invention sont élastiques au moins dans une direction donnée, pouvant correspondre indifféremment au sens trame ou au sens chaîne du textile, en particulier s'agissant d'un tissu ou d'un tricot. Ladite direction donnée correspondant à la direction longitudinale (L) desdits panneaux, lesquels sont agencés dans le chausson intérieur en sorte que la direction longitudinale (L) soit confondue avec la direction longitudinale (I) du chausson intérieur, correspondant à la direction longitudinale naturelle du pied. Cette disposition facilite le placement du pied dans le chausson intérieur et améliore le confort puisque le chausson intérieur suit les mouvements du pied selon sa direction longitudinale (I).

De préférence, les premier et second panneaux textiles, et éventuellement la couche de liaison, ont les mêmes dimensions externes.

Dans une sous-variante, la couche de liaison qui recouvre ledit élément amortissant comprend une ouverture ménagée en sorte de recevoir ledit élément amortissant. Cette dernière disposition est préférée car elle permet de ne pas rigidifier le chausson intérieur au niveau dudit élément amortissant et d'éviter la formation d'une surépaisseur et de plis au niveau de la zone périphérique de solidarisation.

On comprend par panneau textile élastique dans au moins une direction, tout panneau textile capable de s'allonger sous l'application d'une force déterminée dans au moins une direction donnée d'au moins 75%, de préférence d'au moins 100% de sa longueur initiale au repos, sans déformation résiduelle supérieure à 5% de ladite longueur initiale après retrait de la force. La force déterminée est inférieure à la force à rupture.

La couche de liaison est de préférence une feuille dans au moins un polymère, en particulier extrudée-calandrée, ayant une température de fusion inférieure à la température de fusion ou de décomposition dudit au moins un élément amortissant et desdits premier et second panneaux textiles.

De préférence, la couche de liaison a un poids surfacique compris entre 2 g/m 2 et 150 g/m 2 , encore de préférence inférieur ou égal à 50 g/m 2 .

Les panneaux textiles comprennent des fils élastiques, de préférence des fils à base de polyuréthane.

De préférence, ledit au moins un élément amortissant est une pièce de mousse de configuration déterminée en fonction de la zone du pied qu'il doit protéger et présente une épaisseur supérieure ou égale à 2 mm, de préférence supérieure ou égale à 5 mm.

De préférence, le second panneau textile, en particulier sa face externe, fait office de couche extérieure de décors, et est donc visible de l'extérieur de la chaussure. Il peut en être de même pour le premier panneau textile, en particulier pour sa face externe.

De préférence, la zone périphérique de solidarisation présente une largeur supérieure ou égale à 1 mm, encore de préférence supérieure ou égale à 5 mm. La largeur de ladite zone combinée avec la couche de liaison fusible permet d'obtenir une liaison mécanique durable entre les premier et second panneaux textiles.

Avantageusement, la tige est solidarisée à la semelle, de préférence à la première de montage, par des premiers moyens de solidarisation, notamment par couture et/ou collage, et le chausson intérieur est solidarisé par des seconds moyens de solidarisation à la tige et à la semelle.

Dans un premier mode de réalisation, les seconds moyens de solidarisation sont configurés de manière à solidariser le chausson intérieur de manière amovible à la tige et à la semelle.

On comprend donc que le chausson intérieur, d'une part, et au moins un des éléments pris parmi la tige et la semelle, d'autre part, comprennent des éléments de solidarisation aptes à coopérer ensemble pour leur fixation amovible. Ainsi, le chausson intérieur est solidarisé, de manière directe ou indirecte, à la fois à la tige et à la semelle de la chaussure.

Dans un autre mode de réalisation, le chausson intérieur comprend une zone de talon et des côtés interne et externe, les seconds moyens de solidarisation étant configurés de manière solidariser le chausson intérieur selon tout ou partie de sa périphérie inférieure dans ladite zone de talon et en partie selon ses côtés interne et externe.

Le chausson intérieur selon l'invention peut ainsi être solidarisé à la tige selon tout ou partie du pourtour de la semelle, en particulier de la semelle d'usure, ou être amovible par rapport à la tige et à la semelle.

Avantageusement, l'utilisateur peut choisir le chausson intérieur (en particulier la disposition dudit au moins un moyen d'amortissement sur ce dernier, et la configuration dudit chausson selon les zones du pied qu'il recouvre) selon le sport pratiqué, sa morphologie, et l'aspect esthétique qu'il souhaite attribuer audit article chaussant. Dans une variante, le chausson intérieur ne comprend pas de partie de semelle.

Avantageusement, le chausson intérieur est solidarisé à la semelle, de préférence à la première de montage et à la tige, via une partie de sa périphérie inférieure.

Cette disposition facilite le procédé de fabrication selon l'invention.

Dans une variante, le chausson intérieur est en liaison avec la tige par l'intermédiaire de ladite au moins une semelle.

Cette disposition procure de la mobilité au pied en liaison uniquement avec la tige via la semelle, de préférence la première de montage et la semelle de propreté ou une semelle intermédiaire. Le chausson intérieur suit ainsi les mouvements du pied, sans que ce dernier ne soit contraint par la tige.

Dans cette variante, le chausson intérieur n'est pas amovible par rapport à la tige et la semelle.

Dans une variante, la tige est solidarisée à ladite semelle, de préférence à la première de montage et/ou la semelle d'usure, par des premiers moyens de solidarisation, notamment par couture et/ou collage. De plus, le chausson intérieur comprend une zone de talon et des zones interne et externe, et est solidarisé par des seconds moyens de solidarisation à la tige et à la semelle selon tout ou partie de sa périphérie inférieure dans ladite zone de talon et en partie selon ses côtés interne et externe.

Le pied est ainsi totalement libre de ses mouvements dans la zone avant, et n'est maintenu globalement qu'au niveau du talon par rappel vers la tige et la semelle de propreté via le chausson intérieur.

Dans une variante, le chausson intérieur est configuré en sorte de ne pas recouvrir, lorsque la chaussure est portée, au moins la partie avant du pied comprenant les orteils. Tel que développé ci-dessus, le confort du pied est amélioré puisque cette zone avant du pied est maintenue dans le volume chaussant par l'intermédiaire de la tige. De plus, cette zone d'avant pied n'étant pas recouverte de textiles et/ou d'éléments amortissants tel que cela est connu dans l'état de la technique, le volume disponible est plus important et le confort amélioré.

Dans une variante, le chausson intérieur ne comprend qu'une couture latérale pour sa mise en volume, recouverte d'une bande de décors.

Avantageusement, la mise en volume du chausson intérieur ne nécessite qu'une couture latérale, ce qui améliore le confort et limite les frottements avec le pied.

Dans une sous-variante, les bords superposés des premier et second panneaux, et assemblés par la couche de liaison, sont également cousus, notamment surjetés, en sorte d'améliorer la résistance au délaminage desdits panneaux.

Dans une variante, le chausson intérieur comprend une zone de cou-de-pied comprenant un premier élément amortissant.

Dans une variante, le chausson intérieur comprend une zone de talon comprenant un second élément amortissant.

L'élément amortissant est ainsi plaqué contre la zone de talon du pied via les panneaux textiles élastiques du chausson intérieur et suivent ainsi parfaitement la zone à protéger.

Dans une variante, les premier et second panneaux textiles élastiques dans au moins une direction ont des directions longitudinale (L) et transversale (T), l'élasticité dans la direction longitudinale (L) étant supérieure à l'élasticité dans la direction transversale (T), la direction longitudinale (L) et la direction transversale (T) correspondant respectivement à la direction longitudinale (I) et à la direction verticale (h) du chausson intérieur. Les mouvements du pied dans la direction longitudinale (I) du chausson intérieur sont ainsi autorisés, tandis que les mouvements du pied selon la verticale du chausson sont limités, voire bloqués, selon le niveau d'élasticité retenu, contribuant ainsi à améliorer le maintien du pied dans le chausson.

On comprend par élasticité la capacité d'un panneau textile à s'allonger dans une direction donnée (L, T) d'un allongement donné (%) sous l'application d'une force déterminée (daN) inférieure à la force à rupture (daN).

De préférence, l'allongement à rupture dans la direction longitudinale (L) des premier et/ou second panneaux textiles est supérieur ou égal à 150%, encore de préférence supérieur ou égal à 200%, et encore de préférence supérieur ou égal 250%.

De préférence, l'allongement à rupture dans la direction transversale (T) des premier et/ou second panneaux textiles est inférieur ou égal à 200%, de préférence inférieur ou égal à 150%.

Ces valeurs d'allongements à rupture sont données à +/-10% près et mesurées sur un dynamomètre selon la norme ISO 17706 concernant la force et l'allongement à rupture des élastomères. La vitesse de traction est de l'ordre de 100 mm/min.

De préférence, l'allongement à rupture (%) dans la direction longitudinale (L) des premier et second panneaux est au moins deux fois supérieur à l'allongement à rupture (%) desdits panneaux dans la direction transversale (T).

Dans une variante, le chausson intérieur comprend des ouvertures ayant au moins une dimension supérieure à 1 mm.

Ces ouvertures sont obtenues en perforant le chausson intérieur avant sa mise en volume par une couture latérale. Cette disposition favorise la respirabilité du chausson intérieur. Dans une variante, ledit au moins un élément amortissant est une mousse dans au moins un polymère, de préférence choisi seul ou en combinaison parmi les polymères suivants : polyuréthane, polyéthylène téréphtalate, éthylvinyle acétate (EVA).

Dans une variante, la première couche de liaison est dans au moins un polymère thermofusible, de préférence choisi seul ou en combinaison parmi les polymères suivants : polyuréthane, éthyl vinyl acétate (EVA), polyamide (PA 66, PA 12,...), polyéthylène.

La présente invention a pour objet, selon un second aspect, un procédé de fabrication d'une chaussure selon l'une quelconque des variantes de réalisation précédentes, comprenant les étapes suivantes :

a. une étape de fourniture d'au moins un élément amortissant, de premier et second panneaux textiles, élastiques dans au moins une direction (L,T), ayant des dimensions supérieures à celles dudit élément amortissant, et configurés pour former par repliement, une fois assemblés, un chausson intérieur ; et d'une couche de liaison fusible, ladite couche de liaison ayant une température de fusion inférieure aux températures de fusion ou de dégradation des premier et second panneaux et dudit élément amortissant, b. une étape de superposition à plat dans cet ordre du premier panneau textile, de l'élément amortissant en une zone déterminée dudit premier panneau textile, de la couche de liaison et du second panneau textile en sorte de recouvrir ledit élément amortissant,

c. une étape de thermoformage au cours de laquelle par la fusion de la couche de liaison, l'élément amortissant est disposé dans un logement délimité par une zone périphérique de solidarisation dans laquelle les dits premier et second panneaux textiles sont collés, d. une étape de formation du chausson intérieur en trois dimensions par repliement des premier et second panneaux textiles assemblés obtenus à l'issue de l'étape c) au moyen d'au moins une couture, de préférence au moyen d'une seule couture, le chausson intérieur étant formé de sorte que l'élément amortissant est disposé dans la zone de cou-de- pied du chausson intérieur en regard du garant de la tige. Avantageusement, le procédé selon l'invention permet la fabrication d'un chausson intérieur sans avoir besoin de coutures pour la solidarisation et la mise en forme, notamment en trois dimensions, des éléments amortissants. Le procédé est ainsi facilité, moins coûteux et plus reproductible.

Les variantes de réalisation précédentes peuvent être combinées avec le procédé selon l'invention.

Dans une variante, la couche de liaison fusible comprend au moins une ouverture agencée en sorte de recevoir ledit au moins un élément amortissant.

Dans une variante, le procédé selon l'invention comprend des étapes de fourniture d'une tige et d'une semelle, notamment d'une semelle d'usure ou d'une première de montage, et le chausson intérieur est solidarisé à la tige par l'intermédiaire de ladite semelle.

Dans une variante, le premier panneau textile élastique dans au moins une direction ne comprend pas de partie de semelle.

Dans une variante, la chaussure comprend une première de montage et/ou semelle d'usure, et le chausson intérieur obtenu à l'issue de l'étape d) est solidarisé à ladite première de montage et/ou semelle d'usure, notamment selon tout ou partie du pourtour de la périphérie inférieure de sa zone de talon et de ses zones interne et externe. Dans une variante, ladite au moins une couture réalisée au cours de l'étape d) est masquée par une bande de décors, notamment une bande de décors thermo-adhésive. Brève description des dessins

La présente invention sera mieux comprise à la lecture d'un exemple de réalisation, cité à titre non limitatif, et illustré dans les figures suivantes, annexées à la présente et dans lesquelles :

- la figure 1A est une représentation schématique d'un premier exemple de chausson intérieur selon l'invention, vue de dessus et à plat,

- la figure IB est une représentation schématique d'une portion agrandie du chausson intérieur représenté à la figure 1A,

- la figure 2 est une représentation schématique et en perspective, d'un premier exemple de chaussure éclatée selon l'invention comprenant le chausson intérieur représenté à la figure 1A,

- la figure 3 est une représentation schématique vue de côté de la chaussure représentée à la figure 2, et

- la figure 4 est une représentation schématique vue de dessus de la chaussure représentée à la figure 2.

Description détaillée de l'invention

Les figures 1A et IB représentent un premier panneau textile 1, élastique dans au moins une direction, ayant des faces interne la et externe lb opposées, sur la face externe lb duquel sont disposés des premier 2 et second 3 éléments amortissants, lesquels éléments 2, 3 sont ici disposés à travers deux ouvertures ménagées dans une couche de liaison 4 et recouverts d'un second panneau textile 5, élastique dans au moins une direction. Dans cet exemple précis, le premier panneau 1, le second panneau textile 5 et la couche de liaison 4 ont sensiblement les mêmes dimensions. Les éléments amortissants 2, 3 sont quant à eux dimensionnés en fonction des zones du pied qu'ils doivent protéger et ont des dimensions inférieures à celles des panneaux textiles 1, 5 afin de ne pas diminuer le volume chaussant. Les panneaux textiles 1, 5, la couche de liaison 4 et les éléments amortissants 2, 3 ont été solidarisés par thermoformage, étape au cours de laquelle par la fusion, au moins partielle, de la couche de liaison 4, les éléments amortissants 2, 3 sont disposés dans des premier et second logements 6, 7 formés entre la face externe lb dudit premier panneau textile élastique 1 et le second panneau textile élastique 5 superposés et délimités par deux zones périphériques de solidarisation 8, 9 dans lesquelles ledit second panneau textile 5 est solidarisé à la face externe lb du premier panneau textile 1 par l'intermédiaire de la couche de liaison 4.

Le repliement du composite formé des panneaux textiles 1, 5, des éléments amortissants 2, 3 et de la couche de liaison 4 sur lui-même permet la mise en volume du chausson intérieur 10, représenté également à la figure 2, et fixé dans cet état à l'aide d'une couture latérale 11. La couture latérale 11 est de préférence revêtue d'une bande de décors 12, de préférence ayant au moins une face envers thermo adhésive. Le chausson intérieur 10 comprend une zone de talon 10a, des zones interne 10b et externe 10c et une zone de cou-de-pied lOd.

Les premier 1 et second 5 panneaux textiles élastiques ont des directions longitudinale (L) et transversale (T), l'élasticité dans la direction longitudinale (L) étant supérieure à l'élasticité dans la direction transversale (T), la direction longitudinale (L) et la direction transversale (T) correspondant respectivement à la direction longitudinale (I) et à la direction verticale (h) du chausson intérieur 10 mis en volume.

Le premier exemple de chaussure 13, représenté notamment à la figure 2, comprend une tige 14, ayant des faces interne 14a et externe 14b, et une première de montage 15 ainsi qu'une semelle de propreté 16, également appelée d'usure. La tige 14 est solidarisée à la semelle de propreté 16 par des premiers moyens de solidarisation 17, notamment par couture. Le chausson intérieur 10 est solidarisé par des seconds moyens de solidarisation 18 à la tige 14 et à la première de montage 15 selon sa périphérie inférieure dans ladite zone de talon 10a et en partie selon ses zones interne 10b et externe 10c. La tige 14 peut ainsi être solidarisée par collage à la première de montage 15, ou solidarisée par collage aux endroits de la première de montage 15 dans lesquels la périphérie inférieure du chausson intérieur 10 n'est pas solidarisée. Ainsi, dans les zones de solidarisation 10a, 10b, 10c du chausson intérieur 10 à la première de montage 15 et à la tige 14, les moyens de solidarisation sont de préférence une couture. Le chausson intérieur 10 n'est en liaison avec la tige 14 que par l'intermédiaire de la première de montage 15.

On pourrait bien évidemment concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, des seconds moyens de solidarisation 18 amovibles et configurés de manière à permettre d'extraire le chausson intérieur 10 hors de la chaussure 13, par exemple pour le nettoyer ou le remplacer. De tels seconds moyens de solidarisation 18 amovibles pourraient collaborer avec des éléments de solidarisation formés sur au moins un des éléments pris parmi la tige 14 et la première de montage 15.

Tel que cela est visible sur les figures 2 à 4, le chausson intérieur 10 ne comprend pas de partie de semelle. Ainsi, sur la chaussure 13 représentée à la figure 2, la face externe 15a de la première de montage 15 est visible.

Le chausson intérieur 10 est configuré en sorte de ne pas recouvrir, lorsque la chaussure 13 est portée, au moins la partie avant du pied comprenant au moins les orteils et correspondant à la zone avant 14c de la tige. Le premier élément amortissant 2 est disposé dans la zone de cou ¬ de-pied lOd du chausson intérieur 10 et le second élément amortissant 3 est disposé dans la zone de talon 10a dudit chausson intérieur 10.

La tige 14 comprend un garant 19, le premier élément amortissant 2 étant disposé dans la zone de cou-de-pied lOd en regard dudit garant 19. La tige 14 ne comprend pas de languette agencée au niveau dudit garant 19.

Le garant 19 comprend des œillets 20 et des passants 21 disposés en vis-à-vis et permettant le passage d'un lacet, non représenté. Le premier élément amortissant 2 permet ici de faire office de languette.

On comprend ainsi que dans le mode de réalisation représenté sur les différentes figures, le chausson intérieur 10 comporte un premier moyen d'amortissement, disposé dans la zone de cou-de-pied lOd, et configuré en particulier pour faire office de languette ; dans cet exemple, le premier moyen d'amortissement est constitué par la superposition des premier 1 et second 5 panneaux élastiques, entre lesquels est disposé le premier élément amortissant 2.

On pourrait tout aussi bien concevoir, et sans sortir du cadre de la présente invention, un chausson intérieur 10 comportant un premier moyen d'amortissement disposé dans la zone de cou-de-pied lOd, et uniquement constitué par la superposition des premier 1 et second 5 panneaux textiles, les propriétés d'amortissement du premier moyen d'amortissement pouvant par exemple être assurées par les propriétés du matériau dans lequel sont formés les premier 1 et second 5 panneaux textiles, ce matériau pouvant être, par exemple et de manière non limitative, un matériau amortissant du type mesh 3D.

De préférence, le chausson intérieur 10 présente des ouvertures ayant au moins une dimension supérieure à 0,5 mm en sorte de favoriser l'évacuation de l'humidité et de la chaleur. Lesdites ouvertures sont de préférence réparties de façon régulière et obtenues par perforation dudit chausson intérieur 10 avant sa mise en volume.

Le premier 2 et le second 3 éléments amortissants sont de préférence dans un matériau alvéolaire, tel qu'une mousse.

Dans cet exemple précis, le chausson intérieur 10 comprend sur le pourtour de sa périphérie supérieure 10e une ganse cousue 22 ou une couture de renfort, en particulier un surjet. Le chausson intérieur 10 comprend également deux organes de préhension 23 disposés sur la zone de talon 10a et la zone de cou-de-pied lOd et destinés à faciliter la disposition de la chaussure 13, et donc du chausson 10, sur le pied. La ganse 22 ou la couture de renfort assure la finition de la périphérie supérieure 10e, mais renforce également les organes de préhension 23 lorsque la couture de la ganse 22 ou la couture de renfort et la couture desdits organes 23 sont les mêmes.

En fonctionnement, l'utilisateur dispose le chausson intérieur 10 sur son pied et corrélativement la chaussure 13. L'élasticité différenciée entre la direction longitudinale (I) et la direction verticale (h) du chausson 10 facilite la disposition du chausson 10 sur le pied par l'allongement des panneaux 1, 5 selon la direction longitudinale (L) des panneaux 1, 5.

Le volume chaussant est important car le chausson intérieur 10 n'est pas disposé sur la zone avant 14c du pied. De plus, les éléments amortissants 2, 3 sont rapportés sur le chausson intérieur 10, lequel de par son élasticité épouse parfaitement le pied. Les éléments amortissants se positionnent donc par rapport au pied, et non par rapport à la tige. L'élasticité du chausson intérieur 10 permet également de maintenir correctement le pied. Le maintien est également amélioré du fait que le chausson intérieur 10 maintienne la zone de talon et une partie des côtés interne et externe du pied. Le procédé de fabrication du chausson intérieur 10 selon l'invention est facilité car aucune couture n'est nécessaire pour rapporter les éléments amortissants, améliorant ainsi par la même occasion le confort.

Le chausson intérieur 10 n'est en liaison avec la tige 14 par l'intermédiaire de la première de montage 15 que dans la zone de talon 10a et les zones interne 10b et externe 10c, permettant de réaliser un compromis entre le maintien et la mobilité.