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Patent Searching and Data


Title:
SHOE AND MEANS FOR TYING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/096834
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a shoe with an outer upper part (3) and an inner upper part (1) comprising at least a tongue integral with the outer upper part (3) substantially perpendicular to its edge (4) and an eyelet borne by the other upper part (1). The invention is characterized in that the edge (2, 4) of each inner (1) and outer (3) upper parts includes at least a cutout (5, 6, 7, 8, 9, 10) which forms an recess, and that a first support piece (12) of an eyelet (11) is housed in said recess and that the tongue (14, 15, 16) is integral with a second piece (13) fixed beneath the outer upper part (3), said second piece (13) defining with the recess (8, 9, 10) a housing for the free end (15a) of the tongue (15) threaded through the eyelet and folded on itself.

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Inventors:
PRICKELL AGNES (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/001506
Publication Date:
November 27, 2003
Filing Date:
May 16, 2003
Export Citation:
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Assignee:
PRICKELL AGNES (FR)
International Classes:
A43C11/14; (IPC1-7): A43B/
Domestic Patent References:
WO2002091868A22002-11-21
Foreign References:
GB2320884A1998-07-08
US4486965A1984-12-11
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Chaussure avec une partie (3) externe de tige et une partie (1) interne de tige comportant au moins une languette solidaire de la partie (3) externe de la tige, sensiblement perpendiculaire à son bord (4) et un oeillet porté par l'autre partie (1) de la tige, carac. térisé en ce que le bord (2,4) de chaque partie interne (1) et externe (3) de tige comporte au moins une découpe (5,6, 7,8, 9,10) qui forme une échancrure, en ce qu'une première pièce (12) de support d'un oeillet (11) est fixée sous la partie interne (1) de la tige de sorte que l'oeillet (11) est logé dans ladite échancrure et en ce que la languette (14,15, 16) est solidaire d'une seconde pièce (13) fixée sous la partie externe (3) de la tige, cette seconde pièce (13) définissant avec l'échancrure (8,9, 10) un logement pour l'extrémité libre (15a) de la languette (15) passée dans l'oeillet et rabattue sur elle. mme.
2. Chaussure selon la revendication 1, carac. térisée en ce que les matières choisies pour réaliser la languette (14,15, 16) et l'oeillet (11) auront une épais. seur telle que, au niveau de l'oeillet, la somme d'une double épaisseur (e) de languette et de l'épaisseur (d) de l'oeillet (11) est au plus égale à l'épaisseur (E) de la tige.
3. Chaussure selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisée en ce que la partie de sur. face de la seconde pièce' (13) laissée découverte par l'échancrure porte un textile (18) à bouclettes et l'extrémité libre (15a) de la languette (15) porte le textile (19) complémentaire à crochets multiples.
4. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'oeillet (11) est formé par un anneau en fil métallique ou plastique, fixé à la première pièce (12) par une petite bande textile (17), passée dans l'anneau et rabattue sur elle. mme avant d'tre rapportée par collage ou couture sur la face supérieure de la première pièce (12), ce avant que cette première pièce ne soit elle. mme fixée sous la partie (1) interne de la tige.
Description:
Chaussure et ses moyens de Fermeture La présente invention concerne une chaussure possédant un dispositif de fermeture aisé à mettre en oeu- vre et à régler et conservant à la partie supérieure de la chaussure couvrant le coup de pied, une surface exempte de surépaisseur.

Dans une chaussure, la tige enveloppant le dessus du pied est généralement ouverte longitudinale- ment, l'ouverture définissant ainsi une portion de tige externe et une portion de tige interne. Le maintien de la chaussure au pied est réalisé par des moyens de fermeture ou d'attache d'une chaussure s'étendant entre la partie externe et la partie interne de la tige de la chaussure.

Ils servent à rapprocher plus ou moins, selon le degré de serrage désiré, et à maintenir rapprochées ces deux par- ties au-dessus du pied.

Dans le cas de l'invention, ces moyens de serrage sont de type connu, formés par au moins une lan- guette solidaire de la partie externe de la tige, sensi- blement perpendiculaire à son bord et par un oeillet ou une fente porté par l'autre partie de la tige, capable d'accueillir à coulissement l'extrémité libre de la lan- guette qui est ensuite. rabattue sur elle-mme et fixée sur la partie externe de la tige. Le plus souvent, l'extrémité de la languette destinée à tre rabattue et la partie de tige sur laquelle elle s'applique sont pour- vus de moyens auto-agrippants assurant leur assujettisse- ment par simple pression ; L'un des inconvénients de ces moyens d'attache réside dans la surépaisseur qu'ils forment au- dessus de coup de pied, surépaisseur qui nuit à

l'esthétique de la chaussure et, dans le cas de chaussu- res de sport, par exemple de football, qui engendre une imprécision du toucher et du contrôle du ballon à son contact avec la surface supérieure du pied.

Grâce à l'invention cet inconvénient est sup- primé.

Ainsi, l'invention a pour objet une chaussure avec une partie externe de tige et une partie interne de tige comportant au moins une languette solidaire de la partie externe de la tige, sensiblement perpendiculaire à son bord et un oeillet porté par l'autre partie de la tige, dans laquelle le bord de chaque partie interne et externe de tige comporte au moins une découpe qui forme une échancrure, tandis qu'une première pièce de support d'un oeillet est fixée sous la partie interne de la tige de sorte que l'oeillet est logé dans ladite échancrure et que la languette est solidaire d'une seconde pièce fixée sous la partie externe de la tige, cette seconde pièce définissant avec l'échancrure un logement pour l'extrémité libre de la languette passée dans l'oeillet et rabattue sur elle-mme.

Cette disposition permet de loger au moins en partie l'épaisseur des moyens d'attache de la chaussure dans l'épaisseur de la tige de celle-ci. De manière pré- férée, les matières qui seront choisie pour réaliser la languette et l'oeillet auront une épaisseur telle que, au niveau de l'oeillet, la somme d'une double épaisseur de languette et du diamètre du fil formant l'oeillet est au plus égale à l'épaisseur de la tige. On obtient ainsi une chaussure sans surépaisseur sur le coup de pied, ce qui est avantageux dans une application de l'invention aux

chaussures de football ou de rugby, notamment en tant que chaussure d'entraînement ou chaussures pour enfants. En outre, cette disposition présente l'avantage de protéger l'extrémité libre de la languette de frottements ou ef- forts latéraux tendant à la séparer de sa surface de fixation, diminuant l'efficacité de celle-ci et, surtout, supprimant l'aspect inesthétique d'une extrémité de lan- guette qui rebique.

Le maintien de l'extrémité libre de la lan- guette dans son'logement est assuré par tout moyen adhé- sif et notamment par la coopération des moyens d'accrochage complémentaires de liaison auto-agrippante.

Dans ce dernier cas, la partie de surface de la seconde pièce laissée découverte par l'échancrure porte un tex- tile à bouclettes et l'extrémité libre de la languette porte le textile complémentaire à crochets multiples.

La longueur, de la partie rabattue dépend bien entendu du degré de serrage de la chaussure ; on aura prévu de fabrication des longueurs de recouvrement des moyens auto-agrippants autorisant une bonne fixation pour tous les degrés de serrage, l'ajustement initial pouvant requérir, de la part de l'usager, d'avoir à couper la languette pour qu'elle ne dépasse pas du logement.

Dans un mode de réalisation de l'invention, l'oeillet est formé par un anneau en fil métallique ou plastique, fixé à la première pièce par une petite bande textile, passée dans l'anneau et rabattue sur elle-mme avant d'tre rapportée par collage ou couture sur la face supérieure de la première pièce, ce avant que cette pre- mière pièce ne soit elle-mme fixée sous la partie in- terne de la tige. Cette fixation permet un pivotement de

l'anneau entre un plan sensiblement parallèle à la pre- mière pièce, au fond de l'échancrure, position prise par l'anneau lors du serrage de la chaussure et un plan sen- siblement perpendiculaire à cette pièce, position dans laquelle l'introduction de l'extrémité libre de la lan- guette est facilitée.

D'autres caractéristiques et avantages res- sortiront de la description donnée ci-après à titre d'exemple non limitatif d'un mode de réalisation de l'invention.

Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue générale d'une chaussure conforme à l'invention, - la figure 2 illustre un détail de cette chaussure, côté partie interne de la tige, - la figure 3 est une vue de détail de cette chaussure, côté partie externe de le tige.

La tige de la chaussure représentée à la fi- gure 1 comporte une partie interne 1 avec un bord longi- tudinal 2 et une partie externe 3 avec un bord longitudi- nal 4 qui est en regard du bord 2. La partie 1 interne de la tige comporte, dans le cas de la figure, trois décou- pes 5,6 et 7 qui débouchent sue le bord 2 pour former chacune une échancrure dans cette partie de tige. De la mme manière, la partie externe 3 de la tige comporte trois découpes 8, 9 et 10, débouchant sur le bord 4 et formant des échancrures en vis-à-vis des précédentes.

Dans chacune des échancrures 5,6 et 7, un oeillet 11 est logé, porté par une première pièce 12 elle-mme rapportée (par couture, collage, fusion partielle ou soudage par

ultrasons si les matières mises en oeuvre s'y prtent,...) sous la partie interne 1 de la tige. Cet aspect de la chaussure sera décrit, de manière plus détaillée en regard de la figure 2. On constate sur cette figure 1 que l'oeillet 11 est totalement logé dans l'épaisseur de la feuille de matière formant la tige de la chaussure.

La partie externe 3 de la tige est quant à elle équipée d'une seconde pièce 13, située sous la par- tie 3, formant ainsi un fond aux échancrures 8,9 et 10 et comportant, par exemple en une seule pièce, trois lan- guettes 14,15 et 16, s'étendant dans le prolongement de chaque échancrùre avec la mme largeur ou une largeur lé- gèrement inférieure mais en tout état de cause inférieure à la largeur de l'échancrure 5,6 ou 7 correspondante pour pouvoir passer dans l'oeillet 11, au-delà du bord 4 de la partie 3.

La figure 1 illustre trois positions relati- ves des languettes et des oeillets. la languette 16 n'est pas introduite dans 1''oeillet 11 ; la languette 15 est passée dans l'oeillet qu'elle cache car elle est rabattue sur elle-mme et son extrémité libre 15a est logée dans l'échancrure 9 correspondante ; la languette 14 est pas- sée dans l'oeillet 11 mais n'est pas rabattue sur elle- mme. La figure 3 illustrera dans la détail les moyens de retenue de l'extrémité libre de chaque languette dans l'échancrure correspondante.

On constate, au vu de la figure 2 dans laquelle les éléments déjà décrits portent le mmes réfé- rences, que l'oeillet 11 est constitué par un fil métalli- que ou en matière plastique en forme d'anneau rectangu- laire dont un grand côté est placé dans une petite bande

de textile 17 repliée sur elle-mme et fixée à la pre- mière pièce 12 avant que celle-ci ne soit rapportée à la chaussure sous la partie 1 de la tige. On a ainsi formé une liaison articulée de l'oeillet 11 sur la surface supé- rieure de la pièce 12, l'articulation étant de préférence située au fond de l'échancrure lorsque l'assemblage de la chaussure est terminé.

Les éléments représentés à la figure 3 et dé- jà décrits en regard des figures précédentes, portent les mmes références. La languette 15 est ici représentée is- sue de la seconde pièce 13 par découpe de cette dernière.

Ce n'est pas sortir du cadre de l'invention que de la rapporter sur cette pièce. La partie de la pièce 13 lais- sée découverte par l'échancrure 9 est équipée d'un tex- tile 18 pouvant coopérer avec le textile 1. 9 qui équipe l'extrémité libre de la languette 15, par simple pres- sion, pour former une fixation auto-agrippante. Bien en- tendu le contour de l'extrémité libre de chaque languette est identique'à celui'de l'échancrure qui l'accueille pour parfaire l'esthétique de la liaison.

On notera enfin que l'épaisseur e (figure 3) de chaque languette et le diamètre d (figure 2) du fil de l'oeillet 11 sont telles que, la chaussure attachée, l'ensemble bouclé soit d'épaisseur au plus égale à l'épaisseur E de la feuille de matière qui forme la par- tie interne de la tige..