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Title:
SHOE SOLE COMPRISING A TEXTURED BOTTOM SIDE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/050660
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a shoe sole (1) comprising a sole bottom side equipped with a plurality of ground-contact zones (2) and a sole top side designed to support the user's foot, in which at least one of the ground-contact zones (2) is provided with a plurality of tread elements including an apex (3) that comes into contact with the ground and a base (4) adjacent to, and recessed from the apex, at least one portion of the base (4) comprising textures (10).

More Like This:
Inventors:
MUHLHOFF OLIVIER (FR)
LARREGAIN ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/EP2015/072196
Publication Date:
April 07, 2016
Filing Date:
September 28, 2015
Export Citation:
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Assignee:
MICHELIN & CIE (FR)
MICHELIN RECH TECH (CH)
International Classes:
A43B3/00; A43B13/22
Domestic Patent References:
WO1982003754A11982-11-11
Foreign References:
EP2499926A22012-09-19
FR948299A1949-07-27
US3971145A1976-07-27
Other References:
See also references of EP 3200636A1
Attorney, Agent or Firm:
DEMAURE, Pierre-Yves (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Semelle (1 ) de chaussure comprenant :

- un dessous de semelle, pourvu d'une pluralité de zones de contact (2) avec le sol ;

- un dessus de semelle, adapté pour supporter le pied de l'utilisateur, ledit dessus pouvant être adapté à une tige ou à un chausson ;

- au moins une des zones de contact (2) avec le sol étant pourvue d'une pluralité d'éléments de sculptures comprenant un sommet (3) pour contact avec le sol et un fond (4) adjacent au sommet et en retrait par rapport à celui-ci, au moins une portion du fond (4) comprenant des textures (10).

caractérisée en ce que les zones pourvues de textures comprennent une pluralité d'éléments (1 1 , 12, 13, 14, 15, 16) en protubérance ou en creux par rapport à la surface (2), chaque élément s'étendant sensiblement perpendiculairement (θ=90°) à la surface de fond de sculpture (4) et en ce que les éléments en creux ou en protubérance de la texture sont venus de matière avec ladite semelle et en ce que tout ou partie des éléments en protubérance sont des brins (6) répartis dans la texture (3) selon une densité au moins égale à un brin par millimètre carré (mm2), chaque brin ayant une section moyenne comprise entre 0,003 mm2 et 1 mm2 et/ou tout ou partie des éléments en protubérance sont des lamelles (7) sensiblement parallèles entre elles, le pas des lamelles dans la texture (3) étant au plus égal à 0,5 mm, chaque lamelle ayant une largeur moyenne comprise entre 0,03 mm et 0,25 mm.

2. Semelle selon la revendication 1 , dans laquelle le niveau de luminance des zones comprenant des textures (10) est inférieur à celui des zones dépourvues de textures telles que les sommets (3) des éléments de sculpture.

3. Semelle selon la revendication 2, dans laquelle la différence de luminance des zones comprenant des textures avec les zones dépourvues de textures est d'au moins 5 points.

4. Semelle selon l'une des revendications 2 à 3, dans laquelle la luminance des zones comprenant des textures est comprise entre 5 et 18, préférentiellement entre 8 et 16.

5. Semelle selon l'une des revendications 1 à 4, dans laquelle une zone de fond (4) pourvue de textures (10) est située sur la portion avant de la semelle.

6. Semelle selon l'une des revendications 1 à 4, dans laquelle une zone de fond (4) pourvue de textures (10) est située sur le talon de la semelle.

7. Semelle selon l'une des revendications 1 à 4, dans laquelle une zone de fond (4) pourvue de textures (10) se prolonge sur au moins un côté de la semelle. 8. Semelle selon l'une des revendications 1 à 7, dans laquelle au moins 30% des éléments (1 1 , 12, 13, 14) en protubérance de la texture (10) fait un angle a supérieur à 40° par rapport à un plan tangent à la surface et au plus 25% des éléments (1 1 , 12, 13, 14) en protubérance de la texture (3) fait un angle a inférieur à 20° par rapport au plan tangent.

9. Semelle selon l'une des revendications 1 à 7, dans laquelle une partie des éléments en protubérance forme des parallélépipèdes (13) de côté (C) compris entre 0,05 mm et 0,5 mm, de hauteur (Hp) comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm, la distance entre deux parallélépipèdes adjacents (13) dans la texture étant comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm.

10. Semelle selon l'une des revendications 1 à 7, dans laquelle les éléments en protubérance (14) présentent dans la texture (10) des formes et des distances entre éléments en protubérance variables.

1 1 . Semelle selon l'une des revendications 1 à 7, dans laquelle une partie des éléments en creux (16) forment des ouvertures (15) sur la surface de la semelle et la texture (10) comprend une pluralité d'ouvertures (15), lesdites ouvertures (15) étant réparties dans la texture (10) selon une densité au moins égale à une ouverture par millimètre carré (mm2), ces ouvertures (15) présentant sur la semelle des diamètres équivalents (Dt) compris entre 0,03 mm et 1 ,2 mm.

12. Chaussure comprenant une semelle selon l'une des revendications 1 à 1 1

Description:
SEMELLE DE CHAUSSURE AVEC DESSOUS TEXTURE

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

[0001]La présente invention concerne une semelle de chaussure comprenant un dessous de semelle, pourvu d'une pluralité de zones de contact avec le sol, un dessus de semelle, adapté pour supporter le pied de l'utilisateur, au moins une des zones de contact avec le sol étant pourvue d'une pluralité d'éléments de sculptures.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

[0002] Depuis de nombreuses années, la mode et les cycles stylistiques influencent la conception et la réalisation des vêtements en tous genres. Les formes, agencements, couleurs et autres éléments de styles varient d'une saison à l'autre en fonction de grandes tendances portant sur des périodes durant souvent plusieurs années. Les derniers cycles de créations vestimentaires ont vu apparaître des matériaux nouveaux sur les vêtements, permettant de créer divers types d'effet de textures et de reliefs, en plus des jeux de couleurs.

[0003]Le secteur de la chaussure ne fait pas exception à ces tendances fortes. Les produits récents, notamment dans le secteur des chaussures de loisirs et d'activités sportives, comportent des couleurs de plus en plus vives et des matériaux rapportés permettant de créer des effets de contrastes particulièrement appréciés des utilisateurs. On constate toutefois que ces effets esthétiques concernent de façon générale uniquement la tige de la chaussure. La semelle de chaussure a en effet avant tout pour but d'assurer des fonctions utilitaires et techniques. Toutefois, certains dessous de semelle peuvent également présenter des caractéristiques décoratives.

[0004]Le document EP2499926 décrit une chaussure dont la structure comprend une zone de flexion s'étendant sensiblement sous l'avant-pied. La zone de flexion de la semelle est plus souple que les régions adjacentes de la semelle. La semelle comporte également des éléments nervurés. [0005]Le document US3971 145 concerne une chaussure de tennis prévue pour un haut niveau de résistante. La semelle présente une partie latérale remontant vers la tige sous les orteils et la zone de flexion du pied. La portion de semelle qui est à la jonction de la zone de pression est d'une épaisseur plus importante.

[0006]Le document WO8203754 décrit une chaussure d'athlétisme particulièrement adaptée pour des sports où sont effectués des virages, des démarrages rapides, des arrêts et des mouvements latéraux brusques. La chaussure comprend une semelle de forme longitudinale. L'aspect médian de la semelle est linéaire et arrondi à partir de la première extension métatarsienne. La zone latérale de la semelle comprend une aile saillante à 90° par rapport aux bords de la chaussure. Le talon est évasé sur le bord latéral et une aile saillante est formée depuis l'arrière du cinquième métatarsien jusque sous la malléole et autour du talon pour rencontrer l'aile médiane susmentionnée. L'aspect arrière de la semelle est biseauté.

[0007]Le document DE102014001951 décrit une chaussure pourvue de motifs en forme de demi-billes faites de caoutchouc et/ou de matière plastique. Les motifs sont répartis sur la surface inférieure et sur les rebords latéraux de la semelle. Les dimensions de ces motifs sont relativement importantes, par exemple de quelques millimètres de diamètre.

[0008]Le document FR2733880A3 concerne une chaussure dont la semelle comporte un corps portant un dessin résistant à l'usure. Le corps de la semelle présente dans sa face inférieure une cavité dans laquelle est fixée un élément d'insertion. Le dessin est appliqué solidement sur les surfaces supérieures et latérales du corps, par une technique de transfert lors du moulage du corps.

[0009]Le document US200929331A1 décrit une chaussure composée d'un système de marquage apparent, configuré afin de permettre la localisation d'une ou plusieurs zones du pied. Le système est composé d'un marquage qui s'étend d'une surface inférieure de la semelle à une portion périphérique de la semelle. Ce document concerne un marquage non nécessairement purement esthétique, agrémentant le dessous de la semelle et étant visible lors de la démarche de l'utilisateur des chaussures.

[0010]L'ensemble des documents suscités traite de différents exemples suivant lesquels les dessous de semelles de chaussure font l'objet de marquages agrémentant l'aspect visuel global de la chaussure. En revanche aucun document ne démontre l'utilisation de textures particulières apposées sous la semelle afin de produire un effet visuel fortement contrasté. [0011]Pour pallier ces différents inconvénients, l'invention prévoit différents moyens techniques.

EXPOSE DE L'INVENTION [0012] Tout d'abord, un premier objet de l'invention consiste à prévoir un moyen simple, efficace et durable, générant des effets de contraste sur le dessous de la semelle de chaussure.

[0013]Un autre objet de l'invention consiste à prévoir des semelles dont la partie en contact avec le sol comporte des zones présentant de forts contrastes entre elles.

[0014]Enfin un autre objet de l'invention réside de manière subsidiaire dans la possibilité de détecter le niveau d'usure de la chaussure dès lors que les textures en fond de sculpture entrent en contact avec le sol.

[0015]Pour ce faire, l'invention prévoit une semelle de chaussure comprenant :

- un dessous de semelle, pourvu d'une pluralité de zones de contact avec le sol ;

- un dessus de semelle, adapté pour supporter le pied de l'utilisateur, ledit dessus pouvant être adapté à une tige ou à un chausson ;

- au moins une des zones de contact avec le sol étant pourvue d'une pluralité d'éléments de sculptures comprenant un sommet pour contact avec le sol et un fond adjacent au sommet et en retrait par rapport à celui-ci, au moins une portion du fond comprenant des textures, les zones pourvues de textures comprenant une pluralité d'éléments en protubérance ou en creux par rapport à la surface, chaque élément s'étendant sensiblement perpendiculairement (θ=90°) à la surface de fond de sculpture et les éléments en creux ou en protubérance de la texture étant venus de matière avec ladite semelle et tout ou partie des éléments en protubérance étant des brins répartis dans la texture selon une densité au moins égale à un brin par millimètre carré (mm 2 ), chaque brin ayant une section moyenne comprise entre 0,003 mm 2 et 1 mm 2 et/ou tout ou partie des éléments en protubérance étant des lamelles sensiblement parallèles entre elles, le pas des lamelles dans la texture étant au plus égal à 0,5 mm, chaque lamelle ayant une largeur moyenne comprise entre 0,03 mm et 0,25 mm.

[0016]Une telle architecture de semelle permet de produire un effet de contraste marqué entre les différentes zones voisines : d'une part les sommets non texturés, et d'autre part les fonds de sculptures, pourvus de textures. Par ailleurs, l'agencement des textures en retrait par rapport aux zones de frottement permet d'éviter l'usure de ces textures. L'effet visuel ainsi procuré est donc durable. Les zones en contact avec le sol se font polir par abrasion au fur et à mesure de l'utilisation de la chaussure, ce qui maintient le contraste avec les parties texturées ne touchant pas le sol à l'état neuf. [0017] Les textures prévues en retrait par rapport aux zones de contact procurent un effet hydrofuge, ce qui limite la pénétration des boues ou autres impuretés dans ces parties.

[0018] Les textures selon l'invention permettent l'obtention de zones particulièrement favorables pour des éléments de marquages pouvant par exemple être constitués de signes graphiques variés.

[0019]Grâce à une telle architecture, le contraste obtenu par la lumière absorbée par la texture permet à l'utilisateur de visualiser les différents éléments graphiques tels que des signes, logos et motifs, apposés sur les semelles de ses chaussures. [0020]En outre, le marquage peut également résulter de l'effet produit par les textures en fond de sculpture de la semelle, voire d'un élément texturé apposé au niveau de la cambrure. [0021] De plus, la présence de zones texturées juxtaposant et/ou entourant des sommets de sculptures, permet à l'utilisateur de prendre conscience du niveau d'usure de la semelle de sa chaussure, dès lors que le contraste initialement visible semble altéré et les textures détériorées. [0022] De manière avantageuse, le niveau de luminance des zones comprenant des textures est inférieur à celui des zones dépourvues de textures telles que les sommets des éléments de sculpture. Ainsi, les textures produisent un effet d'absorption de lumière plus marqué qu'au niveau des sommets. [0023]Selon un mode de réalisation avantageux, la différence de luminance des zones comprenant des textures avec les zones dépourvues de textures est d'au moins 5 points.

[0024]Selon un autre mode de réalisation avantageux, la luminance des zones comprenant des textures est comprise entre 5 et 18, préférentiellement entre 8 et 16.

[0025]Selon une première variante, la semelle comprend une zone de fond pourvue de textures située sur la portion avant de la semelle.

[0026]Selon une autre variante, une zone de fond de la semelle pourvue de textures est située sur le talon de la semelle.

[0027]Selon encore une autre variante, une zone de fond pourvue de textures se prolonge sur au moins un côté de la semelle.

[0028]Selon une variante, au moins 30% des éléments en protubérance de la texture fait un angle a supérieur à 40° par rapport à un plan tangent à la surface de contact et au plus 25% des éléments en protubérance de la texture fait un angle a inférieur à 20° par rapport au plan tangent.

[0029] Une autre variante permet que tout ou partie des éléments en protubérance forme des parallélépipèdes de côté (C) compris entre 0,05 mm et 0,5 mm, de hauteur (Hp) comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm, la distance entre deux parallélépipèdes adjacents dans la texture étant comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm.

[0030]De même, selon encore une autre variante, les éléments en protubérance présentent dans la texture des formes et des distances entre éléments en protubérance variables.

[0031]De manière avantageuse, les éléments en creux de la semelle forment des ouvertures sur la surface de la semelle et la texture comprend une pluralité d'ouvertures, lesdites ouvertures étant réparties dans la texture selon une densité au moins égale à une ouverture par millimètre carré (mm 2 ), ces ouvertures présentant sur la surface de la semelle des diamètres équivalents (Dt) compris entre 0,03 mm et 1 ,2 mm.

[0032]L'invention prévoit par ailleurs une chaussure comprenant une semelle telle que préalablement décrite.

DESCRIPTION DES FIGURES

[0033]Tous les détails de réalisation sont donnés dans la description qui suit, complétée par les figures 1 à 8, présentées uniquement à des fins d'exemples non limitatifs, et dans lesquelles :

- la figure 1A est une représentation schématique d'un exemple de dessous d'une semelle selon l'invention ;

- la figure 1 B est une représentation schématique d'une variante de l'exemple de dessous de semelle de la figure 1A ;

- la figure 2A est une représentation schématique d'un autre exemple de dessous de semelle selon l'invention ; - la figure 2B est une représentation schématique d'un autre exemple de semelle, vue de côté, dont les zones en fond de sculpture du dessous de semelle se prolongent de part et d'autre des côtés de la semelle ;

- la figure 3 représente une partie de la texture d'une semelle telle que celle des figures 1 A ou 1 B ou 2A ou 2B, selon un premier exemple de réalisation selon lequel la texture présente des éléments en protubérance en forme de brins ;

- la figure 4 représente une partie de la texture d'une semelle telle que celle des figures 1A ou 1 B ou 2A ou 2B, selon un autre second exemple de réalisation dans lequel la texture présente des éléments en protubérance en forme de lamelles ; - la figure 5 représente une partie de la texture d'une semelle telle que celle des figures 1A ou 1 B ou 2A ou 2B, selon un troisième exemple de réalisation dans lequel la texture présente des éléments en protubérance en forme de parallélépipèdes ;

- la figure 6 représente une partie de la texture d'une semelle telle que celle des figures 1A ou 1 B ou 2A ou 2B, selon un quatrième exemple de réalisation dans lequel la texture présente des éléments en protubérance dont les formes et les distances entre éléments en protubérance sont variables ;

- la figure 7 représente une partie de la texture d'une semelle telle que celle des figures 1A ou 1 B ou 2A ou 2B, selon un cinquième exemple de réalisation dans lequel la texture présente des éléments en creux, coniques dans cet exemple ;

- la figure 8 représente une vue agrandie d'une cavité d'un élément en creux de la texture de la figure 7.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION [0034]Les figures 1A et 2A illustrent un premier exemple de réalisation de l'invention. Le dessous de la semelle 1 comprend une pluralité de zones de contact 2 prenant la forme de sculptures définies par un sommet 3 configuré de façon à être en contact avec le sol et des fonds 4 de sculptures, adjacents aux sommets, et en retrait par rapport à ces derniers, de façon à prévoir un espace libre entre lesdits fonds 4 et les sommets 3. De manière usuelle, les sculptures peuvent être agencées selon une quasi-infinité de configurations, dans lesquelles les profils et/ou les dimensions peuvent varier selon les semelles. [0035]Dans les exemples de réalisation illustrés aux figures 1A, 1 B, 2A et 2B, les fonds 4 de sculpture comportent des textures 10, telles que décrites plus loin. Dans ces figures, les textures de fond de sculpture sont représentées par des hachures, de façon à illustrer l'effet visuel de fort contraste entre les zones texturées, en fond 4 de sculpture, et celles non texturées, en sommet 3 de sculpture. Plus spécifiquement, aux figures 1A et 1 B, la section avant de la semelle comporte une sculpture frontale, tout à l'avant de la semelle, et respectivement trois et quatre sculptures sur les côtés intérieurs et extérieurs. Au niveau du talon, trois sculptures latérales de chaque côté occupent l'essentiel du talon, l'arrière comportant une sculpture unique sur toute la largeur. Chacun des sommets 3 est délimité par un fond 4 immédiatement adjacent au sommet. Ces fonds sont mis en évidence par les textures 10, créant ainsi un effet visuel notable. De ce fait, la semelle de la chaussure peut grandement contribuer à rehausser et agrémenter l'aspect général de la chaussure.

[0036]Dans l'exemple de la figure 1A, la cambrure 6 de la semelle est également pourvue de textures 10. Dans l'exemple de la figure 1 B la cambrure comporte par ailleurs un motif ou marquage 8 délimité par les textures, le marquage étant lui- même dépourvu de telles sculptures.

[0037]Puisque les fonds 4 de sculpture et la cambrure de la semelle ne sont pas en contact avec le sol, les textures sont protégées contre l'usure. L'effet de contraste perdure ainsi tant et aussi longtemps que les sommets ne sont pas usés. Lorsque un ou plusieurs sommets 3 sont usés, les textures 10 avoisinantes sont mises en contact avec le sol, produisant une atténuation graduelle de l'effet de contraste. Cette atténuation du contraste permet d'indiquer à l'utilisateur des chaussures que les semelles ont atteint un niveau d'usure important.

[0038] L'exemple de réalisation de la figure 2A est similaire à celui de la figure 1A pour le secteur avant et le talon. La cambrure 6 comporte une texture 10 dont le profil forme un marquage, dans ce cas une forme géométrique. [0039]La figure 2B est une vue de côté d'une variante de réalisation dans laquelle les sculptures s'étendent sur les bords de la semelle. Les fonds 4 de sculpture sont ainsi visibles sur ces bords. Dans cet exemple de réalisation, les fonds 4 sont pourvus de textures 10.

[0040]L'effet de contraste préalablement évoqué provient du fait que le niveau de luminance des zones pourvues de textures 10 (telles que les fonds 4) est inférieur à celui des zones dépourvues de textures (telles que les sommets des éléments de sculpture). Divers arrangements ou configurations de textures permettent de produire un tel effet, tel que décrit ci-après, en relation avec les figures 3 à 8.

[0041]L'appareil de mesure de la luminance approprié est un spectro-colorimètre CM 700D de la marque KON ICA-MINOLTA, (marque déposée). Cet appareil est adapté pour mesurer :

- la luminosité L * 1 , L * 2 des zones de la semelle (zones recouvertes par la texture, zones non recouvertes par la texture) ;

une composante a * qui définit une première nuance de couleur entre le rouge et le vert ;

une composante b * qui définit une deuxième nuance de couleur entre le jaune et le bleu.

On positionne ledit appareil sur la partie de la semelle que l'on veut mesurer et ledit appareil donne les valeurs des trois paramètres L * , a * , b * relatifs à la texture. Ces mesures sont effectuées avec le mode « SCI » (Mode de réflexion spéculaire incluse) paramétré à un angle de 10° et un réglage de la lumière de type D65 (réglage défini selon la Commission Internationale de l'Eclairage, CIE).

Grâce à cet appareil, on quantifie la luminosité de la texture qui est comparée à la luminosité du reste de la semelle.

[0042]Les figures 3 à 8 illustrent des exemples de textures pouvant être disposées sur la semelle selon l'invention. La figure 3 illustre un mode de réalisation dans lequel la texture comporte une pluralité de brins 1 1 . Les brins 1 1 sont répartis dans la texture selon une densité au moins égale à un brin par mm 2 , chaque brin ayant une section moyenne S comprise entre 0,0005 mm 2 et 1 mm 2 . On note que la section moyenne de chaque brin correspond à la moyenne des sections S mesurées à intervalles réguliers depuis la base du brin. Les brins 106 ont une forme globalement conique avec une section diminuant dans la hauteur Hb de ces brins. [0043] La figure 4 illustre un mode de réalisation dans lequel la texture comporte une pluralité de lames 12 parallèles entre elles, le pas des lames 12 dans la texture étant au plus égal à 0,5 mm, chaque lame 12 ayant une largeur moyenne comprise entre 0,02 mm et 0,5 mm. On note que la largeur moyenne correspond à la moyenne des largeurs I mesurées à intervalles réguliers dans la hauteur Hl de la lame, la hauteur de chaque lame étant comprise entre 0,05 et 0,5 mm.

[0044]Dans une autre variante de réalisation, la texture comporte une combinaison de brins 1 1 et/ou et de lames 12. [0045]L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés et diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre. Ainsi, selon une autre variante de réalisation non limitative, les lames 12 de la figure 4 peuvent être discontinues. Elles présentent une partie plane entre elles. Elles peuvent en outre présenter entre elles des différences de section. De plus, les lames peuvent posséder des courbures ou des angles, notamment dans leur longueur. Elles peuvent en outre, être de longueur variable.

[0046]Dans l'exemple de la figure 5, les textures ont une section parallélépipédique 13 de côté C compris entre 0,05 mm et 0,5 mm, de hauteur Hp comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm, la distance Dp entre deux cavités adjacentes dans la texture étant comprise entre 0,05 mm et 0.5 mm. En variante la section des textures peut être circulaire, polygonale (par exemple hexagonale). Avec les structures carrée ou polygonale, il est possible d'organiser plus facilement les éléments les uns par rapport aux autres de sorte à limiter la surface des zones intermédiaires entre les éléments. [0047]Dans la variante de la figure 6, les éléments 14 présentent des formes et des distances variables entre eux. Cette variante permet de rentre moins visible les détails de la texture. [0048] La figure 7 illustre une texture selon une autre variante de réalisation non limitative. Dans cette variante, la texture est formée par une pluralité de cavités 16. Les cavités 16 sont ici en forme de cônes qui s'étendent dans la profondeur de la surface et débouchent sur cette surface en formant des ouvertures circulaires 15. Les cavités 16 ont ainsi une section qui diminue dans la profondeur. On note que dans cette variante, les ouvertures 1 1 des cavités 16 ne se touchent pas. Les ouvertures 1 1 sont séparées par des zones intermédiaires 17. En outre, les ouvertures 1 1 sont régulièrement réparties de sorte que la distance d entre chaque ouverture est globalement similaire. [0049] La figure 8 est une vue agrandie de la texture de la figure 7. Tout ou partie des cavités a ici au moins une paroi 18 qui, selon une vue en coupe, forme un angle β compris entre 10° et 60° par rapport à une direction Z perpendiculaire à la texture.

Numéros de référence employés sur les figures

Dessous de semelle

Zones de contact

Sommet

Fonds de sculpture

Bord latéral

Cambrure

Motif ou marquage

Textures

Brins

Lames

Parallélépipèdes

Eléments en protubérance variables

Ouvertures

Cavités

Zones intermédiaires

Paroi