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Patent Searching and Data


Title:
SHOE WHICH IMPROVES FOOT SUPPORT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/156625
Kind Code:
A3
Abstract:
A shoe (1) comprising a sole (2), an upper (3) and a device (80) for reversibly tightening the upper (3), the upper comprising an envelope (11) and a reinforcement (15) which at least partially covers the envelope, the reinforcement (15) comprising at least one lateral branch (21 to 26) and at least one medial branch (51 to 56), each branch extending transversely from a proximal end (31 to 36, 61 to 66) located by the sole (2) to a distal end (41 to 46, 71 to 76), the tightening device (80) comprising at least one lateral linking point (81 to 84) and at least one medial linking point (91 to 94), each secured to the upper (3), and means (95) for stressing the linking points in a direction of reversible tightening of the upper. The envelope (11) is flexible, at least one linking point (81 to 83, 91 to 93) is located on a branch (21 to 26, 51 to 56) of the reinforcement, and at least one branch is adhesively bonded to the envelope for at least part of its length.

Inventors:
LEICK PATRICK (FR)
MADELAINE DELPHINE (FR)
DELGORGUE GERALD (FR)
RICHARD SYLVAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/000797
Publication Date:
June 03, 2010
Filing Date:
June 26, 2009
Export Citation:
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Assignee:
SALOMON SAS (FR)
LEICK PATRICK (FR)
MADELAINE DELPHINE (FR)
DELGORGUE GERALD (FR)
RICHARD SYLVAIN (FR)
International Classes:
A43B23/02; A43B5/14; A43C1/00; A43C1/04; A43C11/14
Foreign References:
US6029376A2000-02-29
FR2856558A12004-12-31
US4447967A1984-05-15
US5271130A1993-12-21
US5692319A1997-12-02
Attorney, Agent or Firm:
JOAN, Pascal (Direction Juridique et Propriété Intellectuelle, Annecy Cedex 9, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Chaussure (1) comprenant une semelle (2), une tige (3) et un dispositif de serrage réversible (80, 280) de la tige (3), la tige comprenant une enveloppe (11) et un renfort (15, 215) qui couvre au moins partiellement l'enveloppe (11), le renfort (15, 215) comprenant au moins une branche latérale (21 à 26, 221 à 225) et au moins une branche médiale (51 à 56, 251 à 256), chaque branche s'étendant transversalement depuis une extrémité proximale (31 à 36, 61 à 66, 231 à 235, 261 à 266) située au niveau de la semelle jusqu'à une extrémité distale (41 à 46, 71 à 76, 241 à 245, 271 à 276), le dispositif de serrage (80, 280) comprenant au moins un point de liaison latéral (81 à 84) et au moins un point de liaison médial (91 à 94) respectivement assujettis à la tige, ainsi que des moyens (95) prévus pour solliciter les points de liaison dans un sens de serrage réversible de la tige, caractérisée par le fait que l'enveloppe (11) est souple, par le fait qu'au moins un point de liaison est situé sur une branche du renfort, et par le fait qu'au moins une branche est collée sur l'enveloppe sur au moins une partie de sa longueur.

2. Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que deux branches successives (21 à 26, 51 à 56) d'un même côté (6, 7) forment une jonction supérieure (101 à 103, 111 à 113) à leurs extrémités distales (41 à 46, 71 à 76), la jonction portant un point de liaison (81 à 84, 91 à 94).

3. Chaussure (1) selon la revendication 2, caractérisée par le fait qu'elle comprend trois jonctions supérieures latérales (101 à 103) et trois jonctions supérieures médiales (111 à 1 13), les jonctions latérales et médiales étant situées au niveau du cou-de-pied.

4. Chaussure (1) selon la revendication 2 ou 3, caractérisée par le fait que deux branches successives, qui joignent deux jonctions supérieures distinctes, forment une jonction inférieure (121, 122, 131, 132) à leurs extrémités proximales (32 à 35, 62 à 65).

5. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait qu'une branche latérale (26) s'étend depuis le cou-de-pied vers le talon (4), qu'une branche médiale (56) s'étend depuis le cou-de-pied vers le talon (14), et que les autres branches (21 à 25, 51 à 55) sont situées au niveau du cou-de-pied.

6. Chaussure (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait qu'elle comprend un pont supérieur latéral (135) qui relie entre-elles les jonctions supérieures latérales (101 à 103), et un pont supérieur médial (136) qui relie entre-elles les jonctions supérieures médiales (111 à 113).

7. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait qu'elle comprend un pont inférieur latéral (137) qui relie entre-elles les extrémités proximales latérales (31 à 36), ainsi qu'un pont inférieur médial (138) qui relie entre-elles les extrémités proximales médiales (61 à 66).

8. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée par le fait que les points de liaison (81 à 84, 91 à 94) sont constitués par des passants, et par le fait que les

moyens prévus pour solliciter les points de liaison comprennent au moins un brin de lacet (96, 97).

9. Chaussure (1) selon la revendication 8, caractérisée par le fait que les passants (81 à 84, 91 à 94) sont fixés à la fois à la tige et au renfort.

10. Chaussure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend des branches latérales (221 à 225) et des branches médiales (251 à 256), un pont supérieur latéral

(335) qui relie les extrémités distales latérales (241 à 245), ainsi qu'un pont supérieur médial

(336) qui relie les extrémités distales médiales (271 à 276).

11. Chaussure (1) selon la revendication 10, caractérisée par le fait qu'elle comprend cinq branches latérales (221 à 225) et six branches médiales (251 à 256).

12. Chaussure selon l'une des revendications 1, 10 et 11, caractérisée par le fait qu'une branche latérale (225) s'étend depuis le cou-de-pied vers le talon (4), qu'une branche médiale (256) s'étend depuis le cou-de-pied vers le talon (4), et que les autres branches sont situées au niveau du cou-de-pied.

13. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 et 10 à 12, caractérisée par le fait qu'elle comprend un pont inférieur latéral (337) qui relie les extrémités proximales latérales (231 à 235), et un pont inférieur médial (338) qui relie les extrémités proximales médiales (261 à 266).

14. Chaussure (1) selon les revendications 1 et 13, caractérisée par le fait que les ponts inférieurs latéral (337) et médial (338) se rejoignent vers l'extrémité avant (5).

15. Chaussure (1) selon l'une des revendications 10 à 14, caractérisée par le fait que les points de liaison comprennent des liens (351 à 353) assujettis à l'un des ponts supérieurs (335, 336), des renvois (361 à 363) assujettis à l'autre des ponts supérieurs ou à un lien, et par le fait que les moyens prévus pour solliciter les points de liaison comprennent des dispositifs (371, 372, 373) de mise sous tension réversible des liens.

16. Chaussure (1) selon la revendication 15, caractérisée par le fait que les liens comprennent une bande (353) et au moins un brin de lacet (351, 352), et par le fait que les dispositifs de mise sous tension (371 à 373) comprennent des couches souples complémentaires munies les unes de boucles, les autres de crochets.

17. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisée par le fait que l'enveloppe (11) comprend du tissu ajouré, et par le fait que le renfort est en matériau souple et inextensible.

18. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisée par le fait que les branches et/ou les ponts comprennent une bande synthétique souple dont l'épaisseur est inférieure ou égale à 1 mm.

19. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisée par le fait que les branches et/ou les ponts comprennent une bande synthétique souple dont l'épaisseur est inférieure ou égale à 0,3 mm.

20. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 19, caractérisée par le fait que l'enveloppe (11) comprend un quartier latéral (12) et un quartier médial (13), lesquels forment une pièce unique.

21. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisée par le fait que la semelle (2) est souple.

22. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisée par le fait que la semelle (2) est rigide.

23. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 22, caractérisée par le fait que les branches et les ponts sont collés sur l'enveloppe.

24. Chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 23, caractérisée par le fait qu'à pointure égale, elle (1) permet un gain de poids supérieur ou égal à 5 %.

Description:

Chaussure qui améliore la tenue du pied

L'invention se rapporte à une chaussure, notamment de sport, et concerne plus particulièrement une chaussure destinée à l'athlétisme, à la marche sportive, ou au cyclisme.

De telles chaussures peuvent être utilisées dans des domaines tels que la marche, la course sur terrain plat ou en montagne, le cyclisme sur route ou en tout-terrain, ou encore le patin à roulettes, la planche à roues, un sport de balle, ou autre.

Qu'elle possède une tige basse ou une tige haute, il est toujours souhaitable qu'une chaussure soit légère. En effet, les mouvements de marche, de course ou de pédalage induisent des accélérations et des décélérations de chaque pied. La légèreté réduit l'inertie de la chaussure et, en conséquence, la fatigue liée à son utilisation est moindre.

Il est également souhaitable que le pied soit bien maintenu dans la chaussure, c'est-à-dire notamment avec peu ou pas de jeu. Cela est vrai pour la marche ou la course, car les appuis doivent être francs. Cela est vrai aussi en cyclisme, notamment quand la jambe tire. En effet, au moment ou l'effort de traction est exercé, le pied tend à s'éloigner de la semelle. Ce mouvement parasite réduit le rendement de pédalage.

Il est également souhaitable que la chaussure préserve le pied : c'est-à-dire que pas ou très peu de traumatismes apparaissent même lors d'une utilisation sportive intense et/ou prolongée.

En complément il est intéressant de donner à la chaussure une esthétique attractive. Cela favorise les ventes, par exemple. Mais le problème est d'améliorer l'esthétique sans pénaliser les caractéristiques techniques.

Bien entendu l'art antérieur a proposé des chaussures qui cherchent à optimiser les caractéristiques ci-avant évoquées. Cependant, il n'a pas été possible de les optimiser toutes, au moins simultanément. Par exemple les chaussures destinées spécifiquement à courir le marathon ne peuvent être utilisées que sur une seule course, parce qu'elles sont trop fragiles.

Par exemple, une chaussure trop allégée devient fragile. A l'inverse une chaussure plus solide est trop pesante. De plus la solidité la rend peu souple, du fait de l'utilisation de matériaux plus épais ou plus rigides, ce qui nuit au maintien du pied. En conséquence le rendement d'une foulée, ou d'un mouvement de pédalage, est atténué. De plus des traumatismes peuvent apparaître en usage intensif.

Par rapport à cela l'invention cherche notamment à alléger une chaussure sans la rendre fragile.

L'invention cherche aussi à optimiser le maintien du pied, c'est-à-dire à empêcher des mouvements intempestifs du pied à l'intérieur de la chaussure.

L'invention cherche également à préserver le pied de tout traumatisme.

L'invention cherche encore à obtenir une esthétique attractive de la chaussure, sans altérer ses propriétés techniques.

D'une manière plus générale on peut dire que l'invention cherche à optimiser simultanément les caractéristiques ci-avant énumérées et à concilier les exigences contradictoires qu'elles impliquent.

Pour ce faire l'invention propose une chaussure comprenant une semelle, une tige et un dispositif de serrage réversible de la tige, la tige comprenant une enveloppe et un renfort qui couvre au moins partiellement l'enveloppe, le renfort comprenant au moins une branche latérale et au moins une branche médiale, chaque branche s'étendant transversalement depuis une extrémité proximale située au niveau de la semelle jusqu'à une extrémité distale, le dispositif de serrage comprenant au moins un point de liaison latéral et au moins un point de liaison médial respectivement assujettis à la tige, ainsi que des moyens prévus pour solliciter les points de liaison dans un sens de serrage réversible de la tige.

La chaussure selon l'invention est caractérisée par le fait que l'enveloppe est souple, par le fait qu'au moins un point de liaison est situé sur une branche du renfort, et par le fait qu'au moins une branche est collée sur l'enveloppe sur au moins une partie de la longueur.

Parce qu'elle est souple, l'enveloppe est légère. En complément chaque branche de renfort, par laquelle transitent les efforts de serrage de la tige, porte un point de liaison du dispositif de serrage. Cela permet de solliciter les branches sans solliciter l'enveloppe, ou au moins de la solliciter peu, lors du serrage de la tige.

Enfin parce qu'elles sont collées sur l'enveloppe, les branches rendent intime le contact entre la tige et le pied. Par ailleurs la colle utilisée pour le collage de la ou des branches sur l'enveloppe participe à la rigidification et au renfort de la tige. Il apparaît donc que la structure de la tige rend la chaussure plus légère et plus apte à maintenir le pied. De plus l'esthétique est améliorée, car l'apposition des branches sur l'enveloppe est plus jolie avec la colle qu'avec des coutures.

Parmi les avantages qui en découlent on peut citer une fatigue réduite pour l'utilisateur, un rendement accru notamment en marche lors d'appuis ou en pédalage lors de poussées et/ou de tractions, une plus grande préservation du pied en cas d'usage intensif de la chaussure, et aussi un aspect visuel attractif.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel : la figure 1 est une vue en perspective avant, côté latéral, d'une chaussure selon la première forme de réalisation de l'invention; la figure 2 est une vue en perspective avant, côté médial, de la chaussure selon la première forme de réalisation ; la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 1 ; la figure 4 est une vue de dessus d'un patron pour la tige de la chaussure selon la première forme de réalisation ;

la figure 5 est un vue en perspective avant, côté latéral, d'une chaussure selon une deuxième forme de réalisation de l'invention ; la figure 6 est une vue en perspective avant, côté médial, de la chaussure selon la deuxième forme de réalisation ; la figure 7 est une coupe selon VII-VII de la figure 6.

La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus spécialement des chaussures pour la marche ou la course, sur terrain plat ou terrain mouvementé. Cependant l'invention s'applique à d'autres domaines tels que ceux évoqués avant.

La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 à 4.

Comme le montrent les figures 1 et 2, une chaussure de course 1 est prévue pour accueillir le pied de l'utilisateur.

De manière connue, la chaussure 1 comprend une semelle de marche 2 et une tige 3. La chaussure 1 s'étend en longueur entre une extrémité arrière ou talon 4 et une extrémité avant ou pointe 5, et en largeur entre un côté latéral 6 et un côté médial 7.

Telle que représentée, la tige 3 comprend une portion basse 10 prévue pour entourer le pied, à l'exception d'une portion haute. Cependant, il pourrait être également prévu que la tige comprenne aussi une portion haute.

La chaussure 1 est structurée pour permettre un bon déroulement du pied pendant la marche, des transmissions d'informations sensorielles, et des impulsions pour des appuis ou des réceptions. C'est pourquoi la semelle 2 et la tige 3 sont souples.

La tige 3 comprend une enveloppe 11 en matériau souple qui s'étend du talon 4 à l'extrémité avant 5, en passant par les côtés latéral 6 et médial 7. L'enveloppe 11 est structurée pour s'appliquer de façon intime sur le pied de l'utilisateur et être compatible. Ainsi l'enveloppe 11 comprend par exemple du tissu maillé, du tissu ajouré, les fibres du tissu comprenant par exemple des matières synthétiques comme le polyuréthane, des matières naturelles comme le coton, ou toute combinaison de ces matières. Le tissu peut être un multicouche selon le type de confort souhaité.

L'enveloppe 11 comprend un quartier latéral 12 et un quartier médial 13. La tige 3 comprend encore une languette 14, laquelle relie l'un à l'autre les quartiers 12, 13. Cependant, il pourrait être prévu de ne pas utiliser de languette. Dans ce cas, les quartiers 12, 13 peuvent rester séparés ou se superposer.

La tige 3 comprend aussi un renfort 15 qui couvre l'enveloppe 11. Selon la première forme de réalisation, de manière non limitative, le renfort 15 comprend plusieurs branches latérales 21 à 26 en zigzag qui couvrent l'enveloppe du côté latéral 6. Il est par exemple prévu six branches latérales, soit une première 21, une deuxième 22, une troisième 23, une quatrième 24, une cinquième 25, et une sixième 26. Les branches 21 à 26 sont disposées en ordre depuis l'avant 5 vers l'arrière 4. En conséquence la première branche 21 est la plus avancée, et la sixième branche 26 est la plus reculée. On verra par la suite que cette convention facilite la compréhension de l'invention.

Les branches latérales 21 à 26 présentent chacune respectivement une extrémité proximale 31 à 36 et une extrémité distale 41 à 46. Chaque extrémité proximale 31 à 36 est située au niveau de la semelle 2, et chaque extrémité distale 41 à 46 est éloignée de la semelle. En l'occurrence les extrémités distales 41 à 46 sont disposées au niveau d'un bord supérieur 47 du quartier latéral 12. Bien entendu, les branches 21 à 26 s'étendent chacune depuis leur extrémité proximale jusqu'à leur extrémité distale.

Dans le même esprit, le renfort 15 comprend plusieurs branches médiales 51 à 56 en zigzag qui couvrent l'enveloppe du côté médial 7. Il est par exemple prévu six branches médiales, soit une première 51, une deuxième 52, une troisième 53, une quatrième 54, une cinquième 55, et une sixième 56. Les branches 51 à 56 sont disposées en ordre depuis l'avant 5 vers l'arrière 4. En conséquence la première branche 51 est la plus avancée, et la sixième branche 56 est la plus reculée. On verra par la suite que cette convention facilite la compréhension de l'invention. Les branches médiales 51 à 56 présentent chacune respectivement une extrémité proximale 61 à 66 et une extrémité distale 71 à 76. Chaque extrémité proximale 61 à 66 est située au niveau de la semelle 2, et chaque extrémité distale 71 à 76 est éloignée de la semelle. En l'occurrence les extrémités distales 71 à 76 sont disposées au niveau d'un bord supérieur 77 du quartier médial 13. Là encore les branches 51 à 56 s'étendent chacune depuis leur extrémité proximale jusqu'à leur extrémité distale.

Pour serrer de manière réversible la tige 3, la chaussure 1 comprend un dispositif de serrage 80. Celui-ci comprend, selon la première forme de réalisation, plusieurs points de liaison latéraux 81 à 84 et plusieurs points de liaison médiaux 91 à 94, respectivement assujettis à la tige 3 comme il sera précisé après. Les points de liaison latéraux 81 à 94 et médiaux 91 à 94 sont respectivement disposés en ordre depuis l'avant 5 vers l'arrière 4. Les points de liaison 81 à 84, 91 à 94, selon la première forme de réalisation, sont constitués par des passants désignés respectivement par les mêmes références. Ces passants sont fixés à la fois à la tige et au renfort par une couture. Ils pourraient également être fixés par collage. Le dispositif de serrage 80 comprend encore des moyens 95 prévus pour solliciter les points de liaison 81 à 84, 91 à 94 dans un sens de serrage réversible de la tige. Ces moyens 95 comprennent au moins un brin de lacet, en l'occurrence deux 96, 97. Bien entendu les brins cheminent entre les points de liaison ou passants 81 à 84, 91 à 94. La tension réversible des brins est obtenue par réalisation d'un nœud, utilisation d'un dispositif de blocage, ou autre.

Selon l'invention l'enveloppe 11 est souple, au moins un point de liaison 81 à 83, 91 à 93 est situé sur une branche 21 à 26, 51 à 56, et au moins une branche est collée sur l'enveloppe.

En fait les branches 21 à 26, 51 à 56 enserrent l'enveloppe 11 au niveau des moyens 95, 96, 97 prévus pour solliciter les points de liaison 81 à 83, 91 à 93 dans un sens de serrage réversible de la tige. Les branches transmettent les efforts de serrage à la semelle 2, ce qui limite les sollicitations de l'enveloppe 11 , au moins en traction. Le contact intime créé par la colle entre les branches et l'enveloppe 11 favorise une application homogène de cette dernière 11 sur le pied. Ainsi les déplacements intempestifs du pied dans la chaussure 1 sont évités, ou

au moins fortement atténués. De plus la colle permet une application homogène d'une branche sur l'enveloppe sur toute la surface de ladite branche, ce qui ne serait pas le cas si la branche était cousue. Il s'ensuit une répartition plus homogène des pressions exercées par chaque branche sur l'enveloppe. En conséquence les risques de traumatismes liés à un usage intensif ou prolongé sont réduits, voire inexistants.

Par ailleurs la colle participe plus à la rigidifîcation de la tige dans la zone de collage des branches.

Selon la première forme de réalisation, de manière non limitative, deux branches successives 21 à 26, 51 à 56 d'un même côté 6, 7 forment une jonction supérieure 101, 102, 103, 111, 112, 113 à leurs extrémités distales, la jonction portant un point de liaison. Cela revient à dire qu'un même point de liaison 81 à 83, 91 à 93 est associé à deux branches, lesquelles forment un angle. Cela apporte une stabilité de position au point de liaison, et cela répartit les tensions de serrage.

La chaussure 1 comprend donc trois jonctions supérieures latérales 101, 102, 103, situées respectivement à l'intersection des première 21 et deuxième 22 branches latérales, à l'intersection des troisième 23 et quatrième 24 branches, et à l'intersection des cinquième 25 et sixième 26 branches. Par analogie la chaussure 1 comprend trois jonctions supérieures médiales 111, 112, 113 situées respectivement à l'intersection des première 51 et deuxième 52 branches médiales, à l'intersection des troisième 53 et quatrième 54 branches, et à l'intersection des cinquième 55 et sixième 56 branches. Les jonctions latérales et médiales sont situées au niveau du cou-de-pied. C'est en répartissant les tensions dans cette région que l'on favorise un bon maintien du pied, c'est-à-dire un maintien stable.

On remarque que deux branches successives, qui joignent deux jonctions supérieures 101 à 103, 111 à 113 distinctes, forment une jonction inférieure 121, 122, 131, 132 à leurs extrémités proximales 32 à 35, 62 à 65. Plus précisément la chaussure 1 comprend deux jonctions inférieures latérales 121, 122, situées respectivement à l'intersection des deuxième 22 et troisième 23 branches latérales, et à l'intersection des quatrième 24 et cinquième 25 branches latérales. Par analogie la chaussure 1 comprend deux jonctions inférieures médiales 131, 132, situées respectivement à l'intersection des deuxième 52 et troisième 53 branches médiales, et à l'intersection des quatrième 54 et cinquième 55 branches médiales. Cette forme en zigzag des branches favorise un transfert plus régulier des tensions de serrage le long de la semelle, au niveau du cou-de-pied.

Il est également prévu, de manière non limitative, qu'une branche latérale, à savoir la sixième 26, s'étend depuis le cou-de-pied vers le talon 4, et qu'une branche médiale, à savoir la sixième 56, s'étend elle aussi depuis le cou-de-pied vers le talon. Cela accroit encore l'étendue de l'action de serrage, et favorise le maintien du talon du pied dans le talon 4 de la chaussure. On remarque que les autres branches 21 à 25, 51 à 55 sont situées au niveau du cou-de-pied.

En complément la chaussure 1 comprend un pont supérieur latéral 135 également collé sur l'enveloppe, qui relie entre-elles les jonctions supérieures latérales 101, 102, 103, et un pont supérieur médial 136, qui relie entre-elles les jonctions supérieures médiales 111, 112, 113. Chaque pont supérieur 135, 136 supporte si nécessaire des efforts exercés le long des bords supérieurs 47, 77. Ces efforts naissent d'éventuelles inégalités de serrage aux différents points de liaison 81 à 84, 91 à 94.

On remarque encore que la chaussure 1 selon la première forme de réalisation comprend un pont inférieur latéral 137, qui est collé le long de l'enveloppe en bordure de la semelle, de l'avant vers l'arrière, et qui relie entre-elles les extrémités proximales latérales 31 à 36, ainsi qu'un pont inférieur médial 138, qui relie entre-elles les extrémités proximales médiales 61 à 66. Cela constitue un renfort supplémentaire qui maintient l'enveloppe 11 transversalement au niveau immédiatement au-dessus de la semelle 2. En conséquence le pied est mieux tenu transversalement, et les appuis sont plus stables.

Les branches 21 à 26, 51 à 56 et les ponts 135 à 138 sont prévus pour être en un matériau fin, flexible et inextensible. En d'autres termes le renfort est en un matériau souple et inextensible. Cela permet d'épouser l'enveloppe 11, de supporter nombre d'efforts de serrage, tout en allégeant la tige 3 et, par voie de conséquence, en allégeant la chaussure.

Il est par exemple prévu, que les branches et/ou les ponts comprennent une bande synthétique souple dont l'épaisseur est inférieure ou égale à 1 mm. On peut même prévoir que les branches et/ou les ponts comprennent une bande synthétique souple dont l'épaisseur est égale ou inférieure à 0, 3 mm. Le gain de poids est encore plus significatif. La souplesse est encore plus grande, ce qui amène un meilleur contact de la tige 3 avec le pied. De fait les jeux intempestifs sont encore réduits. L'utilisation de la colle sur toute ou partie de la surface des branches et des ponts permet d'alléger le matériau de ceux-ci.

A titre d'exemple une chaussure de pointure 42 1/3, en référence européenne, pèse moins de 340g. En fait à pointure égale, la chaussure selon l'invention permet un gain de poids supérieur ou égal à 5%.

Les branches et les ponts présentent une largeur comprise entre 5 et 20 mm. Cela permet une bonne répartition des pressions. On remarque que la surface du renfort 15 est inférieure à 60% de la surface de l'enveloppe, et peut par exemple être inférieure à 35 %.

De préférence l'ensemble des branches et des ponts sont collés sur l'enveloppe 11. Cela apporte un bel effet esthétique, tout en supprimant les coutures traversantes qui peuvent être gênantes et nécessitent la mise en place de garnitures supplémentaires. L'absence de coutures, ou au moins le nombre très limité de coutures, permet une application de l'enveloppe 11 plus près du pied. La tige 3 est donc plus en cohésion avec le pied, à la manière d'une deuxième peau. La surface intérieure de l'enveloppe de la tige est plus régulière, et plus continue, par rapport à ce qu'elle serait avec des coutures. Cela donne une sensation de légèreté à l'utilisateur.

A l'aide de la figure 3 on observe l'homogénéité de contact entre une branche 21, ou un pont 137, et l'enveloppe 11. L'absence de garniture à l'intérieur de la tige 3 améliore la perception tactile. La transition d'informations sensorielles et d'impulsions est mieux perçue.

En complément on observe, sur la figure 4, que le quartier latéral 12 et le quartier médial 13 forment une pièce unique. Cela apporte un enveloppement régulier du pied au niveau des orteils, et facilite la fabrication de la chaussure 1. En effet, l'enveloppe 11 se présente comme une pièce plate avant mise en forme. Il est ainsi plus facile de coller les branches et les ponts, tout simplement parce qu'un collage à plat est plus rapide et plus simple qu'un collage en relief.

La deuxième forme de réalisation est présentée ci-après à l'aide des figures 5 à 7. Pour des raisons de commodité, les éléments communs avec ceux de la première forme sont désignés par les mêmes références. De même les définitions de structures et de fonctions ne sont données ou développées que si elles diffèrent de la première forme.

Ainsi pour la chaussure 1 selon la deuxième forme de réalisation, on retrouve notamment une chaussure 1 destinée à la pratique du cyclisme. Pour cette raison, la semelle 2 est rigide. La tige 3 quant à elle est faite dans le même esprit que pour la première forme. On retrouve ainsi un talon 4, une extrémité avant 5, un côté latéral 6 et un côté médial 7. L'enveloppe 11 comprend un quartier latéral 12 et un quartier médial 13.

Ce qui est spécifique à la deuxième forme de réalisation, c'est la structure du renfort 215 qui couvre l'enveloppe 11. Bien entendu là encore le renfort 215 comprend des branches latérales 221 à 225 et des branches médiales 251 à 256, un pont supérieur latéral 335 qui relie les extrémités distales latérales 241 à 245, ainsi qu'un pont supérieur médial 336 qui relie les extrémités distales médiales 271 à 276. En fait ce sont uniquement les ponts supérieurs 335, 336 qui relient les extrémités distales. En corrélation les branches du renfort sont orientées selon des plans sensiblement perpendiculaires à la semelle 2. Cela permet une meilleure transmission des efforts de pédalage, notamment lorsqu'une jambe tire.

De manière plus précise la chaussure 1 comprend cinq branches latérales 221 à 225 et six branches médiales 251 à 256. Mais ces nombres ne sont pas limitatifs. On remarque qu'une branche latérale 225 s'étend du haut vers le bas depuis le cou-de-pied vers le talon 4, qu'une branche médiale 256 s'étend du haut vers le bas depuis le cou-de-pied vers le talon 4, et que les autres branches 221 à 224, 251 à 255 s'étendent de la semelle vers le haut de tige au niveau du cou-de-pied. Cela optimise la répartition des efforts de serrage et/ou de conduite.

A nouveau la chaussure 1 comprend un pont inférieur latéral 337 qui longe la semelle et qui relie les extrémités proximales latérales 231 à 235, et un pont inférieur médial 338 qui longe la semelle et qui relie les extrémités proximales médiales 261 à 266. Cela améliore la répartition des efforts, et aussi la tenue transversale du pied. Les ponts inférieurs latéral 337 et médial 338 se rejoignent vers l'extrémité avant 5, pour donner une plus grande cohésion au renfort 215, et donc à la tige 3.

Selon la deuxième forme de réalisation les points de liaison comprennent des liens 351, 352, 353 assujettis à l'un des ponts supérieurs 335, 336, des renvois 361, 362, 363 assujettis à l'autre des ponts supérieurs ou à un lien, et les moyens prévus pour solliciter les points de liaison comprennent des dispositifs 371, 372, 373 de mise sous tension réversible des liens. En fait cela est bien connu de l'homme du métier. De manière non limitative les liens comprennent une bande 353 et au moins un brin de lacet 351, 352. Les dispositifs 371, 372, 373 de mise sous tension comprennent des couches souples complémentaires munies les unes de boucles, les autres de crochets.

Dans tous les cas, l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des techniques de mise en œuvre connus de l'homme du métier.

Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre.

En particulier le nombre des branches peut varier. Certaines branches peuvent ne pas être collées.

Il est précisé aussi que les caractéristiques techniques de la première forme de réalisation sont sensiblement toutes transposables à la deuxième forme.

Les matériaux utilisés pour fabriquer le renfort 15, 215, c'est-à-dire les branches et les ponts, sont par exemple un film de polyuréthane, ou tout équivalent. La colle qui associe le renfort à l'enveloppe comprend aussi du polyuréthane. Il peut être prévu qu'un film de colle soit appliqué au préalable sur le renfort.