L'invention concerne un chariot d'achats du genre destiné à être équipé de sacs amovibles.

L'invention vise à procurer un chariot de structure très simple, apte à recevoir des sacs de types variés sans que les dispositifs d'accrochages des sacs constituent un obstacle à l'emboîtement des chariots entre eux et dans lequel la mise en place et le retrait des sacs soit aisé pour l'utilisateur.

Dans ce but, l'invention a pour objet un chariot d'achats à sacs amovibles du type comportant un châssis roulant ouvert vers l'arrière qui comprend deux longerons horizontaux divergeant vers l'arrière et réunis entre eux par une traverse avant, lesdits longerons portant à leur extrémité arrière deux montants s'élevant en hauteur à l'extrémité supérieure desquels sont montés des moyens de préhension pour les utilisateurs, tels que des poignées ou une barre de manœuvre.

Selon l'invention, le châssis porte une pluralité de barres transversales de support de sacs disposées au-dessus du plan horizontal défini par les longerons à des hauteurs croissantes de l'avant vers l'arrière et divisant le châssis du chariot en alvéoles ouvertes sur au moins un des côtés, par rapport au sens de déplacement normal du chariot, lesdites barres transversales étant fixées par un moyen de liaison positionné à la verticale d'au moins un desdits longerons horizontaux, et lesdites barres transversales sont munies de moyens pour l'accrochage de sacs amovibles.

Le châssis de forme trapézoïdale ouvert vers l'arrière permet à plusieurs chariots de s'emboîter les uns dans les autres pour leur rangement dans des parcs de stockage en attente d'être utilisés par la clientèle. L'agencement des barres transversales porteuses de sacs étagées l'une derrière l'autre dans le sens longitudinal à des niveaux de hauteur croissante de l'avant (correspondant au petit côté du trapèze) vers l'arrière (correspondant au grand côté) procure une grande simplicité de construction, et une facilité de chargement et déchargement des sacs par les utilisateurs, sans que les traverses et les moyens d'accrochage des sacs qu'elles portent ne puissent nuire à l'emboîtabilité des chariots et/ou à leur désemboîtement. Les barres transversales divisent le gabarit défini par le châssis du chariot en alvéoles ouvertes sur au moins un des côtés qui rendent beaucoup plus aisé le maniement des sacs aussi bien à vide qu'à plein, notamment lors de leur transvasement dans les véhicules des utilisateurs.

De plus, les barres transversales sont fixées sur le châssis du chariot et ne font pas partie d'un sac amovible apte à être reçu par le chariot, ce qui permet d'utiliser différents types de sacs.

L'invention est encore remarquable par les caractéristiques ci-après :

- les alvéoles sont plus particulièrement ouvertes chacune sur au moins un des côtés qui est contenu dans un plan vertical contenant un des longerons.

- au moins deux barres transversales successives en combinaison avec au moins un moyen de liaison délimitent une alvéole en forme d'hexaèdre dont au moins trois des côtés sont ouverts (par exemple les côtés supérieur, latéral et transversal).

- les barres transversales sont fixées au moins d'un côté à une paroi disposée à l'aplomb d'un des longerons du châssis ; en variante, ladite paroi est portée par un longeron du châssis ;

- en variante, les barres transversales sont reliées au moins d'un côté à un montant arrière du châssis ;

- en variante, les barres transversales sont fixées au moins d'un côté à une potence disposée à l'extrémité arrière d'un longeron, le bras de ladite potence s'étendant vers l'avant et vers le bas parallèlement audit longeron ;

- alternativement, les barres transversales sont fixées chacune sur un pilier vertical porté par un longeron du châssis ;

- en variante, le point de fixation du pilier de la barre transversale avant sur le longeron est déporté vers l'arrière par rapport au plan vertical de délimitation de ladite barre ;

- alternativement, le pilier de la barre transversale avant est fixé en partie basse du pilier de la barre transversale adjacente, par exemple en partie basse du pilier de la deuxième traverse ; - alternativement, les barres transversales intermédiaires sont portées chacune par un pilier fixé sur un longeron du châssis et la barre transversale avant est portée par deux piliers fixés sur la traverse avant de liaison des longerons du châssis ;

- alternativement, les barres transversales sont portées chacune par un pilier fixé sur un longeron du châssis et le châssis comporte près de sa partie avant un pilier vertical auxiliaire porté par le longeron opposé à celui qui porte les piliers des barres transversales ;

- alternativement, les barres transversales sont portées chacune par deux piliers verticaux fixés sur les deux longerons du châssis ;

- les barres transversales sont reliées entre elles par des entretoises ;

- les entretoises forment une ceinture continue s'étendant depuis l'un des montants arrière du châssis jusqu'à la traverse avant ;

- le châssis est muni en partie basse d'une plateforme de chargement s'étendant vers l'arrière sensiblement jusqu'au niveau des montants verticaux ;

- alternativement, la plateforme est montée fixe sur le châssis, et s'étend vers l'arrière et vers le haut à partir de la limite d'emboîtement, ses bords latéraux convergeant l'un vers l'autre ;

- la plateforme est munie sur l'un de ses côtés longitudinaux d'une paroi verticale ;

- la plateforme est reliée au pilier de la deuxième barre transversale à partir de l'avant du chariot par un tirant fixé à l'extrémité arrière de ladite plateforme ;

- les moyens d'accrochage des sacs comprennent des pièces en forme de crochet double, l'un des crochets étant disposé au-dessus et l'autre crochet étant disposé au- dessous de la barre transversale qui les porte ;

- alternativement, sous chaque barre transversale est montée oscillante une tringle munie de pitons d'accrochage des sacs.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre d'exemples de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux dessins annexés dans lesquels : Les Figures la à lf sont des vues schématiques en perspective de l'avant illustrant diverses variantes de réalisation du montage des barres transversales porteuses de sacs sur le châssis d'un chariot selon l'invention ;

La Figure 2a est une vue en perspective de l'avant illustrant une autre variante de réalisation du montage des barres transversales porteuses de sacs sur le châssis d'un chariot selon l'invention ;

La Figure 2b est une vue en perspective de l'avant illustrant la disposition d'entretoises reliant les barres transversales porteuses de sacs d'un chariot selon la Figure 2a ;

La Figure 2c est une vue en perspective de l'avant illustrant une autre disposition d'entretoises reliant les barres transversales porteuses de sacs d'un chariot selon la Figure le ;

La Figure 2d représente un chariot identique à celui de la Figure 2c équipé d'une plateforme de chargement en partie basse ;

Les Figures 3a et 3b sont des vues de modes de réalisations alternatifs du chariot de la Figure 2d ;

La Figure 3c est une vue en coupe latérale du chariot de la Figure 3b ;

La Figure 4a représente un chariot identique à celui de la Figure 2 a équipé de moyens alternatifs d'accrochage des sacs sur les traverses :

La Figure 4b est une vue de détail agrandie de la Figure 4a ;

La Figure 4c est une vue schématique de profil illustrant l'emboîtement de deux chariots de la Figure 4a ;

La Figure 5 est une vue schématique de profil légèrement en perspective de l'emboîtement de deux chariots identiques à ceux des Figure 2a, équipés en partie basse d'une plateforme de chargement en forme de grille ;

La Figure 6 est une vue schématique en perspective de l'avant d'un mode de réalisation préféré d'un chariot d'achats semblable à celui représenté sur la Figure 2c ;

La Figure 7 est une vue schématique en perspective de dessus du chariot de la Figure 6, équipé en partie basse d'une plateforme de chargement et muni d'un siège additionnel pour enfants ; La Figure 8 est une vue schématique en perspective de l'avant d'un chariot selon la Figure 7, illustrant le transport de charges volumineuses ;

La Figure 9a est une vue schématique en perspective de l'avant et de dessus d'un chariot selon la Figure 7 dont la plateforme est équipée d'un étrier de retenue basculant, ledit étrier étant en position relevée ;

La Figure 9b est une vue identique à la Figure 9a, l'étrier étant en position repliée ;

La Figure 10 est une vue schématique en coupe partielle légèrement de profil de l'emboîtement de deux chariots similaires à ceux des figures 9a et 9b ;

Les Figure lia et 11b sont des vues schématiques en perspective d'un chariot selon la Figure 10 illustrant les deux positions pouvant être occupées par l'étrier de retenue en fonction des charges qui sont déposées sur la plateforme.

Dans tous les exemples de réalisations ci-après décrits, le chariot selon l'invention comprend, de manière connue en soi, un châssis roulant trapézoïdal ouvert vers l'arrière.

Ce châssis roulant comporte entre autres :

deux longerons (1) horizontaux divergeant vers l'arrière,

une traverse avant (2) réunissant entre eux lesdits longerons (1) horizontaux,

- deux montants (3) verticaux s'élevant en hauteur et qui sont reliés auxdits longerons (1),

des moyens de préhension (4) montés sur les extrémités supérieures desdits montants (3).

une pluralité de barres transversales (10a - lOd) de support de sacs disposées au-dessus du plan horizontal défini par les longerons (1) du châssis à des hauteurs croissantes de l'avant vers l'arrière et divisant le châssis du chariot en alvéoles (on entend par alvéole un espace ou un volume ouvert délimité par les éléments précités et qui est par exemple apte à recevoir un sac amovible) ouvertes sur au moins un des côtés, un moyen de liaison (3, 11 ; 3, 13 ; 3, 14a - 14c) positionné à la verticale d'au moins un desdits longerons horizontaux (1) et sur lequel sont fixées lesdites barres transversales (10a - lOd),

des moyens (12, 20, 21, 22) pour l'accrochage de sacs amovibles (S) disposés sur les barres transversales (10a - lOd).

Chaque longeron (1) comporte une extrémité arrière se raccordant à un montant vertical (3) dont la partie supérieure s'étend en oblique vers l'arrière, ladite partie supérieure comporte des moyens de préhensions (4) tels qu'une barre de manœuvre.

Plus particulièrement, la barre de manœuvre (4) relie entre elles les extrémités libres des montants verticaux (3) par l'intermédiaire de pièces d'assemblage (5).

Sous le châssis, à proximité de la traverse avant (2) est fixée une plaque transversale (6) sur laquelle sont montées deux roulettes directionnelles avant (7).

Sous les montants verticaux arrière (3) sont fixées deux roulettes directionnelles arrière (8).

Une ouverture est délimitée en face arrière du chariot par les montants (3) en combinaison avec au moins une barre transversale (lOd) de manière à permettre l'emboîtement de deux chariots entre eux.

En arrière de la plaque (6) de montage des roulettes avant (7), le châssis comporte avantageusement une traverse auxiliaire (9), qui, outre sa fonction de renforcement du châssis, forme une butée d'emboîtement de deux chariots entre eux.

Par ailleurs, chacune des barres transversales (10a - lOd) s'étend, en projection sur le plan défini par les longerons (1), selon une orientation sensiblement perpendiculaire aux longerons horizontaux du châssis du chariot et par exemple d'un longeron à un autre.

En outre, les alvéoles sont plus particulièrement ouvertes chacune sur au moins un des côtés qui est contenu dans un plan vertical contenant un des longerons (1). Ces plans verticaux sont donc sensiblement perpendiculaires à un plan horizonta l contenant les deux longerons (1). De plus, au moins deux barres transversales (10a - lOd) successives en combinaison avec au moins un moyen de liaison (3, 11 ; 3, 13 ; 3, 14a - 14c) délimitent une alvéole en forme d'hexaèdre dont au moins trois des côtés sont ouverts.

Dans l'exemple de réalisation montré à la Figure la, on voit que, depuis la traverse avant (2) jusqu'aux montants arrière (3) le chariot comporte quatre barres transversales (10a, 10b, 10c, lOd) disposées en hauteur de manière étagée croissante de l'avant vers l'arrière, lesdites barres transversales étant régulièrement espacées entre elles sur la longueur du châssis. Pour la suite de cette description, la barre transversale avant (10a) sera appelée première barre et les suivantes seront désignées par leur ordre chronologique à partir de cette première barre. Dans cet exemple de réalisation, les trois premières barres transversales (10a - 10c) sont portées par une paroi verticale (11) fixée sur un longeron (1), tandis que la quatrième (lOd) est portée par les montants arrière (3) du châssis. Dans l'exemple représenté, la paroi (11) de support des barres transversales (10a, 10b, 10c) est en forme de L renversé et sa base ne s'étend que sur une faible partie du longeron (1) sur lequel elle est fixée. En variante, la paroi (11) pourrait être formée d'une plaque s'étendant sur toute la longueur du châssis, la face externe de la paroi constituant alors une importante surface disponible pour la communication du magasin équipé de tels chariots.

On voit que les barres transversales (10a, 10b, 10c, lOd) et la paroi (11) qui porte trois d'entre elles délimitent trois alvéoles, ouvertes latéralement sur un des côtés du chariot, à l'intérieur desquelles viendront se loger des sacs amovibles ouverts vers le haut accrochés sur des moyens d'accrochage fixés sur barres transversales (10a, 10b, 10c, lOd). On voit également que la combinaison des trois premières barres transversales (10a, 10b, 10c) avec la paroi (11) qui les porte définit des potences dont la hauteur et la largeur s'accroit de l'avant vers l'arrière. L'écart vertical entre deux barres transversales consécutives est calculé de telle sorte que les moyens d'accrochage des sacs portés par les barres transversales ne puissent pas constituer des obstacles à l'emboîtement des chariots entre eux. Dans l'exemple de réalisation représenté sur la Figure la, les moyens d'accrochage des sacs comprennent des pièces en forme de crochet double (12), l'un des crochets étant disposé au-dessus et l'autre crochet étant disposé au-dessous de la barre transversale qui les porte. Ces crochets sont destinés à coopérer avec des fentes d'accrochage disposées sur les faces correspondantes d'un sac amovible comme cela est montré sur la Figure 6. On y voit que le décalage vertical entre deux barres transversales successives combiné avec cet agencement de doubles crochets décalés en hauteur permet de présenter les sacs dans une position verticale sans que le sac d'une alvéole risque de prendre une position oblique empiétant sur l'alvéole adjacente ou l'amenant à heurter un sac éventuellement disposé dans l'alvéole adjacente et/ou le contenu de ce dernier. Cet agencement procure par conséquent une facilité accrue de maniement des sacs tant lors de leur mise en place sur le chariot que lors de leur remplissage et de leur enlèvement lors des passages en caisse et/ou de leur transvasement dans le véhicule de l'utilisateur. En outre, il procure une sécurité contre le risque de détérioration des marchandises fragiles placées dans un sac par suite de heurts avec le contenu d'un autre sac disposé dans une alvéole adjacente.

Dans la variante de réalisation représentée sur la Figure lb, la paroi (11) a été remplacée par une potence (13) fixée sur l'extrémité arrière d'un longeron (1) et dont le bras (13') s'étend vers le bas parallèlement audit longeron.

Dans la variante de réalisation représentée sur la Figure le, les moyens de liaison des trois premières barres transversales (10a, 10b, 10c) comportent des piliers (14a, 14b, 14c) qui s'élèvent au-dessus du châssis. Le pilier (14a) de la première barre transversale est fixé sur la traverse (2) de liaison entre les extrémités avant des deux longerons (1) et les piliers de support (14b, 14c) des deux autres barres transversales (10b, 10c) sont fixés sur un des deux longerons (1). Le pilier (14b) de la deuxième barre transversale (10b) est disposé à proximité de la traverse auxiliaire (9).

Le chariot représenté sur la Figure ld est une variante de réalisation du chariot de la Figure le. Dans ce mode de réalisation le point de fixation du pilier (14a) de la première barre transversale (10a) est déporté vers l'arrière par rapport au plan vertical de délimitation de ladite barre transversale (10a). Cette disposition procure l'avantage d'une plus grande largeur initiale d'insertion lors de l'emboîtement de deux chariots entre eux, ce qui facilite l'opération d'emboîtement en requérant moins d'attention et de précision de la part de l'utilisateur dans la conduite du chariot. De plus, lorsque le chariot est équipé d'une plateforme, comme représenté par exemple sur les figures 3a à 3c et 7 à 11b, cette disposition permet d'élargir la partie avant de la plateforme en la prolongeant latéralement jusqu'au niveau des longerons sur la longueur s'étendant entre le bord avant [ou la traverse avant (2)] et le pilier 14a.

Selon une autre variante de réalisation représentée sur la figure le, le même avantage est obtenu et amplifié par le fait que le pilier (14a) de la barre transversale avant (10a) est fixé en partie basse du pilier (14b) de la deuxième barre transversale (10b) par un segment horizontal (14a').

La Figure lf illustre encore une autre variante de réalisation d'un chariot analogue à ceux montrés sur les figures 1 c, ld et le. Dans cette variante, la première barre transversale (10a) est reliée au châssis par deux piliers (14a) fixés sur la traverse avant (2) du châssis. Cette disposition procure l'avantage de constituer dans le plan de délimitation avant un cadre protecteur lors des collisions éventuelles avec des meubles, des personnes ou autres obstacles au cours de l'utilisation du chariot.

La Figure 2a présente un mode alternatif de réalisation d'un chariot selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, les trois premières barres transversales (10a, 10b, 10c) sont chacune reliées au châssis par deux piliers (14a, 14b, 14c). Comme dans l'exemple de la Figure lf, les deux piliers (14a) de la barre transversale avant (10a) sont fixés à la traverse avant (2), tandis que les piliers (14b, 14c) des deux traverses suivantes (10b, 10c) sont fixés aux deux longerons (1) du châssis.

La Figure 2b illustre une variante de réalisation du chariot de la Figure 2a dans laquelle on a disposé des entretoises (15a, 15b, 15c) reliant entre elles deux barres transversales successives. Dans cet exemple de réalisation, les entretoises (15a, 15b, 15c) ne sont pas directement reliées aux extrémités des barres transversales (10a, 10b, 10c) mais entre les piliers (14a, 14b, 14c) et le montant arrière (3) qui les porte. On voit dans cet exemple trois entretoises disposées alternativement d'un côté et de l'autre du chariot. Plus précisément et considéré par rapport au sens de déplacement normal du chariot, une première entretoise (15a) relie le pilier avant gauche (14a) de la première barre transversale (10a) au pilier avant gauche (14b) de la deuxième barre transversale (10b), une seconde entretoise (15b) relie le pilier droit (14b) de la deuxième barre transversale (10b) au pilier droit (14c) de la troisième barre transversale (10c) et une troisième entretoise (15c) relie le pilier gauche (14c) de la troisième barre transversale (10c) au montant arrière gauche (3) du châssis. Les entretoises (15a, 15b, 15c) ont pour fonction première de renforcer la tenue des piliers et d'empêcher leur déformation ou leur flambage sous l'effet des contraintes et mauvais traitements auxquels les chariots d'achats sont généralement soumis. Elles procurent en outre l'avantage, en combinaison avec une plateforme qui sera décrite plus en détail par la suite, de procurer de moyens de retenue de colis encombrants dans les alvéoles qui ne sont pas occupées par des sacs amovibles ce qui augmente considérablement les applications du chariot selon l'invention.

La Figure 2c illustre un autre mode de disposition des entretoises en combinaison avec un chariot du même type que celui de la Figure le. On voit qu'au lieu d'être disposées de manière discontinue de part et d'autre des barres transversales et/ou des piliers qui les portent, les entretoises sont disposées sur les extrémités des barres transversales (10a, 10b, 10c) et raccordées à un montant arrière (3) du châssis de manière à former une ceinture continue (16) entre ledit montant (3) et la première barre transversale (10a).

La Figure 2d montre un chariot identique à celui de la Figure 2c sur lequel est monté en partie basse une plateforme de chargement (17). De manière connue en soi, cette plateforme peut être montée à rotation autour d'un axe horizontal disposé près de son extrémité avant, de manière à pouvoir se soulever lors de l'emboîtement de deux chariots entre eux. Dans un tel cas, la plateforme aura de préférence un contour trapézoïdal exploitant au maximum la surface disponible définie par les longerons, la traverse et les montants du châssis, au moins du côté qui n'est pas muni de piliers dans les modes de réalisation des chariots dans lesquels les barres transversales ne sont supportées que d'un seul côté du chariot. La plateforme (17) peut être réalisée comme une plaque ou comme une grille, comme on le voit par exemple sur la Figure 5. Les Figures 3a, 3b et 3c illustrent un mode de réalisation préféré d'une plateforme de chargement sur un chariot de la Figure 2d. La plateforme (17) est montée fixe sur le châssis. Elle est par exemple soudée à la traverse avant (2) et s'étend en oblique vers l'arrière et vers le haut de manière à ce qu'au niveau de la limite d'emboîtement matérialisée par la traverse auxiliaire (9) elle soit suffisamment écartée en hauteur pour ne pas venir en contact avec la traverse avant (2) du chariot emboîtant.

La plateforme (17) est munie sur l'un de ses côtés longitudinaux d'une paroi verticale (18). Pour assurer que la plaque formant la plateforme (17) ne puisse pas se déformer au point de rendre l'emboîtement impossible, son extrémité arrière est reliée par un tirant (19) au pilier (14b) de la deuxième barre transversale (10b).

Les Figures 4a, 4b et 4c illustrent un mode de réalisation alternatif des moyens d'accrochage des sacs sur les barres transversales étagées d'un chariot conforme à l'invention. Dans cet exemple ces moyens alternatifs sont adaptés sur un chariot du même type que celui de la Figure 2a, c'est-à-dire dans lesquels les barres transversales et leurs piliers forment une succession de portiques étagés le long du châssis. On voit que la première barre transversale (10a) est munie sur sa face arrière de deux crochets simples (20), tandis que sous les deuxième, troisième et quatrième barres transversales (respectivement 10b, 10c, et lOd) sont montées des tringles oscillantes (21) portant deux pitons verticaux (22).

La Figure 4c montre l'emboîtement de deux chariots de la Figure 4a. On voit que du fait de leur capacité d'oscillation les tringles (21) peuvent s'effacer vers l'avant ou vers l'arrière pour ne pas entraver l'emboîtement.

La Figure 5 montre l'emboîtement de deux chariots de la Figure lf. On voit que la plateforme (17) réalisée sous la forme d'une grille est reliée aux longerons par l'intermédiaire de la traverse auxiliaire (9) qui sert de butée d'emboîtement.

On va maintenant décrire en relation avec les Figures 6 à 11b un mode de réalisation préféré d'un chariot d'achat conforme à l'invention. Ce chariot est du même type de celui de la Figure 3b.

Les parties identiques et/ou exerçant les mêmes fonctions portent les mêmes références. On voit sur la Figure 6 que le chariot d'achat selon ce deuxième mode de réalisation présente les différences suivantes avec celui du mode de réalisation de la Figure 3b :

- les montants arrière (3) du châssis ne sont pas rectilignes mais présentent un important déport vers l'arrière de leurs extrémités inférieures et une prolongation vers l'arrière de leurs extrémités supérieures afin de créer un espace plus grand sous le brancard formé par les extrémités arrière des montants (3) et la barre de manœuvre (4). Ceci permet de déporter en avant des roulettes arrière (8) les efforts exercés par des charges disposées dans la partie arrière du chariot et, par conséquent de diminuer le risque de basculement vers l'arrière du chariot si ces charges sont excessives ;

- l'entretoise (16) reliant les extrémités des barres transversales (10b, 10c) opposées aux piliers (14b, 14c) qui les supportent, et la première barre transversale (10a) sont formées comme un tout dans un profilé unique, réalisant une ceinture continue s'étendant depuis l'un des montants arrière (3) du châssis jusqu'au pilier (14a) de la première barre transversale (10a) ;

- un pilier auxiliaire (23) est disposé entre l'entretoise (16) et le longeron sous-jacent (1) sensiblement dans le même plan vertical que celui dans lequel se trouve le point de fixation du pilier (14b) de la deuxième barre transversale (10b) et de la traverse auxiliaire (9) ;

- la dernière barre transversale (lOd) n'est pas fixée entre les deux montants (3) arrière du châssis, mais elle est tenue d'un côté par l'entretoise (16) et de l'autre par un coude fixé sur l'avant du montant (3) du châssis opposé à celui qui porte l'entretoise (16).

Comme dans l'exemple de réalisation de la Figure 3b, le point de fixation du pilier (14a) de la première barre transversale (10a) est déporté en partie basse du pilier (14b) de la deuxième barre transversale (10b).

Le pilier auxiliaire (23), outre qu'il soulage les contraintes du porte-à-faux supportées par les piliers opposés (14a, 14b, 14c), protège le contenu du chariot lors des chocs sur le côté et sur l'avant. Cet ensemble de dispositions permet d'élargir et relier la plateforme (17) sur la partie avant des longerons (1) comprise entre la traverse avant (2) et la partie basse des piliers (14b) et (23). Elle procure également une plus grande largeur initiale d'insertion lors de l'emboîtement de deux chariots entre eux, ce qui facilite l'opération d'emboîtement en requérant moins d'attention et de précision de la part de l'utilisateur dans la conduite du chariot.

On voit également sur la Figure 6, trois sacs amovibles (S) disposés dans les alvéoles définies par les barres transversales (10a, 10b, 10c, lOd) par engagement sur les crochets (12).

Sur la Figure 7, on voit que le chariot est muni d'une plateforme (17) s'étendant vers l'arrière et vers le haut pour le chargement d'objets lourds ou encombrants qui ne peuvent pas être accueillis dans les sacs (S) suspendus aux traverses.

Par rapport à l'exemple de réalisation précédent, la structure dissymétrique de ce mode de réalisation préféré de l'invention procure l'avantage de différencier pour l'utilisateur une ouverture dédiée au chargement des sacs (S) par-dessus la ceinture (16), d'une ouverture sans aucun obstacle située sur le côté opposé et dédiée au passage des charges volumineuses. Cette disposition est particulièrement utile lorsque l'utilisateur veut utiliser une ou plusieurs des alvéoles définies par les barres transversales (10a, 10b, 10c, lOd) pour y placer des produits de grand volume comme illustré sur la Figure 8.

Dans cet exemple de réalisation, la plateforme (17), comme on le voit mieux sur les figures 9a et 9b, est fixée à l'avant du châssis par une partie inclinée vers l'arrière et vers le bas qui occupe toute la surface définie par la traverse avant (2), la partie avant des longerons (1) et la traverse auxiliaire (9). Cette partie avant de la plateforme (17) se raccorde par une marche à une partie qui s'étend vers l'arrière et vers le haut jusqu'au niveau des montants (3). Les bords latéraux de cette partie arrière convergent de manière à définir un trapèze inversé par rapport à celui défini par les longerons du châssis, le petit côté étant à l'arrière et le grand côté étant à l'avant. Cette disposition assure que l'emboîtement de deux chariots ne soit pas empêché par le contact entre la plateforme et l'un ou l'autre des piliers supportant les barres transversales. La plateforme 17, comme dans l'exemple de réalisation de la Figure 3b est munie sur l'un de ses côtés longitudinaux d'une paroi verticale (18). Un tirant (19) relie le bord arrière de la plateforme au pilier (14b) qui relie la deuxième barre transversale (10b) au longeron (1) du châssis.

La paroi verticale (18) de la plateforme (17) se combine avantageusement avec la ceinture (16) des entretoises reliant les barres transversales (10a, 10b, 10c, lOd) pour assurer la retenue des charges placées en hauteur (Figure 8).

Par sa forme trapézoïdale inclinée vers l'arrière et vers le haut dans la zone d'emboîtement, la plate-forme (17) est emboîtable sans nécessiter de mouvement ou pièce mobile ce qui est un gage de résistance et limite les risques de coincement des pièces mobiles entre elles lors des mouvements engendrés par l'emboîtement.

Pour assurer le maintien des charges déposées sur la plateforme (17) malgré l'inclinaison de cette dernière, un étrier de retenue (24) est monté basculant près de l'extrémité arrière de la plateforme. L'étrier (24) est réalisé dans un fil d'acier coudé de manière à pouvoir prendre alternativement deux positions : l'une dans laquelle il est relevé sensiblement dans le plan du bord arrière de la plateforme pour faire fonction de retenue destinée à éviter la chute des charges en arrière sur les pieds de la personne qui conduit le chariot (Figure 9a), l'autre dans laquelle il est rabattu vers l'avant pour constituer une retenue pour une charge lourde, par exemple un paquet de bouteilles ou une caisse posée sur l'extrémité arrière de la plateforme (Figure 9b). La forme particulière de l'étrier (24) représenté sur les figures 8 à 11b lui permet d'occuper alternativement deux positions stables qui ne sont pas gênantes pour l'emboîtement des chariots vides comme on le voit plus particulièrement sur la Figure 10.

On voit également sur ces figures que le chariot peut être équipé d'un siège pour enfant (25) qui, avantageusement est conçu de manière à pouvoir être transformé facilement en panier pour recevoir des petits articles lorsqu'il n'est pas utilisé pour un enfant grâce à un volet d'assise (26) qui peut se relever pour obturer les ouvertures (27) de passage des jambes d'un enfant.