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Patent Searching and Data


Title:
SHUTTERING ELEMENT AND ASSOCIATED SET OF SHUTTERING ELEMENTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/127805
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates principally to a shuttering element which is essentially characterized in that it comprises a facial longitudinal wall (14) and two opposite lateral walls (9, 10) each extending from said longitudinal wall (14) to a free end edge (8) forming a free end piece, in that the respective external faces (19, 20) of the two lateral walls (9, 10) have nesting crenellations that are alternately proud (7) and set back (6), and in that the free end edge (8) of the first lateral wall (9) has a first nesting element (11) that cooperates with a second nesting element (12) located on the free end edge (8) of the second, opposite lateral wall (10). The invention also relates to a set of shuttering elements which comprises at least one such shuttering element (1, 1bis, 3, 4, 5, 5bis), and at least one insert (2) having a first free edge (15) forming a free end piece provided with a first nesting element (12) that cooperates with the first nesting element (11) of the free end piece (8) of the first lateral wall (9) of the shuttering element (1, 1bis, 3, 4, 5, 5bis), and a second, opposite free edge (26) forming a free end piece provided with a second nesting element (11) that cooperates with the second nesting element (12) of the free end piece (8) of the second lateral wall (10) of the shuttering element (1, 1bis, 3, 4, 5, 5bis).

Inventors:
MOUTON DANIEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/086419
Publication Date:
June 25, 2020
Filing Date:
December 19, 2019
Export Citation:
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Assignee:
MOUTON DANIEL (FR)
International Classes:
E04B2/86
Foreign References:
FR2394647A11979-01-12
US4884382A1989-12-05
US6226951B12001-05-08
US20060010827A12006-01-19
Attorney, Agent or Firm:
DELAVEAU, Sophie (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Elément à bancher, caractérisé en ce qu’il comporte une paroi longitudinale faciale (14) et deux parois latérales opposées (9,10) s’étendant chacune depuis ladite paroi longitudinale (14) jusqu’à un bord libre d’extrémité (8) formant about libre, en ce que les faces externes respectives (19, 20) des deux parois latérales (9,10) présentent une alternance de crénelures d’emboitement en saillie (7) et en retrait (6), et en ce que le bord libre d’extrémité (8) de la première paroi latérale (9) présente un premier élément d’emboitement (11 ) coopérant avec un second élément d’emboitement (12) situé sur le bord libre d’extrémité (8) de la seconde paroi latérale opposée (10).

2. Elément à bancher selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la paroi longitudinale faciale (14) est de plus grande longueur que les deux parois latérales opposées (9,10), et en ce que ces trois parois (14, 9,10) présentent en section longitudinale une forme générale en U.

3. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier élément d’emboitement (11 ) est un élément d’emboitement de type mâle, et en ce que le second élément d’emboitement (12) est un élément d’emboitement de type femelle.

4. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’alternance de crénelures d’emboitement en saillie (7) et en retrait (6) de la première paroi latérale (9) est inversée par rapport à l’alternance de crénelures d’emboitement en saillie (7) et en retrait (6) de la seconde paroi latérale (10).

5. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’alternance de crénelures d’emboitement en saillie (7) et en retrait (6) des deux parois latérales (9,10) comportent au moins deux crénelures en saillie (7) et deux crénelures en retrait (6).

6. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les crénelures d’emboitement en saillie (7) et en retrait (6) des deux parois latérales opposées (9,10) s’étendent sur la hauteur desdites parois (9,10) et présentent une même largeur.

7. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les premier (11 ) et second (12) éléments d’emboitement situés respectivement sur les bords libres d’extrémité (8) des première (9) et seconde (10) paroi latérale s’étendent sur la hauteur du bord libre correspondant (8).

8. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la paroi longitudinale faciale (14) et les deux parois latérales opposées (9,10) présentent une même hauteur (H).

9. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il présente une hauteur (H1 ) inférieure à la hauteur (H) de l’élément à bancher (1 ,3, 4,1 bis) de la revendication 8, et en ce qu’il présente en outre une découpe longitudinale (13) formant redan sur au moins une partie du bord longitudinal inférieur (22) de la paroi faciale longitudinale (14).

10. Elément à bancher selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la hauteur (H1 ) de l’élément à bancher (5,5bis) correspond sensiblement à la moitié de la hauteur (H) de l’élément à bancher (1 ,3, 4,1 bis) de la revendication 8, en ce que la hauteur de la découpe longitudinale (13) est comprise entre 2 et 20 millimètres, et en ce que la longueur de la découpe longitudinale (13) est comprise entre la moitié et les trois quarts de la longueur de la paroi faciale longitudinale (14).

11. Elément à bancher selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’un orifice décentré (16) formant ouverture en guichet est situé sur la paroi longitudinale faciale (14).

12. Elément à bancher selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’orifice décentré (16) présente une hauteur (h) comprise entre un tiers et deux tiers de la hauteur (H) de la paroi longitudinale faciale (14) et une largeur (I) correspondant à la largeur formée par deux crénelures d’emboitement en saillie (7) et deux crénelures d’emboitement en retrait (6).

13. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que l’orifice décentré (16) est de forme hexagonale ou oblongue en présentant une hauteur (h) supérieure à sa largeur (I).

14. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la face externe (21 ) de la paroi longitudinale faciale (14) présente une alternance de crénelures d’emboitement en saillie (7) et en retrait (6).

15. Elément à bancher selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les crénelures d’emboitement en saillie (7) et en retrait (6) de la paroi longitudinale faciale (14) s’étendent sur la hauteur de la dite paroi (14) et présentent une même largeur.

16. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications 9 à 11 , caractérisé en ce que l’alternance de crénelures d’emboitement en saillie (7) et en retrait (6) de la paroi longitudinale faciale (14) est décentrée de sorte qu’une crénelure en retrait (6) est située au niveau du premier bord latéral (23) de la paroi longitudinale faciale (14) et en ce qu’une crénelure en saillie (7) est située au niveau du second bord latéral opposé (24) de la paroi longitudinale faciale (14).

17. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la face externe (25) de la paroi longitudinale faciale (14) est lisse.

18. Elément à bancher selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il est réalisé en un matériau choisi parmi un béton de granulat minéral, un béton de fibre d’origine végétale choisie parmi la chènevotte, l’anas de lin, le miscanthus, le roseau, le typha, le bambou, la canne à sucre, la paille de colza, la fibre de bois ou une autre fibre d’origine végétale, un béton cellulaire, un béton de pierre-ponce, un béton d’argile, un béton d’ardoise, un béton à base de tout autre matériau d’origine minérale, un béton de fibre synthétique, un béton fibré ultra performant, du bois, des panneaux de plaquettes ou de particules de bois, de la terre cuite, de la terre crue.

19. Jeu d’éléments à bancher, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un élément à bancher (1 ,1 bis,3,4,5,5bis) selon l’une quelconque des revendications précédentes, et au moins un insert (2) présentant un premier bord libre (15) formant about libre muni d’un premier élément d’emboitement (12) coopérant avec le premier élément d’emboitement (11 ) de l’about libre d’extrémité (8) de la première paroi latérale (9) de l’élément à bancher (1 ,1 bis,3,4,5,5bis) , et un second bord libre opposé (26) formant about libre muni d’un second élément d’emboitement (11 ) coopérant avec le second élément d’emboitement (12) de l’about libre d’extrémité (8) de la seconde paroi latérale (10) de l’élément à bancher (1 ,1 bis,3,4,5,5bis).

20. Jeu d’éléments à bancher selon la revendication 19, caractérisé en ce que l’insert (2) présente au moins une face active (27) reliant les abouts libres (15,26) qui comportent les premier (11 ) et second (12) éléments d’emboitement, laquelle face active (27) présente au moins une crénelure d’emboitement en saillie (7) et une crénelure d’emboitement en retrait (6).

21. Jeu d’éléments à bancher selon l’une quelconque des revendications 19 et 20, caractérisé en ce que la face active (27) présente une largeur supérieure à la face inactive opposée (28).

22. Jeu d’éléments à bancher selon l’une quelconque des revendications 19 à 21 , caractérisé en ce qu’il comporte au moins :

- un élément à bancher (1 ) selon l’une quelconque des revendications 14 à 16 considérées dans leur dépendance avec la revendication 8,

- un élément à bancher (1 bis) selon la revendication 17 considérée dans sa dépendance avec la revendication 8, - un élément à bancher (5) selon l’une quelconque des revendications 14 à 16 considérées dans leur dépendance avec l’une quelconque des revendications 9 et 10,

- un élément à bancher (5bis) selon la revendication 17 considérée dans sa dépendance avec l’une quelconque des revendications 9 et 10,

- un élément à bancher (3) selon l’une quelconque des revendications 14 à 16 considérées dans leur dépendance avec l’une quelconque des revendications 11 à 13 pour lequel élément l’orifice décentré (16) formant ouverture en guichet est situé en partie gauche de la paroi longitudinale faciale (14), et

- un élément à bancher (4) selon l’une quelconque des revendications 14 à 16 considérées dans leur dépendance avec l’une quelconque des revendications 11 à 13 pour lequel élément l’orifice décentré (16) formant ouverture en guichet est situé en partie droite de la paroi longitudinale faciale (14).

Description:
Titre : Elément à bancher et jeu d’éléments à bancher associé

[001 ] La présente invention a pour objet d’apporter des perfectionnements à la construction de divers ouvrages au moyen d’un élément à bancher et d’un jeu d’éléments à bancher, ou coffrant, empilables et emboîtables entre eux, qui permettent, par combinaison d’assemblage de ces éléments, de composer des cavités destinées à recevoir un remplissage en divers matériaux, en facilitant la mise en place des cages d’armatures, en particulier lorsque ce matériau de remplissage est un béton qui doit être armé, tout en permettant la réalisation de différentes largeurs de l’ouvrage et différentes courbures, par facettes, du même ouvrage et de le réaliser en différents matériaux.

[002] La quasi-totalité des produits proposés et mis sur le marché sont des blocs de granulats du type « blocs à bancher » qui sont moulés en une seule pièce et qui présentent au moins une alvéole verticale fermée sur quatre faces. Si de tels blocs permettent la mise en place des barres d’armatures verticales sans grande difficulté, ils nécessitent cependant un recouvrement sensible de ces barres, surtout pour des ouvrages de hauteur importante. Ces blocs ne permettent que la mise en oeuvre de cage d’armatures de très petite section qui peuvent passer dans les alvéoles du bloc et ne sont pas forcément adaptés à la réalisation d’ouvrages devant résister à une forte poussée latérale, tel un mur de soutènement important par exemple.

[003] Ces blocs se mettent en oeuvre par alignement et superposition des rangs et par un remplissage des blocs au moyen de béton, très simplement armé en général.

[004] Des blocs de ce type présentent des dispositifs d’emboîtement facilitant leurs alignements verticaux et/ou horizontaux.

[005] Les blocs à bancher existants sont en général disponibles dans un choix limité de largeurs de fabrication : 20, 25, 27 ou 30 cm. Ces blocs sont assemblables au moins par emboîtement longitudinal puis par superposition, avec ou sans emboîtement vertical selon les modèles et les fabricants, mais ne sont pas conçus pour faire des poteaux et recevoir des cages d’armatures de section importante ou réaliser des murs d’épaisseur supérieure à 30 cm.

[006] Les parois intérieures, ou entretoises, reliant les deux faces extérieures des blocs à bancher, même si elles sont conçues pour recevoir des barres horizontales à espacement régulier, ne permettent pas le passage des cadres d’armature d’un poteau aux dimensions supérieures à celles de l’alvéole du bloc. En effet, même en positionnant un bloc perpendiculairement à l’alignement du mur à réaliser, la cavité offerte n’est guère plus grande, et le maintien du bloc avec les autres blocs est mal assuré ou plus du tout assuré ; il faut alors coffrer ou maintenir les blocs positionnés perpendiculairement par des moyens de maintien de coffrage traditionnel.

[007] Par ailleurs, ces blocs à bancher sont presque tous réalisés en béton de granulat minéral alors que leur utilisation pourrait être pertinente pour des murs réalisés en béton de fibres végétales, en particulier, s’ils étaient produits dans ce matériau et s’ils ne présentaient pas simultanément les défauts de mise en œuvre des blocs moulés en une pièce, donc fermés, et des dimensions limitées mentionnées plus haut, car les murs réalisés avec les bétons de fibres végétales nécessitent des épaisseurs de parois importantes : 40, 45, 60 cm ou plus pour être efficaces en terme de résistance thermique.

[008] De même, dans cette proposition de bloc fermé, le poids des blocs à bancher dans des largeurs de 20 à 30 cm est non-négligeable. Le poids de ces blocs peut atteindre 20 à 24 kg, ce qui constitue un facteur de pénibilité à la manutention pour l’opérateur chargé de leur mise en œuvre.

[009] Hormis quelques exceptions, les blocs à bancher sont conçus et produits dans leur quasi majorité pour réaliser des murs rectilignes et l’utilisation de ces blocs pour réaliser des murs courbés s’avère délicate et aléatoire dans l’assemblage et le maintien des blocs entre eux lors du coulage d’un béton par exemple. [010] Pour la réalisation de murs en bois, en panneau de plaquettes ou de particules de bois, qui nécessitent un remplissage d’isolant, les caissons de l’art antérieur sont fabriqués en atelier et assemblés sur le chantier. Leur poids nécessite souvent un moyen de levage mécanique pour leur mise en oeuvre. Le positionnement de ces caissons ne peut se faire qu’à côté de poteaux de structure existante et l’habillage de ces poteaux est alors réalisé sur mesure et sur place.

[011 ] Pour pallier aux différents inconvénients évoqués ci-dessus, l’invention a pour objet de proposer un élément à bancher, un jeu simple d’éléments à bancher ou coffrant, préfabriqués, et un procédé afférent de réalisation de différents ouvrages : murs de bâtiment, murs de soutènement, jardinières, etc... à partir d’un jeu simple d’éléments à bancher, , Le jeu d’éléments peut comporter un élément principal, un élément à insérer ou insert, deux éléments avec ouverture en guichet et’un élément secondaire à redan, dont les caractéristiques apportent à la fois une grande simplicité dans leur mise en oeuvre et permettent, par composition d’assemblage, de réaliser des murs plus larges que les largeurs des produits proposés sur le marché, avec le même élément qui s’emboîte et se monte à sec, en réglant les problématiques liées à l’intégration de poteaux ou de renforts de toutes dimensions, en béton armé ou en bois en particulier, dans ces murs.

[012] Par ailleurs, l’élément à bancher et tous les éléments constituant le jeu d’éléments à bancher présentent un poids réduit qui atténue sensiblement la pénibilité de manutention pour l’opérateur lors de leur mise en oeuvre par rapport à un bloc à bancher classique.

[013] Dans ce contexte, l’invention vise en premier lieu un élément à bancher, qui est essentiellement caractérisé en ce qu’il comporte une paroi longitudinale faciale et deux parois latérales opposées s’étendant chacune depuis ladite paroi longitudinale jusqu’à un bord libre d’extrémité formant about libre, en ce que les faces externes respectives des deux parois latérales présentent une alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait, et en ce que le bord libre d’extrémité de la première paroi latérale présente un premier élément d’emboitement coopérant avec un second élément d’emboitement situé sur le bord libre d’extrémité (8) de la seconde paroi latérale opposée. [014] L’élément à bancher de l’invention peut également comporter les caractéristiques optionnelles suivantes considérées isolément ou selon toutes les combinaisons techniques possibles :

- la paroi longitudinale faciale est de plus grande longueur que les deux parois latérales opposées, et ces trois parois présentent en section longitudinale une forme générale en U.

- le premier élément d’emboitement est un élément d’emboitement de type mâle, et en ce que le second élément d’emboitement est un élément d’emboitement de type femelle.

- l’alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait de la première paroi latérale est inversée par rapport à l’alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait de la seconde paroi latérale.

- l’alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait des deux parois latérales comportent au moins deux crénelures en saillie et deux crénelures en retrait.

- les crénelures d’emboitement en saillie et en retrait des deux parois latérales opposées s’étendent sur la hauteur desdites parois et présentent une même largeur.

- les premier et second éléments d’emboitement situés respectivement sur les bords libres d’extrémité des première et seconde paroi latérale s’étendent sur la hauteur du bord libre correspondant.

- la paroi longitudinale faciale et les deux parois latérales opposées présentent une même hauteur H. selon une alternative, l’élément à bancher présente une hauteur H1 inférieure à la hauteur H de l’élément à bancher précédemment énoncé, et présente en outre une découpe longitudinale formant redan sur au moins une partie du bord longitudinal inférieur de la paroi faciale longitudinale. la hauteur H1 de l’élément à bancher correspond sensiblement à la moitié de la hauteur H de l’élément à bancher précédemment énoncé, la hauteur de la découpe longitudinale 13 est comprise entre 2 et 20 millimètres, et la longueur de la découpe longitudinale est comprise entre la moitié et les trois quarts de la longueur de la paroi faciale longitudinale.

- selon une autre alternative, un orifice décentré formant ouverture en guichet est situé sur la paroi longitudinale faciale. l’orifice décentré présente une hauteur h comprise entre un tiers et deux tiers de la hauteur H de la paroi longitudinale faciale et une largeur I correspondant à largeur formée par deux crénelures d’emboitement en saillie et deux crénelures d’emboitement en retrait. l’orifice décentré est de forme hexagonale ou oblongue en présentant une hauteur h supérieure à sa largeur I.

- selon encore une autre alternative, la face externe de la paroi longitudinale faciale présente une alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait. les crénelures d’emboitement en saillie et en retrait de la paroi longitudinale faciale s’étendent sur la hauteur de la dite paroi et présentent une même largeur. l’alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait de la paroi longitudinale faciale est décentrée de sorte qu’une crénelure en retrait est située au niveau du premier bord latéral de la paroi longitudinale faciale et en ce qu’une crénelure en saillie est située au niveau du second bord latéral opposé de la paroi longitudinale faciale.

- selon une dernière alternative, la face externe de la paroi longitudinale faciale de l’élément à bancher est lisse.

- Pour toutes les alternatives, l’élément à bancher peut être réalisé en un matériau choisi parmi un béton de granulat minéral, un béton de fibre d’origine végétale choisie parmi la chènevotte, l’anas de lin, le miscanthus, le roseau, le typha, le bambou, la canne à sucre, la paille de colza, la fibre de bois ou une autre fibre d’origine végétale, un béton cellulaire, un béton de pierre-ponce, un béton d’argile, un béton d’ardoise, un béton à base de tout autre matériau d’origine minérale, un béton de fibre synthétique, un béton fibré ultra performant, du bois, des panneaux de plaquettes ou de particules de bois, de la terre cuite, de la terre crue.

[015] L’invention porte en outre sur un jeu d’éléments, ou ensemble d’éléments, qui est essentiellement caractérisé en ce que qu’il comporte au moins un élément à bancher tel que précédemment défini selon l’une ou plusieurs des alternatives présentées, et au moins un insert présentant un premier bord libre formant about libre muni d’un premier élément d’emboitement coopérant avec le premier élément d’emboitement de l’about libre d’extrémité de la première paroi latérale de l’élément à bancher, et un second bord libre opposé formant about libre muni d’un second élément d’emboitement coopérant avec le second élément d’emboitement de l’about libre d’extrémité de la seconde paroi latérale de l’élément à bancher.

[016] Le jeu d’éléments de l’invention peut également comporter les caractéristiques optionnelles suivantes considérées isolément ou selon toutes les combinaisons techniques possibles : - l’insert présente au moins une face active reliant les abouts libres qui comportent les premier et second éléments d’emboitement, laquelle face active présente au moins une crénelure d’emboitement en saillie et une crénelure d’emboitement en retrait ;

- la face active présente une largeur supérieure à la face inactive opposée ;

- le jeu d’éléments comporte, en plus d’au moins un insert, au moins : o un élément à bancher pour lequel la paroi longitudinale faciale et les deux parois latérales opposées présentent une même hauteur H, et la face externe de la paroi longitudinale faciale présente une alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait, o un élément à bancher pour lequel la paroi longitudinale faciale et les deux parois latérales opposées présentent une même hauteur H, et la face externe de la paroi longitudinale faciale est lisse, o un élément à bancher qui présente une hauteur H1 inférieure à la hauteur H, qui présente en outre une découpe longitudinale 13 formant redan sur au moins une partie du bord longitudinal inférieur 22 de la paroi faciale longitudinale 14 et pour lequel la face externe de la paroi longitudinale faciale présente une alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait, o un élément à bancher qui présente une hauteur H1 inférieure à la hauteur H, qui présente en outre une découpe longitudinale formant redan sur au moins une partie du bord longitudinal inférieur de la paroi faciale longitudinale et pour lequel la face externe de la paroi longitudinale faciale est lisse, o un élément à bancher pour lequel la face externe de la paroi longitudinale faciale présente une alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait, et qui comporte un orifice décentré formant ouverture en guichet situé sur la paroi longitudinale faciale, ledit orifice décentré étant situé en partie gauche de la paroi longitudinale faciale, et o un élément à bancher pour lequel la face externe de la paroi longitudinale faciale présente une alternance de crénelures d’emboitement en saillie et en retrait, et qui comporte un orifice décentré formant ouverture en guichet situé sur la paroi longitudinale faciale, ledit orifice décentré étant situé en partie droite de la paroi longitudinale faciale.

[017] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

- la figure 1 est une vue de dessus de l’élément à bancher de l’invention selon des première, troisième, quatrième et cinquième variantes de réalisation ;

- la figure 2 est une vue de face de l’élément à bancher selon la première variante de réalisation de l’invention pour laquelle la face externe de la paroi longitudinale faciale comporte des crénelures et présente une hauteur H ;

-la figure 3 est une vue de dessus d’un insert formant partie du jeu d’éléments à bancher de l’invention ;

-la figure 4 est une vue de dessus de l’élément à bancher de l’invention selon des deuxième et sixième variantes de réalisation pour lesquelles la face externe de la paroi longitudinale faciale est dénuée de crénelures;

- la figure 5 est une vue de face de l’élément à bancher de l’invention selon la deuxième variante de réalisation pour laquelle la face externe de la paroi longitudinale faciale est dénuée de crénelures et présente une hauteur H ;

- la figure 6 est une vue de face de l’élément à bancher de l’invention selon la troisième variante de réalisation pour laquelle la paroi longitudinale faciale présente une ouverture en guichet disposée à gauche ; - la figure 7 est une vue de face de l’élément à bancher de l’invention selon la quatrième variante de réalisation pour laquelle la paroi longitudinale faciale présente une ouverture en guichet disposée à droite ; -la figure 8 est une vue de face de l’ouverture en guichet des éléments à bancher des troisième et quatrième variantes des figures 6 et 7;

- la figure 9 est une vue de face de la face externe d’une première paroi latérale de l’élément à bancher de l’invention selon les première, troisième, quatrième et cinquième variantes de réalisation ;

- la figure 10 est une vue de face de la face externe de la seconde paroi latérale opposée de l’élément à bancher de l’invention selon les première, troisième, quatrième et cinquième variantes de réalisation ;

- la figure 11 est une vue de face de la face active de l’insert formant partie du jeu d’éléments à bancher de l’invention ;

- la figure 12 est une vue de face de l’élément à bancher selon la cinquième variante de réalisation de l’invention pour laquelle la face externe de la paroi longitudinale faciale comporte des crénelures, présente une hauteur H1 et comporte un redan longitudinal ;

- la figure 13 est une vue de face de l’élément à bancher selon la sixième variante de réalisation de l’invention pour laquelle la face externe de la paroi longitudinale faciale est dénuée de crénelures, présente une hauteur H1 et comporte un redan longitudinal ;

- la figure 14 représente un exemple de configuration de positionnement possible de plusieurs éléments à bancher de l’invention pour constituer un poteau et des murs de différentes largeurs ;

- la figure 15 représente un exemple du ferraillage de la configuration de positionnement de la figure 14 ;

- la figure 16 est un autre exemple de configuration de positionnement reprenant en partie la configuration de la figure 14 avec l’adjonction, à droite du poteau figuré, d’éléments à redan selon les cinquième et sixième variantes de réalisation formant une retenue du matériau de drainage derrière un mur de soutènement ;

-les figures 17 et 18 représentent chacune un exemple d’utilisation de l’insert formant partie du jeu d’éléments à bancher et destiné à augmenter la largeur d’une alvéole entre deux éléments à bancher de l’invention en vis-à-vis ;

- les figures 19 et 20 représentent chacune un exemple d’utilisation de l’insert formant partie du jeu d’éléments à bancher et destiné à donner une courbure par facettes au mur à réaliser ;

- la figure 21 représente un exemple de différentes possibilités de calepinage réalisé à partir du jeu d’éléments à bancher de l’invention à l’effet de créer des courbures convexes et concaves sur un ouvrage.

[018] Ainsi, selon une première caractéristique non limitative, le jeu d’éléments à bancher de l’invention est composé :

- d’un élément principal (première variante) formé de trois parois pouvant présenter sur leurs faces extérieures des crénelures et sur les abouts libres des parois latérales des dispositifs d’emboîtement,

-d’un élément à insérer présentant sur l’une de ses deux faces au moins une crénelure en saillie et au moins une crénelure en retrait et sur ses abouts biseautés des dispositifs d’emboîtement,

-de deux éléments identiques à l’élément principal de la première variante (troisième et quatrième variantes) mais présentant chacun une ouverture en guichet sur leur paroi faciale, disposée en partie gauche pour un élément (troisième variante) et en partie droite pour l’autre élément (quatrième variante),

- d’un élément secondaire (cinquième variante) identique à l’élément principal mais d’une hauteur sensiblement égale à la moitié de la hauteur de l’élément principal et pourvu d’au moins un redan longitudinal sur au moins un chant long de sa paroi faciale, et -de deux éléments (deuxième et sixième variantes) respectivement identiques à l’élément principal (première variante) et à l’élément secondaire (cinquième variante) mais sans aucune crénelure sur leur paroi faciale.

[019] Un perfectionnement apporté par le procédé est que l’élément principal, autant que les autres éléments, est ouvert en forme de U et peut se positionner en continuité bout-à-bout pour réaliser des parois à bancher, indifféremment en face intérieure ou extérieur d’un mur à réaliser et quelque en soit l’épaisseur.

[020] L’élément principal qui est ouvert en « U » peut s’assembler en vis-à-vis avec un second élément identique pour réaliser une forme de coffrage autour d’une cage d’armatures de poteau en béton armé de ce mur, ou d’un poteau en bois existant s’il s’agît d’une maison à structure en bois, par exemple, ce qui est impossible si le poteau est déjà liaisonné en tête à des poutres ou à d’autres éléments de la construction.

[021 ] De par sa forme et ses possibilités d’assemblages multiples, l’élément principal permet de composer des murs d’épaisseur multiple ainsi que des poteaux de dimensions également multiples et de permettre une mise en place aisée des cages d’armatures.

[022] L’élément principal peut être utilisé afin de réaliser des coffrages perdus de rives de plancher.

[023] Ainsi, selon une seconde caractéristique, l’élément principal est formé par une paroi faciale longue et deux parois latérales courtes parallèles entre elles, disposées en retour et perpendiculairement à chaque extrémité de la paroi faciale longue, l’ensemble ressemblant visuellement à un « U » en vue de dessus et pouvant présenter sur les faces extérieures de ce « U » des crénelures en saillie et des crénelures en retrait disposées alternativement à espaces réguliers et que les deux abouts libres des parois latérales sont respectivement munies de dispositifs d’emboîtement mâle pour un about et femelle pour l’autre about.

[024] Selon un mode de réalisation, le décentrage des crénelures sur la paroi faciale longue permet un assemblage par emboîtement de deux éléments positionnés perpendiculairement au même nu d’alignement, par simple retournement de l’un ou de l’autre élément.

[025] Afin de faciliter les emboîtements des éléments entre eux, les crénelures en saillie peuvent être de largeur légèrement inférieure à la largeur des crénelures en retrait qu’elles soient parallélépipédiques ou trapézoïdales.

[026] De par leurs crénelages, les éléments peuvent être superposés avec un décalage d’un ou plusieurs créneaux à chaque rang, constituant ainsi une paroi avec du « fruit » très utile pour les murs de soutènement en particulier.

[027] Pour ce faire, le crénelage peut être décentré sur la paroi faciale longue en commençant à une extrémité par une crénelure en saillie et se terminant à l’autre extrémité par une crénelure en retrait.

[028] Un autre perfectionnement apporté par la forme de l’élément et la disposition de ses crénelures est de pouvoir l’assembler en continuité en bout-à- bout, par simple retournement de l’un ou de l’autre élément, pour réaliser des parois à bancher dont la largeur peut être variable sur une même paroi.

[029] Ainsi selon une caractéristique supplémentaire, les crénelures des parois latérales courtes des éléments peuvent être disposées dans un ordre inverse l’une de l’autre.

[030] De même, au moins deux crénelures en saillie et deux crénelures en retrait peuvent être disposées sur chacune de leurs parois latérales courtes.

[031 ] Un élément secondaire à l’élément principal, d’une hauteur sensiblement égale à la moitié de la hauteur de l’élément principal et muni d’un redan longitudinal sur un chant long de sa paroi faciale permet de faciliter les assemblages décalés en hauteur, ou en escalier, mais également de réaliser une paroi drainante, reliée par emboîtement au reste de l’ouvrage, à l’arrière d’un mur de soutènement réalisé avec ces éléments. [032] Aussi, le redan de l’élément secondaire peut être d’une hauteur comprise entre 2 et 20 mm et d’une longueur comprise entre ½ et ¾ de la longueur totale de l’élément.

[033] La continuité du maintien vertical par emboîtement des éléments entre eux doit être assurée même en cas de décalage de pose en décalage vertical ou en redan.

[034] Ainsi, les crénelures et les dispositifs d’emboîtement de chaque élément peuvent être d’une hauteur respectivement et sensiblement égale à la hauteur de chaque élément.

[035] Grâce à l’élément à insérer, différentes courbures, par facettes, aussi bien convexes que concaves peuvent être données aux ouvrages.

[036] Pour ce faire, les abouts de l’élément à insérer peuvent présenter un biseau inverse l’un de l’autre diminuant la longueur de la face opposée, dite face inactive, à celle comportant les deux crénelures, dite face active.

[037] Un passage aisé des armatures horizontales, en cas de remplissage en béton, est nécessaire pour la réalisation d’ouvrages de diverses dimensions. Les éléments positionnés perpendiculairement à l’alignement de la paroi, donc aux éléments formant cette paroi, doivent permettre la continuité du passage de ces armatures autant que du béton.

[038] Ainsi, l’ouverture en guichet présentée par deux éléments peut être d’une forme allongée verticalement dont la hauteur peut être comprise entre 1/3 et 2/3 de la hauteur de l’élément et dont la largeur maximale peut être égale à la somme des largeurs de deux crénelures en saillie plus deux crénelures en retrait.

[039] Ce jeu d’éléments est propice à la réalisation d’ouvrages divers à base de différents matériaux tels que mentionnés plus haut.

[040] Aussi, le matériau constitutif des éléments peut être un béton de granulat minéral, un béton de fibre d’origine végétale (chènevotte, anas de lin, miscanthus, roseau, typha, bambou, canne à sucre, paille de colza, fibre de bois ou d’autre fibre d’origine végétale), un béton cellulaire, un béton de pierre-ponce, un béton d’argile, un béton d’ardoise, un béton d’autre matériau d’origine minérale, un béton de fibre synthétique, un béton fibré ultra performant, en bois, en panneaux de plaquettes de bois ou de particules de bois, en terre cuite, en terre crue.

[041 ] Sur les éléments qui en comportent sur leur paroi faciale, les crénelures contribuent à l’accrochage d’un enduit de finition ou de plaquettes de brique ou de pierre de parement.

[042] Deux éléments dénués de toute crénelure sur leur paroi faciale sont particulièrement utilisables pour les façades d’ouvrages qui peuvent être ainsi matricées et, dans leur version basique, les parois de retenue d’ouvrage de drainage à l’arrière d’un mur de soutènement.

[043] La fabrication de ces deux éléments en panneau de plaquettes ou de particules de bois, pour les murs de constructions en bois où un remplissage avec un isolant en vrac est utilisé, est parfaitement adaptée.

[044] Le mode général de réalisation des murs est similaire à la majorité d’autres systèmes par simple superposition des éléments, posés par simple emboîtement longitudinal, sans nécessité de mortier ou de colle, sans qu’il soit utile de décrire les différentes opérations de réalisation des parties structurelles en béton armé ou en bois qui relèvent chacune de leurs règles professionnelles ou normatives.

[045] L’invention sera mieux comprise la lecture de la description qui suit et à l’examen des figures qui l’accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l’invention.

[046] En référence à ces figures, l’élément principal de la première variante de réalisation 1 illustré par les figures 1 , 2, 9 et 10 est constitué de : une paroi longitudinale faciale 14 monobloc parallélépipédique ; des crénelures d’emboîtement en saillie 7 et en retrait 6 disposées alternativement et à espaces réguliers sur chaque face extérieure 21 ,19, 20 du « U » respectivement de la paroi faciale 14 et des deux parois latérales 9 et 10, l’ordre de disposition de ces crénelures étant inversé sur chaque paroi latérale 9 et 10, et la disposition de ces crénelures sur la paroi faciale 14 commençant impérativement par une crénelure en saillie 7 à une extrémité 24 et se terminant par une crénelure en retrait 6 à l’autre extrémité 23 ; des dispositifs d’emboîtements sur chaque bord libre d’extrémité 8 formant about libre 8 des parois latérales 9 et 10, l’un étant mâle 1 1 et l’autre femelle 12.

[047] Afin de faciliter les emboîtements, les crénelures en saillie 7 peuvent être d’une largeur légèrement inférieure à la largeur des crénelures en retrait 6 si elles sont parallélépipédiques, à moins qu’elles ne soient légèrement trapézoïdales.

[048] La hauteur des crénelures d’emboîtement 6 et 7 est sensiblement égale à la hauteur H de l’élément 1 .

[049] La hauteur des dispositifs d’emboîtement 1 1 et 12 est sensiblement égale à la hauteur H de l’élément 1 .

[050] Un second élément formant insert 2 et faisant partie du jeu d’éléments à bancher de l’invention illustré par les figures 3 et 1 1 est constitué de : une section de l’élément principal 1 d’une longueur égale à l’addition de la largeur d’une crénelure en saillie 7 et de la largeur d’une crénelure en retrait 6 ; une crénelure d’emboîtement en saillie 7 et une crénelure d’emboîtement en retrait (6) sur l’une des faces de l’élément 2 ; plus précisément, l’insert 2 présente une face active 27 présentant une crénelure d’emboitement en saillie 7 et une crénelure d’emboitement en retrait 6, la largeur de cette face active 27 correspondant à ces deux crénelures 6,7 adjacentes comme indiqué précédemment ; des dispositifs d’emboîtements sur chaque about libre 15, 26 de l’élément 32, l’un étant mâle 1 1 et l’autre femelle 12. [051 ] Afin de faciliter les emboîtements, les crénelures en saillie 7 peuvent être d’une largeur légèrement inférieure à la largeur des crénelures en retrait 6 si elles sont parallélépipédiques, à moins qu’elles ne soient légèrement trapézoïdales.

[052] La hauteur des crénelures d’emboîtement 6, 7 est sensiblement égale à la hauteur H de l’élément 1.

[053] La hauteur des dispositifs d’emboîtement 11 et 12 est sensiblement égale à la hauteur H de l’élément 1.

[054] Afin d’amorcer des courbures, les abouts 15, 26 présentent chacun un biseau inverse l’un de l’autre diminuant ainsi la longueur de la face opposée à celle comportant les crénelures. Plus précisément, la face active 27 présente une largeur sensiblement supérieure à la largeur de sa face opposée inactive 28. Restant dans le cadre de l’invention, les faces active 27 et inactive 28 peuvent être de même largeur dans le cas où il n’est pas nécessaire de réaliser des courbures.

[055] Un troisième élément 3 formant troisième variante de réalisation est illustré par les figures 1 et 6 et constitué de la même manière que l’élément principal 1 sauf en ce que : il comporte une ouverture en guichet 16 disposée en partie gauche de sa paroi faciale d’une forme allongée verticalement dont la hauteur h est comprise entre 1/3 et 2/3 de la hauteur H de l’élément 3 et dont la largeur maximale I est égale à la somme des largeurs de deux crénelures en saillie 7 et de deux crénelures en retrait 6. Cette forme peut être ronde ou oblongue pour les éléments en bois ou en panneaux de particules de bois.

[056] Un quatrième élément 4 formant quatrième variante de réalisation est illustré par les figures 1 et 7 et constitué de la même manière que l’élément principal 1 sauf en ce que : il comporte une ouverture en guichet 16 disposée en partie droite de sa paroi faciale d’une forme allongée verticalement dont la hauteur h est comprise entre 1/3 et 2/3 de la hauteur H de l’élément et dont la largeur maximale I est égale à la somme des largeurs de deux crénelures en saillie 7 et de deux crénelures en retrait 6. Cette forme peut être ronde ou oblongue pour les éléments en bois ou en panneaux de particules de bois.

[057] Un élément à redan 5 formant cinquième variante de réalisation illustré par les figures 1 et 12 (la figure 12 illustrant sa paroi faciale) est constitué de la même manière que l’élément principal 1 sauf en ce que : sa hauteur H1 est sensiblement égale à la moitié de la hauteur H de l’élément principal 1 ; il comporte un redan longitudinal 13 sur un chant long de sa paroi faciale d’une hauteur D comprise entre 2 et 20 mm et d’une longueur L comprise entre ½ et ¾ de la longueur de l’élément 5. Un redan (ou redent) est un décrochement venant briser la continuité d'un profil. Le redan longitudinal 13 est formé par une découpe longitudinale 13 de longueur L et de hauteur D située au niveau du bord longitudinal inférieur 22 de la paroi faciale longitudinale 14.

[058] Deux éléments 1 bis et 5bis illustrés par les figures 4, 5 et 13, sont respectivement identiques aux éléments 1 et 5 mais ne comportent aucune crénelure sur leur paroi faciale 14, ou plus précisément sur la face externe 21 de leur paroi faciale 14. Ces deux éléments peuvent éventuellement présenter une face matricée avec des aspects de finition pierre, brique, bois ou diverses autres formes architecturales.

[059] Le matériau constitutif des éléments 1 , 1 bis, 2, 3, 4, 5 et 5bis peut être en particulier un béton de granulat minéral, un béton de fibres végétales (chènevotte, anas de lin, miscanthus, roseau, typha, bambou, canne à sucre, paille de colza, fibres de bois ou autres). Le matériau peut également être, bien sûr, un béton cellulaire, un béton d’argile, de pierre-ponce ou d’ardoise, en terre cuite, en terre crue. Le matériau peut également être en bois, en panneau de plaquettes de bois ou de particules de bois.

[060] Des exemples de principes d’assemblage sont décrits ci-après : [061 ] Il peut s’agir de la mise en place des cages d'armatures des poteaux ou des raidisseurs sur les armatures en attente laissées au niveau d’une fondation, d’un dallage ou d’un plancher préalablement réalisé s’il s’agît d’un ouvrage à structure en béton armé.

[062] Le premier rang des éléments peut être posé sur un lit de mortier, pour les éléments en béton, ou sur un tasseau, pour les éléments en bois, afin de compenser les éventuelles irrégularités du support, en alternant de préférence les éléments principaux 1 pour les deux faces du mur à réaliser et les éléments 5 pour les poteaux ou raidisseurs transversaux, créant ainsi un décalage entre ces deux différentes parties de l’ouvrage. Ces décalages permettent ainsi le bon maintien de chacun des éléments dans leur position initiale.

[063] Les éléments s’emboîtent mutuellement entre eux par leurs crénelures mâles 7 et femelles 6 en un quelconque emplacement de ceux-ci, soit en parfait alignement, soit en décalage d’une ou plusieurs crénelures, soit perpendiculairement entre eux.

[064] La figure 14 illustre un exemple de différentes possibilités de positionnement qui permettent de réaliser des parois minces, des parois plus épaisses et des décalages éventuels dans l’alignement des faces pour réaliser un ouvrage droit. Dans cet exemple, huit éléments principaux 1 sont utilisés deux à deux, pour certains en regard l’un de l’autre (partie gauche de la figure 14), pour d’autres dos à dos (partie droite de la figure 14) en formant le mur courant 17. Au centre de cet assemblage, les éléments 3 et 4 comportant respectivement sur leur paroi faciale une ouverture en guichet à gauche 16, et une ouverture en guichet à droite 16, sont assemblés en regard l’un de l’autre perpendiculairement aux éléments principaux 1 , en formant un poteau de renfort 18. Les ouvertures en guichet 16 des éléments 3 et 4 ne sont pas visibles sur cette figure mais leur localisation est schématiquement illustrée par la référence 16.

[065] La figure 15 illustre un exemple de ferraillage de l’exemple de la figure 14, pour lequel une pluralités de barres verticales 32 sont situées dans les cavités formées par l’assemblage des éléments 1 , 3 et 4 entre eux, y compris dans le poteau 18. Ces barres verticales 32 sont maintenues en position et selon l’écartement requis par des armatures horizontales (ou ferraillage horizontal) 33 qui sont continues en arrière de la paroi du mur courant 17 et qui passent à travers les ouvertures en guichet 16 des éléments 3 et 4

[066] En référence à la figure 16, deux éléments 5 comportant une découpe longitudinale formant redan sont ajoutés en regard de deux éléments 1 de la partie droite de l’assemblage. Les cavités formées par l’assemblage des éléments 1 en regard l’un de l’autre et dos-à-dos, ainsi que la cavité du poteau de renfort 8 sont remplies d’un matériau de remplissage qui noie les barres verticales 32 et les armatures horizontales 33 illustrées sur la figure 15. Les redans 13 des éléments 5 sont particulièrement utiles à la réalisation de paroi de maintien de matériaux drainants 30 à l’arrière d’un ouvrage de soutènement, tel qu’illustré sur la partie droite de la figure 16, en laissant facilement passer les eaux d’infiltration

[067] Par ailleurs, les crénelures peuvent faciliter l’accrochage d’un enduit de finition sur les faces vues de l’ouvrage et peuvent également contribuer à la qualité du drainage derrière un feutre anti-contaminant 31 tel qu’également illustré sur la partie droite de la figure 16.

[068] Pour réaliser des poteaux ou raidisseurs 18a, 18b de différentes largeurs, il suffit d’insérer un ou plusieurs éléments formant insert au niveau des deux jonctions des deux éléments 1 , 3, 4 ou 5 disposés en regard l’un de l’autre, formant ces parties de l’ouvrage tel qu’illustré sur les figures 17 et 18.

[069] Pour réaliser un ouvrage devant suivre des courbures, il suffit d’insérer plusieurs poteaux ou raidisseurs 18c,18d selon les principes d’insertion des éléments 2 des figures 19 et 20 créant ainsi des courbures, par facettes, de l’ouvrage représenté à titre d’exemple par la figure 21 à partir du jeu d’éléments à bancher de l’invention. Plus précisément, en référence à la figure 19, pour de faibles courbures, un poteau de renfort 18c peut être réalisé en positionnant un unique insert 2 entre l’une des deux jonctions des éléments 1 , 3, 4 ou 5 assemblés entre eux en regard l’un de l’autre. En référence à la figure 20, pour des courbures plus importantes, un poteau de renfort 18d peut être réalisé en positionnant des inserts 2 entre l’une seulement des deux jonctions des deux éléments 1 , 3, 4 ou 5 assemblés entre eux en regard l’un de l’autre.

[070] Comme illustré à la figure 21 , il est ainsi possible de réaliser un ouvrage comportant des séries de courbures contrôlées en alternant des murs courants 17 formés par les éléments principaux 1 utilisés deux à deux en regard l’un de l’autre ou dos à dos, et des poteaux de renforts 18c, 18c, 18e. Les poteaux de renforts 18c les plus à gauche correspondent au poteau de renfort 18c de la figure 19, et le poteau de renfort 18e le plus à droite est réalisé avec les même éléments et insert 1 ,2 que le poteau de renfort 18c mais en disjoignant la jonction opposée à celle comportant insert 2 de façon à créer une cavité continue avec un second poteau de renfort 18f coaxial formé de deux éléments 1 ,5 disposés en regard et à distance l’un de l’autre.

[071 ] En référence aux figures 14 à 21 , les éléments 1 et 5 peuvent être remplacés par les éléments 1 bis et 5bis dont la face externe de la paroi faciale longitudinale est lisse selon le positionnement de ces éléments et les besoins de l’utilisateur notamment en matière de finition.

[072] On comprend, au regard notamment de la figure 21 , que le jeu d’éléments de l’invention comportant les éléments 1 , 1 bis, 3, 4, 5, 5bis et au moins un, de préférence une pluralité d’inserts 2, permet de réaliser une infinité de géométrie d’ouvrages plans ou courbes.

[073] Les éléments 1 , 3, 4 ou 5 étant ouvert sur un côté, contrairement aux blocs à bancher de l’art antérieur, ils se montent facilement autour d’un ouvrage existant, cage d’armatures en particulier, poteau en bois, en béton ou en acier par ailleurs.

[074] Si nécessaire, les éléments 1 , 3, 4 ou 5 constituant le poteau ou le raidisseur 18 peuvent être découpés verticalement, partiellement ou totalement, pour faciliter davantage le passage des armatures horizontales 33 aussi bien que le matériau de remplissage 29 (figure 16). Même totalement découpés, la continuité de leur maintien est parfaitement assurée si le décalage du premier rang a bien été respecté par l’utilisation alternative des éléments 1 pour la partie faciale et 5 pour la partie poteau.

[075] La pose des rangs se fait de préférence sur trois hauteurs d’éléments maximum avec mise en place éventuelle, selon l’épaisseur du mur et la consistance ou la fluidité du matériau de remplissage 29, d’étriers de coffrage, de serres-coffrage ou de tendeurs et de clavettes ou bien d’entretoise en bois pour les murs de bâtiment devant être rempli par un matériau isolant en vrac.

[076] Le coulage du béton ou d’un autre matériau de remplissage lourd (29) des alvéoles est effectué jusqu’à mi-hauteur des éléments du troisième rang.

[077] L’insertion de renforts d’armatures sous les appuis de fenêtre et pour les tableaux d’ouvertures, les linteaux et les chaînages, se fait à l’avancement de l’érection du mur sans contrainte particulière, si ce n’est une éventuelle découpe des parois latérales courtes qui pourront parfois gêner le passage de ces cages d’armatures.

[078] La pose des rangs supérieurs et le coulage selon la chronologie précédente sont effectués jusqu’à l’arase supérieure du mur à réaliser ou à la sous-face du plancher.

[079] Pour les murs en bois à remplissage par un isolant en vrac, la hauteur de remplissage sera fonction de la densité du matériau de remplissage (29) et de sa facilité à se répandre dans la paroi.

[080] A titre d’exemples non-limitatifs des ouvrages peuvent ainsi être composés pour réaliser dans quelque largeur de paroi que ce soit mais cohérente avec l’ouvrage à réaliser : des murs de soutènement importants en béton armé ; des murs-jardinières en escalier ; des murs isolants de bâtiments, en béton de fibres végétales ou en un autre quelconque isolant. [081 ] L’élément de construction selon l’invention et la nature du matériau utilisé pour sa fabrication est particulièrement destiné à la réalisation de murs extérieurs de bâtiments, de murs de soubassement, de murs de soutènement, de murs de retenues de terre et de remblai, de jardinières.