Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
SINGLE-PIECE MOBILE MACHINE SHOP WITH VEHICLE LIFT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/064110
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a machine shop (1) which has a vehicle lift, the machine shop being movable or transportable as a single piece, and which comprises a self-supporting floor (5) and a vehicle lift (2) arranged in the floor, characterised in that the machine shop comprises at least one panel (800, 810) which is associated with a peripheral edge of the floor (5) and is capable of adopting at least two positions, i.e. an extended position in which it extends as a continuation of the floor (5), in a plane substantially parallel to the floor (5) so as to form at least one platform (50, 51), and a closed position, in which it does not extend as a continuation of the floor (5). The platform (50, 51) makes it possible to increase the work surface around the vehicle lift.

Inventors:
ALLUARD CHRISTOPHE (FR)
JEROME BEDIOU (FR)
LOPEZ ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/000111
Publication Date:
March 31, 2022
Filing Date:
September 21, 2021
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
WORKSHOP MOBILE (FR)
International Classes:
E04H5/02; E04B1/343; E04B1/344; E04B1/348; E04H5/06
Foreign References:
FR3056163A12018-03-23
AU2018278896A12019-06-27
DE202013105302U12013-12-19
DE202013105302U12013-12-19
FR3056163A12018-03-23
Attorney, Agent or Firm:
BOUAN DU CHEF DU BOS, Louis Paterne (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Atelier de mécanique (1) transportable de manière monobloc, comportant une ossature portant un plancher (5), un pont élévateur (2) agencé dans ledit plancher, et au moins un panneau (800, 810) mobile qui est associé à un bord périphérique dudit plancher (5) et est apte à adopter au moins deux positions :

- une position déployée, dans laquelle il s'étend dans le prolongement dudit plancher (5), dans un plan sensiblement parallèle audit plancher (5) de façon à constituer au moins une plateforme (50, 51), et

- une position de fermeture, dans laquelle il ne s'étend pas dans le prolongement dudit plancher (5), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un équipement (3) pour l'entretien et/ou la réparation, fixé sur la face dite interne d'au moins un desdits panneaux (800), chacun desdits équipements étant mobile avec ledit panneau sur lequel il est fixé, entre :

- une position d'utilisation, dans ladite position déployée dudit panneau, et

- une position de transport, dans ladite position de fermeture dudit panneau.

2. Atelier de mécanique selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, dans ladite position de fermeture, ledit ou lesdits panneaux mobiles (800, 810) s'étendent dans un plan sensiblement perpendiculaire audit plancher (5).

3. Atelier de mécanique selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit ou lesdits panneaux mobiles (800, 810) sont mobiles par basculement entre ladite position déployée et ladite position de fermeture.

4. Atelier de mécanique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit plancher (5) est de surface sensiblement rectangulaire, et en ce que l'atelier (1) comporte deux panneaux (800, 810) opposés qui sont solidaires des grands côtés du plancher, et sont aptes chacun à adopter ladite position de fermeture ou ladite position déployée.

5. Atelier de mécanique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, dans ladite position déployée, ledit ou lesdits panneaux mobiles (800, 810) sont soutenus par des moyens porteurs comportant au moins des vérins qui assurent également la mobilité des panneaux entre ladite position déployée et ladite position de fermeture.

6. Atelier de mécanique selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens porteurs comportent des pieds (82) destinés à s'appuyer contre le sol.

7. Atelier de mécanique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un toit (6) déployable en hauteur via des montants télescopiques (62).

8. Atelier de mécanique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un toit (6) et au moins un volet (60, 61) monté mobile en pivotement entre :

- une position fermée dans laquelle il s'étend sensiblement verticalement, et

- une position ouverte, dans laquelle il forme un angle inférieur à 20° avec l'horizontale, pour procurer un auvent. 9. Atelier de mécanique selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une rampe d'accès (72, 73) pour véhicule.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : Atelier de mécanique monobloc et mobile, avec pont élévateur

Domaine de l'invention

[001] L'invention concerne le domaine des interventions en mécanique, telles que d'entretien, de réparation, sur des véhicules motorisés, dans des lieux qui sont situés en dehors des ateliers ou garages traditionnels. En particulier, l'invention est relative à un atelier de mécanique monobloc mobile, avec pont élévateur.

Art antérieur

[002] On connaît du modèle d'utilité allemand DE 20 2013 105 302 111, des modules de construction qui sont transportables à l'unité, et qui une fois assemblés sur le site d'installation, procurent un bâtiment complet. A titre d'exemple décrit, le bâtiment consiste en une construction pour accueillir une station d'essai pour véhicules automobiles, l'un des modules comprenant un pont élévateur. Cependant, la solution divulguée dans ce document implique au final la construction d'un bâtiment, nécessitant d'une part, une surface d'accueil sur site, adaptée, et d'autre part, du temps de montage durant un à deux jours. Par ailleurs, le module à pont élévateur est de largeur limitée et doit être couplé à des modules latéraux de bâtiment pour ménager suffisamment d'espace, afin que le technicien puisse circuler aisément autour du pont élévateur accueillant un véhicule.

[003] Pour éviter la construction d'un bâtiment tel que précité, il est connu de la demande de brevet FR 3056 163, un atelier de mécanique monobloc à pont élévateur transportable, qui comporte un plancher autoporteur sur lequel est ancré un pont élévateur, le plancher pouvant être placé, de manière amovible ou inamovible, sur un châssis roulant, comme par exemple une remorque. Ce dispositif de conception unitaire, et non en kit, ou qui n'a pas être couplé à des modules additionnels, est aisément déplaçable en étant, une fois disposé à l'endroit souhaité, directement opérationnel. Cet atelier permet d'effectuer des opérations de maintenance et/ou de réparation sur un véhicule motorisé en tous lieux, dans les mêmes conditions qualitatives de travail que celles d'un atelier traditionnel installé de manière permanente, en procurant une implantation immédiate.

[004] De préférence, l'atelier décrit dans cette demande de brevet présente une largeur n'excédant pas trois mètres. Cette largeur d'encombrement permet le transport de l'atelier sans nécessiter son démontage, par exemple sur une remorque présentant, sur la route, les caractéristiques d'un « convoi exceptionnel ». Cette largeur réduite peut cependant présenter quelques difficultés lors de l'utilisation de l'atelier. En effet, lorsqu'un véhicule relativement encombrant est placé sur le pont élévateur, la largeur réduite de l'atelier, et donc du plancher, engendre une gêne pour le technicien lorsqu'il s'agit de circuler autour du véhicule.

Objectifs de l'invention

[005] La présente invention a donc pour objectif de proposer une solution améliorée de l'atelier de mécanique déplaçable précité, afin notamment de procurer une surface de travail suffisamment grande et sécuritaire pour les opérateurs, tout en conservant un encombrement réduit de l'atelier hors utilisation, pour faciliter son déplacement.

Exposé de l'invention

[006] Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront plus clairement par la suite, sont atteints à l'aide d'un atelier de mécanique transportable de manière monobloc, comportant une ossature portant un plancher et un pont élévateur agencé dans le plancher, cet atelier comportant, selon l'invention, au moins un panneau mobile qui est associé à un bord périphérique du plancher et est apte à adopter au moins deux positions :

- une position déployée, dans laquelle il s'étend dans le prolongement du plancher, dans un plan sensiblement parallèle audit plancher de façon à constituer au moins une plateforme, et

- une position de fermeture, dans laquelle il ne s'étend pas dans le prolongement dudit plancher.

[007] Par conséquent, le panneau en position déployée procure une extension du plancher en constituant une plateforme. [008] Dans sa position déployée, le bord du panneau est suffisamment proche du bord du plancher pour qu'un opérateur ne puisse pas introduire son pied entre le panneau et le plancher. La plateforme définie par le panneau peut être coplanaire au plancher, ou légèrement décalée, par exemple de la hauteur d'une marche. Enfin, si le panneau n'est pas parfaitement parallèle au plancher, il ne présente avec celui-ci qu'un angle faible, par exemple inférieur à 10°, de telle façon que la plateforme ne présente pas une pente gênante pour les opérateurs.

[009] Ainsi, en position d'utilisation de l'atelier de mécanique, le ou les panneaux sont positionnés dans un plan sensiblement horizontal, par exemple de manière coplanaire au plancher, ce qui apporte une augmentation de la surface de travail au sein de l'atelier. L'opérateur a alors suffisamment de place pour aisément circuler autour du véhicule. [010] Chaque panneau est rigide et conçu pour marcher dessus.

[011] De préférence, dans leur position de fermeture, le ou les panneaux mobiles s'étendent dans un plan sensiblement perpendiculaire au plancher.

[012] Ainsi, dans cette position, ils peuvent avantageusement former une paroi latérale de l'atelier mobile. Ils permettent alors à celui-ci de ne présenter qu'une largeur faible, ce qui facilite son transport.

[013] Avantageusement, le ou les panneaux mobiles sont mobiles par basculement entre la position déployée et la position de fermeture.

[014] Ce basculement peut par exemple se réaliser autour de moyens de charnières associant un bord d'un panneau avec un bord du plancher.

[015] Selon un mode de réalisation avantageux, le plancher est de surface sensiblement rectangulaire (avec deux grands côtés opposés et deux petits côtés opposés), et l'atelier comporte deux panneaux opposés qui sont solidaires des grands côtés du plancher, et sont aptes chacun à adopter la position de fermeture ou la position déployée.

[016] De préférence, dans la position déployée, le ou les panneaux mobiles sont soutenus par des moyens porteurs comportant au moins des vérins qui assurent également la mobilité des panneaux entre la position déployée et la position de fermeture. [017] Avantageusement, ces moyens porteurs comportent également des pieds destinés à s'appuyer contre le sol.

[018] De façon avantageuse, l'atelier comporte un toit déployable en hauteur via des montants télescopiques.

[019] Ces montants télescopiques permettent d'élever le toit à une hauteur suffisante pour ne pas gêner l'élévation d'un véhicule sur le pont élévateur.

[020] Avantageusement, l'atelier comporte un toit et au moins un volet monté mobile en pivotement entre :

- une position fermée dans laquelle il s'étend sensiblement verticalement, et

- une position ouverte, dans laquelle il forme un angle inférieur à 20° avec l'horizontale, pour procurer un auvent.

[021] Dans sa position ouverte, le ou les volets peuvent ainsi abriter des intempéries la ou les plateformes.

[022] Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, l'atelier comporte au moins un équipement pour l'entretien et/ou la réparation, fixé sur la face dite interne d'au moins un des panneaux, chacun des équipements étant mobile avec ledit panneau sur lequel il est fixé, entre :

- une position d'utilisation, dans ladite position déployée dudit panneau, et

- une position de transport, dans ladite position de fermeture dudit panneau.

[023] Ces équipements, qui peuvent par exemple comprendre une machine de montage de pneus ou une machine d'équilibrage de roues, permettent aux opérateurs de disposer de tous les équipements d'un atelier automobile. Ces équipements sont à demeure sur le panneau qui les porte. Ils n'occupent cependant qu'une place réduite dans leur position de transport. Ainsi, quand le panneau qui les porte s'étend en position verticale en position fermée, les équipements sont, dans leur position de transport, dans une position perpendiculaire à leur position d'utilisation.

[024] Avantageusement, l'ossature présente, en dessous de la surface du plancher, un vide technique apte à accueillir le pont élévateur dans la position basse de celui-ci.

[025] Ce vide technique peut également comprendre des équipements tels qu'un groupe électrogène, un compresseur, une pompe hydraulique ou un appareil permettant d'entretenir et/ou réparer la climatisation des véhicules. Il peut également comprendre des éléments de machinerie pour le fonctionnement du pont élévateur et du déploiement et de la fermeture des panneaux, ainsi que du déploiement et de la fermeture d'un toit mobile et de volets mobiles lorsque l'atelier de mécanique en comporte.

[026] De préférence, l'atelier comporte au moins une rampe d'accès pour véhicule.

[027] Cette rampe d'accès est avantageusement associée à un bord périphérique du plancher qui n'est pas associé à un panneau mobile.

[028] De préférence, l'atelier de mécanique se présente hors utilisation, sous la forme d'un caisson, notamment d'un caisson du volume d'un conteneur maritime, le caisson comportant le plancher, un toit, une paroi d'extrémité s'ouvrant pour accéder à l'intérieur du caisson, et deux parois latérales qui sont aptes à être ouvertes, chacune desdites parois latérales comprenant ledit au moins un panneau, et étant apte à adopter soit une position de fermeture, soit une position déployée pour ouvrir le caisson et constituer une plateforme chacune, éventuellement le caisson comportant des volets qui sont solidaires du toit et sont aptes à se déployer.

[029] Avantageusement, le caisson comprend des moyens d'attache et/ou de levage, et est apte à être transporté sur un châssis roulant tel qu'un châssis de remorque ou d'un camion.

Liste des figures

[030] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante de modes de réalisation préférentiels, donnée à titre de simple exemple figuratif et non limitatif, et accompagnée des figures parmi lesquelles :

[Fig. 1] la figure 1 illustre une vue en perspective de l'atelier de mécanique selon l'invention, après dépose à un endroit souhaité par un engin de levage, l'atelier se présentant avant utilisation sous la forme d'un caisson monobloc fermé.

[Fig. 2] la figure 2 montre l'atelier de la figure 1 en vue de côté, prêt à l'utilisation avec le pont élévateur abaissé, le caisson étant totalement ouvert, le toit étant disposé à une certaine hauteur, et les panneaux du caisson étant totalement déployés pour former des plateformes d'extension du plancher.

[Fig. 3] la figure 3 correspond à la figure 2 avec la présence d'un véhicule sur le pont élévateur qui est en position surélevée.

[Fig. 4] la figure 4 illustre une vue en perspective lors d'une étape de mise en œuvre de l'atelier, après ouverture de l'une de ses faces d'extrémité pour accéder à l'intérieur du caisson, et au début du déploiement du toit et des volets.

[Fig. 5] la figure 5 correspond à une étape ultérieure à celle de la figure 4, avec le toit et les volets totalement déployés, tandis que les panneaux latéraux sont encore fermés.

[Fig. 6] la figure 6 représente une étape qui suit celle de la figure 5, avec les panneaux latéraux en cours de déploiement/basculement.

[Fig. 7] la figure 7 est une vue en perspective de l'intérieur de l'atelier depuis la face d'accès qui est ici ouverte, la paroi d'accès dans son état baissée n'étant pas représentée.

Description détaillée de modes de réalisation de l'invention

[031] L'atelier de mécanique 1 illustré sur les figures est un exemple de réalisation nullement limitatif d'un atelier monobloc mobile selon l'invention. L'atelier de mécanique 1 est doté en son intérieur d'un pont élévateur 2 et d'équipements et d'outils 3 appropriés qui sont propres à un garage automobile pour la réparation et l'entretien de véhicules. L'atelier de mécanique 1 est déplaçable de manière unitaire pour être installé à tout endroit et être rendu opérationnel quasi-immédiatement, le temps de le poser de manière stable au sol et de le rendre accessible à un véhicule. L'atelier est compact en volume pour son transport, en logeant de nombreux équipements dédiés à la réparation et l'entretien, tout en présentant l'avantage une fois posé, de pouvoir étendre sa surface de plancher pour laisser davantage de place à l'opérateur, et rendre accessibles les nombreux équipements en place qui sont ainsi immédiatement opérationnels. [032] En regard de la figure 1, l'atelier de mécanique 1 se présente, hors utilisation, sous la forme d'un caisson 10 entièrement ou quasiment fermé sur l'ensemble de ses faces. Il est de préférence de forme parallélépipédique rectangle. Il comporte une face inférieure 11, une face opposée supérieure 12, deux faces opposées d'extrémité, dites face de manutention 13 et face d'accès 14, et deux faces latérales opposées 15 et 16. Le caisson 10 présente de préférence des dimensions approchant celles d'un conteneur maritime.

[033] L'atelier de mécanique 1 est doté en son extérieur, par exemple sur la face de manutention 13, de moyens d'ancrage et/ou de levage 4 qui servent à poser l'atelier sur un moyen de transport, tel qu'un camion porte-conteneur ou un camion porte-benne à bras de levage, puis à le déposer à même le sol en vue de son utilisation. De préférence, ces moyens d'ancrage et/ou de levage 4, ainsi que les autres éléments externes du caisson 10 sont au moins partiellement conformes à la norme NFR 17-108, qui définit les interfaces de liaison standards d'une benne (anneau, berce, rouleaux, ...), ce qui permet qu'elle soit chargée et déchargée sans difficulté par un bras hydraulique montés sur les camions porteurs, conforme à la norme NFR 17-107. Cependant, dans d'autres modes de réalisation, ces moyens d'ancrage et /ou de levage peuvent bien entendu être d'un type différent.

[034] Dans une variante non illustrée, l'atelier de mécanique 1 peut comprendre un châssis roulant, constituant par exemple une remorque, sur lequel est fixé le caisson 10, de manière amovible ou inamovible. Lorsque le caisson 10 reste à demeure sur le châssis roulant, des pieds stabilisateurs déployables sont prévus solidaires dudit châssis pour l'installation sécurisée de l'atelier.

[035] Le caisson 10 présente une forme longitudinale pour le logement du pont élévateur 2, en son intérieur et dans le sens de sa longueur (figures 2 et 3).

[036] Comme le représente la figure 2 qui montre l'atelier 1 prêt à l'utilisation, le caisson 10 de la figure 1 est totalement ouvert, d'une part, sur au moins la face d'accès 14, pour accueillir le véhicule, et d'autre part, sur au moins l'une de ses deux faces latérales 15 et 16 pour agrandir la surface de travail autour du pont élévateur 2, en particulier lorsque ce dernier reste abaissé et qu'il est nécessaire pour l'opérateur de circuler sans gêne autour du véhicule. [037] L'atelier de mécanique 1, en particulier le caisson 10, comporte un plancher 5 solidaire d'une ossature inférieure, un toit 6, et des parois d'extrémité. Parmi ces parois d'extrémités, une paroi 70, dite paroi de fond et de manutention, est fixe et correspond à la face d'extrémité 13 de manutention, tandis que l'autre paroi 71, dite paroi d'accès, est apte à être mobile pour s'ouvrir, et permettre l'ouverture de la face d'accès 14. Par ailleurs, comme illustré sur les figures 2 et 3, deux parois latérales opposées 80 et 81 sont conçues mobiles par basculement pour ouvrir les faces latérales 15 et 16 du caisson 10 et procurer deux surfaces latérales d'extension, respectivement 50 et 51, du plancher 5.

[038] Comme le montrent plus particulièrement les figures 4 à 6, chaque paroi latérale 80, 81 comporte au moins un panneau 800, respectivement 810, qui est solidaire du bord latéral de l'ossature du plancher 5 et est mobile en pivotement autour d'un axe parallèle au bord du plancher, pour passer d'une position fermée sensiblement verticale, sensiblement perpendiculaire au plancher 5, représentée par les figures 4 et 5, à une position en déploiement représentée par la figure 6, jusqu'à être totalement déployé afin d'être coplanaire ou sensiblement coplanaire avec le plancher 5, dans la position déployée horizontale représentée par les figures 2 et 3. En position déployée, les panneaux 800 et 810 constituent respectivement les surfaces d'extension de plancher 50 et 51, à la manière d'une plateforme. Chaque plateforme 50, 51 s'avance en saillie du plancher 5.

[039] Tel que visible sur la figure 4, chaque panneau 800, 810 comporte un, ou ici plusieurs points 9 d'articulation à charnière qui sont couplés à l'ossature du plancher 5. [040] L'atelier de mécanique 1 comporte des moyens de déploiement et repliement, tels que des vérins, pour la mobilité des panneaux 800 et 810. Ces moyens de déploiement et repliement du type vérin sont cachés sous le plancher 5.

[041] Chaque panneau 800, 810 est suffisamment rigide pour porter les équipements 3 et marcher dessus. Chaque panneau 800, 810 comporte des moyens de soutien pour assurer le maintien en porte-à-faux de la plateforme 50, respectivement 51, à la même hauteur que le plancher 5. Les moyens porteurs sont constitués ici des vérins de déploiement. En outre, les moyens porteurs peuvent comprendre des pieds 82 qui tombent par gravité (uniquement illustrés sur la figure 6) lors du basculement des panneaux et prennent appui sur le sol.

[042] Pour fournir un auvent latéral au-dessus de chaque plateforme 50, 51, l'atelier 1 - le caisson 10 - comporte des volets 60 et 61 qui sont articulés par rapport au toit 6.

[043] Les volets 60 et 61 adoptent, soit une position fermée, représentée par la figure 1, en étant agencés à la verticale et rabattus contre les panneaux 800 et 810 lorsque ceux-ci sont également en position fermée, soit une position ouverte, représentée par les figures 2, 3 et 5, après pivotement vers le haut du caisson. En position totalement ouverte, les volets 60 et 61, qui sont à hauteur du toit 6, sont agencés parallèlement et au-dessus des plateformes respectives 50 et 51.

[044] Comme illustré sur la figure 3, le toit 6 est avantageusement déployable en hauteur afin d'augmenter la hauteur de l'atelier 1 et ménager une hauteur suffisante au levage du pont élévateur 2 avec un véhicule installé dessus. A cet effet, le toit 6 est solidaire de montants télescopiques 62.

[045] Une fois le toit 6 déployé, ou au cours de son élévation, les volets 60 et 61 peuvent être ouverts, et les panneaux 800 et 810 peuvent être déployés/basculés pour procurer les plateformes 50 et 51. Bien entendu, une seule des deux plateformes peut être déployée.

[046] Les panneaux 800 et 810 sont basculés seulement lorsque les volets 60 et 61 ne les recouvrent plus, et par conséquent que le toit 6 est suffisamment haut pour laisser entièrement apparents lesdits panneaux.

[047] De préférence, toutes les opérations de mobilité des panneaux, des volets et du toit sont réalisées par des moyens de déploiement et repliement tels que des vérins.

[048] Comme visible sur les figures 2, 3, 5 et 7, les équipements de réparation et d'entretien 3 sont avantageusement fixés à demeure sur la face interne de l'un au moins des panneaux 800. Les équipements 3 qui sont fixes, s'escamotent concomitamment au basculement du panneau 800. Ils passent d'une position de rangement horizontale, située à l'intérieur du caisson 10 (figures 5 et 7), à une position d'utilisation verticale lorsque le panneau 800 est totalement ouvert (figures 2 et 3).

[049] En effet, lorsque le caisson 10 est fermé, et que le pont élévateur 2 est abaissé, le volume vide intérieur du caisson est ainsi utilisé pour loger les équipements de réparation et d'entretien 3 disposés dans un plan perpendiculaire aux parois latérales 80 et 81, comme visible sur la figure 7. Les équipements de réparation et d'entretien 3 sont en position rangée du fait de la position fermée du panneau latéral associé 800 de la paroi 80. Lorsque le caisson 10 est ouvert et que la ou les parois latérales 80 et 81 portant les équipements 3 sont installées sous la forme des plateformes d'extension 50 et 51, les équipements 3 sont alors accessibles sans encombrer le plancher 5, l'opérateur ayant de la place pour circuler dans l'atelier.

[050] Par ailleurs, la paroi d'accès 71 mobile depuis laquelle un véhicule peut accéder à l'intérieur de l'atelier de mécanique 1, est pourvue sur sa face interne d'une surface appropriée 72 du type rampe d'accès pour le roulage du véhicule. L'atelier peut comprendre des rampes d'accès complémentaires 73 qui sont amovibles, ou télescopiques ou encore pliables/dépliables au niveau de la terminaison libre de la paroi d'accès 71, pour diminuer l'inclinaison de la pente formée par la paroi une fois totalement ouverte, et ainsi faciliter l'accès aux véhicules qui sont bas de caisse notamment.

[051] En outre, le plancher 5 comporte un vide technique 52 (schématisé sur la figure 7) aménagé dans l'ossature, une trappe d'accès étant de préférence prévue. L'accès au vide technique 52 peut se faire autrement que par le dessus du plancher. Ce vide technique 52 accueille notamment les actionneurs du pont élévateur 2, un groupe électrogène, et autres moyens d'aide au fonctionnement des équipements 3 et des moyens de déploiement/repliement qui sont utiles à la mise en œuvre de l'ouverture et la fermeture du caisson 10.

[052] La mise en œuvre de l'atelier de mécanique 1 pour passer du caisson 10 fermé à ouvert, est à présent succinctement décrite.

[053] Grâce à ses moyens de levage 4, le caisson 10 est déposé au sol comme illustré sur la figure 1.

[054] La face d'accès 14 d'entrée du véhicule est ensuite ouverte en basculant la paroi d'accès 71 jusqu'au sol, et si besoin en y ajoutant les rampes d'accès complémentaires 73.

[055] L'opérateur peut accéder à l'intérieur du caisson 10 et se rendre à un pupitre de commande 30 (figure 2), par exemple placé sur la face interne de la paroi de fond et de manutention 70. L'opérateur actionne alors le levage du toit 6, et le pivotement des volets 60 et 61 qui se fait de préférence concomitamment (figure 4). Une fois les volets 60 et 61 suffisamment ouverts, et le toit 6 à la hauteur souhaitée (figure 5), le déploiement des panneaux 800 et 810 peut être initié comme illustré sur la figure 6, jusqu'à leur ouverture maximale de façon à procurer les plateformes 50 et 51 d'extension du plancher 5 (figure 2). A tout moment, le toit 6 peut encore être rehaussé jusqu'à atteindre sa position haute maximale, comme visible sur la figure 3.

[056] Grace aux panneaux panneau 800, 810, l'atelier mobile décrit ci-dessus présente une grande surface de plancher permettant aux opérateurs de circuler autour du pont élévateur 2, sans qu'il soit nécessaire que le plancher 5 soit lui-même de grandes dimensions. Ainsi, le mode de réalisation décrit ci-dessus s'applique tout particulièrement à un caisson de dimensions en hauteur et en largeur correspondant à un conteneur maritime ou approchant celles d'un conteneur maritime. La largeur de ce caisson peut ainsi, de façon particulièrement avantageuse, être inférieure à 2,55 m, ce qui permet le transport du caisson par un camion sans que l'ensemble soit considéré comme un « convoi exceptionnel ». Le transport de l'atelier est ainsi facilité.

[057] Du fait qu'un tel caisson aux dimensions d'un conteneur maritime ou aux dimensions approchant celles d'un conteneur maritime n'est pas suffisamment haut pour accueillir un pont élévateur s'élevant à hauteur d'homme avec un véhicule dessus, le toit 6 est déployable comme il a été expliqué. D'autres variantes de réalisation en fonction des dimensions du caisson 10 sont envisageables sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple, le caisson pourrait être d'une hauteur suffisamment haute avec un toit fixe ; dans ce cas, chacune des hauteurs en position repliée des panneaux et des volets correspond sensiblement à la mi-hauteur du caisson fermé, une paire de panneau et de volet constituant les vantaux de la paroi latérale du caisson.

[058] De plus, à titre d'exemples non limitatifs de variantes supplémentaires :

- les panneaux et les volets peuvent être mobiles selon un autre mouvement que le basculement. Ils peuvent par exemple être coulissants pour s'escamoter sous le plancher 5, dans la position fermée du caisson ;

- chaque paroi latérale peut être composée de plusieurs panneaux déployables et/ou volets ; - chaque paroi latérale peut ne comprendre qu'un ou plusieurs panneaux, tandis que le auvent serait constitué par une partie d'avancée rétractable du toit ;

- les volets peuvent être constitués d'un cadre rigide et d'une toile souple.

[059] Enfin, si l'atelier 10 est déposé ou reste positionné pour son utilisation à une certaine hauteur du sol, il peut être prévu en extrémité périphérique des panneaux 800 et 810, des garde-fous escamotables ou amovibles pour sécuriser sur site le ou les opérateurs, lorsque les plateformes 50 et/ou 51 sont déployées.