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Title:
SLIDING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/101381
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a sliding device enabling a user to slide over the snow, in particular, such as a snowboard. The device includes a board (1) to be in contact with the sliding base via one (1a) of the surfaces (1a, 1b) thereof. Said board extends longitudinally between a first and a second end (2, 3) over a developed length L. In addition, the board has two longitudinal edges (4, 5), which extend on either side of said board between the first and second ends. At least one of said longitudinal edges has a concave curvature having a radius of curvature R over at least a portion of the length thereof. Furthermore, the ratio R/L is substantially between 2.38 and 2.58, preferably substantially equal to 2.48.

Inventors:
LEROY MATHIEU (FR)
Application Number:
PCT/FR2012/050161
Publication Date:
August 02, 2012
Filing Date:
January 25, 2012
Export Citation:
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Assignee:
DECATHLON SA (FR)
LEROY MATHIEU (FR)
International Classes:
A63C5/03; A63C5/04
Domestic Patent References:
WO2003072207A22003-09-04
Foreign References:
EP1208879A12002-05-29
FR2559673A11985-08-23
EP1120137A12001-08-01
EP0230126A21987-07-29
US20060226613A12006-10-12
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
BALESTA, Pierre (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de glisse apte à permettre à un utilisateur de glisser sur un support de glisse tel qu'une pente enneigée, comprenant une planche (1) destinée à être en contact avec ledit support de glisse par une (la) de ses faces (la, lb), ladite planche (1) s'étendant longitudinalement entre une première extrémité (2) et une deuxième extrémité (3) sur une longueur développée L, et présentant deux bords longitudinaux (4, 5) s'étendant de part et d'autre de la planche (1) entre la première et la deuxième extrémité (2, 3), au moins un des dits bords longitudinaux (4 , 5) présentant une courbure concave de rayon de courbure R sur au moins une partie de sa longueur,

caractérisé en ce que le rapport R/L est sensiblement compris entre 2,38 et 2,58, de préférence sensiblement égal à 2,48.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rayon de courbure R est inférieur ou égal à 4 m.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le rayon de courbure R est compris entre 3,5 m et 4 m.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la longueur développée L est sensiblement comprise entre 1,4 m et 1,6 m ou entre 0,95 m et 1,35 m.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la planche (1) est recourbée en sa première extrémité (2) et/ou en sa deuxième extrémité (3) du côté de la face (lb) opposée à la face (la) destinée à être en contact avec le support de glisse.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la planche (1) présente une première largeur maximale (maxl, max2) au niveau, ou à proximité, de la première et/ou de la deuxième extrémité (2, 3).

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que la planche (1) présente une première largeur maximale (maxl) au niveau, ou à proximité, de la première extrémité (2) et une deuxième largeur (max2) au niveau, ou à proximité, de la deuxième extrémité (3).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la planche (1) présente un profil comprenant au moins une portion cambrée (6, 7) avec un côté concave (6b, 7b) orienté du côté de la face (lb) opposée à la face (la) destinée à être en contact avec le support de glisse, et un côté convexe (6a, 7a) orienté du côté de la face (la) destinée à être en contact avec le support de glisse .

9. Dispositif selon la revendication 8 et l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que la portion cambrée (6, 7) s'étend sensiblement depuis la zone de la planche (1) présentant la première ou la deuxième largeur maximale (maxl, max2), vers le centre de la planche (1).

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 et 9 et selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que la planche (1) présente un profil comprenant une première et une deuxième portions cambrées (6, 7) avec un côté concave (6b, 7b) orienté du côté de la face (lb) opposée à la face (la) destinée à être en contact avec le support de glisse, et un côté convexe (6a, 7a) orienté du côté de la face (la) destinée à être en contact avec le support de glisse, la première portion cambrée (6) s'étendant sensiblement depuis la zone de la planche (1) présentant la première largeur maximale (maxl), vers le centre de la planche (1), et la deuxième portion cambrée (7) s'étendant sensiblement depuis la zone de la planche (1) présentant la deuxième largeur maximale (max2), vers le centre de la planche (1).

Description:
DISPOSITIF DE GLISSE

L'invention a pour objet un dispositif de glisse, permettant à un utilisateur de glisser notamment sur de la neige, tel qu'une planche de snowboard.

Dans la pratique des sports de glisse tel que le snowboard, une des difficultés concerne la réalisation de virage, et en particulier le déclenchement des virages.

Cette difficulté lors de l'apprentissage. Un utilisateur qui débute peut craindre de se lancer dans une pente justement par crainte de ne pas réussir à enclencher un virage. Or, en snowboard, le virage est le principal moyen pour contrôler la vitesse et ne pas se laisser emporter dans la pente.

Pour faciliter le déclenchement des virages, on peut agir sur la souplesse de la planche constituant le snowboard. En effet, la souplesse de la planche facilite la déformation de cette planche, et donc, dans une certaine mesure, facilite également le déclenchement d'un virage.

On connaît également des planches de snowboard dont les extrémités sont arrondies convexes et dont les bords présentent une courbure concave définissant ainsi une ligne de côte courbe facilitant le déclenchement d'un virage.

Toutefois, ces solutions ne donnent pas satisfaction dans tous les cas, notamment en raison du fait que la courbure de la ligne de côte n'est pas suffisante. En effet, l'augmentation de la courbure implique une largeur de planche importante au niveau des extrémités arrondies, et au contraire une largeur de planche trop faible au milieu.

A l'inverse une courbure trop importante n'est pas adaptée aux planches de petite taille, c'est-à-dire aux planches de faible longueur, notamment les planches pour enfant.

L'invention a donc pour objet de résoudre les problèmes précités, parmi d'autres problèmes.

Le but visé par la présente invention est ainsi de proposer un dispositif de glisse notamment adapté à la glisse sur neige, qui facilite le déclenchement des tirages. L'invention se rapporte ainsi à un dispositif de glisse apte à permettre à un jtilisateur de glisser sur un support de glisse tel qu'une pente enneigée.

Le dispositif comprend une planche destinée à être en contact avec le support de glisse par une de ses faces.

Cette planche s'étend longitudinalement entre une première et une deuxième extrémité sur une longueur développée L.

Par longueur développée, on entend la longueur totale de la planche. Cette ongueur totale de la planche est soit égale à la longueur projetée Lp de la Dlanche soit supérieure à cette longueur projetée.

Par longueur projetée, on entend la longueur de la planche projetée sur un support sur lequel elle repose.

Ainsi, la longueur projetée de la planche est égale à la longueur développée de la planche lorsque cette planche est totalement plane, et la ongueur projetée de la planche est inférieure à la longueur développée de la Dlanche lorsque cette planche n'est pas plane.

Par ailleurs, la planche présente deux bords longitudinaux s'étendant de Dart et d'autre de cette planche entre la première et la deuxième extrémité.

Au moins un de ces bords longitudinaux présente une courbure concave de ayon de courbure R sur au moins une partie de sa longueur.

En outre, le rapport R/L est sensiblement compris entre 2,38 et 2,58, de Dréférence sensiblement égal à 2,48.

La demanderesse a en effet observé que lorsque le rapport entre le rayon de courbure R et la longueur développée L est dans l'intervalle précité, le simple ffet du poids de l'utilisateur sur la planche permet le déclenchement du virage 3ar déformation de la planche selon le rayon de courbure R.

Cet effet est optimum lorsque le rapport R/L est sensiblement égal à 2,48.

Dans une première variante, le rayon de courbure R est inférieur ou égal à m. Ainsi, avec un tel rayon de courbure relativement court, en combinaison avec e rapport R/L tel que présenté plus haut, on augmente la courbure et on améliore donc le déclenchement des virages.

De préférence, ce rayon de courbure R est compris entre 3,5 m et 4 m. Dans une deuxième variante, éventuellement en combinaison avec la Drécédente, la longueur développée L est sensiblement comprise entre 1,4 m et 1,6 m ou entre 0,95 m et 1,35 m.

Dans une troisième variante, éventuellement en combinaison avec une ou Dlusieurs des précédentes, la planche est recourbée en sa première extrémité t/ou en sa deuxième extrémité du côté de la face opposée à la face destinée à Btre en contact avec le support de glisse, c'est-à-dire du côté de la face destinée à supporter directement ou indirectement l'utilisateur.

Dans une quatrième variante, éventuellement en combinaison avec une ou Dlusieurs des précédentes, la planche présente une première largeur maximale 3u niveau, ou à proximité, de la première et/ou de la deuxième extrémité.

De préférence, la planche présente une première largeur maximale au niveau, ou à proximité, de la première extrémité et une deuxième largeur au niveau, ou à proximité, de la deuxième extrémité.

Dans une cinquième variante, éventuellement en combinaison avec une ou Dlusieurs des précédentes, la planche présente un profil comprenant au moins jne portion cambrée.

Cette portion cambrée présente un côté concave orienté du côté de la face Dpposée à la face destinée à être en contact avec le support de glisse, et un côté :onvexe orienté du côté de cette face destinée à être en contact avec le support de glisse.

Dans une sixième variante, en combinaison avec les deux précédentes, la Dortion cambrée s'étend sensiblement depuis la zone de la planche présentant la Dremière ou la deuxième largeur maximale, vers le centre de la planche.

Dans cette variante, lorsque la planche présente un profil comprenant une Dremière et une deuxième portions cambrées, ces portions cambrées présentant jn côté concave orienté du côté de la face opposée à la face destinée à être en :ontact avec le support de glisse, et un côté convexe orienté du côté de cette face destinée à être en contact avec le support de glisse, la première portion cambrée î'étend sensiblement depuis la zone de la planche présentant la première largeur maximal, vers le centre de la planche, et la deuxième portion cambrée s'étend sensiblement depuis la zone de la planche présentant la deuxième largeur naximale, vers le centre de la planche.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants :

figure 1 : représente schématiquement un exemple de dispositif de glisse selon l'invention, vu de dessus,

figure 2 : représente schématiquement l'exemple de la figure 1, vu de profil.

La figure 1 représente un exemple de dispositif selon l'invention en vue de dessus, consistant en une unique planche 1 destinée à être en contact avec un support de glisse, qui pourrait être une planche de snowboard.

Cette planche 1 présente deux extrémités arrondies 2, 3, et s'étend entre es deux extrémités 2, 3 selon une longueur projetée Lp.

Comme on peut le voir sur la figure 2 représentant le dispositif de la figure 1, mais cette fois en vue de profil, les deux extrémités 2, 3 de la planche 1 sont recourbées vers le haut, c'est-à-dire du côté de la face lb opposée à la face la destinée à être en contact avec le support de glisse telle qu'une pente enneigée.

Cette face lb est typiquement la face destinée à recevoir les pieds de l'utilisateur lorsque la planche 1 est de type snowboard.

Aussi, dans cet exemple, la longueur projetée Lp correspond à la longueur de la projection de la planche 1 sur le support sur lequel elle repose, et est donc inférieure à la longueur développée L de la planche 1 elle-même.

Cette longueur développée peut par exemple être mesurée en utilisant un moyen de mesure de longueur souple que l'on étend de l'une à l'autre des deux extrémités 2, 3 de la planche 1, en prenant soin que ce moyen de mesure épouse l'une ou l'autre des deux faces la, lb de la planche 1.

De part et d'autre de la planche 1, deux bords longitudinaux 4 et 5 s'étendent entre les première et deuxième extrémités 2, 3.

Ces bords longitudinaux 4, 5 présentent une courbure concave de rayon de courbure R, au moins sur une certaine partie. Précisément, la planche présente une première largeur maximale maxl à proximité ou au niveau de la première extrémité 2, et une deuxième largeur maximale max2 à proximité ou au niveau de la deuxième extrémité 3.

Au-delà de la zone correspondant à la zone de largeur maximale maxl, les bords longitudinaux 4 et 5 présentent une courbure convexe et se rejoignent en la première extrémité 2 qui est donc arrondie.

De même, au-delà de la zone correspondant à la zone de largeur maximale max2, les bords longitudinaux 4 et 5 présentent une courbure convexe et se rejoignent en la deuxième extrémité 3 qui est donc arrondie.

Ainsi, les bords longitudinaux 4, 5 présentent une courbure concave uniquement entre les deux zones correspondant respectivement aux deux zones de largeurs maximales maxl, max2.

Dans un autre exemple, l'une des extrémités 2, 3, ou les deux, pourrait ne pas être arrondie mais droite, auquel cas la zone de largeur maximale en cette ou sn ces extrémités correspondrait exactement à l'extrémité de la planche, et le ou les bords longitudinaux 4, 5 s'étendraient donc éventuellement en totalité selon une courbure concave.

Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, la planche 1 présente un axe transversal de symétrie A, les deux largeurs maximales maxl et max2 étant égales. Plus généralement, ces deux largeurs maximales maxl et max2 ne sont pas nécessairement égales, auquel cas l'axe transversal central A n'est plus un axe de symétrie.

Comme expliqué plus haut, le rapport entre le rayon de courbure R, pour au moins un des deux bords longitudinaux 4, 5, et la longueur développée L de la planche 1, doit être compris entre 2,38 et 2,58, pour obtenir les meilleurs résultats en termes de facilité de déclenchement de virage, le résultat optimum étant obtenu pour une valeur de ce ratio sensiblement égale à 2,48.

Dans un mode de réalisation préféré, le rayon de courbure R est très court, inférieur ou égal à 4 m, de préférence compris entre 3,5 m et 4 m.

Toujours dans un mode de réalisation préféré, la longueur développée L est sensiblement comprise entre 1,4 m et 1,6 m ou entre 0,95 m et 1,35 m. Le premier intervalle correspond à des planches plus particulièrement adaptées à des adultes, et le deuxième intervalle correspond à des planches plus particulièrement adaptées à des enfants.

Pour accentuer encore l'effet recherché, on peut faire en sorte que le profil de la planche 1 présente un cambre inversé en un ou plusieurs endroits. Par cambre inversé, on entend une portion cambrée avec un côté concave orienté du côté de la face lb opposée à la face la destinée à être en contact avec le support de glisse, et un côté convexe orienté du côté de cette face la destinée à être en contact avec le support de glisse.

Ainsi, dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, on a délimité par des pointillés deux zones 6, 7 en lesquelles est présent un cambre inversé 6, 7.

Chacune de ces zones est disposée à proximité d'une des deux extrémités 2, 3 de la planche 1.

Précisément, dans cet exemple la zone ou portion cambrée 6 s'étend sensiblement depuis la zone de la planche 1 présentant la première largeur maximale maxl vers le centre de la planche 1. Cette zone ou portion cambrée 6 présente un côté concave 6b orienté du côté de la face lb opposée à la face la destinée à être en contact avec le support de glisse, et un côté convexe 6a Drientée du côté de cette face la destinée à être en contact avec le support de glisse.

Par ailleurs, la zone ou portion cambrée 7 s'étend sensiblement depuis la zone de la planche 1 présentant la deuxième largeur maximale max2 vers le centre de la planche 1. Cette zone ou portion cambrée 7 présente un côté concave 7b orienté du côté de la face lb opposée à la face la destinée à être en contact avec le support de glisse, et un côté convexe 7a orientée du côté de cette Face la destinée à être en contact avec le support de glisse.

Il faut souligner que les zones ou portions cambrées 6, 7 ont été représentées assez fortement cambrées en sorte de les rendre bien visibles sur la Figure 2. Dans la pratique, la cambrure pourra être plus ou moins prononcée en Fonction de l'effet recherché.

L'ensemble de la description ci-dessus est donné à titre d'exemple, et n'est donc pas limitatif de l'invention. En particulier, l'invention ne se limite pas à un dispositif de glisse consistant en une planche de glisse, tel qu'un snowboard ou comprenant une planche de glisse telle qu'une spatule de ski. Elle s'étend à tout dispositif de glisse comprenant une planche de glisse, mais sur laquelle peuvent être montés des éléments destinés à faciliter l'utilisation, tel qu'un siège ou un guidon.

Par ailleurs, l'invention ne se limite pas à un dispositif symétrique dans lequel un axe transversal de symétrie coupe la planche en son milieu, mais s'étend à des dispositifs non symétriques dans lesquels la largeur maximale en une des extrémités et plus grande que la largeur maximale en l'extrémité opposée.

En outre, le rayon de courbure R n'est pas nécessairement le même pour la courbure de chaque bord longitudinal de la planche. Cette courbure peut même être de rayon infini pour l'un des deux bords longitudinaux, c'est-à-dire que l'un de ces deux bords longitudinaux peut être droit et non courbe. Il s'ensuit que l'invention ne se limite pas à une planche 1 présentant un axe longitudinal de symétrie, tel que c'est le cas sur les figures 1 et 2.