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Title:
SLIDING LAMINATED GLAZING WITH LATERAL INNER EDGE PROTECTED BY A STRIP
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/152258
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a vehicle glazing, comprising a laminated glass pane (2), a rim (51) of an inner glass sheet (5) of the glass pane (2) being located beyond that in order to form an inner overhang (9) having a width (W), the glass pane (2) further comprising, next to at least one edge and at least in part further inside than the inner glass sheet (5), a strip (100) having an adhesive layer (101) and a reinforcement layer (103) which has a Young's modulus between 0.5 and 500 GPa, or even between 1.0 and 250 GPa.

Inventors:
SAUVINET VINCENT (FR)
RAPENNE THIBAULT (FR)
WESSBERG HENRIK (SE)
Application Number:
PCT/FR2021/050149
Publication Date:
August 05, 2021
Filing Date:
January 27, 2021
Export Citation:
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Assignee:
SAINT GOBAIN (FR)
International Classes:
B32B3/02; B32B3/08; B32B7/12; B32B17/10; B60J1/17
Domestic Patent References:
WO2018078281A12018-05-03
WO2014029605A12014-02-27
WO2018078280A12018-05-03
WO2018078281A12018-05-03
Foreign References:
EP1025986A12000-08-09
EP0908302A21999-04-14
Attorney, Agent or Firm:
SAINT-GOBAIN RECHERCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Vitrage (1) de véhicule, comportant une vitre (2) ainsi que des moyens pour permettre la mobilité de ladite vitre (2) en translation verticale par rapport à une portière dudit véhicule, ladite vitre (2) étant bombée et feuilletée et comprenant au moins une feuille de verre extérieure (3), une feuille de verre intérieure (5), ainsi qu’une feuille de matière adhésive (4) située entre ladite feuille de verre extérieure (3) et ladite feuille de verre intérieure (5), le chant (51) de ladite feuille de verre intérieure (5) étant situé au- delà du chant (41) de ladite feuille de matière adhésive (4) et du chant (31) de ladite feuille de verre extérieure (3) sur une partie au moins de la longueur du chant (51) de ladite feuille de verre intérieure (5) afin de former un débord intérieur (9) présentant une largeur (W), ladite vitre (2) comportant en outre au moins en partie plus à l’intérieur que ladite feuille de verre intérieure (5) une bande (100, 100’), caractérisé en ce que ladite bande (100, 100’) comporte :

- d’une part une couche d’adhésion (101) qui s’étend au contact d’une face intérieure (52) de ladite feuille de verre intérieure (5) selon une largeur d’adhésion (AW) ; et

- d’autre part une couche de renfort (103), qui s’étend selon une largeur de renfort (RW) en étant située au moins en partie plus à l’intérieur que ladite couche d’adhésion (101) et qui présente un module d’Young compris entre 0,5 et 500 GPa, voire compris entre 1,0 et 250 GPa.

2. Vitrage (1) selon la revendication 1, dans lequel ladite couche de renfort (103) s’étend en sens centrifuge le long de la totalité dudit débord intérieur (9), voire au-delà dudit débord intérieur (9), voire en outre en vis-à-vis d’une face intérieure (50) de ladite feuille de verre intérieure (5).

3. Vitrage (1) selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel ladite couche d’adhésion (101) s’étend en sens centripète au contact de ladite face intérieure (52) le long d’une partie seulement dudit débord intérieur (9).

4. Vitrage (1) selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel ladite couche d’adhésion (101) s’étend en sens centripète au contact de ladite face intérieure (52) le long de la totalité dudit débord intérieur (9), voire au-delà dudit débord intérieur (9).

5. Vitrage (1) selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel ladite couche d’adhésion (101) s’étend en sens centripète au contact de ladite face intérieure (52) en deçà dudit débord intérieur (9).

6. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel ladite couche d’adhésion (101) s’étend en sens centrifuge au contact de ladite face intérieure (52) en deçà dudit débord intérieur (9).

7. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel ladite largeur d’adhésion (AW) s’étend selon au moins la moitié, de préférence selon au moins les deux tiers, et de préférence encore selon au moins les trois quarts, de ladite largeur de renfort (RW).

8. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel ladite bande (100, 100’) est située uniquement d’une part sur une partie au moins de, voire toute, la longueur d’un premier bord latéral (23) et/ou d’autre part sur une partie au moins de, voire toute, la longueur d’un second bord latéral (24) de ladite vitre (2). 9. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel ladite bande (100) est entièrement périphérique, en un seul élément.

10. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel ladite bande (100, 100’) présente une épaisseur totale qui est comprise entre 0,50 mm et 10,00 mm, voire entre 0,50 mm et 5,00 mm. 11. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel ladite couche d’adhésion (101) présente une épaisseur (eioi) qui est comprise entre 0,10 mm et 4,00 mm, voire entre 0,10 mm et 2,00 mm.

12. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel ladite couche de renfort (103) présente une épaisseur (eio3) qui est comprise entre 0,40 mm et 9,80 mm, voire entre 0,40 mm et 4,90 mm.

13. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel ladite feuille de verre intérieure (5) présente des contraintes de surface au maximum de 20 MPa, de 30 MPa et de 40 MPa respectivement pour une épaisseur de ladite feuille de verre intérieure (5) d’environ 1,1 mm, d’environ 1,6 mm et d’environ 2,1 mm. 14. Vitrage (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le chant (51) de ladite feuille de verre intérieure (5) s’étend au-delà du chant (31) de ladite feuille de verre extérieure (3) en formant un débord intérieur (9, 9’) centrifuge sur une partie au moins de, voire toute, la longueur dudit premier bord latéral (23) et/ou sur une partie au moins de, voire toute, la longueur dudit second bord latéral (24) qui est compris entre 2,0 et 30,0 mm, voire entre 3,0 et 20,0 mm, ledit débord intérieur (9, 9’) étant de préférence constant selon la longueur dudit premier bord latéral (23) et/ou dudit second bord latéral (24).

15. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que ledit débord intérieur (9, 9’) est destiné à être guidé dans un élément de guidage et d’étanchéité (71, 71 ’) fixé audit véhicule.

16. Vitrage (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que ladite feuille de verre extérieure (3) comporte une face extérieure (30), ladite face extérieure (30) étant située dans le prolongement d’une partie de carrosserie dudit véhicule adjacente en périphérie, telle qu’une pièce de recouvrement (70, 70’).

Description:
DESCRIPTION

VITRAGE FEUILLETE COULISSANT A DEBORD INTERIEUR LATERAL PROTEGE PAR UNE BANDE

La présente invention se rapporte à un vitrage de véhicule, et notamment de véhicule automobile, comportant une vitre ainsi que des moyens pour permettre la mobilité de ladite vitre en translation par rapport à une portière dudit véhicule, ladite vitre étant bombée et feuilletée et comprenant au moins une feuille de verre extérieure, une feuille de verre intérieure, ainsi qu’une feuille de matière adhésive située entre ladite feuille de verre extérieure et ladite feuille de verre intérieure, chaque feuille présentant un chant périphérique.

L’art antérieur connaît de la demande de brevet EP 908 302 un vitrage feuilleté dont une vitre intérieure présente un bord qui s’étend au-delà du bord de la vitre extérieure, cette vitre intérieure étant trempée thermiquement ; toutefois, dans ce document, le vitrage n’est pas un vitrage mobile mais un vitrage fixe et la trempe thermique a pour but de faciliter la rupture entière du vitrage afin de permettre une évacuation par la baie, ce qui est très éloigné du contexte des vitrages mobiles puisque pour permettre une évacuation par la baie d’un vitrage mobile, il suffît de le déplacer.

L’art antérieur connaît de la demande internationale de brevet N° WO 2014/029605 un vitrage mobile feuilleté dont la feuille de verre intérieure est fine et peut être trempée chimiquement. Ce document indique aussi la présence d’un débord mais ce dernier est appliqué au verre extérieur, épais, qui est nécessairement trempé et bombé. Ce document insiste sur le fait que la feuille de verre fin ne participe pas activement (mais seulement passivement) au galbe et à l’apparence générale du vitrage.

L’art antérieur connaît par ailleurs de la demande de brevet internationale W0 2018/078280, un vitrage comportant une vitre bombée et remarquable en ce que ladite vitre comporte une feuille de verre extérieure, une feuille de verre intérieure, ainsi qu’une feuille de matière adhésive, ladite feuille de verre intérieure ayant subi une opération de trempe chimique et présentant une épaisseur comprise 0,40 et 2,10 mm, voire entre 0,40 et 1,80 mm, voire entre 0,40 et 1,60 mm et remarquable également en ce que le chant de la feuille de verre intérieure est situé au-delà du chant de la feuille de matière adhésive et du chant de la feuille de verre extérieure sur une partie au moins (c’est-à-dire sur au moins une partie/un bord, ou sur plusieurs parties/bords ou sur la totalité/périphérie) de la longueur du chant de ladite feuille de verre intérieure. L’agencement d’ouverture vitrée décrit dans ce document présente plusieurs inconvénients. En premier lieu, la feuille de verre intérieure de la vitre subit, lors de son processus de fabrication, une opération de trempe chimique afin d’augmenter sa résistance mécanique. Lors de cette opération, des contraintes de surface sont introduites permettant ainsi d’obtenir une plus grande résistance mécanique comparée à une feuille de verre n’ayant pas subi cette opération. Les contraintes de surface introduites sont généralement de l’ordre de 400 à 800 MPa pour une profondeur sous contraintes comprise entre 20 et 50 mhi. Un des inconvénients de cette opération est qu’elle prend beaucoup de temps. En effet, la feuille de verre intérieure est maintenue pendant plusieurs heures dans différents bains de sels afin d’obtenir ces contraintes de surface. Les coûts de production sont par conséquent très élevés.

L’art antérieur connaît en outre de la demande de brevet internationale WO 2018/078281 un vitrage qui comporte une vitre remarquable en ce que le chant de la feuille de verre intérieure est situé au-delà du chant de la feuille de matière adhésive et du chant de la feuille de verre extérieure sur une partie au moins de la longueur du chant de ladite feuille de verre intérieure et en ce que le chant de ladite feuille de verre intérieure comporte une couche de protection sur une partie au moins de la longueur du chant de ladite feuille de verre intérieure qui est situé au-delà du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure et de préférence le chant de ladite feuille de verre intérieure comporte une couche de protection sur la totalité de la longueur du chant de ladite feuille de verre intérieure qui est situé au-delà du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure. Cette couche de protection permet de protéger le bord de la feuille de verre intérieure afin d’empêcher sa dégradation et à la fois protéger les usagers en raison du caractère potentiellement tranchant du bord de la feuille de verre intérieure, au regard de son épaisseur La solution décrite dans cette demande de brevet permet de résoudre en partie l’un des problèmes liés à la manipulation de la feuille de verre intérieure lors de sa production. En revanche, cette solution présente aussi l’inconvénient que dans son mode le plus courant la protection du champ s’étend aussi sur au moins les faces intérieure et/ou extérieure du verre intérieur. Cette protection a donc une forme de profil en U ou en L qui est relativement compliqué à fabriquer et à déposer. En outre, il est difficile de trouver un matériau qui à la fois adhère efficacement au verre et à la fois glisse bien dans les éléments de guidage et d’étanchéité fixes qui sont en vis-à-vis de la vitre mobile.

Le but de la présente invention est donc de proposer un agencement de vitrage mobile pouvant à la fois être fabriqué rapidement, à moindre coût, manipulable facilement et avec une tenue mécanique renforcée.

L’invention repose sur le fait qu’il a été découvert qu’une bande comportant d’une part une couche d’adhésion qui s’étend (de préférence en partie à l’endroit du débord intérieur ou en totalité, mais qui peut être plus centripète que le débord intérieur) au contact d’une face intérieure de ladite feuille de verre intérieure et d’autre part une couche de renfort, qui s’étend au moins en partie plus à l’intérieur que ladite couche d’adhésion au contact direct ou indirect de celle-ci, même si elle peut paraître relativement simple, pouvait avoir un effet beaucoup plus élevé que présumé dans le renforcement mécanique du vitrage et dans le bon fonctionnement de la mobilité (bon coulissement).

La présente invention se rapporte ainsi dans son acception la plus large à un vitrage de véhicule, comportant une vitre ainsi que des moyens pour permettre la mobilité de ladite vitre en translation verticale par rapport à une portière dudit véhicule, ladite vitre étant bombée et feuilletée et comprenant au moins une feuille de verre extérieure, une feuille de verre intérieure, ainsi qu’une feuille de matière adhésive située entre ladite feuille de verre extérieure et ladite feuille de verre intérieure, le chant de ladite feuille de verre intérieure étant situé au-delà du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure sur une partie au moins de la longueur du chant de ladite feuille de verre intérieure afin de former un débord intérieur, ladite vitre comportant en outre près d’au moins un bord et au moins en partie plus à l’intérieur que ladite feuille de verre intérieure une bande présentant une largeur totale.

Ledit vitrage est remarquable en ce que ladite bande comporte :

- d’une part une couche d’adhésion qui s’étend au contact d’une face intérieure de ladite feuille de verre intérieure selon une largeur d’adhésion ; et - d’autre part une couche de renfort, qui s’étend selon une largeur de renfort en étant située au moins en partie plus à l’intérieur que ladite couche d’adhésion et qui présente un module d’Young compris entre 0,5 et 500 GPa, voire compris entre 1,0 et 250 GPa.

Ladite bande au sens de la présente invention n’est pas une couche unique car elle comporte au moins deux couches. Cette bande est ainsi constituée d’un sandwich de plusieurs couches présentant chacune des propriétés particulières ; elle comporte au moins :

- ladite couche d’adhésion, qui présente de préférence une ductilité élevée afin de conserver sa cohérence en cas de bris de la feuille de verre intérieure avec laquelle elle est en contact ; La ductilité d’un matériau peut être évalué par l’élongation qu’il peut supporter sans rompre lors d’un test standard d’élongation réalisé à température ambiante ; Le matériau au contact du verre doit avoir une ductilité au moins 10 fois supérieure et avantageusement au moins 100 fois supérieure à celle du verre qui est de 1/1000 e , c’est-à-dire une déformation à la rupture respectivement d’au moins l/100 e et avantageusement d’au moins de l/10 e ; et

- ladite couche de renfort, plus à l’intérieur.

La couche de renfort est de préférence la couche de ladite bande qui est la plus à l’intérieur ; elle présente alors de préférence une dureté élevée afin de minimiser les frottements avec les éléments adjacents d’étanchéité.

Lesdits moyens pour permettre la mobilité de ladite vitre peuvent comprendre, au sens de la présente invention, un ou plusieurs trous traversant partiellement ou totalement ladite vitre, une ou plusieurs gouttières d’attache (« holder » en anglais), un ou plusieurs rails, ou coulisses.

Ladite feuille de verre extérieure et ladite feuille de verre intérieure sont, de préférence, chacune une feuille de verre ayant subi un traitement thermique de trempe ou de semi-trempe et présentent chacune une épaisseur telle que l’épaisseur de ladite feuille de verre intérieure est inférieure ou égale à l’épaisseur de ladite feuille de verre extérieure.

En variante, il est possible que l’épaisseur de ladite feuille de verre intérieure ait subi un traitement chimique de trempe ; il peut s’agir d’une feuille de verre intérieure mince, d’une épaisseur inférieure à celle de ladite feuille de verre extérieure.

Dans une variante, le chant de ladite feuille de verre intérieure est situé au-delà du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure :

- uniquement sur une partie au moins de, voire toute, la longueur dudit premier bord latéral et/ou,

- uniquement sur une partie au moins de, voire toute, la longueur dudit second bord latéral de ladite vitre,

- sans être situé au-delà du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure sur une partie au moins de, voire toute, la longueur dudit bord haut de la vitre,

- sans être situé au-delà du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure sur une partie au moins de, voire toute, la longueur dudit bord bas de la vitre. Ainsi, la vitre est plus facile à fabriquer car la (ou les) partie(s) du chant de ladite feuille de verre intérieure qui ne s’étend(ent) pas au-delà du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure peut(peuvent) être telle(s) que le chant de ladite feuille de verre intérieure est alors dans la continuité du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure ; cette(ces) partie(s) peut(peuvent) alors servir de partie(s) de référence pour le positionnement de la feuille de verre intérieure par rapport aux deux autres feuilles lors de la fabrication de la vitre (feuilletage).

La vitre est une vitre feuilletée dans le sens où il n’y a pas d’espace gazeux ou d’espace vide entre les feuilles qui constituent la vitre. Ladite couche de renfort s’étend en sens centrifuge de préférence le long de la totalité dudit débord intérieur, voire au-delà dudit débord intérieur (et s’étend alors en vis- à-vis du chant de ladite feuille de verre intérieure), voire en outre en vis-à-vis d’une face intérieure de ladite feuille de verre intérieure.

Dans une variante, ladite couche d’adhésion s’étend en sens centripète au contact de ladite face intérieure le long d’une partie seulement dudit débord intérieur.

Dans une autre variante, ladite couche d’adhésion s’étend en sens centripète au contact de ladite face intérieure le long de la totalité dudit débord intérieur, voire au-delà dudit débord intérieur (et s’étend alors au contact du chant de ladite feuille de verre intérieure). Dans une autre variante, ladite couche d’adhésion s’étend en sens centripète au contact de ladite face intérieure en deçà dudit débord intérieur (et alors s’étend complètement en vis-à-vis à la fois de ladite feuille de verre extérieure, de ladite feuille de matière adhésive et de ladite feuille de verre intérieure).

Il est possible que ladite couche d’adhésion s’étende en sens centrifuge au contact de ladite face intérieure en deçà dudit débord intérieur (et alors s’étend au moins en partie en vis-à-vis à la fois de ladite feuille de verre extérieure, de ladite feuille de matière adhésive et de ladite feuille de verre intérieure). Ladite largeur d’adhésion s’étend de préférence selon au moins la moitié, et de préférence encore selon au moins les deux tiers, et de préférence encore selon au moins les trois quarts, de ladite largeur de renfort.

Ladite bande présente, de préférence une épaisseur totale qui est comprise entre 0,50 mm et 10,00 mm, voire entre 0,50 mm et 5,00 mm, voire entre 0,50 et 3,00 mm, afin de rester suffisamment compacte.

Ladite couche d’adhésion présente une épaisseur qui est comprise entre 0,10 mm et 4,00 mm, voire entre 0,10 mm et 2,00 mm, voire entre 0,10 et 1,00 mm, afin de conserver suffisamment d’espace pour le reste de la bande et la couche de renfort.

Ladite couche de renfort présente de préférence une épaisseur comprise entre 0,40 mm et 9,80 mm, voire entre 0,40 et 4,90 mm, voire entre 0,40 et 2,90 mm, afin que la bande reste suffisamment compacte.

Dans une variante, ladite couche de renfort est plus mince que ladite couche d’adhésion. Dans cette variante, la couche de renfort peut être constituée par exemple d’un clinquant en acier inoxydable d’une épaisseur de 0,20 mm et cette couche de renfort est collée à la face intérieure du verre intérieur à l’aide d’une couche d’adhésion constituée de polyuréthanne d’une épaisseur de 4 mm.

Dans une autre variante, ladite couche de renfort est plus épaisse que ladite couche d’adhésion. Dans cette variante, la couche de renfort peut être constituée par exemple d’une barre pleine en matière plastique rigide et cette couche de renfort est collée à la face intérieure du verre intérieur à l’aide d’un adhésif double face d’une épaisseur de 0,80 mm.

Ladite couche de renfort et ladite couche d’adhésion peuvent aussi avoir la même épaisseur.

Pour une meilleure cohésion de la bande, la couche de renfort et la couche d’adhésion sont de préférence chacune d’un seul tenant selon leur largeur.

Avantageusement, l’épaisseur de ladite feuille de verre extérieure est comprise entre 1,60 mm et 3,85 mm.

Avantageusement, l’épaisseur de ladite feuille de verre intérieure est comprise entre 0,70 mm et 2,60 mm.

Dans un mode préféré de réalisation de la présente invention, l’épaisseur de ladite feuille de verre intérieure est comprise 1,00 mm et 2,20 mm.

Avantageusement, ladite feuille de verre intérieure présente des contraintes de surface au maximum de 20 MPa, de 30 MPa et de 40 MPa respectivement pour une épaisseur de ladite feuille de verre intérieure d’environ 1,1 mm, d’environ 1,6 mm et d’environ 2,1 mm. Le terme « environ » désigne ici une valeur considérée par l’homme du métier comme une valeur standard, même si localement cette valeur peut varier dans une fourchette de plus ou moins 10 %.

Ladite bande peut être située uniquement d’une part sur une partie au moins de, voire toute, la longueur d’un premier bord latéral et/ou être située uniquement d’autre part sur une partie au moins de, voire toute, la longueur d’un second bord latéral de ladite vitre.

Selon une variante de l’invention, vu en coupe verticale selon l’épaisseur de la vitre, le chant de ladite feuille de verre intérieure est dans la continuité du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure sur toute la longueur dudit bord haut de ladite vitre.

Selon une autre variante de l’invention, vu en coupe verticale selon l’épaisseur de la vitre, le chant de ladite feuille de verre intérieure est dans la continuité du chant de ladite feuille de verre extérieure sur toute la longueur dudit bord bas de ladite vitre.

De préférence, le chant de ladite feuille de verre intérieure s’étend au-delà du chant de ladite feuille de verre extérieure en formant un décalage centrifuge sur une partie au moins de, voire toute, la longueur dudit premier bord latéral et/ou sur une partie au moins de, voire toute, la longueur dudit second bord latéral qui est compris entre 2,0 et 30,0 mm, voire entre 3,0 et 20,0 mm, ledit décalage étant de préférence constant selon la longueur dudit premier bord latéral et/ou dudit second bord latéral.

Toutefois, il peut être préférable que ladite bande soit entièrement périphérique, en un seul élément, afin d’augmenter la tenue mécanique générale.

De préférence, ledit décalage est destiné à être guidé dans un élément de guidage et d’étanchéité qui est fixé audit véhicule.

Avantageusement, ladite feuille de verre extérieure comporte une face extérieure, ladite face extérieure étant située dans le prolongement d’une partie de carrosserie dudit véhicule adjacente en périphérie, telle qu’une pièce de recouvrement lorsque le vitrage est installé dans le véhicule auquel il est destiné.

Dans le présent document, pour les plages mentionnées les bornes des plages sont incluses dans les plages.

Le « chant », ou « rive », désigne le côté étroit d’une feuille, qui est situé sensiblement transversalement entre les deux faces principales d’une feuille. Le fait que le chant de ladite feuille de verre intérieure est situé au-delà à la fois du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure le long d’au moins une partie de sa longueur permet de réaliser un débord intérieur de ladite feuille de verre intérieure par rapport à ladite feuille de matière adhésive et ladite feuille de verre extérieure. Dans une variante, ce débord intérieur est présent le long d’un des deux bords latéraux de la vitre ou le long des deux bords latéraux de la vitre. Dans cette variante, il n’est, de préférence pas du tout présent le long du bord bas et le long du bord haut de la vitre.

Ce débord intérieur est prévu sur le contour de la partie visible du vitrage ; sur le contour de la partie qui est visible par les usagers du véhicule. Ce débord intérieur peut avantageusement ne pas être présent dans une partie du vitrage qui reste cachée à l’intérieur de la carrosserie du véhicule, quel que soit l’état (ouvert, fermé, ou entre ouvert et fermé) du vitrage par rapport à l’élément de carrosserie qui le supporte).

Dans une variante indépendante et avantageuse, le chant de ladite feuille de verre intérieure s’étend au-delà du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure sur une partie seulement de la longueur du premier bord latéral ou du second bord latéral de ladite feuille de verre intérieure.

Ainsi, la vitre est encore plus facile à fabriquer car la (ou les) partie(s) du chant de ladite feuille de verre intérieure qui ne s’étend(ent) pas au-delà du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure peut(peuvent) être telle(s) que le chant de ladite feuille de verre intérieure est alors dans la continuité du chant de ladite feuille de matière adhésive et du chant de ladite feuille de verre extérieure ; cette(ces) partie(s) peut(peuvent) alors servir de partie(s) de référence pour le positionnement de la feuille de verre intérieure par rapport aux deux autres feuilles lors de la fabrication de la vitre (feuilletage).

En outre, cette(ces) partie(s) peut(peuvent) être située(s) en vis-à-vis des moyens permettant la mobilité de ladite vitre en translation par rapport à la portière dudit véhicule (c’est-à-dire le ou les porte-vitre) afin d’augmenter la tenue mécanique de la vitre à cet endroit.

Toutefois, il peut être préférable que ladite bande soit entièrement périphérique, en un seul élément, afin d’augmenter encore la tenue mécanique générale à la fois de la bande et à la fois du vitrage comportant cette bande unique périphérique d’un seul tenant. La présente invention a été développée pour les vitrages incorporés dans des portières présentant des montants latéraux et un montant supérieur au niveau du vitrage lorsque celui-ci est remonté (fermé).

Avantageusement surtout, la présente invention permet de réaliser un vitrage qui, lorsqu’il est fermé, comporte une face extérieure qui est située dans le prolongement de la partie de la portière adjacente en périphérie ; ce qui est connu sous la notion technique de « vitrage affleurant », ou « flush glazing » en anglais.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs et des figures ci-jointes :

[Fig. 1] illustre une vue de face intérieure d’un vitrage avant mobile de véhicule selon un mode de réalisation de l’invention à débord intérieur entièrement périphérique et avec des porte -vitres ;

[Fig. 2] illustre une vue de face extérieure d’un vitrage avant mobile de véhicule selon un autre mode de réalisation de l’invention à débord intérieur non entièrement périphérique et sans porte-vitre ;

[Fig. 3], [Fig. 4] et [Fig. 5] illustrent chacune une vue partielle en coupe d’un débord intérieur selon un mode de réalisation distinct de l’invention, la vitre étant en position fermée par rapport au montant de la portière ;

[Fig. 6] illustre une vue en coupe transversale verticale d’un porte-vitre pour le vitrage de la figure 1 ;

[Fig. 7] illustre une vue de profil d’un vitrage avant de véhicule muni de deux porte-vitre selon l’invention pendant l’opération de fixation d’un porte-vitre ;

[Fig. 8] illustre un schéma synthétique d’un test à la bille, vu de dessus ;

[Fig. 9] illustre un schéma synthétique d’un test à la bille, vu en coupe transversale ; et [Fig. 10] illustre un schéma synthétique du résultat d’un test à la bille, vu en coupe transversale pour un exemple d’un vitrage selon l’invention.

Il est précisé que les proportions entre les divers éléments représentés dans les figures ne sont pas rigoureusement respectées afin d'en faciliter la lecture.

Les figures 1 et 2 illustrent un vitrage 1 latéral gauche d’un véhicule, considéré comme étant vu de l’intérieur de ce véhicule en figure 1 et de l’extérieur de ce véhicule en figure 2. Il s’agit en particulier d’un vitrage latéral d’une portière d’un véhicule automobile qui est mobile entre translation par rapport à cette portière sensiblement selon la verticale entre une position ouverte dans laquelle le vitrage se situe en totalité ou en quasi-totalité à l’intérieur de la portière et une position fermée dans laquelle le vitrage ferme une baie de la porte.

Ce vitrage réalise ainsi en position fermée une séparation verticale entre un espace intérieure I qui est à l’intérieur du véhicule et un espace extérieur E qui est à l’extérieur du véhicule.

Les notions de « extérieur » et « intérieur » sont donc considérées dans le présent document respectivement par rapport à cet espace extérieur E et cet espace intérieur I.

Comme il s’agit d’un vitrage latéral, celui-ci s’étend pour l’essentiel selon l’axe généralement appelé « l’axe X » du véhicule, qui est l’axe longitudinal central d’avancé du véhicule équipé du vitrage selon l’invention en tant que vitrage latéral du côté gauche du véhicule et qui correspond à l’axe horizontal dans le plan de la feuille en figures 1 et 2.

Dans le cadre du présent document, la notion de « centripète » et celle de « centrifuge » est à considérer dans le plan de la feuille en figure 1 , ou dans un plan général du vitrage lorsqu’il est considéré à plat, exprimé par rapport au centre du vitrage, selon les axes X et Z ; le sens centripète est en direction de ce centre du vitrage alors que le sens centrifuge s’éloigne de ce centre du vitrage.

Dans le mode de réalisation de la figure 1, le vitrage 1 est d’un seul tenant.

Dans les exemples de réalisation illustrés, le vitrage 1 comporte une vitre 2 qui est bombée (c’est-à-dire non plate) et feuilletée. Toutefois, pour plus de simplicité, il est considéré dans les figures 1 à 6 que la vitre 2 est plate.

La vitre 2 du vitrage 1 est une vitre feuilletée qui comporte, de l’extérieur vers l’intérieur, au moins, dans cet ordre : une feuille de verre extérieure 3, une feuille intercalaire de matière adhésive 4 puis une feuille de verre intérieure 5 ; toutefois, il est possible qu’au moins une autre feuille soit intercalée entre la feuille de verre extérieure 3 et la feuille intercalaire de matière adhésive 4 ou entre la feuille intercalaire de matière adhésive 4 et feuille de verre intérieure 5. La feuille intercalaire de matière adhésive 4 et la feuille de verre extérieure 3 sont vues par transparence à travers la feuille de verre intérieure 5 en figure 1.

En outre, la vitre 2 présente un premier bord latéral 23, un second bord latéral 24, un bord haut 25 et un bord bas 26. Le premier bord latéral 23 et le second bord latéral 24 de la vitre 2 sont disposés respectivement dans la partie de la vitre 2 orientée vers l’avant et dans la partie de la vitre 2 orientée vers l’arrière du véhicule. Le bord haut 25 et le bord bas 26 de la vitre 2 sont disposés respectivement dans la partie de la vitre 2 orientée vers le toit et dans la partie de la vitre 2 orientée vers le châssis du véhicule.

La feuille de verre extérieure 3 présente une face extérieure 30 qui est orientée vers l’espace extérieur E, une face intercalaire 32 qui est orientée vers la feuille intercalaire de matière adhésive 4, et un chant 31 périphérique situé entre ces deux faces. En outre, la feuille de verre extérieure 3 présente un premier bord latéral 33, un second bord latéral 34, un bord haut 35 et un bord bas 36. Le premier bord latéral 33 et le second bord latéral 34 de la feuille de verre extérieure 3 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille de verre extérieure 3 orientée vers l’avant et dans la partie de la feuille de verre extérieure 3 orientée vers l’arrière du véhicule. Le bord haut 35 et le bord bas 36 de la feuille de verre extérieure 3 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille de verre extérieure 3 orientée vers le toit et dans la partie de la feuille de verre extérieure 3 orientée vers le châssis du véhicule.

La feuille de verre intérieure 5 présente une face intercalaire 50 qui est orientée vers la feuille intercalaire de matière adhésive 4, une face intérieure 52 qui est orientée vers l’espace intérieur I et un chant 51 périphérique situé entre ces deux faces. En outre, la feuille de verre intérieure 5 présente un premier bord latéral 53, un second bord latéral 54, un bord haut 55 et un bord bas 56. Le premier bord latéral 53 et le second bord latéral 54 de la feuille de verre intérieure 5 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille de verre intérieure 5 orientée vers l’avant et dans la partie de la feuille de verre intérieure 5 orientée vers l’arrière du véhicule. Le bord haut 55 et le bord bas 56 de la feuille de verre intérieure 5 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille de verre intérieure 5 orientée vers le toit et dans la partie de la feuille de verre intérieure 5 orientée vers le châssis du véhicule.

La feuille intercalaire de matière adhésive 4 présente une face intercalaire extérieure 40 qui est orientée vers la face intercalaire 32 et qui est ici au contact de cette face intercalaire 32, une face intercalaire intérieure 42 qui est orientée vers la face intercalaire 50 et qui est ici au contact de cette face intercalaire 50, ainsi qu’un chant 41 périphérique qui est situé entre ces deux faces intercalaires 40, 42. En outre, la feuille intercalaire de matière adhésive 4 présente un premier bord latéral 43, un second bord latéral 44, un bord haut 45 et un bord bas 46. Le premier bord latéral 43 et le second bord latéral 44 de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 orientée vers l’avant et dans la partie de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 orientée vers l’arrière du véhicule. Le bord haut 45 et le bord bas 46 de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 sont disposés respectivement dans la partie de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 orientée vers le toit et dans la partie de la feuille intercalaire de matière adhésive 4 orientée vers le châssis du véhicule.

La feuille de verre extérieure 3 est par exemple une feuille de verre ayant subi une opération de bombage thermique avant la fabrication de la vitre 2 feuilletée et présentant une épaisseur e3 comprise entre 1,60 et 3,85 mm, par exemple de 3,15 mm.

La feuille de matière adhésive 4 intercalaire est par exemple une feuille en polyvinylbutyral (PVB) présentant une épaisseur Q4 comprise entre 0,30 et 1,50 mm, par exemple de 0,78 mm. Cette feuille de matière adhésive 4 présente de préférence les mêmes dimensions de longueur selon l’axe X et de hauteur selon l’axe Z, que la feuille de verre extérieure 3.

La feuille de verre intérieure 5 peut être une feuille de verre ayant subi une opération de trempe thermique, ou de semi-trempe, et présentant une épaisseur es comprise 0,70 et 2,60 mm, voire comprise 0,70 et 2,50 mm, voire entre 0,70 et 2,30 mm, voire entre 0,70 et 2,10 mm, par exemple de 1,10 mm ou 1,60 mm. Les opérations de trempe ou semi-trempe ont pour avantage d’être très rapides à réaliser. En effet, en moyenne, il est possible de produire environ 20 feuilles de verre en une minute. Par ailleurs, l’opération de trempe, ou de semi-trempe, permet d’introduire des contraintes de surface de l’ordre de 20 MPa, 30 MPa et 40 MPa respectivement sur une feuille de verre ayant une épaisseur d’environ 1,10 mm, d’environ 1,60 mm et d’environ 2,10 mm.

De préférence la feuille de verre intérieure 5 n’est pas bombée avant la fabrication de la vitre 2 feuilletée ; c’est ce feuilletage qui va lui donner sa forme bombée, en suivant la forme de la feuille de verre extérieure 3. Cela est rendu possible grâce à la faible épaisseur de la feuille de verre intérieure 5.

Dans le cas où la vitre 2 comporte une ou plusieurs autre(s) feuille(s) en plus des trois mentionnées précédemment, la feuille de verre intérieure 5 qui a subi une trempe thermique, ou une semi-trempe, est la feuille de la vitre feuilletée qui est la plus à l’intérieure.

Le premier bord latéral 23 de la vitre 2 s’étend longitudinalement en formant un premier angle a23 avec l’axe Z. Le second bord latéral 24 de la vitre 2 s’étend longitudinalement en formant un second angle a24 avec l’axe Z. Le premier angle a23 a une valeur absolue comprise entre 0 et 30°. Le second angle a24 a également une valeur absolue comprise entre 0 et 30°. De préférence, le premier angle a23 et le second angle a24 sont sensiblement égaux en valeur absolue. Dans un mode particulier de réalisation de l’invention, le premier angle a23 et le second angle a24 ont une valeur absolue d’environ 20°.

Les figures 1 et 2 montrent que la vitre 2 présente une face extérieure 20 qui est réalisée par la face extérieure 30 de la feuille de verre extérieure 3, une face intérieure 22 qui est réalisée par la face intérieure 52 de la feuille de verre intérieure 5 et un chant 21 périphérique situé entre ces deux faces, correspondant au chant 31 périphérique de la feuille de verre extérieure 3, au chant 41 périphérique de la feuille de matière adhésive 4 et au chant 51 périphérique de la feuille de verre intérieure 5.

Le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 est situé au-delà, dans une direction centrifuge, et selon l’axe X, du chant 41 de ladite feuille de matière adhésive 4 et du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 sur une partie au moins de la longueur du chant 51 de la feuille de verre intérieure 5, c’est-à-dire le long d’une partie au moins de la longueur du chant 51 de la feuille de verre intérieure 5.

En figure 1 , le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 est situé au-delà, dans toutes les directions centrifuges, du chant 41 de ladite feuille de matière adhésive 4 et du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 sur la totalité de la longueur du chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 alors qu’en figure 2, le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 est situé au-delà, dans une direction centrifuge, uniquement selon l’axe X, du chant 41 de ladite feuille de matière adhésive 4 et du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 sur une partie seulement de la longueur du chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 ; Ainsi, en figure 2, la feuille de verre intérieure 5 présente au moins une longueur selon l’axe X qui est (sont) supérieure(s) à celle(s) de la feuille de verre extérieure 3.

En figure 1 , le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 est situé au-delà, dans une direction centrifuge, du chant 41 de la feuille de matière adhésive 4 et du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 à la fois :

- sur au moins une partie de la longueur du premier bord latéral 53 de la feuille de verre intérieure 5 ; et même ici sur la totalité de la longueur du premier bord latéral 53 ;

- sur au moins une partie de la longueur du second bord latéral 54 de la feuille de verre intérieure 5 ; et même ici sur la totalité de la longueur du second bord latéral 54 ; - sur au moins une partie de la longueur du bord haut 55 de la feuille de verre intérieure

5 ; et même ici sur la totalité de la longueur du bord haut 55 ; et

- sur au moins une partie de la longueur du bord bas 56 de la feuille de verre intérieure

5 ; et même ici sur la totalité de la longueur du bord bas 56. En figure 2, le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 est situé au-delà, dans une direction centrifuge, du chant 41 de la feuille de matière adhésive 4 et du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 uniquement à la fois :

- sur au moins une partie de la longueur du premier bord latéral 53 de la feuille de verre intérieure 5 ; et même ici sur la totalité de la longueur du premier bord latéral 53 ; et - sur au moins une partie de la longueur du second bord latéral 54 de la feuille de verre intérieure 5 ; et même ici sur la totalité de la longueur du second bord latéral 54.

Dans une alternative non illustrée, le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 est situé au-delà, dans une direction centrifuge, du chant 41 de la feuille de matière adhésive 4 et du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 uniquement sur une partie seulement, voire sur la totalité, de la longueur du premier bord latéral 53 de la feuille de verre intérieure 5. Dans une autre alternative non illustrée, le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 est situé au-delà, dans une direction centrifuge, du chant 41 de la feuille de matière adhésive 4 et du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 uniquement sur une partie seulement, voire sur la totalité, de la longueur du premier bord latéral 54 de la feuille de verre intérieure 5.

En figure 1 , chacun des bord 53, 54, 55 et 56 de ladite feuille de verre intérieure 5 est ainsi situé au-delà, dans une direction centrifuge du chant 31 de ladite feuille de verre extérieure 3 (et du chant 41 de la feuille de matière adhésive 4) en formant un débord intérieur 9 unique, ou décalage centrifuge. Ce débord intérieur présente une largeur W qui peut être comprise entre 2,0 et 30,0 mm, voire entre 3,0 et 20,0 mm, comme par exemple ici de 2,85 mm ; la largeur de ce débord intérieur 9 est de préférence constante selon la longueur du débord ; il est ainsi entièrement périphérique.

En figure 2, le premier bord 53 de ladite feuille de verre intérieure 5 est ainsi situé au-delà, dans une direction centrifuge, et selon l’axe X, du chant 31 de ladite feuille de verre extérieure 3 (et du chant 41 de la feuille de matière adhésive 4) en formant un premier débord intérieur 9, ou décalage centrifuge. Ce débord intérieur présente une largeur W qui peut être comprise entre 2,0 et 30,0 mm, voire entre 3,0 et 20,0 mm, comme par exemple ici de 2,85 mm ; Ce premier débord intérieur 9 est de préférence constant selon sa longueur. Par ailleurs, le second bord 54 de ladite feuille de verre intérieure 5 est ainsi situé au-delà, dans une direction centrifuge, et selon l’axe X, du chant 31 de ladite feuille de verre extérieure 3 (et du chant 41 de la feuille de matière adhésive 4) en formant un second débord intérieur 9’, ou décalage centrifuge. Ce débord intérieur présente une largeur W qui peut être comprise entre 2,0 et 30,0 mm, voire entre 3,0 et 20,0 mm, comme par exemple ici de 2,85 mm ; Ce second débord intérieur 9’ est de préférence constant selon sa longueur.

Dans un mode de réalisation particulier de l’invention non illustré, la feuille de verre intérieure 5 comporte uniquement le premier débord intérieur 9, le second bord 54 étant dans la continuité, suivant l’axe Y, du chant 31 de ladite feuille de verre extérieure 3 et du chant 41 de ladite feuille de matière adhésive 4. Dans un autre mode de réalisation particulier de l’invention non illustré, la feuille de verre intérieure 5 comporte uniquement le second débord intérieur 9’, le premier bord 53 étant dans la continuité, suivant l’axe Y, du chant 31 de ladite feuille de verre extérieure 3 et du chant 41 de ladite feuille de matière adhésive 4.

En figure 2, la géométrie des premier et second débords intérieurs 9, 9’ est bien adaptée au procédé de production des feuilles de verre étant donné qu’ils sont orientés dans le sens longitudinal d’avancement dudit procédé. Par conséquent, le risque de détérioration de la feuille de verre 5 est considérablement réduit lors de sa fabrication. En figures 1 et 2, le joint lécheur 7 matérialise le haut du caisson de la portière à l’intérieur duquel le vitrage 1 coulisse, lorsque le vitrage est fermé. Dans cette position de vitrage fermé, toute la partie du vitrage qui est située sous ce joint lécheur 7 peut ne pas comporter de décalage : dans cette partie sous le joint lécheur 7, à l’intérieur du caisson de la portière lorsque le vitrage est fermé, il est possible que le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 sur une (ou plusieurs) partie(s) de sa longueur, voire sur la totalité de sa longueur, soit dans la continuité du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3.

Il est possible par exemple que le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 soit dans la continuité du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 seulement là où sont les moyens pour permettre la mobilité de la vitre 2 en translation par rapport à une portière du véhicule.

Au-dessus du joint lécheur 7 la portière du véhicule peut comporter au moins une partie sans montant. Ainsi, il est possible que la portière :

- ne comporte pas de montant latéral avant et que ce soit la partie de carrosserie adjacente, autrement appelée « le pilier A » ou « A-pillar » en anglais, qui guide le vitrage, et/ou - ne comporte pas de montant latéral arrière et que ce soit la partie de carrosserie adjacente, autrement appelée « le pilier B » ou « B-pillar » en anglais, qui guide le vitrage. Dans le mode de réalisation illustré en figure 2, le chant 51 de ladite feuille de verre intérieure 5 est situé au-delà à la fois du chant 41 de la feuille de matière adhésive 4 et à la fois du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 sur une partie seulement du périmètre du chant 51 de la feuille de verre intérieure 5. En l’occurrence, le débord intérieur est présent le long des bords latéraux, mais n’est pas présent le long du bord bas ni le long du bord haut de la vitre.

Ainsi, en figure 2 ces trois chants 31, 41, 51 sont dans la continuité l’un de l’autre selon l’axe Y en partie basse et en partie haute de la vitre, mais ne sont pas dans la continuité l’un de l’autre selon l’axe X au moins le long du premier bord latéral 23 ou le long du second bord latéral 24 de la vitre 2 : le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 est décalé en direction centrifuge, c’est-à-dire selon l’axe X au moins le long du premier bord latéral 23 ou le long du second bord latéral 24 de la vitre 2, voire de préférence encore le long du premier bord latéral 23 et le long du second bord latéral 24 de la vitre.

Chaque feuille 3, 4, 5 présente un pourtour P3, P4, P 5 périphérique : le pourtour P5 de la feuille de verre intérieure 5 s’étend au-delà du pourtour P4 de la feuille de matière adhésive adhésive 4 et du pourtour P3 de la feuille de verre extérieure 3 sur au moins la longueur du premier bord latéral 23 ou au moins sur la longueur du second bord 24 de la vitre 2, voire sur la longueur du premier bord 23 et sur la longueur du second bord 24 de la vitre 2.

Le pourtour P5 de la feuille de verre intérieure 5 est dans la continuité latérale du pourtour P3 de la feuille de verre extérieure 3 uniquement selon le bord haut 25 et selon le bord bas 26 de la vitre 2 ; le long du bord bas 26 : dans la partie du vitrage qui reste à l’intérieur de ladite portière lorsque le vitrage est fermé, afin de participer au renfort de la vitre à cet endroit en vue d’augmenter la fiabilité de l’attache des porte- vitre à la vitre.

Dans une variante, le chant 51 de la feuille de verre intérieure 5 s’étend au-delà du chant 31 de la feuille de verre extérieure 3 en formant respectivement le premier débord intérieur 9, ou le second débord intérieur 9’, ou décalage, centrifuge le long d’une partie seulement du premier bord latéral 23 ou du second bord latéral 24 de la vitre 2, voire en formant respectivement un premier débord intérieur 9 et un second débord intérieur 9’, ou décalage, centrifuge le long d’une partie seulement du premier bord latéral 23 et du second bord latéral 24 de la vitre 2.

Comme visible sur les figures 1 et 2, la vitre 2 comporte en outre près d’au moins un bord et au moins en partie plus à l’intérieur que la feuille de verre intérieure 5 une bande 100. Selon l’invention, la bande 100, 100’ comporte, vue en coupe transversale :

- d’une part une couche d’adhésion 101 qui s’étend au contact d’une face intérieure 52 de la feuille de verre intérieure 5 selon une largeur d’adhésion AW ; et

- d’autre part une couche de renfort 103, qui s’étend selon une largeur de renfort RW en étant située au moins en partie plus à l’intérieur que la couche d’adhésion 101 et qui présente un module d’Young compris entre 0,5 et 500 GPa, voire compris entre 1,0 et 250 GPa.

En figure 1, la bande 100 est unique et est entièrement périphérique, en un seul élément ; elle suit le débord intérieur 9, unique et entièrement périphérique, qui est également d’un seul tenant.

Une bande 100, 100’ peut être située uniquement d’une part sur une partie au moins de, voire toute, la longueur d’un premier bord latéral 23 et/ou d’autre part sur une partie au moins de, voire toute, la longueur d’un second bord latéral 24 de la vitre 2.

En figure 2, les bandes 100, 100’ sont grisées et sont situées uniquement d’une part sur quasiment toute la longueur d’un premier bord latéral 23 et d’autre part sur quasiment toute la longueur du second bord latéral 24. Elles sont chacune sous la forme d’un rectangle plat. Elles sont au nombre de deux, car il y a deux débords intérieurs mais il pourrait y avoir :

- une bande, pour un débord intérieur unique, comme par exemple pour un débord le long du bord haut de la vitre ; ou

- trois bandes indépendantes, pour trois débords intérieurs, comme par exemple pour un débord le long du bord haut de la vitre et pour les bords avant et arrière de la vitre ; ou

- quatre bandes indépendantes, pour quatre débords intérieurs, comme par exemple pour quatre bords de la vitre.

Du point de vue de l’orientation centripète/centrifuge de la couche d’adhésion 101, plusieurs cas sont envisagés :

- la couche d’adhésion 101 s’étend en sens centrifuge au contact de la face intérieure 52 le long de la totalité du débord intérieur 9, comme visible en figures 3 à 5, voire au-delà du débord intérieur 9 (et s’étend alors en vis-à-vis du chant 51 de la feuille de verre intérieure 5), voire en outre en vis-à-vis de face intérieure 50 de de la feuille de verre intérieure 5 ;

- la couche d’adhésion 101 s’étend en sens centripète au contact de la face intérieure 52 le long d’une partie seulement du débord intérieur 9 ; - la couche d’adhésion 101 s’étend en sens centripète au contact de la face intérieure 52 en deçà du débord intérieur 9 et elle s’étend alors complètement en vis-à-vis à la fois de la feuille de verre extérieure 3, de la feuille de matière adhésive 4 et de la feuille de verre intérieure 5 ;

- la couche d’adhésion 101 s’étend en sens centrifuge au contact de la face intérieure 52 en deçà du débord intérieur 9 et elle s’étend alors au moins en partie en vis-à-vis à la fois de la feuille de verre extérieure 3, de la feuille de matière adhésive 4 et de la feuille de verre intérieure 5, comme visible sur les figures 4 et 5.

Du point de vue de l’orientation centripète (vers la droite sur les figures 3 à 5)/centrifuge (vers la gauche sur les figures 3 à 5) de la couche de renfort 103, plusieurs cas sont envisagés :

- la couche de renfort 103 s’étend en sens centrifuge le long de la totalité du débord intérieur 9, comme visible en figures 3 à 5 ; voire au-delà du débord intérieur 9 (et s’étend alors en vis-à-vis du chant 51 de la feuille de verre intérieure 5), voire en outre en vis-à- vis de face intérieure 50 de de la feuille de verre intérieure 5 ; - la couche de renfort 103 s’étend en sens centrifuge au contact de la face intérieure 52 en deçà du débord intérieur 9 et elle ne s’étend alors pas jusqu’à l’arête entre la face intérieure 52 et le chant 51 ;

- la couche de renfort 103 s’étend en sens centripète au contact de la face intérieure 52 le long d’une partie au moins et de préférence le long de la totalité du débord intérieur 9 et elle ne s’étend alors pas du tout en vis-à-vis à la fois de la feuille de verre extérieure 3, de la feuille de matière adhésive 4, comme visible sur les figures 3 et 4 ;

- la couche de renfort 103 s’étend en sens centripète au contact de la face intérieure 52 au delà du débord intérieur 9 et elle s’étend alors au moins en partie en vis-à-vis à la fois de la feuille de verre extérieure 3, de la feuille de matière adhésive 4 et de la feuille de verre intérieure 5, comme visible sur la figure 5.

Ainsi,

- la figure 3 illustre un mode de l’invention dans lequel le renforcement conféré par la bande 100 couvre au moins en partie et avantageusement la totalité de la face intérieure du débord de verre intérieur sans la dépasser pour assurer le meilleur maintien des débris de verre mince en cas de casse tout en restant caché entièrement derrière la première pièce de recouvrement 70 lorsque la vitre est vue de l’extérieur et derrière le premier élément de guidage et d’étanchéité 71 lorsque la vitre est vue de l’intérieur ; la bande peut en outre couvrir le champ du verre intérieur et déborder sur la face extérieure du débord de verre intérieur ;

- la figure 5 illustre un autre mode de l’invention dans lequel le renforcement conféré par la bande 100 couvre plus que la totalité de la face intérieure du débord de verre intérieur pour assurer un maintien des débris de verre mince en cas de casse tout en restant caché, en partie seulement, derrière la première pièce de recouvrement 70 et derrière le premier élément de guidage et d’étanchéité 71 et tout en augmentant le renfort mécanique ; la bande peut en outre couvrir le champ du verre intérieur et déborder sur la face extérieure du débord de verre intérieur ; et

- la figure 4 illustre un autre mode de l’invention, intermédiaire entre les deux précédents, dans lequel l’adhésion conférée par la couche d’adhésion 101 couvre plus que la totalité de la face intérieure du débord de verre intérieur pour assurer un maintien des débris de verre mince en cas de casse tout en restant caché, en partie seulement alors que la couche de renfort 103 participe au renfort tout en étant entièrement cachée ; la bande peut en outre couvrir le champ du verre intérieur et déborder sur la face extérieure du débord de verre intérieur.

Il existe aussi d’autres modes intermédiaires de l’invention, non illustrés, dans lesquels par exemple le renfort conféré par la couche de renfort 103 s’étend plus loin que la totalité de la face intérieure du débord de verre intérieur pour assurer un renfort tout en restant caché, en partie seulement alors que la couche d’adhésion 101 participe à l’adhésion tout en étant entièrement cachée ; la couche de renfort 103 peut en outre s’étendre en vis-à-vis du champ du verre intérieur et s’étendre en vis-à-vis de la face extérieure du débord de verre intérieur.

Plus précisément, la figure 3 illustre une vue partielle en coupe du premier bord 23 de la vitre 2 et montre l’un des éléments de guidage vertical du vitrage 1 qui est fixé à l’avant de la portière du véhicule. L’élément de guidage comporte, notamment, un premier élément de guidage et d’étanchéité 71 permettant de guider en translation suivant l’axe Z la vitre 2 et une première pièce de recouvrement 70 ayant pour fonction de cacher l’élément de guidage et d’étanchéité 71. Le premier débord intérieur 9 du premier bord latéral 23 est en contact et glisse entre une protubérance sphérique 72 et un joint 73 comportant deux lèvres. Dans une alternative, le joint 73 peut comporter une lèvre ou plus de deux lèvres. Un autre élément de guidage (non visible) du vitrage 1 fixé au véhicule, dénommé couramment B-pillar en anglais, ou le pilier B, est orienté vers l’arrière dudit véhicule. Le pilier B comporte, notamment, un second élément de guidage et d’étanchéité permettant de guider en translation suivant l’axe Z le second bord latéral 24 de la vitre 2 et une seconde pièce de recouvrement ayant pour fonction de cacher l’élément de guidage et d’étanchéité. Le second débord intérieur 9’ (non visible) du second bord latéral 24 est en contact et glisse entre une seconde protubérance sphérique et un second joint comportant deux lèvres. Dans une alternative, ce second joint peut comporter une lèvre ou plus de deux lèvres.

Sur cette figure 3, la largeur d’adhésion AW est identique à la largeur de renfort RW ; la couche de renfort 103 est exactement superposée à la couche d’adhésion 101 ; elles sont identiques à la largeur W du débord intérieur 9.

Toutefois, il est possible que la largeur d’adhésion AW de la couche d’adhésion 101 s’étende selon au moins la moitié, de préférence selon au moins les deux tiers, et de préférence encore selon au moins les trois quarts de largeur de renfort RW de la couche de renfort 103.

Il est en outre possible que la largeur d’adhésion AW de la couche d’adhésion 101 s’étende selon une largeur supérieure à la largeur de renfort RW de la couche de renfort 103, comme visible sur la figure 4, car la couche d’adhésion 101 peut avoir, en elle-même, un effet d’amélioration de la tenue mécanique du vitrage.

Sur la figure 5, la largeur d’adhésion AW est identique à la largeur de renfort RW et la couche de renfort 103 est exactement superposée à la couche d’adhésion 101 mais elles sont supérieures à la largeur W du débord intérieur 9 et s’étendent ainsi en deçà du débord intérieur 9 en sens centripète.

Le vitrage 1 comporte, outre la vitre 2, le long d’au moins une partie d’au moins un bord bas 26, des moyens pour permettre la mobilité de la vitre 2 en translation par rapport à une portière du véhicule. Ces moyens comprennent au moins un et de préférence au moins deux porte-vitre 6, 6’ présentant par exemple en coupe transversale sensiblement une forme en h inversé.

La figure 6 illustre une vue de détail d’un porte- vitre 6 pour une vitre avec un débord intérieur entièrement périphérique. Ce porte-vitre 6 présente ainsi :

- une première partie constituée de deux parois parallèles 63, 64 reliées à leur base et formant une rainure longitudinale, c’est-à-dire formant en coupe transversale une forme en U, et

- une deuxième partie constituée d’une queue 65 s’étendant à l’opposé des parois parallèles 63, 64 par rapport à la base reliant ces parois. Dans la version illustrée, l’assemblage est opéré de manière à ce que lesdites parois parallèles 63, 64 de ladite forme en h enchâssent la vitre 2 dans sa partie inférieure, la queue 65 se trouvant alors sensiblement dans le prolongement de la vitre 2, feuilletée.

Cette forme en h du porte-vitre est particulièrement avantageuse car elle permet la transmission des efforts entre le porte -vitre et la vitre selon une grande surface correspondant à la somme des surfaces intérieures des parois parallèles 63, 64 ; toutefois, il est tout à fait possible d’utiliser une simple platine, cette platine présentant par exemple au moins deux parties : une première partie pour la coopération avec la vitre et une deuxième partie pour la coopération avec le mécanisme d’entraînement (monté/descente) de la vitre. Sur la figure 6, la vitre 2 est plate et les parois parallèles 63, 64 et la queue 65 sont planes ; toutefois il est possible que la vitre 2 soit bombée et que les parois parallèles 63, 64 et /ou la queue 65 soient bombées. La queue 65 s’étend environ à partir de la moitié de la base reliant les parois parallèles 63, 64, mais il est également possible de positionner la queue 65 dans le prolongement de l’une ou de l’autre des parois parallèles 63, 64.

Sur la figure 6 la queue 65 n’est pas parallèle aux parois 63, 64. L’axe T illustrant le plan moyen du vitrage 1 à son extrémité inférieure lorsque ce dernier est correctement positionné vis-à-vis du porte -vitre 6, la queue 65 est orientée d’un angle non nul vis-à-vis de l’axe T et qui est fonction du bombage de la vitre 2. La queue 65 est destinée à être reliée à un système d’entraînement motorisé non illustré pour permettre la montée et la descente du vitrage 1 dans la portière du véhicule.

L’assemblage des porte-vitre 6, 6’ à la vitre 2, feuilletée, est opéré sur un gabarit permettant le contrôle des tolérances sur l’ensemble porte-vitre 6, 6’ / vitre 2.

Avant le positionnement et la fixation des porte-vitre, la vitre 2 est d’abord correctement positionnée (« focalisée ») dans un gabarit de montage 11, visible en figure 7, présentant une pluralité de butées de positionnement (voir également à titre d’exemple en figure 1, les butées de positionnement XI, Yl, Y2, Y3, Zl, Z2).

L’une des butées de positionnement est désignée sous l’appellation point Y3 et est, de préférence, positionné sur la ligne du joint lécheur 7 (non visible sur les figures 2 à 5) illustrant la position de ce joint de contact bas avec la portière lorsque le vitrage est fermé.

Une matrice 12, illustrée en pointillés, solidaire du référentiel de la vitre 2 accueille les queux 65 de chaque porte-vitre 6. Des mors mobiles inférieur 13 et supérieur 14 viennent ensuite enserrer la queue 65.

Quelle que soit l’orientation des porte-vitre 6 dans la direction Y, les mords mobiles 13, 14 viennent emprisonner les porte -vitre 6 sans détériorer l’iso statisme.

Le (ou les) porte-vitre 6, 6’ est (ou sont) encollés(s) à l’aide d’une colle par exemple de polyuréthanne, puis « chaussé(s) » sur la vitre 2, c’est-à-dire qu’il(s) est (ou sont) positionné(s) de manière à ce que la vitre soit présente dans la forme en U, en butée ou non, en insérant entre lesdites parois parallèles 63, 64 et la vitre 2 une matière d’insertion 66 en plastique, comme par exemple du polypropylène.

Dans une variante, il est proposé une injection in- situ de matière adhésive destinée à former la matière d’insertion 66, qui est en résine thermofusible thermoplastique, par exemple à base de polyamide.

Le positionnement de la matière d’insertion 66 lorsque la vitre et les porte-vitre sont correctement positionnés les uns par rapport aux autres garantit ainsi la position du porte-vitre, quel que soit le galbe de la vitre. La résine thermofusible utilisée présente une limite d’élasticité d’environ 5,5

N/mm 2 et une résistance à la rupture de 11 N/mm 2 , calculées selon la norme DIN 53455. Elle doit être utilisée à une température d’environ 220 °C et présente à cette température une viscosité de l’ordre de 5000 mPa.s, mesurée selon la norme ASTM D 3236.

Ainsi, la bande 100 est attachée chimiquement au porte-vitre 6 ; lorsque la bande est entièrement périphérique, cela participe à augmenter encore la tenue mécanique du vitrage.

Lors de la mise en œuvre de cette solution, il est également possible d’utiliser une colle supplémentaire pour fixer parfaitement la bande 100 aux parois parallèles et à la vitre. Les porte-vitre utilisés sont, de préférence, en alliage d’aluminium. A titre d’exemple, avec un alliage d’aluminium de nuance 6060 (AGS), une force de pressage verticale de 30 à 50 tonnes est suffisante, c’est-à-dire rapporté à la taille des porte -vitre, des efforts d’environ 150 GPa pour des porte-vitre en h de dimension hors-tout d’environ 40x30 mm et d’environ 450 GPa pour des porte-vitre en h de dimension hors-tout d’environ 60x60 mm.

Il est connu que les vitrages pour l’automobile doivent respecter le règlement européen ECE R43. Ce règlement stipule que la vitre utilisée doit, pour un échantillon de 300x300 mm maintenu sur ses quatre côtés, résister à un choc à la bille de 227 g lâchée d’une hauteur de 9 m et impactant sur la face extérieure 20 de la vitre. Le succès du test est déterminé par la mesure de la déformation vers l’intérieur la vitre et la bille ne doit pas avoir traversé la vitre. Des essais de choc à la bille comme décrit dans le règlement ECE R43 ont été conduits sur des échantillons de 300 x 300 mm de vitre comportant un verre extérieur 3 trempé de 2,85 mm, un verre intérieur 5 de 1,1 mm semi-trempé avec un niveau de contrainte de 20 MPa et une feuille de matière adhésive 4 intercalaire en PVB de 0,86 mm. Les figures 8 et 9 illustrent de manière schématique la façon dont ce test est mis en œuvre pour une vitre 2 selon l’invention avec une bille 80. La bille 80 n’est pas illustrée en figure 9 car elle se trouve très au-dessus de la vitre.

Pour tenir compte de la façon dont un vitrage latéral présentant un débord intérieur 9 de largeur W de 10,0 mm est maintenu dans une portière, la vitre est maintenue sur ses cotés par une pièce en plastique 81 avec une fente 82 dans laquelle vient s’encastrer le débord intérieur 9. La vitre 2 repose simplement sur une face intérieure de la pièce en plastique 81 par gravité.

Quatre série de test ont été réalisées : deux séries avec un maintien de la vitre selon deux côtés opposés et deux séries avec un maintien de la vitre périphérique, sur quatre côtés.

La figure 10 illustre la déformation de la vitre 2 après le choc. La vitre extérieure 3, la vitre intérieure 5, ou les deux, peut ou peuvent être cassées en plusieurs morceaux.

Pour une première série de tests, le long de deux côtés opposés la vitre est maintenue (les bords gauche et droit sur les figures 8 et 9) et le long de deux autres côtés opposés la vitre est laissée libre (elle n’est pas maintenue par une pièce en plastique). Sur une partie des échantillons, une abrasion est réalisée pour schématiser l’usure due aux coulissement de la vitre lors des montées-baisses de la vitre latérale. Cette abrasion est réalisée avec un sable calibré « Arizona dust » dont les propriétés d’abrasion sont connues pour être similaires à celles observés sur un vitrage usagé. Sur une autre partie des échantillons, aucune abrasion n’est faite.

Le test à la bille est modifié et les chocs à la bille de 227 g sont réalisés en montant progressivement la hauteur à laquelle la bille est lâchée, de 0,5 m en 0,5 m, et on relève la valeur de la hauteur qui conduit à une casse y compris partielle d’un des verres.

En pratique, lorsqu’il n’y a aucune bande 100, le verre intérieur casse toujours à partir d’une hauteur de lâchée de 3,5 m ; il casse plus particulièrement sur sa partie non- feuilleté en débord et quelquefois le verre extérieur casse aussi, mais dans ce cas, le débord de verre intérieur est au moins partiellement cisaillé. De façon surprenante, les résultats obtenus ne montrent pas de différence entre les vitres abrasées et les vitres non-abrasées. Ces essais montrent une fragilité des bords latéraux du verre intérieur, qu’ils soient abrasés ou non.

Pour une deuxième série de tests, comme pour la première série, la vitre est maintenue sur deux côtés seulement de la façon décrite dans le règlement ECE R43. Le choc à la bille est fait de la hauteur conventionnelle de 9 m. Sur les échantillons de cette deuxième série, un renforcement est réalisée grâce à une bande 100 constituée d’une couche de renfort 103 réalisée par une lame métallique de 0,5 mm d’épaisseur et 20 mm de largeur et d’une couche d’adhésion 101 réalisée par un adhésif double face souple d’épaisseur 0,8 mm sur la face intérieure du débord de verre intérieur. Le résultat des tests montre que le verre intérieur casse mais l’échantillon reste en place dans son support et les morceaux de verre intérieur cassé du débord de verre sont maintenus à l’échantillon par la bande de renfort 100.

Pour une troisième série de tests, la vitre est maintenue de la façon décrite dans le règlement ECE R43 et sur ses quatre côtés, sans aucune bande. Le choc à la bille est fait de la hauteur conventionnelle de 9 m.

Dans cette série, le verre intérieur est partiellement cisaillé (moitié des cas) ou complètement (autre moitié) au droit du bord du verre extérieur à la limite avec le support de la pièce plastique. Dans tous les cas, des éclats du débord de verre sont présents, libres ou attachés à l’échantillon, et cela laisse prévoir un risque de coupure pour un passager de la voiture en cas de choc du véhicule conduisant à la pénétration de la vitre latérale cassée dans l’habitacle. Dans une quatrième série de tests, une bande périphérique est appliquée en face intérieur du verre intérieure de vitres identiques à celle de la troisième série. Cette bande est constituée d’une lame métallique réalisant une couche de renfort au sens de l’invention, de 0,5 mm d’épaisseur et de 20,0 mm de largeur (RW) et est collée par un adhésif double face souple, réalisant une couche d’adhésion au sens de l’invention (adhésif de la marque TESA à base de mousse acrylique, référencé ACX plus 7808), de 20,0 mm de largeur (AW) et d’épaisseur 0,8 mm sur la face intérieure du débord de verre intérieur, en limite centrifuge de cette face intérieure et en s’entendant en direction centripète. La bande présente donc une largeur égale au double de la largeur du débord et s’entend en direction centripète sur une distance (10,0 mm) égale à la largeur du débord.

Dans cette série, le verre intérieur casse et, que le verre extérieur casse ou ne casse pas, l’échantillon reste en place dans son support et les morceaux de verre intérieur cassé du débord de verre sont maintenus à l’échantillon par la bande périphérique.

Une autre série de test a été réalisée sur la base du vitrage de la figure 1 constituée d’une feuille de verre extérieure 3 d’une épaisseur de 3,15 mm, d’une feuille de verre intérieure 5 d’une épaisseur de 1,1 mm, séparées par une feuille de matière adhésive 4 d’une épaisseur de 0,78 mm, le débord 9 étant périphérique, d’une largeur W de 10,0 mm.

Pour cette série de test, les vitrages ont été pourvus d’une bande 100 entièrement périphérique qui suit le contour de la feuille de verre intérieure.

Deux types de bande 100 ont été testées, toutes les deux constituées d’une couche de renfort 103 en PVC et d’une couche d’adhésion 101 constituée d’un ruban adhésif double face d’une épaisseur de 0,80 mm de la marque TESA à base de mousse acrylique (référence ACX plus 7808), mais l’une largeur (AW et RW) de 10,0 mm et l’autre d’une largeur (AW et RW) de 15,0 mm.

Deux tests de résistance mécanique ont été réalisés : l’un en lâchant une balle métallique de 227 g d’une hauteur de 9 mètres au-dessus des vitrages (au-dessus de la face extérieure) et l’autre en lâchant une balle métallique de 2,26 kg d’une hauteur de 4 mètres au-dessus des vitrages (au-dessus de la face extérieure).

Tous les vitrages ont résisté ; aucune balle n’a traversé les vitrages.

Pour la couche d’adhésion, le ruban adhésif double face à base de résine acrylique référencé GT6000 de la marque 3M a également été testé et a également donné de bons résultats. L’invention propose ainsi un moyen de fabriquer un vitrage latéral feuilleté, symétrique ou asymétrique (par exemple avec une feuille de verre intérieure plus mince que la feuille de verre extérieure), avec un débord du verre intérieur tel qu’il passe le test ECE R43 modifié pour tenir compte du fait que sur un véhicule, la vitre n’est maintenue que par le débord du verre intérieur. Ce test va au-delà du test de la composition verrière ; c’est un test système extrapolé à partir du test verrier ECE R43 mais il est nécessaire de présenter un tel test pour montrer la possibilité d’utiliser la solution décrite pour réaliser des vitrages flush sur les véhicules.

L’invention permet par ailleurs de profiter de l’épaisseur cumulée du verre extérieur et de la feuille de matière adhésive intercalaire pour compenser l’écart entre le verre extérieur et d’une part le « B pillar », encore appelé « pilier B » ou d’autre part la « division bar » encore appelée « barre de division ». Aucune protection n’est nécessaire sur la face extérieure du débord de verre intérieur dont l’épaisseur viendrait diminuer de sa valeur la possibilité de combler l’écart entre le verre extérieur et le pilier B ou la barre de division.

L’invention permet aussi de coller un renforcement de l’épaisseur désirée pour s’ajuster dans un joint d’étanchéité et notamment un joint d’étanchéité déjà utilisé pour une configuration de vitre sans débord.

Lorsque le vitrage latéral est « full flush », c’est-à-dire non seulement affleurant sur ses cotés verticaux avec le pilier B ou la barre de division mais aussi affleurant avec la partie haute de la portière, l’invention permet par son épaisseur supplémentaire apportée au débord de verre mince d’éviter que le bord du verre intérieur en débord puisse blesser un passager qui aurait laisser sa main ou son bras à travers la fenêtre de la portière lors de sa fermeture.

La présente invention est décrite dans ce qui précède à titre d’exemple. Il est entendu que l’homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l’invention sans pour autant sortir du cadre du brevet tel que défini par les revendications.