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Title:
SLIDING VEHICLE SEAT ASSEMBLY AND MOTOR VEHICLE, IN PARTICULAR A MICRO-HYBRID MOTOR VEHICLE COMPRISING SUCH A VEHICLE SEAT ASSEMBLY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/209126
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a vehicle seat assembly comprising a vehicle seat (10) with a seat portion (14), the seat portion (14) comprising a seat frame (15), a slide (12) comprising two slide mechanisms (28), each slide mechanism (28) comprising a moveable profile (22) attached to the seat portion (15) and a fixed profile (30), each moveable profile (22) being slidingly accommodated in an associated fixed profile (30), and a crossmember (46) attached to the fixed profiles (30) of the slide mechanisms (28). The crossmember (46) is attached to each fixed profile (30) by means of a respective attachment profile (48). A first flap (52) of each attachment profile (48) is attached to a fixed profile (30). A second flap (50) of each attachment profile (48) is attached to the crossmember (46). The first flap (52) and the second flap (50) of each attachment profile (48) are substantially perpendicular.

Inventors:
CHALEX EMMANUEL (FR)
VENTRE DAVID (FR)
OUKHMAMOU ABDERAMENE (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/061182
Publication Date:
November 02, 2023
Filing Date:
April 27, 2023
Export Citation:
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Assignee:
FAURECIA SIEGES DAUTOMOBILE (FR)
International Classes:
B60N2/06; B60K1/04; B60N2/07; B60N2/42; B62D25/20
Foreign References:
DE102016203673A12017-09-21
CN107128214A2017-09-05
DE102007001720A12008-07-17
FR3107015A12021-08-13
FR3107015A12021-08-13
Attorney, Agent or Firm:
PLASSERAUD IP et al. (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Ensemble de siège de véhicule comprenant :

- un siège de véhicule (10) avec une assise (14), l’assise (14) comportant une armature d’assise (15),

- une glissière (12) comportant deux mécanismes de glissière (28), chaque mécanisme de glissière (28) comportant un profilé mobile (22), fixé à l’armature d’assise (15), et un profilé fixe (30), chaque profilé mobile (22) étant reçu coulissant dans un profilé fixe (30) associé,

- une traverse (46) fixée aux profilés fixes (30) des mécanismes de glissière (28), de préférence au voisinage d’une extrémité avant (30a) des profilés fixes (30) des mécanismes de glissière (28), la traverse (46) étant fixée à chaque profilé fixe (30) par l’intermédiaire d’un profilé (48) de fixation respectif, un premier pan (52) de chaque profilé (48) de fixation étant fixé sur un profilé fixe (30), et un deuxième pan (50) de chaque profilé (48) de fixation étant fixé à la traverse (46), le premier pan (52) et le deuxième pan (50) de chaque profilé (48) de fixation étant inclinés l’un par rapport à l’autre, de préférence d’un angle compris entre 45° et 135°, le premier pan (52) et le deuxième pan (50) de chaque profilé (48) de fixation étant, de préférence encore, sensiblement perpendiculaires.

[Revendication 2] Ensemble de siège selon la revendication 1 , dans lequel le profilé (48) de fixation est à section transversale en « U », en « V >> ou en « L >>.

[Revendication 3] Ensemble de siège de véhicule selon la revendication 1 , dans lequel la traverse (46) est soudée sur chaque deuxième pan (50) des profilés (48) de fixation, chaque deuxième pan (50) des profilés (48) de fixation comprenant de préférence au moins un trou traversant (54), de préférence deux trous traversants (54), pour souder la traverse (46) sur les deuxièmes pans (50) des profilés (48) de fixation.

[Revendication 4] Ensemble de siège de véhicule selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel un tube (58) est fixé entre les deux profilés (48) de fixation, notamment entre les deuxièmes pans (50) des deux profilés (48) de fixation. [Revendication 5] Ensemble de siège de véhicule selon la revendication 4, dans lequel le tube (58) est à section transversale circulaire.

[Revendication 6] Ensemble de siège selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la traverse (46) comporte une première latte (62), de forme générale en « U », dont l’âme (62i), au moins, est à section transversale en « U », et au moins une deuxième latte (64, 66), de forme générale en « L » ou en « U », reçue dans un volume défini par la première latte (62) et fixée à la première latte (62), notamment par soudage.

[Revendication 7] Ensemble de siège selon la revendication 6, dans lequel la traverse (46) comporte une deuxième latte (64) et une troisième latte (66), la deuxième latte (64) étant de préférence de forme générale en « L » ou en « U » et la troisième latte (66) étant de préférence de forme générale en « U », la troisième latte (66) étant reçue dans un volume défini par la première latte (62), la deuxième latte (64) étant entre la première latte (62) et la troisième latte (66).

[Revendication 8] Ensemble de siège selon la revendication 6 ou 7, dans lequel la deuxième latte (64) comprend un premier pan (64i) avec au moins un bossage (68) longitudinal fixé à l’âme (62i) de la première latte (62), notamment par soudage, et au moins une portion du premier pan (64i) de la deuxième latte (64), distincte du au moins un bossage (68), sensiblement plane, la portion du premier pan (64i) de la deuxième latte (64) sensiblement plane étant distante de l’âme (62i) de la première latte (62), selon une direction sensiblement verticale.

[Revendication 9] Ensemble de siège selon les revendications 7 et 8, dans lequel la troisième latte (66) comprend un premier pan (661) s’étendant sensiblement parallèlement au premier pan (64i) de la deuxième latte (64), le premier pan (661) de la troisième latte (66) comprenant de préférence au moins un bossage (72) reçu dans le creux défini par le au moins un bossage (68) de la deuxième latte (64).

[Revendication 10] Ensemble de siège selon l’une quelconque des revendications précédentes en combinaison avec la revendication 6, dans lequel l’âme (62i) de la première latte (62) s’étend au moins en partie au-dessus de l’extrémité supérieure du deuxième pan (50) du profilé (48) de fixation. [Revendication 11] Véhicule automobile comprenant un châssis définissant au moins un plancher (32) d’un habitacle du véhicule automobile, et un ensemble de siège de véhicule selon l’une quelconque des revendications précédentes, les premiers pans (52) des profilés (48) de fixation étant fixés, directement ou indirectement, au plancher (32).

[Revendication 12] Véhicule automobile selon la revendication 11 , dans lequel chaque profilé mobile (22) est coulissant selon une direction (Xi) inclinée par rapport à un plan d’extension locale du plancher (32) du véhicule, disposé sous le siège de véhicule (10).

[Revendication 13] Véhicule automobile selon la revendication 12, l’ensemble de siège étant selon l’une des revendications 6 à 8, dans lequel le premier pan (64i) de la deuxième latte (64) et le premier pan (661) de la troisième latte (66), le cas échéant, est/sont inclinée/s par rapport à l’âme (62i) de la première latte (62), de préférence d’un angle sensiblement égal à l’angle d’inclinaison de la direction (Xi) de déplacement des profilés mobiles (22) par rapport au plan d’extension locale du plancher (32) du véhicule, disposé sous le siège de véhicule (10).

[Revendication 14] Véhicule automobile selon l’une des revendications 11 à 13, le véhicule automobile étant un véhicule hybride, en particulier un véhicule microhybride, le véhicule comprenant un moteur thermique, un moteur électrique et une batterie (42) d’alimentation du moteur électrique.

[Revendication 15] Véhicule automobile selon la revendication 14, dans lequel le châssis définit un logement (44) recevant la batterie (42), sous le siège de véhicule (10), en particulier sous la traverse (46), la batterie (42) s’étendant de préférence au-dessus des bords latéraux du logement (44) sur lesquels sont fixés les mécanismes de glissière (28).

[Revendication 16] Procédé de fixation d’un ensemble de siège selon l’une quelconque des revendications 1 à 10 dans un véhicule automobile comprenant un châssis définissant au moins un plancher (32) d’un habitacle du véhicule automobile, comportant les étapes successives suivantes : i) fixer ensemble la traverse (46) et le tube (58), le cas échéant, avec les deux profilés (48) de fixation, notamment par soudage, la traverse (46) étant fixée sur le deuxième pan (50) de chaque profilé (48) de fixation ; ii) fixer les deux profilés (48) de fixation sur le châssis de véhicule automobile (32), notamment par soudage, le premier pan (52) de chaque profilé (48) de fixation étant fixé sur le châssis de véhicule automobile (32) ; iii) fixer un profilé fixe (30) de mécanisme de glissière (28) sur chaque profilé (48) de fixation, notamment par soudage, chaque profilé fixe (30) étant fixé sur le premier pan (52) d’un profilé (48) de fixation respectif ; dans lequel, de préférence, l’armature d’assise (15) est fixée aux profilés mobiles (22) des mécanismes de glissière (28) et les profilés mobiles (22) sont reçus dans les profilés fixes (30), avant l’étape iii).

Description:
Ensemble de siège de véhicule à glissière et véhicule automobile, en particulier microhybride, comprenant un tel ensemble de siège de véhicule

Domaine technique

[0001] La présente invention est relative à un ensemble de siège de véhicule à glissière et à un véhicule automobile, en particulier hybride, plus particulièrement microhybride, comprenant un tel ensemble de siège de véhicule.

Technique antérieure

[0002] Un véhicule automobile microhybride est équipé d’un système dit « Start & Stop ». Ce système assure le démarrage et la coupure automatiques du moteur thermique lors des phases d'arrêt du véhicule automobile. Ce système permet ainsi d'économiser du carburant et de réduire les émissions de polluants tels que le CO2 et les autres gaz d'échappement. Ce système permet encore de réduire le bruit émis par le véhicule lors des multiples arrêts-redémarrages en circulation urbaine.

[0003] Un véhicule automobile microhybride comprend ainsi, outre le moteur thermique, un moteur électrique. Le moteur électrique est alimenté par une batterie d’alimentation. Il est connu de placer la batterie d’alimentation sous le siège du conducteur du véhicule. La batterie est alors fixée sur le châssis du véhicule. Pour limiter les risques de détérioration de la batterie d’alimentation en cas de choc, notamment en cas de choc latéral sur le véhicule, il est connu de placer la batterie le plus près possible de l’axe longitudinal, médian du châssis du véhicule. En d’autres termes, la batterie est placée sous le siège du conducteur du véhicule, côté « console », par opposition au côté « portière ».

[0004] Toutefois, en cas de choc latéral important, le châssis peut se déformer. Il peut alors se produire une détérioration de la batterie d’alimentation.

[0005] Il est connu de la demande FR-A-3 107 015, au nom du déposant, un ensemble de siège de véhicule comprenant une traverse fixée aux profilés fixes de deux mécanismes de glissière, disposés chacun d’un côté du siège de véhicule. La traverse permet de rigidifier localement de châssis et, ainsi, de limiter encore les risques de détérioration d’une batterie placée sous le siège de véhicule. Cependant, dans cette demande, la traverse a une forme sensiblement plane, limitant ainsi la taille de la batterie pouvant être reçue sous le siège de véhicule.

Résumé

[0006] La présente divulgation vient améliorer la situation.

[0007] À cette fin, il est proposé un ensemble de siège de véhicule comprenant :

- un siège de véhicule avec une assise, l’assise comportant une armature d’assise,

- une glissière comportant deux mécanismes de glissière, chaque mécanisme de glissière comportant un profilé mobile, fixé à l’armature d’assise, et un profilé fixe, chaque profilé mobile étant reçu coulissant dans un profilé fixe associé,

- une traverse fixée aux profilés fixes des mécanismes de glissière, de préférence au voisinage d’une extrémité avant des profilés fixes des mécanismes de glissière, la traverse étant fixée à chaque profilé fixe par l’intermédiaire d’un profilé de fixation respectif, un premier pan de chaque profilé de fixation étant fixé sur un profilé fixe, et un deuxième pan de chaque profilé de fixation étant fixé à la traverse, le premier pan et le deuxième pan de chaque profilé de fixation étant inclinés l’un par rapport à l’autre, de préférence d’un angle compris entre 45° et 135°, le premier pan et le deuxième pan de chaque profilé de fixation étant, de préférence encore, sensiblement perpendiculaires.

[0008] Ainsi, avantageusement, la traverse permet de renforcer localement le châssis du véhicule équipé de l’ensemble de siège. En outre, du fait de la forme des profilés de fixation, fixés à la traverse et aux profils fixes des mécanismes de glissière, il est possible de surélever la traverse par rapport à la surface sur laquelle est fixé l’ensemble de siège, permettant ainsi de disposer une batterie potentiellement plus volumineuse sous l’ensemble de siège, notamment sous la traverse.

[0009] De préférence, le dispositif de siège de véhicule décrit, comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

- le profilé de fixation est à section transversale en « U », en « V >> ou en « L >> ; - la traverse est soudée sur chaque deuxième pan des profilés de fixation, chaque deuxième pan des profilés de fixation comprenant de préférence au moins un trou traversant, de préférence deux trous traversants, pour souder la traverse sur les deuxièmes pans des profilés de fixation ;

- un tube est fixé entre les deux profilés de fixation, notamment entre les deuxièmes pans des deux profilés de fixation ;

- le tube est à section transversale circulaire ;

- la traverse comporte une première latte, de forme générale en « U », dont l’âme, au moins, est à section transversale en « U », et au moins une deuxième latte, de forme générale en « L » ou en « U », reçue dans un volume défini par la première latte et fixée à la première latte, notamment par soudage ;

- la traverse comporte une deuxième latte et une troisième latte, la deuxième latte étant de préférence de forme générale en « L » ou en « U » et la troisième latte étant de préférence de forme générale en « U », la troisième latte étant reçue dans un volume défini par la première latte, la deuxième latte étant entre la première latte et la troisième latte ;

- la deuxième latte comprend un premier pan avec au moins un bossage longitudinal fixé à l’âme de la première latte, notamment par soudage et au moins une portion du premier pan de la deuxième latte, distincte du au moins un bossage, sensiblement plane, la portion du premier pan de la deuxième latte sensiblement plane étant distante de l’âme de la première latte, selon une direction sensiblement verticale ;

- la troisième latte comprend un premier pan s’étendant sensiblement parallèlement au premier pan de la deuxième latte, le premier pan de la troisième latte comprenant de préférence au moins un bossage reçu dans le creux défini par le au moins un bossage de la deuxième latte ; et

- l’âme de la première latte s’étend au moins en partie au-dessus de l’extrémité supérieure du deuxième pan du profilé de fixation.

[0010] Selon un autre aspect, il est décrit un véhicule automobile comprenant un châssis définissant au moins un plancher d’un habitacle du véhicule automobile, et un ensemble de siège de véhicule tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons, les premiers pans des profilés de fixation étant fixés, directement ou indirectement, au plancher.

[0011] Chaque profilé mobile peut être coulissant selon une direction inclinée par rapport à un plan d’extension locale du plancher du véhicule, disposé sous le siège de véhicule.

[0012] Le premier pan de la deuxième latte et le premier pan de la troisième latte, le cas échéant, peu/ven/t être inclinée/s par rapport à l’âme de la première latte, de préférence d’un angle sensiblement égal à l’angle d’inclinaison de la direction de déplacement des profilés mobiles par rapport au plan d’extension locale du plancher du véhicule, disposé sous le siège de véhicule.

[0013] Le véhicule automobile peut être un véhicule hybride, en particulier un véhicule microhybride, le véhicule comprenant un moteur thermique, un moteur électrique et une batterie d’alimentation du moteur électrique.

[0014] Le châssis peut définir un logement recevant la batterie, sous le siège de véhicule, en particulier sous la traverse, la batterie s’étendant de préférence au- dessus des bords latéraux du logement sur lesquels sont fixés les mécanismes de glissière.

[0015] Selon encore un autre aspect, il est décrit un procédé de fixation d’un ensemble de siège tel que décrit ci-avant, dans toutes ses combinaisons, dans un véhicule automobile comprenant un châssis définissant au moins un plancher d’un habitacle du véhicule automobile, comportant les étapes successives suivantes : i) fixer ensemble la traverse et le tube, le cas échéant, avec les deux profilés de fixation, notamment par soudage, la traverse étant fixée sur le deuxième pan de chaque profilé de fixation ; ii) fixer les deux profilés de fixation sur le châssis de véhicule automobile, notamment par soudage, le premier pan de chaque profilé de fixation étant fixé sur le châssis de véhicule automobile ; iii) fixer un profilé fixe de mécanisme de glissière sur chaque profilé de fixation, notamment par soudage, chaque profilé fixe étant fixé sur le premier pan d’un profilé de fixation respectif ; dans lequel, de préférence, l’armature d’assise est fixée aux profilés mobiles des mécanismes de glissière et les profilés mobiles sont reçus dans les profilés fixes, avant l’étape iii).

Brève description des dessins

[0016] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

[0017] La figure 1 représente schématiquement, une vue de côté d’un siège de véhicule ;

[0018] La figure 2 représente schématiquement en perspective une vue éclatée d’un ensemble de siège comprenant le siège de véhicule de la figure 1 , fixé au châssis d’un véhicule automobile.

[0019] La figure 3 est une vue éclatée du dispositif de renfort mis en oeuvre dans l’ensemble de siège illustré à la figure 2.

[0020] La figure 4 est une vue en coupe transversale, de la traverse du dispositif de renfort illustré à la figure 3.

Description des modes de réalisation

[0021] Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. À fin de concision, seuls les éléments qui sont utiles à la compréhension du mode de réalisation décrit sont représentés sur les figures et sont décrits de manière détaillée dans la suite.

[0022] Dans la description qui suit, lorsque l’on fait référence à des qualificatifs de position absolue, tels que les termes « avant », « arrière », « haut », « bas », « gauche », « droite », etc., ou relative, tels que les termes « dessus », « dessous », « supérieure », « inférieur », etc., ou à des qualificatifs d’orientation, tels que « horizontale », « vertical », etc., il est fait référence, sauf précision contraire, à l’orientation des figures ou d’un siège dans sa position normale d’utilisation.

[0023] En particulier, la direction longitudinale X s’entend de la direction longitudinale du siège. La direction longitudinale du siège est considérée être la même que la direction longitudinale du véhicule automobile dans lequel le siège est monté. Cette direction longitudinale X correspond à la direction normale d’avancement du véhicule. La direction longitudinale X est horizontale. La direction transversale Y du siège correspond ainsi à la direction transversale ou latérale du véhicule automobile. Cette direction transversale correspond à une direction perpendiculaire à la direction normale d’avancement du véhicule. La direction transversale Y est de préférence horizontale. Enfin, la direction verticale Z est une direction verticale du siège, perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale. La direction Z est purement verticale, ne comprenant aucune composante longitudinale ou transversale.

[0024] La figure 1 représente de façon schématique un siège de véhicule 10, en particulier de véhicule automobile, monté sur une glissière 12. La glissière 12 comporte un mécanisme de glissière 28 de chaque côté du siège de véhicule 10. Chaque mécanisme de glissière 28 comporte un profilé mobile 22 coulissant dans un profilé fixe 30. Il est à noter ici que chaque profilé mobile 22 est monté mobile par rapport à un profilé fixe 30 associé, en coulissement selon une direction Xi, inclinée par rapport à la direction X longitudinale du siège 10, horizontale. En d’autres termes, la direction Xi comprend ici une composante verticale.

[0025] Le siège de véhicule 10 comporte une assise 14, avec une armature d’assise 15, sur laquelle un dossier 16, avec une armature dossier 17, est monté, pivotant autour d’un axe 18 par un mécanisme d’articulation 20. Le siège de véhicule 10 illustré à la figure 1 comprend également un dispositif d’appui-tête 36.

[0026] L’assise 14, en particulier l’armature d’assise 15, est montée sur les profilés mobiles 22, également appelés coulisses, profilés mâles ou encore profilés coulissant, par l’intermédiaire de pieds 24, 26. Chaque profilé mobile 22 est associé à un profilé fixe 30. Le profilé fixe 30 est également appelé rail ou profilé femelle. Le profilé fixe 30 est fixé au plancher 32 de l’habitacle d’un véhicule automobile. Le plancher 32 est formé par le châssis du véhicule automobile.

[0027] La glissière 12 peut être à commande électrique. Dans ce cas, un actionneur (non représenté sur les figures) est prévu pour commander le déplacement simultané des profilés mobiles 22 par rapport aux profilés fixes 30. L’actionneur comprend classiquement un moteur électrique. Le moteur électrique est disposé sous l’assise 14 du siège de véhicule 10. Par exemple, le moteur électrique entraine deux arbres de sortie en rotation synchronisée. Chaque arbre de sortie est muni d’une roue dentée qui engrène des dents formées dans un profilé mobile 22 respectif. D’autres modes de réalisation de l’actionneur sont connus de l’homme de l’art.

[0028] Chaque mécanisme de glissière 28 peut en outre être muni d’un dispositif d’arrêt pour bloquer en position le profilé mobile 22 par rapport au profilé fixe 30. Pour déplacer le profilé mobile 22 par rapport au profilé fixe 30, le dispositif d’arrêt est auparavant débloqué. Un tel dispositif d’arrêt est bien connu de l’Homme de l’art et n’est, par conséquent, pas décrit plus en détail ici.

[0029] Les profilés fixes 30 et mobiles 22 des mécanismes de glissière 28 sont par exemple métalliques.

[0030] Le siège de véhicule 10 peut en particulier équiper un véhicule automobile hybride, notamment un véhicule automobile microhybride. Un tel véhicule automobile comprend un moteur thermique, un moteur électrique et une batterie 42 d’alimentation du moteur électrique.

[0031] Un véhicule microhybride est équipé d’un système de coupure et redémarrage automatiques du moteur thermique lorsque le véhicule s'immobilise. L’alternateur et le démarreur d'une voiture thermique classique (c'est-à-dire non hybride) sont alors remplacés par un alterno-démarreur ou seulement par un démarreur renforcé, mettant en oeuvre la batterie 42. La batterie 42 est assez puissante. Notamment, la batterie 42 peut être une batterie de 48 V. Cette batterie 42 est ajoutée au véhicule, en plus de la batterie traditionnelle, présente généralement sous le capot moteur.

[0032] Il est à noter que le moteur électrique d’un véhicule microhybride n’est pas adapté, a priori, à déplacer le véhicule et n’est, par conséquent, généralement pas mis en oeuvre seul pour déplacer le véhicule. Ainsi, un véhicule automobile microhybride ne comporte pas, de préférence, de mode d’entraînement mettant en oeuvre le moteur électrique seul, le moteur thermique étant éteint ou débrayé. [0033] Alternativement, le véhicule automobile est un véhicule automobile hybride présentant un mode d’entraînement mettant en oeuvre le moteur électrique, seul, le moteur thermique étant coupé ou débrayé.

[0034] Un système de récupération de l'énergie cinétique, notamment au freinage, ou système de freinage régénératif, peut être associé à la batterie 42, pour la recharger lors de phases de freinage du véhicule automobile.

[0035] La batterie 42 peut être mise en oeuvre pour alimenter le moteur électrique. Alternativement ou au surplus, la batterie 42 peut être mise en oeuvre pour mettre en oeuvre des fonctions annexes du véhicule automobile, c’est-à-dire pour alimenter des accessoires du véhicule automobile, autres que le moteur électrique. Notamment, la batterie 42 peut alimenter électriquement un système de climatisation du véhicule automobile.

[0036] Comme cela est visible sur la figure 2, la batterie 42 est disposée sous l’assise 14 du siège de véhicule 10. En particulier, la batterie 42 est disposée sous l’assise 14 du siège 10 du conducteur de véhicule. Pour faciliter sa mise en place, le plancher 32 peut présenter un renfoncement formant un logement 44 de réception de la batterie 42. Le fond du renfoncement peut être incliné par rapport aux bords du renfoncement formant le logement 44. Ainsi, par exemple, le fond du renfoncement peut être sensiblement horizontal, s’étendant sensiblement dans un plan (X, Y), alors que les bords du renfoncement s’étendent sensiblement dans un plan (Xi, Y), incliné par rapport à l’horizontale. La batterie 42 peut être en saillie par rapport aux bords du renfoncement formant le logement 44. Ainsi, la surface supérieure de la batterie 42 peut être disposée verticalement au-dessus des bords du renfoncement formant le logement 44.

[0037] En outre, pour des raisons de sécurité, la batterie 42 est ici disposée au voisinage de l’axe A longitudinal, médian du véhicule automobile. En d’autres termes, la batterie 42 est, autant que possible, écartée du bord latéral du véhicule, pour protéger la batterie 42 en cas de choc, notamment en cas de choc latéral.

[0038] Pour améliorer encore la protection de la batterie 42 en cas de choc latéral survenant depuis le bord latéral côté conducteur, une traverse 46 de renfort est fixée entre les deux mécanismes de glissière 28. Plus précisément, la traverse 46 est fixée à chaque profilé fixe 30 des mécanismes de glissière 28, par l’intermédiaire d’un profilé de fixation 48. Ici, chaque profilé de fixation 48 est à section transversale en « L », avec deux pans 50, 52 longitudinaux, orientés perpendiculairement. Cependant, chaque profilé de fixation 48 peut prendre d’autres formes, tant qu’il présente deux pans inclinés l’un par rapport à l’autre. De préférence les deux pans inclinés l’un par rapport à l’autre le sont d’un angle compris entre 45° et 135°, de préférence entre 60° et 120°. Ainsi, par exemple, chaque profilé de fixation 48 peut être à section en « V >> ou en « U ». Cependant, un profilé de fixation 48 à section transversale en « L » semble préférable, qui limite le poids du profilé tout en maximisant l’extension verticale d’un des deux pans, vertical.

[0039] Dans l’exemple illustré, un premier pan 50 est orienté verticalement, c'est- à-dire qu’il s’étend sensiblement dans un plan (Xi, Zi). Le premier pan 50 est destiné à être fixé à la traverse 46. Pour ce faire, ici, le premier pan 50 comporte deux premiers trous 54 permettant de fixer la traverse 46 sur le premier pan 50, ici par soudage. Les premiers trous 54 sont réalisés au voisinage d’une extrémité avant 48a de chaque profilé de fixation 48 (c'est-à-dire d’une extrémité 48a de chaque profilé de fixation 48 destinée à être orientée vers l’avant du véhicule automobile). Le premier pan 50 de chaque profilé de fixation 48 comporte ici une autre ouverture 56, recevant un tube 58. Le tube 58 est par exemple soudé dans chaque ouverture 56. L’ouverture 56 est disposé derrière les trous 54, dans le sens normal de la marche du véhicule équipé du siège. Le tube 58 est par exemple en métal. Le tube 58 est ici à section circulaire.

[0040] Le deuxième pan 52 de chaque profilé de fixation 48 est orienté horizontalement, c'est-à-dire qu’il s’étend sensiblement dans un plan (Xi, Y). Le deuxième pan 52 de chaque profilé de fixation 48 est fixé au rail fixe 30 de chaque mécanisme de glissière 28 et sur le plancher 32 de l’habitacle du véhicule, formé par le châssis du véhicule automobile. Pour ce faire, le deuxième pan 52 peut présenter des trous 60, pour une fixation par soudage, à l’aide de boulons et/ou de rivets au rail fixe 30 et/ou au plancher 32. Les rails fixes 30 peuvent être fixés aux profilés de fixation 48 avant que l’ensemble de siège de véhicule ainsi formé, comprenant le siège 10, les mécanismes de glissière 28, les profilés de fixation 48, la traverse 46 et, ici, le tube 58, ne soit fixé sur le châssis du véhicule automobile.

[0041] Chaque profilé de fixation 48 peut être réalisé à partir d’une tôle de 1 à 5 mm d’épaisseur, en particulier de 1 à 3 mm d’épaisseur, notamment d’1 ,5 mm d’épaisseur.

[0042] La traverse 46 permet de renforcer localement le châssis du véhicule automobile, entre les deux profilés fixes 30 de la glissière 12, là où est disposée la batterie 42. On limite ainsi les déformations de cette partie du châssis du véhicule, notamment en cas de choc latéral. Le tube 58 permet de renforcer encore davantage le châssis du véhicule automobile, localement au voisinage de la batterie 42. Le tube 58 permet notamment de limiter le risque d’une déformation par cisaillement du châssis du véhicule.

[0043] Pour limiter l’encombrement, la traverse 46 s’étend sous l’armature d’assise 15 et au-dessus de la batterie 42 et du plancher 32 de l’habitacle du véhicule automobile. Notamment, la surface supérieure de la traverse 46 s’étend ici verticalement au-dessus du bord supérieur du premier pan 50 des profilés de fixation 48. La traverse 46 est disposée au voisinage de l’extrémité avant 30a des profilés fixes 30 des mécanismes de glissière 28. Ainsi, la traverse 46 est disposée au plus proche de la batterie 42. Le tube 58 est disposé derrière la traverse 46, dans le sens normal de la marche du véhicule automobile, par exemple sensiblement au centre des profilés de fixation 48 et des profilés fixes 30.

[0044] Dans la suite, on décrit plus en détail la traverse 46, en regard de la figure 3 et de la figure 4.

[0045] Comme cela est visible sur cette figure 3, la traverse 46 comprend ici trois lattes 62, 64, 66. Chaque latte 62, 64, 66, est par exemple réalisée en tôle. Chaque latte 62, 64, 66 présente par exemple une épaisseur comprise entre 1 et 5 mm, notamment une épaisseur égale à 3 mm.

[0046] La première latte 62, ou latte enveloppe, a une forme générale en « U » avec une âme centrale 62i et, de chaque côté de l’âme centrale 62i, une branche 622 orientée sensiblement perpendiculairement à l’âme centrale 62i. La première latte 62, notamment l’âme centrale 62i, présente en outre, dans l’exemple illustré, une section transversale en « U ». La première latte 62 présente ainsi des rebords 623, longitudinaux, s’étendant ici chacun dans un plan (Y, Zi), incliné par rapport à la verticale, d’un côté et de l’autre de l’âme centrale 62i. La première latte 62 définit ainsi un volume interne creux, ici ouvert verticalement vers le bas. L’âme centrale 62i est sensiblement plane et s’étend dans un plan (Xi, Y) incliné par rapport à l’horizontale. L’âme centrale 62i s’étend verticalement au-dessus du bord supérieur du premier pan 50 des profilés de fixation 48.

[0047] La deuxième latte 64 présente ici une forme générale en « L » avec un premier pan 64i sensiblement horizontal et un deuxième pan 642 s’étendant perpendiculairement au premier pan 64i, à une extrémité longitudinale du premier pan 64i. Plus précisément, le premier pan 64i comporte deux bossages 68 longitudinaux, dont les faces supérieures s’étendent dans un plan (Xi, Y), afin d’être en contact sensiblement plan sur l’âme centrale 62i de la première latte 62. Des trous 70, ici oblongs, sont prévus sur la surface supérieure des bossages 68, ici pour permettre de fixer la deuxième latte 64 à la première latte 62, notamment par soudage.

[0048] Entre les deux bossages 68, le premier pan 64i de la deuxième latte 64 présente au moins une portion sensiblement plane s’étendant horizontalement, à distance de l’âme centrale 62i de la première latte 62.

[0049] La deuxième latte 64 présente également des bords longitudinaux 643 dont un est ici plus long que l’autre, de manière que les extrémités libres des deux bords longitudinaux 643 soient compris dans un même plan horizontal (X, Y).

[0050] Bien entendu, en variante, la deuxième latte 64 peut présenter une forme générale en « U », avec une âme centrale et un bord rabattu à chaque extrémité longitudinale de l’âme centrale.

[0051] La troisième latte 66 présente ici une forme générale en « U » avec une âme centrale 661 et, de chaque côté de l’âme centrale 661, une branche 662 orientée sensiblement perpendiculairement à l’âme centrale 661. L’âme centrale 661 s’étend ici dans un plan (X, Y), donc sensiblement parallèlement au premier pan 64i de la deuxième latte 64. L’âme centrale 661 comporte cependant, dans l’exemple illustré, deux bossages 70 longitudinaux, destinés à être disposé en vis- à-vis bossages 68 du premier pan 64i de la deuxième latte 64. Comme cela est visible sur la figure 4, l’âme 661 de la troisième latte 66 est distante, selon la direction verticale Z, du premier pan 64i de la deuxième latte 64.

[0052] Par ailleurs, l’âme 661 de la troisième latte 66 est reçue dans le volume délimité par l’âme 62i de la première latte 62 et les bords longitudinaux 62s de la première latte 62.

[0053] La troisième latte 66 peut être fixée, notamment soudée, à la première latte 62 au niveau des bords latéraux 622, 662 de ces lattes 62, 66.

[0054] La troisième latte 66 est ici dépourvue de bords longitudinaux, notamment l’âme 661 de la troisième latte 66 est dépourvue de tels bords longitudinaux.

[0055] L’ensemble de siège formé du siège de véhicule 10, des mécanismes de glissière 28, de la traverse 46, ici du tube 58, et des profilés de fixation 48, peut être fixé sur le châssis d’un véhicule automobile formant un plancher 32, comme décrit ci-après.

[0056] On fixe tout d’abord les différentes lattes 62, 64, 66 ensemble notamment pas soudage. Puis, on fixe ensemble la traverse 46 et, ici, le tube 58, avec les deux profilés 48 de fixation. Cette fixation peut notamment être obtenue par soudage. Comme décrit précédemment, la traverse 46 est fixée sur le premier pan 50 de chaque profilé 48 de fixation.

[0057] Ensuite, on fixe les deux profilés 48 de fixation sur le plancher 32 du véhicule automobile, notamment par soudage. Le deuxième pan 52 de chaque profilé 48 de fixation est ici fixé sur le plancher 32 du véhicule automobile.

[0058] On fixe ensuite les profilés fixes 30 des mécanismes de glissière 28, chacun sur un profilé 48 de fixation respectif, notamment par soudage. Ici, chaque profilé fixe 30 est fixé sur le deuxième pan 52 d’un profilé 48 de fixation respectif.

[0059] De manière préférée, l’armature d’assise 15 est fixée aux profilés mobiles 22 des mécanismes de glissière 28 avant que les profilés fixes 30 des mécanismes de glissière 28 ne soient fixés sur les profilés 48 de fixation. Également ou alternativement, les profilés mobiles 22 des mécanismes de glissière 28 sont de préférence reçus dans les profilés fixes 30 des mécanismes de glissières 28, avant que les profilés fixes 30 des mécanismes de glissière 28 ne soient fixés sur les profilés 48 de fixation.

[0060] L’invention ne se limite pas au seul exemple décrit et de nombreuses variantes sont envisageables.

[0061] Ainsi, dans l’exemple décrit, l’âme 62i de la première latte 62 est inclinée par rapport au premier pan 64i de la deuxième latte 64 et l’âme 661 de la troisième latte 66. Ceci permet ici d’accroître l’espace sous la traverse 46 pour recevoir la batterie 42, alors que la traverse 46 est fixée à des profilés de fixation 48 inclinés par rapport au fond du renfoncement 44 recevant la batterie 42 de forme sensiblement parallélépipédique, qui est sensiblement horizontal. Alternativement cependant, l’âme 62i de la première latte 62, le premier pan 64i de la deuxième latte 64 et l’âme 661 de la troisième latte 66 peuvent être parallèles, notamment horizontaux.

[0062] Également, la traverse 46 présente, dans l’exemple décrit, trois lattes superposées. Alternativement, la traverse 46 peut présenter moins de trois lattes, mais le renfort mécanique est alors moindre, ou plus de trois lattes, mais la traverse 46 peut alors devenir encombrante.

[0063] Dans l’exemple décrit, encore, les parties centrales des lattes 62, 64, 66 présentent toutes au moins une portion distante des autres parties centrales des lattes 62, 64, 66. Ceci permet un renfort mécanique plus important. Cependant, alternativement, les parties centrales des lattes 62, 64, 66 peuvent être en contact deux à deux, sur sensiblement toutes leurs surfaces.