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Title:
SOLE OF AN IRON HAVING IMPROVED GLIDING AND ABRASION-RESISTANCE PROPERTIES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/079982
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a sole (1) of an iron comprising a metal sole body (11; 21) having a ceramic gliding surface (12; 22) intended for ironing. - According to the invention, the sole body has a hardness greater than or equal to 150 HV and forms a substrate bearing a surface layer of transition metal boronitride or boride forming the gliding surface. The present invention also relates to an iron comprising a sole of the aforementioned type associated with a heating body (4) comprising electric heating means (5), and to a method for producing a sole of the aforementioned type.

Inventors:
ALLEMAND SIMON (FR)
PACCAUD DENIS (FR)
TUFFE STÉPHANE (FR)
PIERSON JEAN-FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2013/074506
Publication Date:
May 30, 2014
Filing Date:
November 22, 2013
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
UNIV LORRAINE (FR)
CENTRE NAT RECH SCIENT (FR)
International Classes:
D06F75/38; C23C4/10
Foreign References:
US4665637A1987-05-19
DE19909887A11999-10-07
US6895700B22005-05-24
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
SEB S.A. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Semelle (1 ) de fer à repasser comportant un corps de semelle (1 1 ; 21 ) métallique présentant une surface de glisse (12 ; 22) céramique prévue pour le repassage, caractérisée en ce que le corps de semelle (1 1 ; 21 ) présente une dureté supérieure ou égale à 150 HV et forme un substrat portant une couche superficielle de borure ou de boronitrure de métal de transition formant la surface de glisse (12 ; 22).

Semelle (1 ) de fer à repasser selon la revendication 1 , caractérisée en ce que le corps de semelle (1 1 ; 21 ) forme un substrat portant une couche superficielle de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition formant la surface de glisse (12 ; 22).

3. Semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le corps de semelle (1 1 ; 21 ) présente un coefficient de dilatation thermique inférieur à 20.10"6 K"1.

4. Semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le corps de semelle (1 1 ; 21 ) est réalisé en acier inoxydable ou en titane.

5. Semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la couche superficielle est formée par un revêtement de borure ou de boronitrure de métal de transition.

6. Semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la couche superficielle est formée par un revêtement de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition. 7. Semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce que le métal de transition est choisi parmi le titane, le chrome, le zirconium, le vanadium, le niobium, le fer.

8. Semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la couche superficielle est formée par une couche de conversion de borure de fer et/ou de titane.

9. Fer à repasser, comportant une semelle (1 ) associée à un corps de chauffe (4) comprenant des moyens électriques de chauffe (5), caractérisé en ce que la semelle (1 ) est conforme à l'une des revendications 1 à 8.

10. Fer à repasser selon la revendication 9, caractérisé en ce que la semelle (1 ) comporte des orifices (3) prévus pour le passage de vapeur.

1 1 . Fer à repasser selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte un générateur de vapeur interne (6) relié aux orifices (3) prévus pour le passage de la vapeur.

12. Fer à repasser selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il est associé à un générateur de vapeur externe (7) relié aux orifices (3) prévus pour le passage de la vapeur. 13. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser, comprenant les étapes suivantes :

fourniture ou réalisation d'un corps de semelle (1 1 ; 21 ) métallique présentant une dureté supérieure ou égale à 150 HV,

réalisation d'une couche superficielle de borure ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle (1 1 ; 21 ), pour former une surface de glisse (12 ; 22).

14. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser, comprenant les étapes suivantes :

fourniture ou réalisation d'un corps de semelle (1 1 ; 21 ) métallique présentant une dureté supérieure ou égale à 150 HV,

réalisation d'une couche superficielle de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle (1 1 ; 21 ), pour former une surface de glisse (12 ; 22).

15. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 13 ou 14, caractérisé en ce que le corps de semelle (1 1 ; 21 ) présente un coefficient de dilatation thermique inférieur à 20.10"6 K"1.

16. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 13 à 15, caractérisé en ce que le corps de semelle (1 1 ; 21 ) est réalisé en acier inoxydable ou en titane.

17. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 13 à 16, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser un revêtement de borure ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle (1 1 ).

18. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 13 à 17, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser un revêtement de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle (1 1 ). 19. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 17 ou 18, caractérisé en ce que le métal de transition est choisi parmi le titane, le chrome, le zirconium, le vanadium, le niobium, le fer.

20. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 17 à 19, caractérisé en ce que le revêtement est réalisé par dépôt physique en phase vapeur sur la face externe du corps de semelle (1 1 ).

21 . Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser selon la revendication 20, caractérisé en ce que le dépôt est réalisé par pulvérisation cathodique magnétron à courant continu, de préférence à courant continu puisé.

22. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 17 ou 19, caractérisé en ce que le revêtement est réalisé par dépôt chimique en phase vapeur assistée plasma sur la face externe du corps de semelle (1 1 ).

23. Procédé d'obtention d'une semelle (1 ) de fer à repasser selon l'une des revendications 13 à 16, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser une couche de conversion de borure de fer ou de titane par traitement de diffusion thermochimique de boruration sur la face externe du corps de semelle (21 ).

Description:
SEMELLE DE FER A REPASSER PRESENTANT DES PROPRIETES DE GLISSE ET DE RESISTANCE A L'ABRASION AMELIOREES

La présente invention concerne le domaine technique des fers à repasser. La présente invention se rapporte plus particulièrement aux semelles de fer à repasser ainsi qu'à leurs procédés d'obtention.

Les semelles de fer à repasser comportant un revêtement de type émail présentent de bonnes propriétés de glisse et de résistance à l'abrasion mais ont l'inconvénient d'être sensibles aux chocs ainsi qu'à l'écaillage. Les semelles de fer à repasser en acier inoxydable sont plus résistantes aux chocs et ne sont pas concernées par l'écaillage. Ces semelles présentent toutefois des propriétés de glisse et de résistance à l'abrasion moins bonnes. Des microrayures peuvent notamment apparaître sur les semelles en acier inoxydable. Un objet de la présente invention est de proposer une semelle de fer à repasser peu sensible aux chocs, qui présente des propriétés de glisse améliorées par rapport aux semelles en acier inoxydable.

Un autre objet de la présente invention est de proposer une semelle de fer à repasser peu sensible aux chocs, qui présente des propriétés de résistance à la microrayure et/ou à l'abrasion améliorées par rapport aux semelles en acier inoxydable.

Un autre objet de la présente invention est de proposer un fer à repasser comportant une semelle peu sensible aux chocs, qui présente des propriétés de glisse améliorées par rapport aux semelles en acier inoxydable. Un autre objet de la présente invention est de proposer un fer à repasser comportant une semelle peu sensible aux chocs, qui présente des propriétés de résistance à la microrayure et/ou à l'abrasion améliorées par rapport aux semelles en acier inoxydable.

Un autre objet de la présente invention est de proposer un procédé d'obtention d'une semelle de fer à repasser peu sensible aux chocs, qui présente des propriétés de glisse améliorées par rapport aux semelles en acier inoxydable. Un autre objet de la présente invention est de proposer un procédé d'obtention d'une semelle de fer à repasser peu sensible aux chocs, qui présente des propriétés de résistance à la microrayure et/ou à l'abrasion améliorées par rapport aux semelles en acier inoxydable.

Ces objets sont atteints avec une semelle de fer à repasser comportant un corps de semelle métallique présentant une surface de glisse céramique prévue pour le repassage, du fait que le corps de semelle présente une dureté supérieure ou égale à 150 HV et forme un substrat portant une couche superficielle de borure ou de boronitrure de métal de transition formant la surface de glisse. Les couches superficielles de borures de métaux de transition sont connues pour leurs propriétés de grande dureté, de résistance à l'usure et leur stabilité thermique. Des essais ont montré que de manière surprenante de telles couches superficielles présentent également des propriétés de glisse améliorées par rapport aux semelles en acier inoxydable. Les propriétés de dureté du substrat permettent également d'améliorer la résistance à la microrayure et/ou à l'abrasion ainsi que la résistance aux chocs de la couche superficielle de borure ou de boronitrure de métal de transition.

En d'autres termes, le corps de semelle forme un substrat portant une couche superficielle de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition formant la surface de glisse. Avantageusement, le corps de semelle présente un coefficient de dilatation thermique inférieur à 20.10 "6 K "1 . Ces dispositions permettent d'améliorer les propriétés de glisse en évitant les phénomènes de fissuration de la couche superficielle de borure ou de boronitrure de métal de transition. Selon une forme de réalisation préférée, le corps de semelle est réalisé en acier inoxydable ou en titane. Si désiré, un corps de semelle multimatériaux, notamment un corps de semelle multicouches et/ou composite à matrice métallique, pourrait être envisagé. Selon un mode de réalisation, la couche superficielle est formée par un revêtement de borure ou de boronitrure de métal de transition. De manière avantageuse, l'épaisseur de la couche superficielle est alors comprise entre 0,1 et 5 μιτι.

En d'autres termes, la couche superficielle est formée par un revêtement de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition.

Avantageusement alors, le métal de transition est choisi parmi le titane, le chrome, le zirconium, le vanadium, le niobium, le fer.

Selon un autre mode de réalisation, la couche superficielle est formée par une couche de conversion de borure de fer et/ou de titane, selon le matériau utilisé pour le corps de semelle. De manière avantageuse, l'épaisseur de la couche superficielle est alors comprise entre 10 et 300 μιτι.

Ces objets sont atteints également avec un fer à repasser comportant une semelle associée à un corps de chauffe comprenant des moyens électriques de chauffe, dans lequel la semelle est conforme à l'une au moins des caractéristiques précitées.

Selon une forme de réalisation avantageuse, la semelle comporte des orifices prévus pour le passage de vapeur.

Alors, selon un mode de réalisation, le fer à repasser comporte un générateur de vapeur interne relié aux orifices prévus pour le passage de la vapeur. Alors, selon un autre mode de réalisation, le fer à repasser est associé à un générateur de vapeur externe relié aux orifices prévus pour le passage de la vapeur. Ces objets sont atteints également avec un procédé d'obtention d'une semelle de fer à repasser, comprenant les étapes suivantes :

- fourniture ou réalisation d'un corps de semelle métallique présentant une dureté supérieure ou égale à 150 HV,

- réalisation d'une couche superficielle de borure ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle, pour former une surface de glisse.

En d'autres termes, ces objets sont atteints également avec un procédé d'obtention d'une semelle de fer à repasser, comprenant les étapes suivantes : - fourniture ou réalisation d'un corps de semelle métallique présentant une dureté supérieure ou égale à 150 HV,

- réalisation d'une couche superficielle de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle, pour former une surface de glisse. Avantageusement, le corps de semelle présente un coefficient de dilatation thermique inférieur à 20.10 "6 K "1 .

Avantageusement alors, le corps de semelle est réalisé en acier inoxydable ou en titane.

Selon un mode de réalisation, le procédé consiste à réaliser un revêtement de borure ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle, pour former la surface de glisse.

En d'autres termes, le procédé consiste à réaliser un revêtement de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle, pour former la surface de glisse. Avantageusement alors, le métal de transition est choisi parmi le titane, le chrome, le zirconium, le vanadium, le niobium, le fer.

Selon une forme de réalisation, le revêtement est réalisé par dépôt physique en phase vapeur sur la face externe du corps de semelle. Alors, selon une forme de réalisation préférée permettant d'obtenir des dépôts denses adhérant au substrat, le dépôt est réalisé par pulvérisation cathodique magnétron à courant continu, de préférence à courant continu puisé.

En alternative, le revêtement pourrait notamment être réalisé par évaporation par arc cathodique sur la face externe du corps de semelle.

Selon une autre forme de réalisation, le revêtement est réalisé par dépôt chimique en phase vapeur assistée plasma sur la face externe du corps de semelle.

Selon un autre mode de réalisation, le procédé consiste à réaliser une couche de conversion de borure de fer ou de titane par traitement de diffusion thermochimique de boruration sur la face externe du corps de semelle, pour former la surface de glisse.

L'invention sera mieux comprise à l'étude de deux modes de réalisation, pris à titre nullement limitatif, illustrés dans les figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique de dessous d'une semelle de fer à repasser,

la figure 2 est une vue schématique de dessous d'une semelle de fer à repasser à vapeur,

la figure 3 est une vue schématique en coupe d'une semelle de fer à repasser associée à un corps de chauffe,

la figure 4 est une vue schématique d'un fer à repasser comportant un générateur de vapeur interne,

la figure 5 est une vue schématique d'un fer à repasser associé à un générateur de vapeur externe,

- la figure 6 est une vue schématique en coupe d'un premier mode de réalisation d'une semelle de fer selon l'invention,

la figure 7 est une vue schématique en coupe d'un deuxième mode de réalisation d'une semelle de fer selon l'invention.

Les fers à repasser comprennent une semelle 1 comportant une surface de glisse 2 prévue pour le repassage, tel que représenté sur la figure 1 . Dans les fers à repasser à vapeur, la semelle 1 comporte des orifices 3 prévus pour le passage de vapeur, tel que représenté sur la figure 2. La semelle 1 est associée à un corps de chauffe 4 comprenant des moyens électriques de chauffe 5 tel que représenté sur la figure 3, les orifices 3 n'étant pas représentés. Le corps de chauffe 4 est avantageusement réalisé en aluminium. Les moyens électriques de chauffe 5 sont avantageusement formés par un élément chauffant blindé.

Selon une première forme de réalisation illustrée sur la figure 4, le fer à repasser comporte un générateur de vapeur interne 6 relié aux orifices 3 prévus pour le passage de la vapeur. Selon une deuxième forme de réalisation illustrée sur la figure 5, le fer à repasser est associé à un générateur de vapeur externe 7 relié aux orifices 3 prévus pour le passage de la vapeur.

Tel que représenté sur les figures 6 et 7, la semelle 1 de fer à repasser comporte un corps de semelle 1 1 , 21 métallique présentant une surface de glisse 12, 22 céramique prévue pour le repassage.

Plus particulièrement selon l'invention, le corps de semelle 1 1 , 21 métallique forme un substrat portant une couche superficielle de borure ou de boronitrure de métal de transition formant la surface de glisse 12, 22. L'expression « borure de métal de transition » n'est pas limitée aux compositions stœchiométriques comportant un atome de bore pour un atome de métal de transition, mais inclut notamment les diborures de métaux de transition. Le métal de transition est de préférence choisi parmi le titane, le chrome, le zirconium, le vanadium, le niobium, le fer. Les borures des métaux de transition tels que le titane, le chrome, le zirconium, le vanadium, le niobium sont des diborures. Le corps de semelle 1 1 , 21 métallique est avantageusement réalisé en acier inoxydable ou en titane.

L'expression « boronitrure de métal de transition » n'est pas limitée aux compositions stœchiométriques comportant un atome de bore et un atome d'azote pour un atome de métal de transition, mais inclut notamment des boronitures tel que le TiAIBN.

En d'autres termes, le corps de semelle 1 1 , 21 métallique forme un substrat portant une couche superficielle de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition formant la surface de glisse 12, 22.

L'invention concerne également les fers à repasser comportant une telle semelle 1 .

Selon un premier mode de réalisation, la couche superficielle est formée par un revêtement de borure ou de boronitrure de métal de transition. Le revêtement de borure ou de boronitrure de métal de transition est déposé sur un substrat formé par le corps de semelle 1 1 métallique.

En d'autres termes, la couche superficielle est formée par un revêtement de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition.

Les revêtements de type borures de métaux de transition tel que TiB 2 , CrB 2 , FeB, Fe 2 B, VB 2 , NbB 2 ou ZrB 2 sont connus pour leurs propriétés de grande dureté, de résistance à l'usure et à la corrosion et leur stabilité thermique.

Plusieurs procédés permettent d'obtenir des couches minces de borures de métaux de transition tels que TiB 2 , CrB 2 , FeB, Fe 2 B, VB 2, NbB 2 ou ZrB 2 . Le revêtement peut notamment être réalisé par dépôt physique en phase vapeur sur la face externe du corps de semelle, ou par dépôt chimique en phase vapeur assistée plasma sur la face externe du corps de semelle.

Parmi les techniques de dépôt physique en phase vapeur (PVD), la pulvérisation cathodique magnétron à courant continu, puisé ou non puisé, semble la méthode la plus appropriée pour obtenir de tels revêtements car elle permet d'effectuer des dépôts à basse température (inférieure à 200°C) sur des pièces pouvant présenter des géométries relativement complexes sans utiliser de gaz toxique. Les dépôts obtenus sont denses et adhérents au substrat. De plus, la topographie de surface du substrat est conservée. Les dépôts de borures de métaux de transition sont obtenus à partir d'une cible possédant la même composition que celle du revêtement visé, la cible pouvant être élaborée par frittage de poudre. Après obtention d'un vide poussé dans l'enceinte, le film est élaboré par pulvérisation en condition non-réactive sous atmosphère d'argon de la cible. Les vitesses de dépôt obtenues par cette technique sont de l'ordre de quelques μιτι/h.

L'épaisseur du revêtement obtenu est avantageusement comprise entre 0,1 et 5 μιτι.

D'autres procédés pourraient être réalisés pour obtenir des revêtements de borures de métaux de transition, tels que la pulvérisation cathodique radiofréquence, la pulvérisation cathodique en milieu réactif avec utilisation de diborane, ou encore la pulvérisation par faisceau d'ions. Toutefois, les vitesses de dépôts obtenues par ces techniques sont plus faibles qu'avec la pulvérisation cathodique magnétron. Le revêtement pourrait aussi être réalisé par évaporation par arc cathodique sur la face externe du corps de semelle 1 1 .

Les dépôts chimiques en phase vapeur assistée plasma peuvent également permettre l'obtention de revêtements de borures de métaux de transition à relativement basse température (de l'ordre de 400°C). Par exemple, pour une couche mince de TiB 2 , les gaz utilisés sont BCI 3 , TiCI 4 ou Ti(BH 4 ) 4 . Ce procédé peut permettre ainsi l'obtention de dépôts stœchiométriques possédant des propriétés proches de ceux obtenus par PVD.

Les dépôts testés ont été élaborés par technique PVD, en utilisant une pulvérisation cathodique magnétron à courant continu puisé d'une cible CrB 2 sous atmosphère d'argon. L'épaisseur de revêtement visée est comprise entre 0,1 et 5 μιτι. Le revêtement en CrB 2 obtenu est adhérent, d'une couleur quasiment identique à celle de l'acier inoxydable. L'épaisseur du revêtement déposé est de 2 μιτι. A titre de variante, les dépôts peuvent être obtenus par copulvérisation d'une cible métallique X et d'une cible B 4 C. (X désignant un métal de transition ou un alliage métallique de métaux de transitions tels que TiAI, TiCr, ZrNb..). La couche superficielle comporte alors des traces de carbone. Les coefficients de glisse ont été mesurés à sec sur du coton et du polyester, selon la norme IEC 60130, en mesurant la force horizontale nécessaire pour tirer le fer à repasser reposant sur un tissu tendu, le coefficient de glisse correspondant à la force de traction divisée par le poids de l'ensemble en mouvement (fer + support). Sur du coton, une valeur de 0,12 a été obtenue pour la température de 200°C, cette valeur étant meilleure que celle d'une surface de glisse en acier inoxydable (0,22 à 0,24), et proche de celle d'une surface de glisse en émail (0,10). A 25°C, une valeur de 0,20 a été obtenue, cette valeur étant bien meilleure que celle d'une surface de glisse en émail (0,30 à 0,40). Sur du polyester, une valeur de 0,16 a été obtenue pour la température de 120°C, cette valeur étant meilleure que celle d'une surface de glisse en acier inoxydable (0,20), et meilleure que celle d'une surface de glisse en émail (0,29). A 25°C, une valeur de 0,21 a été obtenue, cette valeur étant bien meilleure que celle d'une surface de glisse en émail (0,32).

Les valeurs précitées ont été obtenues avec un dépôt réalisé sur un corps de semelle en aluminium. Il a été vérifié qu'une fissuration du revêtement apparaît lors de la chauffe si un substrat en aluminium (= 23. 10 "6 K "1 ) est utilisé.

Pour obtenir une surface de glisse 12 présentant de bonnes propriétés de résistance aux chocs et de résistance à la microrayure et/ou à l'abrasion, le substrat doit posséder une dureté minimale. Les revêtements de borure de métal de transition présentent une dureté élevée (> 2000 HV), l'épaisseur de ces revêtements peut être très faible, avantageusement comprise entre 0,1 et 5 μιτι. Un substrat possédant une dureté minimale de 150 HV doit être utilisé afin de garantir une meilleure résistance à la microrayure et/ou à l'abrasion du revêtement, un substrat trop mou tel que l'aluminium ne permettant pas d'exploiter les propriétés de dureté et de résistance aux chocs apportées par un revêtement de borure de métal de transition. Ainsi, un substrat en acier inoxydable ferritique (« 160 HV), en acier inoxydable austénitique ( « 210 HV) ou en titane (> 160 HV) peut être utilisé dans le cadre de cette invention. En revanche, un substrat en aluminium (50 à 90 HV) ne présente pas une dureté suffisante pour obtenir les propriétés souhaitées.

Ainsi le corps de semelle 1 1 métallique présente une dureté supérieure ou égale à 150 HV. Le corps de semelle 1 1 métallique est avantageusement réalisé en acier inoxydable ou en titane. Les borures de métaux de transition possèdent des coefficients de dilatation thermiques faibles (< 10.10 "6 K "1 ). Le substrat doit ainsi posséder un coefficient de dilatation thermique proche des coefficients de dilatation des borures de métaux de transition, afin d'éliminer tout risque de fissuration lors de la chauffe de la semelle, ce qui dégraderait les propriétés de glisse du revêtement décrit dans l'invention. Un substrat métallique à faible coefficient de dilatation thermique tel que l'acier inoxydable ferritique ( « 1 1 . 10 "6 K "1 ), l'acier inoxydable austénitique ( « 16. 10 "6 K "1 ), ou le titane ( « 10. 10 "6 K "1 ) permet ainsi d'éviter ce problème de fissuration du revêtement au cours de la chauffe de la semelle.

L'utilisation d'un substrat présentant un coefficient de dilatation thermique faible permet d'éviter les phénomènes de fissuration de la surface de glisse 12. Ainsi de préférence, le corps de semelle 1 1 métallique présente un coefficient de dilatation thermique inférieur à 20.10 "6 K "1 .

L'épaisseur du corps de semelle métallique est avantageusement de l'ordre de 0,4 mm. Une semelle de fer à repasser comportant un revêtement selon l'invention présente des propriétés de glisse significativement supérieures à celle d'un acier inoxydable, et de plus une résistance à l'abrasion améliorée par rapport à une semelle en acier inoxydable. A titre de variante, des dépôts de boronitrures de métaux de transition de type XBN, par exemple TiBN ou TiAIBN, peuvent être obtenus par plusieurs voies, par exemple soit directement à partir d'une cible XBN, la couche superficielle étant élaborée en pulvérisation en condition non réactive sous atmosphère d'argon, soit à partir d'une cible XB ou XB 2 , la couche superficielle étant déposée sous condition réactive. Les boronitrures permettent d'obtenir une couleur différente de l'acier inoxydable, par exemple gris foncé ou anthracite pour le TiBN.

Selon un deuxième mode de réalisation, la couche superficielle est formée par une couche de conversion de borure de fer ou de titane. La couche de conversion est réalisée par traitement de diffusion thermochimique de boruration sur un substrat métallique formé par le corps de semelle 21 .

Les traitements de diffusion thermochimiques tels que la boruration permettent d'enrichir la surface d'une pièce en bore. Ces traitements sont usuellement réalisés entre 800 et 1000°C. Des couches homogènes de borures fortement adhérentes sont ainsi formées en surface. Différents procédés peuvent être utilisés pour réaliser de tels traitements. En milieu gazeux, les gaz sources de bore sont des halogénures de bore ou des boranes. En milieu liquide, en présence de sels fondus avec ou sans électrolyse, ou en solution aqueuse de borax. En milieu solide, par méthode de type cémentation en caisse, dans laquelle les pièces sont placées dans un cément constitué par de la poudre et des granules à base de carbure de bore auquel est mélangé un fluoroborate jouant le rôle d'activateur. La température (de l'ordre de 900°C) et le temps de traitement dépendent de l'épaisseur de la zone borurée souhaitée. Typiquement, les épaisseurs de couches borurées varient entre 10 et 300 μιτι. Les duretés atteintes dépendent du matériau utilisé. L'une des applications les plus courantes concerne les alliages ferreux (et notamment les aciers inoxydables) dont la dureté peut atteindre de 1600 à 2000 HV. Il est également possible de réaliser un tel traitement thermochimique de boruration sur des métaux comme le titane (formation de couche de borure de titane pouvant atteindre les 4000 HV) ou d'alliages base nickel (jusqu'à 2800 HV). Ainsi le corps de semelle 21 métallique présente une dureté supérieure ou égale à 150 HV. Le corps de semelle métallique 21 est avantageusement réalisé en acier inoxydable ou en titane.

L'invention concerne également un procédé d'obtention d'une semelle de fer à repasser, comprenant les étapes suivantes :

- fourniture ou réalisation d'un corps de semelle 1 1 , 21 métallique présentant une dureté supérieure ou égale à 150 HV,

- réalisation d'une couche superficielle de borure ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle 1 1 , 21 , pour former une surface de glisse 12, 22.

En d'autres termes, l'invention concerne également un procédé d'obtention d'une semelle de fer à repasser, comprenant les étapes suivantes :

- fourniture ou réalisation d'un corps de semelle 1 1 , 21 métallique présentant une dureté supérieure ou égale à 150 HV,

- réalisation d'une couche superficielle de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle 1 1 , 21 , pour former une surface de glisse 12, 22.

Selon le premier mode de réalisation, le procédé consiste à réaliser un revêtement de borure ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle 1 1 .

En d'autres termes, selon le premier mode de réalisation, le procédé consiste à réaliser un revêtement de borure de métal de transition ou de boronitrure de métal de transition sur la face externe du corps de semelle 1 1 .

Selon le deuxième mode de réalisation, le procédé consiste à réaliser une couche de conversion de borure de fer ou de titane par traitement de diffusion thermochimique de boruration sur la face externe du corps de semelle 1 1 ; 21 .

Ainsi la surface de glisse 12, 22 formée par une couche superficielle de borure ou de boronitrure de métal de transition est portée par un substrat suffisamment rigide pour permettre une résistance aux chocs ainsi qu'une résistance à la microrayure et/ou à l'abrasion satisfaisante.

La présente invention n'est nullement limitée aux exemples de réalisation décrits, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des revendications.