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Title:
SOLE FOR A SPORTS SHOE COMPRISING ONE OR MORE DEFORMATION PATTERNS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/141735
Kind Code:
A1
Abstract:
A sole (2) for a sports shoe (1), characterised in that it comprises a plurality of separate bearing areas (5), at least one bearing area (5) comprising at least one deformation pattern (11), the at least one deformation pattern (11) comprising a central area (12) and at least three grooves (13) extending from the central area (12), none of the grooves (13) opening at the periphery of the at least one bearing area (5), the at least one deformation pattern (11) being capable of deforming under the effect of a foot bearing on the sole (2).

Inventors:
BRIANT ANTOINE (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/051066
Publication Date:
July 25, 2019
Filing Date:
January 16, 2019
Export Citation:
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Assignee:
BRIANT ANTOINE (FR)
International Classes:
A43B3/00; A43B1/00; A43B5/00; A43B13/02; A43B13/12; A43B13/14; A43B13/18
Foreign References:
US20160353836A12016-12-08
US20170042285A12017-02-16
US20130055596A12013-03-07
US20150237957A12015-08-27
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
AIVAZIAN, Denis et al. (FR)
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Claims:
Revendications

1. Semelle (2) pour chaussure de sport (1 ), caractérisée en ce qu’elle comprend une pluralité de zones d’appui (5) distinctes, au moins une zone d’appui (5) comprenant au moins une figure de déformation

(1 1 ), l’au moins une figure de déformation (1 1 ) comprenant une zone centrale (12) et au moins trois rainures (13) s’étendant depuis la zone centrale (12), aucune rainure (13) ne débouchant à la périphérie de l’au moins une zone d’appui (5), l’au moins une figure de déformation (1 1 ) étant apte à se déformer sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle (2), les zones d’appui (5) adjacentes étant séparées les unes des autres par des zones de séparation (9) en retrait par rapport aux zones d'appui. 2. Semelle (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l’au moins une zone d’appui (5) comprend une surface globalement convexe.

3. Semelle (2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la zone centrale (12) de l’au moins une figure de déformation est positionnée à une extrémité sommitale (8) de l’au moins une zone d’appui (5).

4. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’au moins une figure de déformation (1 1 ) s’étend longitudinalement et transversalement à la semelle (2), l’au moins une figure de déformation (1 1 ) étant apte à se déformer longitudinalement et transversalement sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle (2).

5. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l’au moins une figure de déformation (1 1 ) a la forme d’une étoile à trois branches ou d’une étoile à quatre branches ou d’une étoile à cinq branches.

6. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les rainures (13) ont une profondeur d’au moins 2mm, de préférence au moins 4mm, et/ou en ce que les rainures (13) ont une largeur inférieure à 8mm, de préférence comprise entre 2mm et 5mm, et/ou en ce que les rainures (13) ont une longueur comprise entre 3mm et 50mm, de préférence comprise entre 5mm et 25mm.

7. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’au moins deux zones d’appui (5) adjacentes sont délimitées l’une de l’autre par une zone de séparation (9) comprenant une rainure, notamment une rainure dont la largeur est supérieure ou égale à 2mm et dont la profondeur est supérieure ou égale à 2mm de sorte que la semelle (2) puisse fléchir au niveau d’une zone de séparation (9).

8. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’au moins deux zones d’appui (5) adjacentes comprennent un premier matériau, les au moins deux zones d’appui (5) étant délimitées l’une de l’autre par un deuxième matériau différent du premier matériau.

9. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend entre trois et douze zones d’appui (5) incluses, notamment entre quatre et douze zones d'appui (5). 10. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins trois zones d’appui (5) comprenant chacune au moins une figure de déformation (1 1 ), ou en ce que toutes les zones d’appui (5) comprennent au moins une figure de déformation (1 1 ).

1 1. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend une première zone d’appui (5) sous le talon (7.1 ), une deuxième zone d’appui (5) sous la tubérosité du cinquième métatarse (7.2), une troisième zone d’appui (5) sous les têtes de métatarses (7.3), et une quatrième zone d’appui (5) sous le gros orteil

(7.4), ces zones d’appui (5) comprenant chacune au moins une figure de déformation (11 ).

12. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’au moins une zone d’appui (5) comprend entre une et cinq figures de déformation (1 1 ) incluses.

13. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’au moins une zone d’appui (5) comprend au moins une figure de déformation (1 1 ) et des crampons d’adhérence (16), les crampons d’adhérence (16) étant agencés de sorte à ne pas empêcher la déformation de l’au moins une figure de déformation (1 1 ) sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle (2).

14. Semelle (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle est adaptée à la pratique de la course à pied, notamment en ce qu’elle comprend une extrémité avant relevée pour favoriser le déroulé du pied et/ou une épaisseur totale supérieure ou égale à

10mm et/ou un poids total inférieur ou égal à 250g.

15. Chaussure de sport (1 ) caractérisée en ce qu’elle comprend une semelle (2) selon l’une des revendications précédentes.

Description:
Semelle pour chaussure de sport comprenant une ou plusieurs figures de déformation

Domaine technique de l'invention

La présente invention concerne une semelle pour chaussure de sport. L’invention concerne également une chaussure de sport comprenant une telle semelle. État de la technique

Les fabricants de chaussures de sport cherchent à optimiser les performances que leurs utilisateurs peuvent atteindre dans la pratique d’un sport tout en procurant un confort optimal et en réduisant les risques de blessure.

L’amélioration du confort requiert un moyen d’amortissement efficace de l’impact du poids de l’utilisateur lorsqu’il marche, court ou saute. Dans cet objectif, les fabricants ont conçu des semelles épaisses et souples, aptes à se déformer verticalement sous l’effet du poids de leur utilisateur. Cependant, ces semelles n’absorbent pas ou peu efficacement les efforts longitudinaux (parallèles au plan de la semelle et orientés dans le sens de la longueur du pied) et/ou transversaux (parallèles au plan de la semelle et orientés dans le sens de la largeur du pied) occasionnés par le déplacement de l’utilisateur.

De plus, une épaisseur de semelle importante peut être à l’origine d’une instabilité de la chaussure. En effet, une épaisseur importante de semelle crée un effet de levier qui peut provoquer une rotation plus ou moins rapide du pied ou de la cheville, d’où une forte sollicitation des articulations de l’utilisateur et un risque de blessure (inflammation, entorse). L’effet de levier est d’autant plus important que la semelle est haute. L’augmentation de l’amortissement d’une semelle apparaît donc comme contradictoire avec l’amélioration de sa stabilité. Cette instabilité peut être encore accentuée par la forme de la semelle, par exemple lorsque la semelle comprend une forme visant à améliorer sa souplesse pour mieux s’adapter au mouvement du pied et au terrain. Objet de l'invention

Le but de l’invention est de fournir une semelle pour chaussure de sport remédiant aux inconvénients ci-dessus et améliorant les semelles pour chaussures de sport connues de l’art antérieur. En particulier, un but de l’invention est de proposer une semelle pour chaussure de sport permettant un bon amortissement des impacts de son utilisateur tout en assurant une excellente stabilité.

L’invention se rapporte à une semelle pour chaussure de sport comprenant une pluralité de zones d’appui distinctes, au moins une zone d’appui comprenant au moins une figure de déformation, l’au moins une figure de déformation comprenant une zone centrale et au moins trois rainures s’étendant depuis la zone centrale, aucune rainure ne débouchant à la périphérie de l’au moins une zone d’appui, l’au moins une figure de déformation étant apte à se déformer sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle. L’invention se rapporte également à une semelle pour chaussure de sport comprenant une pluralité de zones d’appui distinctes, au moins une zone d’appui comprenant au moins une figure de déformation, l’au moins une figure de déformation comprenant une zone centrale et au moins trois rainures s’étendant depuis la zone centrale, aucune rainure ne débouchant à la périphérie de l’au moins une zone d’appui, l’au moins une figure de déformation étant apte à se déformer sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle, les zones d’appui adjacentes étant séparées les unes des autres par des zones de séparation en retrait par rapport aux zones d'appui.

L’au moins une zone d’appui peut comprendre une surface globalement convexe.

La zone centrale de l’au moins une figure de déformation peut être positionnée à une extrémité sommitale de l’au moins une zone d’appui.

L’au moins une figure de déformation peut s’étendre longitudinalement et transversalement à la semelle, l’au moins une figure de déformation étant apte à se déformer longitudinalement et transversalement sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle.

L’au moins une figure de déformation peut avoir la forme d’une étoile à trois branches ou d’une étoile à quatre branches ou d’une étoile à cinq branches. Les rainures peuvent avoir une profondeur d’au moins 2mm, de préférence au moins 4mm, et/ou les rainures peuvent avoir une largeur inférieure à 8mm, de préférence comprise entre 2mm et 5mm, et/ou les rainures peuvent avoir une longueur comprise entre 3mm et 50mm, de préférence comprise entre 5mm et 25mm.

Au moins deux zones d’appui adjacentes peuvent être délimitées l’une de l’autre par une zone de séparation comprenant une rainure, notamment une rainure dont la largeur est supérieure ou égale à 2mm et dont la profondeur est supérieure ou égale à 2mm de sorte que la semelle puisse fléchir au niveau d’une zone de séparation. Au moins deux zones d’appui adjacentes peuvent comprendre un premier matériau, les au moins deux zones d’appui étant délimitées l’une de l’autre par un deuxième matériau différent du premier matériau.

La semelle peut comprendre entre trois et douze zones d’appui incluses, notamment entre quatre et douze zones d'appui.

La semelle peut comprendre au moins trois zones d’appui comprenant chacune au moins une figure de déformation. Toutes les zones d’appui peuvent comprendre au moins une figure de déformation.

Les zones d'appuis peuvent correspondre aux appuis naturels du pied nu.

La semelle peut comprendre une première zone d’appui sous le talon, une deuxième zone d’appui sous la tubérosité du cinquième métatarse, une troisième zone d’appui sous les têtes de métatarses, et une quatrième zone d’appui sous le gros orteil, ces zones d’appui comprenant chacune au moins une figure de déformation. Au moins une zone d’appui peut comprendre entre une et cinq figures de déformation incluses.

Au moins une zone d’appui peut comprendre au moins une figure de déformation et des crampons d’adhérence, les crampons d’adhérence étant agencés de sorte à ne pas empêcher la déformation de l’au moins une figure de déformation sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle.

La semelle peut être adaptée à la pratique de la course à pied, notamment elle peut comprendre une extrémité avant relevée pour favoriser le déroulé du pied et/ou une épaisseur totale supérieure ou égale à 10mm et/ou un poids total inférieur ou égal à 250g.

L’invention se rapporte également à une chaussure de sport comprenant une semelle telle que définie précédemment.

Description sommaire des dessins

Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation particulier fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles :

La figure 1 est une vue schématique d’une chaussure de sport équipée d’une semelle selon un mode de réalisation de l’invention.

La figure 2A est une vue de dessous de la semelle.

La figure 2B est une vue de la semelle selon une coupe longitudinale. La figure 2C est une vue de la semelle selon une coupe transversale.

La figure 3 est une vue de dessous d’une première variante de réalisation de la semelle.

La figure 4 est une vue de dessous d’une deuxième variante de réalisation de la semelle. La figure 5 est une vue en transparence de l’ossature du pied et de zones anatomiques du pied.

Les figures 6A, 6B, 6C et 6D sont des vues de variantes de réalisation de la semelle selon des coupes transversales.

Les figures 7A, 7B, 7C et 7D est une vue schématique de différentes variantes de réalisation d’une figure de déformation.

La figure 8 est une vue de dessous d’une zone d’appui d’une semelle comprenant des crampons d’adhérence.

La figure 9 est une vue d’une semelle comprenant des crampons d’adhérence selon une coupe transversale. La figure 10 est une vue en coupe de la semelle avant un contact sur le sol.

La figure 1 1 est une vue en coupe de la semelle durant un contact sur le sol. Description de modes préférentiels de l'invention

Dans la description qui va suivre, on considère une chaussure de sport reposant sur un sol horizontal. On définit l’axe longitudinal comme l’axe horizontal s’étendant de l’arrière vers l’avant du pied. On définit l’axe transversal corne l’axe perpendiculaire à l’axe vertical et à l’axe longitudinal. Les termes « avant » et « arrière » font référence à l’axe longitudinal, le talon étant positionné vers l’arrière et les orteils étant positionnés vers l’avant. Les termes « intérieur » et « extérieur » font référence à l’axe transversal, le gros orteil étant positionné du côté intérieur et le plus petit orteil étant positionné du côté extérieur. Les termes « dessus » et « dessous » font référence à l’axe vertical. Les différentes caractéristiques physiques (telles que des dimensions ou des masses) se rapportent à une chaussure de taille standard, c’est-à-dire ayant une longueur comprise entre 25 et 30cm. Ces caractéristiques physiques pourront être ajustées proportionnellement pour des chaussures de sport plus grandes ou plus petites. La figure 1 illustre schématiquement une chaussure de sport 1 équipée d’une semelle 2 selon l’invention. La chaussure de sport 1 est une chaussure destinée à la pratique de la course à pied. Une telle chaussure se caractérisé généralement par un poids faible, un confort et une stabilité adaptés à des appuis caractéristiques de la course à pied. En particulier, la semelle de la chaussure de sport 1 comprend de préférence une extrémité avant relevée, autrement dit courbée vers le haut, pour favoriser le déroulé du pied. De plus, la semelle 2 a de préférence un poids total inférieur ou égal à 250g. En variante, la chaussure de sport pourrait être utilisée pour la pratique de toute activité dans laquelle son utilisateur marche, court ou saute, par exemple le tennis, le basketball, le handball, le volleyball ou la randonnée. La semelle 2 est illustrée sur la figure 2A, 2B et 2C représentant respectivement une vue de dessous de la semelle 2, une vue de la semelle selon une section longitudinale A-A, et une vue de la semelle selon une coupe transversale B-B. La semelle 2 comprend une première face 3 destinée à venir en contact avec le sol et une deuxième face 4, opposée à la première face 3, et destinée à recevoir un pied d’un utilisateur. D’autres éléments de la chaussure, comme par exemple une semelle de propreté, pourraient être interposés entre le pied de l’utilisateur et la semelle 2. L’épaisseur de la semelle 2 peut être comprise entre une valeur de quelques millimètres et une valeur de quelques centimètres. De préférence, l’épaisseur de la semelle est supérieure ou égale à 10mm, tout au moins sur une majeure partie de la surface de la semelle. Cette épaisseur n’est pas nécessairement constante suivant l’axe longitudinal ou l’axe transversal de la semelle. Notamment, la deuxième face 4 peut comprendre une forme épousant la forme naturelle du pied.

La semelle 2 peut être fabriquée à partir d’un unique matériau, comme par exemple de l’éthylène-acétate de vinyle (couramment dénommé EVA), du polyuréthane expansé, du polyuréthane thermoplastique, ou encore du caoutchouc. La semelle 2 peut également être fabriquée à partir d’une combinaison de deux, trois, quatre, voire même cinq matériaux différents. Avantageusement, la semelle comprend deux matériaux agencés en couche l’une au dessus de l’autre. Une première couche C1 , destinée à entrer en contact avec le sol, sera choisie pour ses propriétés de résistance à l’usure, tandis que la deuxième couche C2 pourra être choisie pour ses propriétés de légèreté et/ou d’absorption des impacts de l’utilisateur. Le ou les matériaux choisis possèdent avantageusement des propriétés de souplesse et d’élasticité permettant une déformation de la semelle adaptée à la pratique du sport, notamment de la course à pied. Un même matériau peut également être mis en oeuvre différemment dans différentes parties de la semelle de manière à obtenir des propriétés mécaniques différentes. Par exemple, la densité d’un matériau utilisé peut être adaptée à chaque partie de la semelle 2.

La semelle comprend une pluralité de zones d’appui 5 distinctes, préférentiellement entre trois et douze zones d’appui 5 incluses, voire entre quatre et douze zones d’appui 5 incluses. Les zones d’appui sont apparentes sur la première face 3. En particulier, comme illustré sur la figure 2A, la semelle comprend dix zones d’appui 5 distinctes.

Les zones d’appui 5 sont réparties sur toute la surface de la semelle : de l’avant à l’arrière et de l’intérieur à l’extérieur de la semelle. Les zones d’appui sont des parties de la semelle qui peuvent être sollicitées par un appui indépendamment les unes des autres. Par exemple, si l’utilisateur est en appui sur son talon, la semelle pourra être en contact avec le sol uniquement par l’intermédiaire d’une zone d’appui située sous le talon. Si l’utilisateur est en appui sur les orteils, la semelle pourra être en contact avec le sol uniquement par l’intermédiaire de trois zones d’appui situées sous les orteils. Lorsque la chaussure est utilisée pour marcher, courir ou sauter sur un sol plat, elle est exclusivement en contact avec le sol par l’intermédiaire des zones d’appui 5. Comme les zones d’appui 5 sont réparties sur toute la surface de la semelle, la chaussure de sport demeure stable. Avantageusement, la surface totale des zones d’appui représente au moins 40% de la surface totale de la première face 3 de la semelle. Les figures 3 et 4 illustrent des variantes de semelles 2 dont les zones d’appui représentent une plus grande proportion de la surface totale de la première face de la semelle 2, par exemple 60% ou 80% de la surface de la première face de la semelle. Toutefois, la surface totale des zones d'appui est toujours strictement inférieure à la surface totale de la première face de la semelle. Les zones d’appui peuvent avoir des surfaces globalement du même ordre de grandeur les unes des autres. Les zones d’appuis peuvent avoir des formes variées, notamment par exemple des formes triangulaires, rectangulaires, avec des bords courbes pour épouser le contour de la chaussure et des congés pour relier les différents côtés.

Les zones d’appui 5 sont positionnées à l’aplomb, c’est-à-dire en dessous, de différentes zones anatomiques du pied fortement sollicitées lors de la course à pied. Ces zones anatomiques correspondent aux appuis naturels du pied nu. La forme des zones d’appui peut être au moins grossièrement représentative de l’ossature du pied. La figure 5 montre une vue de l’ossature 6 du pied et de quatre zones anatomiques 7.1 , 7.2, 7.3, 7.4 du pied sollicitées par des impacts lors de la pratique de la course à pied. Une première zone anatomique 7.1 correspond au talon. Une deuxième zone anatomique 7.2 correspond à la tubérosité du cinquième métatarse, c’est- à-dire l’extrémité arrière du métatarse correspondant au petit doigt de pied, c’est-à-dire le métatarse, positionné vers l’extérieur du pied. Une troisième zone anatomique 7.3 est positionnée sous les têtes de métatarses, c’est-à- dire les extrémités avant des cinq métatarses du pied. Enfin, une quatrième zone anatomique 7.4 est positionnée au niveau du gros orteil. En fonction, du type de foulée et/ou du sport pratiqué, l’une de ces quatre zones anatomiques recevra en premier l’impact du poids de l’utilisateur lorsqu’il prend appui sur ce pied.

En référence aux figures 2A, 3 et 4, des zones d’appui 5 sont judicieusement positionnées à l’aplomb des zones anatomiques 7.1 , 7.2, 7.3, 7.4 du pied. Les zones d’appui sont positionnées de manière à respecter les articulations du pied. Notamment, il n’y a pas de zone d’appui directement sous l’articulation entre les orteils et les métatarses de manière à ce que les orteils puissent fléchir librement sans provoquer la déformation d’une zone d’appui. En références aux figures 2A, 3 et 4, on distingue nettement une ligne d’articulation transversale L1 entre les zones d’appui positionnées sous les orteils et la (ou les) zone d’appui positionnée sous les métatarses. Comme cela apparaît sur la figure 2A, la semelle peut également comprendre une ou plusieurs lignes d’articulation longitudinale L2, L3 entre les zones d’appui de manière à autoriser un mouvement de pronation ou de supination du pied lors de la marche ou de la course à pied. En remarque, plusieurs zones d’appuis peuvent être disposées à l’aplomb d’une même zone anatomique. On remarque notamment sur la figure 2A que 4 zones d’appui 5.1 , 5.2, 5.3, 5.4 permettent de couvrir la troisième zone anatomique 7.3.

Préférentiellement les zones d’appui s’étendent selon une surface moyenne globalement convexe, c’est-à-dire une surface bombée vers l’extérieur de la semelle 2. Une telle forme de surface favorise le déroulé du pied et/ou permet d’obtenir un contact de la zone d’appui considérée sur le sol parallèlement à la surface du sol quand bien même la semelle 2 est globalement inclinée par rapport au sol. En outre, on peut définir une extrémité sommitale 8 pour chaque zone d’appui comme étant approximativement le point de la zone d’appui entrant en contact avec le sol en premier lorsque l’utilisateur pose le pied sur un sol plat.

Les zones d’appui 5, notamment les zones d'appui adjacentes, sont séparées (autrement dit délimitées ou distinguées) les unes des autres par des zones de séparation 9 en retrait par rapport aux zones d'appui. Les zones de séparation 9 sont donc des zones de la semelle 2 en retrait par rapport aux zones d’appui 5, c’est-à-dire décalées vers le haut par rapport aux zones d'appui 5, en considérant la semelle reposant sur un support horizontal. Ainsi, les zones de séparation 9 ne sont pas destinées à entrer en contact avec le sol, à moins bien sûr que ce dernier soit très irrégulier ou comporte par exemple des cailloux ou des reliefs pouvant venir occasionnellement en contact avec les zones de séparation 9. Lorsque la chaussure est en appui sur un sol lisse, les zones de séparation ne sont donc pas en contact avec le sol. Ainsi, les différentes zones d'appui 5 ne se touchent pas. Elles ne sont donc pas contigües. L’épaisseur de la semelle 2 étant plus faible au niveau des zones de séparation 9, la semelle 2 pourra plus facilement fléchir le long de ces zones de séparation. Ainsi, les zones de séparation 9 permettent l’articulation des zones d’appui les unes par rapport aux autres. Le pied de l'utilisateur peut donc plus facilement fléchir selon ces zones de séparation.

De préférence, entre deux zones d'appui 5 adjacentes, les zones de séparation 9 se présentent sous la forme d’une rainure. La largeur de cette rainure peut être supérieure ou égale à 2 mm et sa profondeur peut être supérieure ou égale à 2 mm, le terme profondeur désignant la distance séparant une zone d’appui d’une zone de séparation suivant l’axe vertical (et en considérant la semelle disposée horizontalement). La largeur des zones de séparation 9 peut être adaptée en fonction de la taille des zones d’appui 5 : lorsque les zones d’appui 5 occupent une proportion importante de la surface de la semelle, la largeur des zones de séparation 9 est réduite en conséquence comme cela est illustré sur la figure 4. Inversement, lorsque les zones d’appui occupent une proportion plus faible de la surface de la semelle, les zones de séparation sont si larges qu’elles n’ont plus une forme longiligne. Elles s’apparentent alors d’avantage à de larges dépressions formées en creux dans la semelle, comme c’est le cas notamment sur la semelle illustrée à la figure 3. Une zone d’appui peut avoir au moins un côté s’étendant jusqu’à un bord de la semelle. Dans ce cas, une zone de séparation entoure la zone d’appui uniquement sur les autres côtés de la zone d’appui. Lorsqu’une zone d’appui ne comprend aucun coté formant un bord de la semelle, elle est entièrement entourée par une zone de séparation.

En complément des zones d’appui 5 et des zones de séparation 9, la semelle 2 peut comprendre un ou plusieurs évidements 10 positionnés dans une zone de la semelle non destinée à former un appui pour le pied. Une telle zone correspond à une zone centrale du pied qui ne sert pas à prendre appui lors de la marche ou de la course à pied. Elle est positionnée environ au centre de la semelle suivant l’axe transversal et environ entre le talon et les métatarses suivant l’axe longitudinal. La profondeur de cet évidement 10 peut être supérieure ou égale à la profondeur des zones de séparation 9 et peut contribuer à abaisser le poids total de la semelle.

Deux zones d’appui 5 adjacentes, réalisées à partir d’un premier matériau, peuvent également se distinguer par l’utilisation d’un deuxième matériau, différent du premier matériau, agencé entre ces deux zones d’appui. Dans ce cas, les zones de séparation 9 sont donc réalisées à partir du deuxième matériau. Avantageusement, ce deuxième matériau comprend la souplesse nécessaire pour permettre à deux zones d’appui adjacentes de s’articuler l’une par rapport à l’autre.

Chacune des dix zones d’appui 5 comprend entre une et cinq figures de déformation 1 1 . Chaque figure de déformation 1 1 comprend une zone centrale 12 et au moins trois rainures 13 s’étendant depuis la zone centrale 12. Les figures de déformation 1 1 sont des motifs en creux réalisés dans l’épaisseur de la semelle 2, au niveau des zones d’appui 3. Les figures de déformation ne sont pas débouchantes sur la deuxième face 4 de la semelle 2. Les figures de déformation 1 1 sont distinctes les unes des autres. Une rainure 13 d’une figure de déformation ne rejoint pas une rainure d’une autre figure de déformation. Il existe donc toujours une distance non nulle séparant les rainures 13 des différentes figures de déformation 1 1 . Les figures de déformation sont aptes à se déformer sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle. Ainsi, chaque zone d’appui peut se déformer indépendamment les unes des autres sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle. Bien que chaque zone d’appui soit déjà réalisée à partir d’un matériau déformable, l’intégration de figures de déformation 1 1 augmente la capacité de déformation de chaque zone d’appui.

Les rainures 13 ont de préférence une profondeur d’au moins 2mm, voire de préférence au moins 4mm. Elles ont une largeur inférieure à 8 mm, et de préférence comprise entre 2mm et 5mm. Elles ont une longueur comprise entre 3mm et 50mm, et de préférence comprise entre 5mm et 25mm. Ces dimensions sont avantageusement déterminées pour que des graviers, du sable ou des petits cailloux ne puissent pas se coincer dans les figures de déformation 1 1 . De préférence, la profondeur des zones de séparation 9 est inférieure ou égale à la profondeur des figures de déformation 1 1 . Comme illustré sur la figure 2, les figures de déformations 1 1 de la semelle peuvent avoir des formes globalement identiques mais des proportions variées et des orientations variées. Les rainures 13 des différentes figures de déformation s’étendent suivant des axes ayants une composante longitudinale et/ou transversale. En variante, les figures de déformation d’une même zone d’appui 5 ou d’une même semelle 2 pourraient avoir une forme différente. Certaines zones d’appui, mais pas toutes, pourraient ne comprendre aucune figure de déformation 1 1 .

Les figures de déformation 1 1 sont aptes à se déformer longitudinalement et transversalement sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle, en particulier lorsque l’appui du pied n’est pas tout à fait perpendiculaire à la surface du sol. Ainsi, une zone d’appui 5 peut se déformer dans les trois directions de l’espace, c’est-à-dire verticalement, longitudinalement, et transversalement.

Les figures 6A, 6B et 6C illustrent des coupes transversales de la semelle 2 selon différentes variantes de réalisation. Sur la figure 6A, on observe que les rainures 13 peuvent avoir des profondeurs variées. Par exemple, la profondeur d’une même rainure 13 peut être décroissante à mesure que l’on s’éloigne de la zone centrale 12 vers l’extrémité de la rainure 13 opposée à la zone centrale 12. Ou encore, des figures de déformation 1 1 d’une même semelle 2 ou d’une même zone d’appui 5 peuvent avoir des rainures 13 dont la profondeur est différente. Comme cela est particulièrement visible sur la figure 6B, le profil d’une rainure 13 peut être en forme de « U » inversé ou bien en forme de « V » inversé. Enfin, la figure 6C illustre le cas où la semelle est fabriquée à partir de deux matériaux agencés en couche l’une au dessus de l’autre. Une rainure peut être limitée en profondeur à la première couche C1 de matériau, ou bien s’étendre en profondeur jusqu’à la deuxième couche C2. Eventuellement, la première couche C1 peut comprendre une surépaisseur au niveau des figures de déformation 1 1 , de sorte que la deuxième couche C2, éventuellement faite à partir d’un matériau plus tendre, n’apparaisse pas au fond de la rainure 13.

Selon une variante de réalisation, les zones d’appui pourraient être réparties sur la deuxième face 4 de la semelle 2 comme cela est représenté sur la figure 6D. Les motifs de déformation s’étendraient donc vers le bas depuis la deuxième face 4. Avantageusement, pour éviter que les figures de déformations provoquent une sensation inconfortable sous le pied, une couche supplémentaire, comme par exemple une semelle de propreté serait alors intercalée entre la semelle 2 et le pied de l’utilisateur. Avantageusement, les figures de déformation 1 1 ont la forme d’une étoile. En particulier, elles peuvent avoir la forme d’une étoile à trois branches, à quatre branches ou à cinq branches, les rainures 13 formant les branches de l’étoile et la zone centrale 12 formant le centre de l’étoile. Les branches, autrement dit les rainures 13, peuvent être droites et orientées vers le centre de l’étoile comme cela est représenté sur la figure 7A. Les branches peuvent également être courbes, c’est-à-dire en forme d’arc de cercle comme cela est représenté sur la figure 7B. L’étoile peut ainsi avoir sensiblement la forme d’une triskèle. Les branches peuvent être concourantes dans la zone centrale 12 ou bien être légèrement décalées les unes par rapport aux autres, de manière à agrandir la zone centrale 12. La zone centrale 12 peut être définie comme une zone circonscrite aux points de jonction des différentes branches. Ainsi, par exemple lorsque l’étoile comprend trois branches, la zone centrale 12 peut avoir une forme globalement triangulaire comme c’est le cas notamment pour les étoiles représentées à la figure 7B. D’une manière générale la zone centrale peut avoir la forme d’un polygone comprenant autant de cotés qu’il y a de branches dans l’étoile (lorsque l’étoile comprend quatre branches, la zone centrale 12 peut avoir la forme d’un quadrilatère et lorsque l’étoile comprend cinq branches, la zone centrale 12 peut avoir la forme d’un pentagone). La zone centrale 12 est de préférence inscrite dans un cercle dont le diamètre est inférieur ou égal à la longueur des rainures 13. En dehors de la zone centrale 12, les branches ne sont pas en contact les unes des autres. La figure 7C illustre des variantes de figure de déformation 1 1 comprenant une étoile à cinq branches. Quelque soit la forme de l’étoile utilisée, cette forme peut être modulée avec différentes largeurs pour les branches de l’étoile.

Les figures de déformation 1 1 peuvent comprendre une symétrie de rotation, comme c’est le cas des exemples reproduits sur les figures 7A, 7B, et 7C. En variante, les figures de déformations pourraient être asymétriques comme c’est le cas des exemples de la figure 7D. Certaines branches d’une même étoile peuvent ainsi être plus ou moins longues. Les extrémités des rainures 13 peuvent être arrondies ou pointues. Une même figure de déformation 1 1 peut avoir une rainure 13 dont l’extrémité est arrondie et une autre rainure 13 dont l’extrémité est pointue, mais également des rainures de longueur différente, de profil différent, des angles formés entre les rainures de valeur différente.

Les zones d’appui comprennent de préférence une figure de déformation principale 1 1’ et éventuellement des figures de déformation auxiliaires 1 1”, plus petites que la figure de déformation principale 1 1 Préférentiellement, la zone centrale 12 de la figure de déformation principale 1 1’ est positionnée au niveau de l’extrémité sommitale 8 de la zone d’appui 5 à laquelle elle appartient. Ainsi, lorsque cette zone d’appui 5 entre en contact avec le sol, la figure de déformation principale 1 1’ subit un effort de compression appliqué dans sa zone centrale 12. Les déformations de la figure de déformation principale 1 1’ permettent ainsi d’amortir efficacement l’impact du pied de l’utilisateur. Aucune rainure 13 ne débouche à la périphérie de sa zone d’appui 5, c’est- à-dire que les rainures s’arrêtent avant d’atteindre le bord extérieur de la zone d’appui 5, c’est-à-dire la périphérie de la zone d'appui. De préférence, la distance entre l’extrémité d’une rainure 13 et la périphérie d’une zone d’appui est supérieure ou égale à 3mm. Ainsi, une bande périphérique 14, d’une largeur de préférence d’au moins 3mm, est formée à la périphérie de chaque zone d’appui 5. Cette bande périphérique 14 est représentée à titre d’exemple sur la figure 3 et la figure 4. Cette bande périphérique permet de soutenir l’ensemble de la zone d’appui 5. On évite ainsi que l’ensemble de la zone d’appui subisse un mouvement de translation par rapport au reste de la semelle 2, dans une direction longitudinale ou transversale, sous l’effet de l’appui de l’utilisateur. Un tel déplacement aurait occasionné un appui fuyant sous le pied et donc une instabilité de la chaussure. La caractéristique de l'invention selon laquelle aucune rainure de l'ensemble des figures de déformation ne débouche à la périphérie des zones d'appui permet donc d'améliorer la stabilité de la chaussure.

Les différentes zones d’appui 5 peuvent également comprendre des crampons d’adhérence 1 6 comme cela est représenté sur les figures 8 et 9. Les crampons d’adhérence peuvent être saillants vers l’extérieur par rapport aux zones d’appui 5. En faisant abstraction des figures de déformation 1 1 et des crampons d’adhérence 1 6, chaque zone d’appui possède une surface moyenne de forme globalement convexe que l’on identifie par une ligne 17 en pointillés sur les figures 8 et 9. Les motifs de déformation s’étendent au dessus de cette surface moyenne tandis que les crampons d’adhérence s’étendent de préférence en dessous de cette surface moyenne. Ces crampons d’adhérence sont agencés de sorte à ne pas empêcher la déformation des figures de déformation 1 1 sous l’effet d’un appui d’un pied sur la semelle. En particulier, les crampons d’adhérence ne rentrent pas au contact les uns des autres lorsque la zone d’appui 5 se déforme sous l’effet d’un appui du pied sur la semelle. Par exemple on pourra disposer un crampon d’adhérence 1 6 entre deux rainures 13 adjacentes d’une même figure de déformation. Les bords des crampons d’adhérence peuvent être distincts des bords des rainures 13. En remarque, les figures de déformation 1 1 ne sont pas elles même des crampons d’adhérence. Contrairement aux crampons d’adhérence, les figures de déformation 1 1 ont vocation à se déformer pour amortir le pied de l’utilisateur sans générer d’instabilité de la chaussure.

Les figures 10 et 1 1 illustrent les déformations de la semelle sous l’effet d’un appui du pied de l’utilisateur. Sur la figure 8, la semelle 2 n’est pas encore en contact avec le sol, on observe donc une rainure 13 avant sa déformation. La semelle s’apprête à entrer en contact avec le sol selon une direction qui n’est pas perpendiculaire au sol. Sur la figure 9, la semelle est en contact avec le sol et est comprimée par le poids de l’utilisateur. On observe que la rainure 13 s’évase, c’est-à-dire que ses bords s’écartent l’un de l’autre. La zone d’appui 5 est déformée autour de la figure de déformation 1 1 mais demeure à l’aplomb du point d’impact grâce au maintien assuré par la bande périphérique 14 de la zone d’appui. L’effort de réaction, représenté par une flèche 15 sur la figure 9, du sol sur la semelle est ainsi bien orienté perpendiculairement au sol. Ainsi, la semelle amortit le poids de l’utilisateur tout en garantissant une excellente stabilité. La semelle offre un amorti suivant l’axe vertical mais également suivant l’axe longitudinal et suivant l’axe transversal tout en préservant la stabilité du pied, ainsi les risques de blessure du pied ou de la cheville sont diminués.