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Title:
SOLENOID BLEED VALVE FOR A DEVICE FOR THE DISPOSAL OF VAPOURS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/075502
Kind Code:
A1
Abstract:
A solenoid bleed valve for a vapour disposal device, comprising: a housing (1, 2) with inlets and outlets (3, 4) for said vapours; an electromagnetic tube (6) mounted in said housing; a magnetic armature (21) which is located opposite one end of a magnetic core (11) of said tube (6) and which can be displaced axially between two positions; a valve seat (20) which is mounted in a sealed manner in relation to the outlet (4) of the housing; and a closing valve (25) which is integral with the moveable armature (21), whereby the valve (25) rests against the seat thereof (25) or is moved away from said valve seat when the moveable metal armature (21) is respectively placed in two positions; the seat (20) is supported by the tube (6) and is integral with a tubular extension (17) which is coaxially engaged in the outlet (4), having a diameter which is smaller than said outlet; whereby a ring-type joint (19) is radially interposed between the tubular extension (17) and the outlet (4), whereupon the valve and the seat are substantially decoupled in terms of vibrations from the housing.

Inventors:
VAZ DE AZEVEDO JOSE (FR)
DONCE LUCIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2000/001561
Publication Date:
December 14, 2000
Filing Date:
June 07, 2000
Export Citation:
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Assignee:
SAGEM (FR)
VAZ DE AZEVEDO JOSE (FR)
DONCE LUCIEN (FR)
International Classes:
F02M25/08; F16K31/06; H01F7/08; (IPC1-7): F02M25/08; F16K31/06; H01F7/08
Foreign References:
DE3844056A11990-07-19
US3179859A1965-04-20
US5657962A1997-08-19
DE19721562A11998-11-26
US4869461A1989-09-26
FR2777338A11999-10-15
FR2706569A11994-12-23
Attorney, Agent or Firm:
Gorree, Jean-michel (rue d'Amsterdam Paris Cedex 09, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Electrovanne de purge pour dispositif d'évacuation de vapeurs, notamment pour dispositif de récupération de vapeurs d'essence présentes dans un réservoir d'essence pour un moteur à allumage commandé, ladite électrovanne comprenant : un boîtier (1,2) muni d'un orifice (3) d'arrivée des vapeurs et d'un orifice (4) de sortie des vapeurs, un bobinot (6) d'électroaimant monté dans ledit boîtier, une armature métallique (21) en matériau magnétique située en regard d'une extrémité d'un noyau magnétique (11) dudit bobinot d'électroaimant et déplaçable axialement entre une première position sous l'action d'un ressort de rappel (22) en l'absence d'excitation de l'électroaimant et une seconde position sous l'action de l'lectroaimant excité, à 1'encontre du ressort de rappel, un siège de clapet (20) monté en relation étanche avec le susdit orifice (4) de sortie du boîtier, et un clapet obturateur (25) solidaire de la susdite armature métallique mobile (21), le clapet (25) étant en appui contre son siège (25) ou écarté de celuici lorsque l'armature métallique mobile (21) est respectivement dans sa première ou sa seconde position, caractérisée en ce que ledit siège de clapet (20) est supporté par le bobinot d'lectroaimant et est solidaire d'un prolongement tubulaire (17) qui est engagé coaxialement dans l'orifice de sortie (4) prévu dans le boîtier et qui possède un diamètre moindre que celuici, un joint torique d'étanchéité (19) étant interposé radialement entre ledit prolongement tubulaire (17) et ledit orifice de sortie (4), ce grâce à quoi le clapet obturateur et son siège sont au moins fortement découplés, du point de vue vibratoire, visàvis du boîtier.
2. Electrovanne selon la revendication 1, carac térisée en ce que le bobinot (6) d'électroaimant comporte : un moyeu (7) avec deux flasques d'extrémité (10,9), un bobinage électrique (8) monté coaxialement autour du moyeu (7), un noyau magnétique (11) fixé coaxialement à l'intérieur du moyeu (7) ; et un circuit magnétique (5) qui entoure lesdits moyeu et bobinage et qui est supporté par un premier flasque (10) du moyeu situé du côté du susdit siège (20), et en ce que le siège (20) est supporté par ledit premier flasque (10) du moyeu.
3. Electrovanne selon la revendication 2, caracté risée en ce que ledit premier flasque (10) est muni d'une multiplicité de doigts saillants (16) et en ce que le siège (20) est formé dans une plaque de butée (23) rapportée sur lesdits doigts saillants (16).
4. Electrovanne selon la revendication 3, caracté risée en ce que le susdit prolongement tubulaire (17) est une portion saillante de la plaque de butée (23) qui entoure l'ouverture (24) définie au centre du siège (20) et qui s'étend à l'opposé de ce dernier.
5. Electrovanne selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que le susdit premier flasque (10) du moyeu comporte une collerette périphérique (12) de support dans le boîtier (1,2).
6. Electrovanne selon la revendication 5, caracté risée en ce que la collerette périphérique (12) est discontinue et présente deux tronçons de collerette diamétralement opposés.
7. Electrovanne selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que la collerette périphérique (12) est rattachée au moyeu (7) par plusieurs rais (13) d'étendue générale radiale et en ce que chaque rai (13) est, au moins en partie, aminci par rapport à la collerette et au moyeu, ce grâce à quoi les rais amincis procurent une suspension élastique du bobinot (6) visàvis du boîtier et un filtrage des vibrations entre le bobinot d'électroaimant et le boîtier.
8. Electrovanne selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que le circuit magnétique est en forme générale de U bordé supérieurement par des ailes radiales (30), en ce que les ailes radiales (30) sont solidarisées à la susdite collerette (12), et en ce que le fond (26) du circuit magnétique (5) est percé d'une ouverture (28) traversée sans contact (29) par l'extrémité du noyau magnétique (11).
9. Electrovanne selon la revendication 8, caracté risée en ce que le fond (26) du circuit magnétique (5) est axialement écarté (14) du second flasque (9) du moyeu (11) du bobinot d'électroaimant, ce grâce à quoi les vibrations du bobinot d'électroaimant ne sont pas notablement transmises au circuit magnétique.
10. Electrovanne selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que l'armature métallique mobile (21) est une plaquette sur une face de laquelle est solidarisée une couche d'un matériau d'étanchéité constituant le clapet étanche (25) proprement dit.
11. Electrovanne selon la revendication 10, caractérisée en ce que l'autre face de la plaquette est munie de moyens amortisseurs disposés en regard de l'extrémité frontale du noyau pour amortir le choc de l'armature mobile contre le noyau.
12. Electrovanne selon l'une quelconque des revendications 2 à 11, caractérisée en ce que le noyau magnétique (11) peut tre déplacé axialement dans le moyeu (7) aux fins de réglage de l'entrefer avec la pièce métallique mobile (21).
Description:
ELECTROVANNE DE PURGE POUR DISPOSITIF D'EVACUATION DE VAPEURS La présente invention concerne des perfection- nements apportés aux électrovannes de purge pour dispositif d'évacuation de vapeurs, ladite électrovanne comprenant : -un boîtier muni d'un orifice d'arrivée des vapeurs et d'un orifice de sortie des vapeurs, -un bobinot d'électroaimant monté dans ledit boîtier, -une armature métallique en matériau magnétique située en regard d'une extrémité d'un noyau magnétique dudit bobinot d'électroaimant et déplaçable axialement entre une première position sous l'action d'un ressort de rappel en l'absence d'excitation de l'électroaimant et une seconde position sous l'action de l'lectroaimant excité, à l'encontre du ressort de rappel, -un siège de clapet monté en relation étanche avec le susdit orifice de sortie du boîtier, et -un clapet obturateur solidaire de la susdite armature métallique mobile, le clapet étant en appui contre son siège ou écarté de celui-ci lorsque l'armature métallique mobile est respectivement dans sa première ou sa seconde position.

De telles électrovannes peuvent trouver une application préférée, bien que non exclusive, dans les dispositifs de récupération des vapeurs d'essence qui s'accumulent dans les réservoirs d'essence, au-dessus de la phase liquide, destinés à accompagner un moteur à

allumage commandé, en particulier dans les véhicules automobiles, afin d'éviter le rejet desdites vapeurs directement dans l'atmosphère.

On connaît une électrovanne du type précité dans laquelle le siège de clapet est prévu directement sur le boîtier, en conjonction avec le susdit orifice de sortie des vapeurs.

Une telle électrovanne est actuellement fabriquée en série et est installée dans des véhicules automobiles.

Cette électrovanne donne satisfaction sur le plan de son fonctionnement et de son efficacité.

Par contre, elle présente l'inconvénient d'tre bruyante lorsqu'elle est en fonctionnement et son bruit peut se révéler gnant pour les occupants du véhicule, et cela d'autant plus que les véhicules modernes font l'objet d'une réduction importante du fond sonore lorsqu'ils sont en fonctionnement.

Le bruit généré par l'électrovanne est dû essentiellement aux chocs de l'armature mobile projetée violemment contre le siège et le noyau lorsqu'elle est commandée par l'électroaimant excité en courant pulsé, par exemple avec une fréquence de l'ordre de 10 Hz. Ces chocs axiaux sont communiqués au boîtier via le siège qui est solidaire de celui-ci et via le bobinot qui est supporté par le boîtier. Sous l'action de ces chocs, le boîtier forme une boîte de résonance et transmet les vibrations à l'environnement par voie aérienne et par voie solidienne (support du boîtier de l'électrovanne sur le bâti du véhicule).

Malgré le recours possible à des montages flottants, les constructeurs automobiles demandent qu'en outre les dispositifs soient individuellement rendus plus silencieux afin que chaque dispositif contribue à

l'obtention d'un niveau sonore aussi faible que possible dans l'habitacle du véhicule.

Il est donc requis que ce soit l'lectrovanne elle-mme qui soit revue et perfectionnée afin de réduire de façon sensible les vibrations du boîtier, et donc les bruits propagés dans l'environnement.

A ces fins, une électrovanne de purge telle que mentionnée au préambule se caractérise, étant agencée conformément à l'invention, en ce que ledit siège de clapet est supporté par le bobinot d'électroaimant et est solidaire d'un prolongement tubulaire qui est engagé coaxialement dans l'orifice de sortie prévu dans le boîtier et qui possède un diamètre moindre que celui-ci, un joint torique d'étanchéité étant interposé radialement entre ledit prolongement tubulaire et ledit orifice de sortie.

Grâce à cet agencement, les chocs générés par la venue en butée de l'armature mobile restent concentrés sur le bobinot dont le siège de clapet a été rendu solidaire.

Au surplus, le contact étanche du joint torique avec, d'un côté, le prolongement tubulaire du siège de clapet et avec, de l'autre côté, l'orifice de sortie se fait selon une direction strictement radiale, tandis que la susdite venue en butée de l'armature mobile s'effectue selon une direction axiale : le choc qui résulte de cette butée est essentiellement un choc axial avec une composante transversale (ou radiale) très faible, voire nulle.

On obtient ainsi un bon découplage, du point de vue de la propagation des vibrations, entre le bobinot et le siège de clapet qui en est solidaire, d'une part, et le boîtier de l'électrovanne, d'autre part. La propagation du bruit de fonctionnement de l'lectrovanne par voie

aérienne et/ou par voie solidienne, à partir du boîtier, se trouve ainsi fortement atténuée.

Dans un mode de réalisation préféré, le bobinot d'électroaimant comporte : -un moyeu avec deux flasques d'extrémité, -un bobinage électrique monté coaxialement autour du moyeu, -un noyau magnétique fixé coaxialement à l'intérieur du moyeu ; et -un circuit magnétique qui entoure lesdits moyeu et bobinage et qui est supporté par un premier flasque du moyeu situé du côté du susdit siège, et le siège est supporté par ledit premier flasque du moyeu. Dans ce cas, il est intéressant que ledit premier flasque soit muni d'une multiplicité de doigts saillants et que le siège soit formé dans une plaque de butée rapportée sur lesdits doigts saillants qui peuvent alors tre réalisés sous une forme fine. On peut au surplus envisager que le susdit prolongement tubulaire soit une portion saillante de la plaque de butée qui entoure 1ouverture définie au centre du siège et s'étende à l'opposé dudit siège.

Dans un exemple concret de réalisation, le premier flasque du moyeu comporte une collerette périphérique de support dans le boîtier, ladite collerette pouvant notamment tre discontinue et présenter deux tronçons de collerette diamétralement opposés. Par un tel agencement, on facilite l'implantation avec possibilité de détrompage du bobinot d'électroaimant dans le boîtier et l'on réduit l'importance du contact entre le bobinot et le boîtier qui supporte celui-ci : on entrave ainsi la transmission des vibrations en direction du boîtier.

I1 est également envisageable, dans cet agencement, de prévoir que la collerette périphérique soit rattachée au moyeu par plusieurs rais d'étendue générale radiale et que chaque rai soit, au moins en partie, aminci par rapport à la collerette et au moyeu, ce grâce à quoi les rais amincis procurent une suspension élastique du bobinot vis-à-vis du boîtier et un filtrage des vibrations entre le bobinot d'électroaimant et le boîtier.

Il est aussi envisageable que le circuit magnétique soit en forme générale de U bordé supérieurement par des ailes radiales, que les ailes radiales soient solidarisées à la susdite collerette, et que le fond du circuit magnétique soit percé d'une ouverture traversée sans contact par l'extrémité corres- pondante du noyau magnétique : on évite ainsi le contact physique entre le fond du circuit magnétique et le noyau magnétique soumis aux chocs de butée de l'armature mobile et on réduit, là aussi, la propagation des vibrations depuis le noyau jusqu'au boîtier via le circuit magnétique.

Au surplus, on peut prévoir, toujours dans le mme but, que le fond du circuit magnétique soit axialement écarté du second flasque du moyeu du bobinot d'électro- aimant, ce grâce à quoi les vibrations du bobinot d'électroaimant ne sont pas notablement transmises au circuit magnétique par cette voie.

Dans un exemple concret de réalisation, l'armature métallique mobile est une plaquette sur une face de laquelle est solidarisée une couche d'un matériau d'étanchéité constituant le clapet étanche proprement dit.

De préférence également, l'autre face de la plaquette constituant l'armature mobile est munie de moyens amortisseurs, tels qu'un anneau ou des plots

disposés annulairement, situés en regard de l'extrémité frontale du noyau magnétique pour amortir le choc du contact de l'armature mobile avec le noyau.

De façon avantageuse, le noyau magnétique peut tre déplacé axialement dans le moyeu aux fins de réglage de l'entrefer entre la pièce métallique mobile et l'extrémité en regard du noyau.

Une électrovanne de purge qui réunit l'ensemble ou au moins la plupart des dispositions exposées ci-dessus présente un découplage efficace, du point de vue vibratoire, de la partie vibrante vis-à-vis du boîtier et, dans l'exemple cité plus haut d'application au domaine automobile pour l'évacuation des vapeurs d'essence, on réalise une électrovanne n'engendrant plus de bruit de fonctionnement sensible au sein du véhicule.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation particulier, qui est préféré, donné à titre d'exemple non limitatif. Dans cette description, on se réfère au dessin annexé sur lequel la figure unique est une vue de côté, en coupe, dudit mode de réalisation préféré dans une configuration qui est celle d'une électrovanne de purge pour l'évacuation des vapeurs d'essence d'un réservoir d'essence de véhicule automobile.

L'électrovanne de purge illustrée sur cette figure comporte un boîtier, notamment constitué en matière plastique rigide, formé d'un corps de boîtier inférieur 1 et d'un corps de boîtier supérieur ou couvercle 2. Le corps de boîtier inférieur 1 forme une cuve dont le fond présente un orifice d'entrée 3 (prolongé par un conduit d'entrée) pour l'admission des vapeurs et le corps de boîtier supérieur ou couvercle 2 est muni d'un orifice de sortie des vapeurs 4 (prolongé par un conduit de sortie).

Un circuit 5 en matériau magnétique est disposé dans la cuve 1 et, étant notamment replié en forme générale de U, entoure un bobinot 6 d'électroaimant.

Le bobinot 6 comporte un moyeu 7 en matière plastique moulé d'une seule pièce avec un premier flasque d'extrémité ou flasque supérieur 10 et un second flasque d'extrémité ou flasque inférieur 9. Un noyau magnétique tubulaire 11 en forme générale de tige est disposé à l'intérieur du moyeu 7. Un bobinage électrique 8 est monté fixe sur le moyeu du bobinot.

Le flasque supérieur 10 est composé de trois parties radiales successives. La partie radialement extérieure forme une collerette 12 qui sert à la fixation du bobinot 6 dans le boîtier et qui, à cet effet, est pincée entre le corps de boîtier inférieur 1 et le corps de boîtier supérieur 2. La collerette périphérique 12 peut tre continue, mais, pour faciliter la conception d'ensemble de l'électrovanne (et notamment laisser place à un bornier de raccordement électrique du bobinage 8 et autoriser un agencement de détrompage pour son montage correct), la collerette 12 est discontinue et présente deux tronçons de collerette diamétralement opposés.

La partie radialement médiane est constituée de rais 13 de plus faible épaisseur (amincis) de manière à former une membrane discontinue élastiquement déformable dans le sens axial qui autorise un relativement faible déplacement axial du bobinot 6 par rapport au boîtier.

La partie radialement intérieure 15 du flasque supérieur 10 est de nouveau plus épaisse et sert, avec le flasque inférieur 9, au maintien du bobinage 8.

Un organe de support 16, avantageusement formé de plusieurs doigts de préférence minces, saillants vertica- lement et solidaires du flasque supérieur 10, supporte une

plaque de butée 23 qui est munie d'une ouverture axiale 24 et qui comporte, s'étendant verticalement vers le haut, un prolongement tubulaire 17 engagé coaxialement à l'intérieur d'une partie tubulaire 18 sous-jacente à 1'orifice de sortie 4 du corps de boîtier supérieur 2. Un joint d'étanchéité torique 19 est disposé entre la surface extérieure de la partie tubulaire 17 et la surface intérieure de la partie tubulaire 18 pour isoler l'intérieur de l'électrovanne de 1'orifice de sortie 4. On soulignera ici que les contacts du joint 19 avec les parties tubulaires 17 et 18 s'étendent radialement exclusivement.

La zone périphérique inférieure de l'ouverture axiale 24 est conformée en lèvre 20 formant un siège de clapet.

Enfin, une armature métallique 21 formée d'une plaquette en matériau magnétique est située en regard de l'extrémité supérieure du noyau magnétique 11, entre celle-ci et le siège de clapet 20 et est repoussée élastiquement en direction du siège 20 par un ressort en hélice 22 coaxial au noyau 11. A l'armature mobile 21 est solidarisé un clapet obturateur 25 propre à coopérer de façon étanche avec ledit siège 20 pour obturer l'ouverture 24. Dans le mode de réalisation simple illustré sur la figure unique, le clapet 25 proprement dit est simplement constitué par une couche d'un matériau d'étanchéité déposée sur la face supérieure de l'armature mobile 21.

Lorsque le bobinage 8 n'est pas alimenté (courant nul dans le bobinage, électroaimant non excité), le ressort 22 maintient le clapet 21,25 en contact avec le siège 20. L'électrovanne est donc normalement fermée.

Lorsque le bobinage est alimenté électriquement (par exemple typiquement un courant pulsé dont le rapport

cyclique a une valeur non nulle), le clapet 21,25 oscille entre une position de butée contre le siège 20 et une position d'ouverture où il vient en butée contre l'extrémité du noyau magnétique 11. Dans l'exemple considéré d'une excitation par un courant pulsé, l'ouverture équivalente de l'électrovanne est proportion- nelle à la durée moyenne d'ouverture du clapet 25, et donc au rapport cyclique du courant pulsé.

Le choc du clapet 21,25 sur le siège 20 provoque un déplacement axial de ce siège, et donc du bobinot 6, qui est rendu possible par l'élasticité des rais 13.

De mme, le choc du clapet 21,25 sur l'extrémité du noyau magnétique 11 provoque un déplacement axial en sens inverse du bobinot 6, qui est également rendu possible par l'élasticité des rais 13.

Dans tous ces mouvements axiaux, mais de sens inverse, du bobinot 6, l'étanchit entre le bobinot mobile et le boîtier fixe est assurée quelle que soit la position axiale du bobinot dans le boîtier grâce à la position radiale du joint 19 entre les parties coaxiales respectives 17 et 18.

Mais de façon essentielle, on notera surtout que les chocs générés par la venue en butée du clapet 21,25 alternativement contre le siège 20 et l'extrémité du noyau 11 sont des chocs axiaux. Grâce à la mise en place du joint 19 telle qu'indiquée plus haut (positionnement radial), il n'existe aucune liaison axiale entre le bobinot 6 et le boîtier. De ce fait, la composante radiale des chocs au niveau du joint étant très faible, voire nulle, le montage qui est retenu procure un découplage vibratoire extrmement efficace entre le bobinot 6 et le boîtier 1,2.

Au surplus, les rais 13, de par leur géométrie amincie et leur extension radiale, non seulement procurent une liaison relativement élastique entre le bobinot 6 et le boîtier 1,2, mais encore ne transmettent qu'une composante vibratoire radiale très faible, voire nulle.

Egalement, la couche de matériau d'étanchéité 25 formant clapet atténue le choc de la venue en butée de l'armature 21 contre le siège 23. De façon symétrique, on peut munir l'autre face de l'armature 21 avec des moyens amortisseurs 31 (par exemple sous forme d'un anneau ou de plots disposés annulairement) qui sont situés en regard de l'extrémité frontale du noyau magnétique 11 afin d'amortir le choc à l'ouverture.

Enfin, on peut également éliminer une voie de transmission des vibrations en faisant en sorte que le circuit magnétique 5 en forme de U descende plus bas que le bobinot 6 : de ce fait le fond 26 du circuit magnétique n'est en contact ni avec le flasque inférieur 9 du bobinot (intervalle 14), ni avec le fond du corps de boîtier inférieur 1.

De plus, dans l'agencement illustré à la figure unique, l'extrémité inférieure du noyau 11 peut faire saillie au-delà du fond 26 du circuit métallique 5 et cette extrémité peut tre conformée pour permettre de déplacer le noyau 11 axialement par rapport au moyeu 7 afin d'autoriser un réglage de l'entrefer entre la carcasse mobile 21 et l'extrémité en regard du noyau 11. A cet effet, on peut avoir recours, par exemple, aux moyens exposés dans le document FR-A-2 706 569 : la surface externe du noyau 11 est filetée (non visible sur la figure) et noyée (par exemple par surmoulage) dans la matière plastique constitutive du moyeu 7 ; l'extrémité inférieure du noyau 11 est fendue diamétralement en 27 ; à

l'aide d'un tournevis, on fait tourner le noyau qui, du fait de la présence du filetage, se rapproche ou s'éloigne de l'armature 21 selon son sens de rotation.

Dans cet agencement, pour éviter toute transmis- sion de vibration entre le noyau 11 et le circuit magnétique 5, le fond 26 est percé d'une ouverture 28 qui présente un diamètre sensiblement supérieur à celui du noyau en laissant subsister un intervalle annulaire 29.

Pour que les intervalles d'isolement vibratoire 14 et 29 soient respectés tout en mettant en oeuvre une structure simple et aisée à assembler, on peut concevoir ce qui suit. Le circuit magnétique 5 en forme générale de U a ses deux branches qui se terminent supérieurement par des ailes 30 rabattues radialement. Ces ailes 30 sont solidarisées (par exemple par collage) à la collerette 12 précitée, et en particulier aux tronçons de collerette discontinue plus spécialement envisagés. Ainsi le bobinot 6 d'électroaimant et le circuit 5 forment un ensemble unitaire qui, d'une part, est facile à mettre en place dans le boîtier 1,2 lors du montage et qui, d'autre part, est agencé de sorte que ses pièces constitutives soient parfaitement positionnées les unes par rapport aux autres avec notamment le maintien de l'intervalle 29.

L'ensemble des dispositions réunies au sein de l'électrovanne de purge illustrée sur la figure annexée conduit à une réduction considérable des vibrations au niveau du boîtier 1,2, et de ce fait à une diminution sensible du bruit généré, en particulier dans un véhicule automobile, par l'électrovanne de purge en fonction- nement ; en pratique, l'électrovanne de purge en fonctionnement devient moins bruyante au sein du véhicule.