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Title:
SPACER THAT BREAKS THERMAL BRIDGES, COMPRISING REINFORCING BOSSES, USE THEREOF AND CORRESPONDING CONSTRUCTION DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/001585
Kind Code:
A1
Abstract:
This spacer (1) comprises at least a web (2) intended to be positioned in the interlayer space defined by the two lateral members of the device, and at least one flange (3, 3') extending this web, each flange being intended to bear against a corresponding lateral member, each web comprising at least one perforated strip (4) which is cut with rows (R1-R5) of perforations extending along the main longitudinal axis of the spacer. The web (2) is reinforced with bosses (91-96), formed in relief (92, 94) and recessed (91, 93, 95), of which at least one has at least one perforation passing through it. The bosses are formed in the least perforated region of the web (2). That makes it possible to increase the size of each boss and therefore reduce the number of the bosses, for the target mechanical effectiveness. As a result, the spacer is simpler and quicker to manufacture than in the prior art.

Inventors:
VIGOUROUX JEAN-CHRISTOPHE (FR)
VIENNE MAXIME (FR)
BERTRAND JOFFREY (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/051816
Publication Date:
January 07, 2016
Filing Date:
July 01, 2015
Export Citation:
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Assignee:
GROUPE BACACIER (FR)
International Classes:
E04C3/09; E04B2/74; E04C3/04
Domestic Patent References:
WO1998045545A11998-10-15
WO1998045545A11998-10-15
Foreign References:
EP1992752A22008-11-19
US20080250738A12008-10-16
CA2568111A12008-05-14
DE20022426U12001-08-09
FR2288194A11976-05-14
EP1992752A22008-11-19
Attorney, Agent or Firm:
CABINET LUERN (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . - Ecarteur (1 ; 61 ; 71 ; 81 ) à rupture de pont thermique pour dispositif de construction (100 ; 200 ; 300), ce dispositif comprenant deux organes latéraux (1 10, 120 ; 210, 220 ; 310, 320) définissant un espace intercalaire (130 ; 230 ; 330) occupé au moins en partie par un isolant thermique (140 ; 240 ; 340), cet écarteur comprenant au moins une âme (2 ; 2' ; 62 ; 72 ; 82, 82') destinée à être placée dans cet espace intercalaire, ainsi qu'au moins une aile (3, 3' ; 63, 63' ; 73, 73' ; 83, 83', 83") prolongeant cette âme, chaque aile étant destinée à prendre appui contre un organe latéral correspondant,

la ou chaque âme comprenant une zone perforée formée par au moins une bande perforée (4 ; 4', 4" ; 64 ; 74 ; 84, 84'), qui est creusée de rangées (R1 -R5) de perforations s'étendant selon l'axe longitudinal principal (A1 ) de l'écarteur, cette âme comprenant en outre des embossages (91 -96) s'étendant transversalement audit axe longitudinal, au moins un embossage (93, 94) est traversé par au moins une perforation (23, 43, 24, 44), caractérisé en ce que les embossages (91 -96) sont disposés les uns à côté des autres, le long de l'axe principal (A1 ) de l'écarteur et successivement réalisés en relief (92, 94, 96) et en creux (91 , 93, 95) et en ce que la ou chaque bande perforée (4) comprend un nombre impair de rangées (R1 -R5) de perforations, compris entre trois et douze, et en ce que les embossages (91 -96) sont ménagés dans la zone de l'âme (2) ayant le moins de perforations.

2. - Ecarteur selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la ou chaque bande perforée (4) comprend au moins cinq rangées, notamment cinq rangées (R1 -R5).

3. - Ecarteur selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le pas (PE) entre les embossages est égal à un multiple du pas (P) entre les perforations, en particulier égal au pas (P) entre les perforations.

4. - Ecarteur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que tous les embossages sont traversés par au moins une perforation.

5. - Ecarteur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins un embossage est traversé par au moins deux perforations appartenant à deux rangées distinctes (R2, R4).

6. - Ecarteur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque embossage traversé par au moins une perforation présente une longueur (L93), qui est supérieure à la plus grande distance (L4), selon un axe transversal de l'âme, entre les bords opposés des perforations appartenant aux rangées d'extrémité (R1 , R5) de la zone perforée (4).

7.- Ecarteur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les rangées sont disposées en quinconces et les embossages (93, 94) sont traversés uniquement par les perforations (23, 43, 24, 44) des rangées paires (R2, R4) de la ou chaque bande perforée (4), alors que les bords latéraux (93A, 94A) de chaque embossage sont distants des perforations (13, 33, 53, 14, 34, 54, 15, 35, 55) de chaque rangée impaire (R1 , R3, R5).

8. - Utilisation d'un écarteur (1 ; 61 ; 71 ; 81 ) conforme à l'une des revendications précédentes dans un dispositif de construction (100 ; 200 ; 300), ce dispositif comprenant deux organes latéraux (1 10, 120 ; 210, 220 ; 310, 320) définissant un espace intercalaire (130 ; 230 ; 330) occupé au moins en partie par un isolant thermique (140 ; 240 ; 340), utilisation dans laquelle on place la ou chaque âme (2 ; 2' ; 62 ; 72 ; 82, 82') de cet écarteur dans cet espace intercalaire, et dans laquelle on place la ou chaque aile (3, 3' ; 63, 63' ; 73, 73' ; 83, 83', 83") en appui contre un organe latéral correspondant.

9. - Dispositif de construction (100 ; 200 ; 300) comprenant deux organes latéraux (1 10, 120 ; 210, 220 ; 310, 320) définissant un espace intercalaire (130 ; 230 ; 330) occupé au moins en partie par un isolant thermique (140 ; 240 ; 340), ainsi qu'au moins un écarteur (1 ; 61 ; 71 ; 81 ) conforme à l'une des revendications 1 à 8, la ou chaque âme (2 ; 2' ; 62 ; 72 ; 82, 82') de chaque écarteur étant placée dans l'espace intercalaire alors que la ou chaque aile (3, 3' ; 63, 63' ; 73, 73' ; 83, 83', 83") de chaque écarteur est en appui contre un organe latéral correspondant.

Description:
ECARTEUR A RUPTURE DE PONT THERMIQUE COMPORTANT DES EMBOSSAGES DE RENFORT, SON UTILISATION ET DISPOSITIF DE CONSTRUCTION CORRESPONDANT

La présente invention concerne un écarteur à rupture de pont thermique pour un dispositif de construction, une utilisation de cet écarteur, ainsi qu'un dispositif de construction comprenant au moins un tel écarteur.

Il est bien connu d'équiper, au moyen d'écarteurs, des dispositifs de construction du type comprenant deux organes latéraux définissant un espace intercalaire, lequel est occupé par un matériau isolant. A titre non limitatif, ces dispositifs de construction peuvent être par exemple un bardage double peau, tout ou partie d'une toiture, ou encore une cloison éventuellement préfabriquée.

Chaque écarteur comprend au moins une âme, qui s'étend dans l'espace intercalaire précité, ainsi qu'au moins une aile qui prend appui contre un organe latéral du dispositif. En vue de côté, l'écarteur peut présenter une forme de Z, d'Oméga, de Sigma ou encore de C.

L'âme de l'écarteur peut être pleine, auquel cas cet écarteur assure uniquement une fonction mécanique. Il est également connu de perforer cette âme, comme cela est notamment décrit dans FR-A-2 288 194 ou encore WO-A-98/45545. Ces documents enseignent de réaliser plusieurs rangées de perforations, s'étendant selon l'axe principal de l'écarteur.

Lorsque ces perforations sont placées attenantes au matériau isolant occupant l'espace intercalaire, elles assurent une fonction supplémentaire de rupture de pont thermique. Pour simplifier la lecture on fera référence, dans ce qui suit, à une fonction dite « thermique » de l'écarteur, ainsi qu'à une efficacité « thermique » de ce dernier.

On conçoit que la présence de ces perforations est de nature à dégrader la tenue mécanique globale de l'âme. Afin de remédier à cet affaiblissement, FR-A-2 288 194 enseigne de réaliser des embossages, s'étendant transversalement entre certaines des perforations ménagées dans l'âme. On connaît également par WO-A-9845545 un écarteur thermique dont la partie centrale est perforée et qui est muni d'embossages disposés perpendiculairement aux perforations. EP-A-1 992 752 décrit aussi un écarteur thermique avec un embossage principal, disposé en position centrale, orienté selon l'axe longitudinal de l'écarteur. Cet embossage est traversé par des perforations. Même si ces solutions sont relativement satisfaisantes sur un plan mécanique, elles présentent certains inconvénients, liés notamment à la complexité du procédé de fabrication global de ces écarteurs. Ceci étant précisé, l'invention vise à améliorer l'état de la technique évoqué ci-dessus. Elle vise en particulier à proposer un écarteur qui, tout en présentant une efficacité thermique élevée et une tenue mécanique satisfaisante, peut être réalisé de manière plus simple que dans l'état de la technique.

A cet effet, l'invention a pour objet un écarteur à rupture de pont thermique pour dispositif de construction, ce dispositif comprenant deux organes latéraux définissant un espace intercalaire occupé au moins en partie par un isolant thermique, cet écarteur comprenant au moins une âme destinée à être placée dans cet espace intercalaire, ainsi qu'au moins une aile prolongeant cette âme, chaque aile étant destinée à prendre appui contre un organe latéral correspondant,

la ou chaque âme comprenant une zone perforée formée par au moins une bande perforée, qui est creusée de rangées de perforations s'étendant selon l'axe longitudinal principal de l'écarteur, cette âme comprenant en outre des embossages s'étendant transversalement audit axe longitudinal, au moins un embossage est traversé par au moins une perforation, caractérisé en ce que les embossages sont disposés les uns à côté des autres, le long de l'axe principal de l'écarteur et successivement réalisés en relief et en creux et en ce que la ou chaque bande perforée comprend un nombre impair de rangées de perforations, compris entre trois et douze, et en ce que les embossages sont ménagés dans la zone de l'âme ayant le moins de perforations.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel écarteur peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes:

- la ou chaque bande perforée comprend au moins cinq rangées, notamment cinq rangées.

- le pas entre les embossages est égal à un multiple du pas entre les perforations, en particulier égal au pas entre les perforations.

- tous les embossages sont traversés par au moins une perforation.

- au moins un embossage est traversé par au moins deux perforations appartenant à deux rangées distinctes.

- le ou chaque embossage traversé par au moins une perforation présente une longueur qui est supérieure à la plus grande distance, selon un axe transversal de l'âme, entre les bords opposés des perforations appartenant aux rangées d'extrémité de la zone perforée.

- les embossages sont successivement réalisés en relief et en creux.

- les rangées sont disposées en quinconces et les embossages sont traversés uniquement par les perforations des rangées paires de la ou chaque bande perforée alors que les bords latéraux de chaque embossage sont distants des perforations de chaque rangée impaire.

- au moins une zone de jonction entre une aile et l'âme est pourvue d'embossages de renfort secondaires.

- au moins une partie, notamment au moins 50%, en particulier au moins 90%, de manière préférée toutes les perforations fermées de la bande perforée vérifient la relation suivante : LP / EL est compris entre 3.70 et 4.30 (relation 1 ), où LP désigne la longueur d'une perforation donnée alors que EL désigne la distance séparant cette perforation donnée et la perforation qui lui est adjacente, dans une même rangée.

- le rapport LP / EL est compris entre 3.90 et 4.10, notamment entre 3.95 et 4.05, en particulier égal à 4.

- les embossages présentent une longueur comprise entre 10 et 200 mm (millimètres), une largeur comprise entre 3 et 30 mm, ainsi qu'une hauteur comprise entre 1 et 5 mm.

- au moins une partie des perforations, en particulier toutes les perforations, vérifient la relation secondaire suivante : TP / ET est compris entre 0.66 et 2.10 (relation 2), où TP désigne la largeur d'une perforation donnée et ET désigne l'écartement entre cette perforation et la perforation en regard de la rangée voisine.

- le rapport TP / ET est compris entre 0.80 et 1 .33, notamment égal à 1 .

- toutes les perforations fermées ont la même longueur.

- toutes les perforations ont la même largeur.

L'invention a aussi pour objet une utilisation d'un écarteur tel que ci-dessus dans un dispositif de construction, ce dispositif comprenant deux organes latéraux définissant un espace intercalaire occupé au moins en partie par un isolant thermique, utilisation dans laquelle on place la ou chaque âme de cet écarteur dans cet espace intercalaire, et dans laquelle on place la ou chaque aile en appui contre un organe latéral correspondant.

L'invention a enfin pour objet un dispositif de construction comprenant deux organes latéraux définissant un espace intercalaire occupé au moins en partie par un isolant thermique, ainsi qu'au moins un écarteur tel que ci-dessus, la ou chaque âme de chaque écarteur étant placée dans l'espace intercalaire alors que la ou chaque aile de chaque écarteur est en appui contre un organe latéral correspondant.

L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés.

On notera tout d'abord que, selon l'enseignement de FR-A-2 288 194, la périphérie de chaque embossage est distante des différentes perforations adjacentes. Par conséquent, il est nécessaire de prévoir un nombre élevé d'embossages, ce qui rend d'autant plus complexe le procédé de réalisation de l'écarteur. Dans ce document antérieur, ces embossages sont réalisés par emboutissage de la tôle métallique constitutive de l'âme. Au contraire, conformément à l'invention, au moins une partie des embossages traverse au moins une perforation. La Demanderesse a tout d'abord constaté que, de façon surprenante, cette mesure ne modifie sensiblement pas la tenue mécanique globale de l'écarteur. De plus l'invention permet d'augmenter la taille de chaque embossage et donc de réduire leur nombre, pour une efficacité mécanique visée. Par conséquent, la fabrication de l'écarteur est plus simple et plus rapide que dans l'état de la technique présenté ci-dessus.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après de plusieurs modes de réalisation de l'invention, donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels:

- La figure 1 est une vue en perspective, illustrant un dispositif de construction équipé d'un écarteur conforme à l'invention,

- La figure 2 est une vue en perspective, illustrant l'écarteur équipant le dispositif de construction de la figure 1 ,

- La figure 3 est une vue de côté, illustrant l'écarteur de la figure 2,

- La figure 4 est une vue de face, illustrant à plus grande échelle l'âme de l'écarteur des figures 2 à 5,

- La figure 5 est une vue en coupe, selon la ligne V-V à la figure 4

- Les figures 6 et 7 sont des vues en perspective à plus grande échelle, correspondant aux détails VI et VII à la figure 2,

- La figure 8 illustre, de façon schématique, trois autres variantes de réalisation de l'écarteur de l'invention, en vue de côté,

- Les figures 9 et 10 sont des vues en perspective, illustrant deux dispositifs de construction conformes à des variantes de réalisation de l'invention et

- les figures 1 1 A et 1 1 B sont des schémas illustrant divers modes de réalisation de l'invention.

La figure 1 illustre un premier dispositif de construction conforme à l'invention, désigné dans son ensemble par la référence 100. Ce dispositif, de type bardage double peau, comprend deux organes latéraux 1 10 et 120, définissant un espace intercalaire 130, lequel est occupé par un isolant thermique 140.

Le premier organe latéral 1 10 comprend successivement, de l'intérieur vers l'extérieur, des poteaux dont un seul 1 1 1 est illustré, plusieurs plateaux de bardage 1 12 en forme de C, empilés les uns sur les autres, ainsi qu'un film pare-vapeur 1 13. Différents blocs d'isolation thermique 1 14 sont par ailleurs reçus dans le volume intérieur des plateaux 1 12. De plus le second organe latéral est formé par un bardage extérieur 120, qui peut s'étendre horizontalement comme sur l'exemple illustré, mais aussi verticalement ou de manière oblique. Les différents éléments mécaniques, listés ci-dessus, sont de type classique et ne seront pas décrits plus en détail dans ce qui suit.

Ce dispositif 100 comprend en outre plusieurs écarteurs conformes à l'invention, qui sont régulièrement répartis le long du bardage 120, par exemple tous les 1 .50 ou 2 mètres. La figure 1 illustre l'un de ces écarteurs 1 , qui présente globalement une forme de Z en vue de côté.

Comme le montre notamment la figure 2, cet écarteur comprend une âme 2, qui est placée dans l'espace intercalaire 130, en étant au contact de l'isolant 140 ou à proximité immédiate de ce dernier. Cette âme 2 est prolongée, à ses deux extrémités, par des ailes 3 et 3' faisant saillie à l'opposé l'une de l'autre. Ces ailes, qui sont perpendiculaires à l'âme, sont fixées par exemple par vissage, respectivement sur les lèvres 1 12' des plateaux, ainsi que sur le bardage 120.

La zone de jonction entre l'âme 2 et chaque aile est renforcée au moyen d'une succession d'emboutissages 8, qui seront dénommés secondaires dans ce qui suit. Ces embossages secondaires, qui sont régulièrement répartis le long de l'âme, sont réalisés de manière connue en soi, par exemple par emboutissage. On peut prévoir que ces emboutissages sont présents au niveau d'une seule zone de jonction entre l'âme et l'une ou l'autre des ailes, ou encore que l'écarteur est dépourvu de tels emboutissages secondaires.

L'âme assure, outre une fonction d'espacement, une fonction thermique telle qu'explicitée au début de la présente description. A cet effet, comme montré notamment aux figures 2 à 4, elle possède une zone perforée 4. Cette dernière est formée par une bande perforée unique, placée en position centrale en référence à l'axe principal A1 de l'écarteur, à savoir son axe longitudinal médian. L'âme comprend par ailleurs deux bandes latérales pleines 5 et 6, de part et d'autre de cette bande perforée 4.

La bande 4 est composée de plusieurs rangées de perforations, qui s'étendent parallèlement à l'axe A1 précité. Au sens de l'invention, une perforation est une lumière qui débouche sur les deux faces opposées de l'âme. Cette perforation peut être réalisée par tout procédé approprié, connu de l'état de la technique.

Dans l'exemple illustré, il s'agira typiquement de poinçonnage. Néanmoins, on peut prévoir tout autre procédé, comme notamment l'usinage, la découpe au laser ou analogue. Le procédé de fabrication de ces perforations peut faire appel à un enlèvement de matière. A titre d'alternative, ce procédé peut comprendre une découpe puis une déformation de cette matière, sans enlèvement de celle-ci. Dans l'exemple illustré, il est prévu cinq rangées notées R1 à R5, les perforations étant notées 1 1 à 16 pour la rangée R1 , puis 21 à 26 pour la rangée R2, jusqu'à 51 à 56 pour la rangée R5. De façon plus générale, cette bande 4 comprend entre 3 et 12 rangées.

De façon avantageuse le nombre de rangées est impair, ce qui permet d'allonger le chemin que doit parcourir le flux de chaleur. Le nombre de rangées est plus particulièrement supérieur ou égal à 5, de façon préférée égal à 5, ce qui constitue un bon compromis entre la performance thermique et la résistance mécanique. On notera que l'invention prend le contrepied de FR-A-2 288 194, qui prévoit au contraire un nombre pair de rangées.

Chaque perforation est allongée, à savoir que sa dimension principale, c'est à dire selon l'axe A1 , est bien supérieure à sa dimension transversale. Elle présente une forme globalement rectangulaire, ses bords étant arrondis à la façon d'un demi-cercle. On peut prévoir aussi des bords droits, de sorte que la perforation est strictement rectangulaire. On peut enfin prévoir des bords présentant toute forme intermédiaire, entre un demi-cercle et deux angles droits. Les rangées sont disposées en quinconces à savoir que le milieu d'une perforation donnée est situé en regard du milieu de l'intervalle, séparant les extrémités de deux perforations de la ou de chaque rangée adjacente.

Dans l'exemple illustré les perforations 1 1 , 31 et 51 , placées à une première extrémité des rangées impaires, débouchent sur le premier bord frontal de l'âme 2. De plus les perforations 26 et 46, placées à l'extrémité opposée des rangées paires, débouchent sur l'autre bord frontal de l'âme 2. Par conséquent, ces perforations d'extrémité présentent une longueur inférieure à celle des autres perforations. Dans ce qui suit, elles sont dénommées « ouvertes », par opposition à toutes les autres perforations qui sont donc dénommées « fermées ».

L'écarteur montré sur les figures présente des dimensions longitudinales réduites, dans un souci d'illustrer clairement ses différents éléments constitutifs. Les rangées paires et impaires possèdent chacune respectivement six perforations. En pratique, un écarteur conforme à l'invention présente une plus grande longueur. Ainsi on peut prévoir, de façon typique, par exemple entre 10 et 60 perforations par rangée.

Ce nombre de perforations peut varier notamment en fonction de l'application visée, ou encore des dimensions globales du dispositif de construction. De plus on peut prévoir que les perforations d'extrémité débouchent ou pas sur un bord frontal, ou bien encore qu'elles ne soient pas coupées en leur milieu, au niveau de ce bord frontal.

L'âme 2 comprend aussi une succession d'embossages 91 à 96, dits principaux par opposition aux embossages secondaires 8, lesquels s'étendent transversalement. En d'autres termes l'axe principal de chaque embossage, comme ceux A93 à A95 sur la figure 4, est un axe transversal de l'écarteur, perpendiculaire à l'axe A1 précité. Chaque embossage est réalisé de manière connue en soi, par exemple par un procédé d'emboutissage, notamment par roulage. De façon typique on forme ces embossages, après avoir réalisé les différentes perforations dans l'âme.

Ces embossages 91 à 96 sont prévus les uns à côté des autres, le long de l'axe principal de l'écarteur. En d'autres termes, il est prévu un unique embossage en une zone longitudinale donnée de l'âme. Ainsi, dans chacune de ces zones, si on projette l'un quelconque des embossages selon un axe transversal de l'écarteur, il n'y a pas de recouvrement avec un autre embossage. Ces embossages sont traversés par certaines perforations, comme cela sera explicité dans ce qui suit. On notera que l'invention prend le contrepied de FR-A-2 288 194, qui prévoit des lignes de deux, voire trois embossages, en certaines zones de l'écarteur.

Sur la figure 5 on note S2 et S2' les deux surfaces principales parallèles, qui définissent la paroi mince constitutive de l'âme 2. Les embossages peuvent être formés en relief, comme ceux 92, 94 et 96 sur la figure 2, à savoir que leur surface fait saillie au-delà d'une première surface, en l'occurrence celle S2. Ils peuvent aussi être formés en creux, comme ceux 91 , 93 et 95, à savoir que leur surface fait saillie en direction opposée, au-delà de l'autre surface S'2.

Dans l'exemple illustré, les embossages sont alternés, à savoir qu'ils sont successivement ménagés en relief puis en creux. Cette mesure est avantageuse car elle confère un caractère symétrique à l'écarteur, ainsi qu'un comportement homogène. En particulier, les risques de faiblesse mécanique dans l'un ou l'autre sens sont réduits. Par ailleurs, cette alternance est bénéfique pour l'esthétique globale de l'écarteur. On notera que l'invention prend le contrepied de FR-A-2 288 194, qui indique que tous les embossages doivent faire saillie d'un même côté de l'âme.

On note dans ce qui suit L2 la largeur de l'âme, ainsi que L4 à L6 les largeurs respectives des bandes 4 à 6. On a donc L2 = L4 + L5 + L6, ainsi que L5 = L6 dans l'exemple illustré, puisque la bande 4 est placée en position centrale. De manière avantageuse, le rapport L4 / (L5 + L6) est compris entre 0.16 et 2.10, notamment entre 0.24 et 0.63. Comme le montre notamment la figure 4, la largeur de la bande perforée correspond à la distance entre les bords latéraux opposés, appartenant aux perforations des rangées d'extrémité R1 et R5.

A titre de variante non représentée, on peut prévoir que la bande perforée n'est pas en position centrale. En d'autres termes, la largeur L5 ou L6 de l'une des bandes pleines est alors supérieure à la largeur L6 ou L5 de l'autre de ces bandes. Dans ce cas, le rapport L4/(L5 + L6) est similaire à celui décrit au paragraphe précédent. A titre de variante supplémentaire, également non représentée, on peut prévoir que l'âme de l'écarteur possède deux bandes perforées, une bande pleine centrale séparant celles-ci, ainsi que deux bandes pleines latérales. Ces différentes bandes sont disposées de façon symétrique par rapport à l'axe longitudinal médian. Le rapport entre la largeur totale des bandes perforées et la largeur totale des bandes pleines est analogue à celui décrit ci-dessus en référence à la figure 4. Dans ce cas la largeur de la zone perforée correspond à la distance entre les bords opposés des perforations d'extrémité de cette zone.

On va maintenant décrire de façon plus précise, notamment en référence aux figures 4 et 5, les dimensions des perforations et des embossages, ainsi que des écartements entre ces différents éléments. On note successivement :

- LP : dimension longitudinale, ou longueur de chaque perforation, à savoir plus grande distance entre les bords opposés de cette perforation, selon l'axe A1 . A titre non limitatif, cette longueur est typiquement comprise entre 50 et 100 mm, notamment entre 75 et 85 mm ;

- TP : dimension transversale, ou largeur de chaque perforation. A titre non limitatif cette largeur est typiquement comprise entre 0.5 et 10 mm, notamment entre 2.5 et 3.5 mm ;

- EL : écartement longitudinal entre une perforation donnée et la perforation qui lui est adjacente, à savoir plus petite distance entre les bords en regard de ces perforations, selon l'axe A1 . La plupart des perforations sont entourées par deux perforations d'une même rangée. Dans ces conditions, on parle de « la » perforation adjacente à une perforation donnée, en prenant un sens de référence, par exemple de droite à gauche sur la figure 2. Si on considère la perforation 12, « la » perforation qui lui est adjacente est 13, alors que si on considère 13, « la » perforation qui lui est adjacente est 14. Dans le cas d'une perforation située tout à gauche d'une rangée, « la » perforation adjacente est bien sûr située immédiatement à droite ;

- ET : écartement transversal entre deux perforations appartenant à deux rangées voisines, à savoir plus petite distance entre les bords en regard de ces perforations, selon un axe transversal à l'axe A1 . De façon analogue à ce qui est décrit ci-dessus pour « la » perforation adjacente, « la » rangée voisine est définie en prenant un sens de référence, par exemple en allant de la rangée R1 vers la rangée R5.

De manière préférée, toutes les perforations fermées ont la même longueur LP et tous les écartements EL sont identiques. Par conséquent, le pas entre deux perforations fermées adjacentes est identique sur l'ensemble de la bande perforée, ce qui permet d'uniformiser les performances de l'écarteur. Ce pas P est défini par la somme entre la longueur d'une perforation donnée et son écartement par rapport à la perforation qui lui est adjacente. En d'autres termes, P = LP + EL, comme illustré notamment sur la figure 4 en référence aux perforations 15 et 16.

De plus, le pas PE entre deux embossages adjacents présente la même valeur P que le pas entre deux perforations fermées, tel que présenté ci-dessus. Ce pas PE est défini comme la distance, selon l'axe longitudinal de l'écarteur, entre les axes principaux de deux embossages voisins, dans l'exemple illustré les axes A94 et A95 des embossages 94 et 95. De façon plus générale, PE peut être égal à un multiple de P, soit : PE = n * P, où n est un entier égal à 1 dans l'exemple illustré, et strictement supérieur à 1 en variante.

Selon la caractéristique du paragraphe précédent, les embossages sont donc répartis régulièrement le long de l'âme. Ceci permet de conférer une bonne uniformité au comportement mécanique de l'écarteur, tout en assurant une possibilité satisfaisante de fabrication industrielle de l'écarteur et de ses embossages.

Comme le montrent notamment les figures 6 et 7 à plus grande échelle, les embossages sont traversés par certaines perforations. Sur la figure 6 l'embossage en relief 94 est traversé par deux perforations 24 et 44 alors que, sur la figure 7, l'embossage en creux 93 est traversé par deux perforations 23 et 43. Ces perforations s'étendent de part en part de ces embossages, à savoir qu'elles relient leurs bords latéraux opposés 93A et 94A. On note par ailleurs 23', 24', 43' et 44' les rives des différentes perforations, lesquelles suivent le profil de l'embossage.

Dans l'exemple illustré chaque embossage est traversé uniquement par des perforations appartenant à des rangées paires R2 ou R4. En revanche, chaque bord latéral de ces embossages est avantageusement distant des différentes rangées impaires. Il existe donc, entre les bords en regard de l'embossage et de ces perforations impaires, un intervalle I par exemple supérieur à 1 mm. En d'autres termes, l'âme 2 est embossée dans sa zone la « moins perforée », ce qui est avantageux mécaniquement.

Les figures 1 1 A et 1 1 B illustrent schématiquement cette caractéristique de l'invention pour des écarteurs ayant trois (figure 1 1 A) ou cinq (figure 1 1 B) rangées de perforations. Ainsi, comme cela ressort à la figure 1 1 A, seule la rangée R2 de perforations traverse des embossages, dans la zone de l'âme 2 où ne se trouve que la rangée R2. A la figure 1 1 B, de manière similaire, seules la zone de l'âme où se situe les rangées R2 et R4 est pourvue d'embossages.

En référence à la figure 5, on note L93 et H93 respectivement la longueur et la hauteur, ou profondeur, de chaque embossage, par exemple celui 93. L93 est définie comme la plus grande distance, selon l'axe A93, entre les bords longitudinaux opposés 93B de cet embossage. Ces bords correspondent aux lieux où les surfaces opposées de l'embossage s'éloignent du plan des surfaces principales S2 et S'2 de l'âme.

De façon avantageuse, la longueur L93 de chaque embossage, qui est typiquement comprise entre 10 et 200 mm, est supérieure ou égale à la largeur de la bande perforée 4, telle que définie ci-dessus. On peut prévoir que les embossages s'étendent au-delà de cette bande, jusqu'au voisinage de la jonction de l'âme 2 avec les ailes 3 et 3'.

De plus la hauteur H93 est définie comme la distance, selon un axe perpendiculaire à la surface S2, entre cette surface et le fond de l'embossage. Cette hauteur est typiquement comprise entre 1 et 5 mm.

Enfin la largeur L'93 ou L'94, visible sur les figures 6 et 7, est définie de manière analogue comme la plus grande distance, selon l'axe principal de l'écarteur, entre les bords latéraux opposés 93A ou 94A de chaque embossage. Comme vu ci-dessus cette largeur, qui est typiquement comprise entre 3 et 30 mm, est avantageusement inférieure à l'écartement transversal ET.

On conçoit que les différentes valeurs dimensionnelles, présentées ci-dessus, influent sur le comportement de l'écarteur, à la fois sur le plan thermique et mécanique. En effet, si on augmente la surface totale des perforations dans la bande 4, les performances thermiques ont en théorie tendance à s'améliorer, alors que la tenue mécanique globale de l'écarteur a en théorie tendance à se dégrader.

Or la Demanderesse a identifié que la valeur du rapport LP / EL est plus particulièrement importante. Il a notamment été constaté que les comportements respectivement thermique et mécanique de l'écarteur n'évoluent pas de la même façon, avec les variations de ce rapport LP / EL. En effet, la performance thermique de l'écarteur s'améliore jusqu'à ce que ce rapport atteigne une valeur proche de 4, puis n'évolue sensiblement plus. En revanche la tenue mécanique se dégrade de manière globalement continue, au fur et à mesure que ce rapport grandit, sans que la valeur 4 ne constitue un point remarquable.

Par conséquent, le fait de prévoir un rapport LP/EL proche de 4 constitue un bon compromis. En effet, la performance thermique de l'écarteur est sensiblement maximale, alors que sa tenue mécanique est encore satisfaisante. Dans ces conditions :

LP/EL est compris entre 3.70 et 4.30 (relation 1 ). De façon préférée, LP/EL est compris entre 3.90 et 4.10, notamment entre 3.95 et 4.05, en particulier égal à 4.

La relation 1 est vérifiée sur au moins une partie des perforations fermées de la bande. Avantageusement elle est vérifiée par au moins 50%, en particulier au moins 90%, de manière préférée par toutes ces perforations fermées. Dans le cas où certaines perforations ne vérifient pas cette relation 1 , il s'agit notamment de celles situées aux extrémités longitudinales de l'écarteur, ou encore de celles qui appartiennent aux rangées latérales de la bande perforée, comme R1 et R5 dans l'exemple illustré.

Par ailleurs il est avantageux que le rapport entre la largeur TP d'une perforation, par exemple 21 , et l'écartement ET séparant cette perforation 21 et la perforation en regard 31 de la rangée voisine, soit proche de la valeur 1 . Cette valeur assure un compromis satisfaisant entre la performance thermique de l'écarteur et sa tenue mécanique. Dans ces conditions :

TP / ET est compris entre 0.66 et 2.1 (relation 2). De façon préférée, TP / ET est compris entre 0.80 et 1 .33, en particulier égal à 1 . Au moins une partie des perforations, notamment toutes les perforations, à la fois ouvertes et fermées, vérifient cette relation 2. De manière préférée toutes les perforations ouvertes et fermées ont la même largeur TP, alors que tous les écartements ET sont identiques.

Comme l'illustre notamment la figure 3, l'écarteur 1 du premier mode de réalisation présente un forme de Z en vue de côté. Cependant, comme montré en figure 8, on peut prévoir que l'écarteur conforme à l'invention présente des formes différentes.

On retrouve tout d'abord, sur cette figure 8, un écarteur 61 en forme de C. Cet écarteur comprend une âme 62 prolongée, à ses deux extrémités, par des ailes 63 et 63' faisant saillie dans le même sens. L'âme 62 possède une bande perforée 64, ainsi que deux bandes pleines 65 et 66. Le montage de cet écarteur 61 est analogue à celui de l'écarteur 1 , à savoir que l'âme est placée dans l'espace intercalaire 130, alors que les ailes sont fixées respectivement sur les lèvres 1 12' des plateaux, ainsi que sur le bardage 120.

Une autre variante fait intervenir un écarteur 71 en forme de Sigma, qui diffère de celui 61 uniquement en ce que son âme 72 présente un renfoncement médian, incluant la bande perforée 74. Les autres constituants 73, 73', 75 et 76 sont identiques à ceux 63, 65 et 66.

On retrouve enfin, sur cette figure 8, un écarteur 81 en forme d'Oméga. Il est donc pourvu de deux âmes 82 et 82', dont chacune présente une bande perforée 84, 84', ainsi que deux bandes pleines 85 et 86, 85' et 86'. Il comprend en outre trois ailes, dont une première 83 relie les deux âmes, d'un premier côté de celles-ci, et dont les deux autres 83' et 83" font saillie selon des sens opposés, à partir de l'autre côté de ces âmes. En service, les âmes sont placées dans l'espace intercalaire 130, la première aile 83 est fixées sur les lèvres 1 12', ou bien sur le bardage 120, alors que les deux autres ailes 83' et 83" sont fixées sur le bardage 120, ou bien sur les lèvres 1 12'.

Comme l'illustre encore cette figure 8, les différentes ailes peuvent présenter un bord droit. En variante, au moins une de ces ailes peut présenter un bord tombé, à savoir que son extrémité libre est pourvue d'un retour faisant un angle droit par rapport à cette aile. Dans les différents exemples, les ailes 3, 3', 63, 63' et 73' sont à bord droit, alors que celles 73, 83' et 83" sont à bord tombé.

La figure 9 illustre un deuxième dispositif de construction conforme à l'invention, désigné dans son ensemble par la référence 200. Ce dispositif comprend deux organes latéraux, constitués respectivement par un mur bétonné 210 et par un bardage 220, analogue à celui 120. Ces deux organes 210 et 220 définissent un espace intercalaire 230, lequel est occupé par un isolant thermique 240.

Ce dispositif 200 comprend en outre plusieurs écarteurs 1 tels que décrits ci-dessus, dont l'âme 2 est reçue dans l'espace intercalaire 230 et dont les ailes 3 et 3' sont vissées respectivement sur le mur et le bardage. Ces écarteurs peuvent s'étendre de façon horizontale, les uns au-dessus des autres, comme sur cette figure 9. A titre de variante, ces écarteurs peuvent être verticaux ou encore s'étendre de manière oblique, par exemple à 45° .

La figure 10 illustre un troisième dispositif de construction conforme à l'invention, désigné dans son ensemble par la référence 300. Ce dispositif, placé en toiture d'un bâtiment, comprend deux organes latéraux 310 et 320, définissant un espace intercalaire 330, lequel est occupé par un isolant thermique 340.

Le premier organe latéral 310 comprend successivement, de l'intérieur vers l'extérieur, des pannes dont une seule 31 1 est illustrée, plusieurs plateaux 312 en forme de U, placés les uns à côté des autres, ainsi qu'un film pare-vapeur 313. Différents blocs d'isolation thermique 314, ainsi que des entretoises 315 en forme d'Oméga, sont par ailleurs reçus dans le volume intérieur des plateaux 312. De plus le second organe latéral est constitué par une couverture métallique 320, formée de façon classique par une tôle d'acier nervurée.

Ce dispositif 300 comprend en outre au moins un écarteur 1 tel que décrit ci-dessus, dont l'âme 2 est reçue dans l'espace intercalaire 330 et dont les ailes 3 et 3' sont vissées respectivement sur les entretoises et la couverture métallique. Plusieurs écarteurs identiques peuvent être régulièrement répartis, à la surface de ce dispositif. A titre de variante non représentée, les plateaux 312 peuvent être remplacés par une tôle d'acier nervurée, analogue à celle constitutive de la couverture 320.

A titre de variante supplémentaire non représentée, on peut aussi prévoir que le dispositif de construction est un mur thermique, du type de celui décrit dans WO-A-98/45545. Ce mur comprend deux surfaces latérales définissant un espace intercalaire, dans lequel au moins un écarteur conforme à l'invention est reçu. Enfin, l'invention peut trouver son application à une rénovation de bardage. A cet effet on part d'un bardage existant et on dispose, sur la coque extérieure de ce dernier, plusieurs écarteurs conformes à l'invention. On place alors une nouvelle coque contre ces écarteurs, de manière à former un espace intercalaire entre cette nouvelle coque et la coque existante. Ces deux coques sont fixées mutuellement, par exemple par rivetage, alors que l'espace intercalaire précité est rempli au moyen d'un isolant approprié.