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Title:
SPECIFIC BINDING FOR A SNOWBOARD OR THE LIKE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/016226
Kind Code:
A1
Abstract:
A binding for a snowboard or the like, consisting of a front assembly for holding the forwardmost boot and a rear assembly for holding the rearmost boot. Each assembly consists of two abutments and is designed to secure the boot to the board for as long as the stress on the boot is under a threshold level, and release the boot when the stress exceeds the threshold level. The binding further comprises a means for coupling the rear abutment of the front assembly to the front abutment of the rear assembly so that both boots are released when the stress on one or both boots exceeds said threshold level. Said coupling means includes a locking means releasable by the pressure of at least one of the boots.

Inventors:
BALMAIN PATRICK (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/001647
Publication Date:
May 09, 1997
Filing Date:
October 22, 1996
Export Citation:
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Assignee:
BALMAIN PATRICK (FR)
International Classes:
A63C10/12; (IPC1-7): A63C9/08
Foreign References:
US4652007A1987-03-24
FR2669237A11992-05-22
US5056803A1991-10-15
FR2628000A11989-09-08
EP0352662A21990-01-31
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Système de fixations pour engin de glisse à planche unique constituée par un ensemble avant pour le maintien de la chaussure la plus avancée et un ensemble arrière pour le maintien de la chaussure arrière, chacun des ensembles étant constitué par deux butées et étant propre à assurer la solidarisation de la chaussure avec la planche tant que les contraintes s ' exerçant sur la chaussure restent inférieures à un seuil de déclenchement, et à libérer la chaussure lorsque lesdites contraintes dépassent le seuil de déclenchement, la fixation comportant en outre des moyens de couplage de la butée arrière de l'ensemble avant et la butée avant de l'ensemble arrière de manière à déclencher la libération des deux chaussures lorsque l<es contraintes s'exerçant sur l'une au moins dépasse le seuil de déclenchement de l'ensemble caractérisé en ce crue ledit moyen de couplage présentant un moyen de blocage susceptible d'être libéré par la pression de l'une au moins des chaussures. Système de fixations pour engin de glisse selon la revendication 1 caractérise en ce que la butée arrière de l'ensemble avant et la butée avant de l'ensemble arrière sont fixées toutes les deux sur une pièce médiane unique mobile selon une direction sensiblement longitudinale. Système de fixations pour engin de glisse selon la revendication 1 caractérisé en ce que la butée arrière de l'ensemble avant et la butée avant de l'ensemble arrière sont fixées toutes les deux sur une pièce médiane unique mobile en rotation par rapport à un axe sensiblement vertical. Système de fixations pour engin de glisse selon la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens de calage sont constitués par un câble propre à venir bloquer l'extrémité arrière de la chaussure la plus avancée et l'extrémité avant de la chaussure la plus reculée, les extrémités dudit câble étant fixées en deux points extérieurs de l'ensemble médian et la partie centrale coulissant librement par rapport à un moyen de guidage médian. Système de fixations pour engin de glisse selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la pièce médiane mobile présentent des moyens pour la liaison réversible des fixations selon des positions symétriques par rapport au plan médian. Système de fixations pour engin de glisse selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la hauteur des moyens de calage est réglable. Système de fixations pour engin de glisse selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en que la pièce mobile (69, 81) comporte un loquet (72, 82) mobile entre une première position en l'absence de chaussure dans l'une des fixations, dans laquelle il empêche le déplacement de la pièce mobile, et une deuxième position correspondant à la présence d'une chaussure dans ladite fixation, dans laquelle elle libère la pièce mobile. Engin de glisse du type constitué par une planche unique présentant une spatule relevée, comportant deux fixations à déclenchement automatique pour la solidarisation des chaussures avec ladite planche suivant une orientation dans laquelle les axes des pieds forment avec l'axe longitudinal de la planche des angles inférieurs à 30° caractérisé en ce que les fixations sont constituées par une butée avant, une butée arrière, et un ensemble médian comportant un premier moyen de calage de l'avant de la chaussure la plus reculée et un second moyen de calage de l'arrière de la chaussure la plus avancée, les deux moyens de calage étant couplés mécaniquement pour permettre un déplacement longitudinal simultané desdites butées. Engin de glisse selon la revendication précédente caractérisé en ce que les fixations sont disposées de manière à ce que le centre de chacune des chaussures soit sur la ligne longitudinale médiane de la planche. Engin de glisse selon la revendication 8 caractérisé en ce que les fixations sont disposées de manière à ce que l'avant de la chaussure la plus avancée et l'arrière de la chaussure la plus reculée soient sur la ligne longitudinale médiane de la planche. Engin de glisse selon l'une quelconque des revendications 8 à 10 caractérisé en ce que les fixations sont montées sur une platine fixée sur la planche par un moyen de solidarisation central, d'une manière autorisant un jeu longitudinal des extrémités de la platine par rapport à la planche, en cas de flexion de la planche. Engin de glisse selon l'une quelconque des revendications 8 à 11 caractérisé en ce qu'elle comporte un stopskis constitué par un bras (60) traversant une fente (61) longitudinale communicant avec un logement (62) pratiqué dans la planche.
Description:
FIXATION SPECIFIQUE POUR UNE PLANCHE DE GLISSE

La présente invention concerne un équipement de sport de glisse du type constitué par une planche unique présentant une spatule relevée, sur laquelle peuvent être montées deux fixations pour la solidarisation des chaussures avec ladite planche.

On connaît dans l'art antérieur un tel engin de glisse '" '"i m Fierai a 1 isé sou? 1 ^ nom de "PKWAL" 'marqu* 3 déposée) . Cet engin est décrit dans la demande de brevet internationale WO93/00417.

On connaît également dans 1 ' état de la technique des systèmes de fixation pour snowboard permettant un déclenchement simultané des deux pieds . Le brevet US3652007 par exemple concerne une fixation pour snowboard comportant un ensemble avant pour le maintien de la chaussure la plus avancée et un ensemble arrière pour le maintien de la chaussure arrière. Chacun des ensembles est constitué par deux butées propres à assurer la solidarisation de la chaussure avec la planche tant que les contraintes s'exerçant sur la chaussure restent inférieures à un seuil de déclenchement, et libèrent la chaussure lorsque les dites contraintes dépassent le seuil de déclenchement. La butée arrière de l'ensemble avant et la butée avant de l'ensemble arrière sont réunis par une plaque de manière à déclencher la libération des deux chaussures lorsque les contraintes s'exerçant sur l'une au moins dépassent le seuil de déclenchement de l'ensemble correspondant . On connaît également le brevet français

FR2669237 relatif à des fixations de sécurité pour surf de neige. Ce brevet concerne un système de fixation dans lequel un moyen de liaison entre la fixation avant et la fixation arrière a déclenchement synchrone. Le but de la présente invention est d'améliorer ces systèmes de fixation à déclenchement

simultané des deux pieds. Les systèmes de l'état de la technique présentent l'inconvénient de ne pas permettre l'utilisation, dans certaines situation particulières, de la planche avec un seul pied. Hors, lorsque le skieur utilise un télésiège ou un téléski, ou lorsqu'il se déplace sur un terrain plat, il est avantageux de laisser une jambe libre, l'autre étant fixée sur la planche. L'invnetion vise à résoudre cet inconvénient des systèmes de fixations de l'art antérieur. A cet effet, l'invention concerne une Système de fixations pour engin de glisse à planche unique constituée par un ensemble avant pour le maintien de la chaussure la plus avancée et un ensemble arrière pour le mainl-rien de la chaussure arrière, chacun des ensembles étant constitué par deux butées propres à assurer la solidarisation de la chaussure avec la planche tant que les contraintes s'exerçant sur la chaussure restent inférieures à un seuil de déclenchement, et libèrent la chaussure lorsque les dites contraintes dépassent le seuil de déclenchement caractérisé en ce que la butée arrière de l'ensemble avant et la butée avant de l'ensemble arrière sont couplées mécaniquement de manière à déclencher la libération des deux chaussures lorsque les contraintes s'exerçant sur l'une au moins dépassent le seuil de déclenchement de l'ensemble correspondant.

Selon une première variante, la butée arrière de l'ensemble avant et la butée avant de l'ensemble arrière sont solidaires d'une pièce médiane mobile selon une direction sensiblement longitudinale. Selon une deuxième variante, la butée arrière de l'ensemble avant et la butée avant de l'ensemble arrière sont solidaires d'une pièce médiane mobile en rotation par rapport à un axe sensiblement vertical .

Selon une troisième variante, les moyens de calage sont constitués par un câble propre à venir bloquer l'extrémité arrière de la chaussure la plus avancée et

l'extrémité avant de la chaussure la plus reculée, les extrémités dudit câble étant fixées en deux points extérieurs de l'ensemble médian et la partie centrale coulissant librement par rapport à un moyen de guidage médian.

Avantageusement, la pièce mobile présente un moyen de blocage en position centrale, ledit moyen de blocage étant libéré par la pression s'exerçant lors du chaussage de la deuxième chaussure. De préférence, la pièce médiane mobile présente des moyens pour la liaison réversible des fixations selon deux positions différentes de part et d'autre de l'axe longitudinal par rapport au plan médian.

Selon un mode de réalisation avantageux, la hauteur des moyens de calage est réglable.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit faisant référence aux dessins annexés où :

- la figure 1 représente une vue de dessus d'une première variante ;

- les figures 2 et 3 représentent des vues en détail de la fixation selon un plan de coupe longitudinal, respectivement sans chaussure et avec une chaussure ,- la figure 4 représente une variante de réalisation des fixations ;

- la figure 5 représente une autre variante de réalisation ;

- la figure 6 représente une autre variante de réalisation ; - la figure 7 représente une quatrième variante de réalisation ;

- les figures 8 et 9 représentent des vues en coupe respectivement transversale (en position haute sur la partie droite de la figure et en position enclenchée sur la partie gauche de la figure) et longitudinale d'une planche équipée de stop-skis ;

la figure 10 représente une cinquième variante de réalisation ;

- les figures 11 et 12 représentent une vue de coté d'une sixième variante de réalisation. L'équipement selon l'invention dont un exemple de réalisation est décrit en figure 1 comporte une planche (1) présente des carres ( 2 , 3) et à sa partie avant une sçatule (4) et à sa partie arrière un talon (5) . La longueur totale de la planche varie en fonction de la taille et du poids du skieur. A titre d'exemple, la longueur est de 178 centimètres.

La largeur de la planche (1) , mesurée au milieu de la planche, est comprise entre 65 et 150 millimètres, dans le présent exemple de 140 millimètres. La partie centrale (6) présente un axe longitudinal médian (12) .

Latéralement, la planche (1) est délimitée par des carres constituées par des arcs courbes sur la plus grande partie de la longueur de la planche. Le creusé de la planche, dans sa partie médiane, est comprise entre 10 et 30 millimètres, de préférence de l'ordre de 25 millimètres. La largeur maximale est de l'ordre de 230 millimètres au niveau du début de la spatule (4) et de l'ordre de 220 millimètres au niveau du début de talon (5) . La zone médiane (6) de la partie centrale de la planche (1) est pourvu des fixations. Les fixations sont constituées, pour la chaussure avant, par une butée avant

(7) et par une butée arrière (8) . De même, la chaussure arrière est maintenue par une butée avant (9) et une butée arrière (10) . Ces butées sont disposées de manière à ce que le centre du losange formé par les points de rencontre entre les chaussures et les butées (7 à 10) soit situé sur l'axe longitudinal de la planche. Ceci procure une répartition optimale des forces tant en trace directe qu'en prise de virage, et permet d'équilibrer au mieux la position du skieur.

La butée avant (7) de la chaussure avant est une butée à déclenchement de type connu pour les skis, présentant un système de déchaussage et de réglage de la dureté du déchaussage. Le déchaussage se produit lorsque le couple appliqué par la jambe du skieur dépasse une valeur réglable. Le déchaussage se produit par pivotement par rapport à un axe vertical et par rapport à deux axes obliques. A titre de variante, on peut envisager des butées à bille assurant un déchaussage lorsque les contraintes dépassent un seuil suivant une pluralité d'axes.

La butée arrière (10) de la chaussure arrière est également une butée à déclenchement de type connu pour des skis, par exemple une butée à bille. Le déchaussage se produit lorsque les contraintes en chute avant excèdent une valeur préréglée.

Les butées médianes (8, 9) sont des butées déclenchantes ou des butées simples non déclenchantes. De préférence, la butée avant du pied arrière est déclenchante en rotation et la butée arrière du pied avant est déclenchante en chute avant. Elles sont montées sur une pièce de liaison (11) mobile suivant une direction longitudinale (12) . Elles sont solidarisée avec la pièce de liaison mobile (11) par l'intermédiaire de pivots (13, 14) permettant d'ajuster l'orientation angulaire par rapport à l'axe longitudinal (12) . La pièce de liaison (11) se déplace longitudinalement par rapport à des rails de guidage (15, 16) .

Lorsque la butée déclenchante avant (7) libère la chaussure avant, la butée médiane (8) ne rencontre plus aucune résistance et la pièce de liaison mobile (11) se déplace vers l'avant sous l'effet des contraintes exercées par la chaussure arrière. Celle-ci n'est alors plus maintenue et déchausse automatiquement. De même, lorsque la butée déclenchante arrière (10) libère la chaussure arrière, la butée médiane (9) ne rencontre plus aucune résistance et la pièce de liaison mobile (11) se déplace

vers l'arrière sous l'effet des contraintes exercées par la chaussure avant.

Le déchaussage de l'une des chaussures entraîne donc automatiquement le déchaussage de l'autre chaussure, ce qui évite des situations dangereuses pour le skieur.

Les butées déclenchantes (7, 10) sont montées de manière réglable selon l'axe longitudinale de la chaussure, comme représenté par les flèches F. L'angle des axes longitudinaux peut être ajusté par un réglage de la position des butées par rapport à des rails de fixation formant des segments droits ou des arcs de cercle, symétriques par rapport à l'axe médian (12) de façon à permettre une inversion en fonction du choix du pied avant (gauche ou droit) . Les figures 2 et 3 représentent des vues en détail de la fixation selon un plan de coupe longitudinal, respectivement sans chaussure et avec une chaussure.

La pièce de liaison comporte une lumière verticale (95) dans laquelle est disposée une tige de blocage (96) propre à empêcher le déplacement longitudinal de cette pièce, lorsqu'elle est enfoncée. Le blocage s'effectue de manière connue, par exemple par le fait que l'extrémité inférieure de la tige de blocage (96) coopère avec une cavité solidaire du rail de guidage ou de la platine portant les rails de guidage de la pièce de liaison mobile. Un ressort (18) tend à repousser la tige de blocage (96) en position de déblocage.

Un cliquet (17) maintien la tige de blocage en position enfoncée en l'absence de chaussure. Lorsque la chaussure arrière vient en butée contre la fixation (9) comme représentée en figure 3, le cliquet (17) est repoussé dans son logement, ce qui libère la tige de blocage (96) qui est repoussée vers le haut par le ressort (18) . La pièce de liaison (11) retrouve alors sa mobilité. Le blocage de cette pièce mobile est utile pour permettre le chaussage des chaussures . Le blocage maintient

provisoirement en position médiane les butées (8, 9) , ce qui permet le positionnement des chaussures, ou le maintient de la planche avec un seul pied pour certains déplacements (patinage pour des déplacements sur terrain plat, utilisation du remonte-pente...)

La figure 4 représente une variante de réalisation des fixations. Selon cette variante, les butées médianes sont formées par un câble (20) fixé à ces deux extrémités sur des plots (21, 22) , et coulissant autour de deux plots médians (23, 24) , ou dans une fenêtre réalisée dans une pièce intermédiaire. Les plots sont disposés de manière à faire épouser le bord arrière de la chaussure avant et le bord avant de la chaussure arrière lorsque les deux ^ chaussures sont fixées sur la planche. Lorsque l'une des chaussures déchausse, le câble (20) se détend et libère également l'autre chaussure.

La figure 5 représente une autre variante de réalisation. Les butées médianes (8, 9) sont montées sur une pièce centrale (25) mobile par rapport à un pivot (26) . La pièce centrale (25) est bloquée lorsque les contraintes longitudinales ou transversales transmises par l'une ou 1 ' autre des chaussures restent inférieures à une valeur réglable. Au-delà de cette valeur, la pièce centrale (25) pivote par rapport au pivot (26) . Le mécanisme de déclenchement est du type connu pour les fixations à déclenchement automatique de skis. Le pivotement de la pièce centrale (25) entraîne automatiquement la libération simultanée des deux chaussures.

La figure 6 représente une autre variante de réalisation. Les fixations comportent deux pièces médianes (27, 28) formant les butées (8, 9) . Ces pièces médianes sont imbriquées l'une dans l'autre en position normale. Lorsque l'une des pièces mobiles est déplacée sous l'effet d'une contrainte supérieure à la force ou au couple de déclenchement, l'autre pièce mobile est désaccouplée, ce qui libère l'autre chaussure.

La figure 7 représente une autre variante de réalisation. Le moyen de réglage de la position de la butée avant de la chaussure avant est guidé par un premier rail (30) coopérant avec un tenon de guidage (31) est par un deuxième rail (32) coopérant avec un deuxième tenon de guidage (33) .

Le premier rail (30) est composé de deux segments symétriques par rapport à l'axe longitudinal de la planche. Le deuxième rail (33) est composé d'un segment rectiligne longitudinal.

La coopération entre les tenons de guidage (31, 33) avec les lumières respectivement (30, 32) impose à la partie avant de la butée une trajectoire suivant laquelle l'angle par rapport à l'axe longitudinal diminue lorsque la butée est déplacée vers l'avant (cas pour les grandes tailles de chaussures) , et de permettre une inversion par passage au point de rebroussement (36) . Cette inversion permet de passer d'une position "pied droit avant" à une position "pied gauche avant" et inversement, en fonction du pied d'appel du skieur, sans avoir à démonter la fixation.

Ce type de réglage permet un positionnement de la butée avant ou arrière dans le sens de l'axe du pied quel que soit la pointure. La butée arrière de la fixation arrière est guidée de la même manière par un rail (37) formé de deux segments symétriques coopérant avec un tenon (38), et par un rail rectiligne (39) coopérant avec un second tenon (40) . Le débattement sur l'axe longitudinal est de l'ordre de 10 à 25 centimètres.

Les butées sont montées sur une platine (41) fixée sur la planche par au moins deux vis centrale (42, 43) maintenant également la pièce de liaison (11) . Cette platine est réalisée en un matériau présentant une souplesse lui permettant de suivre les mouvements de la planche lors des déformations en flexion.

Les extrémités (45, 46) de la platine (41) autorisent un degré de liberté en translation longitudinale par rapport à la planche. A cet effet, les extrémités de la platine (41) présentent des échancrures (47, 48) coopérant avec des tenons de guidage (49, 50) solidaires de la planche. Une autre solution pour le guidage des extrémités (45, 46) de la platine consiste à prévoir des lumières oblongues à travers lesquelles passent des plots de guidages. Les figures 8 et 9 représentent des vues en coupe respectivement transversale et longitudinale d'une planche équipée de stop-skis.

Le stop-ski est constitué par un bras (60) traversant une fente (61) longitudinale communicant avec un logement (ι62) pratiqué dans la semelle (63) de la planche. Ce bras est monté pivotant par rapport à une articulation (64) transversale. Le bras (60) est représenté sur la partie gauche de la figure 8 en position repliée, et en érection sur la partie droite de la figure 8. Le bras est prolongé par une platine (65) sur laquelle la chaussure vient s'appuyer. Elle provoque alors le basculement du stop-skis dans une position dans laquelle le bras est encastré dans la semelle de la planche. Lorsque le skieur déchausse, un moyen de rappel, par exemple un ressort non représenté sur les figures 8 et 9, provoque le basculement du stop-ski dans une position dans laquelle le bras (60) se dresse en dehors du logement (62) et freine le glissement de la planche.

La figure 10 représente une cinquième variante de réalisation.

Les étriers avant ( (8) et arrière (9) sont montés sur une platine (69) mobile longitudinalement. Un ressort de rappel (70) prenant appui sur une butée (71) repousse la platine mobile (69) vers l'une des butées (7, 10) , dans l'exemple décrit vers la butée avant (10) . La platine mobile (69) comporte en outre un loquet (72) . Ce

loquet est articulé autour d'un pivot (73) de façon à ce que son extrémité inférieure (75) viennent se loger au repos dans un cavité (74) . Il se produit alors un blocage de la platine mobile (69) . Cette position de repos peut être obtenue par un ressort spiral ou linéaire agissant sur le loquet (72) pour l'amener en érection lorsque la fixation n'est pas utilisée.

Lorsque le skieur pose sa chaussure sur la fixation arrière, il abaisse le loquet (72) et provoque le déverrouillage de la plaque (69) . Le système de fixation fonctionne alors de façon normal, et assure en particulier le déclenchement simultanée en cas de contrainte.

Le loquet peut être prévu au niveau de la fixation du pied arrière, ou de la fixation du pied avant. Les figures 11 et 12 représentent des vues de coté d'une autre variante de réalisation, respectivement sans et avec une chaussure.

L'étrier (8) et la fixation (9) sont fixes et sont montées sur une plaque (80) solidaire de la planche (1) . La butée avant (7) et la talonnière (10) sont montés sur une platine mobile (81) . Cette platine mobile est verrouillable par un loquet (82) articulé autour d'un pivot

(83) . Au repos, l'extrémité (85) du loquet (82) vient s'encastrer dans un logement (84) , ce qui empêche le déplacement de la platine mobile.

Lorsque, comme représenté en figure 12, la semelle (86) est positionnée dans la fixation avant, elle vient s'appuyer sur l'extrémité libre du loquet (82) , ce qui provoque le déverrouillage de la plaque mobile (81) . Dans les deux modes de réalisation précédents, le loquet (72, 82) sert à maintenir l'un des pieds chaussé, alors que l'autre pied est libre, dans des circonstances bien identifiées : déplacement sur le plat, téléski ou télésiège. Dans ce cas, la fixation agissant sur le pied chaussé joue son rôle normal, c'est-à-dire désolidarise la planche de la chaussure en cas de contrainte excessive.

Le loquet (72, 82) est réalisé de façon à empêcher le chaussage du second pied s'il n'est pas désactivé, ou est réalisé de façon à être basculé automatiquement en position de déverrouillage lorsque le skieur tente de chausser la deuxième fixation.

L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple non limitatif. Il est bien entendu que 1 'Homme de Métier sera à même de réaliser diverses variantes sans pour autant sortir du cadre de l'invention.




 
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