La présente invention se rapporte au domaine général des montures de lunettes. De manière classique, les montures de lunettes présentent au moins un cadre de contour interne fermé, destiné à recevoir un verre et à le maintenir en position en appliquant une contrainte sur le verre.

L'invention s'intéresse plus particulièrement aux montures de lunettes permettant de maintenir le verre de manière réversible et par pincement.

Les montures de lunettes actuellement connues sont généralement réalisées à partir d'un matériau plastique ou à partir d'un matériau métallique.

Quand un matériau plastique est utilisé, la souplesse, voire l'élasticité du matériau, permet d'intégrer les verres par un forçage sur la structure du cadre. Généralement ce forçage permet de faire passer la tranche du verre à l'intérieur d'une goulotte pratiquée sur le contour interne du cadre. Le verre est alors maintenu sur au moins une portion de son contour par l'application d'une contrainte exercée sur cette portion de contour. Cette façon de positionner et de maintenir le verre est particulièrement simple.

Les montures en plastiques présentent cependant le désavantage d'être généralement assez volumineuses et d'impliquer la présence d'une épaisseur de matériau autour du verre.

Les montures métalliques présentent l'avantage de pouvoir être beaucoup plus fines et légères. Elles sont souvent utilisées en combinaison avec un verre rainuré sur son contour pour permettre le calage, dans la rainure, de la tranche du contour interne du cadre métallique plus étroite que l'épaisseur du verre. Généralement, dans ce cas, le contour interne du verre est ouvert sur le côté de la monture, à proximité des points d'articulation des branches. Cette ouverture forme deux demi-contours internes, un supérieur et un inférieur.

Une fois le verre placé par rapport aux deux demi contours internes, ils sont rapprochés l'un de l'autre à l'aide d'un élément de liaison. Lorsque cet élément est installé, il maintient les deux demi contours internes rapprochés de manière à ce qu'ils pincent le verre sur sa partie supérieure et sur sa partie inférieure. L'élément de liaison est typiquement une vis ou encore une soudure.

Un tel maintien du verre implique une conception et une fabrication assez complexes de la monture. En effet, il est nécessaire de créer des structures complexes au niveau des extrémités latérales des demi contours internes de manière à permettre le placement de l'élément de liaison et à permettre de serrer les deux demi contours internes l'un contre l'autre. Il faut en effet créer des surfaces d'appui perpendiculaires au plan du ou des cadres de la monture. Dans le cas de l'utilisation de vis, cette surface devra en outre pouvoir supporter un perçage.

Par ailleurs il existe des systèmes de maintien du verre sans soudure ni vis mettant en œuvre une charnière simplifiée associée à une pièce venant faire vrille sur cette charnière. Les structures ainsi formées sont complexes et s'étendent en dehors du plan formé par le cadre de la monture.

II existe également un système à cadre fermé avec une fente permettant un léger battement. C'est alors uniquement la déformation du matériau sans aucun système de maintien "ouvert/fermé" qui permet l'insertion du verre. Un tel système ne présente pas cependant de bonnes performances.

Il n'existe pas à ce jour de concepts de monture permettant une fabrication simple d'une monture et offrant un maintien du verre correct à partir d'un matériau métallique et ne mettant en œuvre ni vis ni soudures.

Objet et résumé de l'invention

La présente invention a donc pour but principal de palier les inconvénients des systèmes connus en proposant une monture de lunettes présentant au moins un cadre de contour interne fermé destiné à recevoir un verre et à le maintenir en position de manière réversible par pincement du verre, la monture étant caractérisée en ce que le contour interne du cadre comprend un périmètre d'appui du verre prolongé latéralement par un jeu de pincement formé entre deux prolongations latérales du cadre, le contour interne du cadre étant fermé, à son extrémité latérale au-delà du jeu de pincement, par une structure d'articulation, la monture présentant, latéralement, au-delà de la structure d'articulation, deux bras placés substantiellement dans le plan des prolongations du cadre formant le jeu de pincement et faisant leviers, la monture comprenant en outre une pièce dite d'écartement destinée à être placée entre les bras pour les écarter et maintenir un écartement entre eux, cet écartement engendrant, par déformation au niveau de la structure d'articulation, un resserrement du jeu de pincement, les portions hautes et basses du périmètre d'appui du cadre venant alors écraser le haut et le bas du verre quand un verre est placé dans le cadre.

Avec une telle monture, on autorise un maintien par pincement du verre avec des structures situées dans un même plan, celui du cadre dans lequel est positionné et maintenu le verre. En effet, la pince selon l'invention est actionnée par rapport à au moins un axe perpendiculaire au plan dans lequel s'effectue le resserrement du jeu de pincement qui est substantiellement le plan du cadre. Les bras, qui sont l'élément d'activation selon les principes de l'invention doivent en effet appartenir à ce plan pour être actifs pour le resserrement. L'action de pincement est donc réalisée sans faire appel à des éléments complexes réalisés en dehors du plan du cadre. La fabrication de la monture est donc radicalement simplifiée.

Le pincement du verre est rendu possible par l'utilisation de la structure d'articulation qui transforme un mouvement d'écartement en un mouvement de pincement.

Dans une réalisation avantageuse, la structure d'articulation maintient une distance substantiellement constante entre deux points dits pivots du contour interne, le placement de la pièce d'écartement engendrant le resserrement du jeu de pincement par maintien de la distance substantiellement constante au niveau de la structure d'articulation et par pivotement au niveau des points pivots.

Grâce au maintien de la distance constante entre deux points des structures haute et basse, l'une constituée par la prolongation latérale du cadre située sur le haut de la monture et le bras situé sur le haut de la monture et l'autre structure constituée par la prolongation latérale du cadre situé sur le bas de la monture et le bras situé sur le bas de la monture.

Cette réalisation particulièrement astucieuse permet de diminuer, voire de supprimer le jeu de pincement entre les deux prolongations latérales et, de venir ainsi serrer le verre entre les deux demi contours internes haut et bas portés par le cadre.

Selon une réalisation particulière, la structure d'articulation est une lamelle de matériau reliant deux points de deux structures longilignes présentant une rigidité supérieure à la rigidité de la lamelle, ces deux structures longilignes étant constitués, d'une part, par le bras supérieur et la prolongation latérale du cadre située sur le haut du jeu de pincement et, d'autre part, par le bras inférieur et la prolongation latérale du cadre située sur le bas du jeu de pincement.

Les structures formées d'un côté par le bras supérieur et la prolongation latérale du cadre supérieur et, de l'autre côté, par le bras situé sur le bas de la monture et la prolongation latérale inférieure sont effectivement globalement longilignes pour la mise en œuvre de l'invention.

Cette réalisation particulièrement simple permet de former une structure d'articulation d'une manière très simple en utilisant simplement une lamelle de matériau reliant deux points des structures longilignes hautes et basses nécessaires à la mise en œuvre de l'invention et à l'action de pincement.

Dans un mode de réalisation préférentiel, la monture est réalisée d'une pièce par découpage dans une plaque de matériau semi-rigide dans laquelle sont découpés le contour externe de la monture, les bras faisant levier, la structure d'articulation et le contour interne du cadre.

Ce mode de réalisation permet de fabriquer de manière très facile et très peu coûteuse selon l'invention. On remarque d'ailleurs ici qu'une lamelle de matériau sera très simplement obtenue dans le cas où un simple découpage dans une plaque de matériau est réalisé selon ce mode de réalisation.

En effet, à partir d'une simple plaque de matériau semi-rigide typiquement, du métal, la fabrication d'une monture selon l'invention revient à simplement découper un contour externe et un contour interne, ces contours assurant la présence des différents éléments fonctionnels de l'invention.

L'utilisation d'une simple structure d'articulation permettant d'assurer une distance prédéterminée et fixe entre deux structures pouvant basculer l'une par rapport à l'autre est parfaitement réalisable par simple découpe puisque l'ensemble des structures fonctionnelles de l'invention se trouvent être dans un même plan qui est celui du cadre de la monture. Bien entendu, les prolongations latérales portant la structure d'articulation pourront être pliées de manière à constituer le début de la branche latérale et l'articulation des branches. Il n'en reste pas moins vrai que cette portion peut être parfaitement découpée dans une plaque de matériaux semi-rigide plane avant d'être ensuite pliée.

Dans une réalisation particulière, le jeu de pincement comprend une chambre de pincement fermée par la structure d'articulation.

La présence d'une telle chambre de pincement au niveau du jeu de pincement permet de dégager l'espace nécessaire à la fermeture du jeu de pincement. Cette chambre de pincement est, en fait, délimitée par la structure d'articulation du coté du contour interne de la monture le plus éloigné du verre.

Avantageusement, le jeu de pincement comprend un goulet d'étranglement débouchant sur la chambre de pincement.

La présence du goulet d'étranglement permet non seulement de ménager entre les deux prolongations latérales du cadre un jeu de pincement mais aussi d'assurer la rigidité de la monture à ce niveau là qui est typiquement l'endroit où la monture sera fléchie de manière à constituer l'articulation de la branche ou le coude portant l'attache de la branche.

Selon une caractéristique particulière, les bras sont reliés l'un à l'autre et forme une fenêtre déformable sous l'action de la pièce d'écartement.

Une telle caractéristique permet de conserver une branche compacte et de contrôler l'écartement des bras sous l'action de la pièce d'écartement. Cette fenêtre peut également avoir un rôle esthétique.

Avantageusement, les bras présentent une butée sur laquelle la pièce d'écartement, placée entre la structure d'articulation et cette butée vient s'appuyer.

Cette butée permet d'assurer l'absence de glissement de la pièce d'écartement par rapport au bras. Typiquement la pièce d'écartement pourrait sinon glisser vers la structure d'articulation ou encore vers l'extrémité latérale des bras, donc vers l'extrémité des branches.

Dans une réalisation particulière, la pièce d'écartement comprend un ergot de diamètre variable destiné à être tourné sur une portion de tour. L'utilisation d'une telle pièce simple permet d'assurer les fonctions de l'invention avec également une manutention très basique. Le déplacement de la pièce d'écartement nécessite l'application d'une force en rotation ce qui n'implique que peu de contraintes sur la monture. Un déplacement en coulissement de la pièce d'écartement peut cependant aussi être prévu.

Dans une réalisation, l'ergot présente une section circulaire et au moins un méplat.

Une telle réalisation particulièrement simple permet, lorsque l'ergot est positionné de manière à ce que le méplat soit en contact avec un des bras, de placer le verre dans le contour interne. Ensuite, la pièce est pivotée sur un quart de tour, ce qui assure le resserrement du jeu de pincement et le pincement du verre entre les demi-contours internes haut et bas.

Dans une réalisation particulière, la pièce d'écartement est une branche de lunette.

Cette réalisation permet d'exploiter la nécessité de placer une branche de lunette sur la monture dans la mise en œuvre de l'invention elle-même. Cette réalisation peut être intéressante dans le cas où la réversibilité du maintien du verre ne doit pas être verrouillée et doit pouvoir, par exemple, être manipulée par l'utilisateur de la monture de lunette lui-même.

Selon une caractéristique avantageuse, la structure d'articulation est située de telle manière par rapport au périmètre d'appui du verre que, lorsqu'un verre est monté dans le cadre de la monture, la distance entre l'arête latérale du verre et la structure d'articulation est supérieure ou égale à 0,5 centimètres.

L'existence d'une telle distance entre l'arête du verre et la structure d'articulation assure un pincement suffisant et correct pour maintenir un verre en position. Plus cette distance est élevée, plus l'effet du bras de levier sera effectivement important au niveau du pincement réalisé au niveau du verre.

Brève description des dessins

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 représente une monture selon l'invention ;

- la figure 2 montre une pièce d'écartement selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention ;

- les figures 3A à 3C montrent d'autres exemples de réalisation de montures selon l'invention ;

- les figures 4A et 4B montre un mode de réalisation particulier de l'invention.

Description détaillée d'un mode de réalisation

La figure 1 représente une monture selon l'invention. Cette monture est réalisée à partir d'une découpe dans une plaque de matériau. Avantageusement, ce matériau sera métallique. La monture 1 comprend un cadre 10, présentant un contour interne 11 destiné à accueillir un verre non représenté.

Tel que prévu selon l'invention, le contour interne 11 du cadre comprend un périmètre d'appui du verre prolongé latéralement par un jeu de pincement noté 110, formé entre deux prolongations latérales 101 et 102 du cadre 10.

On voit que le contour interne 11 du cadre 10 est fermé par une structure d'articulation 12. Au-delà de la structure d'articulation 12, la monture présente deux bras 131 et 132, placés substantiellement dans le plan du cadre 10 et des prolongations 101 et 102 du cadre 10. Ici, les deux bras 131 et 132 sont placés en alignement avec les prolongations latérales 101, 102 du cadre.

Les deux bras 131 et 132 sont ici jointifs au niveau d'un point 133 et forment ainsi une fenêtre 134. Cette fenêtre 134 représente ici une caractéristique distinctive et esthétique de la branche 14 de la monture 1. Les dentelures que les bras présentent offrent en outre une grande souplesse à la branche.

Dans la réalisation de la figure 1, la structure d'articulation 12 est une lamelle de matériau qui maintient une distance substantiellement constante entre deux points 121 et 122, dits points pivots, du contour interne 11.

Dans la réalisation de la figure 1, les deux bras présentent des encoches

141 et 142 au milieu desquelles va venir se placer une pièce d'écartement qui sera ainsi placée entre les deux bras 131 et 132. Les encoches 141 et 142 ont des fonctions de butée pour la pièce d'écartement. Une telle pièce d'écartement 2 est représentée sur la figure 2 dans un mode de réalisation préférentiel. La pièce d'écartement 2 comprend un bouton 21 permettant une butée sur les deux bras 131 et 132. La pièce 2 porte un ergot fonctionnel 22 et une languette 23.

L'ergot 22 présente un contour circulaire, présentant deux méplats 221 et

222, éloignés l'un de l'autre d'une distance inférieure ou égale à la distance observée entre les deux encoches 141 et 142 lorsque la monture 1 est hors contrainte de la pièce d'écartement 2.

Lors de son installation, la pièce d'écartement 2 est placée de manière à ce que la languette 23 soit parallèle à la fente présente entre les bras 131 et 132. Elle est ensuite glissée entre les deux bras. L'ergot fonctionnel 22 vient alors se placer au niveau de la tranche de la monture 1 entre les deux encoches 141 et 142.

Le bouton 21 vient alors faire butée contre les bras 131 et 132. Ensuite, la pièce d'écartement 2 est pivotée sur un quart de tour de manière à ce que la butée 23 vienne se placer perpendiculairement à la fente entre les deux bras 131 et 132.

Lorsque la pièce 2 est pivotée sur un quart de tour, l'ergot vient se placer de telle manière que, désormais, le contour circulaire de l'ergot 22 vient s'appuyer contre les encoches 141 et 142, provoquant l'écartement des deux bras 131 et 132. La présence des encoches 141 et 142 permet la butée de la pièce d'écartement 2 placée au-delà de la structure d'articulation 12. Ces encoches évitent que la pièce d'écartement 2 ne glisse le long des bras et ne se dégage provoquant la chute du verre.

Sous l'action de la pièce 2, le jeu de pincement 110 est réduit par action/réaction articulé grâce à la structure d'articulation 12 qui fait au moins une liaison pivot entre les deux structures longitudinales constituées d'une part par la prolongation latérale 101 et le bras 131 et, d'autre part, par la prolongation latérale 102 du cadre et le bras 132.

Le pincement généré par la pièce d'écartement 2 permet le maintien du verre en position. On remarque ici que la fabrication d'une monture telle que présentée sur la figure 1 est particulièrement simple puisqu'une simple découpe dans une plaque d'un matériau métallique permet de créer une monture selon l'invention incluant cadre, système de verrouillage du verre et branche en une seule et unique phase de découpage. On remarque en outre qu'une telle paire de lunettes est tout à fait recyclable car ne contient qu'un seul matériau hormis le verre et éventuellement un gousset de recouvrement des extrémités des branches.

En outre, la robustesse d'une telle monture 1 est assurée à la fois par sa simplicité et par le matériau monobloc à partir duquel elle est réalisée.

Ici, la structure d'articulation 12 est une lamelle de matériau reliant les deux points 121 et 122.

On constate que cette lamelle de matériau 12 est plus fine que les structures longitudinales constituées par les prolongations latérales et les bras. La différence de rigidité est donc préférentiellement obtenue en utilisant des largeurs de matériau différentes lors de la découpe de la monture.

Ici, on remarque que le jeu de pincement 110 comprend une chambre de pincement 111 fermée à son extrémité la plus latérale par la structure d'articulation 12. Le jeu de pincement 110 comprend un goulet d'étranglement débouchant sur cette chambre de pincement 111.

On note ici que la structure d'articulation 12 sera située à une distance supérieure ou égale à 0,5 cm afin de permettre que l'action de pivot au niveau de la structure d'articulation 12 soit suffisante pour observer le maintien du verre selon l'invention.

Les figures 3A à 3C montrent d'autres réalisations de la structure d'articulation. Sur la figure 3A, la structure d'articulation 12 autorise une articulation autour d'un point faisant pivot et situé entre l'arête en triangle fermant le contour interne 11 du cadre et l'arête en triangle supportant les deux bras 131 et 132.

On note ici que le jeu de pincement 110 ne comporte pas de chambre de pincement spécifique.

Il en est de même sur la figure 3B où le contour interne 11 du cadre est très ouvert et débouche sur la structure interne 12 qui est une lamelle de matériau semblable à celle de la figure 1. Les prolongations latérales 101 et 102 sont ici très ouvertes et n'offrent pas vraiment d'appui pour le verre sur son côté latéral externe. Néanmoins le pincement généré grâce à l'invention sur le haut et le bas du verre est suffisant pour le maintenir en position.

La figure 3C montre une réalisation proche de la réalisation de la figure

3A où le jeu de pincement 110 comprend un goulet d'étranglement débouchant sur une chambre de pincement 111. La structure 12 est ici semblable à celle présentée sur la figure 3A.

En revanche, les bras 131 et 132 ne présentent pas d'encoches comme sur les figures précédentes mais des dentures notées 143, 144 placées respectivement sur le bras supérieur 131 et sur le bras inférieur 132. Ces dentures permettant de faire une butée pour une pièce d'écartement, placée entre les bras 131 et 132 au niveau des dentures 143, 144.

Dans ce cas, on note que la pièce d'écartement pourra être une pièce présentant un bouton, une languette permettant de faire appui sur l'intérieur des bras lorsque la pièce d'écartement est active et un ergot fonctionnel de section carrée ou encore de section circulaire, dès lors que la section de l'ergot, déplacé selon la direction notée X sur la figure 3C, permet qu'il vienne se coincer sur une des dentures 143, 144.

La figure 4 présente un mode de réalisation particulier de l'invention où la pièce d'écartement est directement la branche de lunette.

La structure de la monture 1 est ici semblable à celle de la figure 1 à la différence près que les bras 131 et 132 sont coupés juste à la suite des encoches 141 et 142.

Ici, la pièce d'écartement 2 est donc la branche de lunette elle-même représentée sur la figure 4B. La branche 2 comprend avantageusement deux organes d'écartement notés 24 et 25 qui, lorsqu'ils sont rapprochés, sont d'une telle dimension qu'ils peuvent passer entre les deux encoches 141 et 142 en forçant sur les organes 24 et 25 et/ou en insérant la branche en la plaçant dans un plan différent du plan du cadre 10 de la monture et en la faisant pivoter ensuite pour la mettre en position.

La libération des organes 24 et 25 engendrent un appui sur les encoches 141 et 142 et le pincement selon l'invention au niveau du jeu de pincement. On comprend ici que d'autres types de branches de lunettes pourront être conçus par exemple, une branche de lunette portant un ergot du type de celui présenté sur la figure 2.