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Title:
SPECTACLES WITH REMOVABLE SNAP-FIT TEMPLES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/071617
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns spectacles comprising a frame (50) suitable for carrying lenses and extending substantially in a face plane P, a first temple (10), and a second temple (20). The frame (50) has, at one of the lateral ends of same, a first protrusion (51), and at the other of the lateral ends of same, a second protrusion (52), each of these protrusions (51, 52) having a slot (61, 62) and being offset relative to face plane P, each of the temples (10, 20) having, at one end, an appendage (15, 25) that comprises a body (14, 24) extended by a plate (16, 26), each of the appendages (15, 25) being offset relative to the longitudinal axis of the temple (10, 20), the plate (16, 26) being capable of being inserted into the slot (61, 62) in such a way as to form a removable snap-fit connection allowing the temple (10, 20) to pivot relative to the frame (50) about an axis of rotation (A1, A2).

Inventors:
DUMAS CORINNE (FR)
Application Number:
PCT/FR2014/052950
Publication Date:
May 21, 2015
Filing Date:
November 18, 2014
Export Citation:
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Assignee:
CDFG (FR)
DUMAS CORINNE (FR)
International Classes:
G02C5/22
Foreign References:
US20130235327A12013-09-12
EP1126308A12001-08-22
US1537489A1925-05-12
US5418581A1995-05-23
US7896491B12011-03-01
US20080074608A12008-03-27
EP2159623A12010-03-03
EP0495767A11992-07-22
US5398377A1995-03-21
Attorney, Agent or Firm:
LLR (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Lunettes comprenant une monture (50) apte à porter des verres et qui s'étend sensiblement dans un plan facial P, une première branche (10), et une seconde branche (20), lesdites lunettes étant caractérisées en ce que ladite monture (50) présente, à l'une de ses extrémités latérales, une première excroissance (51), et à l'autre de ses extrémités latérales, une seconde excroissance (52), chacune desdites excroissances (51, 52) présentant une fente (61, 62) et étant déportée par rapport audit plan facial P, chacune desdites branches (10, 20) présentant à une extrémité un appendice (15, 25) qui comprend un corps (14, 24) prolongé par une plaque (16, 26), chacun desdits appendices (15, 25) étant déporté par rapport à l'axe longitudinal de ladite branche (10, 20), ladite plaque (16, 26) étant apte à s'insérer dans ladite fente (61, 62) de façon à former une liaison encliquetée amovible permettant un pivotement de ladite branche (10, 20) par rapport à ladite monture (50) autour d'un axe de rotation (Al, A2).

2. Lunettes selon la revendication 1 caractérisées en ce que chacune desdites liaisons encliquetées est formée par la coopération d'une surface d'un relief situé dans une desdites fentes (61, 62) formant une surface primaire avec une surface d'un relief d'une desdites plaques (16, 26) formant une surface secondaire, une desdites surfaces étant couverte au moins partiellement d'aspérités (99), l'autre desdites surfaces étant lisse.

3. Lunettes selon la revendication 2 caractérisées en ce que lesdites aspérités (99) sont situées sur ladite surface primaire.

4. Lunettes selon la revendication 2 caractérisées en ce que lesdites aspérités (99) sont situées sur ladite surface secondaire.

5. Lunettes selon l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisées en ce que chacune desdites fentes (61, 62) présente un relief supérieur sur sa face interne supérieure (618, 628) et présente un relief inférieur sur sa face interne inférieure (617, 627), lesdits reliefs s'étendant l'un vers l'autre selon ledit axe de rotation (Al, A2) et étant en regard l'un de l'autre sans se toucher, les surfaces desdits reliefs constituant ladite surface primaire, et en ce que chacune desdites plaques (16, 26) présente un relief supérieur sur sa face supérieure (18, 28) et un relief inférieur sur sa face inférieure (17, 27), la surface dudit relief supérieur (181, 281) et la surface dudit relief inférieur (171, 271) constituant ladite surface secondaire.

6. Lunettes selon la revendication précédente caractérisées en ce que ledit relief supérieur sur la face interne supérieure (618, 628) de chacune desdites fentes (61, 62) est une protubérance supérieure (6181, 6281) en forme de dôme et ledit relief inférieur sur la face interne inférieure (617, 627) de chacune desdites fentes (61, 62) est une protubérance inférieure (6171, 6271) en forme de dôme, et en ce que ledit relief supérieur sur la face supérieure (18, 28) de chacune desdites plaques (16, 26) est une dépression supérieure (181, 281) et ledit relief inférieur sur la face inférieure (17, 27) de chacune desdites plaques (16, 26) est une dépression inférieure (171, 271).

7. Lunettes selon la revendication précédente caractérisées en ce que lesdites protubérances supérieures (6181, 6281) et protubérances inférieures (6171, 6271) et lesdites dépressions supérieures (181, 281) et dépressions inférieures (171, 271) sont hémisphériques.

8. Lunettes selon l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisées en ce que chacune desdites fentes (61, 62) présente un cylindre (91, 92) de section circulaire reliant sa face interne supérieure (618, 628) et sa face interne inférieure (617, 627) et s'étendant selon ledit axe de rotation (Al, A2), les surfaces desdits cylindres (91, 92) étant lesdites surfaces primaires, et en ce que chacune desdites plaques (16, 26) présente un trou cylindrique (191, 291) de section circulaire reliant sa face supérieure (18, 28) à sa face inférieure (17, 27), et une ouverture (1915, 2915) apte à laisser passer ledit cylindre (91, 92), les faces radialement internes (1911, 2911) desdits trous (191, 291) étant lesdites surfaces secondaires.

Description:
Lunettes avec branches encliquetées amovibles

La présente invention concerne des lunettes comprenant une monture apte à porter des verres et qui s'étend sensiblement dans un plan facial, une première branche, et une seconde branche, chaque branche étant articulée avec la monture.

Dans les lunettes connues, la monture est destinée à reposer sur le nez, et chacune des deux branches étant destinée à reposer sur la base des oreilles au niveau de leur attache avec le crâne. Les lunettes sont ainsi positionnées de façon stable sur le visage, ce qui est essentiel pour la correction de la vision de l'utilisateur et son confort.

Les branches sont fixées à des excroissances latérales de la monture par des vis qui forment une charnière (articulation) qui permet aux branches de se replier vers la monture lorsque les lunettes ne sont pas portées, et de rester dans cette position repliée. Ceci permet aux lunettes d'occuper moins de place (par exemple pour être placées dans une boite d'un volume minimum), et protège les branches.

Les lunettes sont cependant fragiles, et sont souvent endommagées par des chocs occasionnés notamment par une chute des lunettes sur le sol. Selon le matériau utilisé pour fabriquer la monture et les branches, celles-ci peuvent se tordre (lorsque ce matériau est un métal), se fendre ou se briser (lorsque ce matériau est un plastique).

Lorsqu'une branche est endommagée de façon permanente, il est nécessaire de la changer. Un tel changement n'est pas réalisable par l'utilisateur (porteur des lunettes) car les vis utilisées sont de très petite taille (diamètre inférieur à un millimètre et longueur inférieure à quelques millimètres). Ce changement est donc contraignant et coûteux car l'utilisateur doit faire effectuer ce changement par un opticien. Lorsque la monture est endommagée, les lunettes entières doivent être changées.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients.

L'invention vise à proposer des lunettes comprenant une monture apte à porter des verres, une première branche et une deuxième branche, chaque branche étant articulée avec la monture par une articulation aisément amovible.

Ce but est atteint grâce au fait que la monture présente, à l'une de ses extrémités latérales, une première excroissance, et à l'autre de ses extrémités latérales, une seconde excroissance, chacune de ces excroissances présentant une fente et étant déportée par rapport au plan facial, chacune des branches présentant à une extrémité un appendice qui comprend un corps prolongé par une plaque, chacun des appendices étant déporté par rapport à l'axe longitudinal de la branche, la plaque étant apte à s'insérer dans la fente de façon à former une liaison encliquetée amovible permettant un pivotement de la branche par rapport à la monture autour d'un axe de rotation.

Grâce à ces dispositions, l'utilisateur peut remplacer rapidement et aisément une branche endommagée ou cassée. Il peut en outre réaliser plusieurs combinaisons de son souhait en associant des paires de branches différentes avec une même monture. La configuration de la liaison encliquetée avec une déportation de l'axe de rotation par rapport au plan de la monture et par rapport à l'axe des branches permet une solidarisation et une désolidarisation aisée des deux pièces, autant de fois que souhaité.

Avantageusement, chacune des liaisons encliquetées est formée par la coopération d'une surface d'un relief situé dans une des fentes formant une surface primaire avec une surface d'un relief d'une des plaques formant une surface secondaire, une des surfaces étant couverte au moins partiellement d'aspérités, l'autre desdites surfaces étant lisse.

Les aspérités sur l'une des surfaces en contact de l'articulation permettent à chaque branche de rester stable dans toute position angulaire. Il en résulte un maniement plus pratique des lunettes pour l'utilisateur, et une meilleure protection de celles-ci.

L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective de lunettes selon l'invention, avant assemblage de la branche sur la monture,

- la figure 2 est une vue en perspective de lunettes selon l'invention, après assemblage de la branche sur la monture,

- la figure 3 est une vue en perspective d'une région de la figure 1 montrant les aspérités, - la figure 4 est une vue en perspective de lunettes selon un autre mode de réalisation de l'invention, avant assemblage de la branche sur la monture,

- la figure 5 est une vue en perspective de lunettes selon un autre mode de réalisation de l'invention, après assemblage de la branche sur la monture,

- la figure 6 est une vue en perspective d'une région de la figure 4 montrant les aspérités.

Les lunettes selon l'invention sont illustrées sur les figures 1 à 6. Les lunettes comprennent une monture 50, également appelée monture faciale, qui se situe sur le devant du visage lorsque les lunettes sont portées de façon habituelle par l'utilisateur. La monture 50 s'étend sensiblement dans un plan facial P, qui est un plan vertical lorsque les lunettes sont portées de façon habituelle sur le visage. La monture 50 peut être plus ou moins incurvée dans un plan horizontal par rapport à ce plan facial P (par exemple dans le cas de certaines lunettes de soleil).

La monture 50 présente à l'une de ses deux extrémités latérales une première excroissance latérale 51, et à l'autre de ses extrémités latérales une seconde excroissance latérale 52.

La première excroissance 51 et la seconde excroissance 52 sont déportées par rapport audit plan facial P, c'est-à-dire que chacune s'étend, depuis le plan facial P (en pratique depuis la face de la monture 50 parallèle à ce plan facial P et destinée à être orientée vers le visage de l'utilisateur) dans une direction sensiblement perpendiculaire à ce plan facial P.

Les lunettes comprennent en outre une première branche 10 et une seconde branche 20. Chacune de ces branches s'étend selon une direction longitudinale.

La première branche 10 et la seconde branche 20 comprennent chacune une extrémité distale qui est destinée à reposer sur la base d'une oreille au niveau de son attache avec le crâne de l'utilisateur lorsque les lunettes sont portées de façon habituelle sur le visage, et une extrémité proximale qui est destinée à être en contact avec une extrémité latérale de la monture 50.

Chaque branche (10, 20) étant sensiblement rectiligne sauf à son extrémité distale qui peut éventuellement être recourbée, la direction longitudinale (axe longitudinal) d'une branche (10, 20) est définie depuis son extrémité proximale le long de sa portion rectiligne.

Ainsi, l'axe longitudinal est l'axe qui passe par le point médian de chaque section transversale de cette portion rectiligne (cet axe est indiqué en pointillé le long de la branche (10, 20) sur les figures 1, 2, 4, et 5).

L'extrémité proximale de la première branche 10 présente un appendice 15, et l'extrémité proximale de la seconde branche 20 présente un appendice 25. Chacun de ces appendices est déporté par rapport à l'axe longitudinal de la branche (10, 20) qui le porte, c'est-à-dire que cet appendice s'étend, depuis l'axe longitudinal de cette branche dans une direction sensiblement perpendiculaire à cet axe longitudinal. Chacun de ces appendices (15, 25) s'étend depuis la moitié de la branche (10, 20) qui est orienté vers la monture 50 lorsque cette branche et la monture 50 sont solidarisés, de telle sorte que chacun de ces appendices (15, 25) est invisible lorsque les lunettes sont portées par un utilisateur.

Par exemple, comme représenté sur les figures, chaque branche (10, 20) présente sur sa portion rectiligne une section transversale rectangulaire, la plus grande dimension de cette section étant orientée verticalement lorsque les lunettes sont portées par un utilisateur. Chaque section de la branche (10, 20) s'étend donc principalement dans un plan vertical. L'appendice (15, 25) d'une branche (10, 20) s'étend alors perpendiculairement à ce plan.

L'appendice 15 de la première branche 10 est destiné à être solidarisé à la première excroissance 51, et l'appendice 25 de la seconde branche 20 est destiné à être solidarisé à la seconde excroissance 52.

La solidarisation entre l'appendice 15 et la première excroissance 51 s'effectue au moyen d'une liaison encliquetée amovible qui est décrite ci- dessous.

Compte tenu de la symétrie, la liaison entre la seconde branche 20 et la monture 50 est identique à la liaison entre la première branche 10 et la monture 50. La description faite ci-dessous dans le cas de la première branche 10 est donc transposable à l'identique au cas de la seconde branche 20, en modifiant les références numériques. Dans le texte ci-dessous, les références numériques et les termes pour le cas de la seconde branche sont indiquées entre parenthèses à côté des références numériques et des termes pour le cas de la première branche. La première (seconde) excroissance 51 (52) présente une fente 61

(62).

La fente 61 (62) s'étend dans un second plan R sensiblement perpendiculaire au plan facial P, et est bordée par une face interne supérieure 618 (628), une face interne inférieure 617 (627) parallèle à la face interne supérieure 618 (628), et une face interne latérale 619 (629).

La fente 61 (62) est ainsi encadrée par deux parois parallèles s'étendant dans le second plan R, à savoir une paroi supérieure 518 (528) dont la face interne est la face interne supérieure 618 (628) de la fente 61 (62) et une paroi inférieure 517 (527) dont la face interne est la face interne inférieure 617 (627) de la fente 61 (62).

La paroi supérieure 518 (528) et la paroi inférieure 517 (527) sont bordées latéralement par une face latérale 519 (529) qui est par exemple perpendiculaire au second plan R, et circulaire au moins en partie.

Ces parois et surfaces sont visibles sur la figure 3, qui est une vue agrandie d'une partie de la figure 1 montrant la géométrie de l'appendice 15 (25) de la première (seconde) branche 10 (20), et de la fente 61 (62), avant leur solidarisation pour former la liaison encliquetée.

Lorsque cette liaison encliquetée est formée, la première (seconde) branche 10 (20) pivote par rapport à la monture 50 autour d'un axe de rotation Al (A2).

Le fait que la première (seconde) excroissance 51 (52) présente une fente 61 (62) et que la première (seconde) branche 10 (20) présente une plaque 16(26) conduite à une répartition optimale du poids des lunettes sur le nez et sur les oreilles.

En outre, la déportation de la première (seconde) excroissance 51 (52) par rapport au plan facial P et la déportation de l'appendice 15 (25) de la première (seconde) branche 10 (20) par rapport à l'axe longitudinal de cette branche conduisent à une déportation de l'axe de rotation Al (A2) à la fois par rapport au plan facial P et par rapport à l'axe longitudinal de la branche, ce qui permet un meilleur confort pour l'utilisateur.

L'appendice 15 (25) de la première (seconde) branche 10 (20) comprend un corps 14 (24) prolongé par une plaque 16 (26) dans la direction longitudinale de cette branche. Cette plaque 16 (26) est apte à s'insérer dans la fente 61 (62) de la première (seconde) excroissance 51 (52) de façon à former la liaison encliquetée amovible permettant un pivotement de la première (seconde) branche 10 (20) par rapport à la monture 50 autour de l'axe de rotation Al (A2).

A la fois le corps 14 (24) et la plaque 16 (26) sont liés à la face de la première (seconde) branche 10 (20) depuis laquelle ils s'étendent.

La plaque 16 (26) est bordée par une face supérieure 18 (28), une face inférieure 17 (27) parallèle à la face supérieure 18 (28), et une face latérale 19 (29) qui joint sa face supérieure 18 (28) et sa face inférieure 17

(27) . Cette face latérale 19 (29) est par exemple perpendiculaire à ces faces supérieures et inférieures, et est circulaire au moins en partie, comme représenté sur les figures.

L'épaisseur de la plaque 16 (26) (distance entre sa face supérieure 18

(28) et sa face inférieure 17 (27)) est immédiatement inférieure à l'épaisseur de la fente 61 (62) (distance entre la face interne supérieure 618 (628) et sa face interne inférieure 617 (627)), ce qui permet un bon guidage de la plaque 16 (26) dans la fente 61 (62) à l'aide de ces faces durant le pivotement.

Idéalement, ces deux épaisseurs sont sensiblement égales, et la face supérieure 18 (28) de la plaque 16 (26) glisse contre la face interne supérieure 618 (628) de la fente 61 (62), et sa face inférieure 17 (27) glisse contre la face interne inférieure 617 (627), ce qui améliore ce guidage.

Le corps 14 (24) présente une masse plus importante que la plaque 16 (26), et une épaisseur (dans la direction verticale) plus grande que celle de la plaque 16 (26).

Lorsque la première (seconde) branche 10 (20) est en position dépliée, c'est-à-dire que la direction longitudinale de la première (seconde) branche 10 (20) est sensiblement perpendiculaire au plan facial P, la majorité de la plaque 16 (26), et la totalité du corps 14 (24) sont situés à l'opposé du plan facial P par rapport à l'axe de rotation Al (A2). Ainsi, la quasi-totalité de l'appendice 15 (25) crée un moment par rapport à l'endroit de la liaison qui contrebalance le moment créé par la monture (50), ce qui conduit à une meilleure répartition du poids des lunettes, et donc un meilleur confort pour l'utilisateur. Ce moment généré par l'appendice 15 (25) est essentiellement dû à la masse plus importante du corps 14 (24), et à son éloignement plus grand par rapport à l'axe de rotation Al (A2). De plus, l'épaisseur plus grande du corps 14 (24) conduit à une surface d'attache plus grande de l'appendice 15 (25) sur la première (seconde) branche 10 (20), et donc à une plus grande solidité de cette branche.

Avantageusement, comme représenté sur la figure 1, le corps 14 (24) présente un évidement 145 (245) borgne ne traversant pas la première (seconde) branche 10 (20). Cet évidement 145 permet un démoulage plus aisé de cette branche, et diminue le poids total de la monture.

Avantageusement, la liaison encliquetée de la première (seconde) branche 10 (20) avec la monture 50 est formée par la coopération d'une surface d'un relief situé dans la fente 61 (62) formant une surface primaire avec une surface d'un relief de la plaque 16 (26) formant une surface secondaire.

Cette surface primaire et cette surface secondaire sont ainsi en contact, et l'axe de rotation Al (A2) de cette liaison encliquetée passe par ces reliefs.

Selon l'invention, une des surfaces primaire et secondaire est couverte au moins partiellement d'aspérités 99, l'autre de ces surfaces étant lisse.

Ainsi, les aspérités 99 sont situées soit sur la surface primaire, soit sur la surface secondaire. Les aspérités 99 ne sont pas situées à la fois sur les deux surfaces, afin de ne pas gêner la rotation de la première branche 10 (20) par rapport à la monture 50.

Par aspérité sur une surface, on entend des bosses qui s'élèvent au- dessus de la surface et qui rendent cette surface rugueuse au toucher. Les aspérités sont irrégulières, ou régulières. Chaque aspérité est par exemple en forme de pyramide, de dôme, de cône, de cylindre, dont l'axe est perpendiculaire à la surface à son point d'attachement. Par exemple, les aspérités sont des nervures, qui sont par exemple orientées parallèlement à l'axe de rotation Al (A2) lorsque la monture 50 et la première (seconde) branche 10 (20) sont encliquetées, ou qui sont alternativement orientées perpendiculairement à cet axe de rotation. Les aspérités peuvent être réalisées par usinage de la surface, ou par la présence de rugosités sur la paroi du moule servant à mouler cette surface dans le cas où la pièce est fabriquée par injection.

Les aspérités 99 sont formées volontairement sur la surface qui les porte. En général, les aspérités 99 sont visibles à l'œil nu. Ainsi, on exclut une rugosité naturelle inhérente à une surface. Lors du pivotement de la première (seconde) branche 10 (20) par rapport à la monture 50, les surfaces primaire et secondaire sont en contact et frottent l'une sur l'autre à cause de la déformation élastique des aspérités 99. Les aspérités 99 permettent à cette branche, pour toute position angulaire de celle-ci par rapport à la monture 50, par exemple la position repliée contre la monture 50, ou la position ouverte, de rester de façon stable dans cette position.

De plus, les aspérités contribuent à une meilleure solidarisation des branches sur la monture. En particulier, elles permettent de mettre les branches en extension (c'est-à-dire de les faire fléchir vers l'extérieur par rapport au centre de la monture, par exemple pour enfiler ses lunettes) sans que les branches se désolidarisent de la monture.

Avantageusement, la totalité de la surface portant les aspérités 99 est couverte d'aspérités 99.

On décrit ci-dessous un premier mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures 1 à 3.

Le relief situé dans la fente 61 (62) de la première (seconde) excroissance 51 (52) est l'ensemble d'un relief sur la face interne supérieure 618 (628) et d'un autre relief sur la face interne inférieure 617 (627) de cette fente. Ces deux reliefs sont symétriques par rapport au plan médian de cette fente 61 (62).

Le relief situé sur la plaque 16 (26) de la première (seconde) branche 10 (20) est alors l'ensemble d'un relief sur la face supérieure 18 (28) et d'un relief sur la face inférieure 17 (27) de cette plaque, chacun de ces reliefs étant le miroir du relief dans la fente 61 (62) avec lequel il est en contact et avec lequel il coopère pour former la liaison encliquetée.

Ces reliefs sont circulaires afin de permettre le pivotement de la première (seconde) branche 10 (20) par rapport à la monture 50.

L'invention est décrite ci-dessous dans le cas où les reliefs dans la fente 61 (62) sont des protubérances, les reliefs sur la plaque 16 (26) étant alors des dépressions. En effet, cette configuration permet une meilleure stabilité de la liaison entre la première (seconde) branche 10 (20) et la monture 50, et une meilleure répartition du poids des lunettes sur le nez et sur les oreilles.

Alternativement, les reliefs dans la fente 61 (62) sont des dépressions, les reliefs sur la plaque 16 (26) étant alors des protubérances. Ainsi, dans ce premier mode de réalisation, la fente 61 (62) présente un relief supérieur 6181 (6281) sur sa face interne supérieure 618 (628) et présente un relief inférieur 6171 (6271) sur sa face interne inférieure 617 (627), les reliefs s'étendant l'un vers l'autre selon l'axe de rotation Al (A2) et étant en regard l'un de l'autre sans se toucher, et les surfaces de ces reliefs constituant la surface primaire. La plaque 16 (26) présente un relief supérieur 181 (281) sur sa face supérieure 18 (28) et un relief inférieur 171 (271) sur sa face inférieure 17 (27), la surface du relief supérieur 181 (281) et la surface du relief inférieur 171 (271) constituant la surface secondaire.

Par exemple, comme représenté sur la figure 3, la fente 61 (62) présente une protubérance supérieure 6181 (6281) en forme de dôme sur sa face interne supérieure 618 (628) et présente une protubérance inférieure 6171 (6271) en forme de dôme sur sa face interne inférieure 617 (627), les protubérances s'étendant l'une vers l'autre selon l'axe de rotation Al (A2) et étant en regard l'une de l'autre, et les surfaces de ces protubérances constituant la surface primaire. La plaque 16 (26) présente une dépression supérieure 181 (281) sur sa face supérieure 18 (28) et une dépression inférieure 171 (271) sur sa face inférieure 17 (27), la surface de la dépression supérieure 181 (281) et la surface de la dépression inférieure 171 (271) constituant la surface secondaire.

Par exemple, la protubérance supérieure 6181 (6281) et la protubérance inférieure 6171 (6271), et la dépression supérieure 181 (281) et la dépression inférieure 171 (271) sont hémisphériques.

Cette géométrie permet de faciliter la solidarisation et le désassemblage de la première (seconde) branche 10 (20) avec la monture 50.

La figure 1 montre la première (seconde) branche 10 (20) avant sa solidarisation avec la monture 50. La figure 2 montre la première (seconde) branche 10 (20) après sa solidarisation avec la monture 50 et formation de la liaison encliquetée amovible (articulation) entre la monture 50 et la première (seconde) branche 10 (20). Cette branche est alors apte à pivoter par rapport à la monture 50 dans le second plan R autour de l'axe de rotation Al (A2).

Pour former cette liaison, on insère la plaque 16 (62) dans la fente 61 (grâce à la déformation en flexion de la paroi supérieure 518 (528) et de la paroi inférieure 517 (527)) jusqu'à ce que la protubérance supérieure 6181 (6281) se loge dans la dépression supérieure 181 (281) et la protubérance inférieure 6171 (6271) se loge dans la dépression inférieure 171 (271).

La protubérance supérieure 6181 (6281) (respectivement la protubérance inférieure 6171 (6271)) présente les mêmes dimensions et la même forme que la dépression supérieure 181 (281) (respectivement la dépression inférieure 171 (271)) de telle sorte qu'elle remplit et épouse parfaitement cette dépression.

Avantageusement, le rapport de la hauteur de la protubérance supérieure 6181 (6281) (respectivement inférieure 6171 (6271)) par rapport à la face interne supérieure 618 (628) (respectivement inférieure 617 (627)) sur le diamètre de la protubérance supérieure 6181 (6281) (respectivement inférieure 6171 (6271)) dans le plan de la face interne supérieure 618 (628) (respectivement inférieure (617 (627)) est compris entre 1/5 et 1/2.

D'après les essais réalisés par les inventeurs, cette plage de valeurs de ce rapport optimise la stabilité de la liaison branche-monture et la facilité d'encliquetage de la première (seconde) branche 10 (20) sur la monture 50.

Plus avantageusement, ce rapport est compris entre 1/4 et 1/3.

Encore plus avantageusement, ce rapport est égal à 4/13.

Avantageusement, le diamètre de la protubérance supérieure 6181

(6281) (respectivement inférieure 6171 (6271)) dans le plan de la face interne supérieure 618 (628) (respectivement inférieure (617 (627)) est compris entre 1 et 2 mm (millimètres).

En effet, selon les essais réalisés par les inventeurs, cette plage permet d'obtenir un confort optimal pour l'utilisateur.

Encore plus avantageusement, ce diamètre est égal à 1,52 mm.

Selon une variante de ce premier mode de réalisation, le corps 14 (24) de l'appendice 15 (25) de la première (seconde) branche 10 (20) se prolonge par deux plaques 16 (26) parallèles identiques, chacune telle que décrite ci-dessus, et la première (seconde) excroissance 51 (52) comprend deux fentes 61 (62) parallèles identiques, chacune telle que décrite ci- dessus. La solidarisation entre la première (seconde) branche 10 (20) sur la monture (50) s'effectue alors par encliquetage des reliefs de chacune de ces plaques 16 (26) avec les reliefs de chacune des fentes 61 (62).

Cette variante contribue à renforcer la liaison branche-monture. On décrit ci-dessous un deuxième mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures 4 à 6.

Comme représenté sur la figure 6, le relief situé dans la fente 61 (62) de la première (seconde) excroissance 51 (52) est un cylindre 91 (92) de section circulaire reliant sa face interne supérieure 618 (628) et sa face interne inférieure 617 (627) et s'étendant selon l'axe de rotation Al (A2). La surface de ce cylindre 91 (92) est la surface primaire. La plaque 16 (26) présente un trou cylindrique 191 (291) de section circulaire qui relie sa face supérieure 18 (28) à sa face inférieure 17 (27), et une ouverture 1915 (2915) apte à laisser passer le cylindre 91 (92). La face radialement interne 1911 (2911) du trou 191 (291) est la surface secondaire.

Le trou cylindrique 191 (291) débouche sur la face supérieure 18 (28) et la face inférieure 17 (27).

Le diamètre du cylindre 91 (92) est égal, ou immédiatement inférieur, au diamètre du trou cylindrique 191 (291).

L'ouverture 1915 (2915) est une fente rectiligne dont le plan médian contient l'axe de symétrie du cylindre 91 (92). Ce plan médian est sensiblement vertical lorsque la branche 10 (20) est encliquetée sur la monture 50. La largeur de l'ouverture 1915 (2915) (distance entre les plans formant les bords de cette fente rectiligne) est légèrement inférieure au diamètre du trou cylindrique 191 (291) afin de réaliser un encliquetage solidaire entre la première (seconde) branche 10 (20) et la monture 50.

La figure 4 montre la première (seconde) branche 10 (20) avant sa solidarisation avec la monture 50. La figure 5 montre la première (seconde) branche 10 (20) après sa solidarisation avec la monture 50 et formation de la liaison encliquetée amovible (articulation) entre la monture 50 et la première (seconde) branche 10 (20). Cette branche est alors apte à pivoter par rapport à la monture 50 dans le second plan R autour de l'axe de rotation Al (A2).

Pour effectuer cette solidarisation de la branche 10 (20) avec la monture 50, on introduit le cylindre 91 (92) dans l'ouverture 1915 (2915) par translation dans le plan médian de cette ouverture 1915 (2915). Les bords de l'ouverture 1915 (2915) sont écartés en flexion par le cylindre 91 (92) jusqu'à ce que le cylindre 91 (92) soit positionné dans le trou cylindrique 191 (291), ces bords revenant alors à leur position initiale pour maintenir le cylindre 91 (92) dans le trou cylindrique 191 (291). L'axe de symétrie du cylindre 91 (92) est alors confondu avec l'axe de symétrie du trou cylindrique 191 (291), cet axe étant l'axe de rotation Al (A2) de la liaison pivot entre la première (seconde) branche 10 (20) et la monture 50.

Pour faciliter l'encliquetage du cylindre 91 (92) dans le trou cylindrique

191 (291), tout en empêchant une désolidarisation trop aisée de la plaque 16 (26) et de la fente 61 (62), les essais réalisés par les inventeurs ont montré que la largeur de l'ouverture 1915 (2915) devait être comprise entre 4/5 et 2/3 du diamètre du trou cylindrique 191 (192). Idéalement, la largeur est égale à 11/15 du diamètre du trou cylindrique 191 (291).

Avantageusement, le trou cylindrique 191 (291) et le cylindre 91 (92) présentent un diamètre compris entre 1 et 2 mm (millimètres).

En effet, selon les essais réalisés par les inventeurs, cette plage permet d'obtenir un confort optimal pour l'utilisateur.

Encore plus avantageusement, ce diamètre est égal à 1,52 mm.

Idéalement, l'angle Θ du plan médian de l'ouverture 1915 (2915) avec le plan S perpendiculaire à l'axe longitudinal de la première (seconde) branche 10 (20) est compris entre 15° et 20°, les essais réalisés par les inventeurs ayant montré que pour cette plage le confort des lunettes pour l'utilisateur est supérieur (l'angle est positif en se rapprochant du corps 15 (25) (voir figure 6). En particulier, le confort est optimal pour un angle Θ de 18°.

Selon une variante de ce deuxième mode de réalisation, le corps 14 (24) de l'appendice 15 (25) de la première (seconde) branche 10 (20) se prolonge par deux plaques 16 (26) parallèles, chacune telle que décrite ci- dessus. La première (seconde) excroissance 51 (52) comprend alors deux fentes 61 (62) parallèles identiques, chacune telle que décrite ci-dessus, la hauteur de chacune de ces fentes étant suffisante pour recevoir une des deux plaques 16 (26) et pour permettre leur solidarisation et désolidarisation. Alternativement la première (seconde) excroissance 51 (52) comprend une seule fente 61 (62) dont la hauteur est suffisante pour recevoir les deux plaques 16 (26) et pour permettre leur solidarisation et désolidarisation. Dans ce second cas cette hauteur est la hauteur du cylindre 91 (92) unique dans cette fente 61 (62).

La solidarisation entre la première (seconde) branche 10 (20) sur la monture (50) s'effectue alors par encliquetage du cylindre 91 (92) de chacune des fentes 61 (62) avec le trou cylindrique 191 (291) de chacune de ces plaques 16 (26).

Cette variante contribue à renforcer la liaison branche-monture.

Les angles Θ du plan médian de l'ouverture 1915 (2915) de chacune de ces deux plaques 16 (26) avec le plan S perpendiculaire à l'axe longitudinal de la première (seconde) branche 10 (20) peuvent être identiques.

Avantageusement, ces deux angles Θ sont différents, par exemple l'un positif et l'autre négatif, de telle sorte que ces deux plans médians sont situés de part et d'autre de ce plan S. En particulier, lorsque ces deux angles sont égaux et de signes opposés, ces deux plans sont symétriques par rapport au plan S.

Ainsi, le risque que la première (seconde) branche 10 (20) se désolidarise de la monture 50 est plus faible, car pour cela il faut d'abord désolidariser une des deux plaques 16 (26) du cylindre 91 (92) en faisant pivoter la première (seconde) branche 10 (20) dans un premier plan, puis faire pivoter la première (seconde) branche 10 (20) dans un autre plan pour désolidariser l'autre des deux plaques 16 (26) du cylindre 91 (92). Cette configuration est utile dans le cas d'une utilisation des lunettes dans une activité sportive.

Dans tous les modes de réalisation de l'invention, avantageusement, l'épaisseur de la plaque 16 (26) diminue au voisinage de sa face latérale 19 (29), de telle sorte que cette face latérale 19 (29) présente une hauteur inférieure à la hauteur de la fente 61 (62).

Ainsi, l'insertion par l'utilisateur d'une plaque 16 (26) dans la fente 61

(62) est plus aisée pour l'utilisateur, et par conséquent la réalisation de la liaison entre la monture 50 et la première (seconde) branche 10 (20) est facilitée.

Par exemple, la face latérale 19 (29) de la plaque 16 (26) présente, sur toute sa longueur, à sa jonction avec la face supérieure 18 (28), un chanfrein, et à sa jonction avec la face inférieure 17 (27), un chanfrein, comme le montre les figures 3 et 6.

Les figures 2 et 5 montrent la liaison entre la monture 50 et la première (seconde) branche 10 (20) avec cette branche en position dépliée, c'est-à- dire s'étendant sensiblement perpendiculairement au plan facial P. Cette configuration correspond au cas où les lunettes sont portées de façon habituelle sur le visage. Cette branche fait alors un angle de 90° avec la monture 50 (cet angle étant mesuré depuis le plan facial P).

Lorsque la première (seconde) branche 10 (20) est repliée contre la monture 50, cette branche fait un angle de 0° avec la monture 50, c'est-à- dire un angle de 0° avec le plan facial P.

La première (seconde) excroissance 51 (52) s'étend par exemple depuis une face plane de la monture 50.

Alternativement, comme représenté sur les figures 1 à 6, la surface depuis laquelle s'étend la première (seconde) excroissance 51 (52) est biseautée et est formée de la réunion de deux faces planes qui se rejoignent sur un segment 515 (525) vertical qui est situé sensiblement au milieu de cette première (seconde) excroissance 51 (52). La première (seconde) excroissance 51 (52) est ainsi à cheval sur ce segment de jonction 515 (525).

Ainsi, la face plane la plus centrale de ces deux faces s'étend dans le plan facial P, et la face plane la plus latérale (face latérale 513 (523)) de ces deux faces fait un angle avec la face plane la plus centrale, appelé angle de biseau β. Cet angle est référencé sur la figure 5.

Avantageusement, cet angle β est supérieur à 180°, de telle sorte que le plan facial P se situe entre la face latérale 513 (523) et l'axe de rotation Al (A2).

Cette configuration contribue au confort de l'utilisateur portant les lunettes.

La première (seconde) branche 10 (20) présente à son extrémité proximale une face butoir 13 (23) qui est destinée à venir en butée contre la face latérale 513 (523) de la monture 50 lorsque la première (seconde) branche 10 (20) est en position dépliée, de telle sorte que cette branche ne peut prendre un angle supérieur à un angle maximal par rapport à la monture 50 lorsque la plaque 16 est insérée dans la fente 61 pour former la liaison encliquetée.

Par exemple cet angle maximal est de 90°. Dans ce cas, la face butoir 13 (23) fait un angle avec l'axe longitudinal de la première (seconde) branche 10 (20) qui est égal à {270° - β}.

Dans tous les modes de réalisation de l'invention, les lunettes sont de préférence fabriquées par moulage de la monture 50 et de chacune des branches (10, 20), par injection d'un polymère dans un moule. Chaque branche (10, 20) est ainsi en une seule pièce, et la monture 50 est en une seule pièce, ce qui facilite la fabrication des lunettes selon l'invention.

La solidarisation entre la monture 50 et la première (seconde) branche 10 (20) dans les lunettes selon l'invention, grâce au fait qu'elle s'effectue par simple encliquetage de reliefs et sans l'utilisation de vis (ou tige ou tout autre élément supplémentaire servant à solidariser), conduit à des lunettes plus légères et donc plus confortables que les lunettes où des vis ou des pièces supplémentaires sont utilisées. On note que c'est précisément cette solidarisation par encliquetage direct entre la fente 61 (62) et la plaque 16 (26) qui permet de s'affranchir de l'utilisation d'un élément supplémentaire pour réaliser cette liaison.

En outre, les faces externes de la paroi supérieure 518 (528) et de la paroi inférieure 517 (527) de chaque fente 61 (62) sont planes et lisses et dépourvues de perçages (ce qui n'est pas le cas de lunettes selon l'art antérieur où les extrémités des vis débouchent sur ces plaques). L'apparence externe des lunettes est donc améliorée, ce qui tend à augmenter l'attraction d'utilisateurs potentiels pour ces lunettes.