WO2009097550A1 | 2009-08-06 | |||
WO1990005466A1 | 1990-05-31 |
US5971423A | 1999-10-26 | |||
FR2694682A1 | 1994-02-18 | |||
EP3165113A1 | 2017-05-10 | |||
CN205269001U | 2016-06-01 | |||
CN105288989A | 2016-02-03 | |||
FR2257236A1 | 1975-08-08 | |||
FR2946843A1 | 2010-12-24 |
Revendications 1. Chaussure de sport (20) comprenant : une chaussure interne (3) apte à former une chaussure de marche ; une coque exogène (1) dont les dimensions permettent d'y insérer ou d'extraire la dite chaussure interne (3), ladite coque exogène permettant de renforcer ladite chaussure interne et de la fixer sur un article de sport ; ladite coque exogène (1) comportant une semelle (10), une partie avant de tige (11) apte à pivoter par rapport à ladite semelle (10) autour d'une première articulation (110), et une partie arrière de tige (12) apte à pivoter par rapport à ladite semelle (10) autour d'une deuxième articulation (120) caractérisée en ce que : - en position fermée, ladite partie avant de tige (11) et ladite partie arrière de tige (12) délimitent ensemble une fenêtre (14) derrière laquelle est située une zone déformable de la chaussure interne (3) , ladite fenêtre étant située sur la paroi externe près de la cheville. 2. Chaussure de sport selon la revendication 1, dans laquelle ladite fenêtre (14) est située en regard de la malléole externe. 3. Chaussure de sport selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle la chaussure interne (3) est visible à travers ladite fenêtre (14) lorsque la chaussure de sport (20) est portée par l'utilisateur. 4. Chaussure de sport (20) selon la revendication 1, 2 ou 3, dans laquelle ladite fenêtre présente un contour délimitant une forme à n côtés, n étant un nombre entier supérieur ou égal à 3. 5. Chaussure de sport (20) selon la revendication précédente, dans laquelle ladite fenêtre (14) présente un contour délimitant une forme à quatre côtés. 6. Chaussure de sport (20) selon la revendication 4 ou 5, dans laquelle au moins deux des côtés du contour de ladite fenêtre (14) appartiennent à la partie de tige arrière (12). 7. Chaussure de sport (20) selon l'une des revendications 4 à 6, dans laquelle au moins un côté (1414) du contour de ladite fenêtre (14) appartient à la partie de tige avant (11). 8. Chaussure de sport (20) selon l'une des revendications 4 à 6, dans laquelle au moins un côté (1413) du contour de ladite fenêtre (14) appartient à une base (13) de la coque exogène (1) portant la semelle (10). 9. Chaussure de sport (20) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant des boucles (112, 113) pour maintenir ladite partie avant de la tige (11) et ladite partie arrière de la tige (12) fermées et serrées l'une contre l'autre. 10. Chaussure de sport (20) selon l'une quelconque des revendications précédentes, ladite coque exogène (1) comportant une structure ajourée permettant de voir la chaussure interne (3). 11. Chaussure de sport (20) selon l'une quelconque des revendications précédentes, ladite coque exogène (1) comportant une base (13) ou portion de pied qui est pleine dans la zone de talon et dans la zone de la pointe du pied. 12. Chaussure de sport (20) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle l'épaisseur de la paroi de la coque exogène (1) est réduite le long d'au moins une portion du contour de la fenêtre (14). |
Domaine technique
[0001] La présente invention concerne le domaine des chaussures de sport, notamment le domaine des chaussures de sport comportant une coque rigide pour le ski, le patin, etc. La présente invention concerne en particulier une chaussure de sport avec une coque rigide exogène et une chaussure interne amovible de type chaussure de marche ou de randonnée.
Etat de la technique
[0002] On connaît dans l'état de la technique des chaussures de ski comportant une chaussure interne et une coque exogène rigide. La chaussure interne peut être extraite de la coque exogène pour marcher plus confortablement, ou insérée dans cette coque pour skier. Un exemple d'une telle chaussure est décrit dans W02009/097550.
[0003] Le document FR2257236 décrit une chaussure formée d'une coque rigide avec un dégagement pour les malléoles en combinaison avec des manchettes souples rapportées sur l'empeigne de la coque pour recouvrir la cheville, assurer l'étanchéité de la chaussure et sa fermeture.
[0004] Le document W09005466 décrit dans le cas de la figure 11 une chaussure de ski présentant une coque exogène et une chaussure interne, la coque exogène présentant des portions rigides et des portions souples composées de textiles imperméable correspondant aux zones du pied sensibles à la pression et notamment les malléoles.
[0005] Le document FR2946843 décrit une chaussure avec une coque exogène et une chaussure interne déformable. La coque exogène en matériau dur comporte des parties élastiquement déformables de la coque en des positions auxquelles des points potentiels de compression peuvent survenir, afin de pouvoir adapter la chaussure à plusieurs formes
individuelles de pied. En particulier, ces parties élastiquement déformables sont formées d'un élément à membrane qui peut être placé notamment dans la paroi latérale de la base de la coque exogène. [0006] L'ajout de ces inserts souples ou de tout autre insert dans la coque exogène rigide complexifie la fabrication de la chaussure. En outre, la zone de liaison entre la partie dure de la coque exogène et l'insert doit maintenir une bonne tenue mécanique, voire une bonne étanchéité, et ce malgré les sollicitations mécaniques exercées sur ces deux zones pendant l'activité sportive accomplie par le porteur de la chaussure.
Bref résumé de l'invention
[0007] Un but de la présente invention est de proposer une nouvelle chaussure de sport améliorée avec une coque exogène et une chaussure interne amovible.
[0008] Un autre but de l'invention est de proposer une nouvelle chaussure de sport avec une conception simplifiée et dans laquelle il n'y a pas d'appui sur la malléole externe du porteur, c'est-à-dire pas d'appui sur la malléole externe du porteur avec une portion rigide ou dure de la chaussure.
[0009] Selon l'invention, ces buts sont atteints notamment au moyen d'une chaussure de sport comprenant :
une chaussure interne apte à former une chaussure de marche ; une coque exogène dont les dimensions permettent d'y insérer ou d'extraire la dite chaussure interne, ladite coque exogène permettant de renforcer ladite chaussure interne et de la fixer sur un article de sport ; ladite coque exogène comportant une semelle, une partie avant de tige apte à pivoter par rapport à ladite semelle autour d'une première articulation, et une partie arrière de tige apte à pivoter par rapport à ladite semelle autour d'une deuxième articulation. Selon l'invention, lorsque la coque exogène est en position fermée, ladite partie avant de tige et ladite partie arrière de tige délimitent ensemble une fenêtre derrière laquelle est située une zone déformable de la chaussure interne, ladite fenêtre étant située sur la paroi externe près de la cheville.
[0010] Cette solution présente notamment l'avantage par rapport à l'art antérieur de ne pas exercer d'appui sur la malléole externe du porteur, qui est une zone de frottement intense entre le pied et la chaussure de sport, et ce d'autant plus que la malléole externe est davantage protubérante selon l'anatomie du porteur de la chaussure.
[0011] Ainsi, le confort du porteur de la chaussure est amélioré. Le poids de la chaussure est par ailleurs réduit et sa construction en est simplifiée.
Brève description des figures
[0012] Des exemples de mise en oeuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles : - Les figures 1 et 2 illustrent en perspective une chaussure de ski complète avec la chaussure interne et la coque exogène fermée, depuis le côté externe,
- La figure 3 illustre une chaussure interne seule, en perspective depuis le côté externe, apte à coopérer avec la coque exogène des figures suivantes,
- La figure 4 illustre une coque exogène seule en position fermée, en projection depuis le côté externe, sans les boucles et autres éléments d'attache entre la partie avant et la partie arrière de tige,
- La figure 5 illustre la coque exogène de la figure 4, en perspective et depuis le côté interne, - La figure 6 illustre la coque exogène de la figure 4 en position ouverte, en projection depuis le côté externe,
- La figure 7 illustre la coque exogène de la figure 4 en position ouverte, en projection depuis le dessus montrant la surface de la face interne de la semelle, et
- La figure 8 illustre la coque exogène de la figure 4 en position ouverte, en projection depuis le dessous, montrant la surface de la face externe de la semelle.
Exemple(s) de mode de réalisation de l'invention
[0013] La chaussure de sport 20 illustrée est une chaussure de ski.
L'invention pourrait aussi s'appliquer à d'autres types de chaussures de sport, par exemple à des patins à glace ou à roulettes (ou rollerblade), à des chaussures de snow-board, etc.
[0014] La chaussure de sport 20 illustrée sur les figures 1 et 2 comporte une chaussure interne 3, illustrée plus en détail sur la figure 3, et une coque exogène 1 illustrée sur les figures 4 à 8. La chaussure interne 3 est destinée à tenir le pied au chaud, et également à permettre une marche confortable en ville, au restaurant de ski ou dans la neige. Cette chaussure interne 3 ne constitue donc pas un chausson sans semelle adaptée au contact avec le sol comme dans certaines chaussures de ski de l'art antérieur. La chaussure interne 3 est par exemple une chaussure de marche, de type randonnée ou de marche en montagne, donc de préférence à tige haute et avec une semelle 37 adaptée à la marche. La chaussure interne 3 présente donc globalement une certaine souplesse, en particulier elle comporte une semelle souple, à savoir une semelle 37 qui permet de plier plus ou moins la chaussure interne lorsqu'elle est prise entre l'avant et le talon, et qui permet au pied de former un certain déroulé lors de la marche. [0015] La coque exogène 1 est destinée à rigidifier cette chaussure interne 3 et à permettre de l'introduire dans une fixation de ski ou dans un autre article de sport. Le pied et la cheville sont maintenus par la chaussure interne, qui dispose par exemple de lacets 36, et avec une pression plus importante par la coque exogène lorsque celle-ci est fermée. A la place de ces lacets 36, un autre système de fermeture ou de serrage peut être utilisé, tel que des lanières avec du Velcro © (attache par crochets et boucles textiles qui coopèrent), des bandes élastiques, un système de fermeture par serrage de type BOA (par rotation et blocage), etc....
[0016] La chaussure interne 3 comporte différents matériaux de rembourrage mous 35 assurant l'isolation thermique, l'imperméabilité et garantissant le confort, notamment pour la tige, y compris dans la portion destinée à recouvrir les malléoles et en particulier la malléole externe du porteur. La semelle 37 de la chaussure interne et des arceaux de renfort par-dessus la base 31 qui couvre le pied et/ou la tige 30 peuvent cependant être réalisés dans des matériaux synthétiques rigides. La chaussure interne 3 ne présente en principe pas de portion rigide étendue en surface, mais seulement éventuellement sur une ou plusieurs portion(s) très localisée(s). La semelle 37 n'est pas rigide mais souple et flexible comme décrit auparavant. La chaussure interne 3 n'est cependant pas entièrement protégée par la coque exogène 1 et doit donc être réalisée dans des matériaux étanches. Par exemple, la chaussure interne 3 peut être réalisée en un ou une combinaison des matériaux suivants : cuir, en Goretex © (marque déposée), en nylon ou autre matériau synthétique etc, formant des rembourrages mous 35 en matériaux synthétiques ou naturels qui constituent l'essentiel de la paroi de la chaussure interne 3.
[0017] La coque externe ou coque exogène 1 est de son côté réalisée en matériau synthétique rigide. Sa structure est largement ajourée afin de l'alléger et de voir la chaussure interne 3.
[0018] Les dimensions de la coque exogène 1 permettent d'y insérer ou d'extraire la chaussure interne 3. Comme on le voit sur les figures 1, 2 et 4 à 8, la coque exogène 1 comporte une semelle 10 faisant partie d'une base 13, une partie avant de tige 11 apte à pivoter par rapport à la semelle 10 autour d'une première articulation 110, et une partie arrière de tige 12 qui peut pivoter par rapport à la semelle 10 autour d'une deuxième
articulation 120. Dans une variante non illustrée, il est aussi possible de n'avoir qu'une des deux parties de tige qui soit articulée. La chaussure interne 3 peut être insérée dans la coque exogène, respectivement extraite de cette coque, en faisant pivoter la partie avant de la tige 11 et/ou la partie arrière de la tige 12, comme on le voit sur les figures 6 et 7. Dans un mode de réalisation, la chaussure interne pourrait cependant être extraite ou insérée en pivotant seulement la partie arrière 12, la partie avant 11 restant dans la position illustrée sur les figures 4 et 5. Le pivotement de la partie avant 11 rend cependant l'extraction de la chaussure interne 3 plus facile, et permet en outre de réduire la hauteur et l'encombrement de l'exosquelette (la coque exogène 1) s'il/elle reste sur le ski.
[0019] La référence 18 illustre un renfort achillaire pivotant autour d'un axe 180 lié à la base 13 de la coque exogène 1, et qui se fixe en position fermée contre la face interne de la partie de tige arrière 12 au moyen d'un tenon 182 inséré dans une ouverture formant un verrou 181 dans cette partie de tige arrière 12. La base 13 de la coque exogène 1 loge la base 31 de la chaussure interne 3, cette base 31 formant une portion de pied car elle reçoit le pied de l'utilisateur, à savoir la portion anatomique située en dessous de la cheville.
[0020] La coque exogène 1 peut être fermée et serrée au moyen de boucles de chaussures, dans cet exemple deux boucles 112 et 113 (voir figures 1 et 2) qui permettent de tendre respectivement des bandes de serrage 114 et 115 maintenant la partie de tige avant 11 serrée contre la partie de tige arrière 12, et de placer la coque exogène 1 dans la position fermée.
[0021] La chaussure interne 3 illustrée sur la figure 3 comporte une base 31, une tige 30 et une semelle 37. La référence 35 indique les rembourrages. La chaussure interne 3 se ferme dans ce mode de réalisation représenté au moyen d'un lacet 36 avec un arrêt de lacet 34 qui permet de tendre le lacet et d'accrocher l'arrêt 34 à un point fixe sur la langue 33.
[0022] Comme on le voit sur les figures 1, 2 et 4, sur la paroi externe de la coque exogène 1, près de la partie externe de la cheville, dans la position fermée de la coque externe 1, la partie avant de tige 11, la partie arrière de tige 12 et la base 13 délimitent ensemble la bordure d'une fenêtre 14 derrière laquelle est située une zone déformable de la chaussure interne 3. Ainsi, lorsque la chaussure interne 3 est montée dans la coque exogène 1, la fenêtre 14 est située sur la paroi externe de la chaussure interne 3, près de la cheville, en particulier en regard de la malléole externe. Cette zone déformable de la paroi de la chaussure interne 3, qui se trouve en regard de l'ouverture que forme la fenêtre 14, appartient à la partie basse de la tige de la chaussure interne 3 : c'est en général toute la tige de la chaussure interne 3 qui est souple (comme sur la figure 3), donc déformable mais on peut aussi concevoir le cas d'une tige souple par portions, une de ces portions comprenant la zone qui fait face à la fenêtre 14.
[0023] On comprend que dans le présent texte, mis à part pour la coque externe 1 et la chaussure interne 3 précités, le terme « externe » désigne un élément ou une portion qui est tournée vers l'extérieur par rapport à la jambe/au pied du porteur de la chaussure (par exemple le plus petit orteil est l'orteil externe) et le terme « interne » désigne un élément ou une portion qui est tournée vers l'intérieur par rapport à la jambe/au pied du porteur (par exemple le plus gros orteil est l'orteil interne).
[0024] De cette façon, la fenêtre 14 donne directement sur la paroi souple de la chaussure interne. Contrairement à d'autres chaussures de l'art antérieur il n'y a ainsi aucun élément rigide en regard de la face externe de la cheville à l'emplacement de la malléole externe, ni dans la coque exogène 1, ni dans la chaussure interne 3. Notamment, la fenêtre 14 n'est pas équipée d'un insert, mais reste libre et ouverte en toute circonstance. Par ailleurs, la paroi de la chaussure interne 3 ne comporte pas de zone ou de pièce rigide, telle qu'un pivot qui pourrait coopérer avec la fenêtre 14 pour fixer la chaussure interne 3 à la coque exogène 1. Au contraire, la paroi de la chaussure interne 3 est souple, donc déformable, en particulier dans la zone de la paroi de la chaussure interne 3 destinée à recouvrir la malléole externe. De cette façon, aucune pression ni appui n'est exercé sur la malléole externe de la cheville ce qui non seulement augmente le confort du porteur de la chaussure, mais accorde en plus une certaine possibilité de mouvement relatif, notamment de flexion, de la tige de la coque exogène 1 (partie avant 11 et partie arrière 12) par rapport à la chaussure interne 1.
[0025] Egalement, on comprend que la chaussure interne 3 est visible à travers ladite fenêtre 14 lorsque la chaussure de sport 20 est portée par l'utilisateur.
[0026] Par exemple, ladite fenêtre 14 présente un contour délimitant une forme à n côtés, n étant un nombre entier supérieur ou égal à 3.
Notamment, selon une possibilité telles que représenté sur les figures, la fenêtre 14 présente un contour délimitant une forme à quatre côtés. Dans le cadre de ce texte, le terme « côté » n'est pas limité à des segments de droite mais peut couvrir des portions de lignes courbes, notamment de portions de lignes courbes concaves, ou bien de portions de lignes avec un tronçon (central ou non) rectiligne et un ou deux tronçons d'extrémité arrondi(s) (courbe concave), ou bien une ligne courbe telle qu'un arc de cercle concave. Selon un mode de réalisation, cette forme de la fenêtre est convexe. Selon un mode de réalisation, n varie de 4 à 8. On peut envisager que cette forme de la fenêtre constitue sensiblement un polygone ou un quasi polygone à n côtés, en particulier que la fenêtre 14 présente un contour délimitant une forme à quatre côtés. Selon une possibilité, la fenêtre 14 présente un contour formant sensiblement un quadrilatère, en particulier une forme proche d'un rectangle. Ce quadrilatère, et de façon plus générale la fenêtre 14, est délimité(e) par une bordure répartie entre une portion avant 142 et une portion arrière 141. [0027] Selon un mode de réalisation, et comme représenté sur les figures, au moins deux, et notamment exactement deux des côtés du contour de ladite fenêtre 14 appartiennent à la partie de tige arrière 12 : ce sont les côtés 1411 et 1412 sur les figures 1, 2 et 4 à 6. Par exemple, et comme représenté sur les figures 1, 2 et 4 à 6 , ces deux côtés 1411 et 1412, forment entre eux un angle proche de ou égal à 90°, c'est-à-dire de 90° plus ou moinslO %, avec pour chaque côté 1411 et 1412 une première portion rectiligne et une deuxième portion courbe adjacente à l'autre parmi chaque côté 1411 et 1412, d'où un arrondi à l'angle formé entre ces deux côtés 1411 et 1412 (voir la figure 4). Par exemple, et comme représenté sur les figures 1, 2 et 4 à 6, le troisième côté 1413 de la bordure à quatre côtés (par exemple en forme de quadrilatère ou de quasi quadrilatère) délimitant la fenêtre appartient à la base 13 et est constitué d'un tronçon de ligne courbe concave, notamment un arc de cercle (qui par exemple présente un diamètre qui est égal ou plus grand que l'ouverture de la coque exogène dans sa position fermée). Par exemple, et comme représenté sur les figures 1, 2 et 4 à 6, le quatrième côté 1414 appartient à la partie de tige avant 11 et est constitué d'un tronçon de ligne rectiligne, à savoir d'un segment.
[0028] Selon une disposition possible, l'épaisseur de la paroi de la coque exogène 1 est réduite le long d'au moins une portion du contour de la fenêtre 14 : ceci signifie que la bordure de la fenêtre est plus fine que le reste de la paroi de la coque exogène 1.
[0029] Également, de préférence, comme dans le mode de réalisation illustré, une fenêtre 14' (visible sur la figure 5) est formée entre la partie avant de tige 11 et la partie arrière de tige 12 sur la face interne de la coque exogène 1, afin de former une ouverture en regard de la chaussure interne, notamment d'une zone déformable de la chaussure interne. De cette façon, en regard de la malléole interne, la chaussure 20 de ce mode de réalisation n'exerce non plus aucune pression ni par la coque exogène 1, ni par la chaussure interne 3, d'une façon analogue à ce qui a été précédemment exposé pour la portion externe de la chaussure 20
comprenant la fenêtre 14 et venant en regard de la malléole externe. [0030] La figure 8 illustre une vue de la face externe de la semelle 10 de la coque exogène 1. Comme on le voit sur la figure 8, la semelle 10 comporte une plaquette avant 102 et une plaquette arrière 103 qui constituent des pièces d'usures remplaçables fixées sous la semelle. Des trous 100 à travers la semelle 10 permettant à l'eau et à la neige qui s'accumule à l'intérieur de la coque exogène de s'évacuer.
[0031] Comme on le voit sur la figure 9 illustrant la face interne de la semelle 10, et aussi sur la figure 5, cette face interne de la semelle 10 est munie d'un motif en relief, constitué ici par des nervures 101 séparées par des rainures et collaborant avec des rainures et des nervures
correspondantes sous la semelle 37 de la chaussure interne 3, afin de garantir un positionnement latéral précis de la chaussure interne 3 dans la coque exogène 1, et une transmission des forces entre ces deux parties de la chaussure. Cette construction permet en outre de garantir un
positionnement constant de la chaussure interne 3 dans la coque exogène 1, même si la semelle 37 s'use suite à la marche ; en effet le fond des rainures sous la semelle 37 est peu susceptible de s'user, en sorte que la position verticale de la chaussure interne 3 reste inchangée même si les nervures de la semelle 37 s'usent.
[0032] Grâce à la fixation rigide entre coque externe 1 et chaussure interne 3 par les attaches et par les rainures, on aboutit à une bonne transmission des efforts sans blocage entre la coque exogène et la chaussure interne au niveau de la cheville, et surtout sans appui sur la malléole (les malléoles), donc sans contact entre la coque exogène et la chaussure interne au niveau de la malléole (des malléoles).
[0033] La coque exogène comporte, dans le mode de réalisation illustré, une structure largement ajourée permettant de voir la chaussure interne.
En particulier, en plus de la fenêtre 14 et d'une fenêtre symétrique 14' sur la paroi interne de la coque exogène, des ouvertures ou parties évidées sont prévues sur la partie de tige avant 11, la partie de tige arrière 12, la base 13 de la coque exogène 1 qui comporte la semelle 10 et dans ce cas essentiellement sur les côtés, la pointe du pied restant moins ou pas ouverte, notamment dans sa partie terminale et dans sa partie
correspondant au dessus de cette pointe, tout comme la partie de talon. Cette zone de la pointe du pied comporte la portion de paroi de la base 13 qui fait face à l'avant des orteils, et éventuellement la portion de paroi de la base 13 qui recouvre le dessus des orteils. Par exemple, comme on le voit sur les figures 1 , 2 et 4 à 6, la coque exogène comporte une base 13 ou portion de pied qui est pleine (à savoir sans fenêtre, ouverture ou partie évidée) dans la zone de talon et dans la zone de la pointe du pied. Une telle disposition allège le poids de la chaussure 20 tout en assurant une bonne protection en cas de choc avec la pointe du pied ou du talon.
[0034] Dans un mode de réalisation, la semelle 13 de la coque exogène 1 est composée de deux parties soudées, collées ou assemblées
mécaniquement l'une à l'autre; en variant la position longitudinale de fixation, on peut produire des semelles de différentes pointures à partir d'un seul moule.
[0035] Il faut relever que le transfert des efforts entre la coque exogène 1 et la chaussure interne 3 est effectuée de manière satisfaisante,
notamment par la zone des boucles 1 12 et 1 13 et par la liaison par rainures et nervures 101 entre la face interne de la semelle 10 de la coque externe 1 et la face externe de la semelle 37 de la chaussure interne 3.
Numéros de référence employés sur les figures
I Coque exogène
10 Semelle
100 Trous dans la semelle
101 Nervures longitudinales sur la face interne de la semelle
102 Plaquette de pointe de pied
103 Plaquette de talon
I I Partie avant de la tige
110 Point de pivotement de l'avant de la tige
112-113 Boucles
114-115 Bandes de serrage
12 Partie arrière de la tige
120 Point de pivotement de l'arrière de la tige
13 Base de la coque exogène
14 Fenêtre (paroi externe)
141 Arrière de la bordure de la fenêtre
142 Avant de la bordure de la fenêtre
1411 Côté de la portion arrière 141
1412 Côté de la portion arrière 141
1413 Côté de la portion avant 142
1414 Côté de la portion avant 142
14' Fenêtre (paroi interne)
18 Renfort achillaire
180 Axe du renfort achillaire
181 Verrou pour renfort achillaire
182 Tenon du renfort achillaire
20 Chaussure de sport
3 Chaussure interne
30 Tige de la chaussure interne
31 Base de la chaussure interne
33 Langue
34 Arrêt lacets
35 Rembourrage, paroi de la chaussure interne
36 Lacets
37 Semelle de la chaussure interne