On connaît notamment des articles de chevelure en forme de pince utilisés pour la coiffure féminine. De telles pinces sont connues depuis longtemps, et décrites notamment dans les documents FR-A-770 805, FR-A-755 662 ou US-A-2 201 719.

Les pinces à cheveux connues comprennent généralement un premier mors et un second mors, articulés l'un à l'autre par des moyens d'articulation autorisant leur pivotement respectif autour d'un axe d'articulation entre une position écartée et une position rapprochée. Des moyens élastiques sollicitent en pivotement le premier et le second mors l'un par rapport à l'autre vers leur position rapprochée. Les moyens d'articulation comprennent, sur le premier mors, deux premiers ergots perforés parallèles espacés l'un de 1'autre selon un écartement de stabilisation, et, sur le second mors, deux ergots perforés parallèles espacés 1'un de 1'autre selon un écartement approprié pour s'engager de part et d'autre des premiers ergots perforés. Un arbre de liaison, orienté selon l'axe d'articulation, traverse les quatre ergots perforés pour relier les mors.

Dans ces pinces à cheveux connues, les moyens élastiques comprennent un ressort en fil métallique élastiquement flexible enroulé en hélice autour de l'axe d'articulation. Une première extrémité du fil élastiquement flexible dépasse radialement à l'écart de l'axe et vient en appui sur la face interne du premier mors. La seconde extrémité du fil élastiquement flexible se prolonge radialement à l'écart de l'axe et vient en appui contre le second mors. Le ressort est précontraint en rotation autour de l'axe, de façon que ses deux extrémités dépassantes sollicitent les mors vers leur position rapprochée.

Un premier inconvénient de cette structure connue résulte de l'utilisation particulière des articles de chevelure qui, lorsqu'ils sont positionnés dans une coiffure, laissent généralement apparente leur partie postérieure, qui est précisément la partie constituée par la zone

d'articulation et par le fil métallique élastiquement flexible enroulé en hélice. Il en résulte un effet particulièrement inesthétique, car la structure de ressort en fil métallique élastiquement flexible est clairement apparente et donne un aspect d'organe mécanique à un article de chevelure qui devrait en principe constituer un objet de parure et d'ornement.

Un autre inconvénient très important de cette structure connue résulte de la difficulté de montage du ressort précontraint. Il faut en effet assembler en une seule fois les quatre pièces formées par les deux mors, par le ressort et par l'arbre de liaison, en appliquant sur le ressort une force appropriée pour vaincre la précontrainte exercée par ses extrémités radialement dépassantes.

EXPOSE DE L'INVENTION Un premier problème proposé par la présente invention est de supprimer le caractère apparent du ressort hélicoïdal, tout en autorisant l'utilisation d'un tel ressort peu onéreux et efficace. On cherche ainsi à réaliser un article de chevelure dont la face apparente présente un aspect esthétique satisfaisant, tout en conservant une fonction de serrage satisfaisante des mors.

L'invention vise simultanément à faciliter le montage de l'article de chevelure, en facilitant l'opération de rapprochement et d'assemblage du ressort, de l'arbre de liaison et des mors.

Ainsi, la structure d'article de chevelure selon l'invention doit pouvoir tre produite à faible coût, et doit notamment tre assemblée de façon plus rapide et simple, tout en présentant un aspect esthétique amélioré.

Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, la structure d'article de chevelure selon l'invention comprend, de façon connue : -un premier mors et un second mors, articulés l'un à l'autre par des moyens d'articulation autorisant leur pivotement respectif autour d'un axe d'articulation entre une position écartée et une position rapprochée, avec deux leviers d'ouverture prolongeant les mors respectifs au delà de l'axe d'articulation, -un ressort en fil élastiquement flexible enroulé en hélice autour de l'axe d'articulation et comportant deux extrémités radialement dépassantes adaptées pour solliciter respectivement le premier et le second mors l'un par rapport à l'autre vers l'une des positions écartée ou rapprochée,

-les moyens d'articulation comprenant, sur le premier mors, deux premiers ergots perforés parallèles espacés l'un de l'autre selon un écartement de stabilisation, et, sur le second mors, deux seconds ergots perforés parallèles espacés l'un de l'autre selon un écartement approprié pour s'engager de part et d'autre des premiers ergots perforés, avec un arbre de liaison orienté selon l'axe d'articulation et traversant les quatre ergots perforés pour relier les mors.

En outre, selon l'invention, selon au moins la face postérieure apparente entre les leviers d'ouverture, le ressort est logé derrière au moins une paroi d'occultation qui est fixe sur le premier mors, qui occulte l'espace entre les deux premiers ergots perforés, et qui est conformée pour échapper au second mors lors des mouvements de rotation relative entre les positions écartée et rapprochée.

Selon un mode de réalisation simplifié de l'invention, la paroi d'occultation est solidaire du premier mors, limitée par la face interne du premier mors, par les deux premiers ergots perforés et par un bord libre venant s'engager entre le ressort et la face interne du second mors en position écartée. Ainsi, le ressort n'est plus apparent depuis l'extérieur lorsque l'article de chevelure est en place sur la coiffure.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le ressort est logé dans un boîtier rapporté entre les premiers ergots perforés et retenu en position fixe sur le premier mors, la première extrémité radialement dépassante du ressort étant engagée en appui fixe sur le boîtier ou le premier mors, la seconde extrémité radialement dépassante du ressort traversant un passage du boîtier pour porter en appui fonctionnel contre le second mors et le solliciter vers la position rapprochée, le boîtier ayant des extrémités comportant des ouvertures pour laisser le passage de l'arbre de liaison.

De cette façon, le ressort est occulté par le boîtier, et n'est plus apparent sur l'article de chevelure lors de son utilisation. En outre, le boîtier est un élément qui peut tre aisément saisi et manipulé, ce qui facilite le positionnement lors de l'assemblage des éléments constituant l'article de chevelure.

De préférence, le passage du boîtier est une lumière en forme de fente périphérique extérieure en arc autorisant un débattement angulaire de la seconde extrémité radialement dépassante du ressort autour de 1'axe d'articulation.

Pour faciliter encore l'assemblage, le boîtier peut avantageusement comprendre des extrémités ayant chacune une face transversale en appui contre les faces intérieures en regard des premiers ergots et associée à un rebord sur trois de ses côtés, le rebord servant à envelopper au moins en partie les tranches externes des premiers ergots.

De cette façon, le boîtier peut tre engagé en force entre les premiers ergots par coulissement dans le sens de leur longueur, et tre ainsi maintenu tant en translation qu'en rotation sur le premier mors ; lors du coulissement le long des premiers mors, la seconde extrémité radialement dépassante du ressort peut venir en appui sur le second mors pour pivoter progressivement dans la lumière du boîtier autour de l'axe de rotation et assurer la précontrainte du ressort. L'assemblage est alors réalisé par engagement de l'arbre de liaison à travers les trous des ergots perforés.

Selon une première variante avantageuse, le boîtier est réalisé par assemblage de : -un corps de boîtier à logement interne tubulaire axial conformé pour recevoir et retenir le ressort et bloquer en rotation sa première extrémité radialement dépassante logée dans son fond, avec une face d'appui plane venant en appui contre une face correspondante du premier mors en position assemblée du boîtier sur le premier mors, -et un arceau d'extrémité rapporté sur le corps de boîtier en prolongement de sa seconde extrémité tout en laissant une fente périphérique extérieure en arc entre le corps de boîtier et 1'arceau d'extrémité pour le passage de la seconde extrémité radialement dépassante du ressort.

Selon une seconde variante avantageuse, le boîtier est formé d'un corps de boîtier à section transversale en U ayant deux bords longitudinaux parallèles pour se plaquer contre une face correspondante du premier mors en position assemblée du boîtier sur le premier mors, avec une encoche ménagée dans l'un des bords longitudinaux pour le passage de la première extrémité radialement dépassante du ressort, et avec une fente périphérique extérieure en arc ménagée dans la paroi extérieure du corps de boîtier pour le passage et le débattement angulaire de la seconde extrémité radialement dépassante du ressort.

Dans un autre mode de réalisation simplifié, le boîtier rapporté est retenu sur le premier mors par encliquetage sur le ressort lui-mme.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : -la figure 1 est une vue de face d'un article de chevelure en forme de pince selon un mode de réalisation de la présente invention, en position fermée ; -la figure 2 est une vue de côté droit de 1 article de chevelure de la figure 1 en position fermée ; -la figure 3 est une vue de face de l'article de chevelure de la figure 1 en position ouverte ; -la figure 4 est une vue de côté droit de l'article de chevelure de la figure 1 en position ouverte ; -la figure 5 est une vue en perspective éclatée montrant les deux parties constitutives d'un boîtier selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; -la figure 6 est une vue en bout du côté droit du boîtier de la figure 5 ; -la figure 7 est une vue en bout du côté gauche du boîtier de la figure 5 ; -la figure 8 est une vue de face en coupe longitudinale médiane du boîtier de la figure 5 ; -la figure 9 est une vue de dessus en coupe longitudinale du boîtier de la figure 5 ; -la figure 10 est une vue de dessous en coupe longitudinale du boîtier de la figure 5 ; -la figure 11 est une vue partielle de côté illustrant le mouvement d'assemblage du boîtier sur les mors ; -la figure 12 est une vue partielle de face illustrant la structure des moyens d'articulation à ergots perforés et montrant le mouvement d'assemblage du boîtier sur les mors ; -la figure 13 est une vue en perspective d'un article de chevelure selon un autre mode de réalisation de la présente invention ; -la figure 14 est une vue en perspective d'un article de chevelure selon un autre mode de réalisation de la présente invention ;

-la figure 15 est une vue en bout d'un boîtier selon une variante de réalisation de 1'invention ; -la figure 16 est une vue de dessous du boîtier de la figure ; -la figure 17 est une vue de face du boîtier de la figure 15 ; -la figure 18 illustre, en coupe de côté, un mode de réalisation simplifié de 1'invention ; et -la figure 19 illustre, en coupe de côté, un autre mode de réalisation simplifié de l'invention.

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures, un article de chevelure selon 1'invention est une pince à cheveux comprenant un premier mors 1 actionnable par un premier levier d'ouverture 2 auquel il est solidarisé selon une première zone de liaison intermédiaire 3, et un second mors 4 actionnable par un second levier d'ouverture 5 auquel il est solidarisé par une seconde zone de liaison intermédiaire 6.

Des moyens d'articulation 7 relient la première zone de liaison intermédiaire 3 et la seconde zone de liaison intermédiaire 6, pour autoriser le pivotement respectif du premier mors 1 et du second mors 4 l'un par rapport à l'autre autour d'un axe d'articulation transversal 8 entre une position écartée représentée sur la figure 4 et une position rapprochée représentée sur la figure 2. Des moyens élastiques sollicitent en pivotement le premier mors 1 et le second mors 4 1'un par à l'autre pour les ramener vers leur position rapprochée.

Les moyens d'articulation utilisés selon l'invention sont mieux visibles sur les figures 11 et 12, sur lesquelles les moyens élastiques ne sont pas encore adaptés sur les mors 1 et 4. Ces moyens d'articulation 7 comprennent, sur le premier mors 1, deux premiers ergots perforés 9 et 10, parallèles et espacés l'un de l'autre selon un écartement E de stabilisation. Les moyens d'articulation 7 comprennent, sur le second mors 4, deux seconds ergots perforés 11 et 12, parallèles et espacés llun de 1'autre selon un écartement approprié pour s'engager de part et d'autre des premiers ergots perforés 9 et 10. Un arbre de liaison 13, orienté selon l'axe d'articulation 8, traverse les quatre ergots perforés pour relier les mors 1 et 4.

Comme on le voit sur la figure 1, les moyens d'articulation 7 comprennent en outre un ressort 14 en fil élastiquement flexible enroulé en hélice autour de l'axe d'articulation 8 et comportant deux extrémités

radialement dépassantes telle que la seconde extrémité 15. Le ressort 14 sollicite, par ses extrémités radialement dépassantes, le premier mors 1 et le second mors 4 en pivotement l'un par rapport à 1'autre autour de l'axe d'articulation 8.

Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le ressort 14 est logé dans un boîtier 16, rapporté entre les premiers ergots perforés 9 et 10 et solidarisé au premier mors 1.

Selon une première variante de ce premier mode de réalisation, illustrée sur les figures 5 à 10, le boîtier 16 comprend une paroi périphérique ayant une partie externe cylindrique 26 et ayant une face d'appui 27 plane conformée pour venir en appui contre une face plane correspondante 28 du premier mors en position assemblée du boîtier 16 sur le premier mors 1. La première extrémité radialement dépassante 17 du ressort 14 est solidaire du boîtier 16, et donc solidaire du premier mors 1. La seconde extrémité radialement dépassante 15 du ressort 14 traverse un passage 18 du boîtier 16 pour porter en appui fonctionnel contre le second mors 4, comme le représentent les figures 1 et 2.

Le passage 18 du boîtier 16 est une lumière en forme de fente périphérique extérieure en arc, autorisant un débattement angulaire de la seconde extrémité radialement dépassante 15 du ressort 14 autour de l'axe d'articulation 8.

Dans la première variante illustrée sur les figures 5 à 10, le boîtier 16 comprend des extrémités 19 et 20 ayant chacune une face transversale respective 119 ou 120 conformée pour venir en appui contre les faces intérieures correspondantes 21 et 22 (figure 12) des premiers ergots 9 et 10. Chaque face transversale est associée à un rebord sur trois côtés, respectivement 23 et 24, pour envelopper au moins en partie les tranches externes des premiers ergots 9 et 10. Le côté inférieur des faces transversales 119 et 120 des extrémités 19 et 20, tel que le côté 25 illustré sur la figure 5, est dépourvu de rebord. Ainsi, comme on le voit sur les figures 11 et 12, le boîtier 16 peut tre engagé en force par coulissement entre les premiers ergots 9 et 10, ses faces transversales 119 et 120 des extrémités 19 et 20 venant glisser sur les faces latérales intérieures 21 et 22 des premiers ergots 9 et 10 tandis que les rebords 23 et 24 glissent sur les tranches latérales des premiers ergots 9 et 10. En position assemblée, illustrée sur les figures 1 et 2, le boîtier 16 est

ainsi maintenu tant en translation qu'en rotation sur le premier mors 1, et est retenu par le ressort 14 engagé autour de l'arbre de liaison 13.

Dans la réalisation illustrée sur la figure 5, le boîtier 16 est réalisé par assemblage d'un corps de boîtier 160 à logement interne axial 161, ouvert à ses extrémités pour le passage de l'arbre de liaison 13, et conformé pour recevoir et retenir le ressort 14 et bloquer en rotation sa première extrémité radialement dépassante 17 logée dans son fond. Un arceau d'extrémité 162 prolonge le corps de boîtier à sa seconde extrémité tout en laissant le passage de l'arbre de liaison 13 et en laissant un passage 18 en forme de fente périphérique en arc entre le corps de boîtier 160 et l'arceau d'extrémité 162.

Comme on le voit mieux sur la figure 8, le corps de boîtier 160 comporte une rainure longitudinale 164, autorisant l'engagement de la première extrémité 17 du ressort 14. Ainsi, le ressort 14 peut tre engagé dans le logement interne axial 161 par coulissement axial depuis la seconde extrémité, puis l'arceau 162 peut tre rapporté sur le corps de boîtier 160 auquel il est solidarisé par exemple par deux ergots 165 et 166 s'engageant dans des trous correspondants du corps de boîtier 160. La seconde extrémité du corps de boîtier 160 comporte un épaulement 167 oblique se développant depuis le fond et sur lequel peut reposer la seconde extrémité 15 du ressort 14. L'épaulement 167 forme la première extrémité du passage 18 en arc.

Il peut s'avérer utile de prévoir, sur le ressort 14, une première extrémité 17 coudée à tronçon axial, comme illustré sur la figure 9. On répartit ainsi sur une plus grande surface la force d'appui du ressort sur le boîtier, ce qui réduit l'usure du boîtier et le risque d'apparition d'un jeu.

Dans une seconde variante de réalisation avantageuse illustrée sur les figures 15 à 17, le boîtier 16 est formé d'un corps de boîtier 260 à section transversale en U, ayant deux bords longitudinaux 261 et 262 parallèles séparés par une ouverture latérale 127 et destinés à se plaquer contre la face correspondante 28 du premier mors 1 en position assemblée du boîtier 16 sur le premier mors 1. Une encoche 263 est ménagée dans le premier bord longitudinal 261 pour le passage de la première extrémité radialement dépassante 17 du ressort 14. La fente périphérique extérieure en arc 18 est ménagée dans la paroi extérieure du corps de boîtier 260, pour le passage et le débattement angulaire de la seconde extrémité

radialement dépassante 15 du ressort 14. On retrouve les autres parties de corps de boîtier identiques à celles du premier mode de réalisation, à savoir : les extrémités 19 et 20 ouvertes pour le passage de l'arbre de liaison 13 ; les faces transversales 119 et 120 ; les rebords 23 et 24.

Dans cette seconde variante de réalisation, le corps de boîtier peut tre réalisé par moulage d'une seule pièce.

En alternative, il peut tre réalisé par assemblage d'une partie principale et d'un arceau similaire à l'arceau 162 de la figure 5.

Pour assurer la retenue du boîtier 16 de cette seconde variante de réalisation sur le premier mors 1, on prévoit un moyen pour le lier mécaniquement au ressort 14 ou à l'arbre de liaison 13, soit par des branches d'extrémités du corps de boîtier en U qui se rapprochent 1'une de l'autre en appui latéral de part et d'autre du ressort 14, soit par des flasques d'extrémités ayant un trou traversé par l'arbre de liaison 13.

Dans la réalisation illustrée sur les figures, les ergots 9,10, 11 et 12 ont chacun la forme d'une languette plate à bord extrme arrondi, par exemple en arc de cercle. Le boîtier 16 comprend une paroi périphérique ayant une partie externe cylindrique 26 épousant la courbure des bords arrondis d'ergots 9-12.

Pour 1'adaptation du boîtier 16 sur le premier mors 1, on déplace le boîtier 16 par translation dans le sens de la flèche 29 illustrée sur la figure 11, en orientant le boîtier 16 avec sa face plane 27 ou son ouverture latérale 127 en avant et en maintenant les mors avec les trous des ergots perforés 9-12 en alignement. Dans cette orientation, le boîtier 16 coulisse entre les premiers ergots 9 et 10, et la seconde extrémité 15 du ressort 14 vient en appui sur la face postérieure 30 du second levier d'ouverture 5. Ainsi, la seconde extrémité 15 du ressort est repoussée et pivote comme illustrée sur la figure 11 par les pointillés référencés 31. En fin d'engagement du boîtier 16 sur les premiers ergots 9 et 10, la seconde extrémité 15 du ressort 14 vient s'engager dans un logement 32 ménagé sur la face postérieure 30 du second levier d'ouverture 5, le ressort 14 se trouvant précontraint.

De préférence, le boîtier 16 est en une matière opaque, pour occulter le ressort 14 qu'il contient. De la sorte, comme illustré sur la figure 1, les moyens d'articulation 7 présentent un aspect relativement continu, beaucoup plus esthétique qu'un ressort hélicoïdal nu.

Dans les modes de réalisation précédemment décrits, le boîtier 16 permet à la fois d'occulter le ressort 14 et de faciliter le montage de 1'article de chevelure.

Les deux modes de réalisation qui suivent permettent de simplifier la structure, en occultant le ressort 14, sans toutefois faciliter le montage du ressort.

Dans un second mode de réalisation illustré sur la figure 18, le boîtier 16 rapporté est simplement tenu sur le premier mors 1 par encliquetage sur le ressort 14. Pour cela, le boîtier 16 est un élément en forme de gouttière ouverte, à section transversale en U dont les deux branches 168 et 169 sont généralement parallèles et légèrement rapprochées 1'une de 1'autre et à une distance légèrement inférieure au diamètre extérieur du ressort 14 lorsqu'elles sont au repos. Le boîtier 16 est naturellement en un matériau légèrement élastique, de sorte qu'il est retenu sur le ressort 14 par les deux branches 168 et 169. Des moyens de blocage en rotation, tels que des ergots latéraux ou des pattes latérales, non représentés sur la figure, permettent de bloquer le boîtier 16 en rotation sur le premier mors 1, par exemple en engageant un ergot d'une patte du boîtier 16 sur le premier ergot perforé 9.

Dans le troisième mode de réalisation illustré sur la figure 19, le boîtier 16 est une simple paroi postérieure, solidaire du premier mors 1, occultant l'espace entre les deux premiers ergots perforés 9 et 10, avec un bord libre 170 venant s'engager entre le ressort 14 et la face interne du second mors 4 en position écartée.

Comme on le comprendra, dans tous les modes de réalisation qui ont été décrits, le ressort 14 est logé derrière au moins une paroi d'occultation selon au moins la face postérieure apparente entre les leviers d'ouverture 2 et 5 de l'article de chevelure. La paroi d'occultation est fixe sur le premier mors, et occulte l'espace entre les deux premiers ergots perforés 9 et 10. La paroi d'occultation est conformée pour échapper au second mors 4 lors des mouvements de rotation relative entre les positions écartée et rapprochée.

Dans les modes de réalisation des figures 1 à 17, la paroi d'occultation est constituée par la paroi postérieure d'un boîtier fermé ou ouvert. Dans le mode de réalisation de la figure 18, la paroi d'occultation est formée par la partie postérieure d'une gouttière encliquetée sur le ressort 14. Dans le troisième mode de réalisation de la

figure 19, la paroi postérieure est solidaire et monobloc avec le premier mors 1.

Dans tous les modes de réalisation, on peut améliorer l'effet esthétique obtenu en occultant également les extrémités 15 et 17 du ressort 14.

En particulier, la seconde extrémité 15 du ressort 14, destinée à porter sur le second mors 4, peut avantageusement tre engagée dans un logement 150 ménagé dans la face intérieure du second mors 4 en zone interne entre les premiers ergots perforés 9 et 10, comme illustré sur les figures 18 et 19. On remarquera la différence par rapport à la réalisation illustrée sur la figure 2, par exemple, dans laquelle la seconde extrémité 15 est apparente depuis la face extérieure de l'article de chevelure, et vient en appui sur le second mors 4 en zone externe de la face intérieure du second mors 4, c'est à dire au delà des premiers ergots 9 et 10 du côté apparent de l'article de chevelure.

Dans les modes de réalisation dans lesquels la seconde extrémité 15 du ressort 14 est en zone interne entre les premiers ergots perforés 9 et 10, il est avantageux d'éviter les efforts trop importants de la seconde extrémité 15 du ressort 14 sur les parois du logement 150. Pour cela, on utilisera de préférence un ressort 14 réalisé en fil métallique élastiquement flexible de diamètre supérieur ou égal à 0,9 mm, et enroulé selon au moins six spires.

Dans tous les cas, la première extrémité 17 du ressort 14 est occultée par la paroi d'occultation.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 13, les mors 1 et 4 forment une pince généralement plate et large, avec des lèvres antérieures respectives 33 et 34 venant en appui l'une contre l'autre en position rapprochée de la pince.

Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 4 et 14, les mors 1 et 4 forment deux séries de dents parallèles, respectivement 35 et 36, incurvées l'une vers l'autre et venant s'imbriquer en position rapprochée.

L'invention s'applique également à toutes les autres formes de pinces ou articles de chevelure à deux mors articulés.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.