La présente invention concerne, de façon générale, le secteur des technologies d'information.

Plus précisément, l'invention concerne, selon un premier de ses aspects, un dispositif de télérelevé d'états, comprenant un réseau de communication, un contrôleur central relié au réseau de communication, et une pluralité de périphériques reliés au contrôleur par l'intermédiaire du réseau, chaque périphérique adoptant à chaque instant un état instantané appartenant à une pluralité d'états possibles, et le contrôleur scrutant périodiquement les périphériques pour relever leur état instantané.

Bien que de nombreux dispositifs connus répondent à cette définition, ces dispositifs mettent généralement en oeuvre des moyens sophistiqués, conduisant à une complexité structurelle relativement élevée.

Dans ce contexte, l'invention a pour but de proposer une technique permettant d'offrir les mmes fonctionnalités que ces dispositifs connus, mais par la mise en oeuvre de moyens simples et aujourd'hui répandus.

A cette fin, le dispositif de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que le réseau de communication relie les périphériques au contrôleur par voie électromagnétique,

et en ce que les périphériques sont alimentés en énergie électrique par l'intermédiaire du réseau de communication.

Grâce à cet agencement, tous les problèmes de connectique se trouvent considérablement réduits.

Par exemple, le réseau de communication peut simplement comprendre un circuit série alimenté par le contrôleur et incluant une pluralité de boucles d'induction électromagnétique.

Le dispositif de l'invention peut tre adapté au télérelevé localisé d'états en prévoyant que chaque périphérique dispose d'un code d'identification qui lui est propre, que le contrôleur dispose d'une mémoire de configuration dans laquelle sont stockés corrélativement, pour chaque périphérique, le code d'identification de ce périphérique et un paramètre de localisation identifiant l'emplacement de ce périphérique dans le réseau, et que le contrôleur relève, pour chaque périphérique, l'état instantané de ce périphérique et son code d'identification, ce dont il résulte que chaque état instantané relevé est corrélé, par le contrôleur, à un emplacement du réseau.

Quelle que soit l'application envisagée, chaque périphérique peut comprendre, outre un circuit d'émission et de réception, au moins un encodeur d'état adoptant un état instantané constituant ou participant à construire l'état instantané de ce périphérique, cet encodeur d'état étant relié au circuit d'émission et de réception pour permettre à ce périphérique de transmettre au contrôleur l'état instantané de l'encodeur.

Dans un mode de réalisation possible de l'invention, chaque périphérique comprend une étiquette électronique dotée d'une mémoire contenant le code d'identification attribué à ce périphérique, d'une antenne locale couplée à une boucle d'induction du réseau de communication pour recevoir l'énergie électrique transmise par cette boucle d'induction, et du circuit d'émission et de réception, ce circuit d'émission et de réception étant relié à l'antenne locale pour au moins recevoir du contrôleur un ordre de transmission et pour transmettre au contrôleur, outre l'état instantané de l'encodeur, le code d'identification de cette étiquette.

Les étiquettes électroniques, encore appelées "étiquettes radio","étiquettes intelligentes", ou encore"smart cards", appellation anglo-saxonne équivalente à"étiquettes intelligentes", sont aujourd'hui largement utilisées dans de nombreuses applications d'identification automatique, et notamment dans les systèmes antivol, la protection contre la contrefaçon, la gestion des supports de manutention, le contrôle des expéditions ou des réceptions, etc.

En proposant l'utilisation de telles étiquettes pour obtenir un télérelevé d'états distribués en différents emplacements, l'invention propose en fait d'étendre à la localisation dans l'espace la technique répandue et éprouvée de l'identification par radio fréquence connue sous l'acronyme anglo-saxon RFID (pour"Radio Frequency Identification"), contournant ainsi les complexités inhérentes aux techniques d'adressage.

Par exemple, chaque périphérique comprend, en tant qu'encodeur d'état, au moins un organe de consigne tel qu'un contact électrique.

Cependant, chaque périphérique peut aussi comprendre, en tant qu'encodeur d'état, au moins un capteur sensible à l'influence d'un paramètre physique auquel est soumis ce périphérique.

L'utilité du dispositif de l'invention peut encore tre renforcé en dotant chaque périphérique d'un organe d'affichage.

Ce dispositif est applicable, de façon générale, à la gestion de commandes à distance, chaque périphérique formant une borne de commande propre à transmettre au contrôleur un ordre déterminé, codé par l'état instantané qu'adopte ce périphérique.

Lorsqu'il est adapté au télérelevé localisé d'états, ce dispositif est applicable à la gestion d'appels à distance, chaque périphérique formant une borne d'appel.

En particulier, chaque périphérique peut tre installé à un emplacement spécifique, tel qu'un étage d'un immeuble, et former une borne d'appel pour un moyen de transport, tel qu'un ascenseur.

Enfin, dans le cas où l'encodeur d'état de chaque périphérique comporte une pluralité d'organes de consigne, tels que des contacts électriques, chacun de ces organes peut identifier une destination assignée au moyen de transport à partir d'une position de départ représentée par l'emplacement spécifique.

Par exemple, l'utilisateur d'un ascenseur peut non seulement appeler ce dernier à l'étage où se trouve cet utilisateur, mais il peut en outre, par son appel, indiquer à quel étage il souhaite se rendre.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un périphérique mis en oeuvre dans un dispositif conforme à l'invention, et utilisant une étiquette électronique en tant que composant principal ; - la figure 2 est une vue schématique d'un contrôleur central propre à coopérer avec le périphérique de la figure 1 dans un dispositif conforme à l'invention ; - la figure 3 est une vue schématique globale d'un dispositif conforme à l'invention ; - la figure 4 est une vue schématique en perspective transparente d'un immeuble doté d'un ascenseur géré par un dispositif conforme à l'invention ; et - la figure 5 est une vue en coupe du mme immeuble, observé suivant l'incidence définie par les flèches V-V de la figure 4.

Comme annoncé précédemment, l'invention concerne (figure 3) un dispositif de télérelevé d'états du type de ceux qui comprennent un réseau de communication 1, un contrôleur central 2 relié au réseau de

communication 1, et une pluralité de périphériques, tels que 31 à 33, reliés au contrôleur 2 par l'intermédiaire du réseau 1.

A chaque instant, chacun des périphériques 31 à 33 prend, parmi un ensemble d'états a priori possibles, un état instantané respectivement noté STAT-1, STAT2, et STAT-3 pour les différents périphériques 31 à 33, le contrôleur 2 scrutant périodiquement ces périphériques 31 à 33 pour en relever les états instantanés respectifs.

Le dispositif de l'invention se distingue tout d'abord des dispositifs connus de ce type par le fait que le réseau de communication 1 relie les périphériques, tels que 31 à 33, au contrôleur 2 par voie électromagnétique, et que les périphériques sont alimentés en énergie électrique par l'intermédiaire de ce réseau de communication 1.

Grâce à cet agencement, la seule présence du réseau de communication permet d'éliminer à la fois la nécessité de prévoir un réseau d'alimentation électrique séparé, et la nécessité d'assurer le raccordement électrique point à point de chacun des périphériques.

Par exemple, le réseau de communication 1 comprend un circuit série qui est alimenté lui-mme par le contrôleur 2 et qui inclut une pluralité de boucles d'induction électromagnétique telles que 11,12, et 13 (figures 2 et 3), le signal électrique de puissance circulant dans ce circuit série ayant une fréquence typiquement inférieure à 500 kHz, et étant par exemple modulé à 125 kHz.

Chaque périphérique 31,32, ou 33 est par ailleurs doté d'un encodeur d'état 61,62, ou 63 et d'un circuit d'émission et de réception 421,422, ou 423, l'encodeur d'état 61, 62, ou 63 étant propre à produire l'état instantané STAT1, STAT2, ou STAT3 de ce périphérique, et étant relié au circuit d'émission et de réception 421,422, ou 423 de ce périphérique pour lui permettre de transmettre cet état instantané STAT1, STAT2, ou STAT3 au contrôleur 2.

Dans ces conditions, chacun des périphériques 31 à 33 peut former une borne de commande dans le réseau 1, propre à transmettre au contrôleur 2 un ordre codé par l'état instantané qu'adopte ce périphérique.

Dans un mode de réalisation avancé du dispositif de l'invention, permettant un télérelevé localisé d'états, chacun des périphériques tels que 31 à 33 dispose en outre d'un code d'identification qui lui est propre, et qui est respectivement noté KID-1, KID2, et KID3 pour les différents périphériques 31 à 33.

Pour ce faire, chaque périphérique 31 à 33 comprend de préférence une étiquette électronique telle que 4 (figure 1).

Une étiquette électronique est typiquement dotée d'une mémoire telle que 411, d'une antenne locale telle que 401, et d'un circuit d'émission et de réception, tel que 421, ce dernier étant en l'occurrence susceptible de constituer le circuit d'émission et de réception précité du périphérique équipé de cette étiquette.

Les étiquettes des différents périphériques 31,32 et 33 comportent donc, respectivement, (figure 3) des

mémoires 411,412, et 413, des antennes locales 401, 402, et 403, et des circuits d'émission et de réception 421,422, et 423.

Chaque mémoire 411,412, ou 413 contient le code d'identification KID1, KID2, ou KID3 attribué au périphérique correspondant, 31,32, ou 33.

Chaque antenne locale 401,402, ou 403 est couplée à l'une des boucles d'induction 11,12, ou 13 du réseau de communication 1 pour recevoir l'énergie électrique transmise par cette boucle d'induction.

Par ailleurs, chaque circuit d'émission et de réception 421,422, ou 423 est relié à l'antenne locale correspondante 401,402, ou 403 pour pouvoir recevoir de la boucle d'induction correspondante l'énergie électrique nécessaire à l'alimentation du périphérique concerné, recevoir du contrôleur 2 un ordre de transmission, et transmettre à ce contrôleur 2 l'état instantané STAT_1, STAT2, ou STAT3 du périphérique correspondant, 31,32, ou 33, ainsi que le code d'identification KID-1, KID2, ou KID3 de l'étiquette concernée, dans le mode de réalisation avancé de l'invention.

Les figures 1 et 3 illustrent un mode de réalisation dans lequel chaque encodeur d'état comprend deux organes de consigne formés par des contacts électriques actionnés manuellement par un utilisateur, à savoir les contacts 611 et 612 pour l'encodeur d'état 61,621 et 622 pour l'encodeur d'état 62, et 631,632 pour l'encodeur d'état 63.

Néanmoins, chaque encodeur d'état pourrait comprendre, en plus ou à la place de tels organes de consigne, un

ou plusieurs capteurs sensibles à l'influence d'un ou plusieurs paramètres physiques auxquels ce périphérique est soumis.

Chaque périphérique 31,32, ou 33, est doté d'une unité de traitement 51,52, ou 53, externe ou interne à l'étiquette électronique équipant ce périphérique, reliée au circuit d'émission et de réception 421,422, ou 423 de ce périphérique, et chargée de collecter, coder et/ou mettre en forme l'état instantané STAT1, STAT2, ou STAT 3 pour la prise en compte de cet état par le circuit d'émission et de réception.

Selon un autre aspect de l'invention, essentiel dans le cas d'un télérelevé localisé d'états, le contrôleur 2 est doté d'une mémoire de configuration 21 dans laquelle sont stockés, pour chaque périphérique 31,32, ou 33, le code d'identification KID1, KID2, ou KID3 de ce périphérique, et un paramètre de localisation, tel que LOC-1, LOC2, ou LOC-3, qui identifie l'emplacement de ce périphérique dans le réseau 1, le paramètre de localisation de chaque périphérique étant corrélé, c'est-à-dire associé, au code d'identification de ce mme périphérique.

Comme le comprendra aisément l'homme de l'art à la lecture de la présente description, l'association, dans la mémoire de configuration 21 du contrôleur 2, du paramètre de localisation de chaque périphérique avec le code d'identification de ce mme périphérique peut tre réalisée, par la mise en oeuvre de moyens connus en soi, au cours d'une phase d'installation du dispositif de l'invention.

Grâce à cet agencement, le contrôleur 2 peut donc, en relevant à la fois l'état instantané STAT 1, STAT 2, ou STAT3 et le code d'identification KID1, KID2, ou KID3 de chaque périphérique 31,32, ou 33 qu'il scrute, associer chacun des états instantanés relevés à un emplacement déterminé du réseau 1.

Dans ces conditions, chacun des périphériques 31 à 33 peut former une borne d'appel dans le réseau 1, le contrôleur 2 assurant quant à lui la gestion des appels lancés à distance par l'intermédiaire de ces périphériques ou bornes d'appel 31 à 33.

Les figures 3 à 5 illustrent une application du dispositif de l'invention à la gestion d'un ascenseur.

Dans cette application, le réseau de communication 1 auquel est relié le contrôleur 2 comprend des boucles d'induction telles que 11,12 et 13, régulièrement disposées d'un côté de la cloison verticale CL qui ferme la face avant de la colonne d'ascenseur, par exemple du côté droit de chaque porte d'ascenseur, PT_1, PT_2, et PT_3.

Les périphériques 31,32, et 33 sont disposés de l'autre côté de la cloison CL, aux différents étages correspondants, ETG1, ETG2, et ETG3.

Comme les différents périphériques 31,32, et 33 communiquent avec le contrôleur 2 sur le réseau 1 grâce à l'influence électromagnétique que les boucles 11,12, et 13 peuvent exercer au travers de la cloison CL, ces périphériques peuvent par exemple tre simplement collés sur la cloison CL, à proximité de la porte PT-1, PT2, ou PT3 correspondante.

Dans ce cas, les paramètres de localisation, tels que LOC1, LOC2, et LOC3 stockés dans la mémoire de configuration 21 du contrôleur 2 sont représentatifs des différents étages, le code d'identification KID_1 du périphérique 31 étant ainsi associé au paramètre de localisation ETG1, représentatif du premier étage où ce périphérique est installé, le code d'identification KID_2 du périphérique 32 étant associé au paramètre de localisation ETG2, représentatif du deuxième étage où ce périphérique est installé, etc.

En dehors de la mémoire de configuration 21, le contrôleur 2 comprend un circuit d'émission et de réception 22 chargé d'assurer la transmission d'énergie électrique et la transmission d'informations sur le réseau 1, une unité de traitement 23 assurant l'ensemble des traitements d'information dans ce contrôleur et ayant un accès en lecture et en écriture à la mémoire de configuration 21, et une interface 24 pilotée par l'unité de traitement 23 et assurant la liaison entre l'unité de traitement 23 et un circuit de commande 8 de l'ascenseur.

Chacun des périphériques 31,32, et 33 dispose d'un contact électrique 611,621, et 631, que l'utilisateur peut commander par un bouton pour indiquer son souhait de descendre à un étage inférieur, et d'un contact électrique 612,622, et 632, que l'utilisateur peut commander par un bouton pour indiquer son souhait de monter à un étage supérieur.

Si par exemple un utilisateur appuie sur le bouton du contact 622 du périphérique 32 situé au deuxième étage référencé ETG 2, le contrôleur 2 recevra de ce périphérique le code d'identification KID2, et l'état

STAT2 de l'encodeur d'état 62, cet état STAT2 étant représentatif de l'actionnement du bouton du contact 622.

Par lecture de sa mémoire 21, le contrôleur 2 sera donc informé qu'un utilisateur, situé à l'étage ETG2, c'est-à-dire au deuxième étage, a appelé l'ascenseur, en manifestant plus précisément son souhait d'accéder à un étage supérieur.

Cet appel pourra donc tre transmis, par l'intermédiaire de l'interface 24 du contrôleur, au circuit de commande 8 de l'ascenseur, qui se chargera d'amener au deuxième étage la cabine d'ascenseur la plus disponible pour se rendre à un étage supérieur.

Bien entendu, chacun des périphériques pourrait ne disposer que d'un seul bouton, dont l'actionnement serait alors pris en compte comme un appel de l'ascenseur pour une destination a priori quelconque, l'utilisateur n'indiquant sa destination qu'une fois installé dans la cabine d'ascenseur, par l'actionnement du bouton de l'étage désiré.

Inversement, chacun des périphériques 31,32, ou 33, au lieu de ne disposer que d'un bouton d'appel pour un accès à un étage supérieur, et d'un bouton d'appel pour un accès à un étage inférieur, pourrait disposer, en tant qu'encodeur d'état 61,62, ou 63, d'un clavier sur lequel l'utilisateur pourrait spécifiquement indiquer son étage de destination, ce qui revient à dire que l'état STAT-1, STAR_2 ou STAT3 de chaque encodeur d'état peut tre représenté par un nombre de bits a priori quelconque.

Comme le montrent les figures 1 et 3, chaque périphérique tel que 31,32, ou 33 peut en outre comprendre un organe d'affichage tel que 71,72 ou 73, cet organe étant relié à l'unité de traitement 51,52, ou 53, qui lui retransmet les instructions d'affichage reçues du contrôleur 2 par le circuit d'émission et de réception 421,422, ou 423.

Cet organe d'affichage 71,72 ou 73 permet ainsi de rendre disponibles, à l'emplacement de chacun des périphériques, des informations pertinentes pour l'ensemble de ces périphériques, telles que la direction instantanée de mouvement de la cabine d'ascenseur, ou le numéro de l'étage atteint par cette cabine.

Comme l'homme de métier l'aura compris à la lecture de la présente description, la cloison CL du mode de réalisation illustré remplit la fonction d'un support pour les périphériques 31 à 33 et celle d'un diélectrique séparant les boucles d'induction 11 à 13 des antennes 401 à 403.

Ces mmes fonctions pourraient donc tre remplies, dans d'autres applications de l'invention, par des matériaux tout à fait différents de ceux qui peuvent constituer une cloison d'immeuble.

Par exemple, le papier peint tapissant les murs d'une pièce pourrait à la fois contenir ou recouvrir un réseau de boucles d'induction parcourant ces murs, et servir de support à une pluralité de périphériques, prenant par exemple la forme de simples étiquettes collées sur sa surface et permettant de commander à distance, de manière sélective, des éclairages ou

équipements électriques respectifs distribués dans toute la pièce.

De mme, le tissu d'un vtement, tel qu'un blouson, pourrait tre parcouru par un réseau de boucles d'induction et servir de support à un organe de commande pour un équipement électrique, tel qu'un lecteur de bande magnétique ou de CD-ROM logé dans le col de ce vtement, cet organe de commande étant par exemple appliqué sur le vtement au moyen d'un simple velcro.