1. Le domaine de l'invention

Le domaine de l'invention est celui du sport et du maintien en forme. Plus précisément, il concerne les dispositifs de type vélo d'appartement, ou vélo fixe, sans roue, destiné à un pédalage sans déplacement.

2. Art antérieur

Généralement, un dispositif de ce type comprend un cadre, sur lequel est monté une selle, un guidon et un pédalier. Ce pédalier peut notamment entraîner une roue d'inertie montée sur le cadre, et associée à des éléments de friction, pouvant effectuer un frottement plus ou moins important sur la roue, de façon à faire varier l'effort associé à chaque tour de pédales.

A l'origine, les vélos d'appartement éta ient de simples vélos, dont une ou deux roues étaient démontées, et qui étaient fixés à une structure permettant de les maintenir en place.

Diverses améliorations ont été proposées, pour améliorer la stabilité, l'efficacité et/ou le confort de ces dispositifs. Divers apports électroniques et informatiques ont également été proposés, par exemple pour estimer un équivalent de parcours effectué et/ou suivre les performances de l'utilisateur.

Pour autant, ces dispositifs restent, pour la plupart, dérivés des vélos munis de roues. Ils présentent un cadre tubulaire similaire à celui d'un vélo. Ils sont peu esthétiques, et en conséquence, généralement relégués dans un garage ou une pièce peu visitée, sauf à disposer d'une sal le de sports dans son appartement ou sa maison. Les utilisateurs n'imaginent donc pas laisser un tel dispositif à demeure dans une pièce de vie, telle qu'une salle de séjour ou un salon, alors que c'est souvent dans une telle pièce, le cas échéant en présence de compagnie, et/ou en regardant la télévision ou en écoutant de la musique, qu'il serait agréable de l'utiliser.

Par ailleurs, du fait qu'il dérive du vélo classique, le réglage d'un vélo d'appartement est hérité de celui de ce vélo classiq ue. Ainsi, il est généra lement possi ble de régler le guidon en hauteur, par un coulissement dans un tube du cadre. La même approche est aussi proposée pour la selle. Mais ces réglages en hauteur, même si ils se font selon des axes légèrement inclinés, sont généralement insuffisants pour s'adapter simplement et efficacement à toutes les morphologies.

Par ailleurs, les opérations de réglage sont parfois difficiles, et peu intuitives : il n'est pas aisé de trouver le réglage adéquat, de le bloquer, voire de le retrouver. En effet, le dispositif peut être utilisé par plusieurs personnes (des parents et des enfants, voire un nom bre pl us élevé de personnes, si le dispositif est utilisé, par exemple, dans un hôtel).

Il existe donc un besoin d'un nouveau type de vélo d'appartement, qui soit simple et pratique à régler, et qui présente des formes et un aspect nouveau, autorisant, par exemple, son maintien dans une pièce de vie, sans qu'il n'en altère l'ambiance et la décoration (et qui, le cas échéant, puissent les améliorer).

3. Présentation de l'invention

Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront plus clairement par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un vélo d'appartement, comprenant une assise, un guidon et un pédalier montés sur un châssis.

Selon l'invention, ledit châssis présente au moins deux blocs structurels latéraux, un premier bloc présentant une surface supérieure formant un premier plan incliné sur lequel est monté mobile en coulissement un premier support, portant ledit guidon, et un second bloc présentant une surface supérieure formant un second plan incliné sur lequel est monté mobile en coulissement un second support, portant ladite assise. Ledit premier plan incliné et ledit second plan incl iné définissant sensiblement un V et formant chacun un angle (¾, a ₂ ) avec la verticale compris entre 10 et 60°.

Cette structure, ou châssis, également appelée cadre par la suite, en blocs structurels distincts permet une approche nouvelle des vélos d'appartement. Les deux blocs structurels latéraux portant des plans inclinés permettent un réglage simple et efficace des positions de l'assise, ou selle, et du guidon respectivement.

Le terme « bloc » fait ici référence à un élément de structure fait d'une seule pièce, ou « monobloc », généralement non creuse, résultat d'une découpe, d'un moulage ou d'un modelage (modelage manuel ou avec machine industrielle, de type 3D ou non). Un bloc défini donc un volume structurel, et se distingue des éléments métalliques, par exemple tubulaires, soudés entre eux pour former le volume, notamment le cadre, selon l'art antérieur. Dans certains modes de réalisation, un bloc peut être formé par un assemblage de plaques superposées (par exemple des planches de bois) de manière à former un élément de structure monobloc.

Selon un mode de réalisation particulier, ledit premier plan incliné et/ou ledit second plan incliné forme un angle avec la verticale inférieur à 45°.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits premier, deuxième et/ou troisième blocs s'étendent verticalement, des éléments de maintien assurant le maintien de ceux-ci.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits premier et second blocs latéraux sont sensiblement symétriques.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la structure du vélo comprend uniquement deux blocs, lesdits premier et second blocs latéraux. Dans ce cas, ils peuvent présenter des portions complémentaires destinées à faciliter leur assemblage et/ou leur maintien.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit châssis comprend un troisième bloc, dit bloc central, monté entre les première et deuxième parties et portant ledit pédalier.

Lesdites première, deuxième et/ou troisième parties peuvent s'étendre verticalement, des éléments de maintien étant prévus pour assurer le maintien de ceux-ci.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le premier et/ou le second bloc latéral comprend des moyens de réglage de la position du premier et/ou du second support, respectivement par rapport au premier et/ou au second plan incliné.

Notamment, ledit premier et/ou ledit second support peut présenter une forme essentiellement triangulaire, de façon que ladite assise, respectivement ledit guidon, soit monté sur une surface sensiblement horizontale.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit pédalier et/ou ladite roue d'inertie sont montés sur une structure porteuse indépendante.

Notamment, ladite structure porteuse peut présenter deux portions complémentaires prenant en étau au moins un desdits blocs.

En particulier, ladite structure indépendante peut prendre en étau les flancs d'au moins un desdits des blocs, et porte ledit pédalier, ladite roue d'inertie entraînée et/ou un mécanisme de résistance, et/ou solidarise au moins deux desdits blocs entre eux.

Ladite structure indépendante peut notamment présenter plusieurs axes traversant des lumières prévues à cet effet dans lesdits blocs. Des pas de vis peuvent être prévus au moins au les extrémités des axes, pour recevoir un écrou et assurer le serrage de la structure en étau autour des blocs.

Selon un mode de réalisation particulier, ladite structure porteuse présente au moins trois axes traversant, portant respectivement ledit pédalier, ladite roue d'inertie et un dispositif de freinage agissant sur ladite roue d'inertie.

Selon un mode de réalisation particulier, le vélo d'appartement comprend des moyens de réglage de la position du premier et/ou du second support, respectivement par rapport au premier et/ou au second plan incliné.

Notamment, ledit premier et/ou ledit second support peut présenter une forme permettant à ladite assise, respectivement ledit guidon, d'être monté sur une surface sensiblement horizontale.

Lesdits moyens de réglage peuvent comprendre par ailleurs un rail de guidage formé sur ledit premier, respectivement ledit second plan incliné, et assurant le guidage du support correspondant.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens de réglage comprennent un peigne, muni d'une série de dents, monté sur ledit châssis et pouvant prendre deux positions, une position verrouillée, dans laquelle au moins une desdites dents vient en prise avec un logement de blocage correspondant solidaire dudit premier, respectivement second, support, et une position déverrou il lée, dans laq uel le ladite au moins une dent est dégagée d udit logement de blocage, permettant le déplacement en coulissement dudit support.

Ledit peigne peut être mobile en rotation, sur sensiblement un quart de tour, pour passer de la position déverrouillée à la position verrouillée, et inversement.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens de réglage de la position du premier et/ou du second support comprennent une série de lumières formées dans ledit premier bloc et/ou ledit second bloc, des moyens de blocage en position de relier ledit support à au moins une desdites lumières.

Notamment, lesdits moyens de blocage peuvent comprendre un élément flexible apte à circuler dans une desdites lumières et dans un logement prévu à cet effet dans ledit support.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens de réglage comprennent des moyens de réglage de la distance de la selle, respectivement du guidon, par rapport au plan incliné correspondant.

Dans ce cas, lesdits moyens de réglage de la distance peuvent par exemple comprendre un élément mobile par rapport audit support, sensiblement perpendiculairement au plan incliné correspondant, maintenu dans une position de réglage sélectionnée via des moyens de solidarisation coopérant avec ledit support et/ou ledit bloc correspondant.

Lesdits moyens de solidarisation peuvent comprendre au moins une tige et/ou au moins un flexible logé dans lesdites lumières qui coopèrent entre elles. Ces lumières peuvent être une lumière formée dans le bloc ou dans le support.

Selon divers modes de réalisation particulier de l'invention, chacun desdits blocs est essentiellement réalisé dans ou une combinaison des matériaux appartenant au groupe comprenant :

les matériaux organiques ou polymères ;

les matériaux minéraux ou céramiques ;

les matériaux composites.

A titre d'exemples, ces matériaux peuvent être notamment :

la pierre ;

le béton ;

le bois ou les panneaux de particules de bois ;

les plastiques ;

les résines ;

le carbone.

Plus généralement, il peut s'agir de :

céramiques ;

polymères ;

élastomères ;

verres ;

composites naturels ;

composites fabriqués ;

minéraux naturels ;

certains métaux,

ou d'une combinaison de ces matériaux.

D'autres matériaux adaptés peuvent bien sûr être utilisés.

4. La liste des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation particulier, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : - les figures 1A et 1B présentent un premier mode de réalisation d'un vélo fixe selon l'invention, respectivement du côté portant une roue d'inertie (figure 1A) et de l'autre côté (figure 1B) ;

- les figures 2A et 2B sont des vues en perspective correspondant aux figures 1A et 1B ;

- la figure 3 est une vue de face du vélo des figures précédentes ;

- la figure 4 est une vue de dessus du vélo des figures précédentes ;

- la figure 5 illustre un exemple de moyens de réglage de la position de la selle ;

- la figure 6 illustre un autre mode de réglage de la position de la selle ;

- la figure 7 est une première solution pour le réglage de la selle de la figure 6 ;

- les figures 8A à 8C illustrent une deuxième solution de réglage de la selle de la figure 6 ;

- les figures 9A et 9B illustrent une troisième solution pour le réglage de la selle de la figure 6 ;

- les figures 10A à 10E présentent différentes variantes de guidage de la selle, ou du guidon ;

- les figures 11A et 11B illustrent schématiquement un système de pédalage pour le vélo fixe des figures précédentes ;

- les figures 12A à 12D présentent le système de pédalage des figures 11A et 11B installé sur la structure du vélo fixe ;

- les figures 13A à 13C présentent une variante des pièces de maintien du vélo fixe des figures précédentes ;

- les figures 14A à 14C présentent encore une autre variante des pièces de maintien ;

- les figures 15A et 15B illustrent une option du vélo des figures précédentes, permettant une position de pédalage sensiblement horizontale ;

- les figures 16A et 16B illustrent une autre option, vue de chaque côté, pour mettre en œuvre une fonction rameur ;

- les figures 17 A et 17B présentent le mécanisme de l'option des figures 16A et 16B, selon deux angles différents ;

- les figures 18A et 18B illustrent une variante de la forme du cadre du vélo fixe de l'invention ;

- les figures 19A à 191 illustrent des variantes de réalisation du cadre du vélo fixe de l'invention et des moyens de réglage de la position de la selle et du guidon ;

- les figures 20A à 22C présentent différentes variantes de moyens de réglages de la position de la selle, ou du guidon.

5. Description de mode de réalisation particulier

5.1 premier mode de réalisation, à trois blocs structurels

5.1.1 structure générale

L'invention concerne donc une nouvelle approche des vélos fixes, ou vélos d'appartement, dans laquelle le châssis, ou la structure, ou encore cadre, du vélo est formé de plusieurs blocs structurels principaux, notamment trois blocs dans l'exemple de vélo des figures 1A, 1B, 2A et 2B :

- un bloc central 11 portant la « motorisation », c'est-à-dire l'ensemble des pièces mobiles que sont le pédalier 111 et la roue d'inertie 112 (le pédalier 111 est relié à la roue d'inertie 112 par une courroie 113. La mise en œuvre de ces éléments est décrite plus en détail par la suite) ;

- un premier bloc latéral 12 portant un guidon 121, ou plus généralement des moyens d'appui des membres supérieurs ;

- un deuxième bloc latéral 13 portant une selle 131, ou assise.

Selon l'invention, ces deux blocs latéraux 12 et 13 présentent respectivement un plan incliné 122, 132, le long duquel peut coulisser respectivement le guidon 121 et la selle 131. Différents exemples de mécanisme permettant d'effectuer ce coulissement sont décrits par la suite, à titre d'exemples.

Ces deux blocs latéraux 12 et 13 peuvent être symétriques (ou au moins essentiellement symétriques), de façon à conférer au vélo un aspect esthétique particulier, et un équilibre d'ensemble. Les deux plans inclinés 122 et 132 définissent sensiblement un V, lorsque l'on considère leurs prolongements fictifs vers le bas (voir pointillés de la figure 1B).

Les plans inclinés 122 et 123 forment un angle al, a2 compris entre 40 et 70°. Dans le mode de réalisation illustré, al est égal a2, et vaut sensiblement 45°.

Les trois blocs 11, 12 et 13 forment la structure, ou le châssis, du vélo fixe. Contrairement à un vélo classique, qu'il soit d'appartement ou équipé de roues, qui présente un châssis tubulaire, le plus souvent métallique, l'approche de l'invention permet ainsi de définir des châssis ou structures très variés, en utilisant de nombreux types de matériaux, tels que :

le bois ;

les panneaux de particules de bois ;

le ciment ou le béton ;

la pierre, par exemple le marbre ;

le plastique ;

la résine ;

le carbone ;

Ceci permet également de développer des aspects et designs originaux. Ainsi, dans l'exemple des figures 1A, 1B, 2A et 2B, on a choisi de combiner des lignes droites et des arcs de cercle, et par exemple de découper des ouvertures en demi-lune 123, 133 dans les blocs latéraux 12 et 13. De nombreux autres designs peuvent bien sûr être envisagés.

Les blocs latéraux 12 et 13 sont solidarisés au bloc central 11, par exemple par emboîtement, vissage et/ou ajout de pièces de liaison. Dans certains modes de réalisation, deux des blocs, notamment l'un des blocs latéraux et le bloc central, voire les trois blocs, peuvent être formés dans une même pièce de base, par exemple une plaque de pierre, de marbre ou de bois.

Des pièces de maintien sont prévues, pour maintenir le cadre formé des blocs 11, 12 et 13 en position verticale. Il peut s'agir, pour les blocs latéraux 12 et 13, de deux éléments verticaux 14 et 15, s' étendant verticalement ou sensiblement verticalement, et perpendiculairement aux plans verticaux définis par les blocs latéraux 12 et 13 respectivement. Le bloc central 11 peut être maintenu par une pièce de maintien 16 s'étendant horizontalement, de part et d'autre du bloc 11.

Ces éléments de maintien 14, 15 et 16 apparaissent pl us visiblement sur les figures 3 et 4, qu i présentent respectivement le vélo des figures précédentes vu de face et vu de dessous. A nouveau, on a choisi ici des formes en cercle ou en demi-cercle pour combiner l'efficacité et un aspect esthétique particulier.

5.1.2 premier exemple de réglage de la selle et du guidon

Dans ce mode de réalisation, le guidon 121 et la selle 131 sont montés respectivement sur un support de section essentiellement triangulaire 124, 134, dont la position est réglable le long des plans inclinés 122, 132, pour permettre une adaptation de la position du guidon et de la selle à la morphologie de l'utilisateur. Le fait que les plans inclinés 122, 132 sont fortement inclinés permet un réglage efficace contrôlant simultanément la hauteur et l'écartement entre le guidon et la selle.

Selon un mode de réalisation, ce réglage est « invisible », ou plus précisément dissimulé autant que faire se peut, par exemple à l'aide du mécanisme de la figure 5. Le support 134 de la selle 131 porte une pièce de guidage 51, solidarisé par exemple par vissage, et s'étendant essentiellement verticalement, pour pénétrer dans le bloc latéral 13, via une rainure (non représentée) prévue à cet effet.

La portion inférieure de cette pièce métallique 51, qui peut être incurvée, présente une pluralité d'ouvertures 511, apte à coopérer avec des dents 521 d'une pièce 52 de verrouillage/déverrouillage montée sur le bloc 13.

Cette pièce de verrouillage/déverrouillage 52 porte une tête 522, accessible à l'arrière du bloc 13, et permettant, via une poignée intégrée ou un outil adapté, de déplacer la pièce 52 en rotation, par exemple sur un quart de tour environ, de façon que les dents 521 puissent venir en prise avec au moins une des lumières, ou encoche 511, dans une position verrouillée, ou être éloignée de ces encoches 511, dans une position déverrouillée.

Ainsi, dans la position déverrouillée, l'utilisateur peut déplacer en coulissement le support 134, et donc la sel le 131. Dans la position verrouil lée, le support 134 et la selle 131 sont bien sûr maintenus immobile, et peuvent recevoir un utilisateur.

Un mécanisme similaire peut être utilisé pour le guidon 121.

Dans certaines situations, par exemple si le cadre du vélo fixe est réalisé dans un matériau dans lequel il est impossible ou peu aisé d'intégrer un tel mécanisme, la selle 131 et le guidon 121 peuvent être montés sur des supports chevauchant les plans inclinés 121, 131. Ainsi, l'usinage du cadre, par exemple en pierre, notamment en marbre, se limite à une découpe de son contour, ce qui permet de conserver la solidité requise pour ce cadre.

Dans ce cas, selon une première approche illustrée par la figure 7, le guidon et la selle respectivement peuvent être montés sur une pièce 71 présentant deux flancs 711, 712, de façon à chevaucher le plan incliné 72. Une série de trous de vis 721 est prévue sous la surface du plan incliné 72, qui coïncide avec des lumières 713 formées dans les flancs 711 et 712, de façon à pouvoir maintenir dans différentes positions de réglage le support 71, à l'aide de vis ou de moyens similaires.

Le support 71 présente une surface supérieure 714 sensiblement horizontale, pouvant recevoir la selle 131, respectivement le guidon 121.

Selon une autre variante, illustrée par les figures 8A à 8B, on prévoit une pièce intermédiaire 81, dont la section définie un U, apte à chevaucher le plan incliné 82 et les bords supérieurs du bloc latéral 13. Le réglage s'effectue de la même façon que décrit précédemment en lien avec la figure 7. Cette pièce intermédiaire 81 peut recevoir le support de forme général triangulaire 83, par exemple par vissage. Ce support 83 reçoit ensuite la selle 131.

Selon encore une autre approche, illustrée par les figures 9A et 9B, la selle 91 et le support de guidage, présentant deux flancs 92 et 93 peuvent être formés dans une même pièce.

Selon encore d'autres approches, on peut prévoir que le plan incliné 122, respectivement 132, est équipé d'un rail de guidage coopérant avec des moyens complémentaires prévus à cet effet sur le support de guidon, respectivement le support de selle. Les figures 10A à 10E illustrent schématiquement, à titre d'exemples, quelques approches envisageables.

Sur la figure 10A, on a prévu un rail 101, destiné à être monté sur le plan incliné, et coopérant avec un coulisseau 102 solidaire du support 124 ou 134, et mettant en œuvre une solidarisation de type queue d'aronde.

La figure 10B illustre une variante de cette approche à queue d'aronde, la partie femelle 103 étant formée dans le plan incliné et la partie mâle 104 étant formée par le coulisseau solidaire du support. Sur la figure 10C, on présente une autre approche, selon laquelle on rapporte, en partie supérieure du plan incliné 122, un élément 105 portant une vis sans fin 1051, apte à coopérer avec un écrou 106, solidaire du support 124. Il est à noter que, dans certains cas, une telle vis sans fin peut être intégrée directement dans le bloc 12, respectivement 13.

Les figures 10D et 10E présentent encore deux autres variantes, selon lesquels le plan incliné porte un rail mâle 1071, respectivement femelle 1072, coopérant avec un chariot 1081, respectivement 1082, solida ire d u support 124 ou 134, et pouvant être muni de galets ou de patins, pou r facil iter le coulissement.

Des moyens de blocage, ou de verrouillage, non représentés, sont bien sûr prévus pour immobiliser le guidon et la selle dans la position souhaitée.

5.1.3 exemple de système de pédalage

Un exemple de système de pédalage pouvant être monté sur un tel vélo fixe est illustré sur les figures 11A et 11B. Comme indiqué précédemment, il comprend un pédalier 111 et une roue d'inertie 112, reliés entre eux par une courroie ou une chaîne 113.

La figure 11A présente le système, vue de dessus, et la figure 11B le même système, en perspective. Il présente trois axes destinés à être portés par le bloc central 111 :

un axe de pédalier 1111, portant deux pédales 1112 et 1113 ;

un axe 1121 de roue d'inertie 112 ; et

un axe 1141 de support d'un mécanisme de résistance 114, permettant de régler un niveau de frottement sur la roue d'inertie 112, et donc un niveau de difficulté du pédalage.

Selon une variante, l'axe 1121 de la roue d'inertie peut être porté par le bloc latéral 12 portant le guidon.

La roue d'inertie 112 pèse par exemple entre 12 et 25 kg.

Dans ce mode de réalisation, le mécanisme de résistance 114 est un frein mécanique présente par exemple une molette 1142 permettant de déplacer un patin 1143 venant en frottement avec la roue de façon plus ou moins importante, selon le déplacement de la vis rel iant la molette et le patin. Ce mécanisme de résistance 114 peut être un frein à patin, ou un frein magnétique ou avec ergomètre électromagnétique.

Des moyens de blocage d'urgence de la roue, notamment via le frein, peuvent être prévus.

Les pédales peuvent notamment porter des cale-pied ou un système de fixation automatique.

Les figures 12A à 12D présentent le système de pédalage des figures 11A et 11B, monté sur le cadre du vélo fixe, et plus précisément sur le bloc central 11, qui porte l'intégralité de ce système, via les trois axes 1111 du pédalier, 1121 de la roue d'inertie et 1141 du support de frein, qui traversent le bloc central 11, via des lumières prévues à cet effet.

Des éléments de structure, par exemple métalliques, 115 et 116 peuvent être prévus de part et d'autre du bloc central 11, pour relier les différents axes 1111, 1121 et 1141, et assurer que les entraxes sont maintenus de façon efficace et sûre. L'ensemble « moteur », formé par le pédalier et la roue d'inertie, ainsi que le dispositif de freinage, est ainsi un ensemble porteur indépendant.

5.1.4 variantes de mise en œuvre et options

De nombreuses variantes de mise en œuvre peuvent bien sûr être envisagées, sur différents aspects du vélo décrit ci-dessus.

Ainsi, les pièces de maintien verticales 14 et 15 (figures 1A à 4) peuvent être remplacées par des pièces s' étendant essentiellement horizontalement, comme illustrées sur les figures 13A à 13C, qui présentent respectivement la partie inférieure du vélo en perspective, le vélo vu de dessous, et une des pièces de maintien, en transparence. Selon ce mode de réalisation, ces parties de maintien 21 et 22 peuvent présenter une platine de renfort 211, par exemple en métal, s'étendant horizontalement, et portant une tige verticale 212 destinée à pénétrer à l'intérieur du bloc latéral 12 (respectivement 13) pour assurer un maintien efficace.

Selon encore une autre approche, illustrée par les figures 14A à 14C, et adaptée notamment au cas où les blocs latéraux 12 et 13 sont difficiles à travailler, par exemple lorsqu'elles sont réalisées en pierre, et qu'un usinage à l'intérieur pourrait fragiliser la structure, on peut prévoir que les pièces de maintien 23 et 24, le cas échéant réalisées dans un autre matériau, par exemple plus aisé à travailler (par exemple, un élément en béton moulé), présentent une encoche 231, 241, dans lequel vient s'inscrire une portion correspondante 25 du bloc latéral 12, respectivement 13. L'ensemble peut être solidarisé à l'aide d'une vis 251.

Optionnellement, la partie latérale 13, portant la selle peut être remplacée par une portion latérale 26 adaptée pour une position de pédalage horizontale, ou sensiblement horizontale. Ceci est rendu possible par la structure en trois blocs distincts selon l'invention. Il est en effet aisé de retirer le bloc latéral 13, pour le remplacer par le bloc optionnel 26, pour changer de position d'exercice en cas de besoin. Dans ce cas, une assise 261 est montée coulissante sur une surface plane, ou peu inclinée, du bloc latéral optionnel 26. Le reste du vélo fixe reste inchangé.

Selon une autre approche optionnelle, le vélo de l'invention peut être transformé en dispositif de type « rameur », comme illustré sur les figures 16A et 16B, qui présente un vélo équipé de cette option, de chaque côté, en adaptant sur la portion latérale 26 une assise coulissante en position horizontale. Les figures 17 A et 17B illustrent plus précisément le mécanisme mis en œuvre pour assurer une fonction rameur en exploitant le moteur, en transformant le mouvement appliqué à une courroie R2 en une rotation de la roue d'inertie.

Un tel mécanisme comprend :

- une poignée RI reliée à une courroie R2, et permettant d'entraîner cette courroie d'avant en arrière ;

- un support R3 permettant à l'utilisateur de poser les pieds s'imbriquant sur la portion latérale 26 ;

- une poulie verticale R4 fixée sur et au milieu du support R3 ;

- une poulie horizontale R5 formant un angle orienté vers la poulie R4 ;

- une extension R6 du « moteur », soutenant la poulie R5. Cette extension est similaire à l'extension servant à fixer le frein (un axe supplémentaire traverse le bloc central 11 en dessous de la poulie R5) ;

- u n ta m bou r à ressort, ou en roul eu r, R7 entra înant l'axe 1111 da ns le sens inverse du vélo d'appartement.

Le mouvement du rameur d'avant en arrière est permis grâce à l'assise 261, coulissant librement dans son rail R8. La courroie R2 se déroule autour du tambour R7 par la force des bras et des jambes. Le tambour R7 étant fixé à l'axe du pédalier, il fait tourner celui-ci dans le sens contraire du pédalage. La courroie du pédalier entraine la roue d'inertie. Les pédales 1112 et 1113 ne sont pas entraînées. En position relâchée, le ressort du tambour exerçant sur la courroie une force contraire, celle-ci s'enroule autour de l'axe du tambour.

Lorsque le rameur n'est pas installé, et que le vélo est dans une utilisation de pédalage : le support R3 est ôté de la portion latérale 26, et la courroie R2 est détachée de la poignée RI, enroulée et attachée à l'intérieur du tambour R7, de sorte qu'il ne gêne pas le pédalage. Le tambour R7, fixé à l'axe du pédalier, tourne alors dans le même sens que le pédalage, sans aucun effet sur celui-ci.

Il est par ailleurs possible de prévoir des moyens de suivi électronique des performances d'un ou plusieurs utilisateurs, intégrés au vélo ou connectables à un téléphone intelligent ou une tablette équipé d'un logiciel adapté, par exemple via une prise USB. Ceci peut notamment permettre d'établie des statistiques l iées au vélo (résistance, distance, vitesse) et à l'utilisateur. Le logiciel adapté peut comprendre les fonctions usuelles de tels logiciels, et le cas échéant peut être couplé à des capteurs physiologiques, par exemple une ceinture cardio-fréquencemètre.

Un support de téléphone ou de tablette peut être prévu sur le cadre. Plus généralement, le cadre (ou d'autres éléments, par exemple le guidon) peut être équipé d'accessoires ou de supports d'accessoire, tels qu'un porte-bidon.

Des roulettes, le cas échéant amovibles et/ou escamotables, peuvent être prévues pour faciliter le déplacement du vélo. Des cales, par exemple réglables, présentant par exemple un embout en caoutchouc, peuvent également être prévues.

Par ailleurs, les supports triangulaires 124 et/ou 134 peuvent comprendre des moyens de réglage en hauteur de la selle, respectivement du guidon. Ceci permet d'affiner la position de l'utilisateur en fonction de sa morphologie. Il est également possible de prévoir plusieurs supports triangulaires 124 et/ou 134 interchangeables, permettant également d'optimiser la position de l'utilisateur.

A titre d'exemple, les figures 18A et 18B illustrent une variante de design d'un vélo fixe selon l'invention. Les aspects techniques, et en particulier la structure en trois blocs distincts 11, 12 et 13, et la présence de plans incl inés 112 et 122 peuvent être mis en œuvre selon les différents aspects présentés précédemment.

Il est à noter que la structure en trois blocs et les différents matériaux envisageables permettent de réaliser de nombreuses variantes de vélos selon l'invention, le cas échéant en combinant des matériaux distincts pour différents blocs.

5.2 deuxième mode de réalisation, à deux blocs structurels

5.2.1 structure générale

Selon un autre mode de réalisation, illustré par les figures 19A à 191, le vélo fixe comprend seulement deux blocs latéraux 12' et 13' couplés directement l' un avec l'autre, c'est-à-dire assemblés sans l'intermédiaire d'un bloc central tel que décrit dans le premier mode de réalisation.

Dans ce mode de réalisation, les blocs latéraux 12', 13' comprennent des moyens complémentaires 120, 130 d'imbrication, visibles sur les figures 19A et 19C notamment, configurés pour faciliter l'assemblage et/ou permettre aux blocs latéraux un maintien mutuel.

Tel qu'illustré, ces moyens complémentaires 120, 130 d'imbrication sont respectivement obtenus lors de la mise en forme des blocs latéraux 12', 13', c'est-à-dire directement lors de la fabrication de ceux-ci. Les moyens complémentaires d'imbrication peuvent prendre des formes variées. Par exemple, dans le mode de réalisation illustré, la forme des moyens complémentaires d'imbrication est sensiblement triangulaire. Il peut toutefois être envisagé que les moyens complémentaires prennent des formes biseautées, carrées, circulaire, courbes, planes, etc. En outre, les moyens complémentaires 120, 130 d'imbrication peuvent être formés dans tout ou partie de l'épaisseur des blocs latéraux 12', 13'.

Dans certaines variantes de mise en œuvre, on peut bien sûr s'affranchir de tels moyens d'imbrication, la solidarisation entre les deux blocs se faisant par exemple par juxtaposition selon un axe vertical. Par ailleurs, les blocs latéraux 12' et 13' présentent respectivement un plan incliné 122', 132' le long duquel peut coulisser respectivement le guidon 12 et la selle 13 .

Ces deux plans inclinés définissent sensiblement un V. L'angle oti formé entre le plan incliné 122' et la verticale s'étendant au centre du V est, dans ce mode de réalisation, de l'ordre de 35°. L'angle a ₂ formé entre le plan incliné 132' et cette verticale est, dans ce mode de réalisation, de l'ordre de 20°.

5.2.2 système de pédalage

Le premier bloc latéral 12' porte ici un système de pédalage comprenant un pédalier 111' et une roue d'inertie 112', reliés entre eux par une courroie ou une chaîne 113'.

Un mécanisme de résistance, tel un dispositif de freinage 114', peut en outre être monté de manière à appliquer un effort de frottement ou de résistance magnétique sur la roue d'inertie 112', pour que l'utilisateur puisse régler le niveau de difficulté du pédalage.

Le vélo comprend en outre des moyens 14', 15' de maintien en position verticale, respectivement couplés aux blocs latéraux 12', 13', par exemple en prenant en étau ceux-ci, de manière à assurer un maintien efficace du vélo.

5.2.3 structures de renfort

Par ailleurs, le vélo selon ce mode de réalisation comprend des structures de renfort 16, 17 configurées pour supporter le système de pédalage, le dispositif de freinage 114' et les moyens 14', 15' de maintien vertical du vélo de manière à minimiser les contraintes mécaniques exercées sur les blocs latéraux 12', 13'. Les structures de renfort 16, 17 sont en outre configurées pour solidariser les blocs latéraux 12', 13' ensemble.

Les structures de renfort 16, 17 s'étendent verticalement et sont respectivement formés en au moins une pièce, sous la forme de barres métalliques par exemple.

Tel qu'illustré, le vélo comprend deux premières structures de renfort 16 agencées de chaque côté du vélo en regard l'une de l'autre et deux deuxièmes structures de renfort 17 agencées de manière similaire aux premières structures de renfort 16.

Chaque structure de renfort 16, 17 présente des lumières 161, 171 respectives, alignées avec des lumières 161, 171 de la structure de renfort 16, 17 en vis-à-vis, configurées pour permettre le passage de moyens de couplage et de fixation, par exemple des boulons, des structures de renfort 16, 17. De tels moyens de couplage et de fixation sont configurés pour appliquer un effort de compression sur les blocs latéraux 12', 13' de manière à assurer l'alignement de ceux-ci et la stabilité du vélo.

Par ailleurs, les premières structures de renfort 16 peuvent être sensiblement en forme de « H », et présentent des portions 162, 163 configurées pour être respectivement couplées aux blocs latéraux 12', 13' par le biais des lumières 161. Les extrémités des deuxièmes structures de renfort 17, sensiblement une forme en « I », sont configurées pour être respectivement couplées aux blocs latéraux 12', 13' par le biais des lumières 171. Une telle répartition des lumières 161, 171 permet de solidariser les blocs latéraux 12', 13' par l'intermédiaire des structures de renfort 16, 17.

Les premières structures de renfort 16 sont configurées pour supporter le système de pédalage et les moyens 14', 15' de maintien vertical du vélo et une première extrémité du dispositif de freinage 114'. La seconde extrémité du dispositif de freinage 114' est supportée par les deuxièmes structures de renfort 17. Ainsi, les contraintes mécaniques exercées pas ces éléments sur les blocs latéraux 12', 13' sont réduites ce qui permet par exemple de réduire l'épaisseur de ceux-ci.

5.2.4 réglage de la selle et du guidon le long du plan incliné

La figure 19E illustre une approche particulière de réalisation d'un moyen de réglage 19 du coulissement entre la selle et le plan incliné 132' du deuxième bloc latéral 13' du vélo.

Selon cette approche, le moyen de coulissement comprend une pièce 19 comprenant un corps principal

190, s'étendant parallèlement au plan incliné 132', et deux flancs, dont seul le flanc 191 est visible, de façon à chevaucher le plan incliné 132'. Dans chaque flanc est ménagé au moins une lumière 193 qui peut coïncider avec un trou d'une série de trous 135 prévue sous la surface du plan incliné 132'.

Le corps principal 190 comprend ici quatre trous périphériques 195 et deux trous centraux 194 ménagés perpendiculairement à l'axe de la lumière 193 et agencés de manière à déboucher sur les côtés du plan incliné.

De façon à pouvoir maintenir la pièce 19 dans différentes positions de réglage, une première extrémité d'un élément de blocage souple, ou flexible, par exemple un cordon, une corde, un lien ou une courroie, est insérée dans le bloc 13' par le biais des deux trous centraux 194 et revient en contact avec la seconde extrémité de ce même élément de blocage souple par le biais des trous 194 de sorte à pouvoir solidariser les deux extrémités du souple. En d'autres termes, l'élément de blocage souple entoure la pièce 19 de sorte à appliquer un effort de compression suffisant pour bloquer tout mouvement de coulissement de la pièce 19 contre le plan incliné 132'.

Selon d'autres modes de réalisation, l'élément de blocage peut être rigide, et notamment former une goupille de blocage.

Selon une autre variante, les moyens de blocage peuvent être autobloquants, le blocage pouvant par exemple être assuré par le poids du support et/ou de l'utilisateur.

Les dimensions du corps principal 190, la longueur par exemple, sont déterminées de sorte à répartir, de manière homogène, l'effort exercé par l'élément souple contre le plan incliné.

5.2.5 réglage de la distance par rapport au plan incliné

Par ail leurs, tel qu'illustré sur les figures 19E à 19G, le vélo comprend des moyens de réglage de l'avancement, ou de la position, de la selle par rapport au plan incliné 132'.

De tels moyens de réglage utilisent la pièce 19 qui présente des lumières 195 agencées de manière à déboucher sur les côtés du plan incliné. La pièce 19 comprend en outre des languettes 196, faisant saillie dans le sens opposé aux flancs 191, présentant respectivement une lumière 197 ménagée parallèlement à la lumière 193.

Par ailleurs, les moyens de réglage comprennent un support 20, illustré sur la figure 19F, qui présente une portion 201, s'étendant sensiblement verticalement, et deux flancs 202, 204 faisant saillie parallèlement depuis la portion 201. Les flancs 202, 204 présentent respectivement une lumière 203, 205 de sorte à former des branches supérieures et inférieures. Chaque branche supérieure des flancs 202, 204 présente une série de trous 206, 207.

Les branches des flancs 202, 204 sont sensiblement courbées de manière à conserver une hauteur de réglage tout en modifiant la position, avant ou arrière, de la selle.

La figure 19G illustre la pièce 19 couplée au support 20 de selle. Les branches supérieures et inférieures des flancs 202, 204 du support 20 sont configurées pour coulisser à l'intérieur des lumières 195 ménagées dans le corps principal 190 de la pièce 19.

Par ailleurs, les lumières 197 des languettes 196 sont configurées pour être alignées avec les séries de trous 206, 207 des branches supérieures des flancs 202, 204.

Ainsi, l'utilisateur peut maintenir la selle dans différentes positions de réglage, avant ou arrière, par le biais de vis ou de moyens similaires traversant simultanément les lumières 197 et les séries de trous 206, 207.

Bien évidemment, de tels moyens de réglage de coulissement et d'avancement de la selle peuvent être mis en œuvre pour le guidon.

5.2.6 moyens de maintien

La figure 19H est une vue en perspective de la partie inférieure arrière du vélo de sorte à illustrer de manière détaillée la liaison entre le deuxième bloc latéral 13' et le moyen 15' de maintien vertical du vélo.

Un tel moyen 15' de maintien, s'étendant essentiellement horizontalement, est destiné à être couplé aux premières structures de renfort 16, plus précisément aux extrémités inférieures 164 de la portion 163, par le biais de moyens amovibles non représentés. Les moyens amovibles sont aptes à traverser des premières lumières 165, ménagées dans les extrémités inférieures 164, pour s'insérer dans des secondes lumières 15 , ménagées dans le moyen 15' de maintien vertical du vélo.

La liaison entre le premier bloc latéral 12' et le moyen 14' de maintien vertical du vélo est réalisée de manière similaire.

5.2.7 dispositif de freinage

La figure 191 illustre plus précisément le dispositif de freinage 114' de la roue d'inertie 112'. Le frein 114', sensiblement similaire au frein 114 illustré sur les figures 11A à 12C, présente une molette 1442' permettant de déplacer un patin 1443', venant en frottement avec la roue de façon plus ou moins importante, respectivement de déplacer un support d'aimant(s), venant augmenter ou réduire la résistance en fonction de l'écart entre le support et la roue d'inertie, selon le déplacement de la vis reliant la molette et le patin, respectivement le support.

Par ailleurs, la plaque 1144 du frein 114' est montée sur le premier bloc latéral 12', au-dessus de la roue d'inertie 112', par le biais de vis 1145 traversant les lumières 161, 171 des structures de renfort 16, 17. Un tel agencement permet de faciliter l'accès au dispositif de freinage de manière à minimiser l'impact du réglage de la difficulté du pédalage lorsque l'util isateur est en plein effort. Le mécanisme de ré s i sta n ce 114' p e ut êt re u n fre i n à p at i n, o u u n fre i n m ag n ét iq u e o u avec e rgo m èt re électromagnétique.

5.2.8 première variante de réglage de la selle et du guidon

Les figures de 20A à 22A illustrent un mode de réalisation particulier des moyens de réglage du coulissement de la selle 131' en hauteur et en avancement/recul. Bien évidemment, les moyens de réglages de ce mode de réalisation peuvent être mis en œuvre pour le réglage du guidon.

Dans ce mode de réalisation, la selle 131' est montée sur une portion 201A d'un support de selle 200A. La po rtion 201A présente en outre deux bra nch es, dont seu l e u ne est visible, faisant saillie parallèlement depuis la portion 201A de manière à chevaucher le bloc latéral 13'.

Dans chaque branche est ménagée une série de trous 202A qui peuvent coïncider avec une série de trous 135 prévue sous la surface du plan incliné 132' du bloc latéral 13' de façon à pouvoir maintenir, par le biais d'un premier moyen de blocage 208A, par exemple un élément flexible, le support de selle dans différentes positions de réglage.

Les moyens de réglage comprennent en outre un corps principal 300A, configuré pour coulisser contre la surface du plan incliné 132', donc chaque extrémité latérale est solidarisée à un élément 100A, formant flanc. Les flancs 100A sont, par exemple, mécaniquement solidarisés au corps principal 300A par vissage ou soudage.

Les flancs 100A sont en outre agencés de manière à chevaucher le plan incliné 132' de manière à permettre au corps principal 300A de prendre en étau le bloc latéral 13'.

Par ailleurs, le corps principal 300A présente un trou 301A ménagé intégralement à l'intérieur du corps principal et orienté de manière parallèle aux trous 135 du bloc latéral 13'. Le trou 301A coïncide en outre avec des trous 111A ménagés respectivement dans chaque flanc 100A.

Un deuxième élément de blocage souple 302A est destiné à passer à l'intérieur des trous 301A, 111A et d'un des trous 135 du bloc latéral 13' de manière à appliquer un effort de compression suffisant pour bloquer tout mouvement de coulissement du corps principal contre le plan incliné 132'.

Tel qu'illustré, une première extrémité du premier élément de blocage souple 302A est insérée dans un trou 135 du bloc 13' puis ramené en traversant les trous 301A, 111A de manière à pouvoir solidariser les deux extrémités de l'élément de blocage ensem ble. Ainsi, l'élément de blocage souple 302A est configuré pour appliquer un effort de compression suffisant pour bloquer tout mouvement de coulissement entre le corps principal 300A et le plan incliné 132' lorsque les extrémités de l'élément de blocage souple 302A sont solidarisées.

Sur chaque flanc 100A est monté une plaque latérale 203A agencée de manière à maintenir et guider en coulissement, en avant ou en arrière, les branches du support de selle 200A.

Tel qu'il lustré, chaque branche du support de selle 200A coulisse entre deux broches 200x, 201x destinées à fixer des plaques latérales 203A sur les flancs 100A du corps principale 300A. Les plaques latérales 203A et les broches 200x, 201x permettent de guider le coulissement des branches du support de selle 200A. Les deux broches 200x, 201x sont, en outre, configurées pour se loger dans des orifices 310A ménagés dans le corps principal 300A.

Un tel agencement des plaques latérales 203A permet au support de selle 200A de coulisser contre le corps principal 300A de sorte à avancer ou reculer la selle 13 , selon l'axe longitudinal du vélo, pour adapter la position de celle-ci à la morphologie de chaque utilisateur.

Les plaques latérales 203A forment en outre des butées de manière à plaquer les branches du support de sel le 200A contre les flancs 100A du corps principal 300A. Une telle configuration permet de minimiser les déplacements intempestifs du support de selle 200A.

Par ailleurs dans ce mode de réalisation, chaque flanc 100A présente une lumière 204A qui coïncide avec la série de trous 135 prévue sous la surface du plan incliné 132' du bloc latéral 13'. Ainsi, la lumière 204A de chaque flanc 100A coïncide simultanément avec un trou de la série de trous 202A des branches du support de selle et avec un trou de la série de trous 135 du bloc latéral 13' tel qu'illustré à la figure 20A.

Un tel alignement des trous 135, 204A, 202A permet le passage du premier élément de blocage 208A de manière à régler, et bloquer en position, l'avancement et le recul de la selle 131'. Le second élément de blocage peut, par exemple, être réalisé en un matériau souple similaire au premier élément de blocage. En d'autres termes, dans ce mode de réal isation, les premier et deuxième éléments de blocage traversent respectivement un trou 135 ménagé dans le bloc latéral 13'.

Dans certaines variantes de mise en œuvre, les moyens de réglages du coulissement comprennent au moins un troisième élément de blocage souple agencé de manière similaire au premier élément de blocage. Une telle configuration permet d'augmenter l'effort de compression permettant de bloquer tout mouvement de coulissement du corps principal contre le plan incliné 132'. En d'autres termes, dans ce mode de réalisation alternatif, au moins trois trous ménagés dans le bloc latéral sont utilisés par les moyens de réglages.

La même approche peut bien sûr être mise en œuvre pour le guidon.

5.2.9 deuxième variante de réglage de la selle et du guidon

Les figures de 20B à 22B illustrent un autre mode de réalisation particulier des moyens de réglages du coul issement entre la sel le 131' de réglage d u cou l issement de la sel le 131' en ha uteu r et en avancement/recul. Bien évidemment, les moyens de réglages de ce mode de réalisation peuvent être mis en œuvre pour le réglage du guidon. Ce mode de réalisation se distingue du mode de réalisation illustré aux figures 20A à 22A notamment pa r l a l oca l isatio n des l u m ières d esti n ées à recevoi r l e prem ie r él ém ent d e bl ocage 208 B d'avancement/recul de la selle 131'.

Dans ce mode de réalisation, le corps principal présente un second trou 304B ménagé intégralement à l'intérieur du corps principal 300B et orienté de manière parallèle au premier trou 301B. Le second trou 304B est en outre situé entre les deux broches de fixation des plaques latérales 203B sur les flancs 100B du support de selle 200B.

Par ailleurs, chaque flanc 100B présente un second trou 104B et chaque plaque latérale 203B présente un trou 204B, chaque trou 104B, 204B coïncide avec le second trou 304B ménagé dans le corps principal 300B.

Un tel alignement des trous 304B, 104B, et 204B permet le passage d'un premier élément de blocage

208B de manière à régler, et bloquer en position, l'avancement et le recul de la selle 13 .

En d'autres termes, dans ce mode de réalisation, seul le deuxième élément de blocage 302B traversant le trou 301B du corps principal traverse également un trou 135 du bloc latéral 13'.

Par ailleurs, chaque flanc 100B du corps principal 300B présente une plaque 205B de maintien configurée pour guider les branches du support de selle 200B en coulissement.

Dans certaines variantes de mise en œuvre, les moyens de réglages comprennent au moins un troisième élément de blocage souple agencé de manière similaire au premier élément de blocage. Une telle configuration permet d'augmenter l'effort de compression permettant de bloquer tout mouvement de coulissement du corps principal contre le plan incliné 132'.

La même approche peut bien sûr être mise en œuvre pour le guidon.

5.2.10 troisième variante de réglage de la selle et du guidon

Selon une autre variante, les moyens de réglage peuvent être autobloquants, le blocage pouvant par exemple être assuré par le poids du support et/ou de l'utilisateur.

Un exemple de mise en œuvre de cette approche est illustré sur les figures 20C à 22C. Selon cette approche, similaire au mode de réalisation des figures 20B à 22B, si ce n'est que le trou 301B a été supprimé, un unique élément de blocage 208C, notamment un élément flexible, est mis en œuvre. Cet élément de blocage 208C assure un double blocage, d'une part de la hauteur de la selle et d'autre part de la position du support le long du plan incliné. Le corps principal 300B présente une forme, notamment une surface venant en contact avec le plan incliné 132', adaptée, pour coopérer au blocage en position lorsqu'un poids est appliqué sur le support.

La même approche peut bien sûr être mise en œuvre pour le guidon.

5.3 autres modes de réalisation et compléments

Il est clair que les différents aspects de mise en œuvre, les options et les variantes décrites dans les exemples qui précèdent, respectivement pour un mode de réalisation à trois blocs (5.1) et pour un mode de réalisation à deux blocs (5.2), peuvent être mis en œuvre et adaptés à l'autre mode de réalisation, et plus généralement à d'autres modes de réalisation. Par exemple, le réglage de la selle ou du guidon, le moteur, le freinage, les moyens de structure,... du premier mode de réalisation peuvent être adaptés au deuxième, et inversement.

On peut prévoir par ailleurs que les utilisateurs puissent configurer leur vélo, par exemple via une application informatique, le cas échéant accessible via Internet, pour choisir les matériaux, l'aspect, les couleurs, les formes des différents blocs, ainsi que le cas échéant de certains accessoires, tels que la selle et le guidon.