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Title:
STATOR COMPRISING AN INTERCONNECTOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/122959
Kind Code:
A1
Abstract:
One aspect of the invention relates to a stator for a rotating electrical machine comprising a stator body, a winding comprising at least one bundle projecting axially from the stator body and winding ends extending from the stator body, an interconnector mounted on the winding, the interconnector comprising an insulator body and traces comprising trace ends extending from the insulator body, the winding ends being joined to the trace ends. In addition, the interconnector also comprises at least one means for positioning the interconnector in a radial direction on the winding.

Inventors:
D'AMICO MATHIEU (FR)
RICHE CHRISTOPHER (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/086722
Publication Date:
June 24, 2021
Filing Date:
December 17, 2020
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EQUIP ELECTR MOTEUR (FR)
International Classes:
H02K3/38; H02K3/50
Domestic Patent References:
WO2013045986A22013-04-04
Foreign References:
FR3046505A12017-07-07
DE112016003650T52018-05-09
US20170250588A12017-08-31
Attorney, Agent or Firm:
PRIGENT, Pierre (FR)
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Claims:
Revendications

1 - Stator d’axe X pour machine électrique tournante comprenant :

- un corps de stator (1),

- un bobinage (2) comprenant au moins un chignon (21) en saillie axiale depuis le corps du stator (1) et des extrémités de bobinage (22N) s’étendant depuis le corps du stator (1),

- un interconnecteur (3) monté sur le bobinage (2),

- interconnecteur (3) comprenant un corps isolant (31 ) et des traces (30) comprenant des extrémités de trace (300) s’étendant depuis le corps isolant (31),

- les extrémités de bobinage (22) étant assemblées aux extrémités de trace (300), caractérisé en ce que interconnecteur (3) comprend également au moins un moyen de positionnement (35, 35’, 36) dans une direction radiale de interconnecteur (3) sur le bobinage (2).

2- Stator d’axe X pour machine électrique selon la revendication 1 dans lequel le chignon (21) comprend une portion d’appui (230), le moyen de positionnement étant un premier muret de positionnement (35), au moins une partie du premier muret de positionnement (35) étant en appui radial sur la portion d’appui (230).

3- Stator selon la revendication 2 dans lequel interconnecteur (3) est positionné axialement au-dessus du chignon (21 ), ledit premier muret de positionnement (35) s’étendant au moins en partie en saillie axiale depuis le corps isolant (31) vers le chignon (21), la portion en saillie axiale (350) étant en butée radiale sur une partie d’extrémité axiale du chignon formant la portion d’appui (230).

4- Stator selon la revendication 3 dans lequel la partie d’extrémité axiale du chignon comprend des épingles d’inversion (23), le premier muret de positionnement (35) étant en appui radial sur au moins une épingle (23).

5- Stator selon l’une quelconque des revendications 2 à 4 et dans lequel interconnecteur (3) comprend au moins trois extrémités de trace (300) et un deuxième muret (35’), de sorte que les murets de positionnement (35, 35’) et les extrémités de traces (300) sont alternés angulairement le long de interconnecteur (3).

6- Stator selon l’une des quelconques revendications précédentes dans lequel

G interconnecteur (3) est symétrique par rapport à un plan contenant l’axe X et coupant angulairement interconnecteur (3) en son milieu et un plan transverse à l’axe X et coupant axialement interconnecteur (3).

7- Stator selon la revendication 1 dans lequel le moyen de positionnement est un ergot de positionnement (36) s’étendant radialement depuis le corps de interconnecteur (31), l’ergot (36) étant adapté pour coopérer avec un outil de maintien de interconnecteur (3) en position sur le bobinage (2).

8- Machine électrique tournante comprenant un stator selon l’une quelconque des revendications précédentes.

9- Procédé d’assemblage d’un interconnecteur (3) avec un bobinage (2) d’un stator dans lequel :

- interconnecteur (3) comprend un corps isolant (31), des traces (30) comprenant des extrémités de trace (300) s’étendant depuis le corps isolant (31), et au moins un muret de positionnement (35) dans une direction radiale de interconnecteur (3) sur le bobinage (2),

- le stator comprend un corps de stator (1 ), et un bobinage (2) comprenant au moins un chignon (21) en saillie axiale depuis le corps du stator et des extrémités de bobinage (22N) s’étendant depuis le corps du stator (1), le procédé comprenant les étapes de : a- positionnement de interconnecteur (3) sur le bobinage (2) en positionnant le muret (35) en butée radiale sur une portion d’appui du chignon du bobinage (230), b- assemblage d’au moins une extrémité de bobinage (22N) avec une extrémité de trace (300).

10-Procédé d’assemblage d’un interconnecteur (3) avec un bobinage (2) d’un stator dans lequel :

- interconnecteur (3) comprend un corps isolant (31), des traces (30) comprenant des extrémités de trace (300) s’étendant depuis le corps isolant (31), et au moins un ergot de positionnement (36) s’étendant radialement depuis le corps de interconnecteur (31) dans une direction radiale de interconnecteur (3) sur le bobinage, - le stator comprend un corps de stator (1 ), et un bobinage (2) comprenant au moins un chignon (21) en saillie axiale depuis le corps du stator et des extrémités de bobinage (22N) s’étendant depuis le corps du stator, le procédé comprenant les étapes de : a- positionnement de interconnecteur (3) sur le bobinage (2) en assemblant l’ergot (36) avec un outil de maintien de interconnecteur (3) en position sur le bobinage, b- assemblage d’au moins une extrémité de bobinage (22N) avec une extrémité de trace (300), c- retrait de l’outil.

Description:
Description

Titre de l'invention : Stator comprenant un interconnecteur

[0001] [Le domaine technique de l’invention concerne une machine électrique tournante, notamment pour véhicule automobile, dans laquelle la mise en place de interconnecteur est simplifiée.

[0002] L’invention trouve des applications dans le domaine des machines électriques tournantes telles que les alternateurs ou les machines réversibles pouvant fonctionner en générateur électrique ou en moteur électrique.

[0003] De façon connue en soi, les machines électriques tournantes comportent un stator et un rotor solidaire d’un arbre. Le rotor peut être solidaire d’un arbre menant et/ou mené et peut appartenir à une machine électrique tournante sous la forme d’un alternateur, d’un moteur électrique ou d’une machine réversible de type alterno- démarreur pouvant fonctionner dans les deux modes.

[0004] Le stator est monté dans un carter configuré pour porter à rotation l’arbre sur des paliers par l’intermédiaire de roulements. Le rotor est par exemple de type « rotor à griffes » et comporte deux roues polaires présentant chacune des griffes imbriquées les unes dans les autres pour former les pôles et un noyau autour duquel est enroulé une bobine rotorique. Selon un autre exemple, le rotor comporte un corps formé par un empilage de feuilles de tôles maintenues sous forme de paquet au moyen d’un système de fixation adapté. Le rotor comporte des pôles formés par exemple par des aimants permanents logés dans des cavités ménagées dans la masse magnétique du rotor. Alternativement, dans une architecture dite à pôles « saillants », les pôles sont formés par des bobines enroulées autour de bras du rotor. [0005] [Figure 1] représente un paquet de tôles et un bobinage d’un stator selon une vue en perspective selon l’art antérieur.

[0006] [Figure 2] représente une partie du paquet de tôles et du bobinage du stator de la figure 1 selon une vue en perspective.

[0007] [Figure 3] représente un stator de la figure 1 et 2 comprenant en outre un interconnecteur selon une vue en perspective selon l’art antérieur.

[0008] Comme représenté sur les figures 1 , 2 et 3, le stator 100 comporte un corps de stator 110 constitué par un empilage de tôles minces formant une couronne, dont la face intérieure est pourvue d’encoches 111 ouvertes radialement vers l’intérieur pour recevoir un bobinage 120 formé par des enroulements de phase. Ces enroulements de phase du bobinage 120 traversent les encoches 111 du corps du stator et forment un chignon 125, 126 de part et d’autre du corps de stator 110. Les enroulements de phase du bobinage 120 sont des enroulements polyphasés, connectés en étoile ou en triangle, dont une des extrémités de chaque enroulement de phase du bobinage forme une sortie de phase 123 et chaque sortie de phase 123 est reliée à un module électrique de commande et l’autre extrémité de chaque enroulement de phase du bobinage forme un point connexion 122 relié soit ensemble dans le cas d’un montage étoile formant le point neutre soit dans le cas d’un montage triangle à une sortie de phase 123 d’un autre enroulement.

[0009] Les enroulements de phase du bobinage 120 sont obtenus à partir d’éléments conducteurs en forme d’épingles 121. Une épingle 121 présente deux branches reliées par une tête courbée, ou portion collatérale, et dont les portions rectilignes intermédiaires, ou portions centrales, sont placées dans deux encoches différentes angulairement décalées l'une de l'autre d'un angle prédéterminé. Les têtes des épingles 121 sont vrillées et forment le chignon supérieur 125. Les enroulements de phase du bobinage 120 comprend dans cet exemple en outre une demi-épingle d’extrémité comprenant une seule branche. Le chignon supérieur est pourvu des extrémités des demi-épingles d’extrémités formant les sorties de phase et les points de connexion étant dans cet exemple des points neutres. Les extrémités libres des branches des épingles sont reliées entre elles, par exemple par soudure, et vrillées pour former le chignon inférieur 126 - à savoir le chignon en aval du bobinage.

[0010] Les épingles 121 sont reliées entre elles électriquement. Deux épingles 121 d’un même enroulement sont reliées entre elles directement, par exemple par soudage. Dans cet exemple, chaque enroulement de phase 120comprend une épingle d’inversion 130 reliant une extrémité 121a d’une épingle à une extrémité 121b d’une autre épingle du bobinage, notamment du même enroulement de phase 120. Généralement, les épingles d’inversion 130 sont localisées au-dessus du chignon supérieur, c'est-à-dire dans le prolongement axial du bobinage, de façon à relier deux épingles.

[0011] Chaque enroulement de phase 120 comporte donc deux extrémités de bobinages ayant une sortie de phase 124 et un point de connexion 122. Le bobinage comporte donc plusieurs extrémités de bobinage 124,122. Lorsque les enroulements de phase sont connectés en étoile, le point de connexion est un point neutre. Lorsque les enroulements de phase sont connectés en triangle, le point de connexion est un point permettant de relier deux enroulements distincts pour former la connexion triangle. Le bobinage du stator comporte donc plusieurs points de connexion 122 et plusieurs sorties de phase 124 répartis le long d’une périphérie du stator 100.

[0012] Dans le cas du montage étoile, les points de connexion 122 d’un même système de phase doivent être reliés ensemble en garantissant une isolation électrique avec les sorties de phase 124 afin de maintenir l’alimentation électrique du bobinage du stator. Pour cela, le stator 100 comporte généralement un organe de connexion électrique, appelé aussi interconnecteur 140 qui relie électriquement les points de connexion 122 entre eux en évitant les sorties de phase 124. [0013] L’interconnecteur est monté sur le bobinage. Il comprend au moins une trace ayant des extrémités de trace qui sont reliées chacune électriquement à un des points neutres 122 du bobinage, pour les relier entre eux.

[0014] L’encombrement de interconnecteur créé une proximité entre le carter (non illustré) et les extrémités de trace notamment. Une telle proximité génère un risque de contact entre le carter et les extrémités de trace menant à un court-circuit. [0015] De plus, l’assemblage de interconnecteur avec le bobinage nécessite une mise en place précise notamment radialement de l’interconnecteur ainsi qu’axialement et angulairement et un bon maintien en position dudit organe pendant toute la durée du procédé d’assemblage avec les points neutres 122, ce qui rend le procédé de fabrication difficile.

[0016] La direction radiale est la direction transverse à l’axe X de la machine, et la direction axiale est la direction de l’axe X de la machine.

[0017] On entendra par surface axiale une surface qui s’étend parallèlement à l’axe de la machine. La surface axiale peut par exemple être cylindrique ou plate. [0018] On entendra par surface radiale une surface qui s’étend dans un plan perpendiculaire à l’axe de la machine.

[0019] Par extrémité de bobinage, on entendra une extrémité d’un conducteur du bobinage, par exemple une phase, un neutre, ou encore une extrémité d’un conducteur changeant le profil répété du bobinage comme l’extrémité d’une demi- épingle d’inversion.

[0020] On entendra, pour deux éléments adjacents selon l’axe X, l’élément intérieur comme étant l’élément le plus proche de l’axe et l’élément extérieur comme étant l’élément le plus éloigné de l’axe. La surface inférieure sera la surface axialement la plus proche du bobinage et la surface supérieure sera la surface axialement la plus éloignée du bobinage.

[0021] L’invention offre une solution pour maintenir le jeu radial entre interconnecteur et le carter notamment, et pour faciliter l’opération d’assemblage de interconnecteur avec le bobinage.

[0022] Pour répondre aux problèmes évoqués ci-dessus, le demandeur propose un stator d’une machine électrique tournante dans lequel l’interconnecteur comprend des moyens de positionnement et de maintien en position pour l’opération d’assemblage.

[0023] Selon un premier aspect, l’invention concerne un stator pour machine électrique tournante comprenant un corps de stator, un bobinage comprenant au moins un chignon en saillie axiale depuis le corps du stator et des extrémités de bobinage s’étendant depuis le corps du stator, un interconnecteur monté sur le bobinage, interconnecteur comprenant un corps isolant et des traces comprenant des extrémités de trace s’étendant depuis le corps isolant, les extrémités de bobinage étant assemblées aux extrémités de trace, caractérisé en ce que l’interconnecteur comprend également au moins un moyen de positionnement dans une direction radiale de interconnecteur sur le bobinage.

[0024] Le positionnement et le maintien de interconnecteur contre le bobinage (chignon ou épingle d’inversion ou... ) permet à la fois d’assurer le jeu radial nécessaire entre les extrémités de trace et le carter, et permet d’aider au maintien de interconnecteur notamment radialement et angulairement pendant l’assemblage par exemple par soudure.

[0025] Outre les caractéristiques qui viennent d’être évoquées dans le paragraphe précédent, le stator selon un aspect de l’invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

[0026] Selon un mode de réalisation, le chignon comprend une portion d’appui, le moyen de positionnement étant un premier muret de positionnement, au moins une partie du premier muret de positionnement étant en appui radial sur la portion d’appui. [0027] Selon un mode de réalisation, interconnecteur est positionné axialement au-dessus du chignon, ledit premier muret de positionnement s’étendant au moins en partie en saillie axiale depuis le corps isolant vers le chignon, la portion en saillie axiale étant en butée radiale sur une partie d’extrémité axiale du chignon formant la portion d’appui.

[0028] Selon un mode de réalisation, la partie d’extrémité axiale du chignon comprend des épingles d’inversion, le premier muret de positionnement étant en appui radial sur au moins une épingle.

[0029] Selon un mode réalisation, un deuxième muret de positionnement peut être en appui sur la même épingle.

[0030] Selon un mode de réalisation, interconnecteur comprend au moins trois extrémités de trace et un deuxième muret, de sorte que les murets de positionnement et les extrémités de traces sont alternés angulairement le long de interconnecteur. [0031] Selon un mode de réalisation, l’interconnecteur est symétrique par rapport à un plan contenant l’axe X et coupant angulairement interconnecteur en son milieu et un plan transverse à l’axe X et coupant axialement l’interconnecteur.

[0032] Selon un mode de réalisation, le moyen de positionnement est un ergot de positionnement s’étendant radialement depuis le corps de interconnecteur, l’ergot étant adapté pour coopérer avec un outil de maintien de interconnecteur en position sur le bobinage.

[0033] Selon un mode de réalisation, interconnecteur comprend plusieurs ergots de positionnement.

[0034] L’invention concerne également une machine électrique tournante comprenant un stator tel que décrit précédemment.

[0035] L’invention concerne également un procédé d’assemblage d’un interconnecteur avec un bobinage d’un stator dans lequel interconnecteur comprend un corps isolant, des traces comprenant des extrémités de trace s’étendant depuis le corps isolant, et au moins un muret de positionnement dans une direction radiale de interconnecteur sur le bobinage, et le stator comprend un corps de stator, et un bobinage comprenant au moins un chignon en saillie axiale depuis le corps du stator et des extrémités de bobinage s’étendant depuis le corps du stator, le procédé comprenant les étapes de positionnement de interconnecteur sur le bobinage en positionnant le muret en butée radiale sur une portion d’appui du chignon du bobinage, l’assemblage d’au moins une extrémité de bobinage avec une extrémité de trace. [0036] L’invention concerne également un procédé d’assemblage d’un interconnecteur avec un bobinage d’un stator dans lequel interconnecteur comprend un corps isolant, des traces comprenant des extrémités de trace s’étendant depuis le corps isolant, et au moins un ergot de positionnement s’étendant radialement depuis le corps de interconnecteur dans une direction radiale de interconnecteur sur le bobinage, le stator comprenant un corps de stator, et un bobinage comprenant au moins un chignon en saillie axiale depuis le corps du stator et des extrémités de bobinage s’étendant depuis le corps du stator, le procédé comprenant les étapes de positionnement de interconnecteur sur le bobinage en assemblant l’ergot avec un outil de maintien de l’interconnecteur en position sur le bobinage, l’assemblage d’au moins une extrémité de bobinage avec une extrémité de trace, puis le retrait de l’outil. [0037] L’invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l’examen des figures qui l’accompagnent.

[0038] Les figures sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l’invention.

Les figures 1 , 2 et 3, déjà décrites, représentent une vue en perspective et une vue partielle d’un bobinage de stator selon l’art antérieur ;

La [Figure 4] représente une vue partielle en perspective d’un stator d’une machine électrique tournante selon un mode de réalisation de l’invention ; La [Figure 5] représente une vue de interconnecteur en perspective selon un premier mode de réalisation ;

La [Figure 6] représente une vue de interconnecteur en perspective selon une variante du premier mode de réalisation ;

La [Figure 7] représente une vue en perspective de interconnecteur selon un deuxième mode de réalisation de l’invention.

[0039] Les figures sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l’invention.

[0040] Des exemples de réalisation d'une machine électrique tournante dans laquelle interconnecteur est un interconnecteur point neutre comprenant deux traces, un corps isolant surmoulé dans un matériau électriquement isolant partiellement sur les traces et est décrit en détail ci-après, en référence aux dessins annexés. Ces exemples illustrent les caractéristiques et avantages de l'invention. Il est toutefois rappelé que l'invention ne se limite pas à ces exemples. Notamment par exemple interconnecteur peut ne comprendre qu’une seule trace et peut être un interconnecteur inversé dont les extrémités de trace sont reliées à deux demi-épingles pour former une épingle inversée reliée à deux autres épingles d’un enroulement ou encore être un interconnecteur de phase pour relier deux sorties de phase d’un bobinage ayant un montage étoile. Dans la suite interconnecteur point neutre est appelé interconnecteur.

[0041] Sur les figures, les éléments identiques sont repérés par des références identiques. Pour des questions de lisibilité des figures, les échelles de taille entre éléments représentés sur les figures ne sont pas respectées.

[0042] La machine électrique tournante illustrée à la figure 4 comporte un stator A d’axe X comprenant un corps de stator 1 traversé par des conducteurs formant des enroulements de phase d’un bobinage 2 du stator A. Les conducteurs sont par exemple des épingles. Le bobinage pourrait aussi être filaire. Comme expliqué précédemment, le bobinage 2 comprend à chaque extrémité du corps de stator 1 , un chignon supérieur 21 A et un chignon inférieur 21 B (non illustré).

[0043] Le bobinage 2 du stator A comprend des extrémités de bobinage 22 (non mentionné sur les figures) s’étendant axialement au-delà du chignon supérieure 21 A depuis le corps du stator 1 , traversant ainsi le chignon supérieur 21 A.

[0044] Le bobinage 2 est par exemple un bobinage étoile. Les extrémités de bobinage 22 comprennent des points neutres 22N et des sorties de phases 22P. Le bobinage pourrait aussi être un bobinage triangle.

[0045] Selon un exemple illustré à la figure 4, chaque extrémité de bobinage 22 formant une sortie de phases 22P est reliée à une cosse 220p pour être connectée à une unité électronique de puissance mais peuvent aussi être connectée directement par soudage à un autre interconnecteur de puissance par exemple.

[0046] Les extrémités de bobinage 22 formant les sorties de phase 22P dépassent notamment axialement de interconnecteur 3 et sont en outre isolées par un isolant 221.

[0047] Dans l’exemple illustré à la figure 4, un interconnecteur 3 est monté dans le prolongement du chignons 21 A.

[0048] Dans les exemples représentés, l’interconnecteur 3 est de préférence positionné dans le prolongement axial du chignon supérieur 21 A pour limiter l’encombrement radiale, étant entendu que des positionnements désaxés peuvent être envisagés pour des avantages autres que l’encombrement.

[0049] L’interconnecteur 3 comporte un ou plusieurs éléments électriquement conducteurs appelés traces 30, par exemple en cuivre, surmoulés dans un matériau électriquement isolant formant une enveloppe isolante appelée corps isolant 31. [0050] Dans le mode de réalisation illustré, interconnecteur 3 comprend deux traces 30 ayant chacune deux extrémités de trace 300.

[0051] Les traces 30, appelées aussi pistes, s’étendent en majorité à l’intérieur de du corps isolant 31 et les extrémités de traces 300 sont, en dehors dudit corps isolant 31 , connectées électriquement aux extrémités de bobinages 22.

[0052] La figure 4 montre de façon plus détaillée les extrémités de traces 300 de chacune des traces 30 s’étendant radialement hors dudit corps isolant 31 pour former chacune la sortie de connexion avec un point neutre 22N d’un système triphasé. [0053] Ainsi, les enroulements de phase du stator forment, à chacune de leurs extrémités, un point neutre de bobinage 22N, et ces points neutres sont connectés les uns aux autres par l’intermédiaire de interconnecteur 3.

[0054] Plus précisément, chaque extrémité de trace 300 s’étend radialement hors du corps 31 , en formant un angle de l’ordre de 90° avec le corps isolant 31 . Chaque extrémité de trace 300 est connectée, par exemple par soudage laser ou soudage électrique, à un point neutre 22N. Cette extension radiale des extrémités de trace 300 permet d’éviter tout risque d’endommagement du corps isolant 31 lors des opérations de soudage des points neutres. L’extrémité de trace 300 peut comprendre une couche d’alliage d’apport de brasage 301 pour faciliter la soudure entre l’extrémité de trace 300 et l’extrémité de bobinage 22.

[0055] Un point neutre 22N peut être connecté entre les extrémités de traces 300 de deux traces voisines. Comme montré dans cet exemple, les deux extrémités de trace 300 voisines des deux traces 30, s’étendent de façon sensiblement parallèle l’une par rapport à l’autre hors du corps isolant 31. Une des trois extrémités de bobinage formant un point neutre 22N est située entre ces deux extrémités de trace 300 voisines. Les deux extrémités de traces voisines 300 sont espacées l’une de l’autre d’une épaisseur d’une extrémité de bobinage, en l’occurrence d’une épaisseur d’une épingle de point neutre ou plus pour garantir l’assemblage. Les deux autres extrémités de trace 300 les plus éloignées l’une de l’autre sont connectées chacune à un point neutre 22N correspondant. Une opération de soudage, par exemple électrique ou laser, assure la connexion électrique entre le point neutre 22N et chacune des extrémités de traces 300.

[0056] Le corps isolant 31 de l’interconnecteur 3 en matériau électriquement isolant et résistant à la chaleur du bobinage peut être positionné, comme dans l’exemple illustré, en appui sur le chignon supérieur 21 A du stator. Le corps isolant 31 comprend une surface radiale d’appui supérieure et une radiale surface d’appui inférieure, la surface inférieure 310 étant en contact avec le chignon. Un tel positionnement de interconnecteur sur le chignon du bobinage permet de limiter l’encombrement généré par la présence de interconnecteur 3 et de limiter les vibrations générées sur le dit interconnecteur par la machine électrique en rotation. [0057] Le corps isolant 31 comprend également avantageusement une surface axiale intérieure et une surface axiale extérieure, les extrémités de trace 300 s’étendant depuis la surface axiale extérieure.

[0058] Dans un premier mode de réalisation, le moyen de positionnement 35 est un muret de positionnement. Un tel muret est illustré à la figure 5. Ledit muret de positionnement 35 s’étend radialement depuis le corps de l’interconnecteur 31. Le muret s’étend en saillie axiale par rapport au corps de interconnecteur 31 au moins vers la surface d’appui inférieure 310, en une portion en saillie 350. Le muret peut éventuellement s’étendre en saillie axiale de part et d’autre du corps 31 . Le muret s’étend avantageusement radialement de la surface axiale extérieure du corps 31 de G interconnecteur.

[0059] La portion en saillie 350 comprend une partie d’appui 3500, illustrée à la figure 4, en butée radiale sur une portion d’appui du chignon 230. La portion d’appui du chignon 230 est par exemple une portion d’épingle d’inversion 23. La partie d’appui 3500 a une surface axiale en appui radial sur une surface axiale de l’épingle. La surface radiale inférieure 310 du corps de l’interconnecteur est en appui axial sur une surface radiale de l’épingle 230.

[0060] Le muret de positionnement 35 est par exemple avantageusement moulé avec le corps de interconnecteur.

[0061] En variante pour un autre type de bobinage, le muret de positionnement 35 est en appui radial sur une surface axiale d’une partie d’extrémité du chignon formant portion d’appui 230 et le corps isolant 31 est en appui axial sur une surface radiale d’une partie d’extrémité du chignon 21A.

[0062] En variante de ce mode de réalisation, illustré à la figure 5, interconnecteur 3 comprend deux murets de positionnement 35, 35’ dont au moins une portion en saillie d’un muret de positionnement 350 comprend une partie d’appui 3500, telle qu’illustrée à la figure 4 ayant une surface axiale en appui radial sur une surface axiale d’une portion d’appui 230 du chignon. [0063] Dans le cas d’un bobinage à épingles, le chignon supérieur 21 A comprend deux portions d’appui 230 par système triphasé, formées par deux des trois épingles d’inversions 23 du système triphasé. Chaque muret de positionnement 35, 35’ comprend une partie d’appui 3500 en appui radial sur une surface axiale de la portion d’appui 230 d’épingle correspondante.

[0064] Compte tenu des contraintes d’encombrement etthermiques dans le cas d’un système double triphasé notamment, dans lequel chacune des six extrémités de bobinage formant point neutre 22N est assemblée à un moins une extrémité de trace de interconnecteur, deux interconnecteurs de petite extension angulaire sont utilisés au lieu d’un seul interconnecteur de plus grande extension angulaire. Chaque petit interconnecteur est utilisé pour connecter un des deux systèmes triphasés. [0065] Les deux interconnecteurs 3 sont positionnés sensiblement de part et d’autre de la circonférence du chignon supérieure 21A, comme illustré à la figure 4, chacun connectant trois points neutres 22N. Par connecté, on entend physiquement et non uniquement électriquement, autrement dit on entend relier électriquement directement sans passer par d’autres épingles.

[0066] Chaque interconnecteur 3 est avantageusement symétrique par rapport à un plan contenant l’axe X et coupant angulairement interconnecteur 3 en son milieu et un plan transverse à l’axe X et coupant axialement interconnecteur 3. Autrement dit, les traces 30, les extrémités de traces 300, le corps isolant 31 , le ou les moyens de positionnement 35 sont symétriques par rapport à un plan contenant l’axe X et coupant angulairement interconnecteur en son milieu et un plan transverse à l’axe X et coupant axialement l’interconnecteur.

[0067] Les deux petits interconnecteurs peuvent ainsi être interchangés. De plus interconnecteur 3 étant réversible, le montage de interconnecteur sur le bobinage sera donc simplifié.

[0068] Ainsi les deux surfaces radiales 310 du corps isolant 31 de chacun des interconnecteurs 3 sont symétriques par rapport à un plan radial, une des deux surfaces radiales 310 étant en butée axiale contre les deux portions d’appui 230 des deux épingles d’inversion 23, comme décrit précédemment.

[0069] Chaque muret de positionnement 35 est symétrique par rapport à un plan radial passant par le milieu de la hauteur mesurée axialement de interconnecteur 3. Ainsi interconnecteur 3 peut être monté d’un côté comme de l’autre côté pour se raccorder au point neutre 22N d’un système triphasé sur le chignon. [0070] Dans le cas de deux moyens de positionnement 35, ils sont également symétriques l’un par rapport à l’autre par rapport à un plan axial passant au milieu entre les extrémités de trace 300 opposées, c’est-à-dire coupant angulairement interconnecteur en son milieu. Ainsi interconnecteur peut être monté d’un côté comme de l’autre côté sur le chignon.

[0071] Selon un deuxième mode de réalisation du stator A représenté sur la figure 6, interconnecteur 3 comprend au moins un moyen de positionnement 35 formé par une paire de murets de positionnement 35a et 35b.

[0072] Les murets 35a et 35b sont symétriques l’un par rapport à l’autre par rapport au plan radial coupant le corps de interconnecteur au milieu de sa hauteur axiale. Ainsi est conservée la symétrie décrite précédemment pour interconnecteur. [0073] A l’assemblage de interconnecteur 3 avec le bobinage 2, un seul des deux murets 35a ou 35b d’une paire a sa portion en saillie 350 en contact avec la portion d’appui 230 du chignon. [0074] Chaque muret de la paire s’étend radialement depuis la surface axiale extérieure du corps isolant et s’étend en saillie axiale par rapport au corps 31 de G interconnecteur.

[0075] En l’occurrence dans cet exemple, interconnecteur 3 comprend deux moyens de positionnement 35, 35’ soit deux paires de murets 35a, 35b et 35’a, 35’b. Les deux paires sont symétriques l’une par rapport à l’autre par rapport à un plan axial passant au milieu entre les extrémités de trace 300 opposées.

[0076] Dans un troisième mode de réalisation, le moyen de positionnement est un ergot de positionnement 36 s’étendant radialement de la surface axiale du corps 31 de interconnecteur. L’ergot s’étend par exemple avantageusement de la surface axiale extérieure du corps c’est-à-dire du même côté que les extrémités de trace 300. [0077] L’ergot 36 comprend une forme, par exemple une ouverture, adaptée pour coopérer avec un outil de maintien de interconnecteur en position sur le bobinage. [0078] L’ergot 36 peut aussi être symétrique dans un plan radial pour permettre de prendre interconnecteur 3 de deux façons. L’interconnecteur peut aussi comprendre deux ergots de positionnement symétriques par rapport à un plan axial pour permettre de le prendre avec deux branches d’un outil selon deux façons, ce qui permet de simplifier la fabrication du stator.

[0079] Le procédé d’assemblage d’interconnecteur 3 comprenant au moins un muret de positionnement 35 sur le chignon comprend le positionnement de interconnecteur sur le bobinage en positionnant les extrémités de traces 300 en vis- à-vis des extrémités de bobinage 22 formant les points neutre 22N d’un système triphasé et l’au moins un muret en butée radiale sur une portion d’appui du chignon du bobinage, c’est-à-dire que la partie d’appui 3500 du muret 35, illustrée à la figure 4, est radialement contre la portion d’appui 230 de l’épingle d’inversion 23. L’appui du muret de positionnement 35 sur la portion d’appui 230 permet de garantir le jeu entre le carter dans lequel est monté le stator et les extrémités de trace. On évite ainsi un risque de court-circuit. La surface radiale inférieure 310 du corps isolant 31 est également positionnée contre la surface radiale 230 de deux épingles d’inversion 23. L’interconnecteur 3 ainsi positionné est avantageusement calé et positionné radialement et axialement ce qui limite le risque de décalage entre interconnecteur 3 et le bobinage pendant l’assemblage. Les trois extrémités de bobinage formant les points neutre 22N d’un système triphasé sont assemblées en connectant chacun des deux points neutre 22N les plus éloignés angulairement l’un de l’autre du système triphasé aux extrémités de trace 300 les plus éloignées angulairement l’une de l’autre et en ce que le point neutre 22N situé entre les deux autres point neutre 22N est connecté aux deux extrémités de traces les plus proche l’un de l’autre.

[0080] Dans le cas où interconnecteur 3 comprend au moins un ergot de positionnement 36, interconnecteur 3 est postionné sur le bobinage 2 en assemblant l’ergot 36 avec un outil de maintien et de mise en position de l’interconnecteur 3 sur le bobinage. Puis l’assemblage entre les extrémités de trace 300 et les points neutres 22N est réalisé avant retrait de l’outil.

[0081] L’ergot s’étendant radialement depuis le corps de interconnecteur pourra être avantageusement remplacé par un trou axialement percé dans le corps de G interconnecteur.

[0082] La description qui précède se focalise sur un bobinage connecté en étoile. Bien entendu, on ne sortira pas du cadre de l’invention en remplaçant le couplage en étoile par un couplage en triangle, les points neutres étant alors remplacés par des sorties de phase 22P et interconnecteur 3 est par exemple identique à celui décrit sauf en ce qu’il comprend une seule trace et deux extrémités de traces permettant de relier deux enroulements de phase entre eux pour former les connexions triangles. [0083] En outre, que ce soit un bobinage étoile ou triangle, les épingles d’inversions 23 peuvent être réalisées par deux conducteurs comprenant chacun une extrémité de bobinage 22 raccordée l’une à l’autre par le biais d’un interconnecteur tel que décrit sauf en ce qu’il comprend une seule trace et deux extrémités de traces. Les conducteurs peuvent être des demi-épingles comme celles comprenant des points neutres et des phases.

[0084] Bien que décrit à travers un certain nombre d'exemples, variantes et modes de réalisation, la machine électrique tournante selon l’invention comprend divers variantes, modifications et perfectionnements qui apparaîtront de façon évidente à l'homme du métier, étant entendu que ces variantes, modifications et perfectionnements font partie de la portée de l'invention, telle que définie par les revendications qui suivent. Par exemple, on ne sortira pas du cadre de l’invention en remplaçant la pluralité de conducteurs électriques soudés entre eux formant le bobinage par des fils continus à section ronde ou rectangulaire.

L’invention ne se limitera bien évidemment pas au bobinage à épingles, et pourra s’appliquer à tout type de bobinage. )