La présente invention concerne le domaine des appareils portatifs de défroissage à la vapeur comportant une poignée reliée à une tête d'émission de vapeur comportant une face de traitement destinée à venir verticalement en regard d'un vêtement à défroisser et comprenant au moins un orifice de sortie de vapeur. L'invention se rapporte plus particulièrement à un appareil dans lequel la tête d'émission de vapeur comporte un corps chauffant comprenant une chambre de vaporisation comportant une paroi de fond formant un angle compris entre 45° et 90° avec la face de traitement et comporte des moyens pour projeter du liquide dans la chambre de vaporisation.

Il est connu de la demande de brevet FR 2 169 206, un appareil de défroissage à la vapeur comprenant une poignée surmontée d'une tête d'émission de vapeur comportant une face de traitement munie, d'un orifice de sortie de vapeur, destinée à venir verticalement en regard d'un vêtement à défroisser. Dans ce document la tête d'émission de vapeur comporte un corps chauffant comprenant une chambre de vaporisation comportant une paroi de fond formant un angle de l'ordre de 90° avec la face de traitement et comprend une buse, alimentée par une pompe, qui permet de projeter de l'eau en provenance du réservoir dans la chambre de vaporisation.

Un tel appareil de défroissage est prévu pour être tenu dans la main avec la poignée légèrement inclinée vers l'avant de manière à ce que la face de traitement diffusant de la vapeur soit disposée verticalement, en regard du vêtement à défroisser, et que la paroi de fond de la chambre de vaporisation soit disposée sensiblement horizontalement.

Cependant, l'utilisateur peut être tenté d'incliner la tête de l'appareil sur le côté, voire vers le bas, lorsqu'il effectue une séance de défroissage. Or, une telle inclinaison de l'appareil peut amener à des crachements d'eau par l'orifice de sortie de vapeur, en même temps que la vapeur, notamment lorsque l'utilisateur actionne fréquemment la gâchette pour obtenir un débit de vapeur important.

L'invention qui suit vise à pallier ces inconvénients en proposant notamment un appareil de défroissage portatif qui permette de produire un débit de vapeur important et qui puisse être utilisé dans toutes les positions avec un risque limité de crachements de gouttelettes d'eau par l'orifice de sortie de vapeur.

Le but de l'invention est atteint par un appareil de défroissage à la vapeur comportant une poignée reliée à une tête d'émission de vapeur comportant une face de traitement destinée à venir verticalement en regard d'un vêtement à défroisser et comprenant au moins un orifice de sortie de vapeur, la tête d'émission de vapeur comportant un corps chauffant comprenant une chambre de vaporisation comportant une paroi de fond formant un angle compris entre 45° et 90° avec la face de traitement et comportant des moyens pour injecter du liquide dans la chambre de vaporisation, caractérisé en ce que les moyens pour injecter du liquide comprennent au moins deux buses injectant du liquide sur deux zones de vaporisation distinctes de la chambre de vaporisation.

Une telle caractéristique permet d'injecter simultanément du liquide sur deux zones distinctes de la chambre de vaporisation ce qui permet d'obtenir une vaporisation plus rapide du liquide dans la chambre de vaporisation. En particulier une telle caractéristique permet d'avoir une température plus homogène dans la chambre de vaporisation ce qui favorise la production de vapeur. Enfin, lorsque la température du corps chauffant est régulée au moyen du thermostat, la répartition plus homogène de la température dans la chambre de vaporisation permet une réaction plus rapide du thermostat, propice à une meilleure vaporisation de l'eau injectée dans la chambre de vaporisation.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps chauffant comporte une résistance électrique dont l'alimentation est régulée au moyen d'un thermostat. Selon une autre caractéristique de l'invention, la paroi de fond comporte une extrémité avant orientée vers la face de traitement et une extrémité arrière située à l'opposé, les zones de vaporisation étant entourées sur une partie de leur pourtour par une paroi de rétention qui forme une cavité dans laquelle du liquide peut être piégé lorsque la paroi de fond est basculée verticalement vers l'arrière ou verticalement sur le côté.

Par basculement de la paroi de fond verticalement vers l'arrière, on entend que la paroi de fond est disposée verticalement en faisant pivoter son extrémité arrière vers le bas.

Par basculement de la paroi de fond verticalement sur le côté, on entend que la paroi de fond est disposée verticalement en faisant pivoter la paroi de fond autour d'un axe longitudinal passant par l'extrémité avant et l'extrémité arrière du corps chauffant.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la chambre de vaporisation est bordée latéralement par une paroi périphérique et est fermée à son extrémité supérieure par un couvercle rapporté sur la paroi périphérique, le couvercle comportant les buses. La chambre de vaporisation ainsi réalisée présente l'avantage d'être simple et économique à réaliser.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la paroi périphérique comporte une ouverture établissant une communication entre l'intérieur de la chambre de vaporisation et un circuit de distribution de vapeur dans lequel la vapeur se diffuse jusqu'à l'orifice de sortie de vapeur, l'ouverture étant ménagée à une extrémité arrière de la chambre de vaporisation disposée à l'opposé de la face de traitement.

Une telle construction permet d'éviter que les éventuelles gouttelettes d'eau stockées dans la chambre de vaporisation ne s'écoulent par l'orifice de sortie de vapeur lorsque la paroi de fond est basculée vers l'avant.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la paroi de rétention s'étend depuis la paroi périphérique vers l'intérieur de la chambre de vaporisation en passant derrière la zone de vaporisation, puis sur le côté de la zone de vaporisation et enfin au moins partiellement devant la zone de vaporisation sans toutefois rejoindre la paroi périphérique de sorte qu'il résulte un passage entre une extrémité distale de la paroi de rétention et la paroi périphérique.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les passages des zones de vaporisation communiquent avec un canal central pour la diffusion de la vapeur s'étendant longitudinalement au centre de la chambre de vaporisation, les deux zones de vaporisation étant disposées symétriquement de part et d'autre du canal central.

Une telle construction permet d'avoir un canal central qui n'est pas obstrué par l'eau présente dans la chambre de vaporisation lorsque la paroi de fond est basculée sur le côté. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le canal central débouche en regard d'une paroi déflectrice qui est disposée en regard de l'ouverture, la paroi déflectrice déviant le flux de vapeur issu du canal central en direction de deux canaux latéraux de sortie de vapeur qui s'étendent le long de la paroi périphérique et débouchent de part et d'autre de l'ouverture. Une telle construction permet d'éviter que le flux de vapeur issu du canal central ne s'échappe directement par l'ouverture en entraînant des gouttelettes d'eau.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la chambre de vaporisation comporte, en bordure de l'ouverture, deux parois d'extrémité qui font saillie vers l'intérieur de la chambre de vaporisation. Une telle construction permet de limiter le risque d'écoulement d'eau lorsque la paroi de fond est basculée verticalement vers l'arrière.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la chambre de vaporisation fait saillie au milieu d'une enceinte du corps chauffant, l'enceinte définissant un circuit de distribution autour de la chambre de vaporisation. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la face de traitement est portée par une plaque d'extrémité disposée à une extrémité longitudinale de la tête, le corps chauffant comportant une face avant qui vient au contact de la plaque d'extrémité, la face avant comprenant une lumière mettant en communication le trou de sortie de vapeur de la face de traitement avec l'enceinte du corps chauffant.

Une telle caractéristique permet de coupler thermiquement la face de traitement avec le corps chauffant pour maintenir la température de la face de traitement à une température supérieure à 100°C et éviter la condensation de la vapeur sur celle-ci. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les deux buses injectent du liquide sur deux zones de vaporisation distinctes de la paroi de fond de la chambre de vaporisation.

Une telle caractéristique permet d'optimiser le fonctionnement de la chambre de vaporisation lorsque la tête de défroissage est disposée sensiblement horizontalement avec la poignée de l'appareil orientée vers le bas. Selon une autre caractéristique de l'invention, la paroi de fond forme un angle avec la face de traitement compris entre 75° et 90° et préférentiellement de l'ordre de 90°.

Une telle caractéristique présente l'avantage d'optimiser la répartition du liquide sur la paroi de fond de la chambre de vaporisation dans la position d'utilisation la plus courante de l'appareil.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les deux buses sont disposées symétriquement de part et d'autre d'un plan P médian perpendiculaire à la face avant et à la paroi de fond de la chambre de vaporisation.

Une telle caractéristique permet d'obtenir des performances équivalentes de l'appareil lorsque l'appareil est basculé sur l'un ou l'autre de ses côtés.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'ensemble de la chambre de vaporisation est symétrique par rapport au plan P.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'appareil comporte un boîtier portatif comprenant la tête, la poignée et un réservoir de liquide, la chambre de vaporisation étant alimentée en liquide du réservoir au moyen d'une pompe, avantageusement électrique, intégrée dans le boîtier.

Une telle construction permet la réalisation d'un appareil compact avec de très bonnes performances de vaporisation.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la pompe alimente la chambre de vaporisation avec de l'eau en provenance du réservoir avec un débit compris entre 10 et 35 gr/min et préférentiellement de l'ordre de 25gr/min.

On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil de repassage selon un mode particulier de réalisation de l'invention ;

- la figure 2 est une autre vue en perspective de l'appareil de la figure 1 démunie d'une partie du boîtier recouvrant la tête de l'appareil ; - la figure 3 est une vue de côté du corps chauffant équipant l'appareil de la figure 1 accouplé à la plaque d'extrémité ;

- la figure 4 est une vue en perspective éclatée de l'ensemble illustré à la figure 3 ;

- la figure 5 est une vue de dessus du corps chauffant démuni de son couvercle de fermeture ;

- Les figures 6A à 6C sont des vues du corps chauffant lorsque ce dernier est disposé verticalement selon différentes positions.

Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre.

On notera que dans ce document, les termes "horizontal", "vertical", "inférieur", "supérieur", "avant", "arrière", "fond, "plafond" employés pour décrire l'appareil de défroissage font référence à cet appareil lorsqu'il repose à plat sur ses pieds. La figure 1 représente un appareil de repassage comportant un boîtier portatif en matière plastique comprenant une embase 1 surmontée d'une poignée 2 et d'une tête 3 d'émission de vapeur, l'embase 1 comprenant une face inférieure plane munie de pieds sur lesquels l'appareil peut venir reposer stablement dans une position sensiblement verticale. L'embase 1 de l'appareil comporte un cordon 1 1 d'alimentation électrique permettant son raccordement à un réseau électrique domestique et la tête 3 d'émission de vapeur comporte une face arrière munie d'un bouton 4, visible sur la figure 2, permettant de mettre l'appareil sous tension.

L'embase 1 renferme une pompe 5 électrique, illustré en pointillé sur la figure 1 , dont le fonctionnement est commandé au moyen d'une gâchette 52 disposée au sommet de la poignée 2, la gâchette 52 actionnant, de manière connue en soi, un interrupteur relié à une carte électronique de pilotage de la pompe 5, non représentés sur les figures. La pompe 5 est alimentée en liquide par un réservoir 10 ménagé partiellement dans l'embase 1 et dans la partie inférieure de la poignée 2, ce réservoir 10 étant avantageusement amovible de l'appareil pour faciliter son remplissage.

La tête 3 d'émission de vapeur présente une forme élancée s'étendant transversalement à la direction longitudinale de la poignée 2 et comporte une extrémité longitudinale munie d'une plaque d'extrémité 30 plane présentant une face de traitement 30A destinée à venir verticalement en regard du vêtement à défroisser, cette plaque d'extrémité 30 comprenant une fente 31 pour l'émission d'un flux de vapeur.

Conformément à la figure 2, la tête 3 d'émission de vapeur renferme un corps chauffant 6 qui est fermé à son extrémité supérieure par un couvercle 7 recevant deux buses 50 reliées par un tuyau 51 en silicone en forme de Y à la pompe 5, le corps chauffant 6 présentant une forme générale en parallélépipède rectangle comprenant une face avant venant au contact thermique de la plaque d'extrémité 30.

Conformément aux figures 4 et 5, le corps chauffant 6 définit une enceinte au centre de laquelle est disposée une chambre de vaporisation 60, cette dernière étant délimitée latéralement par une paroi périphérique 61 présentant une extrémité avant semi-circulaire et une extrémité arrière rectiligne, la chambre de vaporisation 60 étant fermée à son extrémité supérieure par le couvercle 7 , ce dernier venant reposer de manière étanche sur le sommet de la paroi périphérique 61 .

De manière préférentielle, le corps chauffant 6 est constitué par une fonderie en aluminium dans laquelle est noyée une résistance électrique 62, de type résistance blindée en forme de U, d'une puissance de l'ordre de 1000W, l'alimentation de la résistance électrique 62 étant régulée au moyen d'un thermostat autour d'une température de consigne, mesurée au centre de la chambre de vaporisation 60, comprise entre 1 10°C et 150°C. Le corps chauffant 6 peut également comporter un coupe circuit fusible qui coupe l'alimentation électrique de la résistance électrique 62 en cas de défaillance du thermostat, un tel coupe circuit pouvant par exemple agir lorsque la température du corps chauffant 6 dépasse 250°C.

L'enceinte du corps chauffant 6 comporte, à l'extérieur de la paroi périphérique 61 , un volume qui définit un circuit de distribution 8, de part et d'autre de la chambre de vaporisation 60, dans lequel la vapeur peut s'écouler en direction d'une lumière 80 ménagée dans la face avant du corps chauffant 6, visible sur la figure 4, cette lumière 80 présentant une forme correspondant à la forme de la fente 31 d'émission de vapeur de la face de traitement 30A de la tête 3.

La chambre de vaporisation 60 communique avec le circuit de distribution 8 de vapeur par une ouverture 63 ménagée à une extrémité arrière de la chambre de vaporisation 60, la vapeur sortant par cette ouverture 63 pouvant s'écouler dans le circuit de distribution de vapeur 8, de part et d'autre de la chambre de vaporisation 60 pour être ensuite diffusée au travers de la fente 31 .

Comme on peut le voir sur la figure 5, le corps chauffant 6 comporte une paroi de fond 64, présentant de multiples plots 64A en saillies, qui constitue à la fois la paroi de fond du circuit de distribution 8 de vapeur et la paroi de fond de la chambre de vaporisation 60, cette dernière présentant deux zones de vaporisation 60A, 60B venant en regard des deux buses 50 portées par le couvercle 7, l'eau issue des buses 50 étant projetée sur la paroi de fond 64 au niveau d'une zone d'injection 50A, 50B illustrée par un cercle quadrillé.

De manière préférentielle, les deux buses 50, ainsi que les deux zones de vaporisation 60A, 60B associées, sont disposées symétriquement par rapport à un plan P longitudinal s'étendant perpendiculairement à la face avant et à la paroi de fond 64 de la chambre de vaporisation 60.

La chambre de vaporisation 60 comporte pour chacune des deux zones de vaporisation 60A, 60B, une paroi de rétention 65A, 65B qui vient entourer la zone de vaporisation 60A, 60B sur une partie de son pourtour, la paroi de rétention 65A, 65B formant une cavité autour de la zone de vaporisation 60A, 60B dans laquelle du liquide peut être piégé lorsque la paroi de fond 64 est basculée verticalement vers l'arrière, c'est-à-dire en faisant pivoter son extrémité arrière vers le bas ainsi que cela est illustré sur la figure 6C, mais également lorsque la paroi de fond 64 est basculée verticalement sur le côté, c'est-à-dire en faisant pivoter la paroi de fond 64 autour d'un axe longitudinal passant par l'extrémité avant et l'extrémité arrière du corps chauffant 6, ainsi que cela est illustré sur la figure 6A.

De manière préférentielle, les deux parois de rétention 65A, 65B s'étendent symétriquement par rapport au plan P, chaque paroi de rétention 65A, 65B prenant naissance sur la paroi périphérique 61 et comprenant une première partie longeant le bord arrière de la zone de vaporisation 60A, 60B, en s'étendant globalement dans un plan perpendiculaire au plan P, puis une deuxième partie longeant la zone de vaporisation 60A, 60B, en s'étendant longitudinalement en direction de l'extrémité avant de la chambre de vaporisation 60, et une troisième partie qui est incurvée vers l'intérieur de la zone de vaporisation 60A, 60B et qui présente une extrémité distale qui est séparée de la paroi périphérique 61 par un passage permettant l'échappement de la vapeur.

La troisième partie de la paroi de rétention 65A, 65B s'étend sensiblement parallèlement à la paroi périphérique 61 et délimite avec cette dernière un canal avant circulaire 60C, 60D qui relie la zone de vaporisation 60A, 60B avec un canal central 60E ménagé entre les deuxièmes parties des parois de rétention 65A, 65B, ce canal central 60E débouchant dans une cavité arrière 60F disposée derrière la première partie de la paroi de rétention 65A, 65B.

De manière préférentielle, la première partie de la paroi de rétention 65A, 65B présente une forme incurvée vers l'intérieur de la zone de vaporisation 60A, 60B qui forme une cavité 65C, 65D dans laquelle du liquide, illustré par une série de lignes horizontales sur la figure 6B, peut être stocké lorsque la chambre de vaporisation 60 est disposée verticalement avec son extrémité avant orientée vers le bas.

Dans l'exemple illustré, la forme incurvée est obtenue en donnant une forme angulaire à la première partie de la paroi de rétention 65A, 65B, cette dernière présentant deux portions rectilignes se rejoignant au niveau d'un angle faisant saillie vers l'intérieur de la zone de vaporisation 60A, 60B. La cavité arrière 60F de la chambre de vaporisation 60 comporte avantageusement une paroi déflectrice 66 qui est disposée au milieu de la cavité arrière 60F, en regard de l'ouverture 63, la paroi déflectrice 66 déviant le flux de vapeur issu du canal central 60E en direction de deux canaux latéraux 60G, 60H qui longent les premières parties des deux parois de rétention 65A, 65B puis la paroi périphérique 61 en s'enroulant autour de la paroi déflectrice 66.

De manière préférentielle, la paroi déflectrice 66 comporte deux portions rectilignes qui forment entre elles un angle saillant, de l'ordre de 140°, faisant face au canal central 60E, les deux portions rectilignes se prolongeant par deux parties terminales s'étendant en direction de l'arrière de la chambre de vaporisation 60, parallèlement à l'axe longitudinal de la chambre de vaporisation 60.

Les canaux latéraux 60G, 60H longent la face avant de la paroi déflectrice 66, puis la face arrière de la paroi déflectrice 66 en effectuant un virage à 180° autour de la partie terminale de la paroi déflectrice 66, la chambre de vaporisation 60 comportant, en bordure de l'ouverture 63, deux parois d'extrémité 67 qui font saillie vers l'intérieur de la chambre de vaporisation 60 et définissent entre elles un canal de sortie communiquant avec une extrémité commune des canaux latéraux 60G, 60H.

La chambre de vaporisation 60 comporte également avantageusement deux parois latérales 68 disposées symétriquement par rapport au plan P et qui s'étendent depuis la paroi périphérique 61 en faisant saillie vers l'intérieur de la chambre de vaporisation 60, les deux parois latérales 68 s'étendant obliquement vers l'avant en faisant un angle de l'ordre de 45° par rapport au plan P. Ces deux parois latérales 68 sont disposées à hauteur des parois d'extrémité 67 de la paroi déflectrice 66 et limitent la section de passage des canaux latéraux 60G, 60H en réduisant localement leur largeur de moitié.

Le fonctionnement de l'appareil ainsi réalisé va maintenant être décrit. Lorsque l'utilisateur souhaite défroisser un vêtement il remplit le réservoir 10, de préférence avec de l'eau, puis appui sur le bouton 4 de mise en marche de l'appareil. La résistance électrique 62 du corps chauffant 6 est alors alimentée électriquement jusqu'à ce que la chambre de vaporisation 60 atteigne la température de consigne du thermostat, la face de traitement 30A atteignant alors une température supérieure à 100°C par conduction thermique avec le corps chauffant 6. Si l'utilisateur actionne la gâchette 52, cela provoque la mise en marche de la pompe 5 qui injecte alors de l'eau dans la chambre de vaporisation 60 avec un débit avantageusement compris entre 10 et 35 gr/min et préférentiellement de l'ordre de 25 gr/min.

Ce débit est réparti entre les deux buses 50 au niveau de la branche en Y du tuyau de sorte que l'eau est répartie sur les deux zones de vaporisation 60A, 60B permettant d'obtenir une meilleure répartition du volume d'eau injecté sur la paroi de fond 64 dans la chambre de vaporisation 60. Il en résulte une répartition plus homogène des calories perdues par le corps chauffant 6 pour vaporiser l'eau injectée sur la paroi de fond 64 et donc un moins grand gradient thermique entre les différents points de la paroi de fond 64. Ainsi, le thermostat de régulation du corps chauffant 6 est plus souvent actif, ce qui permet un apport calorifique optimal pour vaporiser l'eau dans la chambre de vaporisation 60 et limite la quantité d'eau liquide non vaporisée.

De plus, la chambre de vaporisation 60 ainsi réalisée possède des formes qui permettent de piéger les gouttelettes d'eau non encore vaporisées dans des zones dédiées et d'éviter ainsi qu'elles ne soient entraînées avec le flux de vapeur à l'extérieur de la chambre de vaporisation 60.

En effet, comme cela est illustré sur la figure 6A, lorsque la chambre de vaporisation 60 est disposée en position latérale, c'est-à-dire inclinée sur le côté de telle sorte que la paroi de fond 64 se trouve disposée verticalement avec l'un de ses bords latéraux orienté vers le bas, l'eau injectée dans la chambre de vaporisation 60, et qui n'est pas encore vaporisée, est stockée dans un bac de rétention latéral avant ménagé devant la paroi de rétention 65A, 65B et un bac de rétention latéral arrière ménagé derrière la paroi de rétention 65A, 65B. Dans l'exemple particulier de réalisation illustré sur les figures, les deux bacs de rétention sont avantageusement dimensionnés pour pouvoir respectivement recueillir un volume de liquide de l'ordre de 2 et 4 cm ³ . L'eau stockée dans ces bacs de rétention est progressivement vaporisée par la chaleur dégagée par le corps chauffant 6, l'échange thermique avec cette eau étant favorisée par la présence de la paroi latérale qui fait saillie vers l'intérieur de la chambre de vaporisation 60. Conformément aux flèches qui illustrent, sur la figure 6A, le parcours du flux de vapeur dans cette position latérale de la chambre de vaporisation 60, la vapeur produite par la vaporisation de l'eau injectée dans les zones d'évaporations et par la vaporisation de l'eau recueillie dans le bac latéral peut alors s'échapper par le canal central 60E puis par le canal latéral 60G, en contournant la paroi déflectrice 66 pour atteindre l'ouverture 63 et rejoindre le circuit de distribution ménagé à l'extérieur de la chambre de vaporisation 60. Lors de ce cheminement de la vapeur, la paroi déflectrice 66 disposée en amont de l'ouverture 63 présente l'avantage d'éviter toute projection directe de gouttelettes d'eau au travers de la sortie. Bien entendu, compte tenu de la symétrie de la chambre de vaporisation 60 par rapport au plan P longitudinal, le parcours de la vapeur s'effectue de manière semblable et symétrique lorsque que la chambre de vaporisation 60 est disposée en position latérale avec l'autre bord latéral orienté vers le bas.

Comme cela est illustré sur la figure 6B, lorsque la chambre de vaporisation 60 est disposée en position verticale avec son extrémité avant orientée vers le bas, la chambre de vaporisation 60 dispose de trois bacs de rétention pouvant stocker l'eau non encore vaporisée. Les trois bacs de rétention sont constitués par deux bacs médians formés par la première partie des parois de rétention 65A, 65B et un bac avant formé par la partie avant circulaire de la paroi périphérique 61 .

Lorsque la chambre de vaporisation 60 est dans cette position verticale, la vapeur peut s'échapper librement en suivant le parcours illustré par les flèches pour sortir par la fente 31 sans risque d'expulsion d'une grande quantité de liquide. Comme cela est illustré sur la figure 6C, lorsque la chambre de vaporisation 60 est disposée en position verticale avec son extrémité avant orientée vers le haut, la chambre de vaporisation 60 dispose de quatre bacs de rétention pouvant stocker l'eau non encore vaporisée. Ces quatre bacs de rétention sont constitués par deux zones de vaporisation 60A, 60B et par deux bacs arrière formés de part et d'autre de l'ouverture 63 par la paroi d'extrémité.

L'appareil ainsi réalisé présente donc l'avantage de procurer des performances améliorées, la géométrie de la chambre de vaporisation permettant notamment d'utiliser la tête d'émission de vapeur dans sensiblement toutes les positions sans risque de crachement d'eau.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Ainsi dans une variante de réalisation non représentée, l'appareil pourra comporter une série de trous de sortie de vapeur à la place de la fente d'émission de vapeur.

Ainsi dans une variante de réalisation non représentée, le débit de la pompe, et donc le débit de vapeur produit par la chambre de vaporisation, pourra être réglable au moyen d'un bouton prévu à cet effet.